Courrier des lecteurs
Sunday, December 16th, 2012Suite à la réception de plus de 260 messages et lettres, suivant l’annonce de la récompense octroyée par ordre de la Reine Elizabeth II à l’Éditeur de Gay Globe, je souhaite remercier tout le monde, y compris ceux qui souhaitaient exprimer leur opinions politiques quant à notre chef d’État. Vu le volume des communications, je ne pourrai répondre à tout le monde mais chaque message a été lu et considéré. Encore une fois merci pour votre support et l’expression de votre bonheur suite à cette nouvelle. Roger-Luc Chayer, Éditeur
Je suis une lectrice régulière des pages de Stéphane G. qui vit dans une prison américaine depuis de nombreuses années et avec le temps, je me découvre de plus en plus liée à son sort, je m’inquiète pour lui, je partage ses frustrations quand il en parle et je suis particulièrement touchée par le fait qu’il soit toujours emprisonné alors qu’il aurait dû être libéré selon l’entente antérieure avec l’État. Les jours passent et j’ai hâte d’avoir des nouvelles de cette situation, pouvez-vous nous faire une mise à jour?
Micheline Audet, Montréal
Micheline, nous recevions justement des nouvelles de Stéphane le 4 décembre dernier et voici l’état de la situation: Le procureur de l’État a obtenu un délai additionnel avant de répondre à la requête en libération immédiate afin de lui permettre de vérifier et d’écouter la bande audio de l’audience où l’entente entre l’accusé, l’État et le Juge a été prise. Ceci devrait confirmer que la requête est bien fondée. Toutefois, le procureur pourrait demander un autre délai de 90 jours pour répondre et avec tout ça, Stéphane pourrait ne recevoir une réponse à sa requête que quelques semaines ou quelques jours avant sa date de libération prévue officiellement en janvier 2013. Le système est ainsi fait en Floride, un État où les droits individuels pour les détenus sont très fluides. Nous allons faire d’autres mises à jour lorsque requis…
La Rédaction
Je lis vos articles régulièrement et je remarque que les questions de VIH et de SIDA sont traitées parfois de façon contradictoire. Est-ce qu’il existe un consensus sur les recherches ou est-ce du broche-à-fouin?
Luc Mirovitz, Laval
Luc, vos observations sont exactes et votre question pertinente. Lorsque nous effectuons des recherches sur le fil de presse afin de nous alimenter en dernières recherches publiées, nous remarquons aussi que parfois certains résultats se contredisent. Prenons par exemple la question de la circoncision. Un jour c’est confirmé, le mois d’après c’est contredit.
Le plus simple pour nous, afin de toujours permettre la diffusion d’informations qui peuvent s’avérer nécessaires pour certains, même si elles se contredisent parfois, est de ne pas juger de la qualité des études présentées et de toujours passer ce qui se fait de plus récent. Nous ne sommes pas juges et ne possédons pas les capacités nécessaires afin de trancher des questions soulevées par le VIH/SIDA. Nous pouvons toutefois toujours nous assurer que ces infos circulent car on ne sait jamais, ça peut sauver des vies et ça, c’est notre rôle.
La Rédaction
La peine de mort supprimée de la loi anti-gays en Ouganda
(Nouvelobs)
“Il n’y a pas de peine de mort”, a déclaré David Bahati à l’agence Associated Press. Le député a précisé que la proposition de loi était recentrée sur la protection des enfants de la pornographie gay, l’interdiction du mariage aux couples homosexuels, l’accompagnement des gays ainsi que la sanction de la promotion de la culture gay. Des peines de prison sont prévues. Lorsqu’il a présenté la proposition de loi pour la première fois en 2009, il avait déclaré que les homosexuels menaçaient les valeurs de la famille en Ouganda et que des gays occidentaux dévergondaient des enfants pauvres en leur promettant de l’argent et une vie meilleure. Il a estimé que la loi contre la sodomie héritée de l’époque coloniale ne suffisait pas.