Cancer de la prostate Le dépistage systématique re- mis en cause…

La Haute Autorité de santé, qui n’était pas favorable au dépistage systématique du cancer de la prostate pour les hommes mûrs mais sans aucun symptôme, considère main- tenant qu’il n’y a aucun intérêt à dépister systématiquement par dosage de PSA des hommes sans symptômes mais qui appartiennent à des groupes à haut risque. Le président de la HAS a déclaré mercredi : “Il n’y a pas d’arguments actuel- lement pour recommander un dépistage y compris dans les populations considérées comme a haut risque”.

Les facteurs de risque génétiques et environnementaux de survenue de cancer de la prostate reconnus sont les anté- cédents familiaux de cancer de la prostate chez des parents très proches (père, frère), l’origine africaine, les expositions à certains agents chimiques. Chez les personnes qui ne sont pas à risque, l’âge est en revanche l’un des facteurs qui aug- mente le risque de cancer de la prostate.

Le dépistage de ce cancer repose sur deux examens : le dosage du PSA, protéine sécrétée par cette glande, et le toucher rectal qui permet de la palper. Le diagnostic n’est posé qu’après biopsie. Selon la HAS, il n’est pas possible de mesurer scien- tifiquement le niveau de risque. Rien ne permet non plus d’affirmer que les hom- mes avec des antécédents familiaux ou d’origine afri- caine présenteraient des for- mes de cancers plus graves ou d’évolution plus rapide.


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