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DERNIER VOYAGE La fin de l’enfer en prison pour Stéphane G.

Sunday, February 23rd, 2014

Stéphane G.

Tout allait bien! Lorsque j’étais détenu dans mon centre régulier, jusqu’à ce qu’on vienne me chercher pour me transférer dans la prison de transit…

En attendant ma libération totale suite à mon rapatriement, je suis dans un horrible endroit où la quasi-totalité des détenus n’y sont qu’en transit, en attente d’être transférés soit vers leur institution de détention permanente ou soit déportés comme moi dans leur pays d’origine.

Ici les règlements sont appliqués au point et à la virgule par un personnel déplaisant ayant plus de respect pour du bétail que pour les êtres immondes que nous sommes comme détenus.

Il faut être constamment vigilant car plusieurs gardiens prennent un vif plaisir à donner des rapports disciplinaires continuels pour nous placer en détention solitaire le plus longtemps possible.

C’est la loi de la jungle qui règle en Roi et maître ici. Dès mon arrivée je me suis fait voler mes souliers d’une valeur de 60$, alors que je siestais. Consterné par le vol, je suis allé rapporter l’incident au gardien en devoir du dortoir et sa réponse à été «Bienvenu en prison».

Et sans le savoir, je venais de briser le code de conduite des détenus qui nous interdit de rapporter un incident et surtout de demander de l’aide aux gardiens. Il faut s’occuper de ça entre nous!

Après deux années complètes passées dans un programme de réhabilitation en compagnie d’autres détenus cherchant à s’améliorer, j’avais oublié qu’en quittant le centre Jackson j’allais de nouveau avoir affaire aux loups qui, généralement, peuplent les prisons de l’État. Je suis arrivé ici rempli de confiance en la fin si proche et j’aurais du être plus prudent. Comme le dit si bien Jean de la Fontaine, «cette leçon vaut bien un fromage sans doute». Alors j’avale durement ma bêtise en me disant que ça ne durera pas éternellement. Deux semaines tout au plus.

Reste maintenant à savoir comment ça se passera avec l’immigration, priez pour moi afin que je rentre au plus vite au pays, sain et sauf.

NDLR: Cette chronique sera la dernière de Stéphane  puisque son aventure comme détenu aux États-Unis est terminée. Il nous accordera toutefois une entrevue sous peu afin de dévoiler sa véritable identité et nous raconter, à visage découvert, ce qui l’aura mené vers une si longue peine et l’impact sur sa vie d’artiste. Un article à lire absolument dans notre prochaine édition.

É.-U. : homosexuels et bisexuels moins présents à la télé cette saison

Saturday, October 12th, 2013

Radio-Canada

Moins de personnages homosexuels et bisexuels font partie des émissions de la nouvelle saison à la télévision publique américaine, après une année record en 2012-2013. Leur présence à la télévision câblée a cependant continué d’augmenter, selon une nouvelle étude d’un groupe de défense des droits des lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres (LGBT).

Le 18e rapport Where we are on TV, de l’organisme GLAAD, publié vendredi, révèle que 3,3 % des 796 personnages apparaissant régulièrement dans des émissions dramatiques ou dans des comédies aux heures de grande écoute sont issus de la communauté LGBT.

L’an dernier, l’étude établissait ce taux à 4,4 %. Les chiffres sont une chose, le contenu en est une autre, a précisé le porte-parole de GLAAD, Wilson Cruz.

Selon lui, s’il y avait un nombre record de personnages provenant de la communauté LGBT sur les ondes américaines l’an dernier, il y avait place à amélioration sur le plan du contenu.

Malgré le déclin observé cette saison, certains protagonistes, comme un couple interracial lesbien élevant sa progéniture dans l’émission The Fosters sur ABC, font non seulement progresser la discussion sur les gens LGBT, mais sont aussi populaires auprès des téléspectateurs, a dit M. Cruz.

Chronique: En prison… Homosexualité de circonstance

Wednesday, July 24th, 2013

Stéphane G.

Récemment, pendant une discussion de groupe portant sur les conditions de détention et le comportement des détenus face à ces conditions, j’ai eu l’occasion d’entendre un nouveau terme qualifiant les relations sexuelles entre prisonniers: l’homosexualité de situation!

Ce terme aurait pour but d’expliquer, si ce n’est d’excuser, le pourquoi des activités homosexuelles en milieu carcéral. L’explication donnée serait que les détenus ont des relations entre eux simplement du fait de la promiscuité et de l’impossibilité de trouver des partenaires féminins. Ayoye! Encore de la psycho à 5 cents! Je me suis quand même posé la question: Et si je me retrouvais emprisonné sur une île peuplée que de femmes, pourrais-je devenir victime d’hétérosexualisme de situation? Est-ce que le fait d’être privé de partenaires masculins ferait en sorte que j’accepterais d’avoir des relations avec des femmes, même temporairement?

Malgré tout le respect que je porte au sexe féminin, je dois admettre que je n’y suis aucunement attiré sexuellement, je deviendrais probablement 100% auto-sexuel. J’ai souvent parlé ici d’homosexualité en prison et je sais très bien qu’un détenu qui se déclare hétéro, même s’il a des relations sporadiques avec des hommes, a probablement déjà un antécédent homosexuel, possiblement bien enfoui je le conviens…

Il y a bien évidemment des détenus qui sont à 100% hétéros, ils n’ont aucune relation avec qui que ce soit pendant leur séjour et sont parfois très homophobes. Il y a ceux qui ont des relations homos mais qui ne “s’associent” qu’avec des gais efféminés dans le but de perpétuer ou de tenter de reproduire l’image traditionnelle d’une relation homme/femme. Tôt ou tard, l’illusion fait place à la réalité, plus ou moins facile à accepter pour eux car il y a le jugement des autres, celui des gardiens aussi.

En prison, tout est une question d’image, celle que l’on veut montrer aux autres. Est-ce qu’il est possible de devenir homosexuel à cause d’une situation particulière?

Personnellement je ne le crois pas. Les circonstances peuvent susciter l’éclosion d’une homosexualité refoulée. On peut toutefois décider de devenir hétéro dans le but d’être accepté par ses parents, ses amis, la société ou par principes religieux mais là encore, combien de mariages hétéros ont été brisés à la suite d’une “sortie du placard” tardive d’un des époux?

