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1996- Gros-mots Un lecteur qui se questionne!

Thursday, January 27th, 2011

Dans le dernier RG no 167 (Août 1996), un lecteur du nom de Martin D. voyait sa lettre publiée dans la section du courrier des lecteurs. Celui-ci s’inquiétait de mes propos sur la situation des artistes au Québec dans la chronique des Gros-mots et questionnait plusieurs aspects de la chronique culturelle notamment en ce qui concerne les artistes diplômés VS les marginaux. Je profite donc de cette chronique des Gros-mots pour lui transmettre quelques informations statistiques qui viendront l’éclairer.

D’abord il m’apparaît surprenant qu’on puisse encore rejeter la situation catastrophique des artistes québécois en nommant deux exemples d’artistes non diplômés qui ont réussi. En principe, je tente toujours de généraliser mes propos. De toute évidence on trouvera toujours des cas différents, des exemples contraires à la situation décriée mais le débat ne pourra jamais évoluer si les seuls arguments qu’on y amène sont des cas isolés.

Depuis les tout débuts de la chronique culturelle en mai 1993, RG a consacré des pages entières à plus de 38 artistes dont 18 (47%) n’avaient aucun diplôme dans leurs champs artistiques et 20 (53%) possédaient des récompenses variées. Nous avons toujours reconnu le talents des membres de notre communauté et ce, malgré les récompenses ou diplômes. Cela dit, en 38 publications du Magazine RG, le thème des diplômes n’a été abordé qu’une seule fois alors que les quotas ont occupé 3 chroniques. Loin de moi l’idée de diminuer les artistes qui ne possèdent pas de diplômes; mon point était que ceux qui réussissent à obtenir un Doctorat ou une Maîtrise on du se faire juger par leurs pairs alors que les autres ne pouvaient offrir cette garantie. Quand Martin D. affirme en avoir assez de mes “lamentations”, qu’il en a “ras le bol de m’entendre radoter la même rengaine” et qu’il considère mes propos sur la misère des artistes comme des “jérémiades”, on aurait raison de se demander si ce lecteur lit véritablement toutes les chroniques. Comme celui-ci a le droit de ne pas aimer la réalité artistique, je lui suggère de passer par dessus la chronique des Gros-mots qui n’a que pour objectif de taper sur la tête de ceux qui ne se comportent pas adéquatement envers une classe de citoyens qui se dévoue corps et âme à l’art sous toutes ses formes.

Pour ce qui est de mes compétences, monsieur D. affirmait, bien qu’il admirait mes autres dossiers, que je ne possédais pas de doctorat en “journalisme d’enquête” ni “es Net” pour motiver sa dissidence à mes propos culturels! Il aurait raison si je n’avais pas un Doctorat (1991) es musique, une Maîtrise dans le même domaine, 3 premier prix de conservatoire et près de 8 années d’expérience en journalisme culturel. Est-ce suffisant au moins pour parler de culture monsieur Martin D.?

R.L.C.

DOSSIER XXX

Thursday, January 27th, 2011

Depuis maintenant une dizaine d’années, nous voyons de plus en plus d’annonces de garçons ou filles offrant des services de massages érotiques, d’escortes ou de danses à domicile. C’est à pleines pages qu’on peut lire ces annonces dans le Journal de Montréal, La Presse ou Voir mais qu’en est t-il véritablement de la loi dans ce domaine. Qu’est-ce qui fait qu’une annonce est illégale par rapport à une autre et surtout, quels sont les risques pour les clients et les masseurs de recevoir la visite des policiers. C’est un peu ce que nous tenterons d’expliquer dans ce dossier. On y découvrira la vision de trois spécialistes du domaine de l’érotisme à la carte et une entrevue exclusive avec un policier de la C.U.M. qui nous expliquera le sens de la loi et son application dans le domaine qui nous concerne.

MARIO LE MASSEUR

MARIO a 36 ans bien qu’il affirme en avoir que 28. C’est à ma grande surprise que je rencontre un homme qui dit lui même qu’il ne cadre pas dans les préjugés du métier. Mario n’a pas toujours pratiqué ce métier, en fait, il détient une formation universitaire. Jusqu’à récemment, il était professeur de français, langue seconde, à temps partiel et employé des services auxiliaires dans un hôpital de Montréal. Ses passages à l’université lui ont permi d’étudier les langues latines (McGill) et le français (UQAM). Mario n’est pas novice dans le domaine du sexe payant. A l’âge de 23-24 ans, il dansait déjà dans des bars tout en admettant avoir flâné plusieurs années avant d’effectuer un retour aux études à 27 ans. C’est donc avec un Bacc en français et premier de promotion qu’il aborde sa vie post étudiante en pensant mettre de coté le métier de masseur érotique. En mars dernier, le gouvernement du Québec coupait du personnel autant dans son lieu d’enseignement qu’à l’hôpital lui coupant ainsi plus de la moitié de ses revenus. C’est donc plus ou moins malgré lui qu’il a repris du service. Plus ou moins car tout au long de notre discussion, nous réalisons ensemble que dans le fond, Mario cherche l’affection qu’il n’a pas reçu de ses parents dans le métier de masseur. le contact, l’échange et même la chaleur humaine sont faciles à trouver quand on rencontre des gens qui viennent pour la même chose.

Mario rencontre environ 3 personnes par semaine et demande 50$ par massage. Pour le prix, les clients reçoivent un massage, une masturbation et peuvent demander des fellations. Mario ne dit pas non aux caresses et à plus, en autant que ce soit des demandes raisonnables. Pour les vices hors du commun comme le sado-maso et les golden showers, c’est non.

Comment te perçois-tu dans le cadre de ton métier? << Je ne me sens absolument pas pute. J’ai plutôt l’impression d’être un travailleur social qui répond à un besoin de société tout en récoltant ce qui manque dans ma vie.

Et ton sens des valeurs? <<Je crois que depuis ma naissance, je n’utilise que 10% de mon potentiel intellectuel. Je sais que je suis plein de capacités, je me sens très moral mais il faudrait que je songe sérieusement à la raison qui fait que je n’utilise jamais mon plein potentiel>>.

Pour Mario, son métier est loin d’être condamnable. Toute forme de prostitution devrait être légale, comme pour la consommation des cigarettes et du chocolat! Prenons un mec qui a des problèmes dans sa vie personnelle et qui bouffe du chocolat pour se faire plaisir. Il sait que c’est mauvais pour la santé mais ce n’est pas un crime que d’en manger! C’est un peu la même chose avec le sexe; Le client sait qu’il peut attraper une maladie par le sexe mais s’il y trouve tout de même un certain plaisir et un réconfort, est-ce que ca devient illégal? Car voilà la véritable raison que les autorités invoquent pour bannir la prostitution: Les maladies transmissibles. Ce raisonnement tombe quand on y pense un peu…

As-tu déjà passé des examens pour les maladies? <<…L’année dernière j’y suis justement allé et tout était négatif bien que depuis quelques jours, j’ai l’impression d’avoir attrapé un chlamydia ou une ghono…>>

OLIVIER LE DOMINATEUR

Olivier a lui aussi 36 ans mais affirme n’avoir que 29 ans. C’est un culturiste qui s’entraîne pratiquement tous les jours. Il annonce dans les médias en tant que masseur mais se spécialise plutôt dans la domination bien que ce secteur d’activité ne représente qu’une infime partie de sa clientèle. Il est fonctionnaire en informatique au Gouvernement du Québec et admet qu’il n’a pas véritablement besoin de cet apport supplémentaire:<<…C’est qu’avec plus de 1000$ par mois rien qu’en revenu de massages, on prend l’habitude de dépenser en fonction de ses revenus>>.

