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La fin du sida, une histoire d’argent?

Sunday, September 15th, 2013

20minutes.fr

SANTÉ – C’est ce qu’affirme un rapport réalisé par la société civile du Fonds mondial de lutte contre le sida…

«Pour la première fois, nous avons la possibilité de battre le sida.» C’est ce qu’affirme le rapport réalisé par l’ICSS pour GFAN, le réseau des plaideurs pour le Fonds mondial de lutte contre le sida. Car, pour stopper la transmission et mettre fin à l’épidémie, les outils actuels suffisent.

Grâce aux antirétroviraux, les patients ont une faible charge de VIH dans leur sang et dans leurs sécrétions génitales, ce qui rend nettement plus faible le risque de transmission, que ce soit lors d’un accouchement ou d’un rapport sexuel non protégé. Autrement dit, un malade prenant ses médicaments a beaucoup moins de risques de transmettre le sida. D’où l’importance de soigner le plus de patients possibles, notamment dans les pays où l’épidémie est galopante, comme en Afrique du Sud.

La France ne veut pas augmenter son budget

Pour l’ICSS, la bataille est donc en passe d’être gagnée… A condition d’y mettre les moyens. En décembre, les fondations et les Etats annonceront le montant de leur contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida pour la période 2014-2016. A priori, ils devraient lui allouer 12 milliards de dollars (9 milliards d’euros), soit 4 milliards (3 milliards d’euros) par an. Insuffisant, estime le rapport, qui chiffre à 15 milliards (11,3 milliards d’euros) le budget nécessaire pour inverser la courbe de l’épidémie.

«Soit seulement 1 milliard (750 millions d’euros) de plus par an», insiste Francesca Belli, de l’association Aides. Si les pays scandinaves –Suède, Norvège, Finlande, Danemark et Islande– ont déjà promis une hausse de leurs contributions, ce n’est pas le cas de la France, qui a prévu de maintenir son budget actuel à 360 millions d’euros. «Il faudrait atteindre 400 millions», insiste Francesca Belli. Pas facile en ces temps de restrictions budgétaires…

«Si nous arrivions à traiter le monde entier, alors oui, nous pourrions venir à bout de l’épidémie»

«Nous sommes certes en période de crise, mais ne pas investir aujourd’hui, c’est nous condamner à payer de très fortes sommes à jamais», avance Céline Grillon, d’Act Up-Paris. D’après le rapport ICSS, un budget de 15 milliards de dollars éviterait la contamination de 3,9 millions de personnes, soit une économie de prise en charge sur le long terme de… 47 milliards.

Pour Marie-Lise Gougeon, directrice de l’Unité immunité antivirale à l’Institut Pasteur, c’est le bon moment pour agir, au vu du nombre de personnes contaminées et de l’efficacité des traitements. «Je ne sais pas s’il suffit de rajouter 3 milliards dans le Fonds mondial pour mettre fin à l’épidémie. En parallèle de la hausse du nombre de personnes ayant accès aux antirétroviraux, on observe une baisse de 20% de nouvelles contaminations depuis 2001. Si nous arrivions à traiter ainsi le monde entier, alors oui, nous pourrions venir à bout de l’épidémie», juge-t-elle.

Jean-Luc Romero accusé d’être un peu trop généreux avec l’argent du public

Friday, July 5th, 2013
Jean-Luc Romero

Article du Canard Enchaîné sur le dossier Romero

Jean-Luc Romero a ensuite exigé un droit de réplique que nous allons republier ici tout en ajoutant que par le passé, toutes les demandes de répliques faites à Romero sur des affirmations nous concernant sont restées sans suite de sa part. Nous allons lui donner une lecon d’équité ce jour même…

(La rédaction Gay Globe)

Monsieur,

 

Mis en cause dans votre édition du 3 juillet 2013, en page 4, dans un article intitulé « La lutte contre le Sida est une fête » signé par Anne-Sophie Mercier, je demande à exercer mon droit de réponse conformément à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

 

Vous voudrez bien insérer dans votre prochaine édition, en lieu et place de l’article incriminé, le droit de réponse suivant. A défaut je me verrais contraint de faire valoir les voies de droit afférentes. Je vous indique, en cas de besoin, que la loi prévoit que ce droit de réponse ne saurait être modifié ou tronqué par l’organe de presse à qui il est demandé. Vous voudrez donc bien le publier dans son intégralité.