Tout est une question d’acceptation de soi et de capacité à faire la paix avec sa conscience. Acceptes-toi et tu accepteras les autres! Comprends-toi et tu comprendras les autres. Aimes-toi et tu aimeras les autres peu importe la sexualité ou l’orientation affective du moment!

Ma vie en prison Une lumière au bout du tunnel

Thursday, May 30th, 2013

Stéphane G.

Voilà, je m’y attendais, ma requête en libération vient d’être rejetée par le tribunal floridien sur la base des arguments frauduleux et manipulateurs du Procureur de l’État. Le Tribunal statuant que ma requête était sans fondement.

J’ai donc commencé véritablement à me concentrer sur le scénario le plus probable et inévitable; ma libération à la fin de ma sentence purement et simplement. Au moment où j’écris ces lignes, il ne me reste que neuf mois à purger avant la date prévue de ma libération, le 12 janvier 2014, soit 288 jours. J’ai peine à croire après dix ans de pénitencier, que très bientôt je serai hors d’ici. Bien que la logique soit irréfutable, elle me semble irréelle…

Aurais-je certaines craintes quant à la perspective de mon retour dans la société? Absolument! Comment vais-je être reçu par ma famille, mes amis, mes anciens collègues de travail, mes fans et le public en général? Est-ce que je pourrai reprendre ma carrière là où je l’ai laissée ou devrais-je faire autre chose? De quoi sera fait le reste de ma vie? Qu’est-ce qui m’attend?

Le fait d’avoir un dossier criminel aux Etats-Unis ne m’en donne pas un automatiquement au Canada, reste qu’avec l’Internet, il sera très facile d’avoir accès à mon dossier américain. Une simple recherche sur mon nom et voilà mon dossier accessible à tous. C’est donc le temps de me préparer mentalement au fait de devoir vivre avec les conséquences des erreurs de mon passé. J’aurai certainement à faire face à des gens qui ne pardonneront pas mes crimes et ce, même si j’en aurai payé chèrement le prix. En vérité, ma crainte est due au fait que non seulement je devrai repartir à zéro, mais que je devrai le faire avec un lourd bagage lié à mon passé.

Il me faudra rétablir un lien de confiance avec mon entourage et poursuivre le cheminement amorcé durant ma période d’incarcération afin de devenir un être meilleur, prêt à faire face à l’adversité.

Finalement il s’agira pour moi de garder le focus sur cette lumière intérieure qui marque la route à suivre pour devenir celui que je veux devenir.

Un être libre oui, mais libre dans tous les sens du mot. Libre de mon passé, de mes erreurs de pensée et aussi libre de mon avenir, de ma façon d’être et d’agir. Libre de vivre le moment présent, d’être moi-même et libre d’être aimé et d’aimer librement, sans arrière-pensée, sans chercher à combler un manque ou à remplir un vide, le mien ou celui des autres. Libre de ma prison…

Vivre en prison aux USA Mes douze règles de vie

Wednesday, April 3rd, 2013

Voici les douze règles qui me permettent au quotidien de survivre à mon incarcération aux États-Unis:

1- Mettre de l’ordre dans ma vie et me discipliner. Par définition, la discipline consiste à faire le contraire de ce qu’on a envie de faire. Les moyens d’y arriver son simples: – se fixer des délais – chercher ce qu’on fait de mieux et se concentrer dessus – remplacer ses mauvaises habitudes par des bonnes en commençant par le plus facile.

2- Respecter le temps qui m’est donné. Le temps est la plus grande richesse pour un prisonnier, c’est aussi la seule limite à ce qu’on peut accomplir. Le temps perdu ne se rattrape jamais. Je m’efforce donc de ne jamais m’engager dans des activités qui ont pour seul but de “faire passer le temps”.

3- Réfléchir attentivement avant toute promesse ou engagement. Les promesses sont des contrats qu’il faut honorer, y compris les résolutions que je prends personnellement.

4- La prudence évite de gros regrets. Toujours espérer le meilleur et se préparer au pire. La vie est facile quand on s’attaque aux difficultés et difficile quand on cherche la facilité.

5- Coucher et réveil aux mêmes heures toute la semaine. Je ne m’écarte pas de ces horaires à moins d’exception. Je ne bois ni café ou alcool, je ne fume pas et j’évite de manger deux heures avant de me coucher.

6- Chaque matin, j’écris au moins 90 minutes. Je ne regarde pas la télé ou toute émission violente ou encore les nouvelles qui ne proposent en grande majorité que des mauvaises nouvelles.

7- Chaque soir, je fais une liste des choses à faire le lendemain. Je tiens à jour un journal avec mes objectifs de vie et mes progrès.

8- J’évite tout conflit avec qui que ce soit. C’est une perte de temps et d’énergie. Si je cause du tort, je présente mes excuses et je résous le problème le plus vite possible. Je contrôle toute situation qui peut dégénérer avec un grand recul et beaucoup de diplomatie.

9- Rien n’est important. La vie est remplie de petites mesquineries qui peuvent nous bloquer. Chaque être humain a une mission à accomplir, il n’y a pas de temps à perdre avec des problèmes secondaires.

10- “Ça ne durera pas”. Cette formule m’aide dans les bons comme dans les mauvais moments. La petite souffrance que j’endure sera vite oubliée plus tard, lorsque j’y repenserai et profiterai du fruit de mes efforts.

11- Je ne serai pas la personne que je ne veux pas être. Je ne serai ni mesquin, ni jaloux, ni envieux ni ne céderai à aucun sentiment facile. Je ne participerai pas au ragots, je ne serai pas négatif. C’est ma vie et tout cela est plus important que ce que les autres peuvent penser de moi.

12- Je parlerai et écrirai avec honnêteté et délicatesse. Je ne me soucie plus de ce que les autres pensent de moi. Ce qui m’importe c’est le nombre de personnes que je peux aider en partageant mon histoire et mon cheminement via ma réhabilitation. Je ne m’arrêterai pas tant que je n’aurai pas aidé un million de gens à reprendre le contrôle de leur santé, de leur corps et de leur esprit pour transformer leur vie, mieux préparer leur avenir et mieux vivre l’instant présent. Je n’arrive pas tout le temps à respecter mes 12 règles mais cela me donne un cadre et m’aide vers le chemin de la liberté.