Olivier prend un certain plaisir à pratiquer le massage et la domination car il lui arrive de rencontrer des gens qui lui plaisent autant physiquement qu’intellectuellement. Certains clients d’ailleurs ne vont le voir que pour le contact humain sans avoir une relation sexuelle complète. Parmi les différents aspects de sa pratique on retrouve le simple massage érotique, la relation sexuelle sans pénétration, la fessée et quelques fois, ça peut aller jusqu’à une brutalité qui laisse des traces et des cicatrices. Il perçoit ses clients bien différemment les uns des autres: <<Ceux qui passent par des médias hétéros comme La Presse ont plutôt tendance à être des “gros cochons” mais les clients gais qui passent par les publications spécialisées sont plutôt à la recherche d’une simple relation sexuelle ou d’un fantasme>>.

L’aspect légal le préoccupe à l’occasion bien qu’il ne se sente pas en infraction. Il ne consomme pas de drogues et ne pratique pas la prostitution à grande échelle, simplement en hobbie. C’est à son avis ce qui le différencie des autres, il fait ce métier parce qu’il l’aime! Je lui ai demandé s’il avait déjà passé un test de dépistage du SIDA:<<… Je donne régulièrement mon sang à la Croix-Rouge, je me fie sur eux pour me prévenir s’il y avait quelque chose dans mon sang>>. Est-ce dans les pratiques de la Croix-Rouge que de prévenir un donneur qu’il est malade? Pas que je sache mais Olivier ne souhaite pas pour autant aller passer un test. Oui, il a déjà eu des champignons ou la ghono mais jamais dans la pratique de son métier.

Le mois prochain, témoignage d’un jeune prostitué de rues et entrevue avec le Sergent-détective Villeneuve, Superviseur des enquêtes à l’escouade de la moralité de la Police de la C.U.M. sur tous les aspects entourant la pratique de ce métier autant pour les masseurs et autres, que pour les clients.

Dossier XXX – II

Suite du mois précédent

JIM, LE SPECIALISTE DE L’ESCORTE!

Dans le cadre de ce dossier, j’ai passé en entrevue soit téléphonique ou en personne plus de 20 candidats. Je suis passé du bas de gamme et Jim doit sûrement représenter le très haut de gamme. C’est qu’il a décidé d’offrir à ses invités un voyage dans le monde extraordinaire des sens. D’abord, quand on entre chez lui ou plutôt dans sa machine à voyager, le décor assomme par sa beauté. Tout est absolument décoré pour extraire l’invité du monde réel. Une pièce dont le velours noir et les broderies d’or sont à la base, les meubles de laque chinoise et les gigantesques bibelots en porcelaine agrémentent le reste. C’est qu’il a eu tout le temps et l’argent nécessaire dans sa vie pour se procurer ces bijoux. Il a même voulu offrir le max en ce qui a trait au physique en subissant plusieurs chirurgies esthétiques. Bien qu’aujourd’hui, Jim offre à ses invités un physique d’homme à faire rêver, les choses n’ont pas toujours été ainsi. A l’âge de 16 ans, il pesait 215 livres et on se moquait toujours de lui. C’est pendant cette période difficile de sa vie qu’il s’est dit:” Ceux qui rient de moi aujourd’hui paieront pour m’avoir dans leur lit un jour”. Et c’est ce qu’il fait depuis 25 ans. Ses tarifs vont de 50$ à 400$ cela en fonction des besoins de l’invité. Est-ce qu’il voudra aller au resto? aller danser? le prix est à négocier. Avec plus de 600 rendez-vous par année, Jim compte sur un revenu de base dans les cinq chiffres et ça, sans compter son métier de jour qu’il préfère garder secret.

Jim ne met pas de limite de temps dans le service qu’il donnera à l’invité et refuse d’utiliser le mot “prostitution” pour qualifier ses activités:<< Je suis une sorte de sexothérapeute qui offre à celui qui le voudra, un moment de quiétude, des caresses et beaucoup d’affection. La majorité de mes clients étant des hommes mariés, ils viennent chercher ici ce que leur femme ne peut leur donner, de la compréhension et une détente virile>>.

ET LA LOI DANS TOUT CA?

Le code criminel est bien flou quand il s’agit de déterminer ce qui constitue de la sollicitation ou de la prostitution. Grâce à l’aide du Sergent Détective Villeneuve, superviseur aux enquêtes de l’escouade de la moralité de la Police de la C.U.M., nous tenterons d’informer autant ceux qui pratiquent le métier que leurs clients.

Q: Est-ce que le fait d’annoncer dans un journal des services de massages érotiques, de domination ou carrément du sexe pour de l’argent est illégal?

R: Absolument pas. Le journal ou le magazine offre un service de petites annonces qui fait partie de son mandat et il n’y a rien d’illégal dans ça.

Q: Quelle est la définition exacte de “prostitution” au sens de la loi?

R: Il y a plusieurs critères qui différencient les actes sexuels normaux de la prostitution. Un de ces critères est que la sollicitation doit être faite dans un endroit public comme dans la rue, un parc ou une entrée d’hôtel. Le domicile privé, utilisé pour des massages érotiques ou d’autres faveurs sexuelles, peut être considéré comme une maison de débauche.

Q: Quels sont les actes sexuels répréhensibles?

R: Tous les massages érotiques ne sont pas nécessairement sexuels. Il n’y a qu’une seule jurisprudence dans ce domaine et elle vient de Joliette. Le juge a considéré que le simple fait d’être nu avec le client ne constituait pas un acte sexuel. La masturbation, la fellation et la pénétration sont considérés, par contre, comme des actes sexuels.

Q: Quels sont les critères recherchés par la police pour ouvrir une enquête et porter des accusations dans une affaire d’annonce ou dans la pratique d’un “suspect”?

R: Pour qu’il y ait prostitution, il doit y avoir les trois critères suivants; Sollicitation dans un endroit public, échange d’argent et enfin, service ou acte sexuel.

Q: Un masseur, escorte ou autre qui ne passerait que des annonces dans les journaux et qui ne pratiquerait que chez lui serait-il à l’abris de poursuites?

R: Pas vraiment bien que ce soit plus difficile à prouver. Il serait considéré comme tenant un endroit de débauche mais dans ce cas, la preuve est autre.

Q: Quelle est cette preuve?

R: En général, ce sont les voisins qui se plaignent à la police pour des allers et venues suspectes. Ils croient, la plupart du temps, que ce sont des “pushers” de drogues et ne pensent pas à la prostitution. La police effectue une surveillance des lieux pendant au moins deux jours consécutifs pour ramasser la preuve.

Q: Avez-vous déjà procédé à l’arrestation d’un masseur érotique?

R: Non, sauf pour ceux qui se trouvaient dans des agences d’escortes ou des studios de massages.

Q: Est-ce que le détenteur d’un diplôme de masseur et membre de l’association des massothérapeutes est mieux protégé face à la loi?

R: Non, tout est dans la définition de l’acte sexuel. Quand on fait une descente, c’est qu’on a déjà assez de preuves pour porter des accusations.

Q: Quelles sont les peines pour les clients et les praticiens qui sont reconnus coupables?

R: Pour les agences, c’est 1000 à 1500$. Pour les prostitués c’est de 250 à 500$ et pour les clients, c’est un maximum de 300$. Il n’y a jamais eu de clients condamnés pour avoir répondu à une annonce dans les journaux.

Voilà enfin des réponses aux questions que sûrement vous aussi vous vous posez sur ce genre de métier. La plupart des masseurs, escortes et autres se croient protégés dans leurs fonctions. Cet article leur permettra, de même qu’à leurs clients, d’évaluer leur comportement que ce soit à l’égard de la loi ou à l’égard de leurs clients qui souhaitent vivre une expérience agréable sans qu’elle ne soit nécessairement punissable par le code criminel. Remerciements sincères à toutes les personnes qui ont bien voulues participer à ce dossier de même qu’au sergent Villeneuve pour sa collaboration à une meilleure compréhension d’une pratique sociale très répandue au Québec.

