Posts Tagged ‘arrondissement’

Steve Shanahan (Intégral)

Wednesday, September 3rd, 2014

Gay Globe Média

Suite à la publication de notre dossier sur Steve Shanahan dans l’édition 99 de Gay Globe Magazine, voici l’intégralité des conversations entre M. Shanahan et Roger-Luc Chayer, Éditeur de Gay Globe Magazine, tel qu’autorisé par M. Shanahan.

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Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal)

Sunday, July 31st, 2011
Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Par Roger-Luc Chayer – Photos Gay Globe

POUR VOIR LES PHOTOS EN GRANDES RÉSOLUTION, SIMPLEMENT CLIQUER DESSUS.

Un projet d’intégration urbaine qui se voulait écolo et vert à l’origine s’est transformé en véritable dépotoir à ciel ouvert en plein centre-ville de Montréal et c’est l’Arrondissement Ville-Marie qui est à l’origine de ce désastre écologique avec lequel doivent composer non seulement les citoyens qui vivent dans cet environnement mais les commerçants qui en ont gros sur le cœur.

Se voulant un projet permettant l’implantation de verdure dans l’Arrondissement Ville-Marie, le Jardin du Marché Frontenac, commandité par Bricoville Rona l’Express de la rue Lafontaine dans le même quartier, est en train de devenir la honte municipale tellement le concept a déraillé alors qu’il devait à l’origine permettre l’intégration d’un marché de fruits et légumes dans un quartier déjà fortement atteint par un manque d’espaces verts. Il s’agissait de permettre l’accès à des produits agricoles pour les citoyens de même que de permettre de transformer ce coin de rue défavorisé en îlot de verdure de manière à améliorer la qualité de vie de tous.

Or, alerté par un citoyen qui n’en pouvait plus de vivre avec les conditions désagréables imposées par ce projet, Gay Globe Média s’est rendu sur les lieux situés au coin de la rue Ontario et d’Iberville pour constater l’ampleur du désastre, et désastre il y avait comme le démontrent les photos plus bas.

En entrevue avec Gay Globe, Ronald (prénom fictif afin de préserver l’anonymat du plaignant) nous disait que depuis le printemps, il avait l’impression de vivre face à une piquerie tant l’environnement est devenu nauséabond et géré par des gens qui sont visiblement incapables de mener un tel projet, pourtant assez simple. “On dirait que tout ce que touche la ville se transforme en déchet et en échec. Expliquez-moi comme est-ce possible qu’aucun inspecteur de l’arrondissement ne soit venu ici constater l’état des lieux pour faire respecter le règlement municipal quand on voit bien qu’il s’agit d’un dépotoir à ciel ouvert?”, nous demande Ronald qui est un résident de longue date du quartier.

“N’importe quel commerçant ou résident qui ferait ça devant chez lui recevrait une amende salée mais comme la ville autorise ce qui se passe, nous devons vivre avec ce dépotoir et le plus triste pour moi c’est de voir que personne n’a supervisé ça, qu’on a sali un coin de rue peut-être pas très chic mais qui avait au moins l’avantage de ne pas être une poubelle avant le début de cette affaire-là”.

Sur les photos, on peut voir que des déchets pourtant récupérables sont abandonnés en tas, par les organisateurs du Jardin du Marché Frontenac et que le plastique est mêlé au carton, au styrofoam, que des légumes et plantes sont en putréfaction dans les boites et que des sacs de resto McDonald y sont aussi présents, démontrant que ce projet ou ses administrateurs et commanditaires font peu de cas de la qualité de vie des résidants voisins qui doivent supporter ce qui est pourtant présenté comme une initiative écolo et verte! “Tout ça pour avoir des subventions?” demande Ronald…

De plus, lors de notre visite, entre les pots de fleurs et les jardins se trouvaient des sacs verts remplis qui n’avaient pas été placés pour la collecte et le pire, de ce projet de dépotoir sur lequel aucun contrôle n’est exercé, c’est que les planches et boites sont placés en tas, par dessus de magnifiques petites fleurs écrasées et deux petites tomates accrochées à leur plant, encore vivantes qui tentent de survivre malgré le poids des déchets qui les recouvrent, les photos sont d’ailleurs criantes de vérité car le tas est placé par dessus des fleurs et légumes plantés avec l’agent de la ville et de Rona!