Vivre positif Dans une prison américaine

Sunday, February 3rd, 2013

Depuis le début de cette chronique, il y a plus de trois ans déjà, j’ai souvent parlé des aspects négatifs de mon incarcération. Dernièrement, je me suis demandé s’il pouvait y avoir quelque chose de positif à mon aventure carcérale et à la lumière d’une analyse personnelle sincère et profonde, j’ai été surpris de constater qu’il y a effectivement du bon à mon séjour en prison.

D’abord il y a ma santé. Même si les soins médicaux ici ne sont pas de première classe, avant mon arrestation je ne prenais aucun médicament contre le VIH. Étant considéré comme sidéen par les médecins de la prison sur la base de mes analyses sanguines, j’ai décidé de commencer une trithérapie en 2003 avec comme résultat une nette amélioration de ma condition physique peu de temps après. Si j’étais resté en liberté, j’aurais probablement repoussé la prise de mon traitement salvateur et je serais probablement dans un pire état aujourd’hui, pour ne pas dire mort. Je pense même que mon arrestation m’a sauvée la vie.

J’ai souvent repensé à ma vie d’avant, à mon enfance, mes bonnes et moins bonnes décisions, mes bons et mauvais coups, mes moments de joie intense et de profonde tristesse et à mes jours de désespoir. J’ai surtout pensé à celui que je voulais devenir et ce que je voulais faire dans le futur, à ma sortie. Je crois sincèrement que je vais sortir d’ici plus équilibré. Je suis plus que jamais déterminé à voir mes objectifs s’accomplir.

Le fait de vivre en prison en Floride a contribué grandement à ma meilleure connaissance de la langue anglaise. J’ai même joué dans des pièces de théâtre de Shakespeare, ce qui relève de l’exploit pour moi. Finalement, mon temps passé derrière les barreaux m’a permis de rencontrer et d’échanger avec des gens de toutes cultures, de toutes races et de tous âges.

J’ai appris à mieux me connaître et à corriger ma façon erronée de penser. J’ai arrêté de juger les autres, j’ai aussi arrêté de me juger de façon néfaste moi-même. En changeant ma façon de voir les autres, j’ai changé ma propre façon de me voir moi-même. J’ai découvert celui que je voulais être. En découvrant celui que je voulais être, j’ai vu mon avenir. Un avenir meilleur, rempli de joie et de réussites où plus jamais je n’aurai à revenir en prison y chercher l’essence de ce que je suis.

NDLR: Gay Globe Média a déjà offert son aide à Stéphane à son retour sur la scène artistique au Québec l’an prochain, à suivre…

Stars gays : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Pour en savoir plus : Mariage homosexuel et adoption par des couples homosexuels : les stars gay montrent la voie – Marie Claire

Monday, January 21st, 2013

Marie Claire

A l’heure où le débat sur le mariage pour tous fait rage en France, à l’étranger, certains people homosexuels ont pu se marier, avoir des enfants et fonder de véritables familles. Des stars gays officiellement en couple qui assument et ouvrent la voie au mariage homosexuel et à l’adoption des couples homosexuels…

Jodie Foster fait son coming out aux Golden Globes 2013

Si pour certains people, être homosexuel et en couple ou avec enfants coule de source, pour d’autres c’est un véritable parcours du combattant. Ces stars sont donc des porte-drapeaux malgré eux, comme Elton John et David Furnishqui qui se sont mariés en Grande-Bretagne le jour-même où la loi autorisant le mariage homosexuel est passé. Ou encore Neil Patrick Harris et David Burtka, qui ont été le premier couple célèbre à se marier dans l’Etat de New-York. Des symboles qui donnent espoir à des millions de personnes et aident peu à peu à changer les mentalités.

Jodie Foster a volé la vedette aux gagnants des Golden Globes en faisant son coming out lors de la cérémonie de remise des prix ! Un secret de polichinelle qui a malgré tout fait son effet grâce à un émouvant hommage à son ex-compagne Cydney Bernard,co-parent de ses deux enfants.

 

USA: les homosexuels invisibles dans les spots pour le mariage des gays

Sunday, September 30th, 2012

Nouvel Obs

Dans un spot électoral américain, un couple marié parle affectueusement d’un couple de lesbiennes qui vient d’emménager dans le quartier. Dans un autre, un couple marié souhaite que sa fille lesbienne soit traitée comme tout le monde, et dans un troisième, c’est un pasteur qui soutient le mariage des homosexuels.

Ces spots ont tous été diffusés récemment dans les quatre Etats amenés à voter en novembre pour ou contre le mariage pour tous. Pourtant, dans six sur sept de ces publicités, les homosexuels sont invisibles: il ne faut pas effrayer le public, même s’il croise de plus en plus de gays et lesbiennes à la télévision, notamment dans des séries populaires comme “Modern Family” ou “Glee”.

“Les électeurs modérés que nous devons convaincre pour remporter quelques-uns de ces référendums sont quand même ceux qui trouvent les gays dégoûtants”, explique Andy Szekeres, homosexuel lui-même et consultant en financement électoral basé à Denver, Colorado (centre). Ayant travaillé sur plusieurs campagnes dans différents Etats, il a eu accès aux données sur les publics-cibles. “On ne cherche pas à mettre les gens mal à l’aise, avec un spot télévisé”, ajoute-t-il.

Les spécialistes de la stratégie médiatique travaillant pour les organisations de promotion des droits des homosexuels espèrent ainsi mettre fin à une série noire de 32 défaites consécutives dans les urnes. Quatre autres Etats seront consultés sur la définition du mariage le 6 novembre, en même temps que les Américains choisiront leur président: le Maine, le Maryland, le Minnesota et l’Etat de Washington.

Mais cette absence des gays et lesbiennes dans les spots électoraux les concernant fait débat sur les blogs des militants, dont certains soulignent que c’est contradictoire avec la notion de visibilité mise en avant par le mouvement de défense des droits des homosexuels depuis des années.

