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Code de déontologie de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec

Saturday, July 20th, 2013
Ce Guide de déontologie, le tout premier Guide destiné à l’ensemble des
journalistes du Québec, a été discuté aux congrès de 1994, 1995 et 1996 de
la Fédération professionnelle des journalistes du Québec
.
Il a été formellement adopté lors de l’assemblée générale de la FPJQ le 24
novembre 1996 et amendé le 28 novembre 2010
Préambule
Le rôle essentiel des journalistes est de rapporter fidèlement, d’analyser et de commenter
le cas échéant les faits qui p
ermettent à leurs concitoyens de mieux connaître et de mieux
comprendre le monde dans lequel ils vivent.
Une telle information complète, exacte et pluraliste est une des garanties les plus
importantes de la liberté et de la démocratie.
Les informations
d’intérêt public doivent circuler librement et en tout temps. Les faits et
les idées doivent pouvoir être communiqués sans contraintes ni entraves. Les journalistes
ont le devoir de défendre la liberté de presse et le droit du public à l’information, sacha
nt
qu’une presse libre joue le rôle indispensable de chien de garde à l’égard des pouvoirs et
des institutions. Ils combattent les restrictions, les pressions ou les menaces qui visent à
limiter la cueillette et la diffusion des informations.
Les journali
stes servent l’intérêt public et non des intérêts personnels ou particuliers. Ils
ont le devoir de publier ce qui est d’intérêt public. Cette obligation prévaut sur le désir de
servir des sources d’information ou de favoriser la situation financière et con
currentielle
des entreprises de presse.
Les journalistes considèrent leur rôle avec rigueur. Les qualités déontologiques qu’ils
exigent de ceux qui font l’actualité, ils les exigent d’eux
-
mêmes. Ils ne peuvent pas
dénoncer les conflits d’intérêts chez les
autres et les accepter dans leur propre cas.
Ce Guide formule les règles déontologiques qui doivent orienter le travail des
journalistes. Elles fondent leur crédibilité, qui est leur atout le plus précieux.
Ce Guide n’est pas un code au sens strict car
il tient compte de la nature particulière du
milieu journalistique. Au Québec, il n’existe pas de regroupement obligatoire des
journalistes au sein d’un ordre professionnel. Ni le titre de journaliste, ni l’acte

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journalistique ne sont réservés à un groupe
particulier de personnes. Le milieu
journalistique est un milieu ouvert et les journalistes le veulent ainsi. Il n’existe pas non
plus de tribunal disciplinaire disposant de l’autorité légale nécessaire pour sanctionner les
écarts déontologiques. Les journ
alistes sont soumis à l’ensemble des lois qui régissent la
vie des citoyens.
Le présent Guide n’a donc pas de pouvoir coercitif.
Il n’est pas moins indispensable aux journalistes, aux entreprises de presse et au public.
Le journalisme se pratique de
plus en plus à l’extérieur des grandes salles de rédaction et
la transmission de la culture journalistique
des normes déontologiques
se fait plus
difficilement d’une génération de journalistes à l’autre. Plusieurs journalistes amorcent
ou poursuivent
leur carrière dans l’isolement, sans bénéficier de l’encadrement d’une
salle de nouvelles. Le Guide peut alors être un point de référence pertinent.
Les journalistes des salles de rédaction et les directions des entreprises de presse y
trouveront tout au
tant un rappel utile des règles déontologiques de leur profession que les
exigences de la concurrence peuvent parfois faire perdre de vue. Sans l’appui des
directions des médias, la mise en application des normes déontologiques de ce Guide
pourrait être sé
rieusement compromise. Le Guide doit inspirer autant la direction des
grands médias nationaux que celle des médias régionaux ou des médias plus petits.
De son côté, le Conseil de presse du Québec pourra considérer ce Guide comme un outil
pour appuyer les
décisions de son tribunal d’honneur.
Enfin, le public et les sources d’information y trouveront leur compte en connaissant plus
précisément les normes déontologiques dont ils peuvent exiger le respect par les
journalistes. Ce Guide leur permettra de mieux
juger leur comportement. Le public y
verra une manifestation de la volonté des journalistes de mieux le servir.
1. Définition
Dans ce Guide le terme «journaliste» réfère à toute personne qui exerce une fonction de
journaliste pour le compte d’une entrep
rise de presse. Exerce une fonction de journaliste la
personne qui exécute, en vue de la diffusion d’informations ou d’opinions dans le public,
une ou plusieurs des tâches suivantes : recherche de l’information, reportage, interview;
rédaction ou préparati
on de compte rendus, d’analyses, de commentaires ou de chroniques
spécialisées; traduction et adaptation de textes; photographie de presse, reportage filmé ou
électronique; affectation, pupitre (titrage, mise en pages…), correction des textes; dessin de
caricatures sur l’actualité; dessin et graphisme d’information; animation, réalisation ou
supervision d’émissions ou de films sur l’actualité; direction des services d’information,
d’affaires publiques ou de services assimilables.
2. Valeurs fondamentales
du journalisme
Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique
qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et

