Archive for November 3rd, 2012

Courrier des lecteurs 86

Saturday, November 3rd, 2012

Les médias ont accordé beaucoup d’importance cette semaine au courriel douteux que Jason Kenney a envoyé aux membres de la communauté LGBTB et qui faisait l’éloge de la soi-disant aide du gouvernement conservateur aux gais et lesbiennes persécutés en Iran.

Ce gouvernement essaie maintenant de se vendre comme grand défenseur des gais et lesbiennes à l’étranger. Pourtant, ici au pays, les conservateurs ont sans cesse essayé de miner le droit à l’égalité de la communauté LGBTB. Le bilan de ce gouvernement concernant les enjeux de la communauté LGBTB n’est rien de moins qu’honteux : ce dernier a tenté de revenir sur le mariage entre personnes de même sexe dans l’une de ses premières mesures lorsqu’il a été élu pour la première fois en 2006; il a retiré la mention du droit des gais (qu’il a été contraint par la honte de remettre) dans la brochure « Découvrir le Canada » offerte aux nouveaux immigrants; il a coupé le financement de la fierté gaie de Toronto; et il a permis au projet de loi C-32 – qui autorisera les couples de même sexe non résidents qui ont été mariés au Canada de divorcer, –  de s’étirer en longueur. De plus, nous n’oublierons pas de sitôt les déclarations incendiaires et blessantes faites à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement contre les gais et lesbiennes par des députés conservateurs, y compris plusieurs ministres. La communauté homosexuelle a raison de questionner la sincérité des conservateurs lorsqu’il s’agit de questions qui les touchent et nous sommes résolus à leur demander de cesser leur hypocrisie.

Le gouvernement canadien devrait être un chef de file sur la scène internationale dans la lutte contre la discrimination envers la communauté LGBTB, mais il doit être aussi déterminé dans son travail à assurer l’égalité à cette communauté au Canada.
Madame Hedy Fry, députée fédérale
Porte-parole en santé
Parti Libéral du Canada

Merci Madame Fry pour votre lettre mais je me dois de répliquer car il faut extirper, selon moi, la politique du message. Tout d’abord, jamais les libéraux ne seront d’accord avec quoi que ce soit que feront les conservateurs ou le Premier ministre Harper. C’est la nature même de la politique des libéraux que vous menez depuis des lustres.

Ensuite, vous faites un amalgame entre certains faits ne relevant pas du ministre avec des décisions qui, même si elles impliquent certains groupes gais, ne semblent pas vous satisfaire. Prenons par exemple le cas de la Fierté de Toronto. La décision que vous dénoncez a pourtant été expliquée par le Gouvernement comme étant nécessaire vu la gestion de l’organisation et certaines décision prises au fil des années par le comité organisateur qui visaient à exclure et à boycotter des groupes alors que l’argent du Canada, les subventions, ne doivent justement pas servir à faire de la politique ou à exclure qui que ce soit et en cela, je crois que le ministre a très bien fait. Même chose pour Montréal d’ailleurs.

Quand on extirpe la politique des faits, parfois, ça semble plus logique non?
La Rédaction

Je me suis procuré le CD du pianiste Castell-Jacomin et je ne savais pas que Disques A Tempo finançait des musiciens gais. Bravo pour l’initiative et continuez parce que ce que j’écoute est divin!!!! Est-ce qu’il est possible de soumettre des artistes ou des enregistrements antérieurs pour production de nouveaux CD?
Michel Larouche (Québec)

Michel, c’est très gentil de partager votre découverte avec les lecteurs et en effet, sur les 4 productions de 2012 de Disques A Tempo, la majorité des musiciens ou des groupes est issue de la communauté gaie et lesbienne. Si le produit final est exceptionnel en terme de qualité, c’est notre objectif…

Quant à la soumission de matériel, oui c’est possible, envoyez vos fichiers uniquement en .wav ou mp3 à [email protected] pour évaluation.

Julien, toi qui préfères les hommes Publication exclusive du premier livre de Caroline Gréco portant sur l’annonce de l’homosexualité d’un jeune à ses parents.

Saturday, November 3rd, 2012

Leurs feuillages épais en été donne une fraîcheur agréable aux visiteurs et amis qui la parcourent à pied. La maison a été rénovée au cours des siècles, sa beauté et son charme ont été mis en valeur par des architectes qui ont su garder intact son style. Ses vieilles pierres lui donnent une apparence tranquille et discrète. La maison est longue et basse, protégée par un toit de vieilles tuiles aux couleurs délavées. Ses fenêtres à la française sont disposées de façon très régulière. L’entrée, entourée de rosiers magnifiques est située au milieu de la façade. On y accède par un perron à trois marches, large et majestueux. A gauche, un peu à l’écart, il y a le pigeonnier. Je crois qu’il est aménagé. Souvent, le soir une petite lumière brille sous le toit. Qui habite ce pigeonnier ? Je ne sais.