“Si on ne se montre pas, les gens ne seront jamais à l’aise avec ce que nous sommes”, déplore Wayne Besen, directeur du groupe “Truth Wins Out” du Vermont, qui milite pour que les homosexuels vivent sans se cacher.

Selon l’organisation Human Rights Campaign, 37 Etats interdisent le mariage des couples homosexuels tandis que six, dont le district de Columbia qui comprend la capitale, Washington, l’ont légalisé. Les militants de la cause gay et leurs alliés espèrent que la moindre victoire en novembre donnera un nouvel élan à leur combat.

La plupart des spots actuels, comme ceux de la campagne de 2008 en Californie ou dans d’autres Etats par le passé, mettent en scène des hétérosexuels qui expliquent comment l’interdiction de se marier prive leurs proches ou amis homosexuels de certains droits et de certaines chances.

Le premier spot diffusé par le groupe “Minnesotans United for All Families”, qui milite pour le “non” au référendum sur l’interdiction du mariage des homosexuels dans le Minnesota, vise les parents. On y voit Kim et John Canny, hétérosexuels, catholiques et républicains, parents de trois filles, expliquer comment ils en sont venus soutenir le mariage des homosexuels depuis qu’un couple de lesbiennes et leur fils adoptif ont emménagé dans le quartier.

Les militants gays qui ont travaillé sur ces campagnes estiment qu’il vaut mieux que les homosexuels restent en retrait pour gagner l’opinion publique à leur cause.

“La vérité, c’est tout simplement que nous essayons de faire basculer dans notre camp des gens qui ne sont pas encore de notre côté”, explique Matt McTighe, qui a dirigé la campagne de légalisation du mariage des homosexuels dans le Maine. Le couple de lesbiennes apparaît brièvement dans le clip, mais elles ne parlent pas.

“Je suis gay et j’ai pu constater qu’une publicité qui me touche ne va pas forcément changer l’état d’esprit de l’électeur moyen sur les gays ou les lesbiennes”, ajoute-t-il.

Pour Bil Browning, militant de la cause gay et écrivain, cette stratégie a montré ses limites puisqu’aucun des 32 états consultés dernièrement n’a voté en faveur du mariage des couples gays et lesbiens.

“Il est peut-être temps de réévaluer ces stratégies et y inclure notre famille, celle des LGBT” (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), dit-il. “Nous ne gagnerons jamais si nous ne nous montrons pas. On dirait que l’on a quelque chose à cacher, alors que ce n’est pas le cas”, lance Browning.

En mai 2011, un sondage du Pew Research Center montrait que 58% des Américains, contre 33%, estimaient que les gays devaient être acceptés dans la société et que 45% étaient favorables à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, contre 35% deux ans auparavant.

Les organisations opposées au mariage des homosexuels lanceront bientôt leur campagne télévisée dans les quatre Etats consultés en novembre. Elles viseront elles aussi les parents, avec ce message que l’école et la société diront à leurs enfants qu’être homosexuel n’est pas un problème si ces unions sont reconnues.

http://www.gayglobe.us

Signe que le sida coûte cher partout, les frais de traitement du VIH/Sida chez les détenus canadiens ont plus que triplé en six ans, révèlent des données obtenues par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Selon les experts, il s’agit d’une preuve tangible que les patients sont de mieux en mieux soignés entre les murs. En 2011-2012, les médicaments et autres services médicaux liés au virus de l’immunodéficience humaine et au sida ont coûté presque 7 millions de dollars dans les pénitenciers fédéraux pour un peu plus de 300 personnes. À titre indicatif, les coûts n’étaient que de 2 millions de dollars en 2005-2006, soit trois fois moins, pour à peine quelques dizaines de malades de moins. La facture totale des six dernières années atteint les 35 millions, trithérapie et suivi médical compris. «Les détenus atteints du VIH sont beaucoup mieux encadrés qu’avant», observe Laurence Mersilian, directrice du Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC), un organisme qui offre du soutien aux personnes atteintes de l’hépatite C ou du VIH. «Les services qu’on leur accorde sont meilleurs. Ils ont vraiment accès aux traitements et reçoivent d’excellents soins.» La chose est aussi vraie pour l’hépatite C, dit-elle. Selon le président de l’Office des droits des détenus, Jean-Claude Bernheim, le changement s’est amorcé il y a une dizaine d’années, au moment où les traitements reçus en prison n’avaient rien à voir avec ceux offerts dans la société. «Aujourd’hui, c’est similaire», dit-il. C’est un gain important, compte tenu du fait que le VIH fait beaucoup de victimes dans les prisons. Actuellement, un peu moins de 3% de la population carcérale fédérale est séropositive; 30% souffre d’hépatite C. C’est de 7 à 10 fois plus que dans la population normale pour le sida et 40 fois plus pour l’hépatite. «C’est donc particulièrement important de les soigner pendant qu’ils sont détenus, estime Mme Mersilian, parce qu’ils vont finir par sortir et risquent alors d’infecter d’autres gens s’ils n’ont pas un bon suivi médical. Mieux vaut les traiter en prison, où on peut les surveiller.» Jean-Claude Bernheim est du même avis. «Le fait de ne pas traiter un groupe de la population, quel qu’il soit, constituerait un problème de sécurité publique. On maintiendrait un risque d’épidémie.» Afin de contrer le VIH dans les pénitenciers, les détenus ont la possibilité de passer des tests de dépistage des maladies infectieuses tout au long de leur peine lorsqu’ils en font la demande ou lorsqu’un professionnel de la santé le recommande, explique une porte-parole de Service correctionnel Canada. «Les détenus qui sont déjà au courant qu’ils sont atteint du VIH au moment de leur admission et ceux à qui l’on diagnostique une infection par le VIH au SCC sont référés à des experts dans le domaine des maladies infectieuses.»

Sunday, August 26th, 2012

Politico

Vice President Joe Biden thanked gay rights advocates Sunday for advancing not just their own civil rights, but also the “civil rights of every straight American.”

“You are freeing the soul of the American people,” Biden said to loud applause during a stop in Provincetown, Mass., according to a pool report.

Biden honed in on the LGBT issues during his campaign speech at the Pilgrim Monument and Museum, which is located in a prominent gay community in Cape Cod. “If I had to use one adjective to describe this community it’d be courage,” Biden said. “You have summoned the courage to speak out, to come out. We owe you.”

