Archive for April, 2012

Courrier des lecteurs 83

Saturday, April 28th, 2012

Je suis l’histoire de Julien, pour la fermeture du Village, pourquoi pas les fin de semaines seulement car pour les travailleurs c’est pas un cadeau…

G. Rivard

Bonjour Madame Rivard, merci pour votre courrier, la ville et la SCD du Village viennent d’annoncer que la rue Ste-Cathe- rine sera finalement fermée un peu comme l’an passé, avec quelques commerces de moins du côté Ouest et quelques de moins en septembre… Merci pour votre support avec notre publication des livres de Caroline Greco sur Julien, Caroline étant décédée il y a maintenant 16 mois.

La Rédaction

Merci pour votre mise à jour sur l’affaire Steeve Biron et ce qui s’est produit avec la station de radio CHOI. J’avais vu cette nouvelle sur le site du Huffington Post Québec tou- jours sous votre signature. Est-ce que CHOI a répondu?

M. Tawil

J’ai demandé des nouvelles d’une mise en demeure qui de- vait être envoyée par Steeve Biron à CHOI et selon les infor- mations en notre possession en ce moment, CHOI n’a rien fait depuis la diffusion de l’infâme émission. Nous y revien- drons…

La Rédaction

Je suis une fervente auditrice de Gay Globe TV, je suis francophone et je me demandais pourquoi vous ne passiez souvent que des films en anglais, qui sont par ailleurs ex- cellents mais qui limitent ma compréhension?

G. Grimond

Les films sont des oeuvres d’art. L’aspect visuel est très impor- tant évidemment mais les voix originales des acteurs qu’on

regarde travailler sont tout aussi importantes. Est-ce qu’on penserait photocopier et faire une copie de la Mona Lisa pour l’exposer? Non. Pas plus que si on décidait de vous présenter un concert de Mozart joué au synthétiseur. Même chose avec le cinéma. Un art doit être livré dans sa version originale, toujours. Si le film est en version origi- nale anglaise, il sera diffusé dans sa version originale et sa traduction française sera ignorée par respect pour les acteurs. Il nous arrive tou- tefois de tomber à l’occasion sur un film en version origi- nale française, il est évidem- ment diffusé en français. C’est ça le respect de l’art, nous ne sommes pas TVA!

La Rédaction

Julien, toi qui préfères les hommes

Saturday, April 28th, 2012

Où est le vrai Julien ? Joue-t-il un rôle, celui de l’enfant que nous désirons qu’il soit, lorsqu’il est à la maison ? Et quand il drague … Oh non, c’était trop dur! Cela tournait à l’obsession. Je ne voulais pas l’aide d’un psychologue, j’avais trop peur de m’entendre dire que tout était bien de ma faute. Il fallait réagir face à la réalité, oublier mes principes et essayer de comprendre Julien pour ne pas le perdre. Dans tout ce travail de remise en question, d’acceptation, dans mes révoltes ou dans mes crises de culpabilité je me sentais ligotée par toutes ces barrières morales très strictes que mes parents m’avaient appris à respecter dans ma jeunesse et que je croyais avoir abandonnées tout au long de ma route, pour les remplacer par d’autres règles qui me paraissaient plus justes et surtout plus conformes à ma façon de voir.

Et voilà que toutes les vannes s’ouvraient. Homosexuel, mon fils ! C’est sale, c’est dégoûtant, c’est un péché ! Il faut le guérir, le sortir de là, avant que cela ne se sache. Quelle honte ! Mon éducation religieuse et ma foi profonde m’em- pêchaient d’accepter : comment situer l’homosexualité par rapport à l’Église et à Dieu ? J’ai lu. Passionnément, avec avidité, ce fut une boulimie de lecture.

C’est difficile lorsque l’on n’est pas spécialiste, de trouver une bibliographie complète. J’ai fouiné dans la bibliothèque de ma ville, dans les librairies.

Un article, dans le journal La Croix, m’a fait découvrir Xavier Thévenot et son livre Homosexualité masculine et morale chrétienne . Dans ce livre, le premier que j’ai lu sur le sujet, les témoignages de quelques homosexuels m’ont intéressée : ceux qui sont chrétiens parlent de leur sentiment de culpabilité par rapport à l’Église et à leur foi. Des théories psycho- logiques essaient d’expliquer pourquoi on naît, pourquoi on devient ainsi et, enfin

les relations de la Bible à l’homosexualité sont évo- quées. J’ai pris conscience de la grande souffrance des homosexuels. Ce livre me les a rendus proches, humains.

Derrière ce mot qui me fai- sait frémir, j’ai découvert un monde d’hommes et de fem- mes qui un jour, se décou- vraient être attirés par des personnes du même sexe, qui essayaient de lutter contre ces tendances et n’y par- venaient pas, qui devaient s’accepter ainsi : ce n’était souvent pas du tout facile ni confortable. La plupart d’en- tre eux se sentaient coupa- bles, honteux, mais cela ne les empêchaient pas de vivre leur foi. Marc Oraison aussi, dans son livre La Question homosexuelle m’a donné à réfléchir : … Le fait d’être homosexuel n’est en aucune manière un mal «moral». L’ho- mosexualité n’existe pas,

ce qui existe ce sont des sujets humains qui, à partir du moment où la conscience de la sexualité est vraiment acqui- se, éprouvent des émotions ou des attirances explicitement sexuelles pour des sujets du même sexe qu’eux. Ont est saisi par la complexité et l’immense diversité de ce que l’on obser- ve. Il n’est pas « difficile » de juger : c’est impossible ! …

Ces lectures m’ont aidée à mieux comprendre le problème, je suis devenue plus tolérante.
Ensuite il y a eu Freud

… Plusieurs individus, hautement respectables, des temps anciens et modernes, ont été homosexuels et, parmi eux on retrouve quelques-uns des plus grands hommes (Platon, Mi- chel Ange, Léonard de Vinci, etc…). C’est une grande injus- tice de persécuter l’homosexualité comme un crime mais c’est aussi une cruauté.

Freud a toujours reconnu qu’il n’arrivait pas à trouver l’ex- plication de cette inversion. Des articles, des romans, des émissions à la télévision, des films et de longs bavardages avec Julien m’ont beaucoup apporté. Toutes ces lectures m’ont d’abord rassurée quand à ma culpabilité. Les expli- cations psychologiques m’ont fait comprendre que l’homo- sexualité de Julien était maintenant acquise et que, si dans certains cas des hommes arrivent à changer définitivement leur tendance sexuelle, cela reste rare.

Avec un peu de bon sens et de fermeté envers moi-même dans mes réflexions personnelles, j’ai compris que je ne de- vais plus croire à un miracle, mais accepter l’idée du chemin pris par Julien : admettre son mode de vie, ses amis, moins penser au qu’en dira-t-on et plus à mon fils, me faire à l’idée qu’il soit amoureux d’un garçon. Cela a été le plus dur, le plus pénible : comment l’accepter ?

Le travail n’a pas été facile et le cheminement fut éprouvant. Je suis partie pleine de bonnes intentions. Cela n’a pas suf- fi. La communication a été parfois pénible. Il me semblait dire des choses sensées, les phrases de Julien aussi étaient belles, mais nous ne nous comprenions pas. Nous étions sur deux planètes et nous cheminions en parallèle, sans ja- mais nous rencontrer. Il y a eu mes crises de rage, de colère, de désespoir, ces journées où je ne voulais plus le voir, ces nuits où je tournais en rond, où je pouvais enfin pleurer, m’abandonner à mon chagrin. Seule.

Julien faisait peine à voir. Dans nos affrontements, il me criait sa déception devant mes réactions, il s’en voulait de m’avoir parlé ! Il m’évitait, sortait avec des copains, rentrait tard, ce qui, évidemment, augmentait mon angoisse. Nous nous sommes détestés, haïs, en un mot : aimés. Nous nous sommes battus, nous sommes tombés. Malgré nos désac- cords l’autre était toujours là, prêt à tendre une main. Nos discours étaient souvent maladroits, mais nous avons fini par trouver un terrain d’entente.

Peu à peu mes colères se sont calmées. J’ai réussi à parler tranquillement avec Julien. Ses explications m’ont aidée à comprendre. Il me semblait alors que j’étais capable d’accepter vraiment cette différence.

«Je me sens totalement homme, je suis sûr de mon identité sexuelle, elle me convient tout à fait. Je suis un homme comme les autres, à un détail près: j’aime les hommes! Pourtant j’ai fait des expériences avec des filles, mais je suis mieux avec les garçons.

- Pourquoi avec les garçons, pourquoi cette attirance, peux-tu m’expliquer?
- Comment savoir? Je n’ai pas eu à choisir. Déjà vers huit ans, lorsqu’on me disais “quand tu seras papa”, je savais, je ne peux pas t’ex- pliquer ni comment ni pour- quoi, que je ne me marierais jamais. Au plus profond de moi-même, je me sentais dif- férent des autres, mais j’étais incapable d’y voir clair. Je crois que je me sentais très fort, à cause justement de ce secret. Vers treize, quatorze ans les filles ne m’intéres- saient toujours pas et ce fut ainsi même plus tard. J’ai eu quelques amies c’est vrai, mais je ne les voyais pas comme des filles, j’éprouvais envers elles beaucoup d’ami- tié, sans plus.»

«Je ne sais pas moi-même pourquoi les garçons m’atti- rent tellement, je ne peux que le constater. Les épau- les, le buste d’un garçon peuvent m’émouvoir plus que les beaux seins d’une fille. Quand je rencontre un garçon, j’ai envie de le sédui- re, il m’attire, c’est instinctif, c’est ainsi. Je vois un garçon : il me plaît, c’est réciproque, on fait l’amour. C’est simple. Avec les filles ce n’est pas pa- reil, tout est beaucoup plus compliqué avec elles. C’est plus subtil, plus dangereux aussi, à cause des gosses. Je crois que je peux te l’avouer : elles me font peur!

- Mais Corinne alors?
- Corinne est venue à un moment où je me posais des sacrées questions sur mon identité sexuelle. On s’est aimés, jusqu’au jour où j’ai rencontré un garçon. J’ai alors compris qu’il ne ser- vait à rien de faire semblant de courir les filles.

Avec lui j’avais enfin trouvé ma voie. Et voilà, mainte- nant j’ai rencontré Paul. Je suis bien avec lui, nous avons les mêmes goûts, il est très cultivé, il m’apporte tel- lement ! Je voudrais que tu le rencontres mais surtout ne dis rien à personne, on ne va pas me comprendre.