Gay Globe a demandé à Rona l’Express de commenter les photos et de nous dire si c’est cela le projet qu’ils souhaitaient en prêtant le nom de Rona et surtout s’ils sont fiers des résultats de leur commandite. Nous ferons le suivi une fois leur réponse arrivée. Quant à la ville de Montréal et au Maire Gérald Tremblay, Gay Globe leur a offert de commenter, les réponses seront publiées dès réception si elles arrivent car notre prestigieux Maire a pour mauvaise habitude d’ignorer les journalistes quand il s’agit de questions négatives pour son image. Enfin, on verra bien…

Quant à l’organisation à l’origine de ce dépotoir, qui déclare sur son site Internet à www.marchefrontenac.com “Le Jardin sur rue du Marché solidaire Frontenac fait aussi partie du Groupe de travail en agriculture urbaine de Montréal. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le document Montréal fière d’être verte et nourricière” une entrevue a été demandée et nous attendons leur réponse.

En conclusion, est-ce que la ville de Montréal avait vraiment besoin de ce dépotoir entouré de conteneurs que même la ville interdit normalement sur son territoire? Évidemment pas. Espérons que les responsables de cet échec cuisant, qui ne sont d’ailleurs pas enregistrés légalement au Registre des entreprises du Québec comme le requiert la loi, pour recevoir des subventions, se réveilleront et iront immédiatement nettoyer ce bac à vidanges à ciel ouvert qu’est le Jardin du Marché Frontenac.

Le 2 août 2011, Madame Josée Caron, porte-parole de Rona, déclarait dans un courriel adressé à Gay Globe: “En réponse à votre article intitulé « Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal) » nous désirons vous laisser savoir que le marchand-propriétaire de la Quincaillerie Bricoville RONA L’express a été mis au courant de la situation en lisant votre article et a pris action pour rejoindre les responsables du projet « Le Jardin du Marché Frontenac » afin de s’assurer que le problème des déchets soit rapidement régularisé et ne se reproduise plus.  Le but de la commandite accordée par la Quincaillerie Bricoville est de participer à un projet de quartier visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et nous sommes confiants que des correctifs pourront rapidement être apportés pour qu’il en soit ainsi.”

Gaspillage à Rosemont: Des bacs de fleurs qui deviennent des bacs à vidanges

Thursday, June 16th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

Dans la lignée et la suite de notre dossier récent portant sur de possibles gaspillages dans l’Arrondissement Rosemont à Montréal, voici un nouvel exemple de stratégie de dépense qui ne porte aucun résultat auprès de la population. Car en effet, lorsque ces décisions financières sont prises par les élus de l’arrondissement de Rosemont, on prétend toujours que c’est pour le “mieux-être des habitants du quartier” et “pour l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain”.

Les bacs maudits de la rue Bourbonnière

Bacs servant à ramasser des vidanges

Bacs servant à ramasser des vidanges

Les bacs maudits de la rue Bourbonnière

Prenons par exemple les bacs de béton devant servir de bacs à fleurs placés sur toute la longueur de la rue Bourbonnière, dans Rosemont, depuis la fin de l’été dernier. Ces bacs sont placés sur le bord des trottoirs, utilisant des espaces jusqu’alors réservés au stationnement de voitures. Or, ces bacs, depuis leur arrivée, n’ont jamais été comblés par les fleurs promises et sont devenus au fil du temps des bacs à vidanges que personne n’entretient, encore moins l’arrondissement.

