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La Gay Pride est-elle devenue une simple machine à fric ?

Monday, July 30th, 2012

Le Plus

GAY PRIDE. Cela faisait quelques années que je n’avais pas marché pour la Gay Pride – pardon, on la nomme désormais Marche des fiertés – et franchement, j’ai été déçu. J’avais dans mes souvenirs que les marches précédentes, qui datent quand même de quelques années maintenant, étaient plus festives et militantes qu’aujourd’hui. Je m’explique.

 

Une Marche des fiertés ou des sponsors ?

 

Même si la fête est toujours de mise au sein de la Pride, et le côté politique – et donc militant – également, je trouve que globalement l’ambiance a changé. Tout est devenu plus commercial. Une Pride “normale” en somme ?

 

La marche, initialement espace militant de fierté LGBT, ne serait donc devenue qu’une simple machine à fric. Simple constat, mais où est donc passé l’esprit militant et réellement festif, l’âme même de la marche ?

 

De nombreux partenariats commerciaux ont été noués avec des sponsors : Renault, PSA ou encore Smart étaient ainsi bien visibles dans la marche. Des établissements de cruising, des agences de rencontre et de voyage, des bars étaient aussi très représentés tout au long du parcours. Tout était marketé et calibré. Les chars d’établissements ou de sites internet commerciaux paradaient fièrement, distribuant des flyers, faisant la promotion de soirées ou d’événements, balançant des boissons énergétiques sponsorisées à la foule en délire… Bref, rien d’une fête “spontanée”, et rien de bien militant là-dedans.

 

Autre illustration, s’il en était besoin, de ce tout “commercial” : le partenariat noué en amont de la Pride par l’Inter-LGBT avec NRJ. La radio était cette année le partenaire de la marche des fiertés à Paris et se devait d’organiser le podium de clôture à la Bastille. Étrangement, FG DJ Radio, partenaire historique, n’était pas reconduit cette année. Pas assez d’audience, ou impact moindre par rapport à la notoriété et le potentiel commercial d’NRJ Groupe ? FG DJ Radio ne pouvait pas rivaliser…

 

Le but (non) avoué ? Ramener le plus de monde possible à la marche, histoire d’avoir une grosse visibilité et le plus d’impact possible (médias). Et pour le coup, être dans la “normalité” (commerciale j’entends) : jeunes, hétéros, musique… Ici, on est encore bien loin de la revendication militante.

 

Alors marcher, oui mais pourquoi ?

 

L’Inter-LGBT a donc choisi son camp, et a choisi l’approche commerciale plutôt que l’aspect militant. Inviter les hétéros c’est bien, les sensibiliser c’est mieux. Du coup, l’âme de la marche s’est peut-être perdue à vouloir s’offrir au plus offrant. Et à vouloir trop entrer dans la “normalité”, nous avons peut-être perdu notre singularité et l’objectif de la marche.

 

Perdu le côté militant trop revendicatif. Cette année, les politiques étaient bien présents pour la photo, pour la vitrine. Un côté militant timide, minoré, comparé aux autres années. Peut-être le fait de se redire continuellement que l’égalité c’est pour bientôt (fin 2013). Cela refrène l’envie de militer activement, la cause étant – sûrement – déjà acquise pour bon nombre d’homos. À quoi bon marcher alors ?

 

Ce qui m’a choqué à vrai dire, c’est surtout le peu de visibilité de certaines associations militantes. Les messages ont souvent été noyés dans la masse des décibels poussés par les DJ. En début de cortège, on a retrouvé les politiques. Et ici ou là, des associations. C’est là que ça pose problème. Le rapport entre ces “petites” associations et les “grandes” structures n’était pas égal. Noyées au milieu de ces dernières, les petites associations sont passées quasiment inaperçues et n’ont pas réussi à se faire entendre.

 

Pour ou contre la Gay Pride ?

 

En tant qu’homo, je ne m’identifie pas à cette fête. Cela peut paraître étrange, et pourtant je n’arrive pas à m’y retrouver. J’ai lu, il y a peu, sur un autre site que “la Gay Pride n’est pas là pour donner une bonne image de l’homosexualité”.

