Posts Tagged ‘cancer’

Cancer, virus, épidémies: la recherche avance

Monday, October 8th, 2012

Jolpress

Que ce soit en matière d’avancées dans la lutte contre le cancer du sein, les épidémies comme la grippe ou les maladies psychologiques, la science ne cesse de progresser et de proposer des traitements toujours mieux adaptés aux patients. Entre découvertes et recherches, retour sur l’actualité santé de la semaine.

Photo: Sue Waters/Flickr cc.

Si, chaque année en France, 53 000 femmes apprennent qu’elles ont un cancer du sein, il est intéressant de faire le point sur les avancées de la science en matière de dépistage et de traitement de ce cancer qui se guérit mieux qu’il y a vingt ans.

Le congrès européen de cancérologie qui s’est tenu à Vienne, en Autriche, du 28 septembre au 2 octobre, a fait le point sur les avancées thérapeutiques les plus récentes. Des avancées très prometteuses.

Autre avancée scientifique intéressante : les médecins de l’université Johns Hopkins ont réussi à reconstituer le pavillon externe de l’oreille d’une patiente, qu’elle avait perdue à la suite d’un cancer. Greffe exceptionnelle.

Si la grippe touche chaque année en France plus de trois millions de personnes, seulement 23,4% des Français se sont fait vacciner contre la grippe l’hiver dernier, contre 26% deux ans auparavant. Pourtant les recherches en la matière montrent combien ce vaccin est efficace pour éviter la propagation de l’épidémie.

Une épidémie d’un autre genre touche l’Afrique subsaharienne : une nouvelle forme de salmonellose. Le Sida pourrait en être la cause, car la maladie serait favorisée par une augmentation du nombre de personnes immuno-déprimées dans la population.

Enfin, des scientifiques commencent à se demander si l’ecstasy, la mescaline ou les champignons hallucinogènes ne pourraient pas être la clé pour traiter certaines maladies psychologiques, du stress post-traumatique à la dépression.

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CANCER: Le VIH génétiquement modifié génère une superprotéine anti-cancer

Sunday, August 26th, 2012

Santelog

Un des principaux défis pour lutter contre le VIH est sa capacité à muter en permanence et, de cette difficulté, ces chercheurs du CNRS ont extrait un atout, une des protéines mutantes générées au cours de ses transformations, par un virus génétiquement modifié. Cette protéine associée à un médicament anticancéreux multiple par 300 l’efficacité du traitement sur des cellules tumorales. Ces résultats, publiés dans l’édition du 23 août de PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir une diminution des doses de médicament nécessaires, donc une réduction des effets secondaires, tout en optimisant l’efficacité du traitement. Donc, des applications thérapeutiques dans le traitement du cancer mais aussi d’autres pathologies.

C’est  en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes que le VIH se multiplie et devient capable de s’adapter et de contrecarrer les traitements antiviraux mis au point jusqu’à présent. Mais ici, c’est dans le génome du VIH que les chercheurs ont introduit un gène humain, dCK (ou déoxycytidine kinase), une protéine qui booste l’effet des anticancéreux. D’ailleurs, depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK, précisent les auteurs du CNRS. Les chercheurs ont pu ensuite sélectionner, parmi 80 protéines mutantes générées durant la multiplication du VIH, une dCK plus efficace que la protéine qui avait été introduite au départ. Avec ce variant dCK plus efficace, le médicament utilisé à des doses 300 fois moins importantes atteint le même niveau d’efficacité sur des cultures de cellules tumorales.

Une technique qui permettrait  de diviser les doses par 300 ? En tous cas de diminuer les doses de traitements anticancéreux et de réduire ainsi les effets toxiques et effets secondaires, tout en améliorant l’efficacité des traitements. Il reste, précise le CNRS,  à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l’animal) pour la protéine mutante isolée. De plus, un grand nombre d’autres applications thérapeutiques seraient possibles à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du SIDA.

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Un médicament contre le cancer pour débusquer le VIH

Monday, July 30th, 2012

Radio-Canada

Une catégorie de médicaments couramment employés dans le traitement du cancer permettrait de débusquer le VIH-sida lorsqu’il se cache sous forme latente dans le sang des malades, affirment des chercheurs américains.

Dr David Margolis Dr David Margolis  Photo :  Université de la Caroline du Nord

Selon le Dr David Margolis et ses collègues de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, cette nouvelle théorie pourrait éventuellement permettre de venir à bout du virus à l’état latent dans les cellules.

Contexte

La capacité du génome du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à se cacher dans certaines cellules et à se réactiver après avoir hiberné constitue un obstacle majeur pour la guérison complète et définitive des personnes infectées.

Le fait de débusquer le virus dans ses retranchements permettrait aux médecins de mieux cibler ces cellules hôtes alors que le virus lui-même meurt rapidement hors de ces réservoirs.

Le Dr Margolis estime que cette avenue de recherche mènera à un remède contre le sida.