 

Droit de réponse

 

Dans un article consacré au Centre régional d’information et de prévention du Sida d’Ile-de-France (CRIPS)  dont je suis le président, la journaliste suggère que je me montrerais « généreux envers les copains »  et que j’aurais procédé à des « embauches indispensables» mettant en évidence cette générosité.

 

A l’appui de cette affirmation, la journaliste invoque quatre recrutements. Hélas ! l’édification des lecteurs du Canard commence bien mal. Deux de ces recrutements-le poste de trésorier occupé par Philippe Loheac, qui travaille sous le contrôle d’un commissaire aux comptes, en relation avec la directrice financière du Crips, et le siège au conseil d’administration de Christophe Michel- ne correspondent nullement à des emplois, mais à des fonctions bénévoles et pour lesquels les titulaires sont élus.

 

Restent deux vraies embauches de collaborateurs qui n’ont aucun lien personnel avec moi. Celle d’un chargé de mission, Bastien Vibert. Recruté en juillet 2011, Il n’est pas rémunéré 2500 € par mois comme le soutient l’article, mais 1600 € net.

 

Corinne Mancel, elle, a été salariée du CRIPS du 2 janvier 2012 au 31 août de la même année. Elle avait en charge la communication de l’association, mission  pour laquelle elle était rémunérée 1500 € net par mois.

 

Un euro est certes un euro, mais on est loin de la générosité dispendieuse que semble suggérer l’article.

 

Second reproche qui m‘est adressé,  la préférence que j’accorderai dans le choix de mes collaborateurs à deux associations, Elus locaux contre le sida (ELCS) et l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

 

Premier élément à porter à la connaissance de vos lecteurs, l’association ELCS est membre du Conseil d’administration du CRIPS depuis 2002, soit une bonne dizaine d’années. Comme trois autres associations, Sida info service, l’ANPAA Ile-de-France et Aides délégation Nord-Ouest Ile-de-France.

 

Faut-il s’étonner alors que des membres d’ELCS occupent des fonctions au sein du CRIPS ?

 

Il y a encore deux ans, le représentant de ELCS au conseil d’administration était Bastien Vibert, le chargé de mission que j’ai recruté en 2011. Cette embauche l’a conduit à abandonner son siège de représentant de ELCS au sein du conseil d’administration du CRIPS. L’association ELCS a donc désigné Christophe Michel –salarié de cette association (rémunération de 1590 € net) pour le remplacer. Voilà donc une partie des soupçons de népotisme qui s’envolent.

 

Reste l’ADMD, l’association que je préside. Il se trouve que Philippe Loheac, le trésorier du CRIPS est délégué général de l’ADMD. Suivez mon regard, semble nous dire la journaliste…

 

La bonne foi commanderait au Canard d’indiquer à ses lecteurs que la fonction de trésorier du CRIPS est bénévole.  Sans doute seraient-ils moins édifiés par cette révélation fracassante. Et peut-être concevraient-ils quelque admiration pour une personne, qui accepte, sur son temps libre, de remplir une fonction assez ingrate.

 

Même remarque concernant Christophe Michel déjà mentionné dans l’article. Son appartenance à l’ADMD – dont il est le secrétaire général adjoint élu par les adhérents et le responsable des jeunes ADMD – doit-elle lui interdire de siéger, sans indemnité aucune, au sein du conseil d’administration du CRIPS pour représenter ELCS ?