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exposer les divers aspects d’une situation, l’équ
ité qui les amène à considérer tous les
citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui
les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la
compassion qui leur font observer
des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de
respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité
d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.
3. Vérité et
rigueur
3 a) Véracité des faits
Les journalistes ont l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au
terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent
corriger leurs erreurs avec diligence et
de façon appropriée au tort causé.
3 b) Mise en contexte
Les journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de
manière à ce qu’ils soient compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée.
3 c) Titres
Le
s titres et présentations des articles et reportages ne doivent pas exagérer ni induire en
erreur.
3 d) Opinions personnelles
Les journalistes doivent départager soigneusement ce qui relève de leur opinion
personnelle, de l’analyse et de l’information fac
tuelle afin de ne pas engendrer de
confusion dans le public. Les journalistes s’en tiennent avant tout au compte rendu précis
des faits. Dans les genres journalistiques comme les éditoriaux, les chroniques et les billets
ou dans le journalisme engagé, où l
’expression des opinions prend une large place, les
journalistes doivent tout autant respecter les faits.
3 e) Rumeurs
Une rumeur ne peut être publiée sauf si elle émane d’une source crédible, et si elle est
significative et utile pour comprendre un événe
ment. Elle doit toujours être identifiée
comme une rumeur. Dans le domaine judiciaire, la publication de rumeurs est à proscrire.
3 f) Citations
Les journalistes doivent respecter fidèlement le sens des propos qu’ils rapportent. Les
citations, les rapproc
hements, les ajouts sonores, etc. ou leur séquence ne doivent pas
dénaturer le sens de ces propos.
3 g) Images
Photos, graphiques, sons et images diffusés ou publiés doivent représenter le plus
fidèlement possible la réalité. Les préoccupations artistique
s ne doivent pas conduire à
tromper le public. Les photomontages doivent être identifiés comme tels.

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Le cas échéant, les journalistes doivent produire à leur employeur une déclaration
d’intérêts incluant les avoirs détenus dans des entreprises.
9 c) Cadeaux et gratifications
Les journalistes doivent refuser les c
adeaux et gratifications qui pourraient leur être offerts
à cause de leurs fonctions. Les cadeaux reçus seront retournés à leurs expéditeurs avec une
explication.
L’acceptation des cadeaux compromet l’impartialité ou l’apparence d’impartialité des
journa
listes. Les cadeaux ne constituent pas un avantage normal, inhérent à la profession
journalistique.
Ils ne sont acceptables que lorsqu’ils servent directement l’accomplissement du travail
journalistique : livres, disques, billets gratuits dans le cas des
critiques en arts et spectacles,
certains objets dans le cas du journalisme de consommation, etc. Après usage, lorsque leur
nature s’y prête, ces objets devraient être remis à des organismes communautaires ou
publics, sauf s’ils demeurent utiles comme out
ils de référence.
Un cadeau peut aussi être acceptable lorsque sa valeur est peu importante et que le coût du
retour à son expéditeur dépasse le coût de l’objet.
9 d) Concours de journalisme
Les journalistes participent, comme candidats ou jurés, aux seu
ls concours de journalisme
qui servent l’avancement du journalisme.
Les concours servent le journalisme lorsque le jury est indépendant des commanditaires,
qu’il est majoritairement formé de journalistes, et qu’il juge les oeuvres selon des critères
jour
nalistiques reconnus. On évite ainsi que la crédibilité des journalistes ne serve d’appui
et de caution à une cause. On évite en outre que les prix ne servent à orienter le travail
futur des journalistes.
9 e) Voyages payés
Les journalistes et les médias
doivent payer les frais associés à leurs reportages. Ils ne
doivent pas accepter des voyages gratuits ou des participations financières aux frais de
reportages de la part d’organismes publics ou privés à la recherche d’une couverture dans
les médias.
Les
voyages payés par des sources risquent de créer une distorsion dans la couverture, en
favorisant des groupes d’intérêts plus fortunés, au détriment de ceux qui n’ont pas les
moyens de financer des reportages. Ils peuvent aussi, au moins en apparence, limi
ter la
liberté d’expression des journalistes.
Un voyage offert par une source peut cependant être accepté :
• lorsqu’il n’existe aucune autre façon d’obtenir l’information ou de se rendre sur les lieux.
Dans ce cas, le média cherchera à évaluer le coût du
voyage et le remboursera;

