Archive for December, 2012

Courrier des lecteurs

Sunday, December 16th, 2012

Suite à la réception de plus de 260 messages et lettres, suivant l’annonce de la récompense octroyée par ordre de la Reine Elizabeth II à l’Éditeur de Gay Globe, je souhaite remercier tout le monde, y compris ceux qui souhaitaient exprimer leur opinions politiques quant à notre chef d’État. Vu le volume des communications, je ne pourrai répondre à tout le monde mais chaque message a été lu et considéré. Encore une fois merci pour votre support et l’expression de votre bonheur suite à cette nouvelle.         Roger-Luc Chayer, Éditeur

Je suis une lectrice régulière des pages de Stéphane G. qui vit dans une prison américaine depuis de nombreuses années et avec le temps, je me découvre de plus en plus liée à son sort, je m’inquiète pour lui, je partage ses frustrations quand il en parle et je suis particulièrement touchée par le fait qu’il soit toujours emprisonné alors qu’il aurait dû être libéré selon l’entente antérieure avec l’État. Les jours passent et j’ai hâte d’avoir des nouvelles de cette situation, pouvez-vous nous faire une mise à jour?
Micheline Audet, Montréal

Micheline, nous recevions justement des nouvelles de Stéphane le 4 décembre dernier et voici l’état de la situation: Le procureur de l’État a obtenu un délai additionnel avant de répondre à la requête en libération immédiate afin de lui permettre de vérifier et d’écouter la bande audio de l’audience où l’entente entre l’accusé, l’État et le Juge a été prise. Ceci devrait confirmer que la requête est bien fondée. Toutefois, le procureur pourrait demander un autre délai de 90 jours pour répondre et avec tout ça, Stéphane pourrait ne recevoir une réponse à sa requête que quelques semaines ou quelques jours avant sa date de libération prévue officiellement en janvier 2013. Le système est ainsi fait en Floride, un État où les droits individuels pour les détenus sont très fluides. Nous allons faire d’autres mises à jour lorsque requis…
La Rédaction

Je lis vos articles régulièrement et je remarque que les questions de VIH et de SIDA sont traitées parfois de façon contradictoire. Est-ce qu’il existe un consensus sur les recherches ou est-ce du broche-à-fouin?
Luc Mirovitz, Laval

Luc, vos observations sont exactes et votre question pertinente. Lorsque nous effectuons des recherches sur le fil de presse afin de nous alimenter en dernières recherches publiées, nous remarquons aussi que parfois certains résultats se contredisent. Prenons par exemple la question de la circoncision. Un jour c’est confirmé, le mois d’après c’est contredit.

Le plus simple pour nous, afin de toujours permettre la diffusion d’informations qui peuvent s’avérer nécessaires pour certains, même si elles se contredisent parfois, est de ne pas juger de la qualité des études présentées et de toujours passer ce qui se fait de plus récent. Nous ne sommes pas juges et ne possédons pas les capacités nécessaires afin de trancher des questions soulevées par le VIH/SIDA. Nous pouvons toutefois toujours nous assurer que ces infos circulent car on ne sait jamais, ça peut sauver des vies et ça, c’est notre rôle.
La Rédaction

La peine de mort supprimée de la loi anti-gays en Ouganda
(Nouvelobs)
“Il n’y a pas de peine de mort”, a déclaré David Bahati à l’agence Associated Press. Le député a précisé que la proposition de loi était recentrée sur la protection des enfants de la pornographie gay, l’interdiction du mariage aux couples homosexuels, l’accompagnement des gays ainsi que la sanction de la promotion de la culture gay. Des peines de prison sont prévues. Lorsqu’il a présenté la proposition de loi pour la première fois en 2009, il avait déclaré que les homosexuels menaçaient les valeurs de la famille en Ouganda et que des gays occidentaux dévergondaient des enfants pauvres en leur promettant de l’argent et une vie meilleure. Il a estimé que la loi contre la sodomie héritée de l’époque coloniale ne suffisait pas.

Julien, toi qui préfères les hommes

Sunday, December 16th, 2012

Suite no. 8
Le paysage était magnifique, entouré de montagnes austères. Le ciel bleu avait cette luminosité particulière qu’on ne trouve qu’en haute montagne. Ça sentait bon l’été et le bonheur. Nous étions très gais dans la voiture, les vacances venaient de commencer et tout était prétexte à rire.

Dans l’église, j’ai senti la nervosité de Julien. Tendu, les traits tirés, j’étais sûre que, même si son regard allait vers les mariés, il ne voyait rien, perdu dans ses pensées. À un certain moment, j’ai cru qu’il allait se trouver mal. Tantôt debout, tantôt assis, prenant brusquement sa tête entre ses mains, il donnait l’impression de souffrir. Impossible d’en savoir davantage, Julien ne répondait pas à mes questions. Étonnée, soucieuse, je ne comprenais rien.

« Ça va ?
– Ça va ! »
À la sortie de la cérémonie, j’ai perdu mon fils, dans le joyeux tumulte, entre la pluie de riz, les flashes des photographes et tous ces amis que je retrouvais.`

Un cercle de jeunes est venu entourer les mariés en chantant, Julien était parmi eux, très à l’aise : son malaise avait donc disparu? Nous sommes rentrés tard dans la nuit. La chaleur m’empêchait de dormir. À un certain moment, j’ai cru entendre un bruit dans le couloir, une porte qui claquait.