Des bacs à fleurs transformés en bacs à vidanges à Rosemont

Des bacs à fleurs transformés en bacs à vidanges à Rosemont

Selon un résidant rencontré lors de la prise de nos photos, “J’ai l’impression que notre Maire d’arrondissement à acheté des bacs de béton à des amis, qu’il est venu jeter ça un peu partout sur Bourbonnière et qu’il se fout maintenant de ce qui arrivera avec ces blocs dignes de l’ère communiste, ils n’ont rien d’écologiques et ne servent qu’à ramasser les déchets des passants…

Combien ont couté ces bacs? Quel a été le budget dépensé pour placer ces blocs de béton partout? À quoi est-ce que ça doit servir en fait et qui a autorisé une telle dépense inutile à l’arrondissement Rosemont? Nous attendons toujours les réponses à nos questions qui ont été acheminées au bureau du maire de Rosemont.

Combien ont couté ces bacs qui ne servent à rien dans Rosemont?

Depuis 1 an, ces bacs ne servent à rien sur la rue Bourbonnière, à combien se chiffre ce gaspillage?

Depuis 1 an, ces bacs ne servent à rien sur la rue Bourbonnière, à combien se chiffre ce gaspillage?

Combien ont couté ces bacs qui ne servent à rien dans Rosemont?

Gaspillage princier dans l’arrondissement Rosemont

Wednesday, June 15th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

L’arrondissement de Rosemont, dans l’Est de la Ville de Montréal, annonçait la semaine dernière la fin de certains travaux sur la rue Bourbonnière, entre les rues Rachel et Laurier, visant à “contenir la circulation”, prétextant la sécurité des enfants et de la population pour effectuer ces travaux.

En fait il s’agit, selon l’arrondissement, de refaire les trottoirs, aux coins des rues, en les transformant en larges îlots et toujours selon la théorie des élus de l’arrondissement, ces élargissements de trottoirs obligeront les voitures à circuler moins vite. Intéressant!

Exemple de travaux au coin des rues Bourbonnière et Laurier

Exemple de travaux sur Bourbonnière coin Laurier

Or, ces travaux, qui nécessitent des budgets importants, sont présentés de manière à laisser croire à un objectif qu’il est visiblement impossible d’atteindre. En élargissant le coin de la rue pour arriver à la même largeur que les voitures stationnées, on ne change strictement rien à la situation, jamais les voitures n’auraient pu rouler par dessus les voitures stationnées le long de la rue Bourbonnière de toute façon et que la question ne se posait même pas avant les travaux. Il reste toujours deux voies au centre, comme avant…

Travaux sur Bourbonnière à Rosemont

Travaux sur Bourbonnière à Rosemont

Pourquoi alors engager des ressources financières importantes si c’est pour arriver au même point qu’avant les travaux? Le Point a demandé au Maire de l’Arrondissement de Rosemont de nous transmettre le total du coût des travaux, nous attendons toujours la réponse.

Il est préoccupant pour les électeurs de Rosemont de constater un tel gaspillage de fonds publics alors que des travaux beaucoup plus sérieux et importants étaient nécessaires dans Rosemont comme par exemple l’état de la chaussée, toujours pleine de nids-de-poule qui sont toujours en attente de réparation et qui bousillent la direction des voitures qui passent dessus. Il y avait aussi les somptueux bacs à fleurs en béton armé, placés tout le long de la rue Bourbonnière depuis l’an passé et qui sont tout simplement vides et qui ne servent à rien. Un gâchi financier qui, espérons-le, ne sert pas à faire plaisir à quelques amis…

Nous demanderons au Maire plus d’explications et ferons le suivi…

Benoît Labonté se sert encore de l’argent public

Friday, May 15th, 2009

Il n’en fini plus de se servir des fonds publics et du budget de l’arrondissement Ville-Marie pour soudoyer les médias et s’acheter son image qu’il peut manipuler et triturer à sa guise. Dernier exemple complètement hors de l’éthique d’un média professionnel digne de ce nom, l’édition no 10 du volume 16 du journal l’itinéraire.

