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Pierre-André Vaillancourt en faillite!

Tuesday, November 27th, 2012

Détails à suivre.

Sida : les problèmes financiers fragilisent l’avenir des découvertes

Wednesday, July 20th, 2011

Romandie.com

ROME – L’avenir des découvertes sur le virus du sida, présentées cette semaine à la conférence scientifique de Rome, risque d’être obéré par des financements internationaux à la traîne.

Les économies émergentes restent réticentes à participer aux dépenses.

Nous sommes dans une zone dangereuse pour les financements de la lutte contre le sida, a lancé Peter Piot, ancien directeur de l’Onusida, devant les participants à la conférence, qui s’achève mercredi.

La science va beaucoup plus vite que la mise en oeuvre que nous pouvons en faire et que nous pouvons payer, a-t-il ajouté.

Plusieurs résultats d’essais ou d’études, présentés à Rome, pourraient bouleverser l’avenir de l’épidémie.

Une étude a établi que fournir rapidement des traitements antirétroviraux (ARV) à des personnes infectées réduisait de 96% le risque qu’elles transmettent l’infection. C’est le traitement comme prévention. D’autres études ont montré que fournir un traitement préventif d’ARV à des personnes non infectées réduisait le risque d’environ les deux tiers. On parle de prophylaxie pré-exposition.

Dans le domaine de la prévention, il y a aussi la circoncision, qui réduit le risque pour 60% des hommes (mais pas des femmes). Pour elles le gel microbicide, qui montre déjà de bons résultats, continue d’être testé.

Pour développer ces nouvelles ouvertures, il faudra encore y mettre de l’argent, note Julio Montaner, directeur du Centre d’excellence sur le VIH/sida de Colombie britannique.

Jean-Paul Moatti, professeur en économie de la santé (Inserm, Université de la Méditerranée), estime que ce serait rentable en une dizaine d’années. Et rappelle une évidence: lorsque la personne n’est pas malade, le pays paye moins pour la santé et perd moins de jours de production.

Financièrement, cependant, les choses se présentent mal.

Entre 2001 et 2009, l’aide pour la lutte contre le sida a été certes quasiment multipliée par 10, passant de 1,6 à 15,9 milliards de dollars par an. En 2010 cependant, 6,6 millions de personnes reçoivent le traitement, mais 9 millions de personnes sont toujours en attente, alors que les pays occidentaux ont réduit leurs versements, du fait de la crise financière.

Et pour tenir les engagements de l’ONU de fournir le traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, il faudrait quelque 22 à 24 millions de dollars par an.

Il y a peu de chance que les pays riches, qui représentent déjà l’essentiel des financements, puissent donner davantage. Symbolique : l’Italie, pays hôte de la conférence, a été pointée du doigt lors de la conférence de Rome. Elle ne verse rien au Fonds mondial depuis deux ans et lui doit 260 millions de dollars.

Les pays riches du Golfe ou ceux dont les richesses s’accroissent rapidement, comme la Chine ou l’Inde, sont encore des récipiendaires de l’aide du Fonds mondial, et non des donateurs.

Des 13 milliards de dollars dépensés par le Fonds mondial pour le sida depuis sa création, 4% sont allés à la Chine, alors même que le pays possède des réserves de devises étrangères de plus de 3.000 milliards de dollars.

Le directeur du Fonds mondial, Michel Kazatchkine, qui a fait l’an dernier le tour des pays susceptibles de participer au Fonds, reconnaît qu’il a eu peu de succès. Il y a beaucoup d’impatience (des pays riches à propos de la Chine) mais ça prend du temps, a-t-il déclaré à l’AFP.

En ce qui concerne le FMI et la Banque mondiale, la Chine est passée du rang de pays en développement qui reçoit des aides à acteur international majeur, note-t-il. J’espère que dans les deux ou trois ans, le Fonds mondial intéressera aussi la Chine.

72- Les gais ont les moyens de leurs aspirations!