Julien pleurait sur son lit et son désespoir faisait peine à voir. Je me suis souvenue de son comportement étrange à l’église, j’ai cru y voir un lien : mais lequel ? Intriguée, je me suis assise à coté de lui, en lui entourant affectueusement les épaules de mon bras. Nous sommes restés silencieux pendant un long moment. Julien a fini par se calmer. «Jamais, je ne pourrais jamais …
– Qu’est ce que tu ne pourras jamais, mon chéri?» Pourquoi cette douleur ?

« Jamais je ne pourrais avoir des enfants, une vie comme tout le monde, claire, nette, heureuse. Parfois, quand je suis avec un ami, il y a des regards, des mots qui font mal. Surtout, surtout je voudrais des enfants, moi aussi, j’adore les gosses, tu le sais. Avoir un petit, le conduire dans la vie … Maman, pourquoi je ne suis pas comme les autres ? Pourquoi suis-je comme cela ? La vie est injuste. Quand j’ai vu la mariée à l’église, avec son sourire heureux, j’ai haï son mari, j’en ai été jaloux, j’en voulais à la terre entière et je me disais : «Toi, jamais, jamais, tu ne pourras faire ça!» Et j’ai pensé aux enfants que je ne pourrais pas avoir. J’avais envie de mourir sur le champ. Foudroyé. De toute façon, ma vie ne sert à rien. Je serais toujours montré du doigt, ridiculisé: je suis homosexuel !»

Un long silence.
« Tu sais, parfois je délire. Je me dis que je pourrais faire un enfant à une fille, oui, mais après ? Je ne resterai jamais avec elle, cela n’est vraiment pas possible.

Alors, à quoi servirait-il de faire un petit si je ne peux pas lui assurer une vie de famille, avec un papa et une maman? Je suis un raté, pire, un pédé »

J’ai senti arriver mes larmes : non, il ne fallait pas que Julien me voie ainsi. J’avais peur que ma voix ne me trahisse. Je l’ai serré très fort dans mes bras. Que pouvais-je lui répondre ? Nous sommes restés un long moment silencieux. Julien a poussé un long soupir en murmurant : « Si au moins j’avais un ami, un vrai…»

J’avais envie de crier ma douleur avec lui, car je le sentais si désespéré et si seul devant les problèmes et les complications de la vie. Bien sûr, nous, sa famille, nous sommes là : une affection profonde nous unit mais Julien est à l’âge des projets, à l’âge où la vie s’ouvre grand devant soi, où tous les espoirs sont permis, à l’âge où l’on cherche l’autre, pour faire un long bout de chemin ensemble.

« Maman, a dit doucement Julien, je me sens aussi mal moralement qu’il y a deux ans : déchiré, vide. A l’époque je ne pouvais pas t’en parler mais maintenant je peux te raconter que j’étais tombé amoureux fou d’un garçon qui me paraissait être le compagnon idéal. Beau, cultivé, intéressant, heureux de vivre. Tu connais ce sentiment de plénitude, de bonheur ? Plus rien ne pouvait m’arriver. Je l’aimais. Cela a duré dix mois.»
– Dix mois ? »
– Il m’a quitté. Je suis tombé en enfer. Tout s’est écroulé autour de moi, plus rien n’avait de sens, de valeur. J’étais anéanti et je ne pouvais pas t’en parler. Depuis, je suis incapable d’aimer. J’ai parfois des coups de foudre qui durent quelques jours, quelques semaines, mais cela passe comme c’est venu et je ne sais que faire souffrir l’autre. En même temps j’espère, tu comprends ? Crois-tu que je pourrai à nouveau aimer quelqu’un ? Le temps passe et je ne fais rien de bon. Que vais-je devenir ? »

Nous étions assis sur son lit, il avait la tête sur mon épaule, je lui caressais doucement les cheveux; Le temps passait, la nuit était bien entamée, la fête avait duré longtemps. Peu à peu Julien s’est calmé, il a fini par s’assoupir. Je l’ai laissé tout à fait endormi, après avoir bordé son lit comme je le faisais lorsqu’il était petit.

J’étais épuisée, moi aussi, mais malgré ma fatigue j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. Enveloppée dans une immense tristesse, je me posais la même question que Julien : « Homosexuel…Mais pourquoi?»

Le lendemain, j’ai raconté à mon mari le triste récit de Julien et son désespoir de la nuit. J’étais encore bouleversée par toutes ces confidences et j’avais besoin de son réconfort. Je ne pouvais plus porter ce lourd fardeau toute seule. Ce n’était pas possible, pensais-je, que Julien traverse sa vie en souffrant ainsi.

Il n’y avait que mon mari qui pouvait m’aider, Julien était son enfant aussi, il ne pouvait pas rester insensible à sa peine.

Nous n’avions jamais eu de sujets tabous, cette situation était bloquée depuis trop longtemps, il fallait qu’on se retrouve et qu’on partage nos peines et nos espoirs.

Après le récit des événements de la nuit, mon mari m’a regardée avec tristesse et a seulement dit :
« Pauvre gosse ! »
Cela m’a donné du courage: ainsi, il ne fuyait plus le dialogue, un petit contact était en train de s’établir ! Il y a eu un long moment de silence : nous étions de nouveau très proches, et j’étais bien. Mon mari a posé sa main sur la mienne, en me regardant avec beaucoup d’affection et m’a dit: «L’idée de l’homosexualité de Julien ne m’a plus quitté depuis ce triste jour de l’aveu. En tant que médecin, j’ai peut-être su tout de suite, et mieux que quiconque, ce que cela signifiait.»

