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Hypocrisie de la TD!

Tuesday, August 21st, 2012

Il n’y a rien de plus agaçant pour un éditeur de média gai que de voir une entreprise agir en toute hypocrisie face à notre communauté et c’est le cas de la triste Banque TD qui n’en finit plus de se draper de nos couleurs, allant jusqu’à retirer son logo de sa façade pour tenter de nous faire croire qu’elle est impliquée avec nous.

Sur cette photo, on voit la façade de la TD Place Maisonneuve, dans Rosemont, à Montréal et c’est la succursale de Gay Globe Magazine, qui s’occupe de nos affaires depuis près de 20 ans. Or, depuis plus de 12 ans, comme éditeur de Gay Globe (Le Point auparavant) je demande à la direction de la succursale de placer au moins une carte d’affaires pendant le Fierté gaie dans les pages de la seule publication gaie à confier ses affaires à la TD, refus continuel sous d’obscures considérations. Pire, ayant décidé de confronter la direction début août sur cette utilisation offensante de nos couleurs, j’ai découvert que non seulement la TD Maisonneuve n’avait jamais fait une seule contribution à une organisation gaie, elle n’avait jamais fait la moindre contribution au SIDA! Cette succursale de la Banque TD n’a aucun droit de faire croire qu’elle serait impliquée auprès des gais, elle viole notre honneur et elle le sait malheureusement trop! Elle a bien acheté une page une fois se voyant pointée du doigt, mais reniait par la suite ses engagements.

La TD nous complique aussi la vie

Il y a quelques années, un vol de 5000$ avait été commis dans notre compte de la part de la TD ou de son personnel. Depuis, nous attendons toujours le résultat de l’enquête. La TD traite bien les gais? Quelle farce!

Message de l’ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes

Monday, April 2nd, 2012

Il me fait plaisir de communiquer avec vous, exceptionnellement, à la veille de l’assemblée générale annuelle et du congrès national de l’Association Canadienne des Journalistes 2012, afin de vous faire rapport des activités de l’ACJ-Montréal et des découvertes faites dans le cadre de mon mandat comme Président de votre chapitre.

Tout d’abord, je souhaite rappeler que j’ai démissionné en 2011 de mon poste de Président après avoir été élu d’abord comme vice-Président et ensuite Président, par l’Assemblée générale annuelle du chapitre de Montréal, à l’unanimité des membres présents et du Comité Exécutif. Mon expérience avec les membres de ce Comité exécutif a été formidable, motivante et très agréable. Toutefois, ma démission, suivie par plus de la moitié des autres membres du Comité Exécutif, faisait suite à la découverte de nombreuses situations qui sont incompatibles avec les fonctions de journalistes responsables. Je ne souhaitais pas être complice d’actes potentiellement dérogatoires de la part d’une organisation qui ne souhaite pas être transparente.

Le blogue du chapitre de Montréal fait d’ailleurs état de ces situations et la publication des minutes détaillées du Comité Exécutif vous permettra de comprendre exactement ce qui se passe avec notre association nationale. Voici quelques exemples des situations découvertes ou observées par le chapitre de Montréal au fil du temps, qui sont mentionnées dans les minutes:
- Impossibilité d’obtenir des états financiers vérifiées du National (Le Président national Hugo Rodriges déclarant que ces documents étaient perdus ou impossibles à retrouver sur son ordinateur);
- Impossibilité de faire avancer le visage francophone de l’association qui se déclare pourtant bilingue (refus de fournir un logo bilingue ou de publier ses nouvelles en français);
- Publication d’un communiqué annoncant un faux comité incluant le chapitre de Montréal, chargé d’étudier le Rapport Payette, alors que le National savait très bien que le chapitre de Montréal avait annoncé son refus de participer à ce comité;
- Organisation nationale en défaut pour de nombreuses années face à Corporations Canada;
- Fausse fondation de l’ACJ inactive mais présentée comme active par le National;
- Boycotte du Président national Hugo Rodrigues imposé contre le président du chapitre de Montréal du simple fait de son rôle;
- Faux chiffres quant au membership à l’ACJ, la réalité étant loin des chiffres publiés par l’ACJ nationale. Des 1500 membres annoncés il y a 2 ans, seuls quelques 350 membres environs adhéreraient à l’ACJ au niveau de tout le Canada;
- Refus de fournir des cartes de presse, de permettre la création par Montréal de documents favorisant la visibilité de l’ACJ locale etc…
- Poursuite judiciaire contre l’ACJ nationale pour violation de la Charte québécoise des droits et libertés face à la la langue française et au retrait de certains privilèges d’accès à l’ex-Président de Montréal sur la base de sa langue maternelle, le français (ceci étant plus récent mais inscrit au Palais de justice de Montréal);