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• lorsque le voyage vise uniquement la formation et le perfectionnement professionnels et
non la production de reportages.
Dans tous les cas où un média choisit, en dernier recours et dans des circonstances
exceptionnelles, d’ac
cepter un voyage payé par une source, le journaliste doit pouvoir
conserver sa liberté professionnelle dans l’accomplissement de son reportage et le texte
doit mentionner explicitement que celui
-
ci découle d’un voyage payé.
10. Médias sociaux
Les journal
istes exercent le même discernement dans l’utilisation des médias sociaux que
dans l’ensemble de leur pratique. Ils doivent s’assurer de toujours être en mesure
d’expliquer leur démarche journalistique.
La nature sociale de ces réseaux implique que chaque
propos qui y est échangé peut
devenir public, malgré la possibilité de paramétrer les réglages de confidentialité. En
conséquence, les journalistes ne doivent pas tenir dans les médias sociaux des propos qu’ils
ne tiendraient pas en ondes ou dans leur pub
lication.
Ils doivent également s’assurer de toujours être en mesure de protéger leurs sources. Par
ailleurs, la vélocité de ces réseaux ne doit pas faire oublier l’obligation de s’assurer de la
véracité des faits et de les mettre en contexte. Pour éviter
le plagiat, le journaliste doit
identifier la source d’origine de l’information diffusée».
11. Clause de conscience
Les journalistes sont responsables de leurs actes. Ils ne doivent pas être contraints de
recourir à des pratiques contraires à l’éthique
et à la déontologie de leur profession, pas
plus qu’ils ne peuvent rejeter le blâme de leurs propres actions sur les autres. Ils ne peuvent
être contraints de signer un de leurs reportages qu’on aurait modifié substantiellement.

Message de l’ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes

Monday, April 2nd, 2012

Il me fait plaisir de communiquer avec vous, exceptionnellement, à la veille de l’assemblée générale annuelle et du congrès national de l’Association Canadienne des Journalistes 2012, afin de vous faire rapport des activités de l’ACJ-Montréal et des découvertes faites dans le cadre de mon mandat comme Président de votre chapitre.

Tout d’abord, je souhaite rappeler que j’ai démissionné en 2011 de mon poste de Président après avoir été élu d’abord comme vice-Président et ensuite Président, par l’Assemblée générale annuelle du chapitre de Montréal, à l’unanimité des membres présents et du Comité Exécutif. Mon expérience avec les membres de ce Comité exécutif a été formidable, motivante et très agréable. Toutefois, ma démission, suivie par plus de la moitié des autres membres du Comité Exécutif, faisait suite à la découverte de nombreuses situations qui sont incompatibles avec les fonctions de journalistes responsables. Je ne souhaitais pas être complice d’actes potentiellement dérogatoires de la part d’une organisation qui ne souhaite pas être transparente.

