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Plainte TVA, Avanti et Normand Brathwaite

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
Téléphone·Fax: (514) 728-6436 Courriel: [email protected]
http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

 

Montréal, le 19 avril 2000

OBJET: Plainte du Conseil de Presse Gai du Québec contre le Groupe TVA Inc., Avanti Ciné Vidéo et monsieur Normand Brathwaite.

DÉCISION

Lors de son assemblée régulière du 15 avril 2000, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre les personnes et compagnies en titre pour permettre la diffusion de propos vexatoires, humiliants, discriminatoires et haineux à l’endroit des gais.

Cette plainte fait suite à la sortie publique de monsieur Daniel Pinard quant au traitement de l’humour à l’émission Piment Fort et aux propos répétitifs que monsieur Normand Brathwaite décide d’exprimer quant à sa vision de la communauté gaie dans son ensemble.

RECEVABILITÉ:
Le Conseil a longuement discuté de la question puisque la plainte concerne 3 mis-en-cause et que la documentation relative à cette cause est abondante. Le plainte a été déclarée recevable.

ÉTUDE
D’abord, le Conseil souhaite souligner ici la collaboration de TVA qui répliquait rapidement. Toutefois, nous notons l’absence de répliques d’Avanti et de monsieur Brathwaite pourtant lui-même visé par la situation. Monsieur Brathwaite démontre par son manque de collaboration envers un organisme consultatif gai le peu de cas qu’il fait des conséquences de ses propos à son émission pour l’ensemble des gais et lesbiennes du Québec.

Dans la réplique de TVA, monsieur Philippe Lapointe, vice-président à la programmation, témoigne quant à la plainte:

Nous accusons réception de la vôtre en date du 19 mars dernier et vous en remercions.

Nous avons pris bonne note de son contenu de même que du fait que le Conseil de Presse Gai du Québec est à la fois plaignant et, comme vous l’écrivez, se saisira du dossier et rendra une décision.

Après analyse, nous sommes convaincus avoir respecté nos obligations de diffuseur eu égard aux dispositions de la Loi sur la diffusion et du Réglement de 1997 sur la télédiffusion.

FAITS:

Le Groupe TVa invoque certains réglements et le Conseil a obtenu ces réglements lui permettant d’évaluer le bien fondé de la réplique.

Quant au RÉGLEMENT DE 1987 SUR LA TÉLÉDIFFUSION, en date du 30 septembre 1998, l’article 5 définit ainsi le contenu de la programmation:

5.1 Il est interdit au titulaire de diffuser: b) des propos offensants ou des images offensantes qui, pris dans leur contexte, risquent d’exposer une personne ou un groupe ou une classe de personnes à la haine ou au mépris pour des motifs fondés sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;

c) tout langage ou toute image obscène ou blasphématoire;

Quant à la CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS du Québec, les articles suivants sont éloquents:
4) Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation.
5) Toute personne a droit au respect de sa vie privée.

Quant au CODE CIVIL du Québec:
Art 35. Toute personne a droit au respect de sa réputation et de sa vie privée.
Art.36. Peuvent être notamment considérés comme des atteintes à la vie privée d’une personne les actes suivants: 5) Utiliser son nom, son image, sa ressemblance ou sa voix à toute autre fin que l’information légitime du public.

ÉTUDE:
Dans son analyse, le Conseil a du tenir compte des propos concernant les gais de la part de monsieur Brathwaite mais aussi du contexte permettant la diffusion de ces propos. Monsieur Brathwaite se présente comme un “humoriste”. À ce titre, il prétend pouvoir tenir un discours public qui ne serait pas soumis aux lois puisqu’il pratiquerait une forme d’art.

Le Conseil considère que monsieur Brathwaite ne respecte pas les droits normaux de la personne quand il traite la question homosexuelle en public.

Le Conseil regrette que monsieur Brathwaite n’ait pas daigné répondre à sa demande de justification et considère que les propos de monsieur Brathwaite sur les gais et sur la vie privée des gais sont irrespectueux, offensants, dégradants et qu’ils permettent de nourrir l’homophobie et la violence envers les gais.