In May, Biden expressed his support for gay marriage ahead of President Barack Obama, creating an uncomfortable moment for the White House and culminating in Obama’s decision to clarify his own position of support two days later.

Marriage equality is also part of the Democratic platform at the party’s convention next month in Charlotte, N.C., a state that has passed a constitutional amendment making same-sex marriage illegal.

http://www.gayglobe.us

Presque libre! Chronique d’un québécois emprisonné aux États-UnisAu moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate. Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact… Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays. Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Tuesday, August 21st, 2012

Au moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate.

Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact…

Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays.

Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Je sais par contre qu’en 24 heures, tout peut arriver. Le procureur peut très bien présenter sa réponse à la toute dernière seconde. Le travail rigoureux que j’ai accompli dans la rédaction de ma requête me permet toutefois de penser qu’elle est immunisée contre toute objection.

Mon espoir est supporté par les arguments présentés dans ma requête. Je vis dans une espérance méticuleusement calculée et légitime.

Seule une interprétation fallacieuse ou la présentation d’arguments malicieux pourraient permettre au procureur de s’opposer à ma demande ou, à tout le moins, de retarder l’inévitable. A-t-on déjà vu un procureur se ranger du côté d’un accusé? Pas vraiment…

Ainsi donc, il est fort probable qu’au moment où ces lignes seront publiées dans Gay Globe Magazine, je sois déjà de retour en sol québécois.

Sachez que j’anticipe grandement le plaisir de tous vous retrouver et de pouvoir divulguer enfin mon identité réelle, comme convenu avec notre éditeur dès le début de cette chronique il y a quelques années.

Ma requête est en béton armé, la délai pour répondre est quasi-expiré, l’espoir m’habite tout entier et mon départ de Floride est prêt. Patientons juste encore un peu, bientôt je serai là. Attention j’arrive!

NDLR: Suite à cette lettre de Stéphane datant de juin, Gay Globe n’avait aucune nouvelle de son cas et Stéphane, pour des raisons qui lui appartiennent totalement, a décidé de ne pas nous informer tout de suite de l’aboutissement de sa requête. Toutefois, à l’examen du registre des détenus en Floride, publié sur Internet, il y est toujours inscrit comme “détenu” et sa date de libération n’est pas fixée avant 2014. Une lettre lui a été envoyée, à suivre…

Hilllary Clinton promet « une génération sans sida »

Monday, July 30th, 2012

Radio-Canada

Dans le cadre de la 19e conférence internationale sur le sida à Washington, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton s’est engagée à ce que les États-Unis fassent émerger « une génération sans sida ».

« Je suis ici pour dire clairement que les États-Unis sont engagés (dans la lutte contre le sida) et le resteront afin d’arriver à une génération sans sida », a-t-elle lancé devant quelques-uns des 25 000 représentants de 190 pays réunis dans la capitale américaine jusqu’au 27 août.

La chef de la diplomatie américaine a aussi annoncé plus de 150 millions de dollars de financement supplémentaire pour lutter contre la maladie, qui a tué plus de 30 millions de personnes depuis 30 ans. Environ 80 millions de ce financement seront versés à des programmes visant à empêcher la transmission du VIH par les femmes enceintes à leur enfant et à leur partenaire.

« Nous ne reculerons pas, nous ne céderons pas, nous lutterons pour nous donner les moyens de franchir cette étape historique. » — Hillary Clinton

Les Nations unies estiment à 34 millions le nombre de personnes contaminées par le sida dans le monde, particulièrement en Afrique subsaharienne, la région la plus touchée. Mais les statistiques de l’ONU montrent que le nombre de morts lié au sida est tombé à 1,7 million l’an dernier contre 1,8 million en 2010 et 2,3 millions en 2005.

Par ailleurs, plus de huit millions de personnes contaminées prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays pauvres, où vivent 97 % d’entre elles. Près de 7 millions de personnes contaminées ne sont cependant pas traitées.

« Nous vivons dans une période d’une incroyable incertitude quant au fait de savoir comment maintenir de solides financements », affirmait lundi à la conférence Bill Gates, fondateur de Microsoft et co-président de la fondation Bill and Melinda Gates.

Selon le milliardaire, en dépit des importants progrès, le sida ne pourra pas être vaincu par les antiviraux seuls. Il faudrait un médicament ou un vaccin qui guérit l’infection, estime-t-il.

Ces annonces interviennent au moment où le secteur médical et les associations redoutent que les États-Unis ne se désengagent financièrement en raison de leurs difficultés budgétaires.

Quelque 17 milliards de dollars ont été consacrés à la prévention et au traitement du VIH en 2011, dont 8 milliards de dollars venant de bailleurs internationaux, parmi lesquels les États-Unis.

Cette rencontre à Washington est la première conférence mondiale sur le sida organisée aux États-Unis depuis 1990. Elle survient après la décision du président Barack Obama en 2009 de lever l’interdiction d’entrée aux États-Unis des séropositifs, une mesure mise en place par le président républicain, Ronald Reagan.

http://www.gayglobe.us

Mariage gai: les Noirs américains font volte-face

Saturday, June 30th, 2012

Les Noirs américains et le mariage homosexuel n’ont pas toujours fait bon mé- nage. Au fil des ans, le phé- nomène a d’ailleurs soulevé un certain nombre de ques- tions gênantes, dont celle-ci: comment une minorité long- temps opprimée peut-elle vouloir priver une autre de l’égalité devant la loi?

Barack Obama n’a peut-être pas réussi à changer l’opi- nion de ces religieux sur le mariage homosexuel. Mais son annonce historique semble avoir eu un impact majeur sur la position des Noirs américains en général sur cette question, selon les sondages. Et l’ancien secré- taire d’État américain Colin Powell, un Afro-Américain appartenant à une autre génération, a témoigné de sa propre évolution en disant qu’il n’avait «aucun problè- me avec» le mariage gai.

Quand le désespoir frappe

Saturday, June 30th, 2012

La semaine dernière on m’a raconté une histoire très tris- te que j’ai décidé de partager avec vous car non seulement elle est véridique, mais elle reflète bien ce que nous vivons à l’intérieur des murs aux États-Unis.