Sunday, December 5th, 2010

Par
Cyberpresse
Photo
Google
La communauté québécoise
lesbienne, gaie, bisexuelle et
transgenre (LGBT) a un poids
économique considérable, représentant
annuellement un
pouvoir d’achat et d’épargne de
13 milliards de dollars. C’est ce
qui ressort d’une étude menée
par Léger Marketing, en février
et mars derniers, auprès de
520 résidants adultes de la province.
Le revenu annuel personnel
des membres de la communauté
LGBT est plus élevé de
21% que celui de la population
du Québec dans l’ensemble (41
195$ comparé à 34 095$). Il
n’y a plus de doute, aux yeux
de la Chambre de commerce
gaie qui a commandé l’étude,
du poids économique du groupe
qu’elle représente. «Treize
milliards, c’est incroyable! Dit
son président Hans Janiak.
On parle d’argent après impôts
que la communauté a à dépenser.
C’est l’élément intéressant
d’une telle étude.»
Selon la Chambre de commerce
gaie, cette étude était pertinente.
D’abord parce que personne
au Québec n’avait entre
ses mains des chiffres récents,
d’une perspective surtout économique,
attribuables aux gais.
«On était beaucoup dans l’extrapolation
et dans de fausses
perceptions, celle du «double
revenu, pas d’enfant», explique
Hans Janiak. Beaucoup
d’entreprises font des études
à l’interne pour leurs produits.
Mais globalement, il n’y avait
rien. Même Statistique Canada
n’avait pas de telles données.»
Pertinente, cette étude permet
également d’avoir des rapports
détaillés à remettre aux entreprises
dans le cadre de demandes
de commandites, notamment.
«Les dirigeants sondés
nous répondent sensiblement
toujours la même chose. À savoir,
votre communauté est attirante
d’un point de vue économique,
mais ça nous prendrait
des chiffres».
Toujours selon celle-ci, 7%
des Québécois se considèrent
lesbiennes, gais, bisexuels ou
transgenres. De ceux-ci, 45%
détiennent un diplôme universitaire
et 61% habitent dans la région
de Montréal. Si la valeur des
actifs non financiers des LGBT
(immobilier et biens durables
moins l’hypothèque) est équivalente
à celle du reste de la population,
soit environ 115 000$,
la valeur financière nette des
LGBT est plus élevée de 21%
(77 691$ comparé à 64 415$).
L’industrie des films
pour adultes plus
“clean” que jamais…
Par Gay Globe Média
Est-ce que les moyens exemplaires
mis en place par l’industrie
du film pour adultes
pourrait être la solution afin
de contrer la transmission du
VIH? C’est la question qu’on
se pose quand on sait que
depuis l’apparition des tests
instantanés et grâce à l’application
de quelques principes
simples, l’industrie du porno
peut fièrement déclarer que
jamais auparavant le taux de
prévalence n’aura été aussi
bas chez les acteurs.
Le principe est simple, une
hygiène corporelle et buccale
exemplaire, un test de
dépistage de 20 minutes est
administré et aucun tournage
ne se fait avant d’avoir eu un
résultat quel qu’il soit et enfin,
l’usage du condom est systématiquement
observé. Selon
les producteurs, les acteurs
sont plus en santé que jamais.
Si ces principes faciles
fonctionnent pour l’industrie,
est-ce qu’ils ne seraient pas
envisageables dans la vie de
tous les jours? Si les partenaires
se mettent d’accord
pour se donner le test avant
chaque relation sexuelle,
même s’ils ne souhaitent pas
l’usage du condom il est logique
de croire que cela permettrait
certainement de freiner
la transmission, réaliste?
L’étude s’attarde aussi aux habitudes
de consommation des
LGBT. Si moins de personnes
parmi eux sont propriétaires
d’une maison ou d’un condo,
ceux qui le sont possèdent une
propriété d’une valeur de 32%
plus élevée que celle du reste
de la population (248 290$
comparé à 188 533$).
La valeur des véhicules achetés
et loués est de 28% plus
élevée (13 201$ comparé à 10
348$). Et les dépenses moyennes
mensuelles pour les services
en communications sont de
140$ comparé à 124$.
Là où les LGBT se démarquent
le plus selon l’étude est dans
la consommation de produits
culturels, de produits de soins
personnels et de repas à l’extérieur
de la maison. Ils investissent
quatre fois plus d’argent
pour assister à des spectacles,
à des manifestations sportives,
aller au cinéma et au musée. Le
budget consacré à des voyages
est aussi de 40% supérieur à
celui de la population québécoise.
Par ailleurs, l’étude détaille les
attentes des LGBT à l’égard
des entreprises. Pour 74% des
répondants, il est très ou assez
important pour eux que l’entreprise
possède une charte de
non-discrimination en fonction
de l’orientation sexuelle de ses
employés. Et pour 42% d’entre
eux, que l’entreprise participe
au financement des événements
LGBT.