 

Par ailleurs, quelques vérifications supplémentaires auraient évité à la journaliste de commettre plusieurs erreurs factuelles. Qu’il me soit permis de rectifier ces informations erronées et de préciser que la journaliste a appelé le 2 juillet, jour de la parution, et qu’il lui a été communiqué tous les bons chiffres :

-          A la demande de l’Etat, et depuis plus de 10 ans, le CRIPS organise le stand France lors des conférences internationales sur le sida comme cela a été le cas à Washington (avec 39 associations et 11 institutions présentes sur le stand). Cela a coûté 99 853 € pour un budget prévisionnel de 86 910 €, et non pas 20 000 € comme l’indique l’article. De sus, l’Etat et différents partenaires institutionnels ont versé 59.700€ au Crips pour cette opération. La prise ne charge par le Crips est quant à elle de 39.700€ . Par ailleurs, les personnes qui sont parties pour animer ce stand étaient au nombre de 6 : chargé de prévention, documentaliste, responsables des animations publiques etc et n’étaient donc pas mes collaborateurs.

-          La campagne contre l’homophobie, qui contrairement à ce qui est indiqué dans l’article fait partie des compétences du Crips, coûte 21 000 € et non 50 000 €.

-          L’exposition sur « l’histoire des gays au Canada » nous a été proposée à titre gracieux par Gai Ecoute et non pour la somme de 30 000 €. Nous n’aurions eu que le tirage des photos à notre charge. Nous n’avons pas donné suite à ce projet.

 

Au final, que reste-t-il de cet article sinon des accusations infondées et des amalgames ? Je laisse aux lecteurs du Canard le soin d’apprécier les raisons qui ont pu conduire à sa rédaction. Pour ma part, je préfère me consacrer mon combat personnel et collectif contre le Sida et … l’homophobie.

 

Le sida est aussi une affaire de gros sous

Tuesday, July 19th, 2011

La marseillaise

Un laboratoire américain accepte de céder ses droits pour permettre la production d’anti rétroviraux sous forme générique. Une première largement saluée mais qui souligne aussi tous les obstacles qui existent encore à un accès de tous aux mêmes médicaments.

La lutte contre le virus du Sida est une affaire d’argent, public pour tout ce qui relève des politiques de santé mais aussi privé avec les notions de bénéfices. Le coût du traitement le montre depuis longtemps et l’engagement récent – le 12 juillet dernier – du laboratoire américain Gilead Sciences à autoriser la fabrication de génériques, vient encore de le souligner.
Pourquoi le traitement coûte-t-il cher ? Parce que les accords sur la propriété intellectuelle protègent de 15 à 20 ans les brevets sur les médicaments. Or, concernant les anti-rétro viraux (AVR), les nouveaux médicaments sont les plus efficaces, avec le moins d’effets secondaires, mais aussi les plus chers. Ils sont produits dans les pays riches où, non seulement les puissances publiques peuvent cofinancer la recherche, mais où les laboratoires disposent d’un marché florissant, garantissant un retour sur investissement. Résultat, seuls 40% des malades sont soignés dans le monde. A cause du prix trop élevé des nouveaux traitements, 6,6 millions de personnes prennent encore des anciens traitements qui, parfois comme dans le cas du D4T, sont même mis à l’index par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et les 60% de malades non soignés représentent quelques 10 millions de personnes.
Abandon précoce
de la propriété intellectuelle

