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CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Sunday, February 23rd, 2014

Jacques Stuart (19 juin 1566 – 27 mars 1625) est roi des Écossais sous le nom de Jacques VI à partir du 24 juillet 1567, ainsi que roi d’Angleterre et d’Irlande sous le nom de Jacques Ier (James Ier Stuart en anglais) à partir du 24 mars 1603.

Jacques règne en union personnelle sur les trois royaumes, qui conservent leur indépendance et leurs institutions propres, jusqu’à sa mort. Son règne en Écosse, le plus long de l’histoire du pays (57 ans et 246 jours), s’avère couronné de succès dans l’ensemble, mais il rencontre davantage de difficultés en Angleterre : il s’oppose fréquemment au Parlement anglais et fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, dont la Conspiration des poudres en 1605. Culturellement, « l’âge d’or » élisabéthain se poursuit durant la « période jacobite », avec des écrivains comme William Shakespeare, John Donne, Ben Jonson ou Francis Bacon. Jacques lui-même est l’auteur de plusieurs traités et recueils de vers, et il est à l’origine de la traduction de la Bible qui porte son nom, la Bible du roi Jacques.

Durant sa jeunesse, Jacques avait été loué pour sa chasteté car il montrait peu d’intérêt pour les femmes; après la mort de Lennox, il continue à préférer la compagnie des hommes. Un mariage approprié est toutefois nécessaire pour renforcer sa monarchie et le choix se porte sur Anne, la fille cadette du Roi Frederic II de Danemark, alors âgée de quatorze ans. Toutes les sources s’accordent à présenter Jacques comme éperdument amoureux d’Anne durant les premières années de leur union, lui témoignant une patience et une affection permanentes.

Durant toute sa vie, Jacques entretient d’étroites relations avec des courtisans masculins, plus particulièrement avec Esmé Stuart, fait duc de Lennox, Robert Carr, fait comte de Somerset, et George Villiers, fait duc de Buckingham.

La nature exacte de ces relations fait débat chez les historiens. Selon certains, ces trois hommes ont été amants du roi, alors que d’autres rejettent cette hypothèse.

L’Eglise d’Ecosse vote en faveur de l’ordination d’homosexuels

Monday, May 27th, 2013

Le Monde

L’Eglise d’Ecosse a voté lundi 20 mai en faveur de l’ordination d’homosexuels, après des années de débats entre le camp libéral et le camp traditionaliste. Des défenseurs écossais des droits des homosexuels se sont réjouis du vote, mais l’Eglise libre d’Ecosse, issue d’un schisme survenu dans l’Eglise d’Ecosse à la fin du XIXe siècle, a déclaré que la motion adoptée était contradictoire et confuse.

L’assemblée générale de l’Eglise d’Ecosse devait choisir entre trois motions : rejeter l’ordination d’hommes et de femmes homosexuels, permettre cette ordination, ou bien permettre cette ordination tout en autorisant aux communautés qui le souhaiteraient de ne pas appliquer la décision. C’est finalement une quatrième motion, proposée par le révérend Albert Bogle, qui a été adoptée par 340 voix contre 282. Ce texte confirme “la doctrine historique et actuelle de l’Eglise et sa pratique en ce qui concerne la sexualité humaine”, mais “permet néanmoins à celles des communautés de l’Eglise qui le souhaitent de s’écarter de cette doctrine et de cette pratique”.

L’Eglise d’Ecosse réaffirme ainsi son opposition de principe à l’ordination d’homosexuels tout en autorisant les communautés qui le désirent à procéder à de telles ordinations.

L’application de cette décision ne devrait pas être immédiate. L’assemblée générale a décidé de la réexaminer lors de sa prochaine réunion l’année prochaine et d’adopter des règles pour la mise en œuvre du vote historique de lundi.

“UN PAS POSITIF VERS UNE SOCIÉTÉ PLUS ÉGALITAIRE”

“Nous saluons cette décision de l’Eglise d’Ecosse, qui est particulièrement importante pour les nombreuses personnes LGBT qui sont dans l’Eglise ainsi que pour leurs amis et leurs familles”, a déclaré Tom French, un responsable de l’association Equality Network. “C’est un pas positif vers une société plus égalitaire, et cela reflète les valeurs progressistes de l’Ecosse du XXIe siècle”, a estimé ce militant des droits des homosexuels.

L’Eglise libre d’Ecosse, pour sa part, a relevé un manque de lisibilité de la décision. “La motion qui l’a emporté dit qu’elle affirme la doctrine historique de l’Eglise, qui bien sûr est opposée à l’ordination de personnes ayant des relations homosexuelles”, a déclaré un porte-parole. “Pourtant dans le même temps la motion permet aux communautés de nommer ministres du culte des personnes ayant des relations homosexuelles. La chose dans son ensemble reflète une confusion totale”, a dit le porte-parole de l’Eglise libre d’Ecosse.