Enrichissement indu par passivité

Monday, February 22nd, 2010

Le huard remonte
au-dessus des 90 ¢US
Par: Gérard Bérubé – Le Devoir 26 mai 2006
Le dollar canadien est rapidement remonté au-dessus des 90 ¢US hier. Avec cette accalmie qui se dessine sur le front des taux dʼintérêt directeurs des deux côtés de la frontière, la devise canadienne a puisé son énergie dans cette statistique laissant entrevoir un ralentissement prononcé de lʼactivité économique américaine au cours des prochains trimestres. Le dollar a bondi de 1,05 ¢US hier pour terminer la séance à 90,36 ¢US. La devise sʼest échangée jusquʼà 90,44 ¢US au cours de la journée, sʼapprochant de son sommet des 28 dernières années de 90,95 ¢US, établi le 10 mai dernier.
Pourquoi est-ce que les biens et services restent au même prix?
À chaque fois que le dollar canadien monte face au dollar américain, il se produit un phénomène économique particulièrement intéressant au Québec: les prix à la consommation ne changent pas. À première vue, vous me direz que cʼest quand même un peu insignifiant comme nouvelle mais en y regardant de plus près, on découvre quʼen réalité, ce sont des milliards de dollars qui sortent des poches des consommateurs pour rien.
Au dernier trimestre, lʼindice du coût de la vie est passé à +4% mais au cours de la dernière année, il était en moyenne de +2,3% et lʼaugmentation récente a été causée en grande partie par lʼaugmentation du prix de lʼessence à la pompe. Si nous devions exclure lʼaugmentation des produits pétroliers, le Canada aurait probablement présenté un indice maximal de +0,2% puisque lʼéconomie canadienne est très forte et stable.
Ils sʼen mettent
plein les poches!
En excluant toujours les coûts du pétrole, le dollar canadien nʼa jamais été aussi élevé depuis les années ʻ70 et a fait un saut de presque 30% en un an face à la devise américaine et de près de 10% face à lʼEuro. Cʼest donc dire que tous les biens et services venant de lʼétranger, payés en dollars canadiens, coûtent beaucoup moins au «cost» pour les acheteurs et que ces économies devraient se traduire par des baisses de prix dans les commerces, pourquoi?
Parce que 80% des produits consommés au Canada sont importés et que nous payons généralement ces importations avec la devise nationale, une des plus fortes au monde. Tous les fruits et légumes qui sont vendus dans les épiceries viennent des États-Unis lʼhiver et pendant seulement quelques mois dans lʼannée, les épiceries proposent des produits locaux. Il est donc facile de conclure que si les grandes chaînes paient 30% de moins pour les légumes, nous devrions payer 30% de moins sur la facture. Or, il nʼen est rien.
Avez-vous remarqué une seule baisse des prix dernièrement? Les laitues iceberg vendues chez Métro sont à 2,99$ lʼunité, presque trois fois le prix normal et on donne comme raison lʼaugmentation des coûts du pétrole. Le public, qui entend parler tous les jours ad nauseam des augmentations du prix de lʼessence en viennent à accepter lʼexplication en oubliant que le dollar compense largement ces augmentations et que le consommateur devrait y trouver son compte. La force du dollar découle de conditions économiques très précises et comme le Canada est un pays dont lʼéconomie est en forte croissance depuis plus de 10 ans, que les gouvernements fédéral et provinciaux paient leurs dettes et que certaines provinces comme lʼAlberta sont tellement riches quʼelle versent maintenant directement à chaque contribuable ses excédents, si toutes les conditions sont réunies pour faire de notre devise un modèle de force et de stabilité, le consommateur, quant à lui, devrait pouvoir bénéficier des sacrifies menant vers de tels résultats. Dans lʼétat actuel des choses, seuls les acheteurs et les commercants voient leurs revenus augmenter considérablement, indûment, alors que le partage de ces profits devrait être fait, même partiellement, avec les consommateurs. Si la hausse du dollar ne bénéficie pas aux consommateurs, pourquoi se sacrifier tant pour le faire monter?