Je n’osais pas rompre le silence qui s’ensuivit. Au bout d’un long moment, mon mari continua: «Il n’y a rien à faire, il faut l’accepter, simplement. Et c’est bien là où le bât blesse. On ne sait pas encore vraiment pourquoi un enfant peut avoir de tels penchants. À l’heure actuelle, on ne peut qu’avancer des hypothèses.»

« Tu sais, on parle beaucoup de la crise œdipienne, quand l’enfant, vers cinq-six ans, est amoureux de sa mère, jaloux de son père qu’il considère comme un rival ! On dit que si l’enfant n’arrive pas à dépasser ce problème, à accepter le père, puis à s’identifier à lui, il peut en résulter des troubles du comportement, l’homosexualité dans certains cas. Maintenant, pourquoi l’enfant n’arrive-t-il pas à surmonter cette crise ? Les psychologues avancent diverses raisons : traumatisme important dans l’enfance, mère trop possessive, ou qui a transféré sur son fils un amour qu’elle ne trouvait plus chez son mari, père absent, inexistant, trop autoritaire, ou présentant des défauts tels qu’il ne peut servir de modèle.

« Tout cela est à prendre avec un certain recul, ce ne sont que des hypothèses malgré tout.»

Suite de cette
publication dans notre édition numéro 88
Pour lire le livre  gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/julien/

Vaccin révolutionnaire En panne de financement…

Sunday, December 16th, 2012

Morgane Bomsel, une chercheuse française, est tout près d’un vaccin. Mais, faute d’argent, la découverte pourrait voir le jour à l’étranger.

Encore une fois dans le domaine du sida, la France est en avance. L’équipe du Dr Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et patronne de sa propre équipe au sein de l’institut Cochin à Paris, est sur la piste d’un vaccin contre le sida en utilisant une toute nouvelle méthode de vaccination. Les premiers résultats, chez la femelle singe et chez la femme, semblent très encourageants. Pourtant, faute de moyens, la suite de l’aventure pourrait bien se passer à l’étranger.

Tout commence au début des années 2000 : le professeur Mario Clerici, de l’université de Milan, publie une étude constatant que 1 % de la population mondiale ne peut être infectée par le virus du sida. Il découvre que cette protection naturelle réside dans la présence d’anticorps dans les sécrétions muqueuses sexuelles. Ceux-ci sont émis dès que le virus se présente lors d’un rapport sexuel.

Le Dr Bomsel, qui étudie les muqueuses depuis 25 ans, a une lumineuse idée : imiter la nature et bloquer le virus dès qu’il entre en contact avec les muqueuses sexuelles, la première porte d’entrée. En septembre 2003, à New York, elle rencontre Christian Rochet, qui vient de reprendre une société de biotechnologie suisse en liquidation, Mymetics, spécialisée dans l’élaboration de vaccins, et décide de s’associer avec lui.

Le Dr Bomsel propose alors à la société de Christian Rochet de créer un vaccin induisant des anticorps dits “muqueux” (par opposition aux anticorps libérés dans le sang), qui empêchent le virus de pénétrer dans les muqueuses sexuelles. Du coup, ces premières barrières n’abritent plus de réservoirs de virus, ces derniers ne peuvent plus investir les vaisseaux capillaires sanguins et, par conséquent, se répandre dans tout le corps. Il s’agit d’une révolution dans l’approche vaccinale, car tous les vaccins actuellement en vente induisent la formation d’anticorps dans le sang.

Or cette méthode ne fonctionne pas avec le sida. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois qu’il se multiplie, il change d’apparence, rendant inefficaces les dizaines de vaccins basés sur cette approche classique, notamment celui de Merck, testé sur 3 000 volontaires en 2008, dont les essais cliniques ont même été arrêtés en cours de route. Seul le vaccin de Sanofi-Pasteur, testé à grande échelle en Thaïlande sur 16 000 personnes, présente un résultat positif à 32 %. Insuffisant, mais compte tenu des échecs essuyés depuis 30 ans, la communauté scientifique l’a qualifié de “lumière au bout du tunnel”. En 2008, Rochet récolte plus de 45 millions d’Euros qui permettent à la chercheuse d’obtenir une première preuve de l’efficacité sur des singes femelles : 100% des animaux testés sont protégés au niveau vaginal. Une première étude sur des femmes montre que le vaccin provoque l’apparition d’anticorps dans les muqueuses, qui bloquent le virus sans produire d’effets secondaires.

Les résultats sont très encourageants puisque les huit échantillons de muqueuses testées ex vivo sont tous résistants au virus. “C’est la première fois au monde que nous réussissons à offrir une protection totale contre le virus du sida, grâce à une approche vaccinale particulièrement innovante…

Il faut valider à grande échelle ces premiers résultats, mais pour cela, nous avons besoin de financements !” explique le Dr Morgane Bomsel. Et c’est bien là le problème.

Christian Rochet, qui poursuit son rêve de vaccin sida, a déjà levé auprès d’investisseurs privés suisses plus de 60 millions d’Euros pour développer cette nouvelle approche vaccinale, et toujours rien du côté français… “Je vais poursuivre, à l’étranger, la recherche de fonds, partout où je trouverai des investisseurs à la fois intuitifs et humanistes. Un tel projet ne peut s’arrêter !” rage Christian Rochet. Et tant pis pour la France ?

Lady Gaga continue son combat en faveur du droit des gays en Russie

Sunday, December 16th, 2012

Déjà distinguée en Australie pour son engagement en faveur du droit des gays, Lady Gaga poursuit son combat en Russie. De passage à Saint-Petersbourg, elle a remercié le Premier ministre Dimitri Medvedev de s’être opposé à une loi qui veut pénaliser le fait de donner des informations à la jeunesse sur l’homosexualité. Une démarche que certains parlementaires conservateurs interprètent comme une apologie de l’homosexualité auprès des mineurs.