Suite de cette publication dans notre édition numéro 84

Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Un cardinal auto- rise un gai à entrer dans un conseil pastoral

Saturday, April 28th, 2012

Florian Stangl a 26 ans. Il vit dans la petite commune de Stützenhofen, en Autri- che, et partage sa vie avec un compagnon, situation dé- clarée comme union civile à l’État, comme la loi l’y incite. Il a été élu à la très grande majorité des voix au conseil pastoral de sa paroisse (96 voix sur 142). Mais le curé de sa paroisse, le P. Gerhard Swierzek lui a demandé de renoncer à ce poste, et aussi à la communion, au motif qu’il vit avec un autre hom- me. « D’abord, j’ai compris, en discutant avec lui, pour- quoi la communauté lui a donné de nombreuses voix, car il est vraiment extrê- mement impressionnant de par sa foi, a déclaré le car- dinal. Je m’en porte garant, je prends sur moi de couvrir l’affaire. »

Vous avez dit trans? Un petit lexique du phénomène trans pour tous…

Saturday, April 28th, 2012

Suite à l’affaire “Jenna Talackova” (à droite sur la photo), cette jeune transgenre canadienne ayant d’abord été bannie du concours Miss Univers pour ensuite être réintégrée suite à une décision de Donald Trump, le public s’est questionné sur la distinctions à faire entre les transgenres, les trans- sexuels, les travestis et la confusion actuelle va jusqu’à les inclure toutes et tous, selon les opinions, au sein de la com- munauté gaie. Afin de clarifier les différents termes, il est important d’en connaître la définition et surtout les distinc- tions. Un transgenre, comme Jenna Talackova, est une per- sonne dont le genre, l’identité psychique et sociale reliée aux concepts d’homme et de femme, ou identité sexuelle com- plète, entre en conflit avec leur sexe biologique. Le trans- genre n’est pas “opéré”, il considère être né dans le mauvais corps et peut être candidat à la chirurgie de changement de sexe couverte par le Gouvernement du Québec et la Régie de l’Assurance-Maladie.

Le transsexuel est très souvent confondu avec le transgenre et bien que la différence soit subtile dans la définition globa- le, il existe un consensus au Québec pour dire que le trans- sexuel est un transgenre qui a décidé de s’habiller et de se comporter comme le sexe opposé à celui de sa naissance. Les deux peuvent ne pas être “opérés”, les deux peuvent être sous hormonothérapie et être candidats à la chirurgie mais essentiellement, le transsexuel est plus visible que le trans- genre.

Le travesti quant à lui est définitivement une classe à part. Beaucoup plus associé au milieu artistique, les travestis sont des artistes à part entière. Au Québec ils sont sou- vent membres de l’Union des Artistes et qu’ils soient hétéro- sexuels ou gais, leur orientation sexuelle n’a rien à voir avec leur talent. Il ne s’agit ni d’une condition médicale en voie de traitement ni d’un trouble de l’identité sexuelle.

Exceptionnellement, une personne se travestira pour vi- vre au quotidien sans se considérer comme transgenre ou transsexuel. Il s’agira alors d’une simple variante de l’Arc- en-Ciel spécifique aux personnes qui en font le choix.

Là où la confusion devient encore plus évidente, pour le public, c’est l’amalgame fait entre les transsexuels, les transgenres et la commu- nauté gaie. Cette associa- tion est effectivement pour plusieurs, une aberration.

Les gais n’ont rien à voir avec une quelconque ano- malie de l’identité sexuelle ou une condition médicale. L’homosexualité n’est pas présente dans les compen- diums médicaux et elle ne se traite certainement pas par quelque procédure médicale ou chirurgicale que ce soit. L’inclusion du “T” des trans dans la communauté LGBT est illogique effectivement parce qu’on associe des per- sonnes médicalement re- connues, pour qui des trai- tements existent, avec des personnes qui se sont bat- tues par le passé pour jus- tement sortir le médical de leur vie. Normal que le pu- blic soit confus si les LGB le sont aussi. Il nous semblait important de l’expliquer pour que la communauté lesbienne, gaie et bisexuelle reste LGB, et rien d’autre…

Certificat rose! Comment la Turquie expulse les gais du service militaire?

Saturday, April 28th, 2012

Malades, handicapés ou… homosexuels : voilà les trois motifs que les hommes turcs peuvent avancer afin de se faire dispenser de service militaire, obligatoire en Turquie. Mais prouver que l’on est gai est bien plus compliqué qu’il n’y paraît, et donne lieu à une épreuve plus qu’humiliante.

“Ils m’ont demandé à quand remontaient mes premières relations sexuelles anales, mes premières fellations, avec quelles sortes de jouets je m’amusais étant petit.” Ahmed, un jeune homme d’une vingtaine d’années, témoigne dans un reportage édifiant diffusé par la BBC World Service de ce qu’il a vécu lors de son bilan de santé précédant son service militaire. “Ils m’ont interrogé pour savoir si j’aimais le foot- ball, si je portais des vêtements ou des parfums de femme. Comme je portais une barbe de trois jours, ils m’ont dit que je ne ressemblais pas à un gai normal.”

Les officiers l’ont ensuite fortement invité à fournir une pho- to de lui vêtu en femme, ce qu’Ahmed a refusé. “Mais je leur ai proposé une autre offre, qu’ils ont acceptée” : et le jeune homme de leur donner une photo où il embrasse un homme. Cela devrait lui permettre – il l’espère en tout cas – d’obte- nir un “certificat rose”, qui le déclare homosexuel, et donc exempté de service militaire.

Gokhan, enrôlé dans les années 1990, a très vite compris qu’il n’était pas fait pour l’armée. “J’avais une peur bleue des armes à feu”, se souvient-il dans ce reportage de la BBC. En tant qu’homosexuel, il craignait aussi les intimidations, et se décide donc à faire son coming out au bout d’une se- maine auprès de son commandant, qui lui demande aussi sec des photos pour preuve.

Gokhan prépare donc des images très explicites, où on le voit en pleine relation sexuelle avec un autre homme. Mais il comprend qu’il ne pourra pas repartir avec ses photos. “Le visage doit être visible”, raconte Gokhan, “et les pho- tos doivent clairement établir que vous êtes le partenaire passif”. Les images satisfont les médecins militaires, qui lui délivrent son fameux “certificat rose”.

Au prix d’une “terrible expérience”, selon ses propres di- res, “cela reste un événement très éprouvant, parce que quelqu’un détient ces photos. Et cette personne peut un jour décider de les montrer à mon village, à mes parents, à mes proches.”

Ces dernières années, les homosexuels ont, il est vrai, commencé à ne plus se ca- cher dans les grandes villes turques. Des bars et clubs gais ont ouvert à Istanbul, et la Gay Pride de l’été der- nier – unique dans le monde musulman – a été un succès total. Certes, il n’existe pas de lois spécifiques contre l’homosexualité en Turquie, mais les homosexuels ne sont pas pour autant les bienvenus dans l’armée.

À vrai dire, la stigmatisation sociale des homosexuels est telle en Turquie qu’en de- hors des cercles des jeunes urbains des grandes villes, comme Istanbul et Ankara, il est difficile de croire qu’un homme puisse se déclarer gai sans l’être. Mais la sim- ple éventualité que l’armée soit leurrée préoccupe beau- coup les militaires.

De fait, sur le certificat rose de Gokhan, son statut est ainsi libellé : “trouble psy- chosexuel”, suivi de l’anno- tation “homosexualité” entre parenthèses.

Car les hôpitaux militaires turcs continuent de définir l’homosexualité comme une maladie, en se basant sur un document de l’Associa- tion psychiatrique américai- ne de 1968.

Même si certains Turcs considèrent que les gais sont chanceux de pouvoir échap- per à l’armée, les homo- sexuels portent leur “certifi- cat rose” comme un fardeau. Un employeur peut exiger les raisons pour lesquelles le demandeur d’emploi n’a pas effectué son service – et même se renseigner auprès de l’armée si nécessaire -, et refuser d’embaucher un pré- tendant homosexuel.

Un problème que ne connaî- tra pas Ahmed cette année : l’armée a décidé de reporter sa décision quant à la déli- vrance de son certificat rose.

D’après le jeune homme, le fait qu’il refuse de poser en femme lui a porté préjudice. Le chemin de la tolérance est encore long.

Madonna, sainte patronne des gais, ne passe pas en Russie

Saturday, April 28th, 2012

Madonna a une grande bou- che et compte bien s’en ser- vir en Russie où elle dira tout le bien qu’elle pense de la loi homophobe récemment passée. Ça va chauffer le 9 août prochain.

Plus précisément, cette loi bannit toute propagande les- bienne, gaie ou transgenre qui pourrait donner aux mi- neurs “la fausse impression que les relations tradition- nelles et non traditionnelles se valent dans la société”. “Je viendrai à Saint-Péter- sbourg pour parler au nom de la communauté et pour donner de la force et de l’ins- piration à tous ceux qui sont ou qui se sentent oppressés. Je suis une combattante de la liberté”.

Une combattante qui va de- voir se battre contre l’Église orthodoxe russe qui deman- de tout bonnement que son visa lui soit refusé afin qu’el- le ne vienne pas pervertir les âmes sensibles.

Au meurtre! Pas de prise de sang, pas de médicaments en prison!

Saturday, April 28th, 2012

Est-ce qu’un médecin peut annuler le traitement contre le VIH d’un patient simplement parce qu’il refuse de se sou- mettre à un nombre excessif de prises de sang?

C’est ce qui m’est arrivé à mon centre carcéral en Floride. Après avoir subi des prises de sang à trois reprises et ce, en l’espace de six semaines, les résultats revenaient toujours comme inconcluants, incomplets ou les analyses n’avaient pas été faites correctement. Jugeant abusifs ces tests, après avoir refusé la 4ème convocation et encore lors de la 5ème, j’étais loin de me douter que quelques semaines plus tard, le médecin allait simplement me punir… En annulant ma trithérapie!

J’ai eu beau crier au meurtre et à la violation de mes droits auprès des autorités médicales de l’institution, rien à faire! Pas de prise de sang = pas de médicaments. Pourtant, mon dossier médical indique clairement que je suis séropositif et ce, depuis le début de mon incarcération. À quoi jouait donc le médecin? Avec ma santé? Avec ma vie?

Est-ce ma faute si à chaque reprise les analyses ont été fai- tes de façon incorrectes? Dois-je faire les frais de l’incompé- tence du personnel médical et servir de rat de laboratoire? Surtout que ces analyses étaient routinières simplement afin de vérifier ma charge virale et mes niveaux de CD4.