Le blogue du chapitre de Montréal fait d’ailleurs état de ces situations et la publication des minutes détaillées du Comité Exécutif vous permettra de comprendre exactement ce qui se passe avec notre association nationale. Voici quelques exemples des situations découvertes ou observées par le chapitre de Montréal au fil du temps, qui sont mentionnées dans les minutes:
- Impossibilité d’obtenir des états financiers vérifiées du National (Le Président national Hugo Rodriges déclarant que ces documents étaient perdus ou impossibles à retrouver sur son ordinateur);
- Impossibilité de faire avancer le visage francophone de l’association qui se déclare pourtant bilingue (refus de fournir un logo bilingue ou de publier ses nouvelles en français);
- Publication d’un communiqué annoncant un faux comité incluant le chapitre de Montréal, chargé d’étudier le Rapport Payette, alors que le National savait très bien que le chapitre de Montréal avait annoncé son refus de participer à ce comité;
- Organisation nationale en défaut pour de nombreuses années face à Corporations Canada;
- Fausse fondation de l’ACJ inactive mais présentée comme active par le National;
- Boycotte du Président national Hugo Rodrigues imposé contre le président du chapitre de Montréal du simple fait de son rôle;
- Faux chiffres quant au membership à l’ACJ, la réalité étant loin des chiffres publiés par l’ACJ nationale. Des 1500 membres annoncés il y a 2 ans, seuls quelques 350 membres environs adhéreraient à l’ACJ au niveau de tout le Canada;
- Refus de fournir des cartes de presse, de permettre la création par Montréal de documents favorisant la visibilité de l’ACJ locale etc…
- Poursuite judiciaire contre l’ACJ nationale pour violation de la Charte québécoise des droits et libertés face à la la langue française et au retrait de certains privilèges d’accès à l’ex-Président de Montréal sur la base de sa langue maternelle, le français (ceci étant plus récent mais inscrit au Palais de justice de Montréal);

Et de nombreuses autres situations qui ne font pas honneur à une organisation qui prétend représenter des journalistes professionnels.

Comme le congrès annuel de l’ACJ est dans quelques semaines, il me semblait important de vous communiquer ce rapport afin que la réalité soit connue de toutes et tous, car nous sommes membres d’une organisation qui présente un certain prestige, sa crédibilité dépend de l’exactitude des informations qu’on transmettra à ce congrès. Il s’agissait aussi de mon rôle comme Président du chapitre de Montréal de protéger les membres et de les informer.

Malheureusement, malgré les informations publiées sur le site Internet de l’ACJ nationale, il est faux de prétendre que le chapitre de Montréal est toujours actif car les seuls 3 membres restant ne se réunnissent plus depuis ma démission. Le chapitre de Montréal est effectivement inexistant, aucune assemblée générale annuelle n’est prévue ou n’a été convoquée selon les règles de l’ACJ et il faut le déplorer. Notre représentativité est donc nulle au sein de cette association.

L’ACJ nous demandera de voter sur certaines proposition bientôt, nous demandera de participer à ses activités et surtout, voudra que l’on cotise comme toujours pour la faire vivre. Je crois sincèrement que ces demandes doivent être conditionnelles au respect des décisions du Comité Exécutif de Montréal, à la cessation de tout boycotte de la part du National et à la fourniture d’informations exactes et précises sur son administration financières et sur son membership.

Il s’agit de demandes de notre part qui sont raisonnables, les minutes du Comité Exécutif de Montréal sont très claires à cet effet et je pense qu’il est temps que cette organisation, qui est en fin de vie de toute évidence, fasse preuve d’une plus grande ouverture d’esprit sur la démocratie et réalise ce qui se passe si elle souhaite survivre et continuer à nous représenter professionnellement.

Quand viendra le temps de décider de votre avenir avec cette organisation, je pense qu’il est fondamental que vous ayez les informations présentes en main. Je suis toujours membre en règle de cette organisation, qui me boycotte pour mon élection comme Président du chapitre de Montréal et pour le fait d’être francophone, je ne sais toutefois pas si je vais continuer à adhérer un une telle organisation dans l’avenir.

Merci et recevez, chers membres du chapitre de Montréal, l’expression de toute ma considération. BON CONGRES!!!