Le Conseil se questionne aussi sur le refus de la part de monsieur Brathwaite de s’expliquer auprès d’un organisme consultatif gai alors qu’il a accepté d’accorder de nombreuses entrevues sur cette même question. Monsieur Brathwaite semble ignorer qu’il joue à sa façon un rôle d’éducateur et que par ce fait, il détient une responsabilité énorme envers les jeunes québécois qui font de la télévision leur médium d’intégration sociale. Monsieur Brathwaite, en tenant les propos qu’on lui connaît sur les gais, devient un vecteur direct de l’homophobie.

 

Devant l’ensemble du dossier, le Conseil a décidé à l’unanimité de porter un blâme sévère contre monsieur Normand Brathwaite pour avoir contribué, par ses propos, à engendrer des problèmes dans l’affirmation des jeunes gais du Québec. Le Conseil souligne ici que la majorité des cas de suicides viennent de la découverte de l’homosexualité chez les jeunes et que monsieur Brathwaite devrait tenir compte de ce fait dans son émission.

le Conseil porte aussi un blâme contre le Groupe TVA et le producteur Avanti pour permettre la diffusion de tels propos. Il s’agit d’ailleurs d’un second blâme pour l’émission Piment Fort.

À noter que le Groupe TVA a droit à la procédure d’appel dans cette décision, dans les 10 jours de la réception des présentes, si un nouvel élément était susceptible de changer la décision. Monsieur Normand Brathwaite et Avanti n’ont pas droit à l’appel vu leur non collaboration.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et ses procédures en général, nous vous invitons à visiter le site web au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

Plainte TVA et Piment Fort

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
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Montréal, le 15 juillet 1999

OBJET: Plainte de M. Michael Peters contre le réseau TVA.

COMMUNIQUÉ

Lors de son assemblée régulière du 14 juillet 1999, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre le réseau TVA, Normand Brathwaite, l’humoriste André Gauthier et l’émission “Piment Fort” suite à la diffusion de l’émission le 8 avril 1999. L’émission “Piment Fort” en question, contenait un certain nombre de propos préoccupants sur la communauté gaie et lesbienne dans son ensemble. Le Conseil a d’abord statué sur la recevabilité de la plainte (vote unanime positif) et a procédé à l’étude du dossier complet.

Dans sa plainte, le plaignant a exprimé son mécontentement suite à l’utilisation de mots tels que “fifs” ou “tapettes“. L’humoriste André Gauthier aurait traité de “fifs” les homosexuels et les gais en allant même jusqu’à suggérer que les “fifs” se rentrent dans l’anus un article en plastique utilisé pour conserver des fleurs coupées. M. Brathwaite aurait aussi utilisé le mot “fifs“. Toujours d’après le plaignant, cette situation “inacceptable” serait fréquente à l’émission et c’est par dépit, devant la répétition de telles paroles, que le plaignant a décidé de porter sa plainte devant le Conseil de Presse gai du Québec et le CRTC.

Le 28 juin 1999, M. Pierre-Louis Smith, Directeur des Affaires réglementaires pour le réseau TVA, dans une réplique qu’il adressait aux membres du Conseil, expliquait ce qui suit: <<En tant que radiodiffuseurs, Groupe TVA inc. et le réseau TVA doivent se conformer aux normes générales relatives à la programmation des radiodiffuseurs qui découlent des dispositions de l’article 3 de la Loi sur la radiodiffusion et du Règlement de 1987 sur la télédiffusion, tel qu’adopté par le CRTC en vertu de cette loi. En particulier, dans le cas qui nous occupe, nous devons faire respecter l’article 5 du Règlement de 1987 sur la télédiffusion concernant le contenu de la programmation, qui stipule, à l’alinéa b) qu’il est interdit au titulaire de diffuser <<des propos offensants ou des images offensantes qui, pris dans leur contexte, risquent d’exposer une personne ou un groupe ou une classe de personnes à la haine ou au mépris pour des motifs fondés sur la race, l’origine national ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’age ou la déficience physique ou mentale>>.