Et de nombreuses autres situations qui ne font pas honneur à une organisation qui prétend représenter des journalistes professionnels.

Comme le congrès annuel de l’ACJ est dans quelques semaines, il me semblait important de vous communiquer ce rapport afin que la réalité soit connue de toutes et tous, car nous sommes membres d’une organisation qui présente un certain prestige, sa crédibilité dépend de l’exactitude des informations qu’on transmettra à ce congrès. Il s’agissait aussi de mon rôle comme Président du chapitre de Montréal de protéger les membres et de les informer.

Malheureusement, malgré les informations publiées sur le site Internet de l’ACJ nationale, il est faux de prétendre que le chapitre de Montréal est toujours actif car les seuls 3 membres restant ne se réunnissent plus depuis ma démission. Le chapitre de Montréal est effectivement inexistant, aucune assemblée générale annuelle n’est prévue ou n’a été convoquée selon les règles de l’ACJ et il faut le déplorer. Notre représentativité est donc nulle au sein de cette association.

L’ACJ nous demandera de voter sur certaines proposition bientôt, nous demandera de participer à ses activités et surtout, voudra que l’on cotise comme toujours pour la faire vivre. Je crois sincèrement que ces demandes doivent être conditionnelles au respect des décisions du Comité Exécutif de Montréal, à la cessation de tout boycotte de la part du National et à la fourniture d’informations exactes et précises sur son administration financières et sur son membership.

Il s’agit de demandes de notre part qui sont raisonnables, les minutes du Comité Exécutif de Montréal sont très claires à cet effet et je pense qu’il est temps que cette organisation, qui est en fin de vie de toute évidence, fasse preuve d’une plus grande ouverture d’esprit sur la démocratie et réalise ce qui se passe si elle souhaite survivre et continuer à nous représenter professionnellement.

Quand viendra le temps de décider de votre avenir avec cette organisation, je pense qu’il est fondamental que vous ayez les informations présentes en main. Je suis toujours membre en règle de cette organisation, qui me boycotte pour mon élection comme Président du chapitre de Montréal et pour le fait d’être francophone, je ne sais toutefois pas si je vais continuer à adhérer un une telle organisation dans l’avenir.

Merci et recevez, chers membres du chapitre de Montréal, l’expression de toute ma considération. BON CONGRES!!!

Roger-Luc Chayer

AIDS-infected man assault suspect surrenders

Saturday, September 3rd, 2011

Toronto Sun
A Toronto man once described as “a ticking bomb” after exposing his now dead former wife to AIDS is again facing charges of allegedly failing to inform a lover he has the dreaded condition.

The man and a 51-year-old woman met at a west-end bar and had unprotected sex multiple times between Aug. 5 and Aug. 19, Toronto Const. Tony Vella said.

The suspect is accused of failing to disclose his health status.

Police announced Friday morning an arrest warrant was issued for Ian Thomas Williams and he surrendered to police around 4:30 p.m. The 49-year-old man faces charges of aggravated assault and failing to comply with probation.

Police allege the suspect “willfully engaged” in unprotected sex with the victim without telling her about his condition.

He is to appear at Old City Hall Court on Saturday for a bail hearing.

Williams, who was diagnosed as HIV-positive in 1997, has faced similar charges in the past.

In 2005, he was accused of knowingly infecting his ex-wife with HIV.

Mary Maxenita Williams’ daughter Michelle Kelly went to police in her mother’s last stages of life, alleging her former step-father continued to have unprotected sex with women without informing them of his HIV status.

Police issued an alert to other potential sex partners of the suspect in April 2005.

Six women came forward.

“He’s ruined several women’s lives,” Kelly said in an interview with the Toronto Sun at the time.

