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Immunodéficience asiatique : pas le Sida mais une maladie auto-immune

Sunday, September 9th, 2012

Futura Santé

Depuis 2004, une immunodéficience, c’est-à-dire un affaiblissement des défenses de l’organisme, frappe des adultes asiatiques. La cause vient d’être déterminée : il s’agit d’une maladie auto-immune, le corps dirigeant des anticorps contre son propre système immunitaire. Ce n’est donc pas une nouvelle forme de Sida.

Cela fait 8 ans que la Thaïlande et Taïwan sont les principales victimes d’une nouvelle maladie étrange. Des adultes d’une cinquantaine d’années en moyenne présentent des maladies opportunistes, causées par des pathogènes normalement peu agressifs sauf dans les situations où le système de défense de l’organisme est affaibli. Cette immunodéficience est caractéristique du Sida, pourtant aucune trace du VIH n’a été décelée chez ces patients.

Les National Institutes of Health (NIH) américains mènent l’enquête depuis 2005 pour faire la lumière sur ce mystère rare qui frappe uniquement des populations à ascendances asiatiques. Certaines personnes en sont mortes même si aucune estimation chiffrée précise n’a pu être établie.

Une partie du voile vient d’être levée dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs y expliquent que la maladie est auto-immune, le système immunitaire produisant des anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine jouant un rôle crucial dans les défenses de l’organisme.

L’inhibition par l’organisme de l’interféron gamma

Ce travail a été mené au cœur de l’épidémie, en Thaïlande et à Taïwan. En tout, 203 personnes de 18 à 78 ans ont été recrutées. Parmi elles, 52 présentaient des infections à des mycobactéries non tuberculeuses (MNT), le plus souvent non pathogènes pour des individus en bonne santé mais causant par exemple des dommages pulmonaires chez les individus immunodéprimés. On comptait également 45 patients porteurs d’une autre infection opportuniste, avec ou sans co-infection par une MNT, 58 cas de tuberculose et 48 personnes en bonne santé.

Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s'attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s'attrape principalement après consommation d'eau infectée.
Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s’attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s’attrape principalement après consommation d’eau infectée. Souvent bénigne, elle peut prendre d’autres proportions chez des personnes immunodéficientes. © Margaret Williams, Janice Haney Carr, CDC, DP

Les seules différences notables entre ces groupes portaient sur les taux d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine stimulant l’activité des cellules tueuses de l’organisme, comme les lymphocytes Natural Killer ou les macrophages. Pour 88 % des personnes atteintes par les infections opportunistes, ces taux s’élevaient anormalement. Cette inhibition de l’interféron gamma par l’organisme lui-même est donc responsable de la maladie, celle-ci n’étant pas d’ordre viral (comme le Sida) ou bactérien, mais auto-immune.

Quel traitement pour cette immunodéficience ?

Reste maintenant à déterminer la cause sous-jacente qui pousse les cellules à produire en excès ces anticorps. Les auteurs supposent que la génétique y joue un rôle important, étant donné que seules des populations asiatiques, même exilées, y sont confrontées. En revanche, la maladie n’est pas familiale, ce qui exclut la possibilité d’un seul et unique gène mutant. D’autre part, l’environnement contribue très probablement à l’émergence de l’immunodéficience. Mais comment ? On l’ignore encore.

À l’heure actuelle, les médecins soignent les malades en traitant directement les infections avec des antibiotiques, ce qui fonctionne la plupart du temps. Mais cela ne résout pas le problème de fond. Les scientifiques du NIH travaillent donc à l’élaboration d’un traitement qui bloquerait la production d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma.

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Vivre avec le VIH et la drépanocytose : un papa concerné et un spécialiste pour en parler

Sunday, September 9th, 2012

Papamamanbebe.net

Yves : 37 ans, je travaille dans l’informatique. Ingénieur informaticien dans la sécurité réseau, qui s’appelle sécurité informatique. Je suis drépanocytaire depuis tout petit, depuis la naissance. C’est une maladie qu’on chope comme ça quand on a des parents qui ont la drépanocytose mais à dose minime. Donc quand les deux s’accumulent nous on l’a à grande dose. Je suis père d’un petit garçon qui va avoir bientôt 9 mois. Je vis en couple mais pas marié. Je suis séropositif. Je l’ai su on va dire en 2004. J’ai été faire comme ça des analyses parce que je me suis mis avec une amie. J’ai voulu savoir si elle l’était. Moi je l’étais au tout début donc je l’ai su. Donc je lui ai posée la question, elle m’a avoué qu’elle savait qu’elle était séropositive mais qu’elle ne voulait jamais se l’admettre. Et donc du coup c’est moi qui l’ai conduit à ce qu’on aille voir le médecin et qu’on fasse les démarches pour se faire traiter.

On dit souvent que la drépanocytose ne concerne que les noirs. Non. Ce n’est pas forcément comme ça qu’il faut le définir. La drépanocytose se développe généralement dans les milieux tropicaux. Ca veut dire que c’est une forme de mutation que l’homme a développé, l’être humain a développé pour combattre le paludisme. Donc c’est un côté négatif de la mutation de nos gènes. Donc nous on va se dire, nous drépanocytaire que nous sommes un peu comme des mutants. On a muté pour combattre le paludisme mais les conséquences c’est qu’on a rarement le paludisme mais on s’est développé on va dire des globules rouges qui n’ont pas la même durée de vie que toute homme normal qui n’est pas drépanocytaire. Allons à l’origine du paludisme. On sait que le gène du paludisme c’est forcément dans les globules rouges. Donc nous nos globules rouges ne durent pas longtemps. Au lieu que ça vive 72 heures nous on a des globules rouges qui vivent 24 heures ou sinon 48 heures. Donc du moment où ils meurent assez rapidement qu’on n’arrive pas à les éliminer, ils forment des bouchons on va dire dans nos veines. Ces bouchons formés nous font mal à des parties qui ne sont pas forcément très irriguées, notamment dans les articulations. Donc les gens pensent que la drépanocytose c’est une maladie dans les os. Mais non. C’est une maladie dans les veines. Ces veines se bouchent au niveau des articulations et puisque les articulations forcément quand par exemple on plie le bras, le sang ne va pas être fluide à cette partie du coude. Donc on a des douleurs. C’est comme le rhumatisme. Le mal est exactement comme le rhumatisme. Mais seulement que nous ce n’est pas dans les os, c’est plutôt dans les veines. Les globules rouges ont une forme, et ça veut dire que les globules rouges ont une forme arrondie, et nous on a des globules rouges qui ont une forme lunaire. Vous voyez un peu la forme de la lune en croissant ? Donc quand ces globules rouges meurent ils s’accrochent entre eux alors que s’ils étaient ronds, ils ne pourraient jamais s’accrocher. Du fait qu’ils ont une forme lunaire, ils s’accrochent entre eux et ne permettent pas la circulation confortable du sang, d’où ces bouchons-là. Il n’y a pas de traitement. Ca, déjà soyons claires là-dessus. Il n’y a pas de traitement. On ne le traite pas. C’est une maladie qu’on chope comme ça d’une façon héréditaire. On peut prévenir les crises de drépanocytose. Ca veut dire beaucoup boire pour fluidifier. Il y a des médecins qui déconseillent le sport parce que le manque d’oxygène forcément tue les globules mais en revanche il y a d’autres médecins qui le conseillent mais pas à dose compétitive. Ca veut dire faire du sport pour que le coeur batte bien et pour que le sang puisse bien circuler. Ca veut dire pousser tous les petits caillots, ce ne sont pas des caillots mais tous les petits débris de globules rouges à ne pas s’accrocher. Ca veut dire que plus le coeur bat, plus la circulation est plus intense et moins les globules s’entasseront à un endroit précis. Ne pas aussi aller trop en altitude parce qu’en altitude on a un manque d’oxygène. Mais le seul conseil que beaucoup de médecins donnent c’est boire beaucoup d’eau.

Sandra : Et toi, tu as l’air d’un sportif.

Yves : J’ai fait du sport pas forcément par cette maladie-là parce que j’aimais jouer au basket et au tennis de table. Donc j’ai fait du sport mais ce n’est pas pour m’entretenir ou quoique ce soit. C’est parce que j’aimais jouer. Mais sinon, je n’aime pas le foot par exemple. Ce n’est pas mon truc. Je ne le regarde même pas à la télévision.

Donc, comme je l’avais dit, il n’y a pas de traitement, il y a que de la prévention. Donc la prévention c’est éviter que la crise arrive. Mais une fois que la crise est arrivée, il y a des traitements. Mais les traitements ce n’est pas pour guérir, c’est pour soulager. Ca veut dire, on fait des perfusions de sérum physiologique. Moi je me rappelle quand j’étais tout petit on ne me mettait pas de médicament bien spécifiques dans mes sérums, par exemple des anti-inflammatoires, dans mes perfusions il n’y avait rien. Donc c’est juste une perfusion pour avoir un peu plus d’eau ou de liquide pour fluidifier, pousser un peu les globules qui se sont entassés à un endroit parce que plus ils vont bouger et plus ils vont se fragmenter puisqu’ils ne se sont pas attachés. Donc plus le sérum est mis au patient, plus ses veines ou ses vaisseaux ont un débit de sang un peu plus beaucoup. Ou sinon, moi aujourd’hui je ne vais plus à la perfusion. Beaucoup de gens le trouvent un peu extrême. Aujourd’hui moi je suis traité par exemple aux anti-inflammatoires pour des crises pas trop graves ou à la morphine pour des crises graves. La morphine ce n’est pas forcément le médicament ou bien le produit qu’on pense, comme dans les films américains où voilà le soldat il se prend une balle et puis il se pique. Non, non. La morphine c’est un médicament qui se prend à la pharmacie que par prescription. Moi aujourd’hui j’ai mes cachets de morphine et quand j’ai une crise, bon bah ok. Sinon, si la crise elle persiste, je vais à l’hôpital, on me fait une perfusion de sérum dans lequel on ajoute de la morphine ou des anti-inflammatoires. Vu que nous drépanocytaires nous perdons beaucoup de globules rouges parfois les médecins nous donnent un apport en sang mais c’est des cas extrêmes. Ca veut dire que le drépanocytaire il est souvent anémié puisqu’il perd ses globules rouges. Pour compenser ça, s’il est très anémié, il y a des médecins qui n’ont pas le choix et qui vont à la perfusion sanguine. Sinon normalement il n’y a pas de raison qu’on aille à cette extrême-là si le patient n’est pas très anémié. Ca m’est arrivé une transfusion mais par rapport à autre chose mais pas par rapport à la drépanocytose.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Professeur Galactéros, est-ce que les propos de Yves sont corrects ?

Frédéric Galactéros : J’aurai tendance à dire en premier qu’il a fait un énorme effort pour se documenter, pour essayer de comprendre. Et ça, c’est essentiel. Ensuite il y a effectivement besoin de réviser un peu quelques connaissances mais je ne vais pas m’amuser à jouer le professeur maintenant. Beaucoup de ce qu’il a dit est tout à fait exact. La drépanocytose c’est une maladie génétique qui ne touche les enfants que si les deux parents sont transmetteurs. C’est très facile de savoir si on est transmetteur. Une simple goutte de sang, une petit analyse, on sait immédiatement si on est transmetteur. En plus ça ne coûte pas cher du tout. Il y a à la limite aucune raison pour ne pas se faire dépister pour savoir, quand on veut fonder une famille avec quelqu’un si on est transmetteur ou pas. C’est très simple à savoir. Si on n’est pas transmetteur, aucun risque que l’enfant soit malade à la naissance. Si on est transmetteur tous les deux, il peut être malade. Il peut ne pas l’être aussi parce que la génétique c’est une sorte de loterie. Il faut avoir les bons numéros si je puis dire ou les mauvais comme vous voulez. Mais il faut qu’ils soient là. Une fois qu’on les a, ça ne sort pas forcément dans le bon ordre. Ca peut sortir dans un ordre favorable. Par exemple si moi j’ai un père, une mère qui m’ont donné mon hérédité de l’hémoglobine puisque c’est ça dont il s’agit, c’est l’hémoglobine qui est malade dans cette maladie, et bien, j’ai deux moitié d’hérédité pour fabriquer mon hémoglobine toute ma vie. C’est mes parents qui me l’ont donné même avant ma naissance, c’est à la conception. Et donc ces deux moitiés vont déterminer si mon hémoglobine est bonne ou pas. Si j’en ai une des deux qui est malade de la drépanocytose mais l’autre pas, je suis transmetteur et je ne souffre pas de la maladie. Si j’ai les deux moitiés d’hérédité qui sont atteintes alors là je vais naître avec la maladie et je vais avoir la maladie pour toute la vie parce que, comme il disait le patient, c’est une maladie dont on ne guérit pas à l’heure actuelle. Il n’y a pas de traitement curateur pour éliminer la maladie comme on peut le faire pour une angine ou d’autres maladies. C’est une maladie pour toute la vie. C’est la maladie de très loin la plus fréquente des maladies génétiques graves dans le monde. Il y a à peu près 300 000 nouveaux patients qui naissent chaque année dans le monde. Pourquoi on en parle peu ? Pourquoi vous ne connaissez pas la maladie ? C’est très simple, c’est que ça touche des populations qui ne savent pas faire parler d’elles et qui ne savent pas faire ressortir les problèmes qui sont les leurs parce qu’elles n’ont pas accès aux médias, elles n’ont pas accès à l’industrie pharmaceutique, elles n’ont pas accès aux politiques qui eux massivement ne sont pas concernés par la maladie.