M. Smith ajoute que l’émission est un jeu humoristique où les invités s’amusent à réviser l’actualité, à improviser des proverbes, ou encore, à commenter les manchettes de façon légère. <<Le concept de l’émission vise surtout, par le biais de l’ironie, à présenter comme vraie une proposition manifestement fausse de façon à faire ressortir son absurdité>>.

M. Smith termine sa lettre en affirmant, <<Nous regrettons infiniment que les propos tenus lors de cette émission aient pu blesser le plaignant, M. Peters, ou la communauté gaie en général; tel n’était pas le but des artisans de l’émission ni du réseau TVA. Nous avons pris bonne note des commentaires formulés dans la lettre de plainte que vous nous avez soumise. Soyez assuré que notre équipe de programmation prendra connaissance des préoccupations soulevées par M. Peters>>.

Le Conseil s’est d’abord posé la question à savoir si TVA avait eu le contrôle sur la diffusion, à savoir si l’émission avait été diffusée “en direct” l’empêchant, du coup, de couper les propos en question. Or, d’après nos renseignements, l’émission avait été préenregistrée et TVA avait eu toute la latitude de retenir, de ne pas diffuser ou radicalement de couper les propos en question. TVA a donc choisi de diffuser l’émission sans coupures, sans se soucier de toute évidence des conséquences sur les 700 000 gais et lesbiennes du Québec et sur les familles et amis des personnes homosexuelles.Le Conseil, devant l’ensemble du dossier, a décidé de porter un blâme (à l’unanimité) contre le réseau TVA pour avoir diffusé des propos graves et offensants pour la communauté gaie et lesbienne dans son ensemble et pour se laisser répéter de tels propos régulièrement à l’émission “Piment Fort”. Les plaintes contre M. Brathwaite, M. Gauthier, et “Piment fort” n’ayant pas été retenues.

Si TVA souhaite en appeler de cette décision en fournissant de nouveaux éléments susceptibles de changer la décision du Conseil, un dossier d’appel doit parvenir au CPGQ dans les 14 jours.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter le site web du CPGQ au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

-30-

Références: CPGQ
(514) 728-6436

L’hyper médiocrité de TVA

Sunday, March 11th, 2012

J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meur- tres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-déve- loppée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent
Photos: TVA
savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hol- lywood, que le sort de la Sy- rie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationa- les, le national et les nou- velles locales avec meurtres etc n’occupaient que quel- ques minutes, on terminait avec les sports et la météo?
C’était logique et la présen- tation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compé- tents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs profes- sionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien. Il y a une place au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice cri- minel québécois et l’insur- montable combat de Claude Poirier contre son dentier.

L’hyper-médiocrité des actualités de TVA

Thursday, March 8th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

HYPER MÉDIOCRITÉ DE TVA: J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meurtres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue et avec une responsabilité plus large… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-développée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hollywood, que le sort de la Syrie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit et que des recherches santé se font dans tels domaines avec tels résultats tant à Paris qu’à Pékin. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationales, le national et les nouvelles locales avec meurtres etc n’occupaient que quelques minutes, on terminait avec les sports et la météo? C’était logique et la présentation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compétents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs professionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien comme source de nouvelles. Les québécois en sortiront mieux informés sur les grands enjeux du monde et sortiront de leur bulle abrutissante actuelle. Quant à Radio-Canada, vous me demanderez: Mais est-ce la SRC et RDI font exactement ce que vous suggérez? Non, pas du tout car encore ici, la nouvelle est présentée en fonction de critères gouvernementaux reliés au mandat pan-canadien de la télé nationale. Plutôt que de prendre le temps de bien nous faire comprendre ce qui se passe ailleurs et de nous rapporter la nouvelle qui risque d’avoir un impact sur nos vies et nos affaires, de l’importer dans nos foyers, on tente de nous informer du sort des pêcheurs de molusques de la région des grands lacs (Ils sont 23 au pays à faire ce métier), on nous raconte en détails les revendications du conseil inuit de Machinbouctuk à 7500km de nous et on nous explique comment on fait pousser des tulipes au milieu des prairies au mois de Janvier. Voilà de quoi intéresser le public… Il y a une place en or au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice criminel québécois et l’insurmontable combat de Claude Poirier contre son dentier. Il faut voir plus haut, regarder plus loin et peut-être serons-nous alors la sorte de grand peuple que René Lévesque voyait en nous.