Roger-Luc Chayer

L’hyper-médiocrité des actualités de TVA

Thursday, March 8th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

HYPER MÉDIOCRITÉ DE TVA: J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meurtres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue et avec une responsabilité plus large… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-développée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hollywood, que le sort de la Syrie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit et que des recherches santé se font dans tels domaines avec tels résultats tant à Paris qu’à Pékin. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationales, le national et les nouvelles locales avec meurtres etc n’occupaient que quelques minutes, on terminait avec les sports et la météo? C’était logique et la présentation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compétents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs professionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien comme source de nouvelles. Les québécois en sortiront mieux informés sur les grands enjeux du monde et sortiront de leur bulle abrutissante actuelle. Quant à Radio-Canada, vous me demanderez: Mais est-ce la SRC et RDI font exactement ce que vous suggérez? Non, pas du tout car encore ici, la nouvelle est présentée en fonction de critères gouvernementaux reliés au mandat pan-canadien de la télé nationale. Plutôt que de prendre le temps de bien nous faire comprendre ce qui se passe ailleurs et de nous rapporter la nouvelle qui risque d’avoir un impact sur nos vies et nos affaires, de l’importer dans nos foyers, on tente de nous informer du sort des pêcheurs de molusques de la région des grands lacs (Ils sont 23 au pays à faire ce métier), on nous raconte en détails les revendications du conseil inuit de Machinbouctuk à 7500km de nous et on nous explique comment on fait pousser des tulipes au milieu des prairies au mois de Janvier. Voilà de quoi intéresser le public… Il y a une place en or au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice criminel québécois et l’insurmontable combat de Claude Poirier contre son dentier. Il faut voir plus haut, regarder plus loin et peut-être serons-nous alors la sorte de grand peuple que René Lévesque voyait en nous.

Steeve Biron et la désinformation de CHOI/RadioX FM de Québec

Sunday, March 4th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron étant accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son statut sérologique à ses partenaires se sachant atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.

Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Stéphane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’ensemble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamaient Biron par désinformation. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.

Par exemple, tout au long de cet échange de trois minutes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Steeve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judiciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annoncait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obtenir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dossier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité extrême, il fallait donc évidemment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux renseignements, donnant à la rumeur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation comme un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de leurs affirmations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron directement.

Ce qui devait être une émission probablement informative s’est transformée en l’expression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!

N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant raisonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple vérification au Palais de justice de Québec, auprès de l’avocat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisation gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que:

On parle des membres de la communauté gaie comme des “homosexuels”, qui est le terme médical qui n’est plus utilisé depuis au moins 30 ans pour qualifier les gais, démontrant la mépris qu’ils portent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuels”, ne soit plus utilisé. N’importe quel média gai ou organisation de la communauté aurait pu aviser Dupont que le terme est méprisant et généralement utilisé par les agresseurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais.

De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothétique casier judiciaire antérieur. Une simple vérification téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.

Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lecture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonces faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!

Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu quant aux critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité étant secondaire et n’affectant en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le médecin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!

L’affirmation à l’effet que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque crime que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trouver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Québec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire qui a été enquêtée par Gay Globe dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.

Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victime de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’enquête ayant démontrée que l’individu avait possiblement menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière subséquente.

CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non-publication quant à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette personne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalistique et du droit à la réputation d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.

La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des fausses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’existent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entièrement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.

Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos haineux….

Le public est en droit de recevoir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

L’ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du Chapitre de Montréal déplore la désinformation et l’unilinguisme de l’ACJ nationale.