Le vorinostat, médicament généralement utilisé contre la leucémie, a été utilisé pour réactiver le VIH dormant dans les cellules CD4+T (cellules du système immunitaire) et ainsi le démasquer chez huit patients.

Ces participants suivaient également un traitement antirétroviral, ce qui arrête la multiplication du VIH, mais ne l’élimine pas, ce qui oblige à prendre le traitement à vie.

Le virus a pu être localisé après une seule dose du médicament, affirment les chercheurs, qui soulignent que le vorinostat peut avoir des effets toxiques et que cet essai ne peut constituer qu’une première indication.

« D’après ce que nous savons, tous les virus en circulation chez des patients en traitement (antirétroviral) ne peuvent pénétrer dans les cellules, car ils sont bloqués par la thérapie. Et sans cellule hôte, le virus meurt en quelques minutes. » — Dr Margolis

L’immunologiste Quentin Sattentau qualifie ces résultats de prometteurs, mais souligne que d’autres types de cellules-réservoirs de VIH, y compris dans le cerveau, pourraient ne pas répondre au traitement.

Beaucoup de chemin reste donc à parcourir avant de savoir si un tel traitement peut fonctionner pour éliminer complètement le VIH d’une personne infectée.

Le détail de ces travaux est publié dans le magazine Nature.

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Cancer de la prostate Le dépistage systématique re- mis en cause…

Saturday, April 28th, 2012

La Haute Autorité de santé, qui n’était pas favorable au dépistage systématique du cancer de la prostate pour les hommes mûrs mais sans aucun symptôme, considère main- tenant qu’il n’y a aucun intérêt à dépister systématiquement par dosage de PSA des hommes sans symptômes mais qui appartiennent à des groupes à haut risque. Le président de la HAS a déclaré mercredi : “Il n’y a pas d’arguments actuel- lement pour recommander un dépistage y compris dans les populations considérées comme a haut risque”.

Les facteurs de risque génétiques et environnementaux de survenue de cancer de la prostate reconnus sont les anté- cédents familiaux de cancer de la prostate chez des parents très proches (père, frère), l’origine africaine, les expositions à certains agents chimiques. Chez les personnes qui ne sont pas à risque, l’âge est en revanche l’un des facteurs qui aug- mente le risque de cancer de la prostate.

Le dépistage de ce cancer repose sur deux examens : le dosage du PSA, protéine sécrétée par cette glande, et le toucher rectal qui permet de la palper. Le diagnostic n’est posé qu’après biopsie. Selon la HAS, il n’est pas possible de mesurer scien- tifiquement le niveau de risque. Rien ne permet non plus d’affirmer que les hom- mes avec des antécédents familiaux ou d’origine afri- caine présenteraient des for- mes de cancers plus graves ou d’évolution plus rapide.

Cancer de la Prostate La vit. E et le sélénium inefficaces

Wednesday, October 26th, 2011

Le National Cancer Institute (NCI) américain vient d’interrompre un vaste essai clinique visant à évaluer l’efficacité de la vitamine E et du sélénium pour prévenir le cancer de la prostate. Selon les résultats préliminaires, les suppléments n’ont eu aucun effet bénéfique mesurable pour réduire l’incidence de ce cancer chez les 35 000 sujets participant à l’essai, a indiqué le NCI par voie de communiqué.

En fait, les chercheurs ont plutôt observé une tendance inverse, non significative toutefois sur le plan statistique, soulignent-ils : parmi les sujets qui prenaient la vitamine E, le nombre de cas de cancer de la prostate était légèrement plus élevé.

Et ceux qui prenaient du sélénium auraient été légèrement plus nombreux à souffrir du diabète de type 2. Bien que ces données pourraient être un effet du hasard, puisque la différence entre les groupes n’atteignait pas un niveau significatif, les autorités du NCI ont préféré interrompre le traitement. Les sujets seront suivis durant trois ans, par mesure de prudence. Les données recueillies à ce jour dans le cadre de cet essai clinique permettent de conclure que ces suppléments n’ont pas d’effet protecteur significatif contre le cancer de la prostate. Cette étude, Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial, avait été entreprise en 2001 après que les résultats d’autres essais aient établi un lien entre la vitamine E et le sélénium, et la prévention du cancer de la prostate.

L’étude se déroulait simultanément aux États-Unis, à Porto Rico et au Canada. Les participants étaient divisés en quatre groupes de plus de 8 000 sujets chacun : les uns prenaient de la vitamine E et du sélénium, un autre groupe prenait de la vitamine E et un placebo, un troisième du sélénium et un placebo, tandis que le dernier groupe recevait deux placebos.

La Société canadienne du cancer estime à 24 700 le nombre d’hommes qui recevront un diagnostic de cancer de la prostate en 2008 et à 4 300 le nombre de ceux qui en mourront.