Il aura fallu l’intervention de Christian Schoeppe, agent des services consulaires du Consulat du Canada à Miami pour rétablir les choses. Ayant été informé de mon sort dès les premiers jours de mon arrêt de traitement, M. Schoeppe est venu me rencontrer à l’institution de Jackson, où je suis dé- tenu, pour m’assister dans les démarches nécessaires afin que mon traitement soit rétabli dans les plus brefs délais.

Cette fois, les analyses ont été faites adéquatement et après une rencontre avec le médecin, mon traitement a recom- mencé. J’aurai passé cinq semaines sans traitements. Était- ce suffisant pour développer une nouvelle résistance aux médicaments et mettre ma vie en danger? Je le saurai dans quelques semaines après de nouvelles vérifications sangui- nes. Ne nécessitant actuellement qu’un seul comprimé de multithérapie contre le VIH, il se pourrait qu’à cause de ces événements, je passe à un traitement plus agressif.

En terminant, j’aimerais vous annoncer une bonne nouvelle. Dans une récente chronique, je vous racontais mon désarroi face à la viola- tion d’un accord avec l’État de Floride qui me permettait de purger ma sentence au Canada. Bref, après avoir déposé une requête en libé- ration sur la base d’une violation, le Tribunal flori- dien a déclaré ma requête recevable et bien fondée, ordonnant au Procureur en chef de l’État de répondre de façon préliminaire avec ses arguments dans les semai- nes à venir ou de déposer un règlement avec moi.

Je m’attends donc à une réponse d’ici juin de la part de l’État et si la Cour règle en ma faveur, comme prévu dans une entente signée et déposée en preuve, il est fort probable que je sois de retour au Québec au cou- rant de l’été 2012. Faites une petite prière pour moi!

NDLR: Nous souhaitons infor- mer nos lecteurs que Stépha- ne G. a accepté de contribuer à une émission de GGTV sur son aventure mais aussi pour se livrer en toute transparen- ce sur son identité une fois ici. Nous reviendrons donc sur cette émission lorsqu’il sera enfin au Canada.

Le Groupe Shiller Facteur de changement

Saturday, April 28th, 2012

Il est de notoriété publique que le Groupe Shiller a acquis au fil des ans une grande partie des immeubles situés entre la 5ième avenue et le boulevard St-Michel. Si ce tronçon de la Promenade Masson a si belle mine aujourd’hui, ce n’est pas par l’effet du hasard.

Depuis plus de 20 ans, Yves Mailloux, directeur du déve- loppement immobilier au Groupe Shiller, sélectionne un à un les différents commerces qui s’implantent sur cette ar- tère selon une méthode personnelle développée au fil des ans et qui ne s’enseigne pas à l’université. Son flair doit être bon car les projets choisis fonctionnent et durent au point où cette rue affiche présentement l’un des plus bas taux d’inoccupation à Montréal.

Bien que plusieurs commerces de qualité soient venus depuis un an s’installer sur la rue, le Groupe Shiller est constamment à la recherche de nouveaux projets pour di- versifier et améliorer l’offre commerciale. Toute personne dé- sireuse de démarrer un commerce de qualité sur Masson est invitée à communiquer à leurs bureaux au (514) 256-5050.

M. Mailloux remercie chacun des commerçants locatai- res du Groupe Shiller ainsi que la SDC Promenade Mas- son pour leur confiance ainsi que pour leur contribution à l’amélioration constante de cette artère commerciale et ce, au profit de tous les résidents du quartier. On a en effet peine à imaginer à quoi la Promenade Masson ressemblerait sans les commerces suivants :

GAYGLOBE MAGAZINE

21 WWW.GAYGLOBE.US

Promenade Masson
Liste des locataires du Groupe Shiller

Aquarium Café-bar / Basha, restaurant Boucherie Aux Deux Gaulois / Brûlerie Saint-Denis Caisse Desjardins Delorimier / Café Extase Café Lézard / Casa Corfu, buffet Charcuterie Varsovie / Chaussures Mystik Chico, boutique d’animaux / Couche-Tard Décor ta pièce / De père en fils, boulangerie Frite Alors! / Fruiterie Premier Choix
Jovy’s Bagel / Juste Nouilles, restaurant
La culotte à l’envers, enfants / La Grand’Mère Poule La Presqu’île, bistro / La Puce, bijouterie
La Succursale, brasserie / Le Naturiste
Le Roi des impôts / L ‘Heureux Bouddha
M sur Masson, restaurant / Madre, restaurant Medz salon et spa / Nettoyeur De Luxe
Olive & Olives / Pâtes et compagnie Piri-Piri, rôtisserie / Radio Shack
Reda, vêtements / Renaissance, friperie Sports Uptown / Starbucks café
Studio 3019 / Superclub Vidéotron
Sushi Time / Tabagie Masson
Tik Tak Toc, jouets

Les Centres Stop fêtent leurs 12 ans!

Saturday, April 28th, 2012

Les Centres Stop, qui offrent de nombreux traitements contre les dépendances liées à la nicotine, aux drogues et au jeu compulsif annoncent qu’ils célèbrent en 2012 leur 12 ans d’activités au Qué- bec.

Les Centres Stop utilisent une technologie exclusive Laser afin de traiter, via des point d’auriculothérapie, les dépendances les plus résis- tantes aux autres traite- ments.

On y offre aussi les protoco- les suivants: Stop Déprime, Stop Insomnie, Stop Migrai- ne, Stop Déprime hivernale, Stop Fatigue, Stop Stress Post Traumatique, Stop Per- te de Libido, Stop Drogues dures et Stop Alcool.

Les traitements sont cou- verts par la plupart des as- surances privées. www.cen- tresstop.com

Jésus était-il gai? Réflexions d’un prêtre anglican

Saturday, April 28th, 2012

Le sermon du vendredi saint sur les dernières paroles du Christ avant sa mort est un exercice spirituel de haut vol. Cette tradition, qui remonte aux jésuites, a été adoptée par de nombreuses Églises anglicanes. Ayant eu récemment le privilège de prononcer ce prêche à Wellington, en Nouvelle- Zélande, j’ai choisi la souffrance comme thème. Conscient des profondes divisions de l’Église en matière d’identité sexuelle et de sexualité, je me suis senti tenu de parler des souffrances qu’elle a infligées aux homosexuels au cours des siècles. Ce sujet délicat était-il approprié pour un ven- dredi saint ? Pour la première fois de mon sacerdoce, il s’est imposé à moi avec force. Les dernières paroles de Jésus ne me laissaient pas le choix : “Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : ‘Femme, voilà ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voilà ta mère.’ Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.” (Jean 19,26)

Jésus était un rabbin célibataire, chose plutôt rare à cet- te époque. L’idée qu’il avait une relation amoureuse avec Marie-Madeleine ne repose sur aucune preuve biblique. La thèse selon laquelle il était homosexuel paraît beaucoup plus fondée. Cependant, au sein de l’Église, même les mi- litants pour les droits des homosexuels la rejettent. Hugh Montefiore, évêque de Birmingham, issu d’une famille juive en vue, osa suggérer cette possibilité, mais ses propos fu- rent accueillis avec mépris, comme s’il les avait tenus par pure provocation. Après avoir moi-même beaucoup réfléchi à la question, je me suis senti obligé, pour la première fois depuis le début de mon sacerdoce, il y a un demi-siècle, d’exprimer l’idée que Jésus était peut-être bien homosexuel. S’il avait été dépourvu de sexualité, il n’aurait pas été vrai- ment humain – ce qu’il serait hérétique de penser.

Jésus pouvait être aussi bien hétérosexuel que bisexuel ou homosexuel. Impossible de le ranger avec certitude dans une catégorie. L’option homosexuelle semble simplement la plus vraisemblable. Sa relation intime avec le disciple bien- aimé tend à le prouver. C’est ainsi, en tout cas, qu’on l’inter- préterait chez n’importe qui aujourd’hui. Même s’il n’existe pas de tradition de célibat chez les rabbins, Jésus, gai ou pas, peut très bien avoir choisi de vivre dans la chasteté.

Cependant, même si de nom- breux chrétiens sont enclins à souscrire à cette thèse, je ne vois aucune nécessité théologique de le faire .

Que Jésus ait été homo- sexuel ou pas n’altère en rien ce qu’il était et ce qu’il signifie pour le monde d’aujourd’hui. Spirituelle- ment, c’est un être imma- tériel. L’important, c’est que beaucoup d’adeptes du Christ – religieux et laïcs – sont des gais ou des les- biennes, et qu’en dépit de l’Église ils lui restent remar- quablement fidèles. Si l’Égli- se chrétienne les accueillait plus librement en son sein et les aimait davantage, ces fidèles seraient encore plus nombreux.

La santé de l’homme En bref…

Saturday, April 28th, 2012

L’épilation brésilienne masculine, en plein essor de
part et d’autre de l’Atlantique
Après les faux-cils pour homme surnommés “guylashes” et
les vernis à ongles baptisés “male polish”, les termes “boyzi-
lian” (contraction de “boy” et “Brazilian”), “brozilian” (“bro” signifiant “frère/mec”) et “he-wax” (littéralement “cire pour
lui”) sont entrés dans le vocabulaire des salons de beauté C américains pour désigner la tendance croissante à l’épila-
tion intégrale à destination de ces messieurs.

Les phtalates réduisent à la fertilité des hommes

Des chercheurs avaient déjà constaté l’effet néfaste des ph- talates (contenus dans certaines matières plastiques) sur la fertilité des rongeurs et chez les foetus humains. Mais pour la première fois, une étude parue dans la revue britannique Human reproduction vient de confirmer que ces produits chimiques inhibent la production de testostérone sécrétée par les testicules de l’homme adulte.

ancer de la prostate L’espoir des ultrasons

Le problème du cancer de la prostate est simple: com- ment traiter cette tumeur sans que la thérapeutique soit pire que le mal. La revue britannique The Lancet On- cology, a publié les résultats intéressants d’un essai thé- rapeutique avec des ultra- sons à haute densité pour des patients présentant des

petites tumeurs, puisqu’au bout d’un an, 95% des hom- mes ne présentaient plus de lésions cancéreuses, avec un taux de complications nettement inférieur à celui de la chirurgie. L’essai porte sur 41 hommes âgés de 45 à 80 ans, atteints d’une tu- meur de petite taille, ayant un taux de PSA faible (infé- rieur à 15 ng/ml) et un score de Gleason faible.