TVA et le «journalisme criminel»

Friday, December 9th, 2011

Est-ce que Québécor a le droit
de commettre un crime pour
faire valoir son point de vue?
Photos: TVA
C’est la question qui est sur toutes les lèvres des jour- nalistes du Québec, suite au dossier de J.E. portant sur les fausses prescriptions traitées par de simples appels télé- phoniques. Les journalistes de Québécor, sous prétexte de prouver que l’on pouvait obtenir une prescription allant de médicaments sans danger jusqu’à des narcotiques très puis- sants pouvant intéresser des narcotrafiquants, filmaient leur enquête alors qu’ils commettaient visiblement deux cri- mes graves qui étaient par la suite diffusés. Bel exemple?
Le premier, se faire passer pour médecin afin de commettre un acte dérogatoire et le second, obtenir des médicaments d’or- donnance sous de fausses représentations, frauduleusement.
Les questions éthiques soulevées par ces actes de journalistes soumis au même code d’éthique que les autres sont très graves. Est- ce qu’un journaliste, dans le cadre de ses fonctions, pour le bénéfice d’une entreprise de presse et dans le cadre d’un reportage à diffuser, a le droit de commettre un acte criminel?
Est-ce que les journalistes constituent une exception dans le code criminel si les actes sont posés dans le ca- dre de leurs fonctions? Est- ce que l’exception des jour- nalistes prime sur celle des juges, des policiers ou des dealers de drogues? Est-ce que ces crimes étaient com- mis en toute connaissance de cause par les journalistes de TVA?
Gay Globe Média a voulu sa- voir et une demande d’avis sur la question a été sou- mise à l’Ordre des Pharma- ciens du Québec, au Collège des Médecins et au Conseil de Presse, responsable de l’application des règles éthi- ques qui ne semblent pas être claires sur la question au Québec. Nous ferons le suivi de leurs réponses dans notre prochaine édition…

Le dossier Steve Biron à TVA en Direct avec Richard Martineau

Thursday, August 25th, 2011

http://www.gayglobe.us

Richard Martineau recevait
le 8 août le journaliste
et éditeur de Gay Globe,
Roger-Luc Chayer, afin de
parler du dossier Steve Biron
et de criminalisation
du VIH.
L’intervention visait à expliquer
que les tribunaux
et les services de police
du Canada persistaient
à accuser criminellement
des personnes atteintes
du VIH malgré deux décisions
des Cours d’appel
du Manitoba et du Québec
qui déclaraient en 2010
qu’une personne sous trithérapie
et dont la charge
virale est indétectable
n’avait pas à divulguer
son état. On peut écouter
la rediffusion de cette
émission sur GGTV, au
www.gayglobe.us

TVA et Pierre Bruno exagèrent drôlement…

Friday, May 6th, 2011

Est-ce que c’était vraiment nécessaire de la part de TVA et de Pierre Bruno de nous décrire ce coir le témoignage des dernières secondes de vie du jeune fils du Dr. Guy Turcotte? Le chef de pupitre de TVA me semble être un peu trop attiré par les scènes de violence dans ce dossier, il fait une sélection de nouvelles qui n’ont aucune place dans l’imaginaire normal des auditeurs, il serait peut-être temps que quelqu’un à TVA prenne le contrôle et exerce un filtre sur ce qui doit passer ou pas, comme dans tous les cas de suicide…

On dirait que TVA se laisse aller…

Tuesday, January 11th, 2011

C’est lassant à la longue, ces nouvelles toutes sélectionnées pour venir soulager le besoin de certaines personnes d’infos-spectacles. Depuis quelques semaines, j’ai l’étrange sentiment qu’à TVA, que ce soit aux nouvelles ou sur LCN, on ne souhaite faire que dans le fait divers plutôt que dans la nouvelle selon sa définition la plus stricte. Est-ce le résultat d’une volonté de faire de la télé-réalité en fait, ce qui lui réussi bien ou est-ce simplement le fruit d’une certaine paresse de la part de ceux qui font la sélection des nouvelles?