Damien a dix-neuf ans : grand, élancé, aux allures de fille, il ne passe pas inaperçu. Pourtant il n’est pas très beau avec ses yeux un peu trop rapprochés, son visage sans éclat particulier et ses cheveux châtains mi-longs, mais il se fait remarquer par sa silhouette gracieuse et fine, ses gestes très maniérés et son habillement excentrique. Damien adore les bijoux et il en porte abondamment. Il a toujours une boucle d’oreille avec un petit diamant à l’oreille gauche, une bague à presque tous les doigts et des colliers extravagants, en or, autour du cou. Un colosse d’un mètre quatre-vingt dix dont la tête bien ronde est entourée de cheveux grisonnants, un teint mat et des yeux clairs à l’éclat particulièrement tendre, ont fait la conquête de Damien. La silhouette musclée donne une impression de force et de calme en même temps. Avec Henri on doit se sentir en sécurité. Ils forment un couple étrange. Damien vient d’un milieu modeste et a découvert une vie luxueuse dont il ne soupçonnait pas l’existence : voyages, hôtels de luxe, réceptions, grands couturiers et l’aisance de la riche bourgeoisie qui s’offre à  lui  le fascine. Henri est en adoration devant ce gamin de trente-trois ans son cadet, qui le mène par le bout du nez, qui passe ses journées dans l’oisiveté la plus complète, qui ne s’intéresse qu’à ses vêtements et ne pense qu’à faire la fête, capricieux comme un petit gosse lorsqu’il y a un contretemps et que le programme prévu doit être modifié à la dernière minute.

Damien est souvent seul pendant la journée, tandis que Henri s’occupe de la propriété. Damien s’ennuie et part à la chasse aux beaux corps, rien d’autre ne l’intéresse. Henri le sait mais ferme les yeux. Il y a aussi les soirs où le couple ramène un jeune pour tous les deux…Ces comportements ne sont pas rares chez les homosexuels. Julien a rencontré Damien lors d’une soirée chez des amis communs. Mon fils le trouve trop vide,

trop efféminé aussi, mais il ne peut s’empêcher d’être ébloui devant l’étalage de cette vie luxueuse. Damien, qui a probablement besoin d’un témoin de la richesse dont il dispose, désire souvent la présence de Julien pour le présenter à ses amis. Et voilà ma peur qui revient ! Peur de cette morale différente de la nôtre, peur que Julien se fasse entraîner dans des histoires obscures… Julien oh Julien, combien je tremble pour toi, parfois! X. Thévénot écrit : Le changement de partenaire sexuel et la drague sont, de fait, deux réalités importantes du phénomène homosexuel. Il explique ensuite la drague sauvage, où seul le contact sexuel compte. Puis il décrit un autre type de drague, où l’on recherche surtout une rencontre humaine, chargée d’affects amoureux qui s’expriment aussi par le plaisir érotique. Et ensuite, il y a ceux qui changent souvent de partenaire, malgré leur désir conscient d’avoir une liaison stable : Je change parce que c’est plus fort que moi. Cette vie de drague est souvent tolérée par l’ami.

Alex et René vivent ensemble depuis deux ans; Le travail de René ne lui laisse que peu de jours de vacances. Alex, par contre, peut se libérer assez facilement. De temps en temps, il part donc deux ou trois jours « se reposer ». René sait que son ami va se défouler avec d’autres garçons: il accepte.

Julien et ses amis se retrouvent souvent pour une fête, un repas, une sortie en boîte, une soirée de drague. Le groupe ne résiste jamais longtemps, parce que, dans cette ambiance de flirt permanent, il est en proie à la jalousie, aux commérages. « J’étais au restaurant; À la table voisine de la nôtre, il y avait un type magnifique. Robert l’a dragué, et nous avons été tous ensemble finir la soirée en boîte. Il était beau, d’accord, mais assez borné. Dommage ! »

Et pourtant, quand Julien parle avec moi, il dit souvent que ce qu’il y a dans la tête est plus important que la beauté physique. Et tout de suite, il me cite des noms de copains avec qui il a eu des aventures, en me précisant combien ils étaient laids mais intéressants. Quelques minutes plus tard, il oublie ce qu’il m’a raconté et m’explique que, pendant ses dernières vacances, il a croisé un garçon tellement beau … « Il n’avait qu’un geste à faire, et je l’aurais suivi n’importe où, sans me poser de questions : il était trop beau ! Mais malheureusement, il était déjà, avec quelqu’un ! »