 

Sans pousser jusque-là le constat, je pense que la marche peut aussi entretenir quelques clichés récurrents sur les homos et entretenir une image négative à l’égard du grand public. Ainsi, demander l’égalité c’est bien, se montrer également. Mais porter un discours militant, à poil ou à moitié nu sur un char, est-ce crédible ? Et surtout, cela fera-il avancer notre cause ? J’avoue que j’ai quelques doutes. De plus, en termes de représentativité, la Pride n’est-elle pas censée représenter tous les homos et non s’arrêter au simple Marais parisien ?

 

Bref, loin de vouloir relancer le débat initié par Newsring – auquel Nicolas Gougain avait répondu par une tribune – je m’interroge juste sur l’utilité de la Pride aujourd’hui.

 

Après le débat entamé sur les réseaux sociaux (Facebook en tête) et par Newsring qui posait la question “Pour ou contre la Gay Pride ?”, n’est-il pas temps de se demander si la Pride a encore une utilité aujourd’hui ?

http://www.gayglobe.us

La marche régulière… Améliore l’espérance de vie

Saturday, April 28th, 2012

La sédentarité (du latin «sedere» = être assis) est l’un des fléaux du monde actuel. Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou de télévision en est devenu un indicateur classique. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour d’activité physique modérée, peuvent être considérées comme physiquement inactifs. L’inactivité physique aug- mente avec l’âge, aggravée par des facteurs sociologiques et psychologiques. L’homme moderne ignore la marche, ne connaît plus que les déplacements en voiture, les escaliers mécaniques et les ascenseurs.

L’inactivité physique qui va souvent de pair avec une ali- mentation trop riche en calories, favorise le surpoids, l’obé- sité,l’hypertensionartérielle,lesdéséquilibreslipidiqueset le diabète. C’est un facteur de morbidité et de mortalité cardio-vasculaires. Une activité physique régulière diminue lesmarqueursdel’inflammation.Ellediminueaussil’agré- gation des plaquettes sanguines et le risque de thrombose.

Elle augmente le «bon cho- lestérol» HDL, protecteur de la paroi artérielle. Elle favorise la réduction du surpoids, de l’obésité et de la sédentarité qui sont éga- lement des facteurs d’appa- rition des cancers. En huit ans, en comparaison avec celle des individus inactifs, la mortalité totale des per- sonnes ayant une activité physique légère a diminué de

14 %, la mortalité cardio- vasculaire de 19 %, la mor- talité coronaire de 25 %, la mortalité par AVCl de 12 %, la mortalité par diabète de 11 %, la mortalité par can- cer de 10 %. Quinze minu- tes d’activité physique quoti- dienne légère ont augmenté l’espérance de vie de 3 ans, le bénéfice augmentant avec la durée et l’intensité de l’ac- tivité quotidienne.

¨Ça Marche de la Fondation Farha

Sunday, September 18th, 2011

PC
La Fondation Farha tient dimanche, à Montréal, la 19e édition de l’événement «CA MARCHE».

Cet événement annuel est un marchethon de 7 km à travers le centre-ville, au cours duquel les participants amassent des fonds afin de soutenir la Fondation Farha.

L’argent recueilli est par la suite versé à une quarantaine d’organismes qui s’occupent des personnes vivant avec le VIH/SIDA au Québec.

Plus de 5000 marcheurs étaient inscrits pour la marche de dimanche. L’objectif est d’amasser 400 000 $.

Depuis 1993, l’événement a permis de recueillir plus de 8 millions $, pour aider les personnes atteintes mais aussi pour des activités de prévention.

Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal)

Sunday, July 31st, 2011
Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Par Roger-Luc Chayer – Photos Gay Globe

POUR VOIR LES PHOTOS EN GRANDES RÉSOLUTION, SIMPLEMENT CLIQUER DESSUS.

Un projet d’intégration urbaine qui se voulait écolo et vert à l’origine s’est transformé en véritable dépotoir à ciel ouvert en plein centre-ville de Montréal et c’est l’Arrondissement Ville-Marie qui est à l’origine de ce désastre écologique avec lequel doivent composer non seulement les citoyens qui vivent dans cet environnement mais les commerçants qui en ont gros sur le cœur.