«Je remercie Dimitri Medvedev de ne pas avoir défendu la loi de propagande de son parti anti-gay», a déclaré Lady Gaga. Et la nouvelle reine de la pop d’ajouter: «Merci Premier ministre Medvedev de vous être opposé à la loi de propagande de votre parti et de soutenir plutôt mes fans russes et mon spectacle».

Ce n’est pas la première fois que Lady Gaga se sert de son statut d’icône pop pour faire entendre sa voix. Aux Etats-Unis, elle avait milité pour l’abolition de la loi interdisant aux soldats US d’afficher ouvertement leur homosexualité.

Le Cor Qu’il soit français ou anglais, est le maître des émotions…

Sunday, December 16th, 2012

Les québécois font souvent l’erreur de parler du cor comme d’un “cor français” et même si elle est répandue, l’expression est non seulement fausse, elle n’existe pas du tout et consiste en la traduction de la version anglaise “french horn”. En fait, le cor n’est français qu’en anglais, rigolo n’est-ce pas?

Cet instrument de musique d’une très grande rareté est de la famille des cuivres et bat à lui seul quelques records. Par exemple, lorsqu’il est entièrement déroulé, il devient l’instrument le plus long de l’orchestre et que pour en jouer et produire un son dans le registre aigu, le corniste doit produire la plus haute pression d’air des instruments d’orchestre.

Malgré son apparence massive et majestueuse dans sa complexité, le cor, lorsqu’il est bien joué, est un instrument qui surprend par sa douceur et sa fluidité. Les gens qui entendent pour la première fois le son du cor sont toujours surpris par sa délicatesse, contrairement aux autres instruments de la famille des cuivres qui sont plus métalliques et spectaculaires à l’oreille.

D’après Wikipédia, le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et à diverses époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, dans de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Celle très facilement reconnaissable à son vibrato (variations périodiques de la hauteur du son maîtrisée par l’instrumentiste). Elle fut représentée en France par Georges Barboteu et au Canada par Roger-Luc Chayer, par exemple (Oui c’est bien moi). Les écoles française et russe furent particulièrement spécialisées dans le vibrato. Celle plus anglo-saxonne par des notes tenues sans vibrato.

Aujourd’hui, la manière « anglo-saxonne » est utilisée par la majorité des cornistes professionnels. Cependant, le style français avec vibrato est encore utilisé par des cornistes comme Peter Damm, Francis Orval, James Sommerville et Roger-Luc Chayer (C’est Wiki qui le dit!) Pour avoir une démonstration de la sonorité du cor lyrique, c’est-à-dire utilisant la technique française et russe du vibrato, rendez-vous à http://www.cdbaby.com/cd/disquesatempo pour entendre de courts extraits gratuits et si vous tombez en amour avec les oeuvres ou le corniste (moi), ce CD est actuellement en vente comme indiqué à la page de droite de cet article au tarif très bas de 9,99$.

Et le cor anglais avec ça?
Le cor anglais quant à lui n’a strictement rien à voir avec le cor, il n’est pas de la même famille instrumentale et ne partage le nom que de façon fortuite.

Le cor anglais, gros cousin du hautbois, aussi connu sous le nom de hautbois d’amour, est un instrument d’orchestre symphonique utilisé afin d’augmenter un passage dramatique ou sombre d’une oeuvre.

Doté d’une magnifique sonorité reconnaissable dès les premières notes, le hautbois d’amour a été très utilisé dans le répertoire de Tchaïkovski qui savait exploiter le son unique de l’instrument pour ses ballets.

Que l’on parle de cor de chasse, d’harmonie, naturel, de saxe ou symphonique, le cor est un instrument qui permet une formidable dramatisation d’une ambiance musicale et lorsqu’il est joué en solo, peut devenir une douce voix chaude et réconfortante au oreilles des amateurs.

Brèves internationales Sur le VIH/SIDA

Sunday, December 16th, 2012

SIDA : un gel microbicide pour bloquer l’infection par le VIH

Des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud et du CNRS ont réussi à mettre au point un gel microbicide capable de bloquer l’infection par le virus du sida.

Depuis plusieurs années déjà, les scientifiques travaillent à l’élaboration d’un procédé permettant de réduire le risque de transmission du virus du sida. L’application d’un gel microbicide a ainsi fait son chemin et semble aujourd’hui aboutir. En effet, des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud et du CNRS ont réussi à mettre au point un gel composé de peptides qui trompent le virus en imitant le récepteur (CD4) qu’il vise à la surface de ses cellules cibles.

D’après les scientifiques, les miniprotéines utilisées permettraient d’améliorer l’efficacité des gels microbicides en bloquant l’entrée du virus dans les lymphocytes T (cellules du système immunitaire) grâce à cette supercherie qui détourne le micro-organisme de ses véritables cibles.

Ces peptides miniCD4s ont ainsi pu neutraliser la transmission du virus lors de tests cellulaires in vitro. Testé sur des primates par les chercheurs, le gel composé de 0,3% de miniCD4s a permis de protéger 5 femelles macaques sur 6 de l’infection alors qu’une forte dose de virus (10 fois la dose nécessaire pour provoquer l’infection dans 50% des cas) leur avait été administrée.