Donc, au départ, on se choisit parce qu’on se plaît physiquement, peu importe si l’autre ne correspond pas, intellectuellement, à l’image qu’on s’en était faite. À partir du moment où il y a attirance, il n’y a plus de barrières. Les déceptions sont nombreuses, et parfois dures à assumer. Si l’on se plaît, très vite on s’installe ensemble et si l’on a de la chance, cela marchera quelques mois, même quelques années. . Il y a des exceptions, bien sûr, mais souvent les vieux couples n’ont plus de vie commune. Ils restent ensemble par habitude, par peur de la solitude, de la vieillesse, ou alors parce qu’ils ont acheté des biens en commun. Jean-Noel Pancrazi, dans son livre Les quartiers d’hiver , décrit bien la solitude d’un homosexuel âgé, qui voit ses vieux amis partir vers d’autres villes ou d’autres pays, ou bien mourir du sida, ce nouveau fléau des temps modernes.

Entre un homosexuel qui court désespérément d’un amour à un autre et qui n’arrive pas à se fixer, allant d’aventure en aventure, de fête en fête, évoluant ainsi dans une ambiance fragile, superficielle, sur un terrain peu stable où le paraître, la séduction, le désir de plaire sont très importants, où la vraie personnalité reste bien cachée, et un homme et une femme, hétérosexuels qui courent eux aussi d’aventure en aventure, où est la différence ? En fait, il s’agit de la même recherche effrénée du plaisir : ils se cherchent à travers leurs conquêtes.

Ce qui choque notre morale est cette attirance entre deux personnes du même sexe. D’autre part, cette quête du plaisir chez les hétérosexuels ne dure, dans la plupart des cas, qu’un temps. Un jour on rencontre « l’autre », avec lequel(le) on a envie de construire quelque chose de sérieux et «on se case». L’éternel insatisfait, le don Juan, reste l’exception. On ne se moque pas d’un don Juan mais on n’a pas de pitié pour un homosexuel. Pourtant leur problème est singulièrement le même : tous les deux cherchent leur plaisir, leur seul plaisir, sans jamais pouvoir le satisfaire et c’est une quête effrénée et constante. Il y a des homosexuels qui vivent en couple : cela ne les empêche pas de chercher des aventures. Il y a des Don Juan qui se marient : et ce n’est pas parce qu’ils ont femme et enfants, qu’ils cessent de draguer. L’un comme l’autre sont insatisfaits, malheureux, à la recherche d’un bonheur impossible.

Au début des vacances, nous avons été à un mariage. Nous en parlions depuis longtemps, avec joie. Cette cousine qui se mariait en Savoie nous donnait l’occasion de faire un beau voyage, et surtout de retrouver et de revoir toute la famille : oncles, tantes, cousins et les amis, et puis c’était la fête! Nous avons eu du mal à trouver la petite église de montagne, cachée par une colline verdoyante. Le son de la cloche nous servait de guide.

Le Registre des actes homophobes de Gai Écoute serait inutile!

Saturday, November 3rd, 2012

C’est ce que déclare, sous le couvert de la confidentialité,  un policier du SPVM qui considère que le registre, dans son fonctionnement actuel, n’aurait aucun effet. Il n’a pas tort si on doit se fier aux observations faites par GGTV car pour faire une web-déclaration, il suffit de parler du crime sans que l’on puisse s’identifier, identifier le suspect ou valider l’info. Facile alors de multiplier les déclarations “factices” si ces chiffres permettent de demander des subventions, souvenez-vous de “Dire enfin la Violence”!

Manon Massé Députée de Québec Solidaire, vraiment?

Saturday, November 3rd, 2012

Qui savait que la candidate de Québec Solidaire dans Ste-Marie-St-Jacques avait déjà été députée du comté avant sa défaite du 4 septembre dernier?

Peu d’électeurs du comté, selon nos observations, car Manon Massé a effectivement été présentée par un journaliste oeuvrant pour un média gai du Village de Montréal comme députée défaite à l’élection générale québécoise récente. Là où la surprise est grande, c’est que la personne concernée, Madame Massé, n’a pas encore démenti cette fausse présentation faite par François Bernier, plus d’un mois après l’élection, pas plus que le média lui-même qui l’appuie…

Manon Massé n’en est pas à ses premières déclarations “inexactes” elle qui se présentait comme parlementaire québécoise, en Grèce, il y a quelques années, dans l’affaire de la flottille en partance pour la Palestine. Il faudrait que quelqu’un de Québec Solidaire explique à la Manon qu’en démocratie, il faut être élu pour être parlementaire!?!