Santé Canada interdit des tests du VIH à la maison
(PC)

Santé Canada met en garde les consommateurs contre un test de dépistage du VIH pouvant être effectué à la maison, un produit vendu par l’entreprise torontoise ACCU-METRICS. Ni les tests de salive Accu-VIH 1 et 2 ni la trousse de tests VIH pour la maison n’ont été évalués par Santé Canada quant à leur sécurité et efficacité.

Des résultats inexacts fournis par de telles trousses sans permis peuvent induire en erreur des Canadiens. Les tests pourraient ne pas indiquer à une personne infectée qu’elle a le VIH, ou au contraire donner un résultat positif à une autre qui ne l’est pas. Santé Canada a recommandé aux consommateurs ayant acheté ces tests de s’adresser à un professionnel de la santé.

Les plaintes en lien avec les trousses peuvent être déposées auprès du ministère en composant le: 1-800-267-9675.

Ecstasy : la pilule efficace contre le cancer ?

Tuesday, August 23rd, 2011

ne équipe de scientifiques de l’université de Birmingham auraient publié sur la toile et plus précisément sur le site Investigational News Drugs, une étude démontrant le potentiel de guérison de l’ecstasy dans des maladies comme le cancer

Voila une nouvelle qui va en étonner plus d’un. L’Ecstasy pourrait être efficace contre certains cancers.

Une question qui prête à l’interrogation mais qui pourtant s’avère aujourd’hui être plus que sérieuse selon certains chercheurs britanniques.

En effet, une équipe de scientifiques de l’université de Birmingham auraient publié sur la toile et plus précisément sur le site Investigational News Drugs, une étude démontrant le potentiel de guérison de l’ecstasy dans des maladies comme le cancer par exemple.

Une équipe de scientifiques de l’université de Birmingham auraient publié sur la toile et plus précisément sur le site Investigational News Drugs, une étude démontrant le potentiel de guérison de l’ecstasy dans des maladies comme le cancer

Les chercheurs se sont basés sur une étude réalisée en 2005, et qui démontrait que l’ecstasy et les antidépresseurs comme le Prozac ont le potentiel de stopper la croissance des cellules cancéreuses.

Partant de ces conclusions, les universitaires ont réussi à démontrer que des formes modifiées d’ecstasy étaient capables d’attaquer et de détruire avec 100 fois plus d’efficacité les cellules cancéreuses (que l’ecstasy classique), rapporte nos confrères de Romandie News.

En 2005, John Gordon et ses collègues de l’Université de Birmingham (Royaume-Uni), ont testé l’impact des dérivés d’amphétamines comme l’ecstasy, des pilules pour la perte de pois et des antidépresseurs comme le Prozac. Ils ont trouvé que ces drogues étaient efficaces pour bloquer le développement de la moitié des cellules cancéreuses (cellules et globules blancs cancéreuse). Les recherches ont été faites sur 17 cas de cancer sur différentes cellules…

Mais l’idée d’une telle utilisation de l’ecstasy, bien qu’elle soit efficace selon les résultats obtenus, avait été abandonnée en raison de la dangerosité de la dose nécessaire pour le traitement. En effet, à l’époque, la dose nécessaire était certes efficace pour détruire les cellules cancéreuses, mais elle était aussi fatale pour le malade.

Depuis, l’équipe britannique cherche des moyens de contourner ce problème. La solution est arrivée d’Australie. Des chercheurs de l’Université de l’Australie de l’Ouest ont mis au point un dérivé de l’ecstasy, baptisé MDMA. Ce dernier, selon les travaux de John Gordon, est 100 fois plus efficace dans la lutte contre les cancers et donc utilisable en plus faible quantité.

Pour autant l’équipe de l’université de Birmingham ne souhaite pas donner de faux espoirs aux patients atteints du cancer et espère pouvoir réaliser des tests pré-cliniques, selon le professeur John Gordon : « Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux gens, mais les résultats de notre recherche offrent un potentiel pour améliorer les traitements dans les années qui viennent », peut on lire dans un communiqué de presse.

Jack Layton atteint d’un nouveau cancer, il se retire

Monday, July 25th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

Jack Layton, chef du Nouveau Parti Démocratique, vient d’annoncer aujourd’hui qu’il était atteint d’un nouveau cancer et qu’il devrait se retirer de la direction du parti formant l’Opposition officielle à Ottawa à peine élu. La question lui avait pourtant été posée au déclenchement de l’élection et l’annonce d’aujourd’hui coupe le souffle à de nombreux canadiens qui voyaient en lui une occasion de faire de la politique autrement, face à un gouvernement Harper maintenant majoritaire.

Jack Layton a aussi été le chef du parti qui a fait le plus de gains à la dernière élection fédérale et a été remarqué pour diriger une formation politique peuplée de députés invisibles ou absents de leurs comtés.

Jack Layton n’a pas voulu révéler s’il allait revenir plus tard à la tête de son parti.