Aucune trace de virus n’a été retrouvée chez ces dernières et la protection a été confirmée par une absence totale de séroconversion (les animaux ne sont ni séropositifs, ni malades), rapporte un communiqué du CNRS. Ainsi, ces travaux, publiés dans le journal Plos Pathogens du 6 décembre, montrent que les peptides miniCD4s en gel peuvent constituer une alternative intéressante pour protéger efficacement l’organisme contre l’infection par le virus du SIDA lors de rapports sexuels. Un espoir qui pourrait permettre de faire baisser encore davantage le nombre de nouvelles infections.

Des imams portent le combat contre le sida dans les mosquées au Pakistan

Au Pakistan des imams mènent de front la guerre contre le sida en sensibilisant les fidèles et en les invitant à prendre soin des personnes atteintes par ce virus encore considéré comme un “péché mortel” dans cette société conservatrice.

Abdul Khaliq Faridi faisait partie il y a deux ans seulement de la majorité de ses concitoyens méprisant les quelque 100.000 personnes ayant contracté le sida dans son pays. Mais aujourd’hui, il fait des sermons à la mosquée Jamia Sattaria de Karachi pour éduquer les fidèles à propos de ce virus.

Les centaines de fidèles à sa mosquée, le millier d’étudiants à sa madrasa (école coranique) forment désormais un public réceptif. “Au début les fidèles étaient gênés, voire offensés, mais aujourd’hui ils écoutent attentivement. Ils ont commencé à comprendre que le sida est une maladie et non un péché”, ajoute-t-il.

VIH/sida : le cancer comme première cause de mortalité

On ne meurt plus du sida. Tel est le message que les associations ont tenté de faire passer à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, qui a eu lieu samedi dernier. Les dernières études épidémiologiques publiées par l’institut de veille sanitaire pourraient leur donner raison. En effet, en 2010, la première cause de décès des patients infectés par le VIH en France est le cancer.

Par ailleurs, en raison d’une meilleure qualité de vie, d’une meilleure prise en charge et d’une espérance de vie proche de celle des séronégatifs, les personnes infectées par le VIH décèdent de pathologies communes, telles que les maladies cardiovasculaires. En conclusion de leur étude, les chercheurs de l’Inserm estiment que le monde médical doit s’adapter à cette évolution positive de la prise en charge. Il est donc nécessaire de mettre en place des consultations pluridisciplinaires et ne plus tout axer sur le VIH…

Karl Hardy L’animateur de l’Instant Gagnant n’est pas content!

Sunday, December 16th, 2012

Gay Globe Magazine avait annoncé en novembre dernier qu’une entente était intervenue avec Karl Hardy, l’animateur québécois de l’Instant Gagnant, une émission publicitaire de nuit diffusée de 23h30 à 6h toutes les nuits sur les ondes de V, afin qu’il nous accorde une entrevue sur son émancipation comme homosexuel à la télévision québécoise, avec couverture du magazine en plus…

Mais voilà, Monsieur Hardy a commencé à être nerveux et s’est demandé si notre entrevue allait plutôt porter sur les dessous de son émission, très controversée et à la limite de certaines lois québécoises. Gay Globe a tenté de le rassurer en confirmant à l’intéressé que le but de l’article était de comprendre et d’expliquer aux lecteurs les origines de sa capacité à s’exprimer et à fonctionner à la TV en direct comme gai à 100%, s’adressant aux auditeurs sans se soucier de leurs réactions et, il faut le dire, en donnant un exemple positif d’ouverture et de tolérance non négligeables, même si le format dans lequel il fonctionnait n’était pas parfait. Après avoir annulé son entrevue avec nous, particulièrement suite à la publication de deux messages sur notre page Facebook où nous questionnions la légalité de l’émission et la piètre qualité du français utilisé par un des co-animateurs, sans jamais avoir critiqué le travail de Karl Hardy il faut le dire, et après quelques négociations assez intenses et l’expression de sa part de craintes parfois exagérées et, alors qu’il tentait de restreindre notre liberté rédactionnelle en nous imposant un traitement du dossier selon SA vision, nous avons décidé de nous retirer du projet et de ne pas donner suite à cette entrevue. Nous tenons toutefois à rendre hommage quand même à Karl Hardy pour avoir été capable d’imposer 100% de son orientation sexuelle à un public de nuit à V. En cela, il a droit à tout notre respect.

Nouvelles brèves Internationales

Sunday, December 16th, 2012

John Travolta et les rumeurs d’homosexualité : L’acteur est poursuivi en justice

Les ennuis ne sont pas terminés pour John Travolta. L’acteur américain de 58 ans est poursuivi par son ancien pilote Doug Gotterba, en réaction aux menaces de la star. Gotterba, en effet, avait déclaré avoir eu des relations homosexuelles avec lui alors qu’il était son pilote privé. Le camp Travolta a immédiatement réagi, le menaçant de poursuites et lui rappelant qu’il avait signé un accord de confidentialité l’empêchant de parler de son ancien employeur aux médias.

Face à cette situation, Doug Gotterba a donc de son côté entrepris des poursuites judiciaires, affirmant qu’il n’avait jamais signé un tel contrat. Il estime être totalement en droit de parler de John Travolta sans avoir à craindre de quelconques réprimandes. Selon TMZ.com, Gotterba aurait reçu une lettre de menaces de l’avocat du héros de Grease, Marty Singer, mais il insiste sur l’absence de clause de confidentialité dans son contrat.