1995- La pauvreté chez les gais Les moyens de s’en sortir…

Thursday, January 27th, 2011

S’il est un dossier qui touche particulièrement la communauté gaie et lesbienne de Montréal, c’est bien celui de la pauvreté. Elle n’est pas évidente à observer et il est souvent de bonne conversation d’affirmer que le milieu homosexuel a une qualité de vie plus élevée que la moyenne, que les gais n’ayant pas de famille à nourrir ou d’enfants à charge ont un fardeau financier moindre que les hétéros. C’est toujours assez flatteur que d’entendre ce genre d’affirmation mais il y a une réalité effrayante qu’il faut savoir: La majorité de nos frères et soeurs homos vivent sous le seuil de la pauvreté et bien en dessous… C’est du moins ce qu’affirment et constatent les intervenants du milieu.

CAUSES:

Il y a de nombreuses causes à la pauvreté actuelle chez les gais. Un grand nombre d’homosexuels sont des étudiants ou sont de jeunes travailleurs qui doivent rembourser leurs prêts étudiants. Quand on sait que le simple Bac provoque un endettement de 15,000$ et qu’une maîtrise peut accrocher un boulet allant jusqu’à 22,000$, il est facile de perdre le contrôle de ses finances. Le chômage et la situation de l’emploi autant chez les étudiants que chez les travailleurs sont aussi des facteurs importants d’appauvrissement. L’aide sociale qui n’offre que 499$ par mois aux chômeurs de longue durée et aux véritables “non employables” n’est pas la porte de sortie espérée pour nombre d’entre eux. Un catégorie un peu spéciale de ces personnes défavorisées sont les malades du SIDA. Une grande proportion des personnes assistées sociales pour maladie, dans les comtés de Ste-Marie St-Jacques et Hochelaga-Maisonneuve sont des sidéens qui doivent faire face, en plus de leur état de santé, aux coûts des médicaments non couverts.

INJUSTICES SOCIALES:

En travaillant un peu et en effectuant quelques recherches dans ce dossier, on y trouve des situations qui choquent. Notamment, le traitement accordé aux prisonniers et aux détenus qui arrivent à la fin du mois devant une situation financière de loin supérieure aux assistés sociaux. En effet, le prisonnier reçoit une indemnisation de 6.50$ par jour pendant toute la durée de son séjour en prison. N’oublions pas qu’il est logé, meublé, nourri, éduqué, lavé, soigné, médicamenté et qu’il a accès a toute une gamme d’activités sportives allant de la piscine, du hockey aux haltères et aux sports de gymnase. Si le prisonnier amasse ses sous, il se met de coté presque 200.00$/mois ou 2400.00$ par année. Connaissez vous un assisté social ou un travailleur au salaire minimum qui puisse bénéficier de tous ces avantages et qui a un surplus mensuel de 200$?

SOLUTIONS:

Quand on a pas de quoi se nourrir au delà de la troisième semaine du mois, il est impossible de réfléchir à son sort et même de trouver des solutions. L’anxiété est d’ailleurs le mal le plus fréquent chez les homosexuels pauvres. Jeunesse au Soleil offre deux fois l’an seulement des paniers de secours aux demandeurs et la même chose pour la St-Vincent-de-Paul qui donne généreusement deux fois l’an un coupon d’achat de 25$. mais que faire après avoir épuisé ces maigres ressources? Comment arriver à la fin du mois le ventre plein? Vers qui se tourner pour avoir la compréhension et les mesures quelques fois urgentes (un chèque de BS retardé ou volé, une prestation de la CSST ou de la Société de l’Assurance Auto retenue pour étude du dossier) que nécessitent la condition de survivant?

OUI, il y a des solutions! Des solutions à long terme qui permettent aux gens de véritablement se sortir du trou et de chercher un revenu plus adéquat. Nous vous proposons ici une série d’idées qui peuvent toutes être appliquées et qui donnent des résultats surprenants:

Toutes les personnes séropositives malades ou pas devraient se faire connaître des C.L.S.C. On peut rapidement s’occuper des problèmes de logement, de soins à domicile et même de nourriture (C.L.S.C. Centre-sud 527-2361). La Fondation d’Aide Directe SIDA-Montréal (522-1993) veille a apporter tout le soutien nécessaire au malade. La fondation s’occupe de nourriture, d’accompagnement, d’écoute et offre de nombreux autres services. Le Groupe Plus (525-6422) est un groupe de support et de discussion pour personnes séro+.

1. Toujours consulter son agent d’aide socio-économique aux bureaux de la sécurité du revenu. Ils sont bien placé pour trouver des programmes visant l’augmentation des prestations.

2. Si on a l’impression que la prestation d’aide sociale accordée ne représente pas la réalité ou est injuste, consulter son député provincial qui se fera un devoir d’intervenir directement auprès de l’agent d’aide ou du superviseur. (André Boulerice, député 525-2501)

3. Pour un repas complet et pas cher dans les périodes difficiles, la Bouffe-héberge, 527-0344 est une ressource indispensable. A 1$ le repas, c’est plus qu’abordable. Le Comité Social au 1710 rue Beaudry saura aussi aider pour la bouffe.

4. Il existe de nombreux groupes communautaires visant l’achat en gros d’épicerie. Le principe est intéressant pour ceux qui souhaitent manger à la maison et on peut consulter la liste pour son quartier au C.L.S.C. ou en s’adressant au député provincial.

Il n’y a pas que la santé du corps qui importe. Les gais défavorisés ont aussi besoin de distractions. Le sport et les loisirs permettent à l’esprit de diminuer les tensions et on contrôlera mieux l’anxiété ainsi.

1. Toutes les maisons de la culture offrent des spectacles gratuits en autant qu’on arrive 1/2 heure avant le spectacle (Maison de la culture Frontenac 872-7882). Les bibliothèques offrent une variété de services allant du prêt de livres, de cassettes, de disques et souvent, on pourra y visionner des documentaires (Bibliothèque centrale annexe 872-2198) . La majorité des centres sportifs municipaux offrent des tarifs particuliers aux personnes à faible revenus (Centre Immaculée Conception, 527-1256). Aux prismes (523-8956) est un groupe récréatif pour gais, lesbiennes et leurs amis, en général c’est gratuit ou à très faible coût.

2. Le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de Montréal (528-8424) sera fort utile pour toutes références aux organismes sociaux gais.

3. Pour ceux qui souffrent psychologiquement, Gai-écoute (521-1508) et les Emotifs anonymes (277-9518) sauront écouter.

La pauvreté n’est pas une fin en soi. L’aide existe et est disponible pour ceux qui veulent et peuvent l’utiliser. Toutes ces actions ne libéreront pas les gouvernements de leurs obligations à créer des emplois de qualité mais donneront du moins aux victimes de la pauvreté, des moyens efficaces d’attendre des jours meilleurs.

Références: Patrice Juneau, bureau du député André Boulerice. Jean-Louis Laplante, bureau du député Réal Ménard. C.L.S.C. Centre-sud. Accès Montréal.

1995- Gros-mots, journalistes

Thursday, January 27th, 2011

J’aimerais vous parler aujourd’hui de ce qui semble être un tendance de plus en plus observée dans le monde médiatique culturel. Une tendance dangereuse qui nuit considérablement à la crédibilité des journalistes et des chroniqueurs culturels. Il s’agit de ne parler dans son journal que de ceux qui y placent une publicité. On remarque ces manoeuvres de façon très évidente dans le journal Voir, La Presse et même chez Télé-Métropole avec son émission “La vie à Montréal”. L’animatrice Valérie Letarte ne parlera que des orchestres ou des troupes qui auront un budget suffisant pour payer des pubs à la télé ou des petits cadeaux comme les souper-restos ou des petits voyages. Il ne faut pas être parano, suffit d’ouvrir l’oeil! Dominique Olivier, au journal Voir, parlera presque toujours comme par hasard d’un sujet qui fera l’objet d’une pub dans le même journal. A mon avis, ces pratiques sont honteuses et sont loin de l’objectif visé par une chronique culturelle: renseigner la population sur des événements hors de l’ordinaire ou particuliers. Le journaliste politique a le devoir de rapporter la nouvelle de la manière la plus intègre qui soit. Même chose pour les chroniques médicales, communautaires ou sociales qui demandent énormément de neutralité. Ce qui choque dans ce genre de pratique c’est que les artistes qui n’ont pas les budget-cadeaux de l’OSM, du Cirque du Soleil ou du Nouvel Ensemble Moderne (qui reçoivent d’ailleurs des subvention de l’état pour les petits frais, lire les cadeaux) ne pourront jamais avoir le tremplin que procure une mention dans un reportage. La chronique culturelle n’est pas une publicité gratuite déguisée. Elle devrait être le fruit d’un travail de recherche sérieux et surtout, bénéficier d’une liberté éditoriale complète. J’invite donc mes collègues journalistes à plus de vigilance, notre crédibilité y gagnera!