La drépanocytose on a commencé à en parler quand Kennedy puis Nixon ont pris en compte des revendications des noirs américains, ce qui a donné l’émancipation des noirs américains d’un côté et beaucoup d’autres choses, les droits civiques mais aussi spécifiquement Martin Luther King et d’autres militants noirs américains ont dit nous avons un problème à nous spécifique. La drépanocytose, qu’en anglais on appelle Sickle-cell anemia, ça veut dire l’anémie avec les globules rouges en forme de faucilles, en forme de lune comme disait Yves tout à l’heure. Et cette maladie est une maladie grave, il faut s’en occuper. Et donc Nixon a lancé deux plans, le plan cancer et le plan drépanocytose. C’est grâce à ce plan avec 1 milliard de dollars en 25 ans qui a été dépensé aux Etats-Unis pour lutter contre la drépanocytose, que d’énormes progrès ont été faits. Bien entendu, il y a à peu près 100 000 drépanocytaires malades aux Etats-Unis. Il y en a à peu près 40 000 ou 50 000 en Europe. Mais il y en a des millions en Afrique, en Inde, en Arabie Saoudite et dans tout le bassin méditerrannéen. Donc effectivement ce n’est pas lié à la couleur de la peau. C’est lié effectivement comme il le disait à un développement de résistance génétique sur des siècles et des siècles. Il ne faut pas croire que c’est individuel la résistance. C’est une résistance de la population qui a sélectionné des moyens génétiques de lutter contre le paludisme et qui y arrivent d’ailleurs plus ou moins bien parce que le paludisme ça fait encore d’énormes ravages. Donc faut bien comprendre que cette drépanocytose c’est un peu normal qu’on commence à s’éveiller à ce problème actuellement parce que c’est l’évolution de l’état de santé dans tous les pays concernés qui fait que avec des progrès malgré tout sur les maladies infectieuses et toutes les maladies qui étaient omniprésentes et qui provoquaient une mortalité énorme chez les enfants sont en train petit à petit d’être résolues. Même le paludisme régresse parait-il. Et donc on voit ces maladies chroniques génétiquement déterminées et bien celles-là résistent, ce n’est pas des microbes, ce n’est pas des virus, ce n’est pas des parasites. C’est des maladies qu’on a en naissant et donc pendant très longtemps les gens ne se sont pas préoccupés de la drépanocytose dans beaucoup de pays tout simplement parce que les enfants mourraient même avant même qu’on sache qu’ils aient la maladie, qu’elle soit identifiée, diagnostiquée. Et encore maintenant dans beaucoup de familles, il y a des enfants qui meurent très jeunes avant 5 ans subitement comme ça et c’est à cause de ça et on ne l’a pas identifié. On n’a pas fait le diagnostic. Petit à petit les progrès ça va surgir et je peux vous dire que la drépanocytose on n’a pas fini d’en parler parce que ça va être un problème majeur de l’état de santé des populations africaines méditerranéennes, moyen-orientales et indiennes dans les années qui viennent.

Sandra : Frédéric Galactéros dans votre service vous suivez combien de patients touchés par cette maladie ?

Frédéric Galactéros : En France il y a à peu près 15 000 patients, moitié enfant, moitié adulte. Les adultes étaient moins de 5, 10% il y a 30 ans. Donc l’espérance de vie, les soins ont fait énormément pour que les adultes vivent, ils vivent maintenant de façon prolongées. Nous avons de plus en plus de patients qui ont plus de 60 ans et sans qu’il y ait de guérison. C’est-à-dire avec un traitement de tous les jours. Mais c’est efficace. Et donc à l’hôpital Henri Mondor on soigne que des adultes et nous avons à peu près 1500 à 2000, parce que les patients vous savez ils vont, ils viennent, ils ne sont pas uniquement suivi à Henri Mondor, mais 1500 à 2000 patients suivis régulièrement. Et on en a à près 1 milliers sur ce nombre qui sont hospitalisés chaque année pour une, deux, trois, dix crises où ils reçoivent effectivement les perfusions de morphine, les anti-inflammatoires, l’hydratation comme l’a très bien expliquée Yves tout à l’heure et éventuellement les transfusions de sang. C’est une maladie des globules rouges. Donc si on apporte des globules rouges manquants et des globules rouges qui ne sont pas drépanocytaires et bien on va compenser la maladie. Mais malheureusement la transfusion ce n’est efficace que sur quelques semaines. Alors on ne va pas transfuser les gens tous les mois. Donc on utilise la transfusion juste à bon escient, le moins possible à chaque fois que la situation l’impose. Et il faut comprendre que le mécanisme de la maladie est très simple. L’hémoglobine dans les globules rouges dans cette maladie fonctionne normalement à la base, elle va attraper l’oxygène dans les poumons et puis elle va le donner où il y a besoin, dans les muscles, le cerveau, le coeur, etc. C’est le travail des globules rouges. C’est un taxi un globule rouge. Il transporte l’oxygène. Il le fait à peu près normalement sauf que dans la drépanocytose le globule rouge, au lieu d’être parfaitement déformable comme une petite goutte d’huile, microscopique goutte d’huile, il devient rigide comme une balle de ping pong. Ce qui fait que, quand il arrive dans les tout petits vaisseaux, là il va se bloquer plus ou moins complètement. Si le blocage se fait comme un embouteillage dans les rues de Paris et bien c’est la crise. Et qu’est-ce qu’il se passe ? Si vous avez l’embouteillage dans Paris, l’approvisionnement s’arrête, etc. Vous voyez on peut comparer. C’est pareil pour le corps à partir du moment où il n’y a plus d’alimentation en oxygène, il y a des phénomènes extrêmement douloureux et puis aussi des organes qui se mettent à souffrir parce qu’ils n’arrivent plus à faire leur fonction normal. C’est particulièrement vrai pour les os parce que les os c’est l’organe qui donne les plus grandes douleurs chez l’homme. Vous vous faites une fracture osseuse c’est très douloureux. Donc quand vous avez une crise à l’intérieur de l’os, dans les articulations c’est extrêmement douloureux et les drépanocytaires ont la malchance d’avoir une des maladies les plus douloureuses qui existent à cause de ces crises de circulation sanguine.

Ali : Ca doit être délicat pour les nourrissons jusqu’à l’âge où ils peuvent s’exprimer parce qu’un enfant par définition ça ne peut pas décrire ses douleurs.

Frédéric Galactéros : Absolument, vous avez raison. Mais les pédiatres ont fait d’énormes progrès pour essayer de lire la douleur dans le comportement de l’enfant et on arrive à le faire. C’est vrai que les enfants c’est spécial. Il y en a qui hurlent et il y en a qui ne disent plus un mot. Ils ont rentrés en eux-même et tout ça les pédiatres savent le reconnaître et soulager. Ensuite il y a des signes qui nous permettent de dire si le soulagement progresse et si on améliore l’enfant. Mais avant qu’il sache parler effectivement c’est très délicat.

Sandra : Yves va parler de son enfance, de ses souvenirs qu’il a quand il était enfant. Là je vous propose d’écouter comment il explique comment se transmet cette maladie. Vous l’avez expliqué avec vos termes et lui, il a utilisé deux iphones pour expliquer la drépanocytose.

Début de l’enregistrement.

Yves : Je cherchais un stylo, je ne l’ai pas trouvé mais je vais abuser de mon iphone blanc et de mon iphone noir. L’iphone noir comme étant le sain et l’iphone blanc comme étant le mauvais bien que je ne sois pas raciste. L’iphone noir sain ne transmettra jamais la drépanocytose à sa descendance. L’iphone blanc transmettra la drépanocytose à ses enfants tout le temps. Si tu veux, je ne sais pas si j’emplois les termes un peu technique si ça peut parler aux autres aussi. On va dire que, la drépanocytose, les formes les plus courantes c’est AA pour le porteur sain et SS pour le porteur malade. Mais vraiment malade. Maintenant on peut être porteur mais ne pas avoir de crise. C’est la forme AS. C’est la forme où mon iphone sain noir se mélange avec mon iphone blanc pas sain. Ca ne se transmet pas sexuellement mais que à l’enfant. Ce n’est pas comme le VIH où on va coucher ensemble, on va se dire aurevoir et tu vas aller le développer, non. Nous en tant que parents, on n’a pas de risque. C’est le bébé qui en aura. Donc la forme AA elle est très saine et la forme SS est très malade. Maintenant si ces deux formes-là font un enfant, l’enfant sera forcément AS parce que la maman ne peut transmettre qu’une partie et le papa qu’une partie. Ca veut dire que si le papa est AA, il ne peut donner qu’un seul A. Et comme la maman est SS, elle ne peut donner que un S. Elle n’a pas le choix, elle ne peut pas décider de donner autre chose que ça. Maintenant l’enfant il va être quoi ? AS. Là où maintenant ça devient compliqué, c’est que si deux AS font des enfants, donc on a plusieurs éventualité. On peut avoir des enfants AA, on peut avoir des enfants AA parce que le papa il a amené son A, la maman elle a emmené son A. Donc le bébé devient AA. Si par malheur le papa il donne que le S et que la maman ne donne que le S, l’enfant serait SS. Pourtant c’est deux drépanocytaires pas malades qui font un enfant malade. Il peut aussi arriver que deux parents AS ne font que des enfants AS ou une fois c’est le papa qui amène son A et la maman son S ou une fois c’est la maman qui amène son A et le papa son S. Et moi je suis la forme la plus sévère. Moi j’ai mes deux parents qui sont AS qui ne sont jamais tombés malades de toute leur vie et moi j’ai chopé le S chez mon père et j’ai chopé le S chez ma mère. Le seul moyen de ne pas transmettre la drépanocytose ? Je ne suis pas sûr qu’il y en ait. Mais c’est à voir parce que j’ai cru entendre qu’on pouvait prendre des produits au moment où on est prêt à donner vit de ne faire booster que la forme A. Mais je ne suis pas convaincu là-dessus et peut-être que quand tu verras le médecin, peut-être que tu me feras rapport de ça. Mais sinon je sais que aujourd’hui quand, je ne sais pas pour les européens, je sais que aujourd’hui quand deux noirs veulent concevoir, si la femme elle est enceinte, on lui fait faire les analyses de drépanocytose pour savoir si au moins elle, elle est porteuse. On peut aussi faire les analyses au bébé dans le ventre pour savoir de quelle forme est ce bébé. Mais moi je me dis que ça ne sert à rien d’aller titiller le foetus dans le ventre pour savoir de quelle forme le foetus est. De toute façon moi en tant que parent, s’il était même de la forme la plus sévère, je ne pense pas que j’aurais interrompu la grossesse. Moi je suis de la forme sévère mais je vis relativement bien.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Frédéric Galactéros est-ce que déjà premièrement son explication avec les iphones, il a donc parlé de forme AA, la forme saine et la forme SS, la plus sévère, est-ce que son explication est correcte ?