La recherche avance rapidement en matière de prostate Santé: Le cancer de la prostate attaqué!

Wednesday, June 15th, 2011

Par Gay Globe Média
[email protected]

Photo Urofrance.org

Cancer de la prostate : les bienfaits du paracétamol

Après le café à haute dose, prendre du paracétamol serait un bon moyen de prévenir les risques de développer un cancer de la prostate. Après un réajustement prenant en compte différentes données relatives à chaque patient (ethnie, niveau d’étude, IMC, etc.), les chercheurs ont constaté que la prise d’une trentaine de comprimés de paracétamol par mois pendant une durée supérieure à 5 ans réduisait d’au moins 38% les risques d’apparition d’un cancer. Toutefois, ils restent très prudents sur leur conclusion et estiment que d’autres études devront être menées pour confirmer l’effet bénéfique du paracétamol.

Un champignon efficace à 100 % contre le cancer de la prostate !

Une substance naturelle extraite d’un champignon, le polysaccharopeptide, semble parfaite pour le traitement du cancer de la prostate, puisqu’elle permet d’inhiber à 100 % son développement chez la souris, sans aucun effet secondaire !

Le café bon pour la prostate

Une étude scientifique américaine publiée ce mardi affirme que les hommes qui boivent du café à haute dose ont moins de risques de développer un cancer de la prostate. Les hommes qui boivent six tasses de café par jour ou davantage voient diminuer de 60% leur risque de développer le type de cancer de la prostate le plus mortel et de 20% leur risque de contracter un cancer de la prostate, quel qu’il soit, selon cette étude de la Harvard School of Public Health.

Ne boire même qu’une à trois tasses quotidiennes semble faire baisser d’un tiers les risques de développer un cancer de la prostate particulièrement mortel.

Cancer: Les homosexuels seraient plus atteints

Wednesday, June 15th, 2011

Par Romandie News

Les hommes homosexuels sont plus fréquemment atteints d’un cancer que les hétérosexuels, un phénomène qui n’a pas été observé chez les femmes, selon une recherche menée en Californie.

Les études sur le cancer ne posent pas de question sur l’orientation sexuelle et il existe donc peu d’information sur le nombre de personnes atteintes du cancer dans la communauté homosexuelle masculine et féminine, soulignent les auteurs de cette communication.

Cette étude, la plus étendue jamais conduite sur ce sujet dans un État américain, a porté sur 10.942 cas. Parmi les hommes, la proportion de cas de cancer diagnostiqués a été 1,9 fois plus forte chez les homosexuels.

Les auteurs de l’étude n’ont pas constaté de différence notable dans la fréquence des cancers chez les femmes en fonction de leur orientation sexuelle.

Ainsi, il faudrait déterminer si la plus grande fréquence du cancer parmi les hommes homosexuels pourrait indiquer que davantage d’entre eux survivent à cette maladie que les hétérosexuels.

1997- Immuno-Enhancer, anti SIDA et Cancer? Même les médecins débutants le savent: le SIDA ne se guérit pas comme le Cancer!

Thursday, January 27th, 2011

Dans la section des petites annonces d’un journal s’adressant à la communauté gaie du mois d’août dernier on pouvait lire, en grosses lettres: “Canar SIDA, résultat garanti. Produit herboristerie”. L’annonce se terminait par le numéro de téléphone du vendeur. Quel ne fut pas notre étonnement de constater qu’un nouveau produit, méconnu, pouvait guérir les pires mots de la société? Sans perdre une seconde, RG s’est empressé d’examiner cette affaire de plus près afin de donner l’heure juste aux lecteurs.

D’abord, l’annonce comportait une faute de frappe puisqu’elle aurait du se lire “Cancer SIDA” plutôt que “Canar”. Message prédestiné? Pour obtenir un échantillon du produit, RG a tenté d’en savoir plus par téléphone en prétendant être client. Première surprise, le vendeur nous donne rendez-vous dans le stationnement d’un Dunkin Donuts et ce, malgré tous nos efforts pour convaincre le vendeur de le rejoindre directement au laboratoire. Ce dernier, un dénommé Sammy, d’origine libanaise, m’a longuement vanté dans sa voiture donc, les avantages de son produit en insistant sur deux éléments que le public aime généralement bien entendre. “De nombreuses études internationales existeraient sur le produit”. “Le produit serait entièrement naturel et la capsule serait même faite de cellules sanguines”. Après de longues minutes de négociation, j’ai réussi à convaincre mon vendeur de ne m’en vendre que pour 3 jours, question de savoir s’il y avait des effets secondaires. Une facture ne portant aucune entête de la compagnie m’a été fournie et j’ai payé 15$ sans taxes. Pendant notre transaction, un individu se présentant comme l’inventeur du médicament, le Dr. Boussetta, est arrivé en voiture. Tous les efforts étaient mis par les deux compères pour me donner l’impression que j’étais en compagnie d’une sommité mondiale. Pas de problèmes jusque-là, le Dr Boussetta était de toute façon médecin puisqu’il en portait le titre sur la bouteille de comprimés. En fait, après vérification quelques jours plus tard au Collège des médecins, on nous a informé que le Dr Boussetta n’était pas membre et qu’il avait été refusé à l’ordre pour des raisons qu’on refuse de nous donner. Le Dr. Boussetta, identifié comme tel sur le flacon de pilules, n’était donc pas médecin!