Nouvelles brèves internationales Tout sur nous, dans le monde…

Saturday, April 28th, 2012

Un «chantage gay» qui rend fou le leader Gambien

Yaya Jammeh a adressé une nouvelle provocation à la com- munauté internationale, deux semaines après un raid vi- O

sant des homosexuels présumés.

«Si vous voulez nous fournir de l’aide afin que les hommes se marient avec des hommes et que les femmes se marient avec des femmes, alors laissez tomber. Nous ne voulons pas de votre argent.» Indéboulonnable président de la Gambie depuis 1994, Yaya Jammeh s’est lancé dans une diatribe homophobe surréaliste, samedi, devant les diplomates pré- sents à l’inauguration du parlement de Banjul. A travers eux, le chef d’Etat a dénoncé les pressions, bizarrement qualifiés de «sionistes», visant à lier aide au développement et respect des minorités sexuelles. Ces propos interviennent après l’arrestation, le 10 avril dernier, de 19 hommes soup- çonnés d’homosexualité. Des interpellations qui ont valu à ce petit pays enclavé dans le Sénégal une condamnation des organisations de défense des droits humains.

Des bonbons qui “encouragent l’homosexualité”

Le girls band japonais AKB48 fait face à une polémique sui- te à une série de publicités suggestives pour une marque de bonbons. Ces spots publicitaires, diffusés fin mars à la télévision et visibles ici, montrent des jeunes filles habillées en uniforme d’écolière qui se passent des bonbons de bou- che en bouche.

Un comité d’éthique dénonce une centaine de plaintes à propos de ces publicités, qui “encouragent l’homosexualité” et “promeuvent le style de vie gay”. Mais les fabricants des bonbons en question sont peu sensibles à ces critiques, car les spots font partie des publicités les plus populaires au Japon. Le groupe AKB48, qui compte plus de 60 membres, continue de remporter un succès fou en Asie. Le girls band a rapporté plus de 200.000 dollars l’année dernière.

n pourra choisir son nom de famille dès 2013

Les époux pourront choisir librement leur nom de fa- mille dès l’année prochaine. La réforme, qui vise l’égalité entre hommes et femmes, concerne aussi les couples homosexuels. Les époux pourront choisir librement leur nom de famille dès l’an- née prochaine. Le Conseil fédéral Suisse a fixé l’entrée en vigueur de cette réforme visant l’égalité entre hom- mes et femmes. Un délai de transition d’un an est prévu pour régulariser certains cas.

Infirmiers gais au chevet des homos
Les homosexuels ont déjà leurs agences de voyages, hôtels, bars et salons de coif- fure. A Zurich, ils ont éga- lement leur propre cabinet de soins. Deux infirmiers ont créé un espace médical réservé aux gays et aux les- biennes. Les patients peu- vent y recevoir des soins de base ou bénéficier d’entre- tiens thérapeutiques. Pour François Fauchs et Chris- tophe Bucher, eux-mêmes homosexuels, il s’agit d’offrir un lieu où les patients se sentent à l’aise.

Gaétan Boisvert entre à Gay Globe Média

Saturday, April 28th, 2012

Le spécialiste du marke- ting montréalais Gaétan Boisvert fait son entrée à GG Magazine et TV afin d’occuper un poste de Di- recteur des projets spé- ciaux et d’assister l’Éditeur avec les relations clients. On pourra le contacter à [email protected]

Cancer de la prostate Le dépistage systématique re- mis en cause…

Saturday, April 28th, 2012

La Haute Autorité de santé, qui n’était pas favorable au dépistage systématique du cancer de la prostate pour les hommes mûrs mais sans aucun symptôme, considère main- tenant qu’il n’y a aucun intérêt à dépister systématiquement par dosage de PSA des hommes sans symptômes mais qui appartiennent à des groupes à haut risque. Le président de la HAS a déclaré mercredi : “Il n’y a pas d’arguments actuel- lement pour recommander un dépistage y compris dans les populations considérées comme a haut risque”.

Les facteurs de risque génétiques et environnementaux de survenue de cancer de la prostate reconnus sont les anté- cédents familiaux de cancer de la prostate chez des parents très proches (père, frère), l’origine africaine, les expositions à certains agents chimiques. Chez les personnes qui ne sont pas à risque, l’âge est en revanche l’un des facteurs qui aug- mente le risque de cancer de la prostate.

Le dépistage de ce cancer repose sur deux examens : le dosage du PSA, protéine sécrétée par cette glande, et le toucher rectal qui permet de la palper. Le diagnostic n’est posé qu’après biopsie. Selon la HAS, il n’est pas possible de mesurer scien- tifiquement le niveau de risque. Rien ne permet non plus d’affirmer que les hom- mes avec des antécédents familiaux ou d’origine afri- caine présenteraient des for- mes de cancers plus graves ou d’évolution plus rapide.

La Jeep COMMANDER 2007 Un bourreau de travail qui n’a pas peur de son ombre!

Saturday, April 28th, 2012

C

Le Commander vient aus- si avec une foule d’extras luxueux comme la direction et le freinage informatiques le radar arrière, les miroirs chauffants, le démarreur à distance, les branchements DVD à la troisième section et un contrôle du climat indé- pendant à l’arrière du véhi- cule. Le plus spectaculaire, pour ceux qui voudraient acquérir ce type de modèle,

Ce véhicule vedette offert par Autos PB est un monstre de travail et de solidité qui fait la joie de ses acquéreurs depuis 2 ans. Offert en vente en 2010, il avait été originalement acheté fin 2008 neuf, même en étant un 2007, Chrysler l’avait gardé en stock. Un occasion de l’obtenir à un excellent prix d’autant que sa puissance moteur était supérieure aux modèles 3.7L offerts par le constructeur. Doté d’un 4.7L et aussi disponible avec un 5.7L Hemi, le Commander propose 7 places passagers, une finition grand luxe avec sièges de cuir espacés, un V8 ronflant comme les amateurs de vrais Jeep aiment et surtout une puissance hors de l’ordinaire pour un 4×4 parfaitement silencieux à l’intérieur.

est que la troisième rangée derrière se replie entière- ment dans le plancher, of- frant un espace pour trans- porter facilement de grosses charges. Quant au moteur, Gay Globe a testé pour vous le 4.7L et croyez-nous, vous serez toujours premier à dé- coller au feu rouge, la bête n’a peur de rien. Prix: Moins de 20,000$ pour une valeur à neuf de 55,000$!

La marche régulière… Améliore l’espérance de vie

Saturday, April 28th, 2012

La sédentarité (du latin «sedere» = être assis) est l’un des fléaux du monde actuel. Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou de télévision en est devenu un indicateur classique. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour d’activité physique modérée, peuvent être considérées comme physiquement inactifs. L’inactivité physique aug- mente avec l’âge, aggravée par des facteurs sociologiques et psychologiques. L’homme moderne ignore la marche, ne connaît plus que les déplacements en voiture, les escaliers mécaniques et les ascenseurs.

L’inactivité physique qui va souvent de pair avec une ali- mentation trop riche en calories, favorise le surpoids, l’obé- sité,l’hypertensionartérielle,lesdéséquilibreslipidiqueset le diabète. C’est un facteur de morbidité et de mortalité cardio-vasculaires. Une activité physique régulière diminue lesmarqueursdel’inflammation.Ellediminueaussil’agré- gation des plaquettes sanguines et le risque de thrombose.

Elle augmente le «bon cho- lestérol» HDL, protecteur de la paroi artérielle. Elle favorise la réduction du surpoids, de l’obésité et de la sédentarité qui sont éga- lement des facteurs d’appa- rition des cancers. En huit ans, en comparaison avec celle des individus inactifs, la mortalité totale des per- sonnes ayant une activité physique légère a diminué de

14 %, la mortalité cardio- vasculaire de 19 %, la mor- talité coronaire de 25 %, la mortalité par AVCl de 12 %, la mortalité par diabète de 11 %, la mortalité par can- cer de 10 %. Quinze minu- tes d’activité physique quoti- dienne légère ont augmenté l’espérance de vie de 3 ans, le bénéfice augmentant avec la durée et l’intensité de l’ac- tivité quotidienne.

La Fabrique 125 Des lofts de style new-yorkais sur Chabanel

Saturday, April 28th, 2012

La Fabrique 125 est le premier projet résidentiel s’inscri- vant dans la revitalisation du quartier Chabanel. Situé au 125, rue Chabanel, à l’intersection de l’avenue de l’Espla- nade, ce projet immobilier s’impose au cœur du quartier de la mode et du design.

La Fabrique 125 est un projet de lofts de style new-yorkais réalisé par le promoteur Groupe Dayan, en collaboration avec la SHDM. Il s’agit de la conversion d’un immeuble industriel de grand gabarit anciennement occupé par des entreprises de l’industrie de la mode et comptant environ 40 000 pieds carrés par étage. Les 192 lofts urbains sont répartis dans un bâtiment de sept étages, de type béton- ascenseur.

Trois modèles de lofts sont offerts : L1, comprenant un es- pace pour une chambre à coucher; L1+1, comprenant un espace pour une chambre à coucher et un bureau; et L2+1, comprenant deux espaces pour deux chambres à coucher et un bureau. Les superficies vont de 720 p.c. à 1 365 p.c., pour des prix variant entre 172 960 $ et 386 250 $ (taxes incluses, avant le crédit d’achat).

Un projet audacieux empreint d’art, de design et de créativité
« La SHDM rejoint la volonté du milieu qui entend faire de la mode, du design et de la créativité les pôles de développe- ment du secteur », affirme Johanne Goulet, directrice géné- rale de la SHDM. « Les designers de Humà Design + Archi- tecture, et les architectes de Forme Studio et de Workshop se sont assurés de préserver les qualités architecturales de cet immeuble qui constitue une véritable cathédrale indus- trielle », ajoute-t-elle. La structure de béton est conservée intégralement, avec des plafonds de 11 pieds, une fenestra- tion imposante et une insonorisation performante. La faça- de en briques vernissées blanches et noires sera ornée d’une

signature artistique, carac- térisant ainsi la créativité derrière ce projet. De plus, le rez-de-chaussée de l’im- meuble comprend six ate- liers-résidences et quelques espaces commerciaux.

Les superficies moyennes du projet La Fabrique 125 sont les plus grandes ayant été accréditées au programme Accès Condos. Chaque loft compte un espace de ran- gement à même l’unité ou au garage, et 42 lofts dispo- sent de balcon de type «log- gia» surplombant l’avenue de l’Esplanade. De plus, 94 cases de stationnement in- térieures et deux places de stationnement extérieures sont offertes en option.