Frédéric Galactéros : Déjà A ça n’a rien à voir avec le groupe sanguin. Rien à voir du tout. S ça vient de l’anglais parce que sicle, ça commence par S. Donc c’est la lettre S pour drépanocytose. Effectivement notre hérédité c’est une espèce d’immense assortiment de gène, de petits morceaux d’hérédité immense. Il y a des milliers et des milliers petits morceaux d’hérédité et tout est en double. Donc on a un assortiment complet qui vient du père, un assortiment complet qui vient de la mère. Tout ça, ça se mélange, niveau par niveau, gène par gène homologue. Ils se mélangent et ils font notre hérédité qui fait que moi je suis moi, et chacun est soi. On a une seule hérédité mais c’est un mélange, une composition qui vient des deux parents et pour l’hémoglobine il y a deux gènes. Un qui vient du père, un qui vient de la mère. Et quand on fait un enfant, on va donner un des deux gènes sans savoir lequel parce que ça ne se commande pas et l’autre gène va venir de la personne avec qui on est pour faire les enfants qui elle-même ne choisit pas. Donc quand on est A + S, on peut aussi bien donner le A que donner le S. C’est le hasard. C’est ce que je disais tout à l’heure, une sorte de loterie qui fait que, deux personnes AS ne sont pas malades, souvent ne le savent pas et en France, contrairement à ce qu’a dit Yves, le dépistage du risque n’est absolument pas fait du tout. Il naît chaque année en France, il faut le savoir, à peu près 400 bébés malades tous les ans et 90% des parents pour eux c’est une surprise intégrale. Ils n’ont pas vu du tout le coup venir. Ca leur tombe dessus comme une massue d’un seul coup on leur annonce que leur enfant, il y a beaucoup de personnes d’origine africaine qui ont entendu parler de la drépanocytose, pour eux c’est une véritable calamité. On leur annoncerait la mort prochaine immédiate de leur enfant, on ne ferait pas pire. Donc ils ont beaucoup de mal à se remettre de ce choc de départ et on leur explique que la drépanocytose est une maladie assez particulière parce qu’il n’y a pas de fatalité si la prise en charge est bien faite, si l’accès aux soins est bien fait, si on n’est pas obligé de payer des fortunes pour soigner son enfant, l’enfant va vivre relativement vieux, permettez-moi, si le bon Dieu est d’accord. Mais autrement ce n’est pas quelque chose de si fatal que ça alors qu’en Afrique, dans certains pays, prononcé ce diagnostic c’est une condamnation dans les oreilles des parents. Une véritable condamnation. Même en Afrique s’il y avait les moyens de soigner comme il faut les enfants, ce ne serait pas du tout une condamnation. Ce serait les enfants qu’il faudrait traiter pendant très longtemps y compris à l’âge adulte mais qui pourraient mener une existence tout à fait valable que ce soit du point de vue scolaire, que ce soit du point de vue professionnel, que ce soit du point de vue social ou familial. Les drépanocytaires sont des gens à part entière qui peuvent mener une existence tout à fait correct. Je ne dis pas facile, je ne dis pas aisée, je ne dis pas sans douleur, sans hospitalisation, sans soucis divers mais bon, une existence tout de même.

Sandra : Est-ce qu’il y a un moyen d’éviter de transmettre la drépanocytose comme l’a dit Yves ?

Frédéric Galactéros : Oui tout à fait. Il a bien expliqué. A partir du moment où la grossesse a commencé, même avant, ils peuvent détecter avec des techniques très sophistiquées, très modernes, on peut trier les embryons selon leur génétique. Faut que tout le monde s’y prête, faut que l’homme donne ses spermatozoïdes, on recueille les ovules chez la femme, qu’on fasse les mélanges, qu’on fasse des embryons et puis quand les embryons sont prêts on les trie. C’est très compliqué et très difficile à réussir.

Sandra : C’est une fécondation in vitro ?

Frédéric Galactéros : Oui avec ce qu’on appelle un diagnostic préimplantatoire, des techniques très récentes. Mais la plupart des gens ne font pas comme ça, ils font selon les lois de la nature et puis ils comptent sur la chance. A partir du moment où une deux des personnes sont transmettrices à chaque grossesse le risque que l’enfant soit malade c’est un quart, 25%. Dans 75% des cas il ne va pas l’être. Donc c’est une sorte de loterie avec 4 papiers, 1 perdant, 3 gagnants. C’est la boite, on ne sait pas comment c’est et à chaque grossesse on recommence. On tire un papier mais on ne sait pas lequel, c’est en aveugle. Et à la naissance on sait puisque une petite goutte de sang et immédiatement on peut faire le dépistage. Mais on peut aussi le faire pendant la grossesse à environ 10 – 12 semaines de grossesse, on peut faire un prélèvement génétique du foetus sans l’abîmer bien qu’il y ait quand même des petits risques. On va analyser la génétique du foetus et on va dire aux parents bah voilà, résultat A, il est absolument sain, AS il est comme vous pas malade mais porteur. SS, si la grossesse continue il va naître avec la maladie. Et là les parents sont autorisés en France à cause de la gravité de la maladie et dans beaucoup d’autres pays la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Angleterre, etc à demander l’interruption de grossesse. Mais les parents sont loin de tous vouloir demander l’interruption de grossesse. C’est optionnel. S’ils veulent éviter de mettre au monde un enfant avec cette maladie extrêmement lourde parce qu’ils en ont l’expérience dans leur famille ou ils ont déjà un enfant atteint et ils n’en veulent pas un deuxième parce que pour les parents c’est lourd, c’est très lourd. Il y a des rendez-vous sans arrêt à l’hôpital, il y a les hospitalisations à tout moment qui peuvent se réunir le matin, le jour, la nuit. C’est lourd. La mère souvent elle ne peut plus travailler parce qu’elle s’occupe de son enfant. Donc il y a quand même des contraintes évidentes. Les gens qui ont déjà l’expérience très négative de ce différent point de vue de la maladie peuvent demander l’interruption mais les autres ne le demandent pas. Ils n’ont même pas le diagnostic prénatal, ils attendent que l’enfant naisse et puis, on verra bien à la naissance.

Sandra : Vous avez dit en début d’émission que le dépistage n’était pas cher. Donc il faut payer pour aller se faire dépister ?

Frédéric Galactéros : Non. Par exemple la mairie de Paris a mis en place un dépistage gratuit dans le 13ème arrondissement, rue Charles Bertheau et c’est les heures ouvrables, c’est dans un centre municipal de santé et de vaccination. Vous vous présentez-là et vous vous faites dépister c’est gratuit. Et en plus vous aurez toutes les explications qui vont avec, avant le prélèvement et après le résultat. Tout ça gratuitement. Par conséquent, toutes les personnes qui veulent se faire dépister peuvent se faire dépister. Même si ce n’est pas gratuit, c’est rembourser par la sécurité sociale cette analyse. Donc on peut aussi le faire faire par son médecin traitant.

Sandra : Avant d’entendre les éventuels commentaires ou question de l’équipe radio, je vous propose à nouveau d’écouter Yves qui va nous raconter comment il vit avec la drépanocytose en étant enfant et puis maintenant.

Début de l’enregistrement.

Yves : Moi la drépanocytose m’a permis de minimiser on va dire les autres formes de maladie. C’est pour ça dès le début de notre interview, je t’ai dit que je pense que je parlerai plus de la drépanocytose que du VIH parce que le VIH je le vis tous les jours et ça ne m’handicape pas du tout dans ma vie professionnelle, dans ma vie familiale, dans ma vie sentimentale, dans rien du tout. La drépanocytose en revanche, ça peut me mettre au lit, ça peut m’hospitaliser, ça me fait des douleurs dans le corps alors que le VIH non. Par rapport à mon enfance, quels souvenirs j’ai ? On va dire que sur une année scolaire, je passais six mois à l’hôpital. Mais pas forcément six mois d’affilés. On va dire que j’avais des crises très régulières quand j’étais petit. Je pouvais faire une crise de trois semaines tous les mois donc ça m’a un peu handicapé parce que je ne pouvais pas jouer comme tous les gamins parce que mes parents avaient peur que je me fasse mal. Certains médecins avaient conseillé le sport et d’autres non. Donc ils ne savaient pas quel juste milieu avoir. Donc je ne pouvais pas courir comme tous les gamins, ni jouer au foot et peut-être que c’est l’une des raisons pour lesquelles je n’aime pas le foot. Mais sinon c’est tout. Par rapport à mon enfance je pense que, la drépanocytose a plus joué sur ma scolarité bien que j’ai eu le bac au même âge que tous les gamins. Parfois les professeurs étaient obligés de venir à l’hôpital. Dans ce cas-là je pense que j’ai eu la chance parce que je crois aussi que ce n’est pas tous les gamins en Afrique qui ont cette chance-là que le professeur se déplace si l’un de ses élèves est l’hôpital. Pour ma part, je crains plus la drépanocytose que le VIH et peut-être que d’autres personnes en Afrique craindront plus la drépanocytose que le VIH.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Qu’est-ce qui est le pire ? Le VIH ou la drépanocytose ? Une question assez dure mais est-ce qu’il y a quelqu’un dans l’équipe radio qui veut oser répondre à cette question ?

Ali : Non c’est l’aspect douloureux, tout ce que ça peut laisser peser comme incertitude au jour le jour. C’est vrai que ça ne se traite pas de la même manière que le VIH. C’est deux pathologies opposées, enfin à mon sens, à mes yeux de ce que j’en sais.

Sandra : Est-ce qu’il y a des commentaires ou questions de la part de l’équipe radio ?

Tina : En fait moi j’ai connu par le biais de mon conjoint, il m’a parlé d’une personne, justement une fille qu’il avait rencontrée et donc lui il se sait AS et cette fille en fait elle a la drépanocytose. C’est elle qui a dit moi je ne voudrais en aucun cas sortir avec une personne qui est AS parce que je ne veux pas prendre le risque pour mon enfant, qu’il souffre de la manière dont j’ai souffert. Et en revanche cette fille, elle a eu par sa soeur une greffe de la moelle épinière pour se soigner. Du coup aujourd’hui elle vit quasiment normalement. Mais bon, ça a été une intervention lourde mais apparemment c’est presque comme une guérison. Je ne sais pas si cette information est juste ou non.

Frédéric Galactéros : La greffe de moelle osseuse effectivement elle est faisable dans un petit nombre de cas. Il faut savoir que c’est une thérapeutique qui peut supprimer les crises drépanocytaires quand elle marche. Elle peut ne pas marcher, elle peut aussi pendant la période de greffe, elle comporte quelques risques. Il y a quelques pourcentages qui malheureusement, les enfants avant 15 ans la greffe, qui peuvent mourir pendant la greffe. Donc la greffe ce n’est pas quelque chose qui se décide à la légère. Et puis aussi il faut avoir une soeur ou un frère de même père, même mère qui soit compatible. Ce n’est pas dans toutes les familles qu’il y en a malheureusement. Faut tester tout le monde, tous les frères et soeurs qui ne sont pas malades, même père, même mère. On voit s’il y a une compatibilité pour faire la greffe. Sinon, on ne peut pas faire la greffe. Du coup ce n’est pas disponible pour tout le monde même pour les cas où il faudrait le faire. Bien sûr c’est une thérapeutique très chère et très lourde. Il y a deux mois d’isolement, des médicaments ensuite, etc. Et puis cette personne elle a très bien parlé parce que, elle sait qu’elle est peut-être guérie des crises mais elle n’est pas guérie génétiquement. C’est-à-dire que quand elle veut faire un enfant, elle s’est dit non, je ne veux pas malgré tout parce que peut-être qu’ils se plaisaient quand même bien mais elle s’est refusée à faire l’enfant avec une personne AS. Ca c’est une décision lourde, très difficile et parfois insupportable psychologiquement d’être obligé de faire ça. Donc nous, nous nous ne permettons pas d’ampiéter sur les décisions privées des personnes. On n’interdit pas les mariages, on ne déconseille pas. On n’intervient pas du tout sur ce terrain. On laisse les gens réfléchir, prendre leur décision, faire leur propre conduite en matière matrimoniale, en matière de mariage et de famille. Ce n’est pas notre affaire. Nous on est là pour les aider à réfléchir, à s’informer, à mûrir leur décision et puis c’est tout. Une fois qu’ils ont mûri leur décision on est là pour que la décision se fasse dans les meilleures conditions de santé pour ne pas prendre de risque, pas prendre de risque pour la mère, pas de risque pour l’enfant. Donc voilà c’est notre boulot ça. Puis donner un résultat qui fonctionne bien, qui soit exacte.

Sandra : Cette opération de la moelle épinière, est-ce une opération risquée ?

Frédéric Galactéros : Oui, il y a quelques pourcentages de décès…

Reda : C’est de la moelle osseuse ou la moelle épinière ?