Au microscope

Devant ce qui se présentait comme une affaire de fausses représentations, RG a décidé de confier les pilules à notre expert en biologie moléculaire de l’Université McGill afin de savoir si les prétentions publiées sur Internet et offertes en vrac comme documentation avec tout achat pouvaient avoir une base de véracité. Le mandat donné à notre chercheur était bien clair. (Alain, commencer ici le caractère gras)”Le Magazine RG vous demande de traiter ce dossier avec toute l’ouverture d’esprit possible en ne considérant que les aspects scientifiques prouvables. Le producteur de ce produit a droit au bénéfice du doute et notre analyse doit refléter cet aspect de notre guide de déontologie journalistique même si ce dernier nous oblige à douter systématiquement de tout” (Alain, terminer ici le caractère gras). Après tout, ne ne voulions absolument pas briser quelque espoir possible pour les malades, nous voulions la vérité. Un rapport court mais clair nous est arrivé quelques semaines plus tard. Nul doute, sans pouvoir commenter l’efficacité supposée du produit, il y aurait définitivement une contamination. L’analyse microscopique confirme donc que le produit est compatible avec ce qui serait une herbe moulue . Une analyse de contamination a été effectuée par la suite démontrant l’existence d’une structure importante, filamenteuse et compatible avec un champignon. Quant aux propriétés antibiotiques décrites sur la documentation, absolument faux. Notre chercheur a utilisé une souche bactérienne sensible aux antibiotiques afin de vérifier si le produit pouvait en venir à bout. En plus de ne pas tuer la bactérie (Alain, le mot qui suit entre les () doit être en italique)(E. coli), cette dernière s’est très bien développée et les champignons sont apparus. Il nous apparaît préoccupant de vendre un produit en prétendant qu’il soit antibiotique (faux) à des sidéens qui sont sans défense immunitaire. Nos remarques seront d’ailleurs reprises par Santé Canada qui a ouvert une enquête sur cette affaire. Notre chercheur conclut “Les prétentions sur la bouteille sont scientifiquement exactes mais elles semblent avoir été utilisées par une personne trop ignorante ou paresseuse pour en connaître les véritables définitions. Les termes utilisés sont délibérément spécifiques pour sembler sérieux mais assez vagues pour confondre l’acheteur. Chaque phrase devrait être critiquée pour son manque de rigueur. Les prétentions scientifiques du manufacturier sont suspectes. Le produit en question est commercialisé comme un traitement à base d’herbes efficace contre le cancer et le SIDA. En fait, la documentation offerte à l’achat fait l’erreur de classer le Cancer et le SIDA comme des désordres immunologiques. Il s’agit-là d’une grave erreur. Même les débutants dans le milieu médical savent que le SIDA est un désordre du système immunitaire alors que le Cancer ne l’est définitivement pas. Le SIDA a pour origine la disparition des cellules lymphocytes T alors que le Cancer a pour origine une erreur génétique qui contribue a une surmultiplication de cellules. Nous n’avons aucune raison de croire qu’un seul et unique traitement pourrait être efficace contre deux maladies qui ont des origines différentes et qui se manifestent tout aussi différemment. Il est possible que l’herbe en question puisse guérir deux maladies aussi graves que le SIDA et le Cancer, entendons-nous, ça serait manifestement la découverte du siècle”.

Santé Canada passe à l’attaque.

Pour Santé Canada (organisme mandaté afin de gérer les risques et les avantages des médicaments offerts au Canada) il n’y a pas de doute, il y a quelque chose de complètement irrégulier dans la composition du produit dans la façon de faire des manufacturiers de l’Immuno-Enhancer. ” Personne ne doit publiciser un aliment, un médicament, ou appareil au public comme un traitement, méthode préventive ou correctif pour aucune des maladies, désordres ou états physiques anormaux mentionnés a tableau A (Cancer, SIDA, dépression, système immunitaire). Personne ne doit étiqueter, emballer, traiter, manufacturer, vendre ou annoncer un médicament sous de fausses représentations, erronées ou mensongères ou qui pourrait créer une fausse impression sur ses effets, valeur médicinale, quantité, composition, véracité ou sécurité (article 9). Tirons nos propres conclusions: 1- On vend une pilule dans les stationnements de Dunkin Donuts. 2- L’inventeur prétend faussement être médecin. 3- La bouteille ne mentionne nulle part la composition du produit. 4- Le produit est contaminé par de nombreuses bactéries toxiques. 5- La compagnie et le laboratoire n’existent que par une boîte postale dans un centre commercial de l’ouest de l’île. 6- Ni Monsieur Boussetta, ni le vendeur ne retournent nos appels. 7- Santé Canada parle d’infractions multiples à la loi. Devant une telle série d’irrégularités, on pourrait se demander s’il s’agit-là véritablement d’un médicament aidant les sidéens et cancéreux ou d’une simple manigance pour détrousser, encore une fois, les tristes victimes de ces terribles maladies. Pour obtenir toute l’information sur la médication disponible sur le SIDA au Canada, les personnes intéressées peuvent s’adresser au Réseau CATIE 1-800-263-1638. Quant au média gai, au sens critique bien peu évident, tout le monde aura deviné que l’argent de la publicité aura eu avantage sur le véritable bien-être des lecteurs.