C’est à travers le tabloïd The National Enquirer que David Gotterba a déclaré avoir eu une romance de six ans avec John Travolta durant les années 1980 et il n’a pas été avare de détails, clamant que l’acteur avait un grand appétit sexuel et qu’il avait encore admis, peu après son mariage avec Kelly Preston en 1991, qu’il préférait les hommes. Une ancienne secrétaire de Travolta avait également appuyé les rumeurs sur une prétendue homosexualité de son ancien patron, choisissant également le peu recommandable National Enquirer pour s’exprimer. Ces rumeurs ont démarré quand la star américaine a été accusée d’avoir fait des avances sexuelles par des masseurs, l’un d’entre eux s’étant néanmoins rétracté depuis. Mari de Kelly Preston et père d’Ella, de Benjamin et du regretté Jett, John Travolta, aidé de son armée d’avocats, va devoir redoubler d’efforts pour faire taire le bruit de son homosexualité présumée.

Une “mosquée” ouverte aux homosexuels près de Paris
(Le Monde)

Dans la maison d’un moine bouddhiste d’un quartier cossu d’une banlieue de l’est parisien se tenait, vendredi 30 novembre, la première prière pour des homosexuels musulmans. La salle de dix mètres carrés dans laquelle Ludovic-Mohamed Zahed, porteur de ce projet, s’installe et deviendra la première mosquée ultra-progressiste d’Europe, un espace à la fois “gay-friendly” et féministe, où seront accueillis homosexuels, transgenres et transsexuels, et où les femmes seront encouragées à mener la prière.

Ce Franco-Algérien de 35 ans attend vingt musulmans. Mais le nombre de fidèles de cette mosquée atypique pourrait vite grimper, estime ce doctorant en anthropologie et psychologie. Son association, Homosexuels musulmans de France, aujourd’hui forte de 325 membres, a été créée en 2010 avec un petit groupe de six personnes, se souvient-il.

Le moine bouddhiste zen Federico Joko Procopio, homosexuel et militant des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lui prête une pièce de son dojo par solidarité.

Rejet d’une plainte contre Madonna
(Le Figaro)

Un tribunal russe a débouté aujourd’hui des militants ultra-nationalistes d’une plainte contre la star américaine Madonna pour son soutien aux homosexuels pendant un concert à Saint-Pétersbourg (nord-ouest). “Le tribunal du district Moskovski a rejeté la plainte contre la chanteuse Madonna”, a déclaré le juge Vitali Barkovski. La plainte émanait de militants de groupes ultra-nationalistes peu connus comme la Nouvelle Grande Russie et le Syndicat des citoyens russes, offensés par les propos de la chanteuse qui a plaidé en faveur de la cause homosexuelle pendant un concert dans cette ville le 9 août.

Ils réclamaient 333 millions de roubles (8,5 millions d’Euros) de dommages et intérêts à la star américaine. Le tribunal a ordonné aux plaignants de rembourser aux défendeurs les frais de justice occasionnés par cette affaire. “Nous allons faire appel de ce jugement”, a déclaré la porte-parole du Syndicat des citoyens russes, Daria Dedova, jugeant que le tribunal avait pris cette décision car c’était la plus “simple, compte-tenu qu’il s’agissait de Madonna”.

Découverte étonnante sur le virus du Sida

Sunday, December 16th, 2012

Santelog.com rapporte que des chercheurs ont réussi à décrypter le processus de déclenchement et de développement du virus du SIDA.  Utilisant des principes de simulation moléculaire, les chercheurs ont reconstitué les étapes de la maturation des virions, des particules virales, qui passent subitement de l’inertie complète à un mode infectieux radical. Le virus peut ensuite se répliquer à sa guise. La protéine qui déclenche toute l’opération se nomme « protéase du VIH », et elle agirait comme des ciseaux, découpant toute la chaîne des protéines qui forment le VIH, les rendant « libres » et individuelles. Celles-ci sont ensuite à même de devenir des bases pour de nouvelles particules virales. Il s’agit d’une découverte étonnante, car jamais on n’avait aussi bien compris le fonctionnement et le développement du VIH, concèdent les experts.

JQ1 Un traitement complémentaire pour guérir du SIDA?

Sunday, December 16th, 2012

La molécule JQ1 pourrait être un véritable trésor. Alors qu’on l’imaginait bien en contraceptif masculin, elle aurait aussi des propriétés anticancéreuses et pourrait, à l’avenir, se retrouver dans les thérapies contre le Sida. Si elle ne détruit pas le VIH, elle le ferait sortir de sa latence, permettant aux antirétroviraux de terminer le travail. En cette 25e édition de la Journée mondiale du Sida, l’optimisme est plutôt de rigueur. Les décès dus à cette infection sont en baisse sur les 5 dernières années et on annonçait en juillet dernier une nouvelle plus qu’encourageante : deux nouveaux patients auraient peut-être été guéris.

Malheureusement, même si l’avenir venait à confirmer l’information, leur traitement, très particulier, ne pourra être réalisé à grande échelle, laissant 25 millions de personnes séropositives à travers le monde. Cependant, en considérant en plus Timothy Brown, le seul cas avéré de rémission du Sida, la recherche scientifique montre que ses efforts ne sont pas loin de payer. Aujourd’hui, cette maladie reste incurable, mais les thérapies à base d’antirétroviraux sont si puissantes que le VIH n’est plus détecté dans le sang des patients. Cela ne suffit pas pour parler de guérison car à l’arrêt des traitements, l’infection reprend en quelques semaines.