Un lounge urbain d’environ 5 000 p.c. sera aménagé sur le toit, offrant aux coproprié- taires un espace de détente doté de verdure et d’une vue imprenable sur la ville. Cet- te aire commune sera munie d’une alimentation en gaz pour accueillir des BBQ.

À proximité de nombreux services
La Fabrique 125 est située à proximité d’un bon nombre

de boutiques, notamment au Marché Central et à la Place Fleury. De nouveaux resto-concepts ont déjà vu le jour sur la rue Chabanel et des commerces de proxi- mité sont à venir au rez- de-chaussée de l’immeuble. Les copropriétaires auront également un accès direct au transport en commun, avec la ligne d’autobus 55 qui parcourt le boulevard Saint-Laurent du nord au sud, les stations de métro Sauvé et Crémazie, de même la gare de train Chabanel qui se rend au centre-ville. De plus, La Fabrique 125 se trouve à quelques minutes des autoroutes 15 et 40.

À propos d’Accès Condos

Le programme Accès Condos favorise l’accession à la pro- priété à Montréal et contri- bue à la revitalisation de sites difficilement exploita- bles. La popularité du pro- gramme Accès Condos rési- de dans le crédit d’achat de 10% fourni par la SHDM, ap- plicable sur la mise de fonds à l’achat d’un condominium. Ce programme a permis à plus de 2 500 ménages de devenir propriétaires et de rester sur l’île de Montréal

Monseigneur Lépine Voulait convertir les homo- sexuels en hétérosexuels!

Saturday, April 28th, 2012

̀peine quelques heures après sa nomination au poste d’Archevêque de Montréal, en remplacement de Monsei- gneur Jean-Claude Turcotte, Cardinal à la retraite, Monsei- gneur Christian Lépine se retrouve face à une controverse de taille, lui qui a prétendu par le passé qu’il pouvait trans- former les gais en hétérosexuels. Je suis toujours fasciné par ces hommes d’Église, ces imams et ces rabbins qui, sous le prétexte de la foi et de leur morale, veulent jouer dans les culottes de leurs ouailles.

Changer les gais en hétéros, juger les homosexuels et leur refuser les mêmes droits qu’au reste de la population, inter- dire aux femmes de se faire avorter suite à un viol, jouer au touche-pipi avec nos enfants quand ils sont en situation d’autorité… Ces exemples me fascinent, car peu d’organisa- tions se drapant d’une moralité biblique se mêlent autant de sexualité que l’Église, un paradoxe qui soulève de plus en plusderéactionsdelapartd’unpublicquivaloriseetexige aujourd’hui la laïcité complète de la sphère publique.

Quelles sont les implications de telles déclarations sur les gais de la part de Monseigneur Lépine? La Charte québécoise des Droits et Libertés prévoit que toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle est illicite et que cette discrimina- tion est génératrice de dommages moraux. Quand l’Église catholique et son plus haut représentant à Montréal décla- rent que l’on peut intervenir directement auprès de person- nes homosexuelles pour les transformer en hétérosexuels, on cible directement, sans distinction, une minorité protégée etontentedecrédibilisercettethèseeninvoquantlaliberté de religion pour éviter évidemment les poursuites judiciai- res basées sur l’atteinte d’un droit protégé par la Charte.

Or, la liberté de religion elle aussi est partie intégrante à la Charte québécoise, on mentionne d’ailleurs à l’article 3 : Toute personne est titulaire des libertés fondamentales tel- les la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion paci- fique et la liberté d’association.

Mais cette garantie de liberté religieuse entre directement en conflit avec les articles 5 (Toute personne a droit au respect de sa vie privée), l’article 10 (Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fon- dée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orien- tation sexuelle), l’article 10.1 (Nul ne doit harceler une personne en raison de l’un des motifs visés dans l’arti- cle 10), et l’article 11 (Nul ne peut diffuser, publier ou exposer en public un avis, un symbole ou un signe comportant discrimination ni donner une autorisation à cet effet).

La Charte prévoit certaine- ment une protection pour l’Église qui souhaiterait convertir des fidèles à sa religion ou à ses croyances, mais convertir la nature des humains, vouloir chan- ger leur orientation sexuelle n’est certainement pas ce qui était prévu par le légis- lateur quand il a voté la Loi

en y introduisant une pro- tection pour la liberté de reli- gion. Toute personne qui dé- cide de ne pas pratiquer une religion est, elle aussi, proté- gée par cette même Charte, car sa liberté de conscience est reconnue à l’article 3. Le refus par l’Église catholique montréalaise de reconnaî- tre ce droit est certainement une situation qu’il serait intéressant de tester devant la Commission des Droits de la Personne dans le cadre d’une plainte.

Est-ce qu’une personne de la communauté gaie mon- tréalaise aura le courage et la détermination de porter ces propos devant la Com- mission? Ça reste à voir!

La santé… En bref de par le monde

Saturday, April 28th, 2012

VIH : pourquoi un vaccin contre le Sida a été partiel- lement efficace ?
Un test clinique en 2009 avait montré qu’un vaccin était partiellement efficace contre le VIH. Pourquoi a-t-il fonc- tionné chez certaines personnes et pas chez d’autres ? Des chercheurs viennent de montrer que deux anticorps peu- vent jouer un rôle fondamental. L’un empêcherait le virus de rentrer dans les cellules, mais cet effet pourrait être an- nulé par un second. Une analyse plus poussée est prévue, et pourrait ouvrir la voie à un nouveau vaccin plus fiable.

Sida : l’essai clinique d’un vaccin se révèle riche d’in- formations
Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimen- tal contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16 000 adultes, a fourni d’importantes informations sur les réponses du système immunitaire, révèle une analyse publiée mercredi 4 avril dans le New England Journal of Medicine.

Selon les estimations révélées en 2009, 31,2 % des parti- cipants ayant été vaccinés avec ce produit baptisé RV144 avaient nettement moins de risques d’être infectés par le VIH que le groupe traité avec un placebo. Les chercheurs ont examiné des échantillons de sang des participants vac- cinés avec le RV144 pour analyser leurs réponses immuni- taires. Ils ont découvert que les différents types de réponses des anticorps ont été liés au degré d’infection par le VIH.

Détecter plus facilement le SIDA grâce à des maladies “indicatrices”
Environ la moitié de personnes porteuses du virus du SIDA sont diagnostiquées beaucoup trop tard augmentant ainsi le risque de contamination. L’association UNAIDS estime par exemple que sur les 2.5 millions d’européens malades du SIDA, environ 900.000 d’entre eux ignorent être porteurs de la maladie. Cependant, une infection détectée tôt permet souvent une amélioration des chances de survie du malade ainsi que de leur qualité de vie tout en diminuant les ris- ques de contamination. Une étude internationale, suggère que certaines maladies, plus bénignes, pourrait être utili- sées comme signes potentiels d’une contamination par le virus du SIDA afin de permettre une détection plus efficace

et plus précoce. C’est le sujet qu’ont abordé les plus de 300 docteurs, professionnels de la santé, ONG et décideurs politiques en provenance de plus de 40 pays européens les 19 et 20 mars dernier à l’Université de Copenhague.

Les maladies pouvant servir d’indicatrices de VIH sont: Les maladies sexuellement transmissible, Les Hépatites B et C, les lymphomes ma- lins, Neutropénies inexpli- quées, Herpès à l’âge de 65 ans, certaines dermatites ou des syndrome ressemblant à la mononucléose.

VIH/sida : un composé du cannabis freinerait la progression du VIH dans l’organisme

Si le cannabis est une dro- gue douce dont l’usage est illicite en France, il est par- fois autorisé à la consomma- tion à des fins thérapeuti- ques. Actuellement, les THC (tétrahydrocannabinol) sont d’ailleurs utilisés chez des patients séropositifs afin de les soulager, de stimuler leur appétit ou de réduire

l’état nauséeux. D’après une étude parue dans la revue PLoS ONE, certains com- posés cannabinoïdes pour- raient réellement agir pour lutter contre le VIH/sida. En effet, ils activeraient des récepteurs spécifiques des cellules immunitaires hu- maines qui ralentiraient la progression du virus dans l’organisme avant de passer au stade “sida”.

Traiter dès la primo-in- fection VIH
La question de l’intérêt de la mise sous antirétroviraux dès la primo-infection VIH est un sujet débattu depuis longtemps. Une étude néer- landaise montre qu’un trai- tement précoce et transitoire de vingt-quatre semaines retarde la reprise des anti- rétroviraux et permet d’obte- nir une virémie résiduelle plus faible lors de l’infection chronique.

Cette étude randomisée a concerné 168 participants répartis dans treize centres spécialisés VIH au Pays- Bas.

André-Guy Lamothe Un commandant de son temps

Saturday, April 28th, 2012

En pleine tourmente avec les manifestations étudiantes, le Commandant André-Guy Lamothe a quand même trouvé le temps de nous accorder une courte entrevue sur sa vi- sion et ses objectifs avec la rue Masson et la communauté gaie. Tout d’abord, Monsieur Lamothe nous explique que le SPVM est une police de son temps et qu’aujourd’hui, de nombreux policiers sont membres de la communauté gaie, même au poste 44, et que cette clientèle, dans le territoire sous sa responsabilité, est très bien intégrée.

Le poste 44 a quand même des priorités spécifiques au quar- tier comme la sécurité des aînés et des personnes âgées, la sécurité routière et celle des piétons. Pour arriver à faire d’un quartier un havre de paix où il fait bon vivre, il faut prendre certains moyens et le poste 44 organisera cet été quelques opérations de prévention visant à faire respecter les limites de vitesse ou les règlement municipaux car c’est au quotidien qu’on construit un quartier comme Rosemont.

André-Guy Lamothe est aussi un amateur de la Promenade

Masson qu’il considère com- me chaleureuse, diversifiée au niveau commercial et culturel, paisible, ayant une belle dynamique depuis quel- ques années et surtout, qui offre une qualité de vie que d’autres artères aimeraient bien avoir. Malgré quelques problèmes typiques carac- téristiques aux grandes

villes, la rue Masson est un îlot très agréable au coeur de la métropole où il trouve d’ailleurs lui-même plaisir à fréquenter et à y consom- mer. Merci au Commandant Lamothe pour sa disponibi- lité et merci surtout de nous permettre de profiter pleine- ment de notre rue Masson, en toute sécurité!

La Flamme de la Prom! Doris Laflamme nous parle de sa promenade Masson…

Saturday, April 28th, 2012

Dans la vie publique, les leaders sont parfois un peu invi- sibles, font dans la langue de bois ou n’osent pas se sou- mettre à des entrevues sur leurs affaires parce qu’ils ont souvent peur d’avoir à se justifier. La question ne s’est pas posée avec la Directrice générale de la Promenade Masson, Doris Laflamme, qui a fait la démonstration qu’elle incarne à la perfection le visage humain de cette SDC unique et exemplaire sur l’île de Montréal.