1995- Brèves-castrats

Thursday, January 27th, 2011

Dans une récente parution de RG, nous vous parlions du sort réservé aux castrats dans l’Italie du 18e siècle. La situation a fort évoluée depuis. On ne pratique plus ce genre de mutilation aujourd’hui mais ce que le scalpel coupait, les hormones retardent. Il est fréquent d’observer en Allemagne et en Autriche des parents exigeant des hormones afin de retarder la mue chez les jeunes enfants mâles. Les rôles tenu par les jeunes gamins dans plusieurs opéras sont tellement rentables que des parents peu scrupuleux n’hésitent pas à faire prescrire la castration chimique à ceux-ci pour quelques DeutchMarks.

1995- Gros-mots (Conseil des arts- C.U.M.)

Thursday, January 27th, 2011

Le Conseil des Arts de la Communauté Urbaine de Montréal est un organisme créé par les villes membres de la CUM et voué à la subvention de spectacles culturels de tous genres. L’organisme chapeaute un programme de tournées “Jouer dans l’Ile” qui est supposé, en principe, faire circuler les artistes dans des salles culturelles en périphérie de la ville de Montréal. Je dis en principe car comme d’habitude, quand on fait confiance à des fonctionnaires pour décider du sort des artistes, ce n’est jamais très réussi. Les artistes désirant faire une demande de subvention doivent impérativement être incorporés. Aucun problème pour les troupes de théâtre, de danse et les orchestres symphoniques mais comment faire pour les musiciens seuls qui n’ont aucune raison ni moyens financiers de se payer une charte légale? Eh bien ils sont tout simplement exclus du programme qui leur était destiné à l’origine si bien que seules les grosses corporations culturelles, celles qui en ont le moins besoin quoi, bénéficient de la manne. Quand on demande à Madame Louise SICURO, Directrice des Relations avec les municipalités, de nous expliquer la marche à suivre pour que les musiciens classiques puissent participer au programme sans être confronté à l’incorporation; la réponse est simple: Tentez de convaincre un orchestre symphonique de vous prendre en concert et l’orchestre pourra faire une demande pour vous! Il fallait y penser. D’autant que l’Orchestre Symphonique de Montréal n’engage qu’en moyenne 2 musiciens montréalais par année. Voilà qui va régler le problème des 1500 musiciens classiques de Montréal n’est-ce pas Madame SICURO?

1995- LES GROS MOTS (chefs d’orchestres)

Thursday, January 27th, 2011

Depuis quelques années, il est fréquent d’entendre à plusieurs émissions télé qui emploient des musiciens le terme de chef d’orchestre pour qualifier le responsable du groupe musical. Pensons à Ad Lib (TVA), Beau et Chaud (R-Q) et les émissions du midi à Radio-Canada. Le terme est certes flatteur mais erroné d’après les critères de la Guilde des Musiciens et de la définition offerte par les conservatoires de musique du monde. On ne peut qualifier d’orchestre, un groupe de 4 à 5 musiciens jouant de la batterie, de la guitare et du synthé. Un orchestre est une formation classique de divers instruments incluant les cordes (violons, etc…), les cuivres et les percussions. Un orchestre a officiellement plus de 14 musiciens et peut même aller jusqu’à 120 comme l’Orchestre symphonique de Montréal. Un chef d’orchestre, c’est le spécialiste des formations musicales majeures classiques I.E. un musicien généralement formé dans les conservatoires ou les grandes écoles de musique qui ont tous une connaissance approfondie de chaque instrument et du répertoire de toutes les époques. Le chef d’orchestre a, en général, une formation universitaire se comparant avantageusement à celle d’un médecin spécialiste. Vous comprendrez donc que le terme utilisé par nos amis de la télé soit un peu fort. Après tout, quelle honte y a t’il de porter un titre tel que “leader” ou “responsable” ou voir même de “premier musicien”. Laissons aux chefs d’orchestres leur titre qui en plus d’engager leur expérience et leur formation durement acquise au fil des années, engage leur responsabilité quant à la musique offerte aux spectateurs.

1995- André GAGNON L’homme de fer

Thursday, January 27th, 2011

AVIS: CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ IL Y A PLUS DE 14 ANS ET NE CORRESPOND PLUS À L’OPINION DE SON AUTEUR. TOUT USAGE DE CET ARTICLE POUR FAIRE LA PROMOTION D’ANDRÉ GAGNON SERAIT À L’ENCONTRE DE LA VOLONTÉ ET DES CONCLUSIONS RÉCENTES DE SON AUTEUR.

(Roger-Luc Chayer)

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Nous vous présentons aujourd’hui un homme qui a toute une réputation dans le milieu universitaire et dans la communauté en général. Un homme qui n’a pas peur de foncer, de déplacer de l’air et des gens dans le but de réussir ses objectifs. Cet homme c’est André Gagnon, président de l’Association des Gais et Lesbiennes de l’Université du Québec à Montréal.

En plus d’occuper un poste important au sein de son association, monsieur Gagnon est aussi rédacteur en chef du journal HomoSapiens. A 37 ans, il relève défi par dessus défi. Fondation du journal, de l’ALGUQAM, étudiant de maîtrise en Histoire et père d’un gamin de 10 ans, ses journées filent à la vitesse de l’éclair. On le voit partout! Pourtant, c’est avec une émotion non contenue qu’André nous parle de son fils qu’il adore. Le jeune est confronté, tout comme le père, aux jugements et aux préjugés de son entourage. D’un coté, le père est presque toujours célibataire car les éventuels prétendants ont peur de l’implication nécessaire envers un enfant et de l’autre, son fils est confronté aux dures réalités des commentaires de ses copains à l’école. André est voué au seul bonheur de son fils et c’est ce qui rend difficile ses relations intimes: <<…Mon copain devra comprendre que je ne pourrai pas sortir souvent la semaine car je dois être présent lorsque j’ai la garde… C’est une situation qu’il devra accepter s’il souhaite sncèrement batir quelque chose de sérieux avec moi>>.

Ayant moi-même un toutou, je lui demande si l’analogie entre l’animal et l’enfant est une bonne comparaison pour mieux comprendre la situation des pères gais. L’erreur dans ce raisonnement vient du fait que contrairement à l’être humain, on ne conçoit pas notre animal et on ne le voit pas naître. La perspective change radicalement car l’enfant est le produit de nos actions alors que l’animal arrive dans le foyer sans qu’on sache, en général, quoi que ce soit sur ses origines.

Tout cela nous amène à parler des préoccupations sociales d’André. Il dit avoir des intérêts divesifiés mais en discutant, il se concentre particulièrement sur la “Nation Québécoise” au sens large du terme. Le Québec social, politique et son rôle dans le monde. A son avis, le Québec est une nation pleine de potentiel mais mal dirigée, organisée et canalisée. Nous partons sur une envolée de problèmes mais je lui demande quelle est la solution? C’est bien beau de prendre onscience des problêmes mais il faudra tot ou tard trouver des solutions et les appliquer…:<< L’être humain devra trouver un juste équilibre entre ses droits et ses devoirs. Il faut que nous prenions tous conscience de nos obligations, agir en conséquence et être conséquents dans nos actes.