R.L.C.

ALAIN, PLACER CE QUI SUIT EN ENCADRE STP

D’après les analyses de Santé Canada, le produit est abondamment contaminé par les bactéries et champignons suivants:

Bacillus Pumilus

Bacillus Megaterium

Bacillus sp. (autres)

Enterobacter sakazakii

Pantoea agglomerans

Enterobacter cloacae

Chryseomonas (pseudomonas) luteola

Agrobacterium radiobacter

Plusieurs de ces bactéries sont susceptibles de causer des infections urinaires et des infections respiratoires. Les souches les plus virulentes peuvent causer de la diarrhée, une déshydratation et un coma pouvant entraîner la mort. Des lésions sur la peau, sinusites, rhinites, laryngites sont aussi observées chez les personnes qui ingèrent ces bactéries. À noter que les antibiotiques sont, pour la plupart, inefficaces dans de tels cas.

Alain, dans la cartouche du début de RG, il faudrait ajouter la collaboration scientifique spéciale de Marc Champigny.

Merci

54- Un nouveau test pour le dépistage du cancer de la prostate

Saturday, December 18th, 2010

Warnex inc. a annoncé aujourd’hui que sa division de laboratoires médicaux a lancé un nouveau service de dépistage pour le cancer de la prostate, soit l’analyse PCA3. Le service de dépis- tage PCA3 de Warnex pour le cancer de la prostate utilise la technologie avancée de PCR afin de détecter l’ARNm du gène 3 du cancer de la prostate (PCA3). Warnex est le premier laboratoire à offrir ce service au Canada.
“Nous sommes heureux d’of- frir cette nouvelle analyse pour le dépistage du cancer de la prostate, qui est haute- ment spécifique et plus pré- cise que les autres tests de dépistage disponibles pour la détection du cancer de la prostate” a affirmé Mark Bus- gang, président et chef de la direction de Warnex. “L’ajout de ce service à la gamme de services offerts par Warnex laboratoires médicaux fait partie de notre stratégie de se concentrer sur les tests médicaux spécialisés pour l’industrie de la santé utili- sant des technologies avan- cées.”
Le test PCA3 est une ana- lyse de biologie moléculaire qui    mesure    l’expression de l’ARNm du PCA3 dans les échantillons d’urine. Le PCA3 est spécifique à la prostate et surexprimé de façon significative (60 à 100 fois) lors d’un cancer de la prostate. Le test mesure quantitativement l’ARNm du PCA3 ainsi que l’ARNm de l’APS et détermine leur ratio. Il a été démontré qu’un ratio élevé est indicatif du cancer de la prostate.

Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

Thérèse Perron nous quitte beaucoup trop tôt

Saturday, March 6th, 2010

La bâtisseuse de la communauté lesbienne du Québec, qui voulait bâtir la communauté
autour de thèmes communs et du respect, nonobstant les opinions individuelles, nous quitte
subitement avant de pouvoir nous dire “au revoir”…