Services et finances

Friday, December 25th, 2009

RainbowVision : ouverture dʼune communauté de
retraités(ées) homosexuels(lles) aux USA
Même si les chiffres recensant la communauté gay américaine diffèrent
selon les sources, (évoluant entre 3 et 10%), le vieillissement de la popu-
lation et lʼavancée en âge des baby-boomers, donnent lieu à lʼémergence
dʼun nouveau marché très prometteur, celui des communautés de retraités
pour seniors homosexuel(les).
Les sociétés de marketing estiment que les aînés gays américains repré-
sentent un marché de 2.4 à 8 millions dʼindividus. Dans cet esprit, une
communauté de retraités(ées) homosexuel(les), RainbowVision, a été
inaugurée récemment à Santa Fe, dans la capitale du Nouveau Mexique.
Plus concrètement, cette structure comprend 86 habitations. Elle a été
construite dans la ville de Santa Fe, près des Cristo Mountains. Elle sʼan-
nonce comme un lieu de vie idéal pour les seniors gays et lesbiennes à
partir de 50 ans. En plus dʼune unité de soins médicalisés et du restaurant,
les résidents pourront prendre des cours de cuisine, assister à des specta-
cles –dont une gay pride-, faire du sport, participer à des activités cultu-
relles, etc. Et le concept semble plaire puisque tout a déjà été vendu.
États-Unis – Une étude sur le financement des retraites des
couples homosexuels gays et lesbiens
Steven Mock, un étudiant en doctorat de la section « Human Develop-
ment » à lʼUniversité de Cornell, a présenté en Février dernier une étude
sur lʼorganisation de la retraite chez les couples homosexuels. Affirmant
être les premiers à travailler sur la question, les trois chercheurs qui
constituaient son équipe ont souligné des attitudes spécifiques à lʼégard
des retraites chez ces couples. Les spécialistes ont interrogé 39 femmes
et 7 hommes tous homosexuels, parmi les 1 900 personnes du Cornell
Ecology of Careers study.
Selon un rapport publié fin janvier par Human Right Campaign, association de lut-
te contre la discrimination sexuelle, les couples homosexuels seraient contraints
de dépenser plus pour leur sécurité sociale (un supplément de 5 000 dollars par
an, soit 4 117 euros) et seraient taxés sur la transmission au conjoint de leur pen-
sion de retraite, contrairement aux couples mariés, qui seraient exemptés de tout
impôt. Les homosexuels –hommes ou femmes-, du fait même de lʼabsence de re-
connaissance légale de leur statut ne peuvent pas bénéficier des avantages finan-
ciers que peut procurer un conjoint -mutuelle ou assurance décès par exemple.

La crise n’est pas comparable à celle de 1929

Wednesday, July 15th, 2009

Les nombreux experts qui affirment que la récession actuelle est pire que celle des années 1930 exagèrent, selon le premier vice-président et économiste en chef du Conference Board du Canada Glen Hodgson.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que comparativement aux précédentes récessions, celle-ci a frappé fort et surtout d’un coup. La chute a été brutale, inattendue, donc spectaculaire. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’une chute est brutale qu’elle ne s’arrêtera pas à court ou moyen terme. En ce sens, comparativement à plusieurs analyses, mes prévisions ont toujours été moins pessimistes. À cause de cela, on m’a accusé d’être « trop optimiste ». Pour ma part, je pense plutôt être réaliste. Force est d’admettre que l’état actuel de l’économie me donne actuellement raison.

Le choc a été dur, mais l’économie reprend tranquillement mais sûrement. Une reprise qui devrait s’étaler sur trois ou quatre ans. Évidemment, même si le Canada est moins touché qu’ailleurs et que sa reprise économique devrait avoir lieu plus rapidement, la crise laissera sa marque. On a qu’à penser au déficit de 50 milliards de dollars annoncé par le ministre des Finances, Jim Flaherty. Un déficit qui devrait augmenter au cours des prochaines années.