C’est donc cette situation indigne que le récent accord de Gilead bousculerait. Un accord signé avec Unitaid. Structure internationale dirigée par Philippe Douste-Blazy, dont l’objet est notamment de négocier les prix des médicaments contre le Sida, Unitaid a d’abord du ferrailler ferme auprès des quinze pays qui la composent pour convaincre qu’une des meilleures manières de rendre les AVR accessibles, est la Communauté de brevets, ou l’abandon précoce de la propriété intellectuelle pour permettre la fabrication de génériques. Après la théorie, la pratique donc, actée avec le leader mondial de la fabrication d’AVR : Gilead Sciences. L’accord du 12 juillet dernier a ainsi été largement salué comme « formidable » ou « historique ». Cette licence porte sur des médicaments existants mais aussi sur des produits se trouvant encore au stade de la recherche clinique. Cela permettra donc aux pays pauvres d’avoir accès aux mêmes traitements que les pays riches mais à moindre coût. Si Gilead Sciences n’a évidemment pas abandonné les royalties sur la vente de ces futurs génériques – de 3 à 5% – le laboratoire s’est cependant engagé à ne pas les percevoir pour tous les traitements destinés aux enfants.
Autant de points qui expliquent l’enthousiasme autour de l’accord qui, pourtant, soulèvent aussi des questions. Un obstacle important est la liste des pays « autorisés » à bénéficier de ces génériques. Là, la vieille logique mercantile revient au galop. Ainsi, si se montrer généreux vis-à-vis des pays pauvres ne posent pas de problèmes au laboratoire philanthrope, il n’en va pas de même avec les pays moins pauvres et qui, surtout, pourraient devenir riches demain et apparaître ainsi comme un marché potentiel aux yeux de l’industrie pharmaceutique. C’est ainsi que pour les médicaments existants, la licence est ouverte à 111 pays, pour ceux encore en recherche, elle passe à 102 ou 99. Concrètement, Chine, Brésil, Russie en sont exclus, comme la plupart des pays d’Amérique du Sud, l’ensemble de l’Afrique du Nord et ceux d’Europe de l’Est. C’est ainsi qu’Act Up estime à 5 millions le nombre de personnes atteintes par le VIH qui seront ainsi exclues de ces génériques, sachant que, comme précédemment écrit, 10 millions de personnes ne sont pas encore traitées. L’association militante s’inquiète aussi de voir ainsi se créer un précédent pour les futurs accords à venir. Unitaid serait en effet en pourparlers avec six autres laboratoires. Ce qui est une nécessité car, comme l’explique Aides, la tolérance à un médicament évolue et nécessite des changements fréquents et qu’un traitement exhaustif suppose la prise de médicaments produits par différents laboratoires.


La charge de l’Europe
contre les génériques

Enfin, ce « premier pas » ne doit pas occulter ce qui se joue en parallèle avec l’Union européenne. Au nom de la propriété intellectuelle et surtout de la libre concurrence, l’UE est en effet peu ouverte aux génériques. Cela s’est encore vu récemment avec l’accord qu’elle a tenté de négocier avec l’Inde. Ce dernier est surnommé la pharmacie du monde. Depuis les années 70, toute une économie du générique y est en effet développée, jouant de la « copie » à un moment où elle n’était pas soumise à l’OMC. Si le pays ne parvient pas encore à financer une recherche autonome, les laboratoires reproduisent des génériques mais parviennent aussi à les améliorer… Aujourd’hui, le pays peut ainsi proposer une trithérapie pour 100 dollars par an, contre 12 000 auparavant…
Et c’est ainsi que depuis la décennie 90, de puissantes ONG comme Médecins Sans Frontière vont s’approvisionner en Inde pour soigner l’Afrique. L’UE voudrait donc obliger l’Inde à acheter les traitements originaux même si, après montée au créneau des professionnels de la santé, la commission envisage d’exclure de l’accord des médicaments pour « les urgences de santé publique ». Mais, selon Act Up, un accord similaire signé entre les Etats-Unis et l’Amérique du Sud a conduit à des augmentations pouvant aller jusqu’à 840%. C’est ainsi qu’Act Up Paris attend que « à l’occasion de la conférence qui se tient à Rome, Nicolas Sarkozy affirme publiquement son soutien aux génériques et son opposition aux dispositions de la commission européenne qui vont entraver les génériques ».

1996- Comment devenir riche avec le Net?

Thursday, January 27th, 2011

Est-ce que vous saviez que 17 millions de canadiens ont un dossier à leur nom quelque part avec des sommes allant de 15$ à 69 000$ qui leur sont dues? Ce n’est pas une farce ni une attrape. Un grand nombre d’entre nous avons déjà travaillé pour une firme ou pour l’état et sans le savoir, nous cotisions à des avantages sociaux qui nous appartiennent et qui devraient nous être payé. Le hic c’est que ces compagnies ou organismes ne savent pas comment nous rejoindre. Même chose pour les banques. Avez-vous déjà ouvert un compte avec quelques dollars et avez oublié jusqu’à son existence? Votre solde pourrait être de plusieurs centaines de dollars aujourd’hui. Un moyen efficace de le savoir est d’aller visiter le site de la compagnie Found Money Inc. à l’adresse suivante: http://www.dxpr.com/fmi/free.htm Si votre nom figure sur la liste, on vous demandera de téléphoner à un numéro payant afin de connaître l’endroit où se trouve votre argent. Pour l’avoir essayé et y avoir trouvé 450$ au nom de mon père, l’expérience en vaut la chandelle.