Si le virus du Sida ne se montre pas, c’est qu’il se trouve dans certaines cellules à l’état latent. Devenant alors inaccessible aux trithérapies, le VIH n’affecte pas le système immunitaire mais se tient prêt à saisir la moindre brèche pour s’exprimer pleinement. Ainsi, les scientifiques tentent de développer un traitement qui fera sortir le rétrovirus de sa torpeur, de manière à le mettre à portée de tir des antirétroviraux. Plusieurs candidats sont sur la liste, et un petit nouveau les rejoint : JQ1. Cette molécule, développée actuellement pour en faire un contraceptif masculin, aurait de nombreuses autres vertus. Si deux études récentes montrent son potentiel dans la lutte contre la leucémie, des chercheurs du Boston University Medical Campus (États-Unis) voient en lui une nouvelle arme contre le Sida. Mais aussi contre des maladies inflammatoires…

Ce travail a été mené sur des modèles cellulaires de lymphocytes T et de monocytes avec VIH latent, en plus des cellules récupérées chez trois patients sous traitement antirétroviral et chez qui le virus est indétectable. Une fois ces cellules mises en culture, la molécule JQ1 a été ajoutée à des concentrations physiologiques. Si elle a limité la multiplication de ces globules blancs, elle a aussi réactivé le VIH latent dans certaines de ces lignées.

En plus de son action sur le virus du Sida, le composé régule aussi l’expression de nombreux gènes et en inhibe certains impliqués dans des processus inflammatoires, montrant là l’étendue de son pouvoir pharmaceutique. Mais c’est bel et bien le potentiel de JQ1 contre le rétrovirus qui focalise l’attention des chercheurs. S’il peut réveiller le VIH, reste à savoir si une combinaison avec un antirétroviral permettra de terminer le travail et de soigner complètement le patient.

Roger-Luc Chayer Médaillé du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

Sunday, December 16th, 2012

Ben oui, je me suis auto-titré, conflit d’intérêt? Absolument, 100%, mais je ne pouvais pas résister car j’ai décidé de partager cette nouvelle en utilisant le “Je”, plus intime, plus respectueux aussi de mes lecteurs.

Pour le faire le mieux du monde, et pour répondre aux questions que tout le monde se pose sur ce type de récompense, j’ai décidé de vous relater de façon très détaillée les dessous de toute cette aventure honorifique qui, disons-le, est une première pour un média gai et pour un journaliste d’investigation qui oeuvre au sein de ce type de média.

Tout a commencé par un appel téléphonique du bureau du Lieutenant Gouverneur du Québec, un mardi après-midi, informant mon adjoint Michel Cloutier qu’une distinction honorifique allait m’être attribuée et qu’on cherchait à communiquer avec moi. Mon adjoint a donc donné mon numéro personnel et quelques minutes plus tard, je recevais le fameux appel qui m’informait de l’attribution de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II et qui m’invitait à recevoir cette médaille lors d’une cérémonie publique en présence du Lieutenant Gouverneur du Québec, devant se tenir le 11 novembre 2012, le Jour du Souvenir.

Surpris et en même temps très touché par l’ampleur de cette nouvelle, j’ai évidemment confirmé ma présence à cette soirée et douze personnes ont aussi été invitées, représentant diverses sphères de ma vie. Il y avait mes cousins Mimi, Jacques, Isabelle, Ti-bas et Nico, mes voisins Clément, Chantal, Martin, Me Claude Chamberland, Liette mon amie de longue date, l’artiste Toyo et la chanteuse Ziibel. Une magnifique brochette d’amis quoi!

Selon le secrétaire du Lieutenant Gouverneur, un comité de 5 personnes a été formé afin de sélectionner et de recommander des récipiendaires et dans mon cas, cette analyse se serait faite sur une période de quatre mois.

“La crème de la crème” a été retenue et c’est sur recommandation du comité que les personnes sont sélectionnées pour être récompensées par la Reine Elizabeth II, le chef d’État du Canada mais du Québec aussi ne l’oublions pas!

Je me suis donc présenté comme prévu à la cérémonie, avec mes invités et on m’a tout de suite assigné un lieu de préparation au protocole, mes invités étant dirigés vers l’auditorium.

Lors de ce temps de préparation, de nombreux représentants des militaires et le secrétaire du Lieutenant Gouverneur nous ont expliqué les raisons de notre récompense, comment nous adresser au Lieutenant Gouverneur sur scène, comment nous présenter et bouger devant le public. On nous a assisté dans les préparatifs et hop, une fois triés, nous pouvions marcher en ligne jusqu’à nos places assignées en attendant qu’on nous récompense.

J’ai alors réalisé que cette cérémonie était principalement orientée vers des militaires courageux et volontaires, seuls quelques civils comme moi étaient invités et présents. Je me suis senti pendant un moment très privilégié d’être aussi bien entouré.        (Suite page 8)

Une fois assis, le Lieutenant Gouverneur a fait son entrée, escorté de nombreux militaires, officiers, officiels et avec une musique solennelle. Sans perdre de temps, on est venu me chercher à ma place, avec quelques autres récipiendaires, pour nous faire entrer en coulisse et nous assigner un aide de camp qui devait veiller à nous escorter et nous assister lors de notre présence sur scène.

Au moment où j’entre en coulisse, qui vois-je? Mon ami et ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal, Robert Franck, en uniforme, qui agit comme aide de camp et… qui n’a pas de récipiendaire assigné à lui. Miracle me dis-je au même moment où Robert me dit, “tiens je vais être ton aide de camp”. C’est donc escorté de mon Président des journalistes que je suis allé chercher ma médaille, à titre de journaliste. Quel heureux hasard et surtout quel soulagement pour moi d’être escorté par un homme aussi brillant et rassurant.