Se voulant un projet permettant l’implantation de verdure dans l’Arrondissement Ville-Marie, le Jardin du Marché Frontenac, commandité par Bricoville Rona l’Express de la rue Lafontaine dans le même quartier, est en train de devenir la honte municipale tellement le concept a déraillé alors qu’il devait à l’origine permettre l’intégration d’un marché de fruits et légumes dans un quartier déjà fortement atteint par un manque d’espaces verts. Il s’agissait de permettre l’accès à des produits agricoles pour les citoyens de même que de permettre de transformer ce coin de rue défavorisé en îlot de verdure de manière à améliorer la qualité de vie de tous.

Or, alerté par un citoyen qui n’en pouvait plus de vivre avec les conditions désagréables imposées par ce projet, Gay Globe Média s’est rendu sur les lieux situés au coin de la rue Ontario et d’Iberville pour constater l’ampleur du désastre, et désastre il y avait comme le démontrent les photos plus bas.

En entrevue avec Gay Globe, Ronald (prénom fictif afin de préserver l’anonymat du plaignant) nous disait que depuis le printemps, il avait l’impression de vivre face à une piquerie tant l’environnement est devenu nauséabond et géré par des gens qui sont visiblement incapables de mener un tel projet, pourtant assez simple. “On dirait que tout ce que touche la ville se transforme en déchet et en échec. Expliquez-moi comme est-ce possible qu’aucun inspecteur de l’arrondissement ne soit venu ici constater l’état des lieux pour faire respecter le règlement municipal quand on voit bien qu’il s’agit d’un dépotoir à ciel ouvert?”, nous demande Ronald qui est un résident de longue date du quartier.

“N’importe quel commerçant ou résident qui ferait ça devant chez lui recevrait une amende salée mais comme la ville autorise ce qui se passe, nous devons vivre avec ce dépotoir et le plus triste pour moi c’est de voir que personne n’a supervisé ça, qu’on a sali un coin de rue peut-être pas très chic mais qui avait au moins l’avantage de ne pas être une poubelle avant le début de cette affaire-là”.

Sur les photos, on peut voir que des déchets pourtant récupérables sont abandonnés en tas, par les organisateurs du Jardin du Marché Frontenac et que le plastique est mêlé au carton, au styrofoam, que des légumes et plantes sont en putréfaction dans les boites et que des sacs de resto McDonald y sont aussi présents, démontrant que ce projet ou ses administrateurs et commanditaires font peu de cas de la qualité de vie des résidants voisins qui doivent supporter ce qui est pourtant présenté comme une initiative écolo et verte! “Tout ça pour avoir des subventions?” demande Ronald…

De plus, lors de notre visite, entre les pots de fleurs et les jardins se trouvaient des sacs verts remplis qui n’avaient pas été placés pour la collecte et le pire, de ce projet de dépotoir sur lequel aucun contrôle n’est exercé, c’est que les planches et boites sont placés en tas, par dessus de magnifiques petites fleurs écrasées et deux petites tomates accrochées à leur plant, encore vivantes qui tentent de survivre malgré le poids des déchets qui les recouvrent, les photos sont d’ailleurs criantes de vérité car le tas est placé par dessus des fleurs et légumes plantés avec l’agent de la ville et de Rona!

Gay Globe a demandé à Rona l’Express de commenter les photos et de nous dire si c’est cela le projet qu’ils souhaitaient en prêtant le nom de Rona et surtout s’ils sont fiers des résultats de leur commandite. Nous ferons le suivi une fois leur réponse arrivée. Quant à la ville de Montréal et au Maire Gérald Tremblay, Gay Globe leur a offert de commenter, les réponses seront publiées dès réception si elles arrivent car notre prestigieux Maire a pour mauvaise habitude d’ignorer les journalistes quand il s’agit de questions négatives pour son image. Enfin, on verra bien…

Quant à l’organisation à l’origine de ce dépotoir, qui déclare sur son site Internet à www.marchefrontenac.com “Le Jardin sur rue du Marché solidaire Frontenac fait aussi partie du Groupe de travail en agriculture urbaine de Montréal. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le document Montréal fière d’être verte et nourricière” une entrevue a été demandée et nous attendons leur réponse.