Doris est avec la Promenade Masson depuis 1984 et c’est avec sa complice de tous les instants, Michèle Drapeau, arrivée juste après en 1988 que les deux femmes, réputées comme des tigresses, oeuvrent au quotidien pour faire de la SDC rosemontoise un succès.

“Au début, quand la Promenade voulait tâter le terrain du développement avec la communauté gaie, il y avait parfois de petits inconforts qui venaient de personnes moins informées sur la réalité gaie et qui ne connaissaient pas vraiment bien le potentiel économique des personnes de la communauté”, nous raconte Doris. “Aujourd’hui, quand je demande aux membres s’ils remarquent une augmentation de la présence gaie dans leurs commerces, la réponse est immédiate, c’est un Oui catégorique”. Car la Promenade est associée à Gay Globe Magazine depuis plus de 10 ans et a profité de l’élar- gissement des gais hors Village pour se montrer et offrir une alternative crédible, de qualité et viable à ces personnes reconnues pour leur bon goût et leur pouvoir d’achat.

Selon Doris, le visage commercial de la rue Masson est en train de prendre un virage “tendance urbaine” avec la pré- sence rapprochée et diversifiée de commerces répondant aux attentes autant des fines bouches que des amateurs de mode dernier cri. La rue Masson mouture 2012 est le résultat de petites réussites régulières et de petits efforts au quotidien, on peut d’ailleurs retrouver sur la rue Masson une foule de nouveaux commerces depuis 2 ans qui sont en train de transformer le coeur de Rosemont en un quartier chic à l’image des gens qui y habitent.

“Il nous reste quelques défis à relever dans l’avenir, je pense qu’il faudrait augmenter le nombre de places de stationne- ment tout en maintenant les mesures actuelles d’apaisement de la circulation directement sur Masson pour en faire une rue plus humaine, plus relax et surtout pour permettre aux visiteurs de prendre le temps de redécouvrir la rue Masson”, termine Doris, les yeux brillants comme au premier jour.

Elle ajoute d’ailleurs qu’elle ne pourrait jamais réussir seule à faire fonctionner “la Masson” sans sa complice Michèle qui

est aussi sa confidente et en qui elle a une totale confiance. Quant on parle des lionnes de la Masson, en les voyant en action, on a définitivement l’impression que les deux femmes sont le coeur de la Promenade Mas- son. Gay Globe leur rend hommage au nom de nos lecteurs. Bravo les filles!

La rue Masson en bref… Une histoire à l’image de ses habitants!

Saturday, April 28th, 2012

Ouverte en 1903, la rue Masson s’étend entre l’avenue Pa- pineau et l’avenue Pie-IX sur une longueur de plus de qua- tre kilomètres. En 1905, dès la fondation de Rosemont, la rue Masson est identifiée comme sa principale artère com- merciale. Le nom de cette rue du Vieux-Rosemont honore Joseph Masson, premier millionnaire canadien-français, exportateur de la potasse. Dès premiers jours, la rue est très animée et devient un véritable pôle d’attraction pour les gens des quartiers avoisinants.

L’essor de la rue se poursuit jusqu’au début des années 1950,quandàMontréals’ouvrelepremierCentred’achats, angle Pie-IX et Jean-Talon. Une partie de la clientèle de la rueMassondésertealorsl’artèreauprofitduCentreBoule- vard. Ce centre commercial demeure toujours, avec la Plaza Saint-Hubert et les Galeries d’Anjou, un compétiteur de pre- mière ligne d’autres centres commerciaux. Reconnaissant le fait, plusieurs organisations tentent, au cours des années 1950 et 1960, de regrouper les commerçants et les profes- sionnels du secteur de la rue Masson pour contrer cet effet d’attraction d’un grand centre.

Dans les années 1970, la Société Marathon projette de construire un gigantesque centre commercial sur les ter- rains de l’Usine Angus. Craignant que la future plaza de 400 commerces ne réduise les artères commerciales en de simples rues de dépannage, les gens d’affaires de Rosemont se retrouvent au sein du Regroupement des marchands de l’Est. Ils réussissent à bloquer le projet. Devant ce succès, qui met en lumière la force des gens d’affaires lorsqu’ils se regroupent, l’idée d’association germe et aboutit à ces SI- DAC (Société d’Initiative de développement des artères com- merciales), que nous connaissons aujourd’hui : un outil de revitalisation des artères commerciales.

En 1981, la Ville de Montréal met en place les quatre pre- mières SIDAC : Masson, Monk, Ontario et St-Hubert (en 1998, les SIDAC deviennent des SDC – Sociétés de Déve- loppement Commercial). C’est ainsi qu’une partie de la rue Masson devient SIDAC et qu’on appelle La Promenade Mas- son. Aujourd’hui, la Promenade Masson, c’est près de 150 commerçants et professionnels établis entre la rue d’Iber- ville et la 12ième avenue, sur la rue Masson ou à proximité. On ne retrouve aucune autre artère commerciale compa- rable dans le secteur et ces commerces desservent environ 90 000 personnes qui vivent dans le quartier, ainsi que d’autres Montréalais et touristes.

Depuis 2010, sur la rue Masson se tient le Festival La Rue Kitétonne, un festi- val des arts de la rue, orga- nisé et animé par le Théâtre de rue Toxique Trottoir. Cet- te compagnie, ce sont trois comédiennes qui pratiquent les arts de la rue depuis fort longtemps et qui ont uni leurs forces pour créer le festival dont elles sont les directrices artistiques.

Une Masson gay-friendly en 2012!

Suite à l’émancipation des personnes de la communau- té gaie québécoise et parti- culièrement montréalaise, la rue Masson est devenue au fil des ans une artère gay- friendly de par la présence croissante de personnes et de commerces s’identifiant à la communauté gaie.

L’homophobie liée à une attirance pour le même sexe

Saturday, April 28th, 2012

Une étude de chercheurs issus de trois universités américaines démontre que les personnes homophobes ressentent elles-mêmes en réalité une attirance pour le même sexe, des sentiments refoulés à cause d’une édu- cation trop sévère. Les scientifiques ont mené des expériences auprès de 160 étudiants américains et al- lemands.

En réaction à leur attirance pour le même sexe, les per- sonnes homophobes adop- tent une réaction de déni et de rejet. “Cette étude montre que si vous ressentez une sorte de réaction viscérale envers un groupe marginal, vous devez vous poser la question: Pourquoi?”, expli- que William Ryan de l’Uni- versité d’Essex.

Éditorial 83: Rue Masson, la “gay friendly” de Montréal

Saturday, April 28th, 2012

Depuis 10 ans, en collaboration avec la direction de la Promenade Masson, Gay Globe Magazine donne beaucoup d’impor- tance à la rue Masson, dans l’arrondisse- ment Rosemont à Montréal, parce qu’elle se transforme lentement en une sorte de second Village gai, sans rien enlever au premier, bien au contraire.

Loin d’être une annexe, elle affiche clai- rement et ouvertement sa souveraineté gaie en ayant sa propre clientèle, ses ins- titutions et ses médias gais, Gay Globe en premier. Quand on observe le nombre de drapeaux gais dans les vitrines des com- merces de Masson et son ouverture à nos réalités, il devenait plus qu’urgent d’en parler et de consacrer à cette artère défi- nitivement gay-friendly, une couverture digne de sa représentativité.

Découvrez dans ces pages les points forts de la rue Masson et surtout les visages de ceux qui, derrière la façade, font de cette rue commerciale une artère à notre image!

La voici donc, sous forme artistique et défi- nitivement de son temps. La rue Masson!

Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre élu du Comité Exécu- tif), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur professionnel inscrit à la Toile des Communicateurs du Québec et journa-

liste-blogueur au Huffington Post Québec.

Couverture Céline

Elle est à nos portes, nous la gardons pré- cieusement afin de ne pas briser la surprise pour les lecteurs. Dès la prochaine édition, Céline refera la couverture de Gay Globe et avec une toute nouvelle photo, sélectionnée par son équipe et à l’usage exclusif de Gay Globe Média. Encore quelques semaines et vous la verrez dans toute sa splendeur!

Calendrier de la Fierté

Dès la prochaine édition, Gay Globe Maga- zine offrira en prime à ses lecteurs le célèbre Calendrier de la Fierté qui, en plus des super- bes photos de beaux mâles en format affiche, publiera les principales dates des événements gais de par le monde. Il faut vite réserver son espace par contre, il n’y en aura que 5 et du- reront toute l’année, un deal!!

Cartouche Gay Globe Magazine #83

Saturday, April 28th, 2012

GAYGLOBE Édition #83 GRATUIT
CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436
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Éditeur
Roger-Luc Chayer
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Manifs étudiantes : Mon neveu de 15 ans maîtrise mieux le débat que la Ministre Beauchamp