J’aimerais être informé de ce qui se passe en Europe, en France, je voudrais en savoir plus sur la situation politique aillers, sur les décisions des autres qui influences notre quotidien ici mais je n’arrive pas à trouver ces infos sur LCN ou à TVA car on monopolise le temps de nouvelles pour me répéter 14 fois dans la journée qu’un accident s’est produit sur l’autoroute entre New York et Boston, qu’une vache est morte écrasée à Lévis ou qu’un homme a été attaqué à sa sortie de bar dans le centre-ville de Montréal. Mais ça ne m’intéresse pas.

Est-ce que TVA pourra relever le défi de nous donner un peu mieux en 2011? Je l’espère.

Des nouvelles de Céline Dion sur TVA, en rétrospective

Saturday, October 30th, 2010

Le Québec était rivé sur ses écrans de télévision cette semaine lors de la présentation de l’émission spéciale sur Céline Dion, sur les ondes de TVA, tournée à quelques jours de son accouchement.

Mon commentaire est tout à fait personnel et n’engage que moi, mais je suis persuadé que beaucoup de québécois se joindront à moi pour souligner ce moment très intense de la télé et reconnaîtront dans mon commentaire une opinion  qui fait l’unanimité.

Céline était radieuse, elle était en plein contrôle de la situation face à ses jumeaux et j’ai trouvé que le document était très bien présenté, de façon transparente et j’ai surtout découvert des aspects de la personnalité de Céline qu’on ne nous montre pas assez. Par exemple, quand elle parle tout à fait naturellement, c’est une fille de chez nous qui parle, pas une “pseudo” ou une personnalité maquillée, c’est la fille de LeGardeur qui s’exprime et c’est bon d’entendre Céline parler comme tout le monde, comme vous et moi. Autre exemple, même si on a tendance à idéaliser facilement la chanteuse et diva québécoise, elle est la première à nous permettre de réaliser que malgré son succès, elle est une fille ordinaire dans le bon sens du mot.

Cette semaine, sur les ondes de 98,5FM à l’émission de mon confrère Benoît Dutrizac, j’ai entendu Benoît se demander en quoi Céline pouvait être si importante ou unique pour motiver un tel intérêt des médias et du public face à un accouchement qui n’est pourtant pas le premier à survenir de la part d’une québécoise… J’aurais aimé lui répondre que ce n’est certainement pas l’accouchement qui intéresse les québécois mais bien le fait que cette personne, Céline Dion, partage son succès avec beaucoup de monde, beaucoup de monde… Si les québécois l’aiment c’est qu’elle est de tous nos combats en matière de santé avec la fibrose kystique ou le SIDA, qu’elle contribue à de nombreuses causes sociales et enfin, les gens l’aiment parce qu’elle est avec nous au quotidien et qu’elle a un très grand sens du partage accompagné d’une générosité qui fait exemple. Tout cela avec l’extraordinaire complicité d’un époux, René Angelil, qui sait être un père exemplaire et surtout, un homme qui sait prendre soin des choses de son épouse. Il fallait voir son sourire à chaque fois qu’il était avec René-Charles…

Merci TVA pour ce moment à la fois très intense et humain.