Un tout nouveau site gai québécois vient faire son apparition sur le Net et il s’agit de www.kiosque.com Ce site offre des tas d’informations dont des annonces personnelles, des rencontres, un guide, le sécurisexe, un agenda et un liste de magazines étrangers. Nous souhaitons longue vie à ce nouveau partenaire de notre communauté.

La française sur la Nette!

Voici une perle de la langue française captée sur un babillard gai québécois, dans une section de rencontres: Pardonner mon francais, Je faire non parler francais et avoir de usage dictionnaire comme vous volonte vior. Je trente annee vieux, 5’5”, 135# avec ruse apparition. Je embrouille en parente, mais A l’air de correspondre et developper intime amitie avec quelqu’un semblable en age. Devez etre de Quebec et sincere. Courrier moi si non entendre. Pouvoir expliquer en anglais. Merci. Hunter.

Croyez-le ou non, cette phrase vous est offerte intégralement et a été rédigée par un anglophone bien intentionné de Montréal pour les gais francophones. Et on viendra ensuite nous dire que nos compatriotes anglophones n’ont pas le sens de l’humour!

R.L.C.

1995- La Maison l’Astre et la Fondation de l’Astre… Une situation inquiétant!

Thursday, January 27th, 2011

RG a récemment procédé à une série d’enquêtes dans le milieu des fondations venant en aide aux séropositifs et au sidéens dans le but de mieux informer la population sur l’utilisation des dons. Malheureusement, au fil des enquêtes, on a constaté un nombre important de ces “fondations” qui en plus de mal gérer les fonds du public, détournent carrément l’argent destiné aux malades.

Un astre mort!

La Fondation l’Astre est devenue célèbre non pas par sa vocation d’aide aux malades mais plutôt pour une plainte de fraude actuellement classée “sans suites faute de preuves”. En 1994, alors qu’elle était très active dans la recherche d’argent, un scandale financier a fait son apparition portant sur des détournements de sommes destinées aux sidéens. Le directeur général, monsieur Pierre RIVEST, alors accusé de fraude, vivait en même temps que les faits allégués un divorce et un certain nombre de problèmes au sein de son conseil d’administration. La Maison l’Astre a du fermer ses portes, étant saisie par l’épouse qui possédait 50% des parts. Il faut tout de suite dire que ni la Fondation l’Astre ni la maison du même nom n’ont reçues à quelques moments que ce soit des subventions des gouvernements autres que des programmes d’emplois. Tout était géré à même les dons reçus.

A la même période, un employé de la fondation, organisateur d’un tournoi de golf devant rapporté près de 10,000$, disparaissait le soir de l’événement avec les profits. Jean-Marc MICHAUD, alors bénéficiaire d’un programme paie pour les assistés sociaux, est actuellement recherché dans plusieures villes du Québec pour des fraudes similaires.

Une faillite troublante

En entrevue, monsieur RIVEST raconte à RG ses déboires personnels envers les membres de son conseil d’administration pour expliquer la chute de son entreprise. Il a d’ailleurs du déclarer une faillite personnelle car il ne pouvait plus rencontrer ses obligations envers les malades logeant dans sa maison d’hébergement.

Dans le dépliant publicitaire de la fondation, on se vante toutefois d’avoir hébergé 15 personnes en 2 ans qui sont “décédées dans la dignité”. Quoi penser de la dizaine de malades qui ont été expulsés de la maison alors qu’ils étaient probablement en phase terminale et qui ont eu à vivre des angoisses supplémentaires?

Et aujourd’hui?