André Gagnon voudrait être considéré comme un homme simple pour qui rien ne bat une promenade les pieds dans l’eau au bord de la mer. Malgré tout ce qu’il peut dire, penser ou faire, il voudrait qu’on se souvienne de lui comme d’un être bien ordinaire. Son plus grand bonheur a été la naissance de son fils et à ma grande surprise, son plus grand malheur a été sa séparation. 12 années de vie commune ne s’effacent pas d’un coup de brosse. Voilà qui nous aura fait connaître un personnage bien spécial de notre communauté. On peut rejoindre André en laissant un message aux locaux de l’ALGUQAM au 987-3039.

1995- L’amitié

Thursday, January 27th, 2011

Quoi de plus difficile que d’écrire sur un sujet aussi complexe et simple à la fois que l’amitié. J’ai reçu la demande de RG oh, il y a bien 5 mois de cela mais pendant tout ce temps et malgré toute la réflexion possible sur le sujet, je n’arrivais pas à exprimer ce que je ressentais sur la chose. En fait, c’est peut-être que l’amitié n’existe pas. Ou plutôt, que ce que l’on croit être un sentiment amical est en fait un objet avec lequel on peut caresser l’autre ou le tuer. Quelques fois, l’amitié prend la forme d’une plume que notre ami(e) laisse glisser tout doucement sur notre identité mais quelques fois, la plume se transforme en poignard qui nous percera les entrailles pour mieux nous achever. L’amitié c’est un outil qu’il faut confier à autrui avec beaucoup de précautions car saura t’il (elle) en faire un usage judicieux? C’est à prouver. L’amitié c’est véritablement comme l’amour soit c’est le coup de foudre ou soit la foudre nous tombe dessus. Loin de moi l’idée de suggérer qu’il faut continuellement se méfier des nouvelles personnes qui nous approchent mais au fil de mes expériences dans ce domaine, la prudence est finalement le meilleur moyen de jouir pleinement d’une relation prévilégiée avec autrui. En toute amitié!

1995- Gros-mots (STCUM)

Thursday, January 27th, 2011

Les taxes à l’insulte, vous connaissez? Oui, ce sont ces taxes que le peuple verse au gouvernement et que celui-ci utilise pour payer les coûts des campagnes publicitaires de certains organismes publics. Un exemple; La Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal (STCUM). Qui n’a pas encore vu à la télé les annonces de la STCUM où les automobilistes sont décrits comme des imbéciles, des gens pour qui l’environnement ne veut rien dire bref, de véritables idiots? Le mec qui pousse sa voiture en grognant comme un gros porc, le type qui reçoit un appel de son garagiste lui annonçant des milliers de $$ de réparations sur sa voiture. Vous aurez remarqué que les utilisateurs d’autobus et de métro sont toujours en position de force et d’intelligence. Mais voici de quoi faire réfléchir ces petits écolos en commun… Chaque automobiliste montréalais et de la plupart des régions urbaines du Québec, en renouvelant son certificat d’immatriculation, doit débourser en plus des taxes ordinaires, une taxe de transport en commun de 30$. Ca veut donc dire que ce sont en fait les automobilistes qui financent les utilisateurs de transport en commun de Montréal. Alors avant de traiter les propriétaires de voiture comme le fait si bien la STCUM, en idiots n’ayant aucune conscience sociale ou environnementale, sachez lecteurs que ce sont ces mêmes idiots qui subventionnent le prix des billets d’autobus. Ayons donc l’intelligence de mieux traiter nos “commanditaires”. La STCUM devrait y repenser avant sa nouvelles campagne. Au fait, avez vous remarqué comme moi que dans les pubs, les autobus qui prennent les “intelligents utilisateurs” sont toujours vides et propres? Un rêve qui est loin de la réalité alors que les montréalais doivent attendre en moyenne plus de 10 minutes pour s’asseoir dans un bus ou un métro! La taxe à l’insulte, c’est con! Mais de publiciser une fausse image de soi, c’est encore plus con. RLC

1995- Véronique LUCIGNANO Attention: Risque d’explosion …

Thursday, January 27th, 2011

Oui, il s’agit bien d’une explosion d’énergie et d’enthousiasme que nous propose aujourd’hui notre invitée. C’est qu’elle en a déplacé de l’air depuis son enfance en Italie. Véronique Lucignano est Canadienne d’adoption ce qui ne l’empêche pas d’être fière de sa triple nationalité qui inclut la Française et l’Italienne. Partout où elle passe, elle laisse une marque permanente dans l’esprit de ses vis-à-vis. Première fille trompette à la fanfare du petit village d’Aurisina en Italie, première fille trompette au Conservatoire de Trieste et une des premières femmes trompettiste professionnelle en Italie, c’est avec fierté qu’elle s’est installée à Montréal en 1989 pour nous offrir son talent.

Il faut dire que Véronique mène un combat permanent contre les traditions et les vieilles mentalités. Dotée d’un petit gabarit, cela ne l’empêche pas de foncer et de jouer de son instrument aussi bien sinon bien mieux que ses pairs du sexe masculin:<<…Je repense souvent avec humour à ce trompettiste marseillais qui, quelques minutes avant une audition pour un poste à l’orchestre, me disait de retourner à la maison puisqu’il allait gagner le concours de toute façon. Non seulement il ne l’a pas gagné mais je suis allée plus loin que lui…>>

Véronique Lucignano récolte les prix partout où elle passe. Médaillée d’or duu Conservatoire de Marseille, 2ème prix au Conservatoire de Montréal et bien des récompenses font d’elle une fervente musicienne toujours à l’affût des offres. En fait, elle aime tellement son instrument que l’argent n’est pas véritablement une priorité. Elle accepte tout ce qui l’intéresse et les organisateurs culturels peuvent toujours compter sur elle pour faire tous les genres de musique allant du classique pur, au rock et jusqu’aux rythmes latins. Véronique ne semble pas s’ennuyer trop de son Europe originelle et elle avoue s’adapter bien facilement à la vie québécoise. Sportive, elle aime le vélo et l’escalade. Gare aux accidents!

Depuis peu, la trompettiste se sent attirée vers l’éducation et elle commencera dès janvier des études à l’UQAM en enseignement de la musique. Une année et demie et ce sera un départ vers de nouveaux horizons toujours reliés à la musique. Dernièrement, Véronique enregistrait un disque laser sous l’étiquette A Tempo. Elle s’associait avec la pianiste bien connue des montréalais Louise-Andrée BARIL afin de présenter un répertoire plutôt varié composé d’oeuvres techniquement spectaculaires. “…Elle présente une trompette passionnée, agile, vigoureuse, parfois criarde.”-Tony Esposito, Journal HomoSapiens. Ce qui étonne dans ce disque c’est encore une fois cette volonté de toujours se démarquer de ses collègues. Elle y présente des oeuvres de concours rarement jouées publiquement, un disque magnifique pour les amateurs de puissance et d’inusité.*

Notre invitée prépare une tournée des salles culturelles de la région de Montréal et nous entendrons sûrement parler d’elle dans les mois qui viennent grace à une nouvelles cassette qui sortira d’ici 4 mois sur la même étiquette. Véronique LUCIGNANO, 276-4302.

Le disque laser de Véronique LUCIGNANO et de Louise-Andrée BARIL est en vente chez Priape, Maximusique et au C.C.G.L.M.