Frédéric Galactéros : La moelle osseuse. C’est important de ne pas dire épinière parce que j’ai connu une maman qui pleurait à chaudes larmes et je ne sais plus pourquoi au départ, elle me dit alors on va lui fendre tout le dos pour lui prendre la moelle épinière ? Donc elle n’avait pas compris que c’était la moelle osseuse, ça se prend par aspiration au niveau de la crête de l’os du bassin. Il y a un os qui est sous la peau du bassin, qui est juste sous la peau et là on peut aspirer la moelle en grande quantité. Cette moelle osseuse on peut l’utiliser pour la donner à quelqu’un qui est malade après que sa propre moelle ait été chimiquement détruite par une chimiothérapie. Donc on détruit la moelle malade et on injecte une moelle compatible et qui n’est pas malade. AA ou AS. Peu importe. Mais qui n’est pas malade. Et il faut le temps que ça prenne pendant 6, 7, 8 semaines, l’enfant est sans défense immunitaire. Donc il ne faut pas qu’il y ait d’infection grave qui tombe sur le coin du nez à ce moment-là. Donc il est en chambre stérile isolée du monde avec toute sorte de précautions. Je ne rentre pas dans les détails mais ce n’est pas quelque chose qui s’improvise vous voyez. C’est une thérapeutique qui est réservée à certains centres très spécialisés et dans les pays riches parce qu’il est évident que dans les pays pauvres ce n’est pas disponible, sauf pour les riches.

Reda : J’ai une question pratique sur la procréation en pensant peut-être à des couples qui nous écoutent dont l’un ou les deux peuvent être concernés. Donc vous avez dit que c’est possible de faire ce tri dans les embryons, faire cette sélection. Est-ce qu’une personne qui est séropositive et drépanocytaire peut accéder à l’assistance médicale à la procréation ? Parce que c’est le cas pour les personnes séropositives depuis mai 2001, est-ce qu’il y a des contraintes particulières ? Qu’est-ce qui défini l’accès des personnes drépanocytaires à ces techniques ?

Frédéric Galactéros : Effectivement c’est indépendant. Je ne suis pas tout à fait certain de ce qui est autorisé en matière de diagnostic préimplantatoire pour les personnes porteuses du virus VIH ou de l’hépatite C d’ailleurs. Je ne suis pas sûr du tout ce qui est autorisé. Techniquement, ça doit être faisable. Les deux choses sont dissociées. A la limite c’est des techniques qui permettent, j’aurai tendance à dire, une plus grande sécurité dans le terme viral de la chose. Une transmission est très peu probable. Maintenant est-ce que les équipes qui font ce travail extrêmement lourd, au cas par cas parce qu’ils en font très peu par an…

Reda : Vous n’avez pas de vos patients qui ont été dans ce cas-là ?

Frédéric Galactéros : Jusqu’à présent non. Dans le temps il y a eu des cas pour l’hépatite C en particulier qui ont été récusés. Mais les choses évoluent. Le VIH c’est quand même relativement rare en France d’avoir le VIH et la drépanocytose. Dans le temps il y en a eu beaucoup plus parce qu’il y avait la contamination par la transfusion sanguine. Mais ça c’est une génération de patient qui malheureusement n’ont pas pu bénéficier pour la plupart des progrès pour le VIH, je vous parle des années 80 et donc malheureusement ils ont disparu.

Yann : Et dans les inconvénients majeurs, est-ce qu’il n’y a pas non plus des risques d’AVC ou le fait que le sang ne circule pas bien ?

Frédéric Galactéros : Absolument, il peut avoir avoir des accidents graves de la circulation sanguine dans tous les organes y compris le cerveau. Et ça, ça touche essentiellement les enfants avant l’âge de 10 ans. Après 10 ans c’est rare qu’il y ait des accidents du cerveau. Un très gros progrès, de nouveau ce n’est pas un traitement curatif, c’est simplement un progrès, lui permet de détecter le problème circulatoire dans le cerveau. On fait ce qu’on appelle la micrographie doppler ce qui mesure la vitesse de circulation du sang à l’intérieur du cerveau dans les artères. Et si on trouve une anomalie, on sait que l’enfant est à risque de faire un accident, une paralysie, etc. A ce moment-là, l’enfant est pris dans un programme définitif toute sa vie de transfusion sanguine tous les mois. Ce qui fait que à peu près 6 à 10% des bébés qui naissent en France ils sont dépistés de cette façon pour le cerveau et à partir du moment où on considère qu’ils sont à risque d’accident vasculaire, on les inclut dans un programme de transfusion à vie ou s’ils ont un donneur dans la famille, on leur propose une greffe de moelle osseuse dont on a parlé tout à l’heure. Et ça il faut qu’ils aient la chance d’avoir un donneur sain et compatible parmi leur frère et soeur de même père et mère. Ce n’est pas toujours le cas malheureusement.

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Défilé de la Fierté Gaie à Montréal, forte participation

Sunday, September 9th, 2012

Le Nouvel Observateur

Un interminable fleuve coloré et bruyant de plusieurs milliers de personnes, militants homosexuels et leurs sympathisants, a coulé dimanche à travers le centre de Montréal à l’occasion du défilé de Fierté Gaie aux allures de carnaval exotique.

Conformément à la tradition, tous les partis politiques québécois étaient représentés par des hauts responsables. Les dirigeants des partis d’opposition fédéraux, les libéraux et les sociaux-démocrates, ont fait le déplacement depuis Ottawa.

La cause homosexuelle est peut-être l’unique occasion pour tous ces partis de se trouver réunis, a observé l’un des animateurs de la marche, Laurent McCutcheon, président de Gai Ecoute et de la Fondation Emergence, tandis que le militant anti-sida français Jean-Luc Romero déplorait qu’il ne puisse en être de même en France.

Seul le parti conservateur, au pouvoir à Ottawa, n’était pas représenté. Dans le ciel bleu, un petit avion traînait une banderole jaune annonçant “Stephen Harper nous déteste”. Mais il s’agissait apparemment de l’initiative d’un syndicat de fonctionnaires voulant dénoncer des restrictions budgétaires introduites par le Premier ministre.

Jouant de tambours ou de trompettes, juchés sur des camions-remorques décorés de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et diffusant à grand renfort de décibels qui de la techno, qui de vieux airs de rock, certains en slip et exhibant leurs muscles, d’autres couverts de plumes et de paillettes à la manière des danseuses de samba de Rio, les manifestants ont parcouru lentement le boulevard René Lévesque, acclamés par des milliers de spectateurs.

Montréal ayant été couronnée l’année dernière ville la plus amicale du monde vis à vis des homosexuels et le Canada ayant reconnu depuis des années leurs droits au mariage et à l’homoparentalité, la manifestation était complètement dépourvue d’agressivité.

Cependant, a déclaré Eric Pineault, président de Fierté Montréal, évoquant une récente “agression homophobe et transphobe” de deux lesbiennes montréalaises à Paris, et, sur le plan plus général, des pays où les homosexuels voient leur droit à l’égalité sociale bafoué, “nous continuerons à marcher” tant que l’homophobie persistera dans le monde.

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“N’ayez pas peur de l’homosexualité”

Sunday, September 9th, 2012

Lemonde.fr

Défendre la famille et appeler à prier pour elle dans un pays à bonne progression démographique sous-entend qu’elle est menacée. Le mariage de couples gays serait-il de nature à bouleverser la famille et le droit de l’enfant ?

L’Eglise a le droit de s’immiscer dans ce débat législatif. Il s’agit d’une liberté d’expression indiscutable qui ne porte ni de près ni de loin atteinte à la laïcité. Son opinion est d’autant plus utile que le mariage figure dans la liste de ses sacrements. Le cardinal-archevêque, en qualité de président de la Conférence épiscopale, peut faire lire une prière pour le moins réservée sur le mariage gay, mais de quelle opinion est-elle le reflet en dehors de celle de la hiérarchie ?

Selon un sondage IFOP, 65 % des Français seraient favorables au mariage homosexuel et 53 % à l’homoparentalité. L’indication dans le même sondage que 45 % des catholiques ne seraient pas opposés au mariage homosexuel est plus singulière. On doit dès lors regretter que n’ait pas été organisée une discussion entre les catholiques, invités à prier certes, mais pas à “discerner” entre eux et à haute voix. Il n’est pas trop tard.

Il convient en effet de vider une vieille querelle avant même de s’engouffrer dans l’affaire du mariage. L’homosexualité est-elle ou non une des déclinaisons naturelles de la sexualité ? Le mariage gay, au sujet duquel les divergences sont concevables, justifie qu’une ambiguïté soit levée. La thèse officielle désigne cette sexualité sous le vocable de “désordre”.

Ranger les homosexuels, avec d’autres, parmi les “accidentés de la vie”, exprime un sentiment compassionnel, mais ne les considère pas comme des sujets de droit. Plus inquiétant, une instruction de 2005 du Vatican exclut les homosexuels du ministère ordonné, sauf si cette sexualité est “transitoire”. Le Saint-Siège maintient une position hostile à la dépénalisation de l’homosexualité lors des débats aux Nations unies. Cela le place en compagnie de régimes qui continuent pour certains d’infliger la peine de mort aux homosexuels. Il s’agit d’une “véritable tragédie pour les personnes concernées et [d'une] atteinte à la conscience collective”, selon les mots du secrétaire général Ban Ki-moon. Cette humiliation était-elle bien nécessaire ?

En tant que catholique et citoyen de la République, je souhaite entendre l’Eglise de France sur ce point précis. Nous sommes nombreux à le souhaiter, dans et hors l’Eglise. Si celle-ci veut intervenir dans le débat public, et je me range à son droit, elle doit accepter le verdict de l’opinion publique. C’est d’ailleurs un hommage qui lui est rendu, car on attend d’elle des messages en faveur de la dignité humaine.

Il y a peu, le cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, évoquait, avec une hauteur chez lui familière, deux grandes figures homosexuelles et chrétiennes, Michel-Ange et Max Jacob. A ces artistes, il disait la gratitude de l’Eglise mais surtout que leur homosexualité était un fait, la situant ainsi hors de portée de tout jugement de valeurs. Cela ne l’a pas amené à se déclarer favorable au mariage gay, mais au moins le fondement d’une discussion purgée de ses peurs et de ses fantasmes est-il rendu possible.

L’ancien cardinal-archevêque de Milan Carlo-Maria Martini allait plus loin et enjoignait aux Etats d’aider les homosexuels à stabiliser leurs unions civiles. Il y a sur le sujet et de toute évidence plusieurs demeures dans la maison du Père…

On conçoit très bien que l’Eglise catholique défende le sacrement de mariage et sa destination première. La solution théologique n’est en effet pas simple. Mais il faut crever l’abcès. Toutes les réserves du monde catholique sont admises à la table des discussions, mais elles ne seront acceptées qu’à la condition, toutefois, de la reconnaissance publique et sans fard de ce que l’homosexualité est une sexualité comme une autre échappant à la sphère du jugement moral et pénal ou du traitement psychiatrique, aussi légitime et digne de reconnaissance que l’hétérosexualité.

Le temps n’est pas encore venu, et on peut le regretter, d’une pastorale pour les homosexuels. Mais est venu celui d’évoquer cette question au sein de l’Eglise et de se délivrer de ces frayeurs, qui ont amené, par exemple, à séparer dans le petit cimetière d’Ebnal (Angleterre) pour les besoins de sa béatification, en 2010, mais contre sa volonté testamentaire, le corps du cardinal britannique John Newman (1801-1890) de celui de son ami le révérend Ambrose St. John, “qu’il aimait d’un amour aussi fort que celui d’un homme pour une femme”. Rien ne dit que ce grand prélat fut gay, rien, mais même cette amitié inquiétait.

Les catholiques doivent pouvoir en débattre au sein de leur communauté, dans des assemblées paroissiales, diocésaines dans leurs associations, là où c’est possible, là où c’est nécessaire, là où c’est désiré. Qu’avons-nous à craindre des paroles puisque nous nous réclamons de la théologie de la Parole ? Nous ne serions pas tous d’accord ? La belle affaire !

C’est ainsi que l’ouverture au monde se fait, ce qui ne signifie pas s’y soumettre. L’Eglise exemplaire dans le dialogue interreligieux se montrerait inapte à tout dialogue intrareligieux ? Les évêques, qui ne sont pas des despotes, devraient oser ce débat. L’historien Michel de Certeau disait dans un trait fulgurant que “c’était au fond du risque que se trouvait le sens”. Et s’il y a bien une injonction biblique et évangélique en forme de leitmotiv c’est : “N’ayez pas peur.”