Plusieurs personnes ont rapportées avoir vu des représentants de la Fondation l’Astre solliciter de l’argent dans les rues de Montréal pour la maison qui n’existe plus. Le directeur RIVEST affirme que les solliciteurs font simplement de la prévention, que la fondation existe toujours, qu’elle doit se financer et que les solliciteurs sont payés par un programme paie du gouvernement provincial. Pourtant, RG a interrogé un de ces solliciteurs et il n’a jamais parlé de la fondation mais bien de la Maison que nous savions fermée. La personne se disait bénévole et non payée. Quant aux allégations à l’effet que des solliciteurs recevraient une commission de 30% sur les dons recueillis, RIVEST admet la chose tout en expliquant que seuls ceux qui sont à l’extérieur de Montréal bénéficient de ce privilège. A noter que RG a appris qu’un ex-conseiller en gestion de l’organisation, monsieur Bernard LEVEILLE, présent lui aussi à l’époque des faits reprochés, dirige maintenant une autre fondation du nom de “Rêves pour la VIH”. Cette seconde fondation se propose de ramasser de l’argent pour réaliser les rêves de personnes atteintes. Monsieur LEVEILLE explique que sa seule présence aux réunions de la fondation l’Astre avait pour but de conseiller l’organisme dans sa gestion quotidienne. Il affirme n’avoir été qu’un simple contractuel. Toutefois, un don de 1000$ a été versé à “Rêves pour la VIH” par l’Astre alors que cette dernière faisait l’objet d’une saisie. Mauvaise gestion? Détournement de fonds? Au public de décider.

La Loi elle?

En entrevue avec le sergent-détective Thibault de la section des fraudes de la Police de la CUM, on apprend que la loi sur les fondations et organismes charitables ne définie nulle part ce qui pourrait être une fraude:…<< Une fondation pourrait ne verser qu’un dollars par année à un sidéen et ce serait considéré comme légal. C’est peut-être immoral mais légal!…>>

Pour le COCQ-SIDA (Mtl), RIVEST et Astre = ATTENTION!

La Coalition des Organismes Communautaires Québécois de lutte contre le SIDA et sa directrice générale, madame Lyse PINAULT, dirigent actuellement une enquête sur l’organisme en question. D’après madame PINAULT:<<…Nous avons de sérieuses inquiétudes sur l’efficacité de la Fondation l’Astre. Quoique nous ayons rencontré les responsables de la Fondation, nous ne disposons pas de toutes les informations nécessaires pour renseigner la population sur l’utilisation des fonds receuillis (ex.: états financiers vérifiés). Nous souhaitons fortement que les personnes sollicitées pour des dons par des groupes qu’elles ne connaissent pas, nous téléphonent au (514) 844-2477. Si nous avons l’information nous la donnerons, sinon nous effectuerons les recherches nécessaires…>>

La Coalition prépare d’ailleurs une liste des organismes reconnus pour leur honnêteté et on nous assure que le nom de la Fondation l’Astre n’y paraîtra pas.

Au public de se responsabiliser.

Le monde du SIDA ne manque pas d’exemples de fondations et d’organismes bidon. Le public en général a une très grande sympathie pour les personnes atteintes et c’est ce qui fait la richesse des fraudeurs. Ce qui est incompréhensible, c’est que les donateurs ne se soucient absolument pas des antécédents de l’organisme qu’ils souhaitent aider. On prendra tout le temps nécessaire pour comparer les prix d’un supermarché à l’autre, on magasinera le temps voulu pour trouver un pantalon au meilleur prix mais paradoxalement, on versera des sommes importantes à des organisations dont on ne connaît strictement rien. Si on prenait autant de temps à magasiner sa fondation que l’on prend pour d’autres situations journalières, il est à parier que pour les faussaires, le climat serait bien malsain. N’ayons pas peur de questionner, de demander les états financiers, de regarder les ratios revenus VS dépenses car après tout, ce que les donateurs souhaitent véritablement, c’est une meilleur qualité de vie pour les personnes séropositives et sidéennes.

