Le Cor Qu’il soit français ou anglais, est le maître des émotions…

Les québécois font souvent l’erreur de parler du cor comme d’un “cor français” et même si elle est répandue, l’expression est non seulement fausse, elle n’existe pas du tout et consiste en la traduction de la version anglaise “french horn”. En fait, le cor n’est français qu’en anglais, rigolo n’est-ce pas?

Cet instrument de musique d’une très grande rareté est de la famille des cuivres et bat à lui seul quelques records. Par exemple, lorsqu’il est entièrement déroulé, il devient l’instrument le plus long de l’orchestre et que pour en jouer et produire un son dans le registre aigu, le corniste doit produire la plus haute pression d’air des instruments d’orchestre.

Malgré son apparence massive et majestueuse dans sa complexité, le cor, lorsqu’il est bien joué, est un instrument qui surprend par sa douceur et sa fluidité. Les gens qui entendent pour la première fois le son du cor sont toujours surpris par sa délicatesse, contrairement aux autres instruments de la famille des cuivres qui sont plus métalliques et spectaculaires à l’oreille.

D’après Wikipédia, le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et à diverses époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, dans de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Celle très facilement reconnaissable à son vibrato (variations périodiques de la hauteur du son maîtrisée par l’instrumentiste). Elle fut représentée en France par Georges Barboteu et au Canada par Roger-Luc Chayer, par exemple (Oui c’est bien moi). Les écoles française et russe furent particulièrement spécialisées dans le vibrato. Celle plus anglo-saxonne par des notes tenues sans vibrato.

Aujourd’hui, la manière « anglo-saxonne » est utilisée par la majorité des cornistes professionnels. Cependant, le style français avec vibrato est encore utilisé par des cornistes comme Peter Damm, Francis Orval, James Sommerville et Roger-Luc Chayer (C’est Wiki qui le dit!) Pour avoir une démonstration de la sonorité du cor lyrique, c’est-à-dire utilisant la technique française et russe du vibrato, rendez-vous à http://www.cdbaby.com/cd/disquesatempo pour entendre de courts extraits gratuits et si vous tombez en amour avec les oeuvres ou le corniste (moi), ce CD est actuellement en vente comme indiqué à la page de droite de cet article au tarif très bas de 9,99$.

Et le cor anglais avec ça?
Le cor anglais quant à lui n’a strictement rien à voir avec le cor, il n’est pas de la même famille instrumentale et ne partage le nom que de façon fortuite.

Le cor anglais, gros cousin du hautbois, aussi connu sous le nom de hautbois d’amour, est un instrument d’orchestre symphonique utilisé afin d’augmenter un passage dramatique ou sombre d’une oeuvre.

Doté d’une magnifique sonorité reconnaissable dès les premières notes, le hautbois d’amour a été très utilisé dans le répertoire de Tchaïkovski qui savait exploiter le son unique de l’instrument pour ses ballets.

Que l’on parle de cor de chasse, d’harmonie, naturel, de saxe ou symphonique, le cor est un instrument qui permet une formidable dramatisation d’une ambiance musicale et lorsqu’il est joué en solo, peut devenir une douce voix chaude et réconfortante au oreilles des amateurs.


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