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Homosexualité : A la recherche d’une fac “gay-friendly”

Sunday, September 9th, 2012

Keek.fr

Est-il vrai qu’aujourd’hui encore les homosexuels soient l’objet de discrimination et de maltraitance, jusque dans les universités ? Apparemment, oui. Le site du magasine Têtu révèle qu’une association britannique, Stonewall, a fondé un site internet pour recenser la qualité d’accueil des étudiants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, et Transsexuels ou et Transgenres) au sein de chacune des universités du pays.

Depuis 2010, le site gaybydegree.co.uk, permet aux futurs étudiants de consulter le « profil LGBT » de quelques 150 universités britanniques.
Entre autres critères : l’existence d’un règlement explicite contre le harcèlement homophobe, la présence d’une association d’étudiants LGBT, des  événements pour la communauté… Seule une dizaine d’universités sur les 150 répondent aux 10 critères « gay-friendly », notamment celle de Londres.
L’article de Têtu souligne qu’en 2010, aucunes ne répondaient à tous les critères et que nombre d’entre elles avaient démontré une volonté de s’améliorer en contactant l’association. Et de citer Ben Summerskill, le chef exécutif de Stonewall : « Beaucoup de LGBT vivent bien leur entrée à l’université et sont bien accueillis, mais une étude récente a montré que près de la moitié continue à être maltraitée par leurs camarades à cause de leur orientation sexuelle ».
Pour éviter d’être taxée de sectarisme, l’association précise sur son site des critères qui n’ont rien à voir avec l’orientation sexuelle des étudiants : débouchés, logement, processus d’inscription…
A votre avis, si une telle étude était réalisée en France, votre fac obtiendrait-elle un bon score?
Vivre et étudiez au Royaume-Uni vous tente? Le Royaume-Uni sera à l’honneur de la 11ème édition du Salon Studyrama des Formations & Carrières Internationales le 13 octobre prochain à Paris. Un espace sera spécialement dédié à ce pays, en partenariat avec le British Council, où vous pourrez rencontrer les universités et les écoles de langues suivantes : University of Sussex, Cass Business School, University of Salford, University of Kent, London Metropolitan University, Imperial College Business School, Manchester Metropolitan University, London South Bank University… Des offres d’emploi et de stage seront également proposées.
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Civitas part en campagne : Un million de tracts et une manifestation nationale contre le « mariage » homosexuel

Sunday, September 9th, 2012

Nouvelles de France

Le calendrier est maintenant connu. Un projet de loi en faveur à la fois d’un prétendu « mariage » entre personnes de même sexe et de l’adoption d’enfants par les duos homosexuels sera présenté le 24 octobre prochain en conseil des ministres. Il n’y a donc plus un jour à perdre pour tous ceux qui n’admettent pas que l’on ravage la famille, que l’on dénature le mariage, que l’on inverse les normes et que l’on revendique capricieusement un absurde et catastrophique « droit à l’enfant ».

Dès lundi, Civitas entamera avec détermination sa campagne visant à faire échec à ce projet nuisible.

La police de la pensée, ça suffit : Libérons les Français !

À la télévision, au cinéma, à la radio, dans les journaux, dans la publicité, pas moyen d’échapper au matraquage permanent destiné à normaliser les revendications du lobby homosexuel. Les récalcitrants sont immédiatement pointés du doigt, accusés d’ « homophobie », opprobre suprême des temps modernes.

Civitas va chercher à libérer les Français de ce carcan intellectuel qui les opprime. Les délivrer de la police de la pensée qui les guette. Combien de Français n’ont-ils pas l’impression d’être les derniers des Mohicans, pratiquant l’autocensure de peur d’apparaître ringards, rétrogrades, mal-pensants, alors que leur seul « défaut » est de conserver un minimum de bon sens ? Réapproprions-nous le débat et ils seront nombreux, les Français, à oser exprimer publiquement leur rejet de ce bouleversement sociétal et à faire mentir les sondages avec lesquels on manipule l’opinion publique.

1 million de tracts

Avant le premier vote en assemblée parlementaire, Civitas aura distribué au minimum un million de tracts à travers la France. 100 000 autocollants et affiches viendront appuyer les distributions de tracts.

Une pétition

Démarrée en ligne sur www.nonaumariagehomosexuel.com, cette pétition – qui bénéficie du soutien de nombreux partenaires parmi le monde associatif et la blogosphère insoumise au politiquement correct – sera bien sûr également disponible en version papier.

Vidéos et réseaux sociaux

Régulièrement, de nouvelles vidéos placées sur toutes les plate-formes disponibles viendront soutenir cette campagne Civitas. Les réseaux sociaux serviront également à diffuser très largement nos informations.

Des réunions publiques à travers toute la France

Des responsables de Civitas sillonneront la France pour expliquer avec pédagogie les enjeux et détailler les conséquences d’un tel projet de loi. Il est indispensable que de telles réunions publiques puissent se tenir dans tous les départements.

Une manifestation nationale le 18 novembre

Le dimanche 18 novembre, nous fixons rendez-vous à 14h30 devant le Ministère de la Famille pour une grande manifestation nationale qui se dirigera vers l’Assemblée nationale.

Il ne s’agira pas de la manifestation d’une association ni d’une « chapelle ». Il s’agira d’une grande manifestation de tous les Français attachés à la famille, socle de base de notre société, et soucieux de préserver la finalité naturelle du mariage ainsi que l’intérêt supérieur de l’enfant.

Pourquoi une telle date ? Ni trop tôt ni trop tard, le choix de cette date nous laisse dix semaines pour organiser son bon déroulement et obtenir la participation la plus nombreuse. Il importe de faire une telle manifestation avant les premiers débats en assemblée parlementaire.

Influencer les élus

En parallèle, Civitas s’adressera aux élus, tant au niveau local qu’au niveau national.

Si une telle loi devait malheureusement être votée, les maires seraient chargés de son exécution. Il est donc indispensable que se dessine rapidement parmi les élus municipaux une importante vague de contestation à l’égard de ce projet de loi. Civitas adressera à tous les Maires de France une « Lettre aux élus » rédigée en ce sens.

Civitas remettra en outre à tous les députés et sénateurs un guide argumentaire contre le « mariage » homosexuel et l’adoption d’enfants par les duos homosexuels. Par ailleurs, Civitas recommande la relance d’une « Entente parlementaire » permettant aux députés et sénateurs, au-delà des clivages politiques, de se concerter pour contrer ce projet de loi.

Organiser des veillées de prières

S’il n’est pas besoin d’être catholique, d’être chrétien, d’être croyant, pour comprendre la grave nocivité d’un tel projet de loi, Civitas préconise néanmoins de recourir à la prière pour obtenir dans cette mobilisation les secours de la grâce surnaturelle. Une fois de plus, nous nous tournons vers le Christ et la Très Sainte Vierge Marie afin que notre entreprise soit toujours assortie d’un solide sens du discernement, et menée avec foi, espérance et charité.

Levée de fonds : il nous faut 100 000 euros

Cette campagne va demander des moyens financiers considérables. Nous avons estimé le budget nécessaire à 100 000 euros. Pas pour engager une secrétaire ou louer un bureau. Ces 100 000 euros serviront intégralement à la diffusion de nos arguments à travers toutes les communes de France. Nous avons besoin de votre générosité et nous rappelons que les dons à l’ordre de Civitas sont partiellement déductibles des impôts, pour les particuliers comme pour les sociétés.

Nous recrutons toutes les bonnes volontés

-          Vous êtes philosophe, pédo-psychiatre, juriste, …, prêt(e) à contribuer à une équipe rédactionnelle et/ou à une équipe de conférenciers : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes élu(e) ou ancien(ne) élu(e) à l’échelon local ou national et prêt(e) à nous aider : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes graphiste, imprimeur ou professionnel(le) de la communication et volontaire pour nous donner un coup de main : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes volontaire pour organiser dans votre localité une réunion publique d’information ou pour organiser un car pour la manifestation du 18 novembre : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes volontaire pour distribuer des tracts, coller des autocollants ou des affiches : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes disponible pour relayer nos messages sur les forums de discussions et/ou les réseaux sociaux : nous avons besoin de vous !

Et si vous n’avez vraiment ni argent, ni talent, ni temps pour nous aider, vous pouvez faire néanmoins quelque chose d’essentiel : prier pour la réussite de cette mobilisation !

Le monde entier regardera notre riposte

Parce que ce débat se déroule simultanément aux États-Unis, en Angleterre, en Irlande, en Écosse, au Vietnam… et parce que la France a toujours joué un rôle important – positif ou négatif – dans le combat des idées, les médias de tous les continents seront particulièrement attentifs à la riposte mise en place par les Français de bon sens. Rien n’est perdu si nous y mettons les moyens !

*Alain Escada est le président de l’Intitut Civitas, un lobby catholique connu pour son combat contre la christianophobie.

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Swiss acupuncturist charged in 16 intentional HIV infections

Monday, September 3rd, 2012

CTVnews

A self-styled healer has been indicted by a Swiss court on charges that he intentionally infected 16 people with HIV, the virus that causes AIDS, in cases going back more than a decade, authorities said Thursday.

The unidentified man was indicted by a five-judge panel in Bern-Mitelland regional court on charges of intentionally spreading human disease and causing serious bodily harm, offences that carry maximum penalties of five to 10 years respectively, said the regional prosecutor’s office in Bern, the Swiss capital.

The office said in a statement that most of the victims attended a music school that the man operated.

A spokesman for the prosecutor, Christof Scheurer, said the man also practiced as an unlicensed, self-styled acupuncturist — a trade which he is believed to have used between 2001 and 2005 as a pretext to prick and infect some of his victims with blood that was infected with AIDS.

HIV is transmitted through bodily fluids such as blood, semen or breast milk.

The police investigation concluded that the man had used various pretexts to prick his victims, but it remained unclear exactly what objects he had used. In other cases, the investigation found, the self-described healer — who is not HIV-positive — had served his victims drinks that made them pass out so he could infect them.

“The defendant denies everything that is alleged,” the prosecutor’s statement added.

The cases apparently came to light when Bern hospital Inselspital began to investigate similar complaints of infections in connection with a so-called healer.

Prosecutors say the probe, which was launched after one alleged victim filed a criminal complaint in early 2005, has finally been completed, but that it took years because of a number of difficulties ranging from the use of genetic testing to identifying victims while adhering to protections for patient privacy.

Proceedings against a second suspect in the case have been permanently closed, the statement said, because his involvement could not be confirmed.

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Anti-HIV drug simulation offers ‘realistic’ tool to predict drug resistance and viral mutation

Monday, September 3rd, 2012

Esciencenews

Pooling data from thousands of tests of the antiviral activity of more than 20 commonly used anti-HIV drugs, AIDS experts at Johns Hopkins and Harvard universities have developed what they say is the first accurate computer simulation to explain drug effects. Already, the model clarifies how and why some treatment regimens fail in some patients who lack evidence of drug resistance. Researchers say their model is based on specific drugs, precise doses prescribed, and on “real-world variation” in how well patients follow prescribing instructions. Johns Hopkins co-senior study investigator and infectious disease specialist Robert Siliciano, M.D., Ph.D., says the mathematical model can also be used to predict how well a patient is likely to do on a specific regimen, based on their prescription adherence. In addition, the model factors in each drug’s ability to suppress viral replication and the likelihood that such suppression will spur development of drug-resistant, mutant HIV strains.

“With the help of our simulation, we can now tell with a fair degree of certainty what level of viral suppression is being achieved — how hard it is for the virus to grow and replicate — for a particular drug combination, at a specific dosage and drug concentration in the blood, even when a dose is missed,” says Siliciano, a professor at the Johns Hopkins University School of Medicine and a Howard Hughes Medical Institute investigator. This information, he predicts, will remove “a lot of the current trial and error, or guesswork, involved in testing new drug combination therapies.”

Siliciano says the study findings, to be reported in the journal Nature Medicine online Sept. 2, should help scientists streamline development and clinical trials of future combination therapies, by ruling out combinations unlikely to work.

One application of the model could be further development of drug combinations that can be contained in a single pill taken once a day. That could lower the chance of resistance, even if adherence is not perfect. Such future drug regimens, he says, will ideally strike a balance between optimizing viral suppression and minimizing risk of drug resistance.

Researchers next plan to expand their modeling beyond blood levels of virus to other parts of the body, such as the brain, where antiretroviral drug concentrations can be different from those measured in the blood. They also plan to expand their analysis to include multiple-drug-resistant strains of HIV.