55- Le marché des gais et lesbiennes vaudrait 20 G$

Saturday, December 18th, 2010

Les 450 000 gais et lesbiennes du Québec représenteraient un marché de 20 milliards de dol- lars, selon une étude comman- dée par la Chambre de com- merce internationale gaie et lesbienne. Il s’agit du premier portrait d’ensemble de la situa- tion socio-économique de la communauté gaie et lesbienne (LGBT) à travers le monde (13 pays, plus le Québec).
Selon l’étude, la population gaie serait un segment de marché sous exploité caractérisé par son hétérogénéité et son grand pouvoir d’achat. La population gaie serait composée de con- sommateurs fidèles possédant un revenu plus élevé que la po- pulation en général.
L’étude estime que le Québec compte 450 000 gais et les- biennes, alors que le Canada en compte environ deux mil- lions, pour des marchés res- pectifs évalués à 20 milliards de dollars et 100 milliards de dollars ».
Le Québec et le Canada offri- raient un des climats les plus favorables au monde pour le développement de ce marché. Les auteurs ont analysé le po- tentiel économique et l’envi- ronnement politique, social et médiatique des différents pays avant d’arriver à cette conclu- sion.
« Ces données confirment no- tre perception voulant que le marché des gais et lesbien- nes soit encore sous exploité, même s’il représente un bassin de consommateurs au pouvoir d’achat extrêmement important », affirme le secrétaire général de l’IGLCC, Pascal Lépine.

Homer se fait de l’argent avec les gais!

Thursday, October 1st, 2009

SPRINGFIELD Le premier épisode de la série The Simpsons date du

17 décembre 1989. Aux Etats-Unis, leurs apparitions sur la chaîne NBC

attirent régulièrement cinquante millions de téléspectateurs. Chez nous,

Club RTL soutient des pointes de 120.000 spectateurs grâce à ces héros

du comics.

Un tel succès a ses recettes. La principale, c’est qu’occasionnellement

les producteurs lancent une info qui alimente le suspense et, surtout,

entretient les forums de mordus sur Internet. Jusqu’à ce jour, le plus bel

exemple datait de l’an 2000, lorsqu’on annonça la mort imminente d’un

personnage de la série. Les pronostiqueurs de tout poil y sont allés de leurs

supputations. Finalement, dans l’épisode du 13 février de cette année-là,

Maude Flanders, la voisine des Simpsons, apparaissait en ange volant vers

l’au-delà.

Cette fois, c’est de tout autre chose qu’il s’agit. En août dernier, Matt

Groening, le créateur des personnages, disait que l’un d’eux annoncerait

bientôt son coming out, c’est-à-dire son homosexualité. Le bonhomme sa-

vait ce qu’il faisait car, depuis quelques mois, la communauté gay d’Amé-

rique a véritablement adopté la série: depuis qu’en mai dernier, Homer, le

père, a distraitement réservé les vacances de toute sa petite famille dans

une station fréquentée par les gays.

Du coup, les pronostics ont de nouveau envahi les sites Internet. On par-

lait de Moe, de Krusty le Clown, le plus souvent de Smithers qui serait

amoureux du patron de la centrale nucléaire… On a même supposé qu’il

pourrait s’agir d’une femme homosexuelle. On citait Patty dont on sait

qu’elle n’aime pas les hommes.

L’épisode tant attendu est passé sur NBC dimanche soir. Et la solution est

plus subtile que ça: c’est papa Homer qui, certes, n’a pas viré gay, mais s’est

rendu compte de l’argent qu’il pourrait se faire en célébrant des mariages

gay, à condition d’être nommé échevin. Le dire, c’est le faire. Le voilà donc

officiant pour son premier mariage homosexuel, avec ses enfants comme

photographe (Lisa) ou garçon et demoiselle d’honneur (Bart et Maggie).

Gérald Tremblay et la valse des postes de police

Saturday, September 26th, 2009

Un maire impuissant, corrompu et faible ça fait des conneries et ce sont les contribuables qui paient pour ces idioties commises en leur nom. À Montréal, nous avons notre maire faible et impuissant, Gérald Tremblay et discrètement, sans que personne ne dise mot, voilà qu’il commet encore une fois des actes ridicules qui ont non seulement des conséquences graves financièrement, ils insécurisent l’ensemble de la communauté.

Exemple, le service de police dans Rosemont et ses déménagements qui se suivent à un rythme ridicule. Le poste de police 44, qui siégeait il y a environ 10 ans sur la rue Molson coin Masson a été déménagé à grands frais vers un nouveau poste de quartier sur St-Joseph, face à l’épicerie Métro, vers la 16ème avenue. À peine rodé, le nouveau complexe policier, tout neuf et ayant coûté une fortune aux contribuables a été déménagé en 2008 dans un nouveau bâtiment, encore une fois construit à grands frais et financé par les contribuables sur Beaubien, coin 23ème avenue.