La Chevrolet Traverse La transformiste universelle

Saturday, November 3rd, 2012

Un des véhicules les plus populaires au Canada qui se transforme beaucoup au fil du temps mais qui garde toujours ses principales qualités est la Chevrolet Travers, qui portait autrefois le nom de Pontiac Montana et dans les années 90, de Pontiac Trans Sport, réputée pour son look sportif urbain avec son museau pointu très moderne pour l’époque.

Le véhicule a évolué avec le temps, gardant tout au long de son évolution sa principale qualité qui est l’espace de chargement. Toutefois, afin de rester compétitif surtout dans le marché des mini-vans a traction intégrale, le Traverse est devenue une sorte de mélange entre le Trail Blazer et le Uplander. Doté d’un V6 à 6 vitesses automatique, le véhicule peut accueillir 8 passages de façon très confortable.

De plus, devenu une sorte d’utilitaire versatile, les sièges se rabattent pour en faire un véhicule de transport ayant une capacité de charge exceptionnelle. Bien qu’ayant une allure arrondie et plutôt neutre, le Traverse est un véhicule de grande capacité pesant plus de 4700 livres (2136kgs), son confort y est garanti. Très bien équipé avec des équipements de série très nombreux et modernes, le Traverse est d’une fiabilité remarquable qui en fait un véhicule d’occasion très intéressant. Les pièces de rechange sont vendues à des prix raisonnables mais avant tout, la qualité de sa construction fait l’unanimité auprès des critiques auto.

Cour Suprême Décriminalisation partielle du Statut sérologique au Canada

Saturday, November 3rd, 2012

Dans la foulée de la publication récente d’un arrêt de la Cour Suprême du Canada portant sur le statut sérologique et la criminalisation du VIH, les médias annonçaient une série de faits aussi erronés que faux. Une mise au point s’impose donc afin que le public soit informé des nouvelles règles régissant la divulgation de son statut de séropositif au Canada.

Tout d’abord, avant ce jugement historique et depuis 1998, les personnes séropositives étaient légalement tenues de divulguer leur état à tout partenaire sexuel, qu’elle aient des relations protégées ou non, qu’elles soient indétectables ou non, qu’elles soient sous trithérapie ou non. Par conséquent et depuis quelques années, de nombreuses personnes de la communauté gaie ont fait l’objet d’accusations criminelles, voir notre dossier antérieur sur Steeve Biron, et selon la plus haute Cour canadienne, il était devenu temps de faire une mise à jour judiciaire.

En résumé, le Tribunal a rétabli les peines dans 3 accusations et en annulait une 4ème sur la base de nouvelles règles que tous devraient connaître:

1- Les personnes séropositives sous trithérapie dont la charge virale est faible ou indétectable, qui utilisent un condom pendant la relation sexuelle, n’ont plus l’obligation de divulguer leur statut sérologique à qui que ce soit, ces deux conditions doivent impérativement être rencontrées;

2- Les personnes séropositives sous trithérapie dont la charge virale est faible ou indétectable qui n’utilisent pas de condoms ont l’obligation de divulguer leur état à leurs partenaires sous peine de poursuites criminelles et possiblement de peines de prison;

3- Les personnes séropositives qui refusent la trithérapie ou qui n’ont pas recours à ces traitements et dont la charge virale n’est pas vérifiée et qui n’utilisent pas de condoms ont l’obligation de divulguer leur statut à leurs partenaires;

Enfin, il faut comprendre dans ce jugement que malgré tous ces critères, l’intention criminelle doit être présente avant de formuler des accusations contre des personnes atteintes du VIH alors qu’avant, l’intention criminelle n’était pas nécessaire. Cela signifie donc que les personnes séropositives dont la charge virale est faible ou indétectable qui se protègent ne pourront plus faire l’objet de poursuites criminelles si le condom se déchire, ceci étant considéré maintenant par la Cour Suprême comme un risque faible de transmission.

Quand on parle d’obligation de divulgation, il est très important de bien comprendre la signification de cette obligation qui est dorénavant imposée aux personnes séropositives sans traitement ou sans protection. Le simple fait de parler à son partenaire n’est pas suffisant.

En effet, comme dans toutes les affaires judiciaires, la règle de preuve s’applique plus que jamais à une telle situation et l’importance de documenter une telle divulgation peut faire la différence entre la liberté ou la prison.

Il est recommandé, lors de la divulgation au partenaire de son statut sérologique positif, de simplement s’assurer de garder une trace de cette divulgation au cas où le partenaire, plus tard, déciderait lors d’un litige de nier cette divulgation comme cela s’est vu tout récemment dans quelques affaires de divorces ou de séparations tournant au vinaigre et menant la personne séropositive en prison.