Friday, January 6th, 2012

TITRE : L’ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du Chapitre de Montréal déplore la désinformation et l’unilinguisme de l’ACJ nationale.
(Montréal) Ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes, Roger-Luc Chayer, éditeur du Groupe National, dénonce le refus systématique de la part de l’ACJ nationale de fournir quelque visibilité francophone que ce soit auprès de ses membres.
« J’ai demandé à au moins 10 reprises dans les derniers jours à l’ACJ, via son site Facebook, que les communiqués publiés par l’association soient offerts en français pour le bénéfice des membres francophones et à chaque fois, quand on n’ignore pas mes demandes, on répond que le budget ne permet pas les traductions, ce que je trouve inacceptable en 2012 », déclare l’ex-Président qui a démissionné en 2011 suite au refus de la part du bureau national de donner suite aux nombreux engagements contractés auprès du chapitre de Montréal quant à la bilinguisation des services de l’ACJ et plus d’une dizaine d’autres sujets dont les finances.
Roger-Luc Chayer déclare aussi que malgré les affirmations de l’ACJ publiées sur son site Internet quant au chapitre de Montréal, depuis sa démission, aucun comité exécutif ne s’est réuni à Montréal. « Ce que ne dit pas l’ACJ nationale dans ses communications, c’est que depuis ma démission et celle de la plupart des autres membres de l’Exécutif montréalais, aucun Comité exécutif ne s’est réuni à Montréal et l’ACJ fait comme s’il en existait toujours un, ce qui, combiné aux autres irrégularités constatées lors de ma présence au CE, ressemble à de la désinformation probablement dans le but de chercher une crédibilité. J’attends toujours d’ailleurs les réponses aux questions importantes soulevées par notre exécutif et comme membre personnel à savoir quel est le véritable membership au Québec et au Canada puisque selon mes observations, nous sommes très loin du nombre déclaré par l’ACJ, celle ci refusant de nous donner une réponse et aussi quant à des états financiers vérifiés que le Président national déclare ne pas retrouver dans son ordinateur… », conclut Roger-Luc Chayer qui est toujours membre en règle de l’ACJ.
-30-
Renseignements :
Roger-Luc Chayer, 514-728-6436 [email protected]

Rermerciements à l’Archêvêque de Montréal et à Laura Ieraci

Wednesday, July 20th, 2011

L’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal adoptait une résolution unanime lors de sa réunion du 5 juillet 2011 qui souhaitait ainsi remercier l’Archevêque de Montréal, Monseigneur Jean-Claude Turcotte et Madame Laura Ieraci pour leur aide précieuse et leur soutien aux activités du chapitre montréalais de l’association professionnelle de journalistes canadiens avec le prêt de salles de réunions et l’accès toujours facile à ces salles.

L’Association Canadienne des Journalistes peut ainsi vaquer à la gestion de ses affaires de même qu’à l’organisation de son assemblée générale annuelle 2011 grâce à ce support toujours apprécié. Proposée par le Président montréalais Roger-Luc Chayer qui était secondé de Beryl Wajsman, Vice-président, la résolution a été adoptée à l’unanimité.

Réélection de Roger-Luc Chayer à l’ACJ

Wednesday, April 27th, 2011
Roger-Luc Chayer réélu Président de l’Association Canadienne des Journalistes-Montréal pour 2011-2012 à l’unanimité de l’Assemblée Générale Annuelle http://acjmontreal.wordpress.com/2011/04/27/minutes-de-laga-du-26-avril-2011-minutes-from-the-aga-2011/

Nouvel exécutif à l’ACJ-Montréal

Wednesday, April 20th, 2011
Nouvel Exécutif à l’Association Canadienne des Journalistes et réélection de Roger-Luc Chayer à la Présidence du chapître montréalais. http://www.facebook.com/notes/acj-montr%C3%A9al-caj-montreal/nouvel-ex%C3%A9cutif-%C3%A0-lacj-montr%C3%A9al/192433684134800

Roger-Luc Chayer élu Président par intérim de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal

Saturday, February 26th, 2011

Un nouveau Président par intérim pour l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal http://acjmontreal.wordpress.com/2011/02/26/resultats-du-vote-de-lacj-montreal-du-26-fevrier-2011/