Un détenu de l’institution Jackson purgeait depuis 10 ans une peine à vie. Je ne sais pas quelle est la nature du crime mais il est inutile de vous dire qu’en Floride, il n’est pas nécessaire d’avoir commis un crime bien odieux pour se retrouver à vie en prison.

Karl (nom fictif) a été le témoin de la dégradation des condi- tions de détention de ces dernières années en Floride et il était persuadé que l’avenir serait pire et peu prometteur. Il était aussi séropositif et même si son état de santé était satisfaisant grâce à la trithérapie, il restait préoccupé par son sort.

Il y a plus d’un an, Karl a décidé de mettre un terme a sa vie de détenu d’une façon inusitée. Il a tout bonnement décidé d’interrompre ses traitements anti-vih et de laisser son corps décider de sa propre fin. Très rapidement son état général s’est dégradé, et il a contracté des infections oppor- tunistes à répétition. Il refusait tous les traitements offerts, même ceux qui ne visaient qu’à soulager les douleurs cau- sées par ses infections incessantes.

Il y a trois semaines, Karl, ne pouvant plus se nourrir ou se déplacer sans aide, a été transporté à l’infirmerie de la pri- son où sa sentence s’est terminée en même temps que sa vie.

Cette histoire m’a fait réfléchir longuement. Moi aussi je suis séropositif, moi aussi j’en ai plus qu’assez d’être incarcéré dans d’horribles conditions, moi aussi j’ai voulu mourir. Au début, j’étais traité comme un animal, on me criait après constamment, je me suis demandé comment j’allais faire

pour survivre à tout cela et surtout si ça en valait la peine. Il faut bien mourir un jour ou l’autre… Pourquoi pas maintenant pour éviter de souffrir?

Heureusement, ces idées se sont évanouies rapidement et j’ai décidé de m’accrocher en me concentrant sur une chose en particulier: ma date de sortie, le jour de ma remise en liberté.

Je ne suis pas si mal avec ma sentence de 12 ans. 15% des 103,000 détenus de Floride purgent des sen- tences à vie sans possibilité de libération conditionnelle ou sur parole. Ma sentence est presque terminée, j’ai réussi à passer au travers de cette épreuve. Dieu merci je suis toujours vivant et en relative bonne santé. J’ai compris que mon désespoir est minime en comparaison de celui des autres. Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console… Tout est une ques- tion de perspective… et de la durée de la sentence.

Homosexuals Aggressively Push Agenda in Federal Government

Tuesday, November 29th, 2011

Newamerican

The death of longtime homosexual activist Frank Kameny offered an opportunity for “LGBT” professionals to gather and celebrate their increasing presence in the federal government, as well as to insist that more be done to advance their interests.

On a mid-November evening, a group of D.C. bureaucrats gathered at the Cannon House Office Building to remember the “gay rights pioneer,” who, reported the Associated Press, “is credited with staging the first gay rights protests in front of the White House and Philadelphia’s Independence Hall. He had been fired from his job as a government astronomer for being gay. Kameny took that case to the Supreme Court 50 years ago.”

John Berry, director of the U.S. Office of Personnel Management, told the gathering — which included White House staffers, Congressmen, and a Yale Law School professor — that Kameny was responsible for blazing the trail “that I and countless others followed into public service.” Berry, who in 2009 became the Obama administration’s highest level homosexual appointee, told the assembled group that Kameny’s “unrelenting and unceasing fight for gay rights enabled other Americans to step out of the closet and into the full light of equality. But most importantly, his long battle and eventual triumphs show the miracles that one person wrought upon the world.”

While Berry may be one of the most high-profile homosexuals serving in the Obama administration, he is by no means the only one. According to the Washington Post, no less than 200 “LGBT presidential appointees serve under President Obama, among them the first two who are openly transgender.” Additionally, thanks to Obama’s aggressive efforts on their behalf, “gay men and lesbians can serve openly in the armed forces. Intrusive questions about sex lives have been purged from security-clearance vettings.”

In fact, according to a 2010 survey by the National Center for Marriage and Family Research (NCMFR), Washington, D.C. has the most same-sex-couple households in the nation, representing a hefty 31 percent of the city’s unmarried households. With a high percentage of those same-sex couples having bachelor’s degrees (compared to their heterosexual counterparts) and trending toward professional careers, it is a given that this influx of “gay” workers to D.C. has filled an increasing number of positions in the burgeoning federal government — which, at some two million individuals, is the nation’s largest employer.

While such obstacles as the Defense of Marriage Act (DOMA) and “Don’t Ask, Don’t Tell” have hindered homosexual federal employees full access to the benefits afforded traditional married couples, the Obama administration has conducted a high-profile campaign to change that. Besides leading the campaign that repealed “Don’t Ask, Don’t Tell” and gave homosexuals nearly unfettered access to even the most sensitive military positions, Obama officials have been hard at work chipping away “at one of the biggest obstacles to equality for same-sex partners: the lack of access to more than 1,100 benefits that come with marriage,” reported the Washington Post. “LGBT civil servants can now take leave to care for sick partners and visit them in the hospital; gay couples can get relocation benefits and child-care services. Transgender federal employees are protected by anti-discrimination laws.”

Nonetheless, DOMA, which defines marriage in federal business as only between a man and a woman, blocks “gay” employees from receiving full benefits for their homosexual partners. This is particularly galling as they witness private corporations bending over backward to offer spousal benefits to their homosexual employees.

According to the most recent Corporate Equality Index, an annual survey of “gay friendly” companies put together by the pro-homosexual Human Rights Campaign, 337 companies (of 615 total) received 100 percent positive ratings for having employment policies that favor homosexuals and their partners. Collectively, those companies account for 8.3 million full-time employees and include such giants as Coca-Cola, AT&T, Delta Airlines, Land O’Lakes, Kellogg, Hershey, Campbell’s Soup, Starbucks, Ford, General Motors, Apple, and Microsoft.