La signature d’un document simple qui déclare que la divulgation a été faite, un enregistrement de la divulgation fait avec un téléphone cellulaire ou la présence d’un témoin fiable lors de la divulgation sont des moyens relativement efficaces de vous protéger.

Essentiellement, la Cour Suprême du Canada déclare: “En l’espèce, les quatre plaignantes ont toutes consenti aux rapports sexuels avec M et témoigné qu’elles n’auraient pas eu ces rapports si elles avaient su que M était séropositif.  Il y a eu pénétration et éjaculation lors des rapports sexuels.  Lors de ses relations sexuelles, M avait une charge virale faible, mais il n’a pas utilisé de condom. Les déclarations de culpabilité doivent donc être confirmées dans ces cas.  En ce qui concerne K.G., le dossier révèle que la charge virale de M était faible.  Combinée à l’utilisation du condom. Par conséquent, la déclaration de culpabilité prononcée dans ce cas doit être annulée.”

Malaise face aux gais Est-ce que le député Alexandre Boulerice aurait peur des homosexuels?

Saturday, November 3rd, 2012

Alors que nous devions vous présenter un dossier devant mettre à jour les actes spécifiques à l’encontre de la communauté gaie de Montréal posés par le nouveau député du NPD Alexandre Boulerice (Rosemont-Petite-Patrie), voilà que nous recevions un courriel de son attaché politique, Monsieur Éric Demers, nous accusant de nous en prendre à son protégé, en des termes très légalistes dont voici un extrait:

“… Je considère que les propos que vous avez publiés sont infondés et outranciers. Ils ne sont basés sur aucun fait et constituent une attaque directe à la réputation de Monsieur Boulerice…”

Or, l’article dont se plaignait Éric Demers n’avait pas encore été publié d’une part et contrairement à ce que prétendait dans son courriel l’attaché politique du député visé par notre enquête, le contenu entier de l’article sur lequel il avait été informé était exact, précis et reposait sur une analyse raisonnable des faits à notre disposition.

Toutefois, les questions soulevées par notre article mettaient certainement en évidence des gestes si grave de la part du député Boulerice à l’encontre des personnes homosexuelles de Rosemont qu’il a certainement raison de se plaindre que cela pouvait changer sa réputation, mais cela n’est sûrement pas de notre faute puisque nous ne sommes pas à l’origine des gestes que nous nous propositions de dénoncer.

Il a donc été décidé, suite à un langage ressemblant à celui utilisé avant d’introduire des poursuites judiciaires en diffamation et ne souhaitant mettre en péril la survie de notre publication avec des gestes visant à nous faire taire à jamais et à nous épuiser juridiquement, que le mieux serait de ne pas publier notre dossier pour le moment, tout en attirant l’attention des lecteurs sur ces faits nouveaux et honteux de la part d’un élu.

Si Alexandre Boulerice a si peur de la publication de notre article au point de nous menacer, c’est que les faits soulevés par notre travail sont effectivement graves et pourraient entraîner une vive réaction de la population à son endroit. Boulerice a aussi refusé de répliquer à notre article. Les principales instances du NPD ont été avisées de la situation et selon nos sources, les actes de M. Boulerice inquiètent aussi le chef Mulcair et d’autres dirigeants du NPD qui voudront certainement avoir une rencontre sous peu avec le député fédéral de Rosemont-Petite-Patrie.

Cela dit, nous déplorons les réactions de M. Boulerice de même que ses actes face aux homosexuels de son comté depuis 2008. La situation est grave et en plus de nous empêcher de publier notre dossier, les gestes de M. Boulerice pourraient aussi constituer une forme de censure voulue et dirigée spécifiquement à l’encontre des personnes homosexuelles. On y reviendra…

(Wikipédia) L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, mais violente et agressive envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe.

Cette hostilité relèverait de la peur, de la haine, de l’aversion ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’homosexualité.

L’homophobie englobe donc les préjugés sur l’homosexualité, lorsqu’ils se traduisent par des attitudes violentes, et les discriminations (emploi, logement, services) envers les homosexuels.

L’homophobie peut être de différentes origines: issue de positions religieuses, de considérations cliniques (en médecine, en particulier en psychiatrie, et en psychologie), anthropologiques (au nom de la différenciation des sexes) ou idéologiques (le nazisme, le stalinisme), ou issue de désirs homosexuels refoulés.