1995- Gros-mots, journalistes

Thursday, January 27th, 2011

J’aimerais vous parler aujourd’hui de ce qui semble être un tendance de plus en plus observée dans le monde médiatique culturel. Une tendance dangereuse qui nuit considérablement à la crédibilité des journalistes et des chroniqueurs culturels. Il s’agit de ne parler dans son journal que de ceux qui y placent une publicité. On remarque ces manoeuvres de façon très évidente dans le journal Voir, La Presse et même chez Télé-Métropole avec son émission “La vie à Montréal”. L’animatrice Valérie Letarte ne parlera que des orchestres ou des troupes qui auront un budget suffisant pour payer des pubs à la télé ou des petits cadeaux comme les souper-restos ou des petits voyages. Il ne faut pas être parano, suffit d’ouvrir l’oeil! Dominique Olivier, au journal Voir, parlera presque toujours comme par hasard d’un sujet qui fera l’objet d’une pub dans le même journal. A mon avis, ces pratiques sont honteuses et sont loin de l’objectif visé par une chronique culturelle: renseigner la population sur des événements hors de l’ordinaire ou particuliers. Le journaliste politique a le devoir de rapporter la nouvelle de la manière la plus intègre qui soit. Même chose pour les chroniques médicales, communautaires ou sociales qui demandent énormément de neutralité. Ce qui choque dans ce genre de pratique c’est que les artistes qui n’ont pas les budget-cadeaux de l’OSM, du Cirque du Soleil ou du Nouvel Ensemble Moderne (qui reçoivent d’ailleurs des subvention de l’état pour les petits frais, lire les cadeaux) ne pourront jamais avoir le tremplin que procure une mention dans un reportage. La chronique culturelle n’est pas une publicité gratuite déguisée. Elle devrait être le fruit d’un travail de recherche sérieux et surtout, bénéficier d’une liberté éditoriale complète. J’invite donc mes collègues journalistes à plus de vigilance, notre crédibilité y gagnera!

Réunion de l’exécutif de Montréal le 24 janvier 2011

Tuesday, January 25th, 2011

Le Comité exécutif de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal s’est réuni hier le 24 janvier 2011 pour une réunion ordinaire de gestion et de projets dans les locaux des Centres Stop inc. prêtés pour l’occasion. Une excellente réunion qui s’est soldée par la prise de nombreuses décisions visant à améliorer la présence de l’ACJ auprès des journalistes de la grande région de Montréal et pour reconnaître certaines technologies Internet comme médias officiels.

Comité exécutif ACJ-Montréal

À L’OCCASION DU JOUR DU SOUVENIR LEVON SEVUNTS : REPORTER DE GUERRE

Tuesday, November 9th, 2010

À L’OCCASION DU JOUR DU SOUVENIR
LEVON SEVUNTS : REPORTER DE GUERRE

Le chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes tiendra une réunion sociale informelle de ses membres le 11 novembre dès 19h.

Levon Sevunts agira à titre d’invité d’honneur.

M. Sevunts est un journaliste s’étant mérité de nombreuses distinctions et qui travaille actuellement à Radio-Canada International (RCI). Il a rédigé ses premiers reportages en 1990 lorsqu’il a fait la couverture des guerres et des insurrections dans le Caucase et en Asie centrale pour des médias d’information indépendants russes et arméniens.

Suite à son arrivé au Canada en 1992 et après avoir fait l’apprentissage de la langue anglaise, le journal The Gazette lui a confié une chronique d’affaires étrangères. Ses reportages sont subséquemment publiés dans plusieurs journaux tels le Globe and Mail, National Post, Toronto Star, New York Times et Washington Times. En 2004, il fut le premier journaliste canadien à réaliser des reportages au Darfour. Il s’est rendu à nouveau en Afghanistan en 2005, où il a été intégré aux troupes canadiennes et américaines.

M. Sevunts aura l’occasion de nous faire part de son expérience de reporter sur les champs de bataille ce jeudi, à l’occasion du jour du souvenir.

Roger-Luc Chayer élu à l’Association Canadienne des Journalistes

Wednesday, October 20th, 2010

Roger-Luc Chayer élu à l’exécutif de l’Association Canadienne des Journalistes
Par Gay Globe Média

Roger-Luc Chayer

Roger-Luc Chayer

Lors de son assemble générale annuelle du 18 octobre dernier, Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média, qui avait répondu à l’appel du Président du chapitre montréalais afin de se présenter, a été élu par acclamation et son élection ratifiée à l’unanimité par l’assemblée générale annuelle de l’ACJ, chapitre de Montréal. Les autres membres de l’exécutif élus sont Robert Frank, Laura Leraci, Anja Karadeglija, Raphaël Melançon, Jessica Murphy, Raj Naryansingh, Michel Rémy et Corinne Smith.
L’Association Canadienne des Journalistes regroupe plus de 1500 membres partout au Canada et est la seule organisation professionnelle de journalistes bilingue.