1994- L’Orchestre Symphonique de Montréal

Thursday, January 27th, 2011

Combien de fois par année est-ce qu’on entend parler de l’Orchestre symphonique de Montréal et ce, en mal je vous l’demande? C’est évidemment facile quand on examine rien qu’un peu les statistiques que nous offre un des meilleurs orchestres du monde. Saviez-vous que le nombre de musiciens d’origine québécoise est très minoritaire au sein de cette formation unique? En effet, contrairement aux orchestres européens qui imposent des quotas d’étrangers dans leurs orchestres, nous à Montréal on accepte tout le monde de l’extérieur même en sachant que le taux de chômage chez les musiciens professionnels du Québec est de 80%!!! Pourquoi le Ministère de la Culture, en versant sa subvention de 15 millions par année n’impose pas quelques conditions aussi simplistes que d’engager des musiciens surnuméraires québécois. Lorsqu’un musicien de l’orchestre tombe malade, pourquoi ne pas embaucher un des nôtres au lieu de faire venir du Texas toutes dépenses payées un remplacant de même niveau? En Europe, les chefs d’orchestres doivent offrir un certain nombre d’heures de cours aux chefs locaux mais ici, à Montréal, monsieur Dutoit n’a jamais accepté d’offrir ne serait-ce qu’une seule consultation à un jeune chef québécois et cela, peu importent les raisons. L’argent de nos taxes est pourtant assez bon pour payer le déficit de l’orchestre pourquoi nos meilleurs musiciens de conservatoires ou d’universités ne seraient pas invités à jouer avec l’O.S.M. deux fois par année pour un vrai salaire, comme le font encore une fois nos collègues européens? Bien des questions qui méritent des réponses urgentes car la fuite de nos talents vers d’autres cieux n’est pas nouvelle. Pensons au corniste Bouchard de l’Orchestre du Luxembourg, à la violoniste Tremblay de l’Orchestre de Nice, au violoniste Michaud du Mans et à la harpiste Michaud de Vienne… Nos institutions musicales forment la crème des musiciens du monde, quand pourrons-nous y goûter?

1994- L’Orme ressuscité

Thursday, January 27th, 2011

Qui n’a pas entendu parler de l’Orme ressuscité couvert par toute la presse québécoise? Vous savez, cet arbre mort depuis belle lurette, qu’un artiste montréalais a maquillé avec des coupures de bouteilles de plastique recyclées. La technique était bien simple: L’artiste découpait des feuilles vertes dans des contenants d’assouplisseurs vides de la même couleur. Pendant un an et assidûment, celui-ci coupait des feuilles de toutes les tailles et cet été, à la gloire de la toute grande culture du Québec, le génie installait ses feuilles unes à unes sur l’arbre avec des ficelles. Ho! mais c’est que l’exploit était des plus techniques! Impossible évidemment de monter sur les plus hautes branches et qu’à cela ne tienne, Marc Gagnon (artiste) louait une nacelle au coût de 1200$ pour monter ses feuillettes au sommet de l’oeuvre magistrale. Toute l’entreprise parraît noble comme ça. Bien sûr, l’idée de donner un peu de couleur aux abords de l’autoroute des Cantons de l’est est agréable et après tout, si le créateur se plaît à appeler çà une oeuvre d’art, ce n’est que son opinion et ça lui fait plaisir…

Mais voici quelques informations que tout lecteur de ce magazine cultivé devrait savoir: Le petit découpeur de feuilles a réussi à convaincre la Ministre de la culture, Madame Liza Frulla, de l’importance de son oeuvre pour la civilisation québécoise et la ministre, dans un élan de passion, lui autorisait une subvention de, et tenez-vous bien: 4000$. Quatre mille de nos piastres pour payer un illuminé à découper des bouts de plastiques dans des bouteilles de fleecy quand nos danseurs classiques, nos musiciens, nos sculpteurs et nos peintres se voient refusés les subventions pour des stages avec de grands maîtres faute de budget. Eh bien le voilà le budget, on l’a retrouvé sur le bords de l’autoroute sur un arbre mort qui sera coupé dans les jours qui viennent par la voirie parce qu’il aveugle les automobilistes avec ses reflets. Notre Ministre de la culture se serait-elle prise, l’espace d’un instant ,pour le Ministre de l’environnement ou de l’agriCulture? Vive les élections…

1994- Les Gros Mots

Thursday, January 27th, 2011

Dites-moi si j’exagère mais il me semble que de plus en plus, nous entendons et voyons des publicités culturelles orientées vers les dons aux oeuvres sociales. laissez-moi vous expliquer: Depuis quelques mois, il est de bon goût de vendre un produit culturel et de verser une partie des bénéfices à quelques oeuvres charitables. Pour chaque disque vendu par tel artiste, 1$ sera versé à telle association d’aide à çi et à ça ou mieux, à la cause du Sida. Bon-sang que le Sida est bon vendeur. Il n’y a pratiquement pas un événement culturel qui ne se déroule quelque part à Montréal sans qu’une partie des profits soient versés à telle maison ou tel groupe d’aide.

J’aimerais bien vous poser la question: mais qu’y a t-il de mal à faire son métier pour son propre profit? Est-ce que vous voyez des médecins, des avocats ou des juges verser une partie de leurs salaire et surtout en faire la publicité? Pourquoi les députés, ministres et politiciens de tous acabits ne versent t-ils pas eux une partie de leur salaire (nos impôts) à des oeuvres de charité je vous le demande?

Par contre les artistes eux sont très mal vus s’ils osent vendre un disque ou présenter un spectacle en empochant les profits. Mince, mais c’est leur seul salaire…vos billets!!! Il n’y a rien de mal à faire son spectacle, qui a souvent été préparé plusieurs mois avant la première sans recevoir aucun salaire, et à empocher les profits sur la vente des billets. Sincèrement, est-ce qu’il y a des gens qui achètent un disque de Céline DION 20$ pour le petit 1$ qui ira à l’Association Pulmonaire Canadienne? Quand on va voir un spectacle, c’est pour l’artiste qui le présente par pour le don que celui-ci fera par la suite. Il n’y a aucun mal ni aucune honte à vendre son produit culturel et à pratiquer son art pour en vivre. Il y a sûrement d’autres moyens d’aider les autres sans se faire crever soi même?

1994- Les Gros Mots

Thursday, January 27th, 2011

Jésus était son nom … Vous connaissez? c’est cette immense fresque théâtrale portant sur la vie du christ et qui nous a été présenté à la place des arts entre les 14 et 25 juillet dernier. Qui n’a pas entendu ou lu la critique scandalisée qui comparait ce spectacle à un cours de catéchèse du secondaire 1? Laissons de coté la critique pour parler de ce qu’il faut considérer comme la publicité frauduleuse de la décennie. En effet, le metteur en scène français, Monsieur Robert Hossein, invité à prendre la parole via satellite à la conférence de presse montréalaise, annonçait dès le début sa ferme intention de se dissocier de la production québécoise. La raison invoquée par monsieur Hossein était qu’il n’avait pas eu accès aux textes modifiés pour cette tournée, qu’il n’avait pas vu la version québécoise donc, qu’il ne pouvait l’endosser. A cette même conférence de presse, monsieur Hossein parlait de 800,000 spectateurs à Bruxelles, paris et New-York. Quelques heures après l’entrevue par satellite, les Québécois pouvaient voir sur le réseau TVA une publicité achetée par le producteur du Québec, monsieur Cohen (français de nationalité) dans laquelle on pouvait y entendre la voix de monsieur Hossein affirmant:”Si je n’avais eu qu’à créer un seul spectacle dans ma vie, c’est celui-là que j’aurais choisi”. Quand d’un coté on entend le même homme se dissocier de la chose on peut se demander si ses paroles ont été mal utilisées??? Dans cette même pub, on y voyait les chiffres exagérément gonflés de 1,000,000 de spectateurs à Bruxelles (la région compte seulement 1,500,000 habitants) 2,000,000 à Paris (pour une population de 6,500,000) et aucune mention de New-York! Quand on met le producteur québécois devant ces contradictions, il est vite à expliquer que les paroles de monsieur Hossein portaient sur le fond et non sur la forme et qu’il y a simple erreur sur les chiffres. En fait, ce qu’il faudrait comprendre, c’est que l’on ne devrait pas tenir compte de tout ce qui a été dit par monsieur Hossein à cette conférence de presse. Le hic dans tout ça, c’est que monsieur Cohen a lui-même organisé la conférence de presse! Encore un beau citron pour les braves Québécois.