En conclusion, est-ce que la ville de Montréal avait vraiment besoin de ce dépotoir entouré de conteneurs que même la ville interdit normalement sur son territoire? Évidemment pas. Espérons que les responsables de cet échec cuisant, qui ne sont d’ailleurs pas enregistrés légalement au Registre des entreprises du Québec comme le requiert la loi, pour recevoir des subventions, se réveilleront et iront immédiatement nettoyer ce bac à vidanges à ciel ouvert qu’est le Jardin du Marché Frontenac.

Le 2 août 2011, Madame Josée Caron, porte-parole de Rona, déclarait dans un courriel adressé à Gay Globe: “En réponse à votre article intitulé « Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal) » nous désirons vous laisser savoir que le marchand-propriétaire de la Quincaillerie Bricoville RONA L’express a été mis au courant de la situation en lisant votre article et a pris action pour rejoindre les responsables du projet « Le Jardin du Marché Frontenac » afin de s’assurer que le problème des déchets soit rapidement régularisé et ne se reproduise plus.  Le but de la commandite accordée par la Quincaillerie Bricoville est de participer à un projet de quartier visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et nous sommes confiants que des correctifs pourront rapidement être apportés pour qu’il en soit ainsi.”

Une marche dans les rues de Montréal pour lutter contre le sida

Tuesday, July 26th, 2011

INfo07

e matin du 18 septembre, des centaines, voire des milliers de personnes de partout au Québec impliquées dans la lutte contre le sida convergeront vers Montréal pour prendre part à la 19e marche de la Fondation Farha.

Sujets :
Bureau régional , Agence de la santé publique du Canada , Montréal , Gatineau , Abitibi

Après avoir quitté Gatineau dans un autobus avec 21 personnes à son bord, l’an dernier, le président du Bureau régional d’action sida (BRAS) espère qu’une trentaine de participants de la région se manifesteront cette année.

«Si on est capable de dépasser ce nombre, tant mieux!», a confié René-Pierre Lafrenière, ajoutant que l’objectif de 10 000$ a été fixé, soit environ 500$ de plus que la somme récoltée il y a un an. Les marcheurs peuvent amasser eux-mêmes l’argent ou bien faire appel à des  commanditaires. La totalité du montant recueilli est ensuite redistribuée aux différents organismes communautaires qui viennent en aide aux séropositifs et à leurs proches.

Questionné à savoir pourquoi le BRAS n’organise-t-il pas lui-même un tel événement dans la région, M. Lafrenière a expliqué qu’il s’agit tout simplement d’une question d’impact, qu’un rassemblement a plus de poids dans la métropole que n’importe où ailleurs en province.

«L’événement jouit d’une visibilité plus importante au centre-ville de Montréal que s’il avait lieu sur une rue quelconque de Gatineau, a-t-il indiqué. L’Abitibi, par exemple, possède un petit bassin de gens vivant avec le VIH. Du fait qu’ils sont moins nombreux, l’impact d’une marche régionale serait beaucoup moindre que dans une grande ville comme Montréal. Que des gens en provenance de toutes les régions du Québec se rassemblent au même endroit, ça envoie un message clair et il y a une solidarité qui se crée».

La bataille n’est pas terminée

Même si des résultats encourageants ont été observés au cours des années, les organismes de lutte au sida sont témoins présentement d’une recrudescence quant aux nouveaux cas de VIH.

«On a eu des belles améliorations dans les dernières années, mais on commence à perdre du terrain, explique le président du BRAS. Présentement, on voit énormément de cas d’infections transmises sexuellement. C’est donc un signe, pour nous, qu’il y a encore beaucoup de travail de prévention à faire.»

«Savoir qu’il faut se protéger et le faire, c’est deux choses. Beaucoup de gens dans la quarantaine croient que le VIH ça ne les touche pas, que ça touche seulement les jeunes. On ose espérer qu’on ne verra pas le virus apparaître chez des personnes âgées dans la soixantaine.» - René-Pierre Lafrenière, président du Bureau régional d’action sida

Constatation inquiétante: de plus en plus de nouveaux tests de dépistage du VIH qui s’avèrent positifs concernent les gens âgés entre 40 et 45 ans. La quantité élevée de divorces – qui amènent les nouveaux célibataires à se tourner vers de nouveaux partenaires – explique en partie cette situation.