43- Pour TVA les gais sont peut-être des tapettes, mais pour le vrai monde, nous sommes des précurseurs TVA annonce une fausse nouvelle

Saturday, March 20th, 2010

Les mauvaises habitudes corporatives de Québécor nuisent à sa réputation…
Les auditeurs des nouvelles TVA de 18 heures le 19 septembre dernier ne le savaient pas mais Pierre Bruno, qui lisait le texte préparé par son équipe de rédaction, diffusait une nouvelle on ne peut plus fausse sur la première télé Internet au Québec.
TVA annonçait sur son propre bulletin de nouvelles quʼelle était la première télé au Québec à se lancer sur le Web, comme si elle était précurseur du mouvement, comme si les autres nʼexistaient pas. Québécor, qui est propriétaire de TVA nʼest pas novice dans lʼart de sʼapproprier le travail des autres (le nôtre du moins) mais dans le cas particulier de la télé Web, elle aura vraiment été au plus bas en taisant ce quʼelle savait déjà: non seulement TVA nʼest pas la première télé québécoise sur le Web, elle est loin derrière Gay Globe TV qui diffuse depuis le début de lʼété et Gay Globe TV est une télévision homosexuelle.
Est-ce que le simple fait dʼêtre une télé gaie est suffisant pour nous ignorer et mentir sciemment à ses auditeurs? Pour TVA, nous sommes peut-être des tapettes mais pour le reste de la société, nous sommes des hommes et des femmes qui sont aussi des précurseurs dans plusieurs domaines dont celui de la télé Web, de la mode et du “life style”.
Comment est-ce que TVA et son chroniqueur Dominic Arpin pouvaient ignorer le fait que Gay Globe TV existait bien avant eux sur le Web? Simple comme bonjour, TVA a été la première télé à annoncer notre propre existence dans le cadre dʼune émission diffusée sur le canal Argent (Groupe TVA) cet été, émission que lʼon peut toujours consulter au http://argent.canoë.com/chroniques/entrevues/archives_2006/07.html sous le titre: Roger-Luc Chayer!
TVA suspend la diffusion du reportage de Dominic Arpin
Tout de suite après la première diffusion du reportage de Dominic Arpin sur TVA, GGTV communiquait avec Sophie Thibault et obtenait que le reportage ne soit pas repris aux autres bulletins de nouvelles, par respect pour la vérité.
Non seulement TVA savait très bien quʼelle nʼétait pas la première télé Web au Québec et quʼelle mentait sciemment à ses auditeurs, mais le chroniqueur télé qui parlait de ce lancement du canal Web de TVA avait même été avisé plusieurs semaines auparavant que Gay Globe TV existait, voici un extrait de lʼéchange par courriel avec Dominique Arpin:
“Votre reportage était intéressant mais il manquait quelque chose de fondamental, Gay Globe TV la seule télé gaie internet au Québec non subventionnée et active, il aurait été sympa dʼen parler non?” Et sa réponse datée du 30 août 2006 a été: “Jʼen ignorais lʼexistence pour être franc. RLC, cʼest pour Roger-Luc Chayer ça?”
Entre le 30 août et la diffusion du 19 septembre, est-ce quʼil est possible de croire que le journaliste de TVA ait tout simplement oublié que Gay Globe existait avant lui et quʼil avait même communiqué avec son concepteur? Balivernes, Dominic Arpin a plogué TVA dans une nouvelle quʼil savait fausse et en agissant ainsi, il a déconsidéré lʼhonnêteté intellectuelle nécessaire à son emploi tout en prenant ses auditeurs pour des cons. De plus, il connaissait très bien lʼauteur de ces lignes puisquʼil demandait si mes initiales se rapportaient à mon nom, ce qui est exact puisque lui et moi avions travaillé sur quelques dossiers communs dans les années 90 alors quʼil était aux nouvelles et moi à la revue RG.
Québécor, propriétaire de TVA a malheureusement lʼhabitude de sʼapproprier de nos concepts. Un jugement daté du 30 août 2005, condamnait la corporation à verser à la Revue Le Point la somme de 2500$ pour sʼêtre injustement appropriée dʼun concept nous appartenant, le jugement étant dʼune grande sévérité. Ne serions-nous que des tapettes indignes de quelque reconnaissance que ce soit aux yeux de lʼempire Péladeau? Que le public tire ses conclusions, les miennes sont déjà tirées…