À quelques secondes de mon tour, tout juste derrière le rideau de la scène et prêt à faire mon entrée, je me suis souvenu des raisons pour lesquelles j’étais là et des sacrifices faits au fil des années pour garder une droiture fondamentalement importante pour moi autant à titre de musicien classique, de chef d’orchestre symphonique, de représentant du Canada en France pendant de nombreuses années ou comme journaliste, éditeur autant pour la presse nationale, la télévision que pour les médias de la communauté gaie.

Et au moment où l’officier présentateur à prononcé mon nom, j’étais convaincu d’avoir réussi mon pari personnel et professionnel, malgré une enfance extrêmement difficile et une adolescence souvent dans la souffrance et la tristesse; Rien ne destine qui que ce soit à l’échec et c’est dans sa tête et son coeur que reposent les bases d’une réussite future. J’ai redressé le dos, levé la tête, je me suis souvenu de qui j’étais et je suis entré sur scène en me disant fièrement: “ C’est ton heure Roger, n’oublie pas ceux qui ont fait de toi ce que tu es…” Et j’ai écouté, savouré et baissé la tête devant le récit de mes propres exploits!

“Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.”

Et l’officier demande alors au Lieutenant Gouverneur de me remettre la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de ma carrière de journaliste et celle de musicien classique.

Un honneur qui fait du bien et qui vient susciter le sentiment du devoir accompli. Photo officielle, je serre la main du représentant de la Reine au Québec et s’ensuivent, plus tard, les hymnes du Canada et de la Reine, une sortie de salle très officielle avec escorte militaire et rencontre avec mes invités et membres du public pour laisser retomber un peu les émotions que font surgir vous vous en douterez, de nombreuses images du passé.

Avec cette médaille Royale vient un certificat signé du Gouverneur Général du Canada (le représentant de la Reine pour le pays tout entier) qui mentionne: “Par ordre de Sa Majesté la Reine, la médaille … vous est présentée en commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté au trône et en reconnaissance de votre contribution au service du Canada”. Vous êtes la toute bienvenue Votre Majesté!

Tout au long de cette aventure, on m’a souvent demandé si mes opinions politiques avaient été considérées pour l’attribution d’un tel honneur. La réponse est non. Jamais avant ni pendant les procédures ou la cérémonie la question politique ne s’est posés est c’est bien ainsi. La médaille récompense les décisions et les actes posée jusqu’à 60 ans dans le passé, un point c’est tout.

Cette cérémonie a été filmée et est diffusée actuellement sur GGTV au http://www.gayglobe.us/ceremonie111112.html

L’Associated Press n’utilisera plus le terme «homophobe»

Sunday, December 16th, 2012

L’agence Associated Press a décidé de ne plus utiliser le terme «homophobie» (ainsi que les mots «islamophobie» ou «nettoyage ethnique»). AP les a enlevé de son «Style Book», un guide de style d’écriture de référence pour les médias, ce qui veut dire que d’autres médias pour- raient décider de faire de même. Le Style Book expli- que que «-phobie» étant «une peur irrationnelle, incontrô- lable, souvent une forme de maladie mentale», le terme ne devrait pas être utilisé dans «des contextes politi- ques ou sociaux», rapporte Politico. Le psychologue à l’origine du terme «homo- phobie», George Weinberg, n’est pas d’accord avec cette décision. Quand il a trouvé ce mot, en 1972, «ça a fait une énorme différence pour les conseils municipaux et les autres personnes à qui je parlais», explique-t-il.

Éditorial: Une médaille Royale pour un service historique

Sunday, December 16th, 2012

Il n’est absolument pas fréquent que des journalistes d’investigation au Canada soient récompensés ou honorés par les autorités et cela est principalement dû au fait qu’ils oeuvrent souvent dans l’ombre et qu’ils traitent de sujets très complexes, soulevant l’indignation d’une partie de la population et il faut l’admettre, il ne se font pas souvent des amis, c’est la nature même de la fonction…

Or, en novembre dernier, j’ai été infor- mé qu’une distinction honorifique allait m’être octroyée par la Reine Elizabeth II et cela, pour l’ensemble de ma carrière dans deux domaines distincts.

Inutile de vous dire que l’importance de cette médaille est d’autant plus significa- tive qu’elle créée une première au Canada et comme un tel événement est très rare dans notre communauté, j’ai décidé de vous offrir un texte complet sur les des- sous de cette récompense, ce qu’elle signi- fie, comment se passe la cérémonie d’attri- bution bref, tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur le sujet sans jamais en avoir le récit. À lire plus loin dans ces pages…

Certaines réactions de personnes ouverte- ment souverainistes me sont parvenues par courriel, en fait deux et elles semblaient cho- quées par le symbole représenté par cette mé- daille, me traitant de colonisé et de quelques propos que l’on ne peut trouver qu’à marée basse (j’emprunte cette expression de mon ami marseillais Gilles).

Le fait qu’un chef d’État reconnaisse un travail et le récompense n’est aucunement conditionné par quelque attente que ce soit il faut le spécifier. Être récompensé pour l’ensemble de sa carrière n’a rien de politi- que. J’ai répondu à mes deux drama-queens que j’aurais aussi accepté une telle médaille qu’elle vienne du Président de la République Française, du Président du Conseil Italien ou du Premier ministre de la planète Mars pour autant qu’elle récompense des accomplisse- ments et rien d’autre. Bonne lecture!

Cartouche Magazine Gay Globe 87

Sunday, December 16th, 2012

GAYGLOBE Édition #87 GRATUIT

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