Prison aux USA Le Projet Genesis

Saturday, November 3rd, 2012

Je suis toujours là! Ma requête en libération n’a toujours pas mérité de réponse, le procureur de l’État étant resté muet, et il n’a pas demandé de délais additionnels. Son silence me porte à croire qu’il est d’accord avec les faits énoncés dans ma requête et que, par conséquent, il ne s’oppose pas à ma libération mais je dois attendre que la Cour rende son jugement et cela pourrait prendre jusqu’à la fin septembre, peut-être plus, avant que sa décision soit connue.

Entre temps c’est avec joie que j’apprenais le mois dernier que j’allais poursuivre mon évolution au sein d’un programme de réhabilitation spécial et exclusif à l’institution de Jackson, le Projet Genesis. Ayant eu vent de ce projet en janvier dernier, j’avais envoyé une demande afin que l’on puisse considérer ma participation, j’étais  donc admis le 7 mars dans le dortoir “Genesis”.

Le Projet Genesis est un programme à participation volontaire d’une durée de six mois qui est basé sur le parrainage de détenus servant une sentence à vie ou de longue durée afin d’aider d’autres prisonniers à traiter les comportements dysfonctionnels à l’origine de leur incarcération. Le but du programme est d’effectuer une transformation intérieure des détenus qui viennent à peine d’entrer dans le système carcéral.

Le programme est divisé en trois étapes d’une durée de deux mois chacune:

1- Prison 101: Cette étape permet d’identifier les différents comportements qui ont mené à des conflits avec la société ou dans nos relations interpersonnelles;
2- Pas d’excuses!: Cette étape vise à effectuer une recherche intérieure, avec l’aide des autres, afin d’accepter ses responsabilités pour ses propres comportements négatifs qui mènent en prison ou qui se perpétuent même en prison;
3- Rentrer à la maison: Cette dernière étape permet à chaque participant de se préparer pour une vie meilleure et productive, pour ceux qui retourneront dans la société ou pour permettre une maturation à travers leur expérience d’incarcération à ceux qui restons pour un long séjour ou une sentence à vie;

Bien que ma participation aurait du se terminer en septembre dernier, des changements ont été apportés récemment et de nouveaux sujets de discussion ont été ajoutés, ayant pour effet de prolonger mon séjour dans le dortoir Genesis jusqu’en janvier 2013. Même si le programme est très prenant et nécessite des rencontres de groupe quatre fois par semaine, parfois d’une durée de deux heures, le principal avantage associé à Genesis est que je suis maintenant hébergé dans un dortoir constitué de cellules pour deux personnes, des clients comme moi qui souhaitent la réhabilitation plutôt que la récidive. Les conditions de vie sont à des années lumière des conditions habituelles des dortoirs à aires ouvertes de 71 personnes, des jungles où l’intimité est impossible et où les cris et le bruit règnent en maîtres près de 18 heures par jour.

Si je n’obtiens pas gain de cause avec ma requête en libération, au moins mes conditions de vie sont bien meilleures qu’avant.

Ma date de libération actuelle étant fixée au 13 janvier 2014, je n’en ai donc que pour une seule autre année au pire, je n’ai qu’à m’armer de courage et de patience pour peu de temps… Pour le moment, je suis toujours là!

Le Conseil de Paris milite pour les “Gay Games” 2018

Saturday, November 3rd, 2012

Le Conseil de Paris a demandé, lundi 24 septembre, que la mairie de Paris soutienne la candidature de la ville à l’accueil des dixièmes Gay Games, en 2018.

Un vœu en ce sens avait été déposé par le maire du 2e arrondissement, Jacques Boutault, au nom du groupe Europe-Ecologie-Les-Verts et apparentés (EELVA). Les Gay Games sont la plus grande manifestation sportive et culturelle organisé par et pour les athlètes, artistes, musiciens LGBT.

À chaque édition, environ dix mille sportifs et artistes participent dans une trentaine de sports et dans plusieurs manifestations artistiques (fanfare, chorale, arts plastiques).

Les prochains Gay Games se tiendront à Cleveland (Etats-Unis) en 2014.

Programme Homophobie Où est allé l’argent des subventions du Québec?

Saturday, November 3rd, 2012

En 2009, le Gouvernement de Jean Charest annonçait en grande pompe qu’il lançait un nouveau programme de lutte contre l’homophobie qui aurait pour objectif d’intervenir via des subventions, auprès de groupes ou d’organisations qui allaient promouvoir la lutte contre l’homophobie à tous les niveaux au Québec.