La crise bouscule l’économie et cela de façon globale. Des puissances économiques émergeront. C’est le cas de la Chine qui gagne en importance et qui est toujours plus présente dans nos économies. Elle investit dans des entreprises appartenant traditionnellement à des intérêts occidentaux. Ce n’est pas tout. D’autres pays, comme le Brésil, l’Inde et des états moyen-orientaux étendent leur présence. Les choses bougent. L’échiquier mondial est en pleine transformation. C’est extrêmement trépidant !

La Communauté gaie: Traditionnellement les gais sont réputés pour avoir de moyens financiers plus flexibles que la société en général du fait qu’ils ne paient pratiquement pas de pensions alimentaires et qu’ils vivent  en couples avec des salaires d’hommes. L’actuelle crise économique ne semble pas avoir d’effet concret sur les finances personnelles des gais. Selon les principaux indicateurs économiques traditionnels, les hommes gais, célibataires ou en couple sont les personnes les moins atteintes actuellement par la crise, ce qui explique que les commerces s’adressant à eux an grande partie ne soient pas aussi affectés par le manque de liquidités que les autres, plus généralistes.

Finances: Deux indices qui donnent espoir!

Thursday, March 26th, 2009

La publication récente de deux indicateurs économiques bien meilleurs que prévu a alimenté l’idée que l’économie américaine approchait de son point le plus bas, même si l’optimisme qui s’est emparé des marchés à cette annonce paraît à certains prématuré. Alors que les économistes attendaient un septième mois consécutif de baisse des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs, ces deux indicateurs sont repartis nettement à la hausse en février. Les commandes de biens durables, une mesure de l’investissement des entreprises, ont progressé de 3,4% par rapport à janvier, contrastant avec le recul de 2,5% attendu par les analystes. Les ventes de logements neufs ont pour leur part rebondi de 4,7%, démentant la baisse de 2,9% anticipée.

Mais les économistes ont fait part de leur prudence. Nombre d’entre eux estiment que le premier trimestre, sur le point de s’achever, a été aussi catastrophique que le précédent, au cours duquel le produit intérieur brut américain avait chuté de 6,2% en rythme annuel. “Étant donné la faiblesse de la demande mondiale (…) nous prévoyons que la tendance globale des commandes soit toujours à la baisse pour peut-être encore quelques mois de plus”, a relevé Brian Bethune, d’IHS Global Insight. Pour lui, le moment du creux “n’est pas imminent”.

Dans l’immobilier, un secteur perçu comme essentiel pour la reprise, l’activité dans le neuf reste déprimée. Janvier avait été le mois le plus faible en la matière depuis la première publication de cette statistique en 1963. Février est le deuxième plus faible. “Le marché immobilier commence à montrer quelques signes de stabilisation mais la détérioration du marché du travail devrait compromettre la reprise”, a résumé Elsa Dargent.

L’économie détrône le Hockey!!

Les nouvelles économiques dominent dans les médias québécois et ont même éclipsé la crise chez le Canadien de Montréal en termes de poids médiatique depuis la dernière semaine. En effet, la crise financière a occupé le centre de l’attention avec un poids médiatique de 3,87% dépassant les problèmes du Canadien de Montréal qui récoltent un poids médiatique de 3,86%. C’est visiblement un signe que les temps changent selon Jean-François Dumas, spécialiste de l’actualité chez Influence communication. La question des bonus versés chez AIG a quant à elle obtenu 1,51 %.

Finances: la volatilité des marchés

Sunday, February 1st, 2009

Les soubresauts des marchés boursiers et l’état d’incertitude qu’ils créent sur le plan économique font souvent les manchettes des journaux. En réaction à cette incertitude, certains investisseurs inquiets peuvent être tentés de vendre leurs placements ou d’adopter de nouvelles stratégies d’investissement. Dans un tel contexte, l’Autorité vous incite à ne pas prendre de décisions hâtives, car les conséquences pourraient être regrettables. Avec l’aide d’un représentant compétent, choisissez  un portefeuille qui visera l’atteinte de vos objectifs financiers. Un représentant ne devrait pas modifier votre portefeuille de façon radicale en raison de la volatilité des marchés ou d’évènements à court terme, à moins que vos objectifs ou votre situation financière ne changent. Toutefois, ne faites pas preuve d’insouciance. Posez des questions et évaluez la situation avec lui.