Dans l’édition 66 de Gay Globe
Magazine, celle juste avant
celle-ci, nous vous parlions de
l’état de santé de Thérèse Perron,
fondatrice de la revue lesbienne
Entre Elles sans nous
douter qu’elle vivait ses derniers
instants. Nous lui souhaitions un
prompt rétablissement mais le
destin a voulu qu’elle nous quitte
rapidement, des suites d’un
cancer agressif et fulgurant.
Je n’aime pas quand on dit aux
nouvelles qu’une personne
meurt parce qu’elle perd son
combat. C’est ‘looser” comme
affirmation et beaucoup de personnes
atteintes de maladies
graves et mortelles décident
de cesser leur combat pour se
concentrer sur les derniers instants
de la vie. Il ne s’agit alors
certainement pas de combat
perdu, nous devrions parler
plutôt de sage décision et aussi
de voir en la mort, une solution
inévitable et moralement acceptable.
Voir notre dossier sur
l’euthanasie dans ces pages…
Thérèse Perron est de ces grandes
dames du Québec qui concrétisait
la révolution tranquille
au quotidien. Elle n’était pas
médaillée de l’Assemblée nationale
du Québec ni de l’Ordre
du Canada, on ne lui consacrait
Thérèse Perron maniait avec
brio l’art de la diplomatie, n’acceptant
jamais que les idées
séparent les coeurs et espérant
toujours une communauté unie
autour de débats évolutifs.
Elle me rencontrait régulièrement
pour parler des mauvais
coups de la communauté mais
ne voulait pas les dénoncer,
elle ne voulait que mieux les
comprendre.
Elle me téléphonait souvent
aussi pour me proposer des
idées que nos médias pourraient
développer en commun.
Quand elle avait besoin du logo
d’un client qui était déjà chez
nous, elle me disait “hey Roger,
si tu me prêtes le logo, je
te paie un souper chez Donnatella”,
comment résister à une
telle collaboration? Car souper
avec Thérèse était de ces moments
où même si elle était bien
humble, pouvait nous donner
le sentiment d’être quelqu’un.
Madame Thérèse Perron est
décédée le 5 février dernier à
sa résidence laissant dans le
deuil ses enfants et surtout, la
communauté gaie et lesbienne
et nous la remercions pour
l’ensemble de son oeuvre. Bon
voyage Thérèse…
pas de plaques ou de statues
dans les parcs ni de bourses à
son nom dans les universités et
pourtant, elle accomplissait au
quotidien des actes de grande
bravoure et de révolution culturelle
en publiant un petit truc
tout simple, un magazine pour
femmes lesbiennes.
Non seulement elle réussissait
à le faire au péril parfois de sa
qualité de vie et devant une adversité
toute macho de la part
d’une société pas tout à fait
prête à reconnaître les femmes
lesbiennes comme de simples
femmes ordinaires, elle réussissait
à fonctionner au mieux
de ses capacités, en coupant
parfois les coins, pour sortir
une revue pas toujours rentable
mais qui célébrait toujours
le fait d’être une femmes libre,
une femme épanouie qui voulait
faire de l’acceptation de la
“différence” un acte banal et
ordinaire.
Elle avait une belle base d’annonceurs
qui l’aimaient et qui
voulaient la suivre dans cette
aventure. C’est à posteriori que
nous devons lui dire qu’elle a
bien fait, que son oeuvre a été
bénéfique pour nous tous et que
pour cela, nous avions pour elle
une affection intense.

Lait = cancer de la prostate

Saturday, January 23rd, 2010

Walter Willett, responsable du département de nutrition de l’école de santé publique d’Harvard, a réalisé de nombreuses études sur les liens entre alimentation et santé.

Le lait est souvent considéré comme une solution nutritionnelle pour apporter du calcium. C’est cependant un mélange complexe de nutriments, d’hormones favorisant la croissance et d’autres protéines. Ce n’est donc pas surprenant que sa consommation provoque des effets complexes sur la santé. Contrairement aux convictions de nombreux nutritionnistes, il n’existe pas de preuves réelles qu’une consommation importante de lait réduise les risques de fractures.

En fait, les grandes études prospectives sur l’homme montrent systématiquement qu’il n’y a pas de bénéfice lié à une consommation élevée de lait. Au contraire, de nombreuses études montrent qu’une consommation importante de lait, telle que trois verres par jour, contribue à un risque élevé de cancer de la prostate.

Toutes les études ne montrent pas cela, mais le lien statistique a été confirmé si l’on fait une analyse statistique pour l’ensemble des données. Pour les femmes, trois portions ou plus de lait par jour pourraient augmenter le risque de cancer des ovaires, mais le lien n’est pas aussi évident que pour le cancer de la prostate.

La majorité des adultes ont besoin de moins de calcium que ce qui est recommandé aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays : 1 200 mg par jour pour les plus de 50 ans. L’OMS a statué que 500 mg par jour représentaient un apport suffisant, et cet apport peut être obtenu avec moins d’un verre de lait par jour ou avec le calcium contenu dans un régime équilibré sans produits laitiers. En fait, la plupart des adultes à l’échelle mondiale ne consomment pas de produits laitiers et leur taux de fractures est plus faible que ceux observés aux Etats-Unis et en Europe où pourtant l’apport en calcium est bien supérieur.

Je pense que l’apport du lait n’est pas une partie essentielle de l’alimentation, et si une personne souhaite consommer des produits laitiers, il est préférable de limiter sa consommation à une ou deux parts par jour.

Il existe deux importantes études de 2006 et 2008 reliant la consommation de lait et le cancer de la prostate. Mais nous ne disposerons sans doute jamais d’une étude aussi vaste et aussi bien faite que nous le souhaiterions.

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Émission de GGTV sur le nouveau donjon du
Ste-Cath
Par : GGMAG

À venir en février sur GGTV au www.gayglobe.us, une émission spéciale tournée entièrement au Sauna Ste-Cath de Montréal et portant sur l’ouverture de son nouveau donjon, de classe internationale.