Besides Siliciano, Johns Hopkins joint medical-doctoral student Alireza Rabi was a co-investigator in this study. Other study investigators included doctoral candidates Daniel Rosenbloom, M.S.; Alison Hill, M.S.; and co-senior study investigator Martin Nowak, Ph.D. — all at Harvard University.

Funding support for this study, which took two years to complete, was provided by the National Institutes of Health, with corresponding grant numbers R01-MH54907, R01-AI081600, R01-GM078986; the Bill and Melinda Gates Foundation; the Cancer Research Institute; the National Science Foundation; the Howard Hughes Medical Institute; Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada; the John Templeton Foundation; and J. Epstein.

Currently, an estimated 8 million of the more than 34 million people in the world living with HIV are taking antiretroviral therapy to keep their disease in check. An estimated 1,178,000 in the United States are infected, including 23,000 in the state of Maryland.

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Cellphone HIV test studied

Monday, September 3rd, 2012

Iafrica.com

South African and South Korean researchers are working on making a smartphone capable of doing Aids tests in rural parts of Africa that are the worst hit by the disease, a researcher said on Friday.

The team have developed a microscope and an application that can photograph and analyse blood samples in areas far from laboratories to diagnose HIV and even measure the health of immune systems.

“Our idea was to obtain images and analyse images on this smartphone using applications,” said Jung Kyung Kim, a professor in biomedical engineering at Kookmin University in South Korea.

The gadget, called Smartscope, is a small 1-millimetre microscope and light which clips over a smartphone’s camera.

A standard chip with a blood sample then slides into the gadget in front of the microscope. Next, a special phone program photographs the sample and analyses the cells.

The team hopes that trials in clinics may start next year, Kim told AFP.

A different prototype developed in the United States takes tests in the field that need to be sent to a computer for analysis.

But the Smartscope will itself be able to do a CD4 cell count – a measure of white blood cells, which determines when treatment starts.

“Its basic function is to count those CD4 cells for diagnosis,” said Kim.

The new technology is destined for AIDS treatment in remote communities in South Africa and Swaziland, where clinics often don’t have the technology to do these tests effectively.

Almost six million South Africans are infected with HIV, while a quarter of Swazi adults carry the virus.

“In community health mobile technology is not a gimmick. It becomes an essential part of access,” said Professor Jannie Hugo, who heads the family medicine department at the University of Pretoria, the partner in the study.

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Student aims to create a safe haven for gay retirees

Monday, September 3rd, 2012

CTV.news

A grad student wants to try to give gay and lesbian retirees in British Columbia a comfortable place to spend their golden years.

Alex Sangha is trying to raise $25,000 dollars for a feasibility study for a retirement home catering to the gay community.

It’s part of his masters degree in social work at Nova Scotia’s Dalhousie University.

Sangha, who is from Vancouver, says gays and lesbians often face and fear discrimination in retirement homes, forcing them to go back into the closet during their twilight years.

Many gays, lesbians and transgendered retirees don’t have family to rely on for support and comfort, leading to depression and even suicide, Sangha said in a phone interview.

“There’s a lot of risk of alienation and isolation and loneliness,” he said.

Richard Sullivan is an associate professor at the University of British Columbia’s school of social work.

He said the problem extends beyond loneliness and is actually putting the safety of elderly members of the gay community at risk.

“Who wants to come out again in your 70s and 80s?” said Sullivan.

“For fear of prejudice (gays and lesbians) are avoiding aggregate care to the point where they probably should be using it, where they’re no longer safe in their own home.”

Sullivan said such infrastructure for the gay community is lacking because of the effect AIDS had on the population.

“The wealth of the gay and lesbian community is greatly diminished by the fact that baby boomer men in that community perished at a rate of 50 per cent through the AIDS epidemic,” said Sullivan.

“If that had not happened I would venture to say there would already be a resource like this.”

According to Sangha, staying in gay communities in Vancouver is especially hard for retirees because the community is centred in the city’s pricey downtown or West End.

“What’s happening in some cities especially in Vancouver is it’s becoming very expensive for people to live in downtown Vancouver and the rental market, the housing market has low vacancy and high cost,” he said.

“The population is aging and it’s important to develop infrastructure for the senior population and this includes all the vulnerable sectors of the population.”

He says many older gay and transgendered people have fought for equality their whole lives and deserve a happy retirement.

But, Sangha hinted the project could be a way to show gratitude to a generation gays and lesbians who helped bring their struggle for rights into the mainstream.

“We need to (help) our elders and our seniors who have fought for years for rights for our generation to live in dignity, to live in respect and to live with compassion,” he said.

Such gay retirement homes have already sprung up in limited numbers across the U.S. and one is also operating in Montreal.

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DNC 2012: The Gay Vote

Monday, September 3rd, 2012

Macleans.ca

New York Times columnist Frank Bruni lamented the lack of gayness at the Republican National Convention, especially in light of how keen the GOP was to court other minority voters — women and Latinos, in particular. “You certainly didn’t see anyone openly gay on the stage in Tampa,” Bruni wrote on Sunday. (Apparently Marcus Bachmannhad a prior engagement). “More to the point,” he wrote, “you didn’t hear mention of gays and lesbians.”

What the RNC lacked in gay voices, however, and more importantly, gay rights, the Democratic National Convention in Charlotte, North Carolina, is making up for in—well—a hell of a lot of gay people. A total of 534 openly LGBT Democrats—the most in convention history—will take part in the DNC this week (the RNC had roughly two dozen). Charlotte will play host to gay and lesbian caucuses and parties all convention long, and openly gay Wisconsin rep. Tammy Baldwin (vying to become the first openly lesbian senator) is set to speak. In many ways, this convention is shaping up to be a kind of miniature political pride parade.

In fact, so great is the number of gays descending upon Charlotte that popular Conservative radio host and professional bigot Bryan Fischer, (the man who shamed Romney’s only openly gay staffer, Richard Grenell, into resigning) has cancelled his DNC appearance, literally fearing for his life. “I’ll miss the fun, and potentially vigorous interviews with folks on the other side of the aisle,” he said, “but I might live longer this way.”

Let’s hope he’s wrong.

The Democrats are expected to officially write marriage equality into their platform on Tuesday, which could give new life to a viciously negative campaign that desperately needs it. After all, as the Republicans rightly pointed out in Tampa last week, Obama’s lofty oratory doesn’t quite resonate in trying times. The best line in Paul Ryan’s convention speech (and possibly the only one based in reality) was his proclamation that “college graduates should not have to live out their 20s in their childhood bedrooms, staring up at fading Obama posters and wondering when they can move out and get going with life.”

The only problem is that for many Americans—and the LGBT community, in particular — it isn’t Barack Obama who’s preventing them from “getting going” in life, but the GOP.

I spoke with a number of gay and lesbian delegates last night at Unity Charlotte, what is likely to be the convention’s largest and most stereotypically gay event (Beyonce techno remixes were at full blast all night long), and it became clear to me that while the rest of America is increasingly aloof when it comes to Barack Obama’s last four years, the gay community (Log Cabin Republicans excluded) is decidedly not. What was a dissapointment for many Americans, was overall, a victory for the gays:

“With the president coming out for marriage equality,” says 42-year-old Texan Democrat Jeff Strater, “we’ve seen other elected officials come out in support.” In other words, another term of Barack Obama may mean another term of gay-friendly legislation averse to the kind preventing 30-year-old Erin Goldstein from getting married.

Goldstein, a third-generation North Carolinian and lesbian social worker (“I’m Rush Limbaugh’s worst nightmare,” she says) would like to start a family with her partner, but they want to get married first; something they can’t do in North Carolina, where a recently approved constitutional amendment—amendment 1—prohibits same-sex marriage. And they don’t want to move either. “I shouldn’t have to move to Canada to be treated equally,” says Goldstein.

This is a common sentiment among proud gay southerners. LGBT activist Omar Narvaez, from Dallas, Texas, would also like to marry his partner of 16 years, but he can’t because his state outlaws same sex marriage. “I shouldn’t have to move,” he says, echoing Goldstein. Narvaez believes that Barack Obama can and will (if he is elected) repeal DOMA (the Defense of Marriage Act). “That’s not going to fix everything,” he says, “but once we get that fixed we will be a little closer.” Elect Romney, he argues, and the goal for equal rights will slip farther and farther away.

This is why the 2008 campaign spirit remains very much alive for this year’s LGBT delegates at the DNC. There is only one party, one leader who recognizes their civil rights. The Romney/Ryan “Comeback Team” is not “coming back” for gay people. And until it does, gays in America have only one viable political option: to look up at their fading Obama posters and hope for change.

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Un smartphone pour dépister le sida

Monday, September 3rd, 2012

Afrik.com

Des chercheurs sud-africains et sud-coréens sont en train de mettre au point un téléphone intelligent, capable de dépister le virus du sida. Il suffira de photographier l’échantillon de sang et les analyses seront menées grâce aux applications du smartphone. Les régions les plus éloignées de l’Afrique du Sud et du Swaziland devraient être les premiers à profiter de cette trouvaille baptisée “Smartscope”.

Le test du dépistage du VIH effectué par un smartphone : des chercheurs sud-africains et sud-coréens s’y emploient. Ils l’ont annoncé ce vendredi. Un microscope d’un millimètre et des logiciels intégrés à un smartphone permettront d’analyser des échantillons sanguins pour détecter le virus du sida. Mais « sa fonction essentielle est de déterminer le nombre de CD4 pour faire le diagnostic », a précisé, selon l’AFP, Jung Kyung Kim, professeur en ingénierie biomédicale à l’Université Kookmin en Corée du Sud. Cette information sur l’état des globules blancs est capitale pour démarrer ou non un traitement.

Un laboratoire mobile

« Notre idée était d’obtenir des images et de les analyser sur ce smartphone grâce à des applications », a expliqué le professeur Kim. Le “Smartscope”, c’est le nom de ce laboratoire mobile, fonctionne comme un microscope classique, à la différence que l’échantillon de sang est photographié, puis ensuite analysé.

Ce téléphone intelligent, à vocation médicale, a été pensé pour les zones reculées du continent africain où les laboratoires sont rares. L’Afrique du Sud, le pays le plus touché au monde par l’épidémie, et le Swaziland seront les premiers pays à en bénéficier. En 2009, quelque 5,6 millions de Sud-Africains vivaient avec le virus du sida. Le Swaziland, quant à lui, affichait en 2009 le taux de prévalence le plus élevé au monde chez les adultes : 25,9%.

Les essais cliniques pour tester le Smartscope pourraient débuter l’année prochaine.

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Circoncision et infection à VIH/sida au Kenya ; application des résultats de l’étude ” Kenya AIDS indicator Survey”, de 2007

Monday, September 3rd, 2012

Sidasciences

Une analyse des résultats de l’enquête “Kenya AIDS indicator Survey”, publiée dans le Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé de septembre 2012 montre qu’en 2007 la prévalence nationale de l’infection par le VIH chez les hommes non circoncis s’élevait à 13,2% (intervalle de confiance de 95%, IC : 10,8–15,7) par rapport à un pourcentage de 3,9% (IC de 95% : 3,3–4,5) chez les hommes circoncis.

La stratégie de circoncision des hommes kenyans doit être mise en oeuvre dans les provinces présentant le plus grand nombre d’hommes non circoncis et non infectés par le VIH, à savoir la province de Nyanza, la vallée du Rift, de Nairobi et de la province occidentale. Sont également concernés les jeunes hommes, avant ou peu de temps après leur première expérience sexuelle.

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La mesure d’exclusion des gays au don du sang pourrait tomber

Monday, September 3rd, 2012

RTS.ch

Le Conseil fédéral va examiner l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Le comportement à risque pourrait remplacer l’appartenance à un groupe à risque dans les critères d’exclusion.

Les gays pourraient ne plus être interdits de don de sang. Le Conseil fédéral est prêt à revoir les critères d’exclusion pour s’attaquer au comportement à risque plutôt qu’à l’orientation sexuelle.

Depuis 1977

Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes – désignés par l’acronyme HSH – sont exclus depuis 1977 par le Service de transfusion sanguine de la Croix-Rouge suisse, confirme jeudi le Conseil fédéral à Luc Recordon (Verts/VD).

Le conseiller aux Etats, dans une interpellation, s’interroge sur le bien-fondé de cette mesure, qu’il juge discriminatoire. Qui plus est, elle limite l’offre de sang pour les transfusions. Jusqu’ici, les besoins ont pu être couverts, répond le gouvernement. Et de préciser qu’il faut s’assurer de disposer d’un sang non contaminé.