Trinidadian-born Williams walked out on his new wife after he got his Canadian citizenship papers eight months after they married, Kelly’s sister, Yvette Ferguson, alleged in the same interview.

“He was cheating on her the whole time,” she claimed.

Their mother died of AIDS-related complications in May 2005.

Days later, Williams was charged with six counts of aggravated assault and one criminal negligence causing bodily harm, which was later upgraded to criminal negligence causing death.

Williams was released on bail while awaiting trial in that case and placed under a court order to refrain from sexual contact.

“Who’s going to keep dibs on that? That’s not right,” Kelly said in July 2005.

“He’s walking the streets like a ticking bomb,” she alleged.

In June 2006, Williams was found guilty of one count of aggravated assault and all other charged were dropped. He served a year behind bars.

Police are once again warning the public about Williams.

“We fear there may be more victims,” Vella said.

“If so, those people need to be tested for HIV immediately,” he said.

Anyone with information in the case is asked to call police at 416-808-5400 or anonymously through Crime Stoppers at 416-222-8477.

Quelques jours avant la Fierté gaie de Toronto et seules de leur côté Les femmes homosexuelles ne défilent pas

Wednesday, March 17th, 2010

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Quelques jours avant les célébrations et le grand défilé de la Fierté gaie de Toronto, les femmes homosexuelles ontariennes organisaient leur propre défilé et boycottaient le défilé global de la Fierté. Pourquoi? Est-ce que finalement les femmes ne viendraient pas confirmer ce qui aura toujours été évident aux yeux de tous, la communauté gaie est divisée!
Il y a quelques années, alors que je prenais un pot avec une copine lesbienne française, jʼai été invité à aller rejoindre un groupe de femmes homosexuelles pour prendre le dessert. Seul homme présent, je me sentais privilégié dʼêtre avec un groupe si ouvert… Mon premier sentiment nʼaura jamais été aussi loin de la réalité…
Une fois dans le petit resto, autour dʼune table ronde regroupant environ 6 femmes lesbiennes et un seul homme, moi, jʼai dʼabord pensé quʼon mʼignorait par timidité, par gêne, je me disais que ça allait passer une fois les présentations faites. Faux.
Jʼai bien tenté de mʼintégrer à la discussion en plaçant quelques commentaires, en y allant de deux ou trois blagues pour détendre lʼatmosphère, rien à faire, on mʼignorait et cʼétait évident. Tellement évident que lorsque je venais pour ouvrir la bouche, deux des filles grimaçaient en roulant des yeux et en racontant leurs exploits contre les hommes. «Moi je ne voulais pas faire entrer le mec dʼHydro qui venait réparer quelque chose, jʼai exigé que ce soit une femme qui vienne, je suis bonne hein?», «Quand je vais à lʼurgence, jʼexige du personnel féminin uniquement sinon je refuse de me faire soigner»…
Premièrement, si elle avait encore la force dʼexiger des femmes uniquement pour la soigner, quʼest-ce quʼelle faisait à lʼurgence? me suis-je demandé. Bref, la soirée sʼest terminée au moment où jʼai décidé de me lever et de partir sans dire Adieu, ma copine venant avec moi par politesse et pour me dire aussi quʼelle était désagréablement surprise de lʼattitude de ses copines. Pour ces femmes, un homme, quʼil soit gai ou hétéro, reste une cible à atteindre, un ennemi à abattre. En 14 ans de journalisme gai, je nʼai jamais vraiment vu une intégration des femmes homosexuelles au reste de la communauté. Est-ce quʼil sʼagit dʼun constat négatif? Peut-être pas. Les femmes de Toronto, en annonçant leur propre défilé et surtout, en déclarant leur indépendance du reste de la communauté, ne font que confirmer ce que nous savions tous déjà, et elles ont raison. En quoi les besoins des femmes lesbiennes sont-ils similaires à ceux des hommes gais? Je vous pose la question. La maternité, la santé féminine, la situation économique? Elles nʼont rien en commun avec les hommes et il faut rendre hommage aux initiatrices du projet torontois qui ont le mérite dʼêtre des femmes honnêtes en quête dʼune affirmation nouvelle, le plus loin possible des hommes.
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