1994- La chronique culturelle de RG, 1 an déjà…!

Thursday, January 27th, 2011

Dans le monde culturel (et je fais une grosse différence avec le monde du spectacle ou du show-biz), bien des choses qui nous viennent à l’attention nous arrivent en toutes fanfares, comme si chaque spectacle était un monument dont tous parleront dans le monde entier et pour l’éternité. On nous présente constamment les nouvelles productions scéniques ou tout autres produits culturels comme des oeuvres d’art inestimables qu’il faudrait surtout aller voir (musique théâtre, etc….) si ce n’est d’en posséder. (sculptures, tableaux, livres, etc….)

Malheureusement il y a beaucoup d’imposteurs dans le monde culturel et de nos jours, le public ne sait plus vraiment où mettre de la tête dans cette industrie fort peu protégée. L’intérêt financier de même que le profit vite amassé passe bien avant la qualité et la véritable recherche que demande un travail de création. En réalité, il y a bien peu de vrais musiciens, de danseurs, de comédiens, de sculpteurs, d’écrivains ou de peintres. Nous sommes plutôt sollicités par un nombre incalculable d’imitateurs, de pseudo professionnels et de faux artistes qui ne voient en eux que le talent de leur impresario à trouver les dollars. Le Musée pour rire, la horde des faux artistes “si impliqués” aux divers téléthons du Québec, les divas de salon à la Vicky Paradis et ces débiles humoristes du Groupe Rozon qui croient nous faire rire avec leurs grosses idioties juvéniles.

Tout ça pour dire qu’il reste beaucoup de véritables créateurs, d’artisans qui n’ont pas la chance de compter sur des budgets publicitaires élevés et qui ne comptent que sur leur imagination pour vivoter. En tant que public nous avons le devoir de ne pas encourager les faux et de refuser ce qui n’est pas digne de nos aspirations culturelles. Les artistes eux, ont par contre l’obligation de respecter le véritable sens de la CULTURE et de ne pas nous faire croire que des chanteurs de douches à la Gildor Roy , que des ex nageuses synchronisées à la Sylvie Fréchette devenant animatrice télé culturelle et que des “Madame Gigeure” sont là, la véritable essence de notre culture. Dans cette chronique de RG, nous essayons toujours de vous présenter des artistes uniques dans leur domaine. Des gens pour qui les sous manquent trop souvent pour l’essentiel mais jamais pour les idées. Même s’il est impossible de parler de tous à chaque mois, il n’en reste pas moins que le travail créateur de ceux-ci ne s’arrête pas dès l’article publié. Ils ont toujours besoin de notre support et c’est pour cette raison que la chronique de ce mois-çi est consacrée au suivi de nos invités de la dernière année.

Juin 1993: Emile HENRY, photographe.

Changement complet de cap, le photographe se lance maintenant dans la vidéo tout en conservant sa spécialité du collage. Depuis un an, création de deux fictions (Promenade et Tableau pour un absent)

Juillet 1993: André VIENS, directeur du Théâtre sans Fil.

Du 15 au 18 juin 1994, participation à une rencontre commerciale des industries théâtrales. Août, tournée à Jérusalem (à confirmer). De septembre 94 à avril 1995, tournée américaine des spectacles “The dream catchers” et “Bilbo le hobbit”.

Août 1993: Aimé CHARTIER, artiste de variétés

Du 3 au 21 mai 94, participation aux supplémentaires de la troupe Illusion au théâtre des Variétés. Préparation d’un nouveau spectacle d’humour et d’absurde comprenant 50% de nouveaux textes.

Septembre 1993: Robert LALIBERTE, photographe

Depuis un an, participation à deux projets photographiques pour les P’tits Frères des Pauvres au Mexique et pour Priape en Floride. Robert prépare actuellement une rétrospective de sa collaboration avec les P’tits Frères depuis 10 ans. La récente décision du Magazine Fugues de produire moins de “modèles du mois” pour présenter plutôt des photos-thèmes lui donnera l’occasion de changer son image personnelle de photographe de nu.

Octobre 1993: Michel-Marc BOUCHARD, auteur

L’auteur nage en pleine prospérité et recevra en novembre 1994 le prix du CNA pour la pièce de théâtre “L’histoire de l’Oie”. Cette dernière pièce a fait l’objet de 120 représentations cette année en Europe. sa pièce “Les feluettes” sera portée à l’écran on ne sait quand et c’est avec beaucoup de fierté que son agent de relations publiques nous annonce que Michel-Marc a été nommé personnalité de l’année en théâtre par La Presse.

Novembre 1993: Lady Alys ROBI, chanteuse

Toujours en cavale et aussi populaire auprès de son public, Lady Alys poursuit ses tournées à Montréal et Québec. Je vous invite toutefois à être vigilants avant de verser quelque somme que ce soit à la fondation qui porte son nom. Ayant constaté quelques irrégularités à ce sujet, je vous conseille d’exiger les états financiers de la fondation et de contre-vérifier les chiffres auprès des organismes chargés du bien-être des personnes atteintes de maladies mentales.

Décembre 1993: Chancy GRAIN, poète

Chancy a passé les durs mois de l’hiver à chercher de nouvelles sources d’inspiration et ne lâche pas l’idée de publier ses oeuvres dans l’année. Il est actuellement à enregistrer ses oeuvres accompagnées par une trame musicale

Janvier 1994: Howard RICHARD, chorégraphe

Retour d’une compétition à Tokyo et reconnaissance internationale. Seconde invitation à la compétition de danse de Tel-Aviv (Israël) pour octobre et actuellement sur la production d’un vidéo promotionnel du chorégraphe. Howard RICHARD Danse, 527-7770.

Février 1994: Christian BEDARD, écrivain

L’auteur de la pièce de théâtre “Faits Divers” continue sa tournée et on pourra le voir dès cet automne à Rouyn, St-Jérôme et à confirmer pour Chicoutimi, Hull, Sherbrooke, Québec, Victoriaville et Trois-Rivières.

Mars 1994: Guy JOLY-LACROIX, musicien compositeur

Après plusieurs tentatives, il a été impossible de rejoindre Guy mais nous lui souhaitons quand même beaucoup de succès dans sa carrière de troubadour des temps modernes.

Avril 1994: Richard FRANCK, artiste en arts visuels

Richard sort tout juste sa nouvelle collection été-automne de t-shirts érotiques qui sera vendue dans plusieurs commerces du village. L’artiste se transformera en journaliste histoire d’offrir aux lecteurs de RG une série de comptes rendus sur les Jeux Gais de New-York.

Mai 1994: Massimo AGOSTINELLI, chorégraphe

Version cinéma de la pièce “Incurable” filmée en Ecosse à la fin de l’été, sortie en 1995. C.E.G.E.P Montmorency 1994-95, seconde invitation à diriger la troupe TanzDanse. Chorégraphe invité pour le nouveau spectacle 1994-95 de Fripe et pouille (voir canal famille). Production d’un nouveau vidéo-danse en 1995(réalisation et chorégraphies).

Les prochaines chroniques culturelles nous réservent de nombreuses surprises avec des artistes et artisans de notre communauté qui nous parleront toujours plus de leurs passions. D’ici là, je suis toujours très content de recevoir vos commentaires ou suggestions et n’hésitez pas à m’écrire aux soins de RG. Enfin, je vous invite à ne pas manquer le “Commentaire du mois” où je m’en donnerai à coeur joie pour parler autant des bons coups du milieu culturel en général que des absurdités, si nombreuses dans ce domaine. A lire absolument!

55- Un journaliste de RG gagne en Cour grâce au Point!