Critères réévalués

En mars 2012, la Direction européenne de la qualité du médicament et des soins de santé a conclu que le risque de transmettre le virus du sida ou celui de l’hépatite B était fortement lié au comportement sexuel du donneur et qu’il augmentait dans le cas des gays. Toutefois, selon les experts, le problème peut être abordé dans une perspective différente, note le gouvernement.

L’Office fédéral de la santé publique a d’ailleurs indiqué à plusieurs reprises que les critères d’exclusion devaient porter sur le comportement à risque du donneur, à clarifier et évaluer individuellement, et ne pas se limiter à l’appartenance à un groupe à risque. Le Conseil fédéral est donc prêt à examiner la possibilité de reformuler les critères actuels.

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Comment la Scientologie casse ses adeptes gay

Monday, September 3rd, 2012

360.ch

Le «Village Voice» raconte l’histoire de l’éphémère flirt entre le mouvement et la communauté homo de Los Angeles. Une idylle qui s’est très mal terminée pour l’un de ses protagonistes.

«L’Eglise soutient les droits civils pour tous, quelque soit son orientation sexuelle, sa race, sa couleur de peau ou sa sa croyance. Nous sommes aussi une minorité; nous comprenons ce que cela veut dire d’être persécutés.» Ainsi l’Eglise de scientologie répliquait-elle en 2009 à des accusations sur sa prétendue homophobie. Loin de rejeter les gays, le mouvement controversé les accueillerait-il à bras ouverts sur le chemin de la sérénité et de l’immortalité? De fait, il y a bel et bien des gays au sein des plus fervents adeptes des théories de Ron Hubbard. Un article du «Village Voice» retrace l’itinéraire de l’un d’eux, Keith Relkin. Un itinéraire – ou plutôt un calvaire édifiant.

Travaillant dans l’industrie du divertissement à Hollywood, Relkin avait été, au milieu des années 2000, le «gay alibi» de l’Eglise. Il est décédé en février dernier. Une partie de ses papiers personnels a été mise à la disposition du journal new-yorkais, qui a pu retracer ses 30 ans au sein de la Scientologie, avec l’aide de quelques-uns de ses proches.

Sexualité aberrante
Son initiation n’avait déjà pas été de tout repos. Dans les années 1980, alors qu’il n’est pas encore sorti du placard, il subit d’intenses pressions pour qu’il réprime ses désirs homosexuels. On le force à signer à plusieurs reprises des engagements solennels dans ce sens. En 1985, il raconte être «puni» pour avoir admis s’être rendu dans un bar gay. On le contraint à suivre une session de formation où il est «pris à parti» sur sa sexualité «aberrante».

Ce bourrage de crâne ne le dégoûtera pas de l’organisation (et ne le «guérira» pas davantage de son homosexualité). Il semble même l’avoir conforté dans la voie de la «Dianétique». De fait, au début des années 2000, raconte le «Village Voice», l’ambiance semble changer au sein de l’Eglise, et un groupe local «gay-friendly» se forme autour de Relkin, qui a entre-temps fait son coming-out. Membre zélé, Relkin passe alors des années à promouvoir la doctrine auprès de la communauté homo de Hollywood.

Gay, scientologue heureux… et indic
Il devient même un avocat enthousiaste de la scientologie dans les médias gay. Dans une tribune qu’il signe dans le magazine gay «Fab», en 2002, il témoigne: «Il y a [dans la communauté gay] bon nombre de scientologues heureux. Et qui considèrent que la communauté [gay] est confrontée avec des problèmes de drogues, de relations malheureuses et de stress que sont le lot de toutes les communautés. Il y a de fortes chances que la scientologie continue à prendre pied ici, parce qu’elle a des réponses à ces questions.»

Au passage, Keith Relkin renseigne aussi sa hiérarchie sur les opinions de ses collègues, supérieurs et relations de travail vis-à-vis de l’Eglise. «La directrice de casting X avec qui j’ai travaillé il y a quelques années est persuadée que la Scientologie n’acceptait pas les gays. Que Cruise et/ou Travolta avaient été forcés de se ‘convertir’», écrit-il par exemple.

Vote-face
Les efforts de Relkin et de quelques autres fidèles gay de la Scientologie semble se concrétiser au milieu des années 2000. A l’époque, ils créent deux groupes destinés à recruter des membres homos: Affinity International et Clear Rainbow. Ils obtiennent même le feu vert pour distribuer une édition gay de «The Way to Happiness», un opuscule de propagande signé Ron Hubbard. Un gala doit lancer la campagne, le 29 juillet 2006, en présence de la vedette Anne Archer. Et là, tout s’écroule: l’actrice annule sa participation; à peine imprimées, les éditions spéciales de «The Way to Happiness» finissent au pilon; pour finir, le gala est annulé. Apparemment, la volte-face de l’Eglise serait survenue après que le big boss de la Scientologie, David Miscavige, a tapé du poing sur la table.

Commence alors un long séjour au purgatoire pour Relkin. Il est convoqué pour d’incessants «security checks», des séances d’autocritique qu’il doit financer de sa propre poche et qui dureront 18 mois. Ces sessions ruineuses le convainquent qu’il a lui-même «merdé». «Il s’estimait responsable. J’avais beau lui dire que c’était eux qui avaient approuvé l’événement… C’était ridicule», raconte un ami, ancien adepte, au «Village Voice». Au moins, Relkin semble avoir échappé au centre de détention qu’aurait institué la Scientologie dans un immeuble de bureaux de Los Angeles. «Cassé» mais toujours fidèle à l’Eglise, Keith Relkin s’est éteint le 3 février de cette année.

Incompatible avec tout avancement spirituel
Son histoire semble emblématique de l’attitude du mouvement, qualifié de secte par la France, face aux homosexuels. En façade, ces derniers sont les bienvenus, mais une fois dans l’institution, il seraient sujets à une rééducation intense à travers la pratique de groupe de l’«audition». Dans «La Dianétique», la «bible» de Ron Hubbard, l’homosexualité est qualifiée de perversion et décrite comme un stade de développement incompatible avec tout avancement spirituel. Par ailleurs, sur le plan politique, l’Eglise s’était engagée en 2008 en faveur de la «Proposition 8», un texte qui devait interdire le mariage entre personnes de même sexe en Californie.

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«Grindr», le GPS pas triste pour gays

Monday, September 3rd, 2012

Marianne 2

Cette application destinée aux homosexuels permet de géolocaliser sur son smartphone quiconque est disponible pour une rencontre. Là, tout de suite, maintenant !

 

(DR)

(DR)

Il en faut peu pour faire naître une rumeur. Le 23 juillet dernier, la planète médiatique a réussi à nous faire croire que «le relais partie de jambes en l’air» était l’épreuve la plus attendue des JO !

Car, le jour de l’arrivée des athlètes à Londres – et pendant vingt-quatre heures -, damned ! un bug a paralysé Grindr. Grindr ? Cette appellation gutturale cache une application gratuite – disponible sur iPhone, BlackBerry et Android – qui permet de géolocaliser les «homo, bisexuels et autres originaux» connectés alentour et les fait apparaître instantanément sur l’écran du smartphone.

Par exemple, à cet instant précis, «Perdican», mâle de 1,90 m et 70 kg, se balade à 723 m de nous, quelque part dans le quartier de la République, à Paris. Perdican, et bien d’autres encore, dont les photos surgissent par ordre de proximité géographique.

Un marché à ciel ouvert

Lancée en 2009 aux Etats-Unis, Grindr a pour le moins réussi son coup : répondre à LA question qui taraudait Joel Simkhai, son concepteur, depuis tant d’années : «Qui d’autre que moi est homosexuel par ici ?» Joel n’était pas seul, il n’en doutera plus jamais : son application compte aujourd’hui 4 millions d’utilisateurs dans le monde, 260 000 en France – dont 200 000 à Paris.

Ruben (1) est l’un d’eux et s’en amuse : «Ça fait partie de la panoplie du parfait gay !» Un outil plus efficace que les sites de rencontres classiques : «Là, dixit Ethan, tu ne perds pas de temps à échanger des mails pendant des semaines pour découvrir que finalement la chimie ne se fait pas.» Non, sur Grindr l’ambiance est, comment dire, plus cash.

A n’importe quelle heure du jour et de la nuit, le «grindrer» qui se connecte voit des messages apparaître comme autant de textos sur son écran : «slt ! tu ch ?» Comprendre : «Salut, tu cherches ?» Sous-entendu : selon ce que tu viens chercher ici, je pourrais peut-être t’aider. Et, généralement, ce n’est pas un trousseau de clés. «Inutile d’imaginer autre chose, ce que propose Grindr, raconte Stéphane, c’est de rendre le cul entre mecs plus facile.»

Pas la peine d’entrer dans la conversation si l’on n’envisage pas d’aller plus loin. Car, très vite, on affiche la couleur. Connecté dans le Xe arrondissement de Paris, on voit ainsi apparaître le ventre (musclé) d’un jeune homme sous-titré d’un laconique «ch bon ppeur» – soit un garçon enclin à pratiquer la fellation, et avec talent, s’il vous plaît ! Voilà pour les hobbies.

Pour se créer un compte sur Grindr, nul besoin de renseigner son goût pour la natation ou le running, ce qui compte, c’est l’âge, le poids et surtout la photo. «La façon dont quelqu’un se présente veut déjà beaucoup dire sur lui», traduit Louis, qui, après un an sur Grindr, ne se lasse toujours pas de regarder les photos de ses coabonnés. Avec une préférence pour le cliché qui revient le plus souvent – au point que le très pointu magazine Interview a shooté pour son numéro du mois d’août une série de mode façon Grindr : boxer moulant, plan jusqu’à mi-cuisses, face à un miroir de salle de bains… Bourdieu se serait délecté de ces arrière-plans risibles.

Un «grindrer» n’attend pas trois phrases pour réclamer ou envoyer une «pic» – pour picture, «photo». Voire une «hot pic», au-dessous de la ceinture, celle-là. «Ce truc désinhibe tellement, ça fait peur», constate Louis, qui s’est surpris à écrire sur Grindr ce qu’il n’aurait jamais dit lors d’une première rencontre dans la vie.

«Les écrans créent une distance», constate le sociologue Eric Fassin (2), avant de faire un parallèle encore de saison: «Ce qui se passe avec l’application, c’est une parenthèse, une mise en suspens partielle des normes habituelles. Comme pendant les vacances où les gens peuvent avoir des pratiques sexuelles différentes, les règles sont un peu suspendues. Mais, surtout, Grindr a fait entrer dans la sexualité anonyme – ancrée dans la culture gay et notamment pratiquée dans les backrooms – des gens qui n’avaient pas l’habitude d’aller dans ces lieux.» Stéphane le confirme : «Ça évite de se retrouver dans une situation qui mettrait mal à l’aise, comme aller seul dans des soirées gay, où je ne mets jamais les pieds.»

En 2012, à l’heure où, sur Twitter, on partage sa pensée en 140 signes, sur Grindr, «on peut baiser en moins que ça», foi d’insiders ! En deux ou trois messages, rendez-vous est pris. «Tu reçois ?» pianote-t-on pour signifier «on se retrouve chez toi ou chez moi ?»

Stéphane, lui, se déplace à chaque fois : «C’est plus facile ensuite de partir que de chasser de chez soi un boulet.» «Il faut dire, précise Ruben, que Grindr est un marché à ciel ouvert, mais parfois la viande n’est pas très fraîche.» Et d’évoquer cette nuit où, en partant, il a «bloqué» son amant d’un soir : une simple pression sur la petite croix rouge de son écran pour empêcher tout échange à l’avenir. «Récemment, ajoute-t-il, un type a ouvert la porte : c’est comme si j’avais reçu une photo du fils et que j’avais eu le père en face de moi.» Demi-tour de l’intéressé. «Croire que l’application abolit les règles du marché sexuel gay est un leurre, s’amuse Eric Fassin. Elle facilite les échanges mais, si pour avoir de la valeur sur ce marché il vaut mieux être jeune avec un beau corps, elle n’y change rien.»

Frivolité revendiquée

Alors, si on a moins de 29 ans et demi et un abonnement dans un club de gym, le jeu de la performance peut débuter. Stéphane «fait des croix dans un carnet» ; Ethan n’a «jamais autant découché de [sa] vie» ; et Louis place un signe «à peu près» devant le nombre conséquent de ses conquêtes. A l’heure du mariage gay et de l’homoparentalité, Grindr revendique son flirt poussé avec la frivolité. «C’est une manière de dire : “Dans cette société-là, où l’on prône des liens sociaux durables, je suis un individu qui peut choisir d’être égoïste et hédoniste”, reprend le sociologue. Et, au lieu de considérer que mon désir est vil, il est sympa, il n’y a pas de problème et c’est facile. On transforme en quelque sorte un stigmate en une fête.»