Éric Messier ne représente pas la FPJQ

Saturday, March 13th, 2010

Le journaliste québécois Éric Messier, en vendetta privée contre son compétiteur, le Groupe Gay Globe, a fait de nombreuses déclarations depuis le mois de décembre 2009 sur le statut professionnel de l’éditeur du groupe média responsable de la publication de Gay Globe Magazine, de Gay Globe TV et Radio et a impliqué dans ses déclarations, contre son gré, la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec (FPJQ) affirmant que ceux qui ne posséderaient pas leur carte de membre de cette organisation ne seraient pas de vrais journalistes ?!?.

La FPJQ, informée des déclarations de son membre, écrivait à l’éditeur du Groupe Gay Globe, le 8 février 2010 pour confirmer que M. Messier n’était pas porte-parole de la FPJQ “Le seul porte-parole habilité à parler au nom de la FPJQ est notre président, Brian Miles” et ajoutait quant à cette prétendue obligation d’adhérer à la FPJQ, faite et répétée par le membre Éric Messier que “l’adhésion à la FPJQ se fait sur base volontaire”.

Or, l’éditeur du Groupe Gay Globe est pourtant membre de l’Association Canadienne des Journalistes, de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse, des organisations professionnelles pourtant reconnues dans deux cas par la FPJQ mais dont ignore tout le représentant improvisé de l’organisation québécoise de journalistes, Éric Messier.

Sur le site web de la FPJQ, l’Association Canadienne des Journalistes y est décrite comme “une sorte d’homologue de la FPJQ dont les 1500 membres se recrutent en grande majorité au Canada Anglais” et l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis y est décrite comme “organisme indépendant voué au développement du journalisme d’enquête. Offre des cours et des ressources et établit progressivement une liste mondiale de journalistes d’enquête“.

Quand vous lirez un texte écrit par Éric Messier dénigrant ces associations et laissant croire que l’adhésion à la FPJQ est un prérequis professionnel au Québec ou qu’il est gage de qualité, souvenez-vous que l’association ne lui permet pas de faire de telles déclarations et qu’elle le confirme publiquement. Quant à la qualité, les actes pathologiques de Messier prouvent qu’une carte de membre de la FPJQ ne signifie rien d’autre que le paiement d’un membership annuel!

Éric Messier fait actuellement l’objet de procédures civiles et pourrait être accusé criminellement pour violations des articles 297 et suivants du code criminel canadien depuis qu’il a annoncé une fausse faillite, qu’il a affirmé qu’une entreprise émettait de faux diplômes, que l’éditeur de GGTV se faisait passer pour juge et qu’il a tenté de mettre la vie d’un journaliste en danger, l’associant à “Saddam”, ces exemples étant partiels. Un procureur est d’ailleurs sur le dossier.

Éric Messier dénoncé par la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec

Friday, January 1st, 2010

Le journaliste Éric Messier dénoncé comme un faux membre de la plus importante organisation de journalistes au Québec.

Suite à la publication sur son site internet de nombreuses mentions à l’effet qu’il était membre de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec (F.P.J.Q.) en 2009, qu’il en était membre depuis longtemps, qu’il en était très fier et suite à la publication de liens menant du site de M. Messier vers celui de la F.P.J.Q., cette dernière annonçait officiellement le 24 septembre 2009 que M. Messier n’était non seulement pas membre de l’organisation de protection des journalistes, mais qu’il ne l’était même plus depuis le 31 octobre 2005. Son dossier n’ayant jamais été mis à jour depuis, toujours selon le porte-parole de l’association de journalistes.

Le fait de falsifier son curriculim vitae en y ajoutant de fausses appartenances à des organisations professionnelles est un acte grave en soi qui a pour objectif de donner de la crédibilité à quelque chose ou quelqu’un qui n’en a pas.

M. Messier a retiré cete affirmation plus tard, suite à une intervention de la F.P.J.Q.

M. Messier a fait d’autres affirmations de même nature sur son site concernant une autre organisation de journalistes professionnels, l’UIJPLF, nous y reviendrons dans un autre communiqué.

Ce communiqué est publié suite aux attaques récentes du journalistes Éric Messier contre l’intégrité de l’éditeur du Groupe National constitué de Gay Globe Magazine et TV.