In order to achieve a perfect score on the index, reported Baptist Press News, “companies had to meet six standards, including: 1) offering diversity training covering sexual orientation and gender identity, 2) having a non-discrimination policy covering sexual orientation and gender identity, 3) providing domestic partner health insurance benefits, and 4) offering at least one insurance benefit for employees wanting to change their sex.” BP News noted that “gender identity” category “includes cross dressers and, when fully implemented, allows for men to use women’s restrooms, and vice versa.”

While DOMA continues for the moment to keep the federal government from matching the private sector in gender “equality,” an increasing army of “LGBT” federal employees has led to the creation of a network of homosexual interest groups dedicated to pushing the envelope for “gays” in government. Such special interest fraternities as DOJ Pride, the Federal Equality Council, the DoD’s Fed Globe, Gays and Lesbians in Foreign Affairs Agencies, and even an activist group in the Department of Homeland Security, appear to be making the granting of full benefits for homosexual employees and their partners a nearly all-encompassing obsession.

“The glass is a third full,” Diego Sanchez, a “transgender” aide to homosexual Congressman Barney Frank (D-Mass.), complained to the Washington Post of the ground gained by “gay” federal employees. “We need to step up the pace.”

Marc Salans, president of DOJ Pride, told the Washington Post that dealing with DOMA is the “next tier” problem for gay federal employees. “What do we do about family benefits?” asked Salans, who claims 13-year-old twins with his homosexual partner, a DOJ attorney. “We are butting our heads against DOMA.”

In addition to President Obama, who has refused his responsibility to defend the federal marriage law, homosexual employees have an ally in Senator Dianne Feinstein (D-Calif.), who is aggressively pushing her proposed Respect for Marriage Act, which would effectively rescind DOMA and legalize homosexual marriage for federal purposes.

While, as reported by The New American, there is no danger of the bill’s passage in this Congress, Feinstein promised that she would keep hammering away until her measure becomes law. “Virtually any advance in civil rights or any kind of rights has been carried by the Democratic Party,” she said. “It’s just a fact. So, we’ll just march on. We’ll continue this. And if I have to reintroduce it next session, I’ll reintroduce it. Session after that, I’ll reintroduce it.”

PRIMEUR: Le rapatriement de Stéphane G. refusé par le Gouverneur de Floride

Wednesday, October 26th, 2011

Tout juste avant d’aller sous presse, Gay Globe Média recevait une lettre de Stéphane G., chroniqueur “vie gaie en prison” incarcéré en Floride, pour nous annoncer que sa demande de transfert au Canada, bien qu’acceptée par le Gouvernement fédéral, avait été refusée par le Gouverneur de Floride sans explications.

Ce revirement signifie que Stéphane devra purger le reste de sa sentence en Floride, près de deux ans encore. La décision du Gouverneur est finale et sans appel possible…

HIV Cases in U.S. Stable At 50,000

Sunday, August 7th, 2011

Thirdage.com

Overall U.S. HIV incidence has been relatively stable but increases in new infections are being observed among young, black gay and bisexual men, officials say.

Dr. Jonathan Mermin, director of the Centers for Disease Control and Prevention’s division of HIV/AIDS prevention, says overall HIV incidence in the U.S. has been relatively stable, with approximately 50,000 annual new infections a year. However, new HIV infections increased 48 percent – from 4,400 in 2006 to 6,500 in 2009 – among young, black men who have sex with men.

“We are deeply concerned by the alarming rise in new HIV infections in young, black gay and bisexual men and the continued impact of HIV among young gay and bisexual men of all races,” Mermin says in a statement. “We cannot allow the health of a new generation of gay men to be lost to a preventable disease. It’s time to renew the focus on HIV among gay men and confront the homophobia and stigma that all too often accompany this disease.”

The estimates, published in the online scientific journal PLoS ONE, says the incidence estimates are based on direct measurement of new HIV infections with a laboratory test that can distinguish recent from long-standing HIV infections, UPI.com reports.

“HIV infections can be prevented,” Dr. Thomas Frieden, director of the CDC, says. “By getting tested, reducing risky behaviors, and getting treatment, people can protect themselves and their loved ones.”

Une tribu amérindienne légalise le mariage homosexuel

Saturday, August 6th, 2011

LeMonde

La tribu amérindienne des Suquamish, dans l’Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis) a modifié sa Constitution pour rendre légal le mariage entre personnes de même sexe, a-t-on appris mercredi 3 août auprès de ses représentants légaux.

Cette décision n’a aucune valeur légale au niveau fédéral, ni même au niveau de l’Etat de Washington – qui ne reconnaît pas le mariage homosexuel – mais elle permet à tout Suquamish homosexuel de se marier dans le cadre de sa tribu. Le texte, défendu par une jeune lesbienne Suquamish, a été approuvé lundi à l’unanimité par les 7 membres du conseil de la tribu, qui compte 1 050 membres.

“Il n’y a pas eu de controverse parmi les membres de la tribu, et les anciens de la communauté ont soutenu les demandes des plus jeunes”, a déclaré Michelle Hansen, avocate des Suquamish. “C’est une tradition chez nous d’être ouverts, d’accepter les personnes différentes”, a-t-elle ajouté.

LA TRIBU DES COQUILLE

Alors que le thème du mariage homosexuel fait couler beaucoup d’encre aux Etats-Unis – avec une procédure judiciaire en cours visant à le légaliser en Californie et sa récente adoption dans l’Etat de New York – Mme Hansen a souligné que la décision des Suquamish ne concernait que la tribu.

“La tribu a ses propres lois [et une Constitution depuis 1965], mais nous ne pouvons garantir que le monde autour de nous partage nos valeurs. C’est au gouvernement fédéral de reconnaître [ce type de mariage]. Nos lois s’appliquent au sein de la tribu et à ses membres”, a-t-elle déclaré.

La tribu Suquamish est la deuxième à légaliser le mariage homosexuel, après les Coquille, dans l’Oregon (Nord-Ouest). Six Etats américains le reconnaissent aujourd’hui : Vermont, Connecticut, Iowa, New York, Massachusetts et New Hampshire, auxquels s’ajoute la capitale fédérale, Washington.

Les mariages homosexuels contractés dans ces Etats n’ont cependant pas de valeur légale au niveau fédéral, où la loi dite de Défense du mariage” stipule que le mariage ne peut concerner que deux personnes de sexe opposé.