Wednesday, April 25th, 2012

Par Roger-Luc Chayer
Collaboration Spéciale: Marc Mousseau

Tout le monde au Québec ne parle que de ça. Les manifestations étudiantes et leurs revendications visant à refuser toute augmentation des frais de scolarité. Les trois principaux leaders de ces mouvements de contestation, Martine Desjardins de la FEUQ, Léo Bureau-Blouin de la FECQ et Gabriel Nadeau-Dubois de la tristement célèbre CLASSÉ répètent tous les jours qu’ils reposent leurs revendications sur des centaines de milliers de futurs universitaires, sur les étudiants actuels et leur accès aux études supérieures.
Quand ils parlent de leur mandat, ils nous répètent continuellement que tous les étudiants du Québec et tous les jeunes dans les écoles secondaires et primaires bénéficient de leurs manifestations actuelles car au moment où ils iront à l’université, le combat aura été fait et ils pourront bénéficier des retombées, des économies donc, si les revendications sont acceptées et appliquées par la Ministre de l’éducation Line Beauchamp.
Or, depuis le début du conflit il y a près de 12 semaines maintenant, personne n’a soulevé une question pourtant fondamentale : Quelle est la représentativité exacte de ces trois leaders qui parlent au nom de tous les futurs étudiants en fondant leurs chiffres sur le nombre d’étudiants dans les écoles primaires et secondaires actuellement au Québec?
Hier, j’ai demandé à mon neveu de 15 ans, Marc M., de me donner son feed-back sur la situation des étudiants du secondaire qui manifestent maintenant à Montréal et à ma grande surprise il m’a répondu quelque chose de très simple dont personne ne parle nulle part : « Je trouve ça ridicule, parce que plusieurs personnes qui sont pour la grève n’iront pas a l’université…. ». Mais il a parfaitement raison!
Prenons en considération le taux d’abandon, de décrochage et d’échecs scolaires actuellement au Québec. Selon Statistiques Canada, en 2011, 29% des élèves du secteur public au secondaire décrochaient. Ajoutez à ce chiffre ceux qui font l’école buissonnière (35%), ceux qui sortent du secondaire avec un échec (11,5%) et on se retrouve avec un faramineux chiffre de près de 40% des étudiants du secondaire qui n’iront jamais à l’université.
Prenons maintenant un autre chiffre évocateur : Le nombre d’étudiants au CEGEP qui sont en technique et qui sortiront à la fin de leurs études avec un diplôme ne nécessitant aucune étude universitaire. Selon le portail du réseau collégial du Québec (lescegeps.com) 45% des étudiants inscrits au CEGEP le sont en diverses techniques. Ces étudiants n’iront donc jamais à l’université puisque le diplôme de technicien couronne leur passage au CEGEP.
En se fiant simplement à ces deux statistiques, il est facile de comprendre qu’une infime minorité, moins de 15% des étudiants du secondaire iront à l’université et sont susceptibles d’être concernés par le débat social actuel. C’est mon neveu de 15 ans qui a raison en qualifiant le débat actuel de ridicule car la plupart des personnes qui manifestent au CEGEP ou dans les écoles secondaires ces jours ci n’iront jamais à l’université.
Alors pourquoi manifester finalement? Voilà la vraie question. Est-ce que la Ministre Beauchamp sait au moins qu’elle n’est confrontée qu’à une poignée d’universitaires potentiels? Est-ce que les leaders étudiants exagèrent la portée de leur pertinence dans le débat sur la hausse des frais de scolarité? Et enfin, ces casseurs qui s’en prennent à la population et qui attaquent autant les entreprises privées que des symboles comme le métro de Montréal, est-ce que ce sont de vrais étudiants ou de fiers représentants des drop-outs du Québec?

Bishop Lépine wants to turn gays straight

Tuesday, April 17th, 2012

By Roger-Luc Chayer
with special collaboration Robert Frank

Bishop Christian Lépine, who in the past has claimed that he could convert gays into heterosexuals, faced a major controversy within hours of being named to succeed retired Cardinal Jean-Claude Turcotte as Archbishop of Montreal. I never fail to be fascinated by those clergymen, imams and rabbis who wrap themselves in their faith and morals in order to get into their flock’s pants.

Turning the gays straight, judging homosexuals and denying them the same rights as the rest of the population, forbidding women who have been raped from having an abortion and misusing their authority to molest our children…these examples fascinate me, because few organizations which embrace a biblical morality seethe with sexuality to the extent that the Roman Catholic church does — a paradox that is attracting more and more attention from a public that values ​​and expects secularism throughout the public sphere.

What do such statements about gays by Bishop Lépine imply? The Quebec Charter of Rights and Freedoms outlaws all discrimination based on sexual orientation and stipulates that such discrimination is unethical. When the Catholic Church, through its senior Montreal statesman, claims that direct intervention can turn homosexuals into heterosexuals, it directly targets a protected minority indiscriminately and attempts to lend credence to this argument, ducking prosecution by claiming a right to the freedom of religion protection of the Charter.

True, religious freedom also plays a fundamental role in the Quebec Charter. Article 3 states:

“Everyone holds fundamental freedoms, including freedom of conscience, freedom of religion, freedom of opinion , freedom of expression, freedom of peaceful assembly and freedom of association.”

But the guarantee of religious freedom is directly at odds with Article 5 (Everyone has the right to respect for their privacy), Article 10 (Everyone has the right to recognition and exercise, in full equality of their rights and freedoms, without distinction, exclusion or preference based on race, color, sex, pregnancy, sexual orientation), Section 10.1 (No one may harass a person based on grounds mentioned in Article 10), and Article 11 (No one may distribute, publish or publicly exhibit a notice, symbol or sign involving discrimination, or an authorization to that effect).

Of course, the Charter seeks to protect the Church, which welcomes converts to its faith and beliefs, but to alter human nature or to try to change people’s sexual orientation is certainly not what the legislature intended when it passed its law to protect freedom of religion.

Anyone who decides not to practice a religion is also protected by the same Charter, because his or her freedom of conscience is recognized in Article 3. It would be interesting to test Montreal’s Catholic Church refusal to recognize this right through a complaint to the Quebec Human Rights Commission.

Contacted about this issue, the Commission was reluctant — in the absence of formal complaint — to give its opinion. Instead, it advised that, in general, should a complaint be filed against Monsignor Lépine and the Archdiocese of Montreal for discrimination based on sexual orientation, owing to the statements of the Church about the potential to change the orientation of an entire social group, it would certainly be admissible as a prima facie case. Is there someone in the Montreal gay community who has the courage and temerity to bring this case before the Commission? That remains to be seen!

Gay Globe Média – Roger-Luc Chayer

Friday, April 13th, 2012

Gay Globe Magazine
Logo du Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine est une revue gay canadienne de format magazine, publiée depuis 1998 à Montréal et à l’origine sous le nom de Le Point et dont toutes les éditions sont déposées au dépôt légal du Québec et du Canada. Bien que principalement en langue française, Gay Globe Magazine propose régulièrement des articles en anglais, souvent rédigés par Andrew Spano jusqu’en 2011, professeur américain de journalisme et docteur universitaire. Gay Globe Magazine a été fondé par Yves Daoust, un homme d’affaires non lié à la communauté gaie mais qui souhaitait offrir un magazine gai spécialisé en affaires et en santé. Une fois la publication lancée sur papier en noir et blanc au début, vers 1998, Yves Daoust est allé chercher le journaliste Roger-Luc Chayer, qui venait de terminer six ans de présence à la revue RG1 (1993 à 1999) et un passage au Journal de Montréal (1998). Toutes les collaborations de Roger-Luc Chayer à RG sont publiées sur le site de GGTV1. Roger-Luc Chayer, qui a fait l’acquisition de la publication en 2002, est l’actuel éditeur de Gay Globe Magazine, en plus de diriger la première WebTV gratuite gaie francophone au monde Gay Globe TV 2 et a aussi été chroniqueur sur les ondes de TQS (Canal V), dans le cadre de l’émission Le Midi avec André Arthur. Il a été responsable de la chronique Mourial sur la descente dans le tiers-mondisme de la ville de Montréal et ces émissions sont disponibles en rediffusion3.

Roger-Luc Chayer a contribué comme éditeur de Gay Globe Magazine à la rédaction de nombreux textes spécialisés principalement sur la communauté gaie internationale. Dès 2002, le magazine a été converti du noir et blanc vers la couleur, a augmenté le nombre de pages de 12 à 96 pour se stabiliser plus tard à une édition de 32 à 48 pages et a organisé une équipe de ventes de manière à assurer la continuité dans le temps d’une publication 100% gratuite. Gay Globe Magazine tente d’offrir à ses lecteurs un matériel exclusif qui va au-delà de la nouvelle en publiant des enquêtes qui intéressent particulièrement la communauté gay et qui sont parfois nécessaires comme dans le cas des abus auprès des personnes en phase terminale du SIDA, de la gestion de fonds de certains associations et de décisions politiques qui concernent les gays. Gay Globe Magazine se présente comme un contre-poids du pouvoir en place.

Gay Globe Magazine est le résultat d’une symbiose entre un groupe de divisions qui l’approvisionnent en nouvelles exclusives. Le-National, le World-National, Webmed, Gay Globe TV sont les autres divisions de Gay Globe Média qui œuvrent à produire des nouvelles et des actualités exclusives. Gay Globe TV (GGTV) est la division la plus récente. Lancée en 20064, elle offre une WebTV gaie avec des actualités, des films et de nombreuses émissions qui sont toutes archivées comme s’il s’agissait d’une bibliothèque en images sous forme d’un menu permanent.
Sommaire

1 Description
2 Équipe
3 Versions papier et Web
4 Autres divisions du Gay Globe Magazine
5 Voir aussi
5.1 Lien externe
6 Notes et références

Description

Gay Globe Magazine est un magazine grand format 8,5 X 11, publié sur papier glacé 120M, 140M ou exceptionnellement 160M qui s’adresse principalement aux hommes homosexuels ou leurs sympathisants. Il s’est engagé à traiter de la question de la prévention SIDA en priorité car la maladie a été le plus grand fléau de cette communauté depuis 1980 et affecte directement la qualité de vie du lectorat du magazine5.

L’éditeur, Roger-Luc Chayer, est Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal6 (élu membre du Comité exécutif le 18 octobre 2010), de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis7 et de la Fédération Européenne de Presse. Il possède les nationalités canadienne et française.

Le contenu du Gay Globe Magazine est ainsi constitué :

Actualités internationales
Dossiers SIDA, VIH et sur la recherche en général
Dossiers santé pour hommes
Esthétique, beauté et alimentation
Dossiers politiques et sociaux
Éditoriaux

Équipe

Gay Globe Magazine a publié les écrits de grands noms de la culture depuis 1998 dont des textes de l’abbé Raymond Gravel, Michel Girouard, Mathieu Chantelois, Denise Bombardier, Jean-Luc Romero (militant gay et politicien français) et de nombreuses autres personnes très impliquées dans leurs domaines professionnels. Gay Globe Magazine et/ou son éditeur Roger-Luc Chayer bénéficient de l’appui et/ou de l’amitié de grands noms de la culture comme Céline Dion, René Angelil, Stéphane Gendron (animateur Canal V et Maire d’Huntingdon) Doris Day, Elizabeth Taylor, David Brudnoy (animateur radio CBS de Boston), Elton John dans le cadre des Jeux Gais de Chicago de 2006, de Lady Alys Robi, Antonine Maillet (auteure et écrivaine canadienne), de Ryan O’Neal du comédien/animateur Jasmin Roy, de l’auteur Pierre Salducci qui participaient à un documentaire sur la Revue Le Point, nom d’origine de Gay Globe et d’André Arthur (animateur radio et TV, ex-député fédéral au Canada.
Versions papier et Web

Gay Globe Magazine est publié gratuitement en version papier et Internet en PDF8. Il est aussi lu par un public international ou des régions éloignées du Québec9 qui souhaite avoir accès à une information globale. Il possède une banque d’abonnés de 4800 personnes (Août 2011) qui reçoivent tous les nouveautés directement par courrier électronique et ce, tout à fait gratuitement sur abonnement.