Soyez vigilant, car plusieurs fraudeurs utilisent les craintes et la nervosité des investisseurs pour leur vanter les mérites d’investissements douteux. Ils approchent les investisseurs pour leur offrir de prétendus investissements à haut rendement leur permettant d’éviter des baisses de marchés éventuelles. Une fraude pourrait sérieusement compromettre l’atteinte de vos objectifs ou faire disparaître l’argent que vous avez durement épargné. Ne laissez donc pas l’incertitude qui entoure les rendements boursiers vous rendre plus vulnérable à la fraude.

Que les marchés soient à la hausse ou à la baisse, l’Autorité rappelle les conseils suivants :

- Demeurez calme, la panique n’est pas bonne conseillère. Même si un investissement est tout à fait légal, il ne vous convient pas nécessairement.
- Assurez-vous, en communiquant avec le Centre de renseignements de l’Autorité ou en consultant son site Web, que la personne qui vous propose d’investir a un droit de pratique délivré par l’Autorité, lui permettant de vous offrir l’investissement.
- Méfiez-vous si on vous propose des rendements élevés et sans risque. Plus le rendement espéré est élevé, plus le risque est généralement grand. Quand c’est trop beau pour être vrai, c’est peut-être le cas.
- Prenez garde à la vente sous pression, surtout lorsqu’on vous propose des investissements tels les devises et les placements dans des paradis fiscaux.
- Exigez un prospectus pour connaître en détail les caractéristiques et les risques de l’investissement. Si la personne ne peut vous fournir de prospectus ou tarde à le faire, n’investissez pas.
- Diversifiez votre portefeuille. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Des investissements aux caractéristiques différentes sont susceptibles de se comporter de façon opposée durant une période donnée. Certains titres peuvent conserver ou prendre de la valeur même si les marchés sont à la baisse.

Une économie dans la tourmente Des solutions intéressantes…

Thursday, December 4th, 2008

Des placements et revenus non-imposables : Le CELI
À compter du 1er janvier 2009, les Canadiens assisteront à une véritable révolution en matière de finances personnelles : la naissance du CELI, le plus important instrument d’épargne depuis la création du régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Comme pour le REER, certains comptes CELI n’auront aucuns frais administratifs. Ce sera le cas, par exemple, des programmes offerts par les banques et les sociétés de fonds. À l’inverse, les CELI plus complexes, comme ceux que proposent les firmes de courtage, comporteront des frais annuels. De plus, ni les revenus gagnés dans un CELI (par exemple, le revenu de placement et les gains en capital), ni les retraits faits à partir de ce compte ne seront imposables. Les plafonds sont intéressants et correspondent à environ 5000$ par an par personne, ouvrez vite votre CELI…

Les REERs toujours aussi populaires malgré tout
Avant que le monde de la finance personnelle ne soit heurté de front par la crise financière mondiale, il peut être intéressant de constater que le nombre de Canadiens contribuant à un régime enregistré d’épargne-retraite était tout de même en légère augmentation. En effet, selon les plus récentes données de Statistique Canada, publiées mercredi, un peu moins de 6,3 millions de Canadiens ont cotisé en 2007 à un REER, ce qui représente une faible hausse de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Il faut toutefois prendre en considération que la population canadienne s’est accrue lors de la même période d’au moins 1 %, ce qui relativise fortement toute hausse réelle du nombre de cotisants. Toujours selon Statistique Canada, la valeur des cotisations aux REER canadiens a augmenté, au cours de la même période, de 5,3 % pour se chiffrer à un peu plus de 34 milliards de dollars.

La confiance demeure chez les pré-retraités, malgré la crise
Un sondage national révèle que la confiance des Canadiens par rapport à leur sécurité financière demeure relativement bonne malgré la volatilité financière globale. Les données recueillies en septembre et en octobre par la firme Harris-Décima pour le Groupe Investors dévoilent que les soubresauts récents des marchés boursiers n’inquiètent pas davantage les Canadiens que les impôts ou la valeur du dollar canadien.