Depuis, Gay Globe a tenté à de nombreuses reprises de savoir comment l’argent avait été dépensé et qui avait bénéficié de ces subventions et ce n’est que tout récemment, grâce à la Loi sur l’Accès à l’information des organismes publics, que nous connaissons exactement les sommes affectées et à qui…

Pour le plan budgétaire 2011-2012, le bureau a dépensé 685,600$ dont 90,600$ ont été consacrés aux salaires et aux frais de fonctionnement du bureau lui-même. Le Ministère de la justice refusant de nous indiquer le salaire du coordonnateur autrement que par une fourchette allant de 37,000$ à 71,000$. Bien que 50% des sommes semblent être octroyées à des organisations légitimes qui font probablement une véritable lutte contre l’homophobie, des sommes très importantes sont par contre octroyées à des organisations inconnues ou religieuses, ce qui fait soulever quelques sourcils dans la communauté gaie. Par exemple, 24,800$ à la Fondation de la Tolérance dirigée par des millionnaires connus, 43,020$ au Conseil Québécois des Gais et lesbiennes dont on se questionne toujours sur le membership réel, 24,800$ à Rézo qui refuse de fournir ses états financiers depuis de nombreuses années et qui est impliqué dans des dépenses publicitaires futiles, 62,050$ à Jeunes Adultes Gais (JAG), 17,800$ en deux versements à Fierté Montréal qui persiste à exclure certains groupes gais de ses activités et 60,000$ à Gai Écoute, pourtant déjà subventionné pour répondre au téléphone… La lutte contre l’homophobie prend parfois des visages très surprenants…

Arc-en-Ciel Pourquoi il est devenu symbole de fierté gaie?

Saturday, November 3rd, 2012

Historiquement, les homosexuels contraints de se dissimuler, recouraient aux couleurs vives pour se signaler l’un l’autre. Oscar Wilde était fameux pour l’œillet vert qu’il arborait à son revers, fleur utilisée, pense-t-on, par d’autres Londoniens et Parisiens à la fin du XIXe et au début du XXe siècle pour signaler discrètement leur orientation sexuelle.

Le romancier Robert Hitchens évoque ce phénomène en 1894 dans L’œillet vert, roman qui fut en partie à l’origine du procès pour sodomie intenté à Wilde. Le jaune était en Australie utilisé dans le même but. À en croire Sunshine and Rainbows, une étude de la culture gay au Queensland:

«Si vous cherchiez à attirer l’attention des personnes de même sexe, il suffisait bien souvent de porter une paire de chaussettes jaune vif.»

Au cours de la Shoah, les homosexuels étaient contraints de porter le triangle rose, un symbole que la communauté gay s’est par la suite réapproprié. Le violet fut également un symbole répandu de fierté homosexuelle dans les années soixante et 1970, au cours desquelles les habitants de San Francisco ont tenté d’ériger la «main pourpre» en symbole, les gays Bostoniens placardant, eux, des affiches ornées d’un rhinocéros violet.

Il faut attendre les années soixante-dix pour voir l’arc-en-ciel se populariser comme symbole officiel de la communauté gay. En 1978, l’artiste san-franciscain Gilbert Baker créé ce qu’on considère comme le premier étendard moderne de la fierté gay en associant huit bandes de couleur, toutes symboliques: le rose pour le sexe, le rouge pour la vie, l’orange pour la guérison, le jaune pour le soleil, le vert pour la nature, le bleu pour l’art, l’indigo pour l’harmonie et le pourpre pour l’esprit humain.

Passant au stage de la fabrication en vue de le commercialiser, il constate que le rose vif n’est pas aussi facile à obtenir que les autres couleurs, et le drapeau passe à sept couleurs. Par la suite, Baker abandonne également l’indigo pour conserver un nombre pair, et l’on en arrive aux six couleurs que l’on connaît aujourd’hui. En 1978, quand les militants de la cause gay de San Francisco défileront pour protester contre l’assassinat du conseiller municipal Harvey Milk, ils brandiront les drapeaux créés par Baker.

La culture pop a également contribué à la résonance de l’arc-en-ciel auprès des militants de la cause, et notamment Judy Garland et sa chanson emblématique «Somewhere over the rainbow». Garland fut tout au long des années cinquante et 1960 une énorme star au sein de la communauté gay. Ses concerts étaient d’incontournables rendez-vous pour les homosexuels masculins et à compter de la Deuxième Guerre mondiale.

Les émeutes décisives du Stonewall Inn ont démarré quelques heures à peine après l’inhumation de Garland, et sa mort pourrait avoir joué un rôle dans leur déclenchement.

Comme s’en était vantée Garland quelque temps auparavant: «le jour de ma mort je vois d’ici les tapettes chanter “Over the rainbow” et les drapeaux en berne à Fire Island».

Garland est morte en 1969, avant que se répande le drapeau LGBT tel qu’on le connaît aujourd’hui.

L’arc-en-ciel est un symbole important dans la bible, où il représente la promesse de paix de Dieu à Noé, et certains groupes chrétiens l’ont utilisé dans leur iconographie.