Saturday, December 18th, 2010

Laurent Konyalian, journaliste-photographe pour les Éditions HMX Inc. qui publient le Magazine gai RG au Québec, obtient partiellement gain de cause dans une réclamation judi- ciaire pour violation de droits d’auteur contre le bar de danseurs nus l’Adonis à Montréal.
Dans le jugement signé de la juge Julie Veilleux le 29 janvier 2008, le demandeur Konyalian ré- clamait un montant de 1200$ pour une séance de photos et utilisation illégale par la défenderesse de certaines de ses photos. Le demandeur a expliqué au tribunal qu’il était photographe, qu’il avait effectué cette séance de photos en mars 2006 mettant en vedette un certain Jérôme, danseur à l’Adonis et qu’une fois la séance terminée, qu’il avait donné un CD avec les photos à l’Adonis avec une facture de 650$.
L’Adonis informe alors Konyalian qu’il n’a pas l’intention d’utiliser les photos ou de payer la facture, Konyalian demande alors la destruction du CD et tout est supposé en rester là jusqu’à ce qu’il dé- couvre, par hasard en passant devant l’Adonis, que ses photos sont utilisées sur la devanture du commerce pour faire la promotion des danseurs qui travaillent à l’intérieur.
Se sentant floué, Konyalian envoie une mise en demeure à l’Adonis en novembre 2006 exigeant le remboursement des frais de la séance de photos et des dommages additionnels pour utilisation illégale de celles-ci.
Dans son jugement no. 500-32-101182-063, le tribunal refuse d’obliger l’Adonis à rembourser la séance de photos vu l’absence de témoignage du modèle Jérôme mais retient toutefois tous les aspects quant à la violation des droits d’auteur du plaignant et mentionne dans le jugement que pour déterminer le montant des dommages, il s’inspire de la jurisprudence de Chayer c. Corporation Sun Media et octroie au plaignant une somme totale de 550$ avec intérêts et le remboursement de ses frais judiciaires de 94$.
Le Point a ouvert la voie avec un premier jugement contre Québécor…
Dans son jugement, le tribunal s’inspire d’une jurisprudence impliquant l’auteur de ces lignes contre le géant Québécor portant le numéro 125-32-001527-058 du 30 août 2005 qui avait condamné Québécor à des dommages importants suite à l’utilisation d’une photo appartenant à la Revue Le Point dans une campagne orchestrée par les médias locaux de Québécor en Gaspésie.
Dans cette jurisprudence, le juge Marc Gagnon avait considéré le comportement de Québécor et de sa filiale Sun Media de tellement inacceptable qu’il avait même octroyé un montant de 2200$ plus les intérêts et le remboursement des frais judiciaires de 116$. Depuis, ce jugement sert de ré- férence autant à l’Office des droits d’auteur du gouvernement du Québec qu’à l’UNESCO et auprès de plusieurs pays qui s’en servent pour établir les limites de l’utilisation du matériel protégé appar- tenant à des journalistes. L’auteur de ces lignes est donc très fier d’avoir balisé par son combat, le travail de ses confrères comme Laurent Konyalian de RG!

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante http://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

André Gagnon fierté Québec

Saturday, November 14th, 2009

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!

Décès de Richard Franck

Monday, August 3rd, 2009

Nous apprenions aujourd’hui la triste nouvelle à l’effet que l’artiste Richard Franck était décédé fin juin 09 des suites d’un cancer du poumon. Découvert par RG et moi-même alors qu’il travaillait au resto “Les Entretiens” à Montréal, Richard avait la passion du corps masculin et aimait créer des oeuvres visuelles utilisant le découpage et le collage de photos de modèles de manière à exploiter leur beauté.

Richard Franck était très sincère dans tout ce qu’il accomplissait et son sourire était partie intégrante de sa marque de commerce personnelle qui nous manquera beaucoup. L’article d’origine (1994) sur Richard Franck publié dans le Magazine RG sous la plûme de Roger-Luc Chayer peut être consulté sur Internet au http://www.gayglobe.us/Chayer-rg1994.html, le texte est dans le menu et disponible en PDF.

Magazine Être: Les annonceurs du magazine se disent choqués

Sunday, April 26th, 2009

Les annonceurs du magazine Être, dont les élus de l’arrondissement Ville-Marie, se disent choqués de voir leur publicité côtoyer la brochure pornographique de Wegavidéo.

L’un des conseillers de l’arrondissement, Sammy Forcillo, n’en revenait tout simplement pas. «Je suis estomaqué. Nous faisons très attention à ce genre de chose dans nos publicités. On a des valeurs que l’on tient à préserver.

Mauvais goût

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Le responsable du placement publicitaire à l’arrondissement, Jean-Yves Duthel, n’était pas moins étonné. «Je ne suis pas en contrôle de tout le contenu publicitaire dans les médias où nous annonçons, mais c’est de très mauvais goût. Ça, c’est sûr.»

Se disant très préoccupé, M. Duthel se promet de consulter les élus à ce propos, après avoir appelé l’éditeur du magazine. «J’ai déjà commandé la publicité pour le prochain numéro. C’est la première fois qu’on est confronté à ce genre de chose.»

Entretien

Guy Ménard, directeur adjoint aux particuliers à la Caisse populaire du Quartier latin, a lui aussi l’intention d’avoir un petit entretien avec l’éditeur du magazine. «Je tiens à m’assurer que ce ne sera pas répétitif.»

M. Ménard espère par ailleurs continuer d’agir comme partenaire avec le magazine. «Nous respectons la personnalité de la communauté homosexuelle, mais on souhaiterait un peu plus de retenue de la part du magazine.»

Entrevue : Roger-Luc Chayer L’avant et l’après trithérapie en 1996 pour les jeunes…

Thursday, December 4th, 2008

“J’ai vécu au premier degré l’avant 1996 alors que les personnes de la communauté gaie tombaient comme des mouches et l’après 1996, alors que les 18-24 sont aujourd’hui les premiers contaminés par le VIH-SIDA parce qu’ils n’ont aucune image de la mort liée à cette maladie”, déclare Roger-Luc Chayer, éditeur du Point et de Gay Globe TV.

“Je livre aujourd’hui ce témoignage car sans les témoins de l’apparition du VIH/SIDA dans notre communauté, entre 1984 et 1996, nous ne pourrons jamais faire comprendre aux jeunes les dangers qui les guettent car la mort est toujours présente”. Roger-Luc Chayer, qui collaborait de 1993 à 1998 à la revue RG, a été profondément marqué par son passage au magazine. Seulement que dans l’entourage de la publication, il a été témoin de la lutte et de la mort du correcteur de textes Guy, du graphiste, de deux amis de l’éditeur Jacques et Alain et c’est sans parler de son ami Pascal de Marseille et de nombreuses autres personnes qui sont toutes mortes avant l’arrivée de la trithérapie.

“Inutile de vous dire que ça laisse un goût amer que de repenser à tout cela mais il faut malheureusement le faire et en parler le plus possible car je suis aussi le témoin du comportement de la plupart des jeunes de moins de 30 ans qui n’ont rien vu de l’époque où près de 30% des gais sont morts du SIDA et qui ont des comportements sexuels tels qu’ils sont potentiellement condamnés”, explique Roger-Luc Chayer qui ne cache pas son impatience quand il donne des exemples de comportements dont il est témoin auprès des jeunes qu’il croise comme éditeur et personne impliquée dans la communauté.

“Si seulement nous pouvions revenir en images dans le passé et faire voir à ceux qui pensent que l’on peut guérir du SIDA aujourd’hui que cette maladie peut encore et toujours tuer, briser des vies et détruire toute qualité de vie pour certains qui en survivent, nous pourrions peut-être arriver à une prise de conscience équivalente à celle de la communauté gaie en 1996, juste avant que la trithérapie n’arrive, lorsqu’il était de rigueur et de bon goût d’utiliser le condom pour toute relation intime, c’est d’ailleurs à cette seule époque que le taux de transmission du SIDA a vraiment baissé au Québec”. “Si je ne suis pas atteint personnellement, c’est que j’ai vu l’horreur causée par la maladie chez les autres, je leur dois un peu la vie. C’est le message que nous pourrions livrer aux jeunes!”, conclut l’éditeur du Point.