Le donjon, conçu et pensé en collaboration avec Donjon Lachenaie est une formidable aire de jeux offrant les équipements les plus sophistiqués de type donjon et fétichiste. Le donjon du Ste-Cath sera inauguré le 23 janvier 2010 et l’émission de GGTV sera offerte en février 2010. À ne pas manquer!

Cancer de la prostate : une surveillance active suffit parfois

Saturday, December 5th, 2009

Les médecins devraient sans doute se montrer moins “interventionnistes” face à des patients âgés qui présentent un cancer de la prostate à faible risque d’évolution. Une surveillance active semble alors sans danger et elle permet de réduire le surtraitement induit par le dépistage de ce cancer au moyen de la mesure du taux de PSA – et ses conséquences, parfois très lourdes -, selon une étude prospective publiée jeudi en ligne par le Journal of Clinical Oncology.

Un essai européen a récemment montré que le dépistage permettait une réduction de 20% de la mortalité par cancer de la prostate dans un groupe de patients dépistés. Globalement, il fallait dépister plus de 1.400 personnes et en traiter 48 pour éviter un décès.

La survie spécifique du cancer de la prostate à 10 ans était de 97,2 %. Tous les décès liés au cancer de la prostate sont intervenus chez des patients qui ont été reclassés à haut risque pendant le suivi et qui ont reçu un traitement pour leur cancer. La mortalité par cancer de la prostate était faible (1 %).

Une nouvelle cause au cancer de la prostate

Saturday, December 5th, 2009

Il semblerait que les gros mangeurs de viandes transformées, de type charcuteries notamment, ont plus de chances de développer un cancer de la prostate. Les gros mangeurs de viande rouge également, mais dans une moindre mesure.

Une récente étude a été menée auprès de 175 343 hommes âgés de 50 à 71 ans. Au départ, aucun d’entre eux n’avait le cancer. Neuf ans plus tard, on a diagnostiqué 10 313 cas de cancer de la prostate, dont 1 102 étaient à un stade avancé avec métastases.

Ceux qui mangeaient beaucoup de charcuteries avaient 32 % plus de chances d’être atteints du cancer. Chez les mangeurs de viande rouge, le taux était de 12 % et chez les amateurs de viandes grillées, 11 %.

Nouveau: Tout sur les troubles de la prostate

Saturday, August 8th, 2009

Il nous fait plaisir de lancer ce tout nouveau service dédié exclusivement aux hommes qui souhaitent contribuer à mieux connaître les troubles de la prostate et à suggérer diverses pistes de gestion de tels troubles. Il s’agit d’une catégorie qui sera permanente et qui permetra la discussion autour de ce thème par les personnes qui voudraient contribuer à mieux comprendre la situation et parfois, à raconter leur vécu afin que l’ensemble de la communauté puisse y trouver des pistes de solutions.

Ce blogue est offert par Gay Globe TV et toute contribution y est encouragée.

À noter que les messages n’engagent que leurs auteurs et peuvent faire l’objet de modération. Nous invitons donc les utilisateurs à discuter ouvertment du sujet en respectant les règles de la nétiquette qui proscrivent les attaques personnelles. Merci. GGTV

Le piment contre le cancer de la prostate

Wednesday, July 15th, 2009

Une étude récemment menée par l’Institut de cancérologie de l’hôpital Cedars-Sinaï, tend à démontrer les bienfaits du piment sur le cancer de la prostate. Une substance contenue dans ce légume combattrait ce cancer. Depuis longtemps, on attribuait au piment des vertus bénéfiques pour la santé. Déjà utilisé en pharmacie et en cuisine, il pourrait bien être élevé au rang de traitement contre le cancer de la prostate. Les plus touchés étant les hommes de plus de 45 ans.

Le piment se compose de capsaïcinoïdes, qui lui donne ce goût et cette sensation de brûlure. C’est cet élément qui pourrait tuer certaines cellules cancéreuses. L’expérience a été menée sur des souris. Les experts ont alors constaté la mort de 80% des cellules cancéreuses, mais pas des cellules saines.

Le thé vert efficace contre le SIDA

Wednesday, July 15th, 2009

Cette étude de l’Université d’Heibelberg et de l’Institut de virologie expérimentale de Hambourg a montré que le gallate d’Epigallocatechin, un polyphénol ou tanin végétal du thé vert, a la capacité d’inhiber une protéine du sperme qui a tendance à servir de vecteur et de propagateur du sida.

“Pour ces raisons, nous avons supposé que l’inclusion d’un inhibiteur de Sevi en tant que microbicide pourrait améliorer la prévention du sida par les relations”, expliquent les scientifiques. Ils ont démontré que l’application locale, d’une solution à basse dose de polyphénol de thé vert (Egcg) peut “annihiler de façon efficace les propriétés de développement de l’infection”.