«Savoir qu’il faut se protéger et le faire, c’est deux choses. Beaucoup de gens dans la quarantaine croient que le VIH ça ne les touche pas, que ça touche seulement les jeunes. On ose espérer qu’on ne verra pas le virus apparaître chez des personnes âgées dans la soixantaine.»

Rien n’indique à l’heure actuelle que le portrait de la situation sera bientôt plus rose, car la publicité servant à prévenir la maladie risque d’être difficile à faire au cours des prochaines années, estime M. Lafrenière.

«Le gouvernement fédéral a l’intention de couper les subventions accordées aux organismes communautaires. Et c’est même déjà commencé. La prévention va être de plus en plus difficile à faire. On se prépare à ça…»

En 2010, selon l’Agence de la santé publique du Canada, près de 22 000 Canadiens étaient aux prises avec le sida, et l’ONUSISA estimait à 33,3 millions le nombre de personnes infectées par le virus dans le monde.

Pour participer à la marche ou obtenir de l’information supplémentaire: Bruno Ribeiro au 819-776-2727 ou par courriel à [email protected].

La Marche de l’Empereur documentaire 2005

Sunday, April 17th, 2011
Extrait de 28 minutes du documentaire La Marche de l’Empereur 2005 http://www.gayglobe.us/marcheempereur.html

55- Le marché des gais et lesbiennes vaudrait 20 G$

Saturday, December 18th, 2010

Les 450 000 gais et lesbiennes du Québec représenteraient un marché de 20 milliards de dol- lars, selon une étude comman- dée par la Chambre de com- merce internationale gaie et lesbienne. Il s’agit du premier portrait d’ensemble de la situa- tion socio-économique de la communauté gaie et lesbienne (LGBT) à travers le monde (13 pays, plus le Québec).
Selon l’étude, la population gaie serait un segment de marché sous exploité caractérisé par son hétérogénéité et son grand pouvoir d’achat. La population gaie serait composée de con- sommateurs fidèles possédant un revenu plus élevé que la po- pulation en général.
L’étude estime que le Québec compte 450 000 gais et les- biennes, alors que le Canada en compte environ deux mil- lions, pour des marchés res- pectifs évalués à 20 milliards de dollars et 100 milliards de dollars ».
Le Québec et le Canada offri- raient un des climats les plus favorables au monde pour le développement de ce marché. Les auteurs ont analysé le po- tentiel économique et l’envi- ronnement politique, social et médiatique des différents pays avant d’arriver à cette conclu- sion.
« Ces données confirment no- tre perception voulant que le marché des gais et lesbien- nes soit encore sous exploité, même s’il représente un bassin de consommateurs au pouvoir d’achat extrêmement important », affirme le secrétaire général de l’IGLCC, Pascal Lépine.

Une fierté en marche

Wednesday, March 17th, 2010

2007, année dʼélections majeures. Cela nʼa pas échappé aux organi-
sateurs de la sixième Gay Pride de Biarritz. Dès lors, les 17 groupes
réunis dans une inter Gay Pride ont décidé que le mot dʼordre commun
serait “En 2007, votons pour lʼégalité”.
Philippe Lacoste, président de la Lesbian Gay Pride de Biarritz précise
ainsi que “cette manifestation, qui est la dernière avant les échéances
électorales de 2007, veut interpeller les candidats et les partis poli-
tiques pour quʼils sʼengagent à combler le retard dʼégalité entre les
citoyens : au regard du Code Civil, les homosexuels restent en effet
des citoyens de seconde classe, toujours privés de nombreux droits
fondamentaux comme le mariage, lʼadoption, etc.”
Cette année les partis politiques représentés au Parlement et les con-
fédérations syndicales ont été invités à participer à “la Marche des
fi ertés”. Élu fi n avril à la tête de lʼassociation, Philippe Lacoste précise
quʼaujourdʼhui “lʼhomosexualité est toujours quelque chose de caché,
on nʼen parle pas à sa famille, et cʼest contre ça quʼest née la Gay
Pride; être fi er, cʼest ne plus avoir honte, et vivre normalement cʼest
ne plus avoir à mentir”.
Au fi l des ans, cette manifestation nʼa-t-elle pas pris des allures de
fête qui sʼadresse aux tiroirs-caisses des boîtes de nuit? Philippe La-
coste suppose que “ce sont peut-être les discothèques concurrentes”
qui promeuvent cette lecture…