Gay Globe Magazine est présent sur le Web depuis la création4 de Le-National.com en 1998, de manière à exploiter les resources de ce nouveau média. Gay Globe Magazine a notamment toujours utilisé les résultats statistiques de ses textes publiés sur le Web pour déterminer ce qui était le plus apprécié ou recherché par ses lecteurs. Le Point, nom d’origine, est devenu en 2009 Gay Globe Magazine, qui emprunte le nom de sa division WebTV. Le format papier reste inchangé de même que la facture visuelle de base. Les articles ont été sélectionnés afin de mieux cibler la santé et les intérêts nouveaux de son lectorat.
Autres divisions du Gay Globe Magazine

Au fil des années, Gay Globe Magazine a ajouté des divisions qui font du magazine une publication interactive utilisant les ressources les plus diversifiées pour générer des résultats concrets. Les divisions sont les suivantes :

Magazine Le Point
Gay Globe Magazine
Le Point version PDF Web 100% interactif avec liens actifs
Le-National
Le World National (anglais)
Webmed (santé)
Basic (boutique)
Disques A Tempo (enregistrements musicaux et diffusion)
Gay Globe TV, la webTV gaie canadienne
Canal 2 (adultes)
Le Blog Le Point

Voir aussi
Lien externe

Gay Globe Magazine / Gay Globe TV

Notes et références

Roger-Luc Chayer dans le Magazine RG 1993-1998
Roger-Luc Chayer GGTV GGMAG : Tout sur l’actualite et les nouvelles internationales / International news, films and media
Recherche – Vidéos – TQS.ca
IGIF
Charte du magazine
ACJ
IRE
Roger-Luc Chayer GGTV GGMAG : Tout sur l’actualite et les nouvelles internationales / International news, films and media
Selon les statistiques du serveur Web et de Google Webmaster tools

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Robert Laramée: Où est passé l’argent des aînés?

Tuesday, April 10th, 2012

Journal de Montréal

Un rapport confidentiel lève le voile sur la mauvaise administration d’une résidence. La Maison des aînés compte 45 logements. Selon un rapport de la Société d’habitation du Québec, les revenus de buanderie, de transport et de certains repas n’auraient jamais été comptabilisés pendant près de 20 ans. Des montants de plusieurs dizaines de milliers de dollars.

estion déficiente, des dizaines de milliers de dollars non déclarés, des dépenses sans pièces justificatives et du travail au noir. Voilà ce qu’on relate dans un rapport de vérification concernant une résidence pour personnes âgées dirigée par l’ancien conseiller municipal de Montréal, Robert Laramée.

Le rapport confidentiel de la Société d’habitation du Québec au sujet d’Habitations les II volets n’a rien de rassurant. Il est mentionné entre autres qu’il y aurait eu pour 79 040 $ de frais de buanderie non comptabilisés entre 2006 et 2009 seulement.

On y indique aussi la location d’une Volvo au bénéfice du directeur général, pour laquelle il n’y avait pas d’avantage imposable. Le conseil d’administration d’Habitation les II volets a pourtant tenté d’éviter la divulgation de ce rapport compromettant à un locataire devant la Commission d’accès à l’information.

« Ils ont tout fait pour protéger Robert Laramée. Ils ont tout fait pour lui permettre de s’en sauver », dénonce Michel Pepin de l’Association des locataires de la Maison St-Étienne, l’une des deux résidences que regroupe l’organisme sans but lucratif.

Gestion déficiente

Le président du conseil d’administration, Pierre Breton, reconnaît que la gestion était déficiente, mais refuse de prendre le blâme. « Il y a un passé qui est questionnable, ce n’est pas drôle ce qui s’est passé. Ça nous prend plus d’aide, ça nous prend des individus qui viennent témoigner. Des ouï-dire, je ne peux pas travailler avec ça », dit-il.

À la suite des interventions de Michel Pepin, il dit avoir commencé à poser des questions. La Société d’habitation du Québec qui a fourni plus d’un million en subventions depuis cinq ans a été appelée à la rescousse.

À cette époque, les dirigeants de l’OSBL ont également fait une dénonciation au fisc pour un montant de 60 000 $ au provincial et au fédéral pour des montants non déclarés.

Le rapport de vérification produit par des vérificateurs internes de la SHQ est une procédure exceptionnelle. Pourtant, le c.a. estime que des erreurs ont été faites.

« Quand on compare les revenus avec les dépenses actuelles, c’est vraiment astronomique ce qu’on dit », soutient Pierre Breton.

Il admet toutefois que certains remboursements de dépenses n’étaient pas nécessairement légitimes. Selon le rapport de la SHQ, ce sont des dépenses de 39 344,82 $ en 2007 et 46 557, 67 $ en 2008 qui ne sont pas supportées par des pièces justificatives. De 2007 et 2009, le montant mensuel des frais de service payés par les locataires est aussi passé de 168 $ à 302 $. « C’est épouvantable », dit Michel Pepin. Depuis, il a été diminué de 44 $.

« Ces anomalies sont suffisamment importantes pour que la SHQ exige, conformément aux conventions d’exploitation en vigueur, que votre organisme ait recours à un gestionnaire externe et indépendant afin d’assurer une saine gestion », a écrit le président de la Société d’habitation du Québec, James McGregor.

Robert Laramée a quitté son poste en décembre 2010.

Message de l’ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes

Monday, April 2nd, 2012

Il me fait plaisir de communiquer avec vous, exceptionnellement, à la veille de l’assemblée générale annuelle et du congrès national de l’Association Canadienne des Journalistes 2012, afin de vous faire rapport des activités de l’ACJ-Montréal et des découvertes faites dans le cadre de mon mandat comme Président de votre chapitre.

Tout d’abord, je souhaite rappeler que j’ai démissionné en 2011 de mon poste de Président après avoir été élu d’abord comme vice-Président et ensuite Président, par l’Assemblée générale annuelle du chapitre de Montréal, à l’unanimité des membres présents et du Comité Exécutif. Mon expérience avec les membres de ce Comité exécutif a été formidable, motivante et très agréable. Toutefois, ma démission, suivie par plus de la moitié des autres membres du Comité Exécutif, faisait suite à la découverte de nombreuses situations qui sont incompatibles avec les fonctions de journalistes responsables. Je ne souhaitais pas être complice d’actes potentiellement dérogatoires de la part d’une organisation qui ne souhaite pas être transparente.

Le blogue du chapitre de Montréal fait d’ailleurs état de ces situations et la publication des minutes détaillées du Comité Exécutif vous permettra de comprendre exactement ce qui se passe avec notre association nationale. Voici quelques exemples des situations découvertes ou observées par le chapitre de Montréal au fil du temps, qui sont mentionnées dans les minutes:
- Impossibilité d’obtenir des états financiers vérifiées du National (Le Président national Hugo Rodriges déclarant que ces documents étaient perdus ou impossibles à retrouver sur son ordinateur);
- Impossibilité de faire avancer le visage francophone de l’association qui se déclare pourtant bilingue (refus de fournir un logo bilingue ou de publier ses nouvelles en français);
- Publication d’un communiqué annoncant un faux comité incluant le chapitre de Montréal, chargé d’étudier le Rapport Payette, alors que le National savait très bien que le chapitre de Montréal avait annoncé son refus de participer à ce comité;
- Organisation nationale en défaut pour de nombreuses années face à Corporations Canada;
- Fausse fondation de l’ACJ inactive mais présentée comme active par le National;
- Boycotte du Président national Hugo Rodrigues imposé contre le président du chapitre de Montréal du simple fait de son rôle;
- Faux chiffres quant au membership à l’ACJ, la réalité étant loin des chiffres publiés par l’ACJ nationale. Des 1500 membres annoncés il y a 2 ans, seuls quelques 350 membres environs adhéreraient à l’ACJ au niveau de tout le Canada;
- Refus de fournir des cartes de presse, de permettre la création par Montréal de documents favorisant la visibilité de l’ACJ locale etc…
- Poursuite judiciaire contre l’ACJ nationale pour violation de la Charte québécoise des droits et libertés face à la la langue française et au retrait de certains privilèges d’accès à l’ex-Président de Montréal sur la base de sa langue maternelle, le français (ceci étant plus récent mais inscrit au Palais de justice de Montréal);

Et de nombreuses autres situations qui ne font pas honneur à une organisation qui prétend représenter des journalistes professionnels.

Comme le congrès annuel de l’ACJ est dans quelques semaines, il me semblait important de vous communiquer ce rapport afin que la réalité soit connue de toutes et tous, car nous sommes membres d’une organisation qui présente un certain prestige, sa crédibilité dépend de l’exactitude des informations qu’on transmettra à ce congrès. Il s’agissait aussi de mon rôle comme Président du chapitre de Montréal de protéger les membres et de les informer.

Malheureusement, malgré les informations publiées sur le site Internet de l’ACJ nationale, il est faux de prétendre que le chapitre de Montréal est toujours actif car les seuls 3 membres restant ne se réunnissent plus depuis ma démission. Le chapitre de Montréal est effectivement inexistant, aucune assemblée générale annuelle n’est prévue ou n’a été convoquée selon les règles de l’ACJ et il faut le déplorer. Notre représentativité est donc nulle au sein de cette association.

L’ACJ nous demandera de voter sur certaines proposition bientôt, nous demandera de participer à ses activités et surtout, voudra que l’on cotise comme toujours pour la faire vivre. Je crois sincèrement que ces demandes doivent être conditionnelles au respect des décisions du Comité Exécutif de Montréal, à la cessation de tout boycotte de la part du National et à la fourniture d’informations exactes et précises sur son administration financières et sur son membership.

Il s’agit de demandes de notre part qui sont raisonnables, les minutes du Comité Exécutif de Montréal sont très claires à cet effet et je pense qu’il est temps que cette organisation, qui est en fin de vie de toute évidence, fasse preuve d’une plus grande ouverture d’esprit sur la démocratie et réalise ce qui se passe si elle souhaite survivre et continuer à nous représenter professionnellement.

Quand viendra le temps de décider de votre avenir avec cette organisation, je pense qu’il est fondamental que vous ayez les informations présentes en main. Je suis toujours membre en règle de cette organisation, qui me boycotte pour mon élection comme Président du chapitre de Montréal et pour le fait d’être francophone, je ne sais toutefois pas si je vais continuer à adhérer un une telle organisation dans l’avenir.

Merci et recevez, chers membres du chapitre de Montréal, l’expression de toute ma considération. BON CONGRES!!!

Roger-Luc Chayer