Dans les pages de cette édition du journal fortement subventionné par Québécor, le Maire de l’arrondissement Ville-Marie, Benoît Labonté se paie à même le budget de l’arrondissement 1/2 page de pub pour l’arrondissement en échange d’une autre demi-page éditoriale, ce qui est strictement prohibé par les guides de déontologie de la Fédération professionnelle des Journalistes du québec et du Conseil de Presse du Québec qui interdisent et punissent toutes les apparences de conflit d’intérêt. Dans le cas présent, c’est plus qu’une apparence, c’est un conflit d’intérêt de premier degré.

C’est pas grave, Monsieur Labonté est au-dessus de tout cela, il a prouvé depuis des années que l’éthique était un concept qui ne s’appliquait pas à lui. On a qu’à voir l’état du village gai et du centre-ville de Montréal pour voir comment cet homme a dévasté le fleuron et la puissance de la métropole en laissant somber sa ville dans le tiers-monde. Sa ville? Que dis-je, la ville, un montréalais qui se respecte n’aurait jamais laissé aller une telle situation.

M. Labonté est candidat à la Mairie de la grande ville de Montréal en novembre 2009, au peuple de décider s’il souhaite donner un mandat à ce grand démocrate qui achète ses éditoriaux.

Benoît Labonté en conflit d’intérêt

Thursday, April 2nd, 2009

À quelques mois des élections municipales de Montréal en novembre 2009, le chef de l’opposition, Benoît Labonté commence à faire de plus en plus de déclarations, en public du moins, comme s’il devenait soudainement compétent et intéressé à la question publique alors qu’il se terre le reste du temps, entre les élections.

Dernière déclaration: ce 2 avril dernier, Benoît Labonté s’indigne d’un prétendu conflit d’intérêt qui impliquerait Frank Zampino, ex-maire de St-Léonard et ex-membre du comité exécutif de Montréal et, bien sur, opposant à M. Labonté. Il explique à la caméra de TVA que le fait d’avoir voyagé avec un chef d’entreprise au même moment où la ville allait donner un contrat à cette entreprise serait un conflit honteux et que M. Zampino déconsidérerait l’administration publique de Montréal.

Mais quelle foutaise! Encore une fois de la part de Benoît Labonté qui, selon ses propres critères, serait le monarque, le chef suprême en matière de conflits d’intérêt. S’il ne disait mot et restait dans sa cage dorée, bien à l’abri des réalités et de la misère qui s’abat sur Montréal depuis qu’il en dirige l’arrondissement le plus important, on pourrait au moins lui donner le mérite de se taire mais lorsqu’il ouvre ainsi la bouche, il permet la comparaison et surtout la mise en évidence de son comportement conflictuel aberrant.

Par exemple: Benoît Labonté, alors maire de l’Arrondissement Ville-Marie, et témoin privilégié de la faillite et de la fourberie des organisateurs des premiers Outgames de Montréal en 2006, s’est empressé, une fois la faillite prononcée et la grande présidente Louise Roy, en fuite, de récupérer le personnel des Outgames pour offrir à certains d’entre eux des emplois à l’arrondissement. What??

Alors que les Outgames venaient de flouer des centaines de créanciers en se mettant en faillite tout juste après avoir annoncé des jeux rentables, Benoît Labonté a méprisé ses contribuables et a poussé l’odieux du pire cynisme politique en allant engager et récompenser ceux-là même qui venaient de flouer la communauté et surtout, de détruire la réputation globale des gais pour de longues années.

Autre exemple: Benoît Labonté qui accuse Frank Zampino de conflit d’intérêt est pourtant celui qui se place en premier en conflit majeur d’intérêt en écrivant et collaborant à un éditorial mensuel dans le guide Fugues, tout en donnant des contrats de publicité de la ville à cette même publication. Il reproche à Zampino ce qu’il fait directement lui-même avec Fugues et l’argent de la ville. Non seulement cela, il méprise les autres médias gais en refusant toute entrevue au Point, à GGTV et à plusieurs autres alors qu’il joue à la pute en se servant de l’argent des contribuables pour acheter la position éditoriale de Fugues.

Benoît Labonté est candidat aux élections de Montréal en novembre 2009, espérons que le peuple saura reconnaître les vraies valeurs de cet être exceptionnel.