Judiciaire: Ma vie en prison aux USA…

Saturday, January 23rd, 2010

Les programmes de réhabilitation au sein du “Department of Corrections” de Floride sont quasi inexistants. Le principal programme conçu dans le but de punir les détenus consiste à les faire travailler sans rémunération.

Il n’est pas question d’inculquer aux détenus les valeurs du travail et de l’argent, comme pour tout le monde dans une société normale. Les détenus aux États-Unis apprennent que le travail peut être ennuyant, dégradant et surtout pas payant. Refuser de travailler nous conduit directement en détention avec un rapport disciplinaire sur le dos.

Différents emplois sont offerts aux détenus tant aux cuisines qu’à la buanderie, à l’entretien ménager, à la bibliothèque ou au département médical.

Tous ces emplois ne sont pas rémunérés, ne procurent peu ou pas d’avantages et sont considérés comme partie intégrante au plan de réhabilitation du détenu. Le seul emploi qui offre une rémunération est celui d’opérateur de cantine qui rapporte 75$ par mois au détenu.

Les détenus n’ont pas le choix quant au travail qui leur est assigné. Notre emploi est déterminé par l’équipe de classification avec l’objectif de répondre aux besoins de la prison et non de ceux des détenus. Seules certaines limitations physiques peuvent être prises en compte dans la détermination, par exemple une personne ne pouvant rester debout suite à une opération au dos ne sera pas assignée à un poste debout.

Dans mon cas, étant séropositif, j’ai toujours été assigné à un travail d’entretien dans les dortoirs. Maximum une heure par jour plus ou moins. Or, en novembre dernier, la prison décidait de prendre le virage vert et de se lancer dans l’agriculture. Avec neuf autres détenus, on m’a assigné au poste de fermier. Tout se fait à la main en prison par sécurité, inutile de vous dire que le poste est exigeant et vu les effets secondaires liés à ma prise de trithérapie et l’impossibilité d’avoir accès aux toilettes lorsque je suis sur la “terre”, j’ai dû cesser de prendre mes médicaments.

Lorsque j’ai demandé un rendez-vous avec un médecin, vu le risque que je prenais avec ma santé, on m’a répondu qu’il y avait pénurie et qu’une rencontre n’était pas possible sauf si je payais un supplément de 5$ pour un médecin d’un autre programme.

La prison est à cours de médecins lorsque je demande un rendez-vous mais si je paie 5$, no problem! Comme quoi même en prison, “money talks” et comme le disait si bien Bob Gratton, “Les amarécains ils l’ont l’affaire”…

Le travail c’est la santé, pas en prison!

Enfin un
premier
mariage gai en Chine
Par : AFP

L’homosexualité a connu une nouvelle avancée en Chine mercredi avec la publication en “une” du quotidien officiel China Daily d’une photo du premier “mariage” homosexuel dans le pays.

L’union entre Zeng Anquan, un architecte divorcé de 45 ans, et Pan Wenjie, un soldat démobilisé de 27 ans, a eu lieu le 3 janvier dans un bar gay de la ville de Chengdu (sud-ouest). La Chine ne reconnaît toutefois pas les unions homosexuelles.

Le bonheur des jeunes mariés n’était toutefois pas complet, leurs familles ayant refusé d’assister à la cérémonie.

La vie gaie en prison aux USA

Tuesday, October 20th, 2009

Stéphane G. est un homme gai québécois emprisonné dans une prison américaine en Floride pour une longue durée suite à des crimes contre la personne. Il nous raconte sous forme de journal son vécu au quotidien en toute transparence.

Je me souviens!
Je me souviens de vouloir changer de vie et de prendre la décision d’aller vivre aux États-Unis. Je déteste l’hiver et je me disais que de m’installer dans un état du sud ne pourrait qu’améliorer ma qualité de vie. Je me souviens de l’extase ressentie à contempler mon amoureux américain assis dans le salon de ma maison. Je me souviens aussi du jour où il m’a quitté et des pleurs versés, qui jaillissaient sans cesse, incontrôlables. Je me souviens d’avoir perdu le sens de ma vie avec son départ et dans le but de compenser cette perte, des jeux dangereux auxquels je m’adonnais qui, immanquablement me mèneraient dans un univers parallèle.

Je me souviens clairement du jour et du moment de mon arrestation et de mon entrée en prison, loin des miens, de ma vie, de mon pays, là où je suis depuis six ans. Je me souviens m’être demandé comment j’allais faire pour passer inaperçu, moi, un extraverti naturel, un homo aux allures et manières distinguées, raffinées pour ne pas dire efféminées. Comment masquer ce que j’avais eu tant de plaisir à montrer au grand jour auparavant? Ma fierté d’appartenir à la communauté gaie…

“La souffrance de l’emprisonnement réside dans le fait que l’on ne peut, à aucun moment, s’évader de soi-même.” (Abe Kobo)

Je me souviens m’être dit que j’entrais désormais dans un monde où je ne pourrais plus être moi-même, espérant que mes talents d’acteur seraient assez forts, de peur d’être démasqué. Erreur! Car j’allais apprendre que d’être gai en prison est un avantage. Un peu comme à l’extérieur des murs… Je me souviens de cette petite voix en moi qui me disait et me dit toujours de saisir l’occasion. L’occasion d’apprendre, de changer, de m’améliorer, de devenir meilleur et de vivre pleinement cette expérience et, parce que je me souviens, de la partager.

Je suis très heureux de me joindre à l’équipe de Gay Globe Magazine pour vous parler de mon vécu en tant qu’homo québécois incarcéré dans une prison américaine en compagnie de détenus ayant une culture et une perception tout à fait différente des québécois dont je suis fier d’être. À chaque édition je partagerai avec vous une tranche de ma vie en milieu carcéral américain.

Je me souviens étant la devise de notre belle province, le Québec, laissez-moi me souvenir et vous raconter.

NDLR: Stéphane G. a été invité par Gay Globe Magazine à contribuer de son expérience à notre publication sans jugement ni curiosité malsaine. Si vous souhaitez communiquer avec Stéphane, envoyez un courriel à [email protected] et nous le ferons suivre. Stéphane purge une peine de longue durée et est admissible à une première libération conditionnelle en 2015.