Voilà que ce nouveau poste flambant neuf vient d’être fermé cette semaine et une affiche sur la porte indique que les braves policiers sont redéménagés… sur Molson, oui exactement là où ils étaient avant tous ces mouvements et ces constructions qui sont maintenant abandonnées alors qu’elles sont neuves, et des millions de dollars plus tard. Des millions pour rien, enfermez le maire et vite, il est devenu fou! Demandez maintenant à un rosemontois de dire où est son poste de police local, personne ne saura quoi répondre.

À quand une commission d’enquête sur les magouilles et la corruption à la mairie de Montréal? Si le Maire devait payer pour ces constructions neuves inutilisées, il serait probablement le premier à dire NON! Il faut en parler, le dénoncer publiquement. Dernier argument, si le budget de construction de ces bâtiments avait été économisé par la ville, nous aurions un compte de taxes 20% plus bas dans Rosemont, parce que dillapider les fonds du public, c’est exactement ce qu’à fait le Maire avec les déménagements et contructions de nouveaux postes de police, pour rien, mais c’est nous qui payons, tous les jours, pour les décisions de Gérald Tremblay.

Allez voter le 1er novembre 2009!

Finances: la volatilité des marchés

Sunday, February 1st, 2009

Les soubresauts des marchés boursiers et l’état d’incertitude qu’ils créent sur le plan économique font souvent les manchettes des journaux. En réaction à cette incertitude, certains investisseurs inquiets peuvent être tentés de vendre leurs placements ou d’adopter de nouvelles stratégies d’investissement. Dans un tel contexte, l’Autorité vous incite à ne pas prendre de décisions hâtives, car les conséquences pourraient être regrettables. Avec l’aide d’un représentant compétent, choisissez  un portefeuille qui visera l’atteinte de vos objectifs financiers. Un représentant ne devrait pas modifier votre portefeuille de façon radicale en raison de la volatilité des marchés ou d’évènements à court terme, à moins que vos objectifs ou votre situation financière ne changent. Toutefois, ne faites pas preuve d’insouciance. Posez des questions et évaluez la situation avec lui.

Soyez vigilant, car plusieurs fraudeurs utilisent les craintes et la nervosité des investisseurs pour leur vanter les mérites d’investissements douteux. Ils approchent les investisseurs pour leur offrir de prétendus investissements à haut rendement leur permettant d’éviter des baisses de marchés éventuelles. Une fraude pourrait sérieusement compromettre l’atteinte de vos objectifs ou faire disparaître l’argent que vous avez durement épargné. Ne laissez donc pas l’incertitude qui entoure les rendements boursiers vous rendre plus vulnérable à la fraude.

Que les marchés soient à la hausse ou à la baisse, l’Autorité rappelle les conseils suivants :

- Demeurez calme, la panique n’est pas bonne conseillère. Même si un investissement est tout à fait légal, il ne vous convient pas nécessairement.
- Assurez-vous, en communiquant avec le Centre de renseignements de l’Autorité ou en consultant son site Web, que la personne qui vous propose d’investir a un droit de pratique délivré par l’Autorité, lui permettant de vous offrir l’investissement.
- Méfiez-vous si on vous propose des rendements élevés et sans risque. Plus le rendement espéré est élevé, plus le risque est généralement grand. Quand c’est trop beau pour être vrai, c’est peut-être le cas.
- Prenez garde à la vente sous pression, surtout lorsqu’on vous propose des investissements tels les devises et les placements dans des paradis fiscaux.
- Exigez un prospectus pour connaître en détail les caractéristiques et les risques de l’investissement. Si la personne ne peut vous fournir de prospectus ou tarde à le faire, n’investissez pas.
- Diversifiez votre portefeuille. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Des investissements aux caractéristiques différentes sont susceptibles de se comporter de façon opposée durant une période donnée. Certains titres peuvent conserver ou prendre de la valeur même si les marchés sont à la baisse.