Les hippies ont parfois défilé sous des drapeaux arc-en-ciel lors des marches pour la paix des années soixante et 1970, et furent peut-être une source d’inspiration pour Baker.

Exploit réalisé par Disques A Tempo

Saturday, November 3rd, 2012

Mission accomplie pour Disques A Tempo, la division CD et musique du Groupe National (incluant Gay Globe Média) qui a réalisé depuis juillet 4 productions CD toutes disponibles actuellement autant sur Internet à Cdbaby.com, Amazon.ca ou iTunes mais aussi en version physique, avec pochette et textes, par commande directe à [email protected]

Pour voir ou entendre les quatre productions, rendez vous simplement sur Cdbaby.com et entrez dans la recherche “Castell-Jacomin” pour entendre du Mozart ou “Chayer” pour entendre de la musique de chambre ou de grandes ouvertures symphoniques.

Disques A Tempo renouvellera son exploit en 2014 avec de nouvelles productions classiques toutes offertes à 9,99$.

Terrine de poissons de la côte d’Opale

Saturday, November 3rd, 2012

Ingrédients
600 g de filets de turbot
300 g de filets de saumon sans peau
15 cl de crème épaisse / 15 g de beurre
2 œufs / 2 tranches de pain rassis
1 c. à soupe de pesto aux fines herbes

Préparation:
Passez la chair du turbot au mélangeur. Ajoutez à la purée de poisson le pesto, la crème fraîche, le pain et les œufs entiers, l’un après l’autre en mélangeant bien après chaque ajout. Salez et poivrez.
Coupez en fines lamelles le saumon, salez et poivrez.
Préchauffez le four à 350 °F et placez-y un plat rempli d’eau bouillante afin que le bain-marie soit prêt.
Beurrez copieusement un moule à cake en Pyrex. Étalez dans le
moule une bonne couche de farce de turbot, puis, en alternance, des lamelles de saumon, pour terminer avec la farce.
Placez une feuille d’aluminium sur la terrine et déposez dessus un autre moule à cake de façon à mettre du poids sur la terrine.
Mettez-la au four dans le bain-marie, pendant 50 minutes.
Laissez la terrine refroidir dans le four, puis placez-la
une nuit au réfrigérateur.
Servir avec une mayonnaise au citron et à l’échalote française,
et une bonne baguette croustillante!

L’Intégral et Doris Day en rappel!

Saturday, November 3rd, 2012

Plus loin dans ces pages, vous découvrirez une publicité portant sur l’Intégral, la nouvelle étiquette de reportages de Gay Globe Magazine. Qu’est-ce que l’Intégral exactement?

C’est très simple, c’est une étiquette qui sera apposée sur un texte, un article ou une enquête de Gay Globe Média signifiant que le dossier est publié intégralement, sans cachette ou censure, afin que les lecteurs puissent se faire une opinion finale sur un sujet complet.

Quelle est la différence avec le traitement des autres sujets? Le traitement de la nouvelle portant l’étiquette “l’Intégral” sera complet, aucune retenue éditoriale ou dilution éthique. Le public a droit à une information PLEINE et ENTIÈRE et dans la communauté gaie, souvent, les nouvelles sont teintées des intérêts des médias ou des départements publicitaires.

Avec L’étiquette “l’Intégral” de Gay Globe, peu importe l’implication du dossier, la vérité sera faite parce qu’une presse sérieuse est garante de la santé démocratique et Gay Globe souhaite offrir une alternative exclusive et de qualité à ce qui se fait actuellement partout dans les médias gais. On assume!

DORIS DAY au Cinéma du Parc

Notre édition numéro 79 a été remarquée non seulement par les lecteurs, qui en ont fait une édition historique mettant en vedette Doris Day, par leurs commentaires et leurs nombreuses demandes de copies de collection, mais aussi par les organisateurs d’événements culturels de Montréal.

Le Cinéma du Parc nous contactait récemment pour nous annoncer la diffusion pendant quelques jours en novembre d’un documentaire portant sur la vie et l’oeuvre de Doris Day, avec des entrevues de nombreuses personnalités qui la connaissent. Gay Globe Média vous invite à consulter la publicité dans ces pages et à participer à cet événement extraordinaire qui n’a été vu auparavant qu’en Allemagne. Nous y serons en grand nombre en espérant vous y croiser!

Cartouche édition 86 Gay Globe Magazine

Saturday, November 3rd, 2012

GAYGLOBE
Édition #86
GRATUIT

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Montréal, Qc H1X 3B7
Téléphone et Fax
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Courriel
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Éditeur
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Claude Lussier (Finances)
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Michel Cloutier
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