Aux terrasses des cafés parisiens, la fête peut tourner au colin-maillard virtuel. Ce torse glabre et tatoué (à 5 m) appartient-il à ce type en costume cravate accoudé au bar ? Et lui, qui traverse la rue, ce n’est pas «Tornado» (à 10 m), s’agite-t-on face à la grille de photos qui se renouvelle à mesure qu’une nouvelle «proie» approche.

La centrifugeuse (traduction de grinder) fonctionne à plein régime. Du moins pour les citadins. En province, c’est autre chose, les mètres se convertissent en kilomètres. «Un week-end, je suis allé à Sallanches avec des amis, raconte Ruben. On s’est branchés et… on est allés se coucher. Pas un mec à 10 bornes.» A des années-lumière du mélange détonant parisien où «en une minute, un flic (en civil) te propose “une vraie fouille au corps” ; et un inspecteur des finances “dispo entre 12h et 14h ou 16h30 et 19h”, un “chrono cul”»… Il lève les yeux au ciel : «Encore un hétéro marié qui va rentrer chez lui en disant : “Je suis crevé ce soir”», à l’image du sénateur portoricain Roberto Arango, opposant farouche au mariage homosexuel qui a dû démissionner après la circulation de plusieurs photos de lui nu sur Grindr.

Mais notre avocat BCBG des beaux quartiers a quand même eu de bonnes surprises. Dont cette nuit passée avec un tatoueur de la place Clichy : «celui-là, je ne l’ai pas oublié», sourit-il, mystérieux. D’autres avouent un sentiment de vide: après des mois de chalutage, on a parfois envie de partir à la pêche à la ligne…

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New immune-system disease found in Asians, causes AIDS-like symptoms

Sunday, August 26th, 2012

Vancouver Sun

Researchers have identified a mysterious new disease that has left scores of people in Asia and some in the United States with AIDS-like symptoms even though they are not infected with HIV.

The patients’ immune systems become damaged, leaving them unable to fend off germs as healthy people do. What triggers this isn’t known, but the disease does not seem to be contagious.

This is another kind of acquired immune deficiency that is not inherited and occurs in adults, but doesn’t spread the way AIDS does through a virus, said Dr. Sarah Browne, a scientist at the National Institute of Allergy and Infectious Diseases.

She helped lead the study with researchers in Thailand and Taiwan where most of the cases have been found since 2004. Their report is in Thursday’s New England Journal of Medicine.

“This is absolutely fascinating. I’ve seen probably at least three patients in the last 10 years or so” who might have had this, said Dr. Dennis Maki, an infectious disease specialist at the University of Wisconsin in Madison.

It’s still possible that an infection of some sort could trigger the disease, even though the disease itself doesn’t seem to spread person-to-person, he said.

The disease develops around age 50 on average but does not run in families, which makes it unlikely that a single gene is responsible, Browne said. Some patients have died of overwhelming infections, including some Asians now living in the U.S., although Browne could not estimate how many.

Kim Nguyen, 62, a seamstress from Vietnam who has lived in Tennessee since 1975, was gravely ill when she sought help for a persistent fever, infections throughout her bones and other bizarre symptoms in 2009. She had been sick off and on for several years and had visited Vietnam in 1995 and again in early 2009.

“She was wasting away from this systemic infection” that at first seemed like tuberculosis but wasn’t, said Dr. Carlton Hays Jr., a family physician at the Jackson Clinic in Jackson, Tennessee.

Nguyen was referred to specialists at the National Institutes of Health who had been tracking similar cases. She spent nearly a year at an NIH hospital in Bethesda, Maryland, and is there now for monitoring and further treatment.

“I feel great now,” she said Wednesday. But when she was sick, “I felt dizzy, headaches, almost fell down,” she said. “I could not eat anything.”

AIDS is a specific disease, and it stands for acquired immune deficiency syndrome. That means the immune system becomes impaired during someone’s lifetime, rather than from inherited gene defects like the “bubble babies” who are born unable to fight off germs.

The virus that causes AIDS — HIV — destroys T-cells, key soldiers of the immune system that fight germs. The new disease doesn’t affect those cells, but causes a different kind of damage. Browne’s study of more than 200 people in Taiwan and Thailand found that most of those with the disease make substances called autoantibodies that block interferon-gamma, a chemical signal that helps the body clear infections.

Blocking that signal leaves people like those with AIDS — vulnerable to viruses, fungal infections and parasites, but especially micobacteria, a group of germs similar to tuberculosis that can cause severe lung damage. Researchers are calling this new disease an “adult-onset” immunodeficiency syndrome because it develops later in life and they don’t know why or how.

“Fundamentally, we do not know what’s causing them to make these antibodies,” Browne said.

Antibiotics aren’t always effective, so doctors have tried a variety of other approaches, including a cancer drug that helps suppress production of antibodies. The disease quiets in some patients once the infections are tamed, but the faulty immune system is likely a chronic condition, researchers believe.

The fact that nearly all the patients so far have been Asian or Asian-born people living elsewhere suggests that genetic factors and something in the environment such as an infection may trigger the disease, researchers conclude.

The first cases turned up in 2004 and Browne’s study enrolled about 100 people in six months.

“We know there are many others out there,” including many cases mistaken as tuberculosis in some countries, she said.

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Compound discovered that boosts effect of vaccines against HIV and flu

Sunday, August 26th, 2012

Science news

Oxford University scientists have discovered a compound that greatly boosts the effect of vaccines against viruses like flu, HIV and herpes in mice. An ‘adjuvant’ is a substance added to a vaccine to enhance the immune response and offer better protection against infection.

The Oxford University team, along with Swedish and US colleagues, have shown that a type of polymer called polyethyleneimine (PEI) is a potent adjuvant for test vaccines against HIV, flu and herpes when given in mice.

The researchers were part-funded by the UK Medical Research Council and report their findings in the journal Nature Biotechnology.

Mice given a single dose of a flu vaccine including PEI via a nasal droplet were completely protected against a lethal dose of flu. This was a marked improvement over mice given the flu vaccine without an adjuvant or in formulations with other adjuvants.

The Oxford researchers now intend to test the PEI adjuvant in ferrets, a better animal model for studying flu. They also want to understand how long the protection lasts for. It is likely to be a couple of years before a flu vaccine using the adjuvant could be tested in clinical trials in humans, the researchers say.

‘Gaining complete protection against flu from just one immunisation is pretty unheard of, even in a study in mice,’ says Professor Quentin Sattentau of the Dunn School of Pathology at Oxford University, who led the work. ‘This gives us confidence that PEI has the potential to be a potent adjuvant for vaccines against viruses like flu or HIV, though there are many steps ahead if it is ever to be used in humans.’

HIV, flu and herpes are some of the most difficult targets to develop vaccines against. HIV and flu viruses are able to change and evolve to escape immune responses stimulated by vaccines. There aren’t any effective vaccines against HIV and herpes as yet, and the flu vaccine needs reformulating each year and doesn’t offer complete protection to everyone who receives it. Finding better adjuvants could help in developing more effective vaccines against these diseases.

Most vaccines include an adjuvant. The main ingredient of the vaccine — whether it is a dead or disabled pathogen, or just a part of the virus or bacteria causing the disease — primes the body’s immune system so it knows what to attack in case of infection. But the adjuvant is needed as well to stimulate this process.

While the need for adjuvants in vaccines has been recognised for nearly 100 years, the way adjuvants work has only recently been understood. The result has been that only a small set of adjuvants is used in current vaccines, often for historical reasons.

The most common adjuvant by far is alum, an aluminium-containing compound that has been given in many different vaccines worldwide for decades. However, alum is not the most potent adjuvant for many vaccine designs.

‘There is a need to develop new adjuvants to get the most appropriate immune response from vaccines,’ says Professor Sattentau, who is also a James Martin Senior Fellow at the Oxford Martin School, University of Oxford.

The Oxford University team found that PEI, a standard polymer often used in genetic and cell biology, has strong adjuvant activity.

When included in a vaccine with a protein from HIV, flu or herpes virus, mice subsequently mounted a strong immune response against that virus. The immune response was stronger than with other adjuvants that are currently being investigated.

The team also showed that PEI is a potent adjuvant in rabbits, showing the effect is not just specific to mice and could be general.

Another potential advantage of PEI is that it works well as an adjuvant for ‘mucosal vaccines’. These vaccines are taken up the nose or in the mouth and absorbed through the mucus-lined tissues there, getting rid of any pain and anxiety from a needle. Mucosal vaccines may also be better in some ways as mucosal tissues are the sites of infection for these diseases (airways for respiratory diseases, genital mucosa for HIV and herpes).

Professor Sattentau suggests that: ‘In the best of all possible worlds, you could imagine people would have one dose of flu vaccine that they’d just sniff up their nose or put under their tongue. And that would be it: no injections and they’d be protected from flu for a number of years.

‘It’s just a vision for the future at the moment, but this promising adjuvant suggests it is a vision that is at least possible.’

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Anti-Gay Maryland Lawmaker Drunkenly Injures Four Children

Sunday, August 26th, 2012

Towleroad

Don H. Dwyer, Jr., a gay-bashing Republican delegate from Maryland, got drunk last Friday on his motorboat. At approximately 7 p.m, while cruising the Magothy River with a friend, the wasted Del. Dwyer crashed his boat into a smaller craft full of children. Four of them were injured. From the Gay Star News:

Four of the children were injured with one, a five year old girl, taken by helicopter to Baltimore’s Johns Hopkins Children’s Center.

Two adults on the boat were unharmed.

The smash was so severe that Dwyer’s boat sunk in the river.

Dwyer later admitted to having a blood alcohol level of 0.2 – twice the legal limit.

‘It is true that I was drinking while operating my boat,’ Dwyer told a press conference outside the Maryland Shock Trauma Center in Baltimore where he is being treated.

Del. Dwyer has argued in the past that marriage equality would be injurious to those children raised by same-sex couples, and he has attempted to impeach Maryland’s Attorney General, Douglas Gansler, over Mr. Gansler’s opinion that Maryland would recognize same-sex marriages performed elsewhere.

As the Gay Star News notes, Del. Dwyer this year supported a law that would strip public officials of their titles if they are found guilty of “serious” crimes. That measure shall be put to the ballot in November. But why wait? If Del. Dwyer has the strength of his convictions, he’ll know what to do.

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Signe que le sida coûte cher partout, les frais de traitement du VIH/Sida chez les détenus canadiens ont plus que triplé en six ans, révèlent des données obtenues par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Selon les experts, il s’agit d’une preuve tangible que les patients sont de mieux en mieux soignés entre les murs. En 2011-2012, les médicaments et autres services médicaux liés au virus de l’immunodéficience humaine et au sida ont coûté presque 7 millions de dollars dans les pénitenciers fédéraux pour un peu plus de 300 personnes. À titre indicatif, les coûts n’étaient que de 2 millions de dollars en 2005-2006, soit trois fois moins, pour à peine quelques dizaines de malades de moins. La facture totale des six dernières années atteint les 35 millions, trithérapie et suivi médical compris. «Les détenus atteints du VIH sont beaucoup mieux encadrés qu’avant», observe Laurence Mersilian, directrice du Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC), un organisme qui offre du soutien aux personnes atteintes de l’hépatite C ou du VIH. «Les services qu’on leur accorde sont meilleurs. Ils ont vraiment accès aux traitements et reçoivent d’excellents soins.» La chose est aussi vraie pour l’hépatite C, dit-elle. Selon le président de l’Office des droits des détenus, Jean-Claude Bernheim, le changement s’est amorcé il y a une dizaine d’années, au moment où les traitements reçus en prison n’avaient rien à voir avec ceux offerts dans la société. «Aujourd’hui, c’est similaire», dit-il. C’est un gain important, compte tenu du fait que le VIH fait beaucoup de victimes dans les prisons. Actuellement, un peu moins de 3% de la population carcérale fédérale est séropositive; 30% souffre d’hépatite C. C’est de 7 à 10 fois plus que dans la population normale pour le sida et 40 fois plus pour l’hépatite. «C’est donc particulièrement important de les soigner pendant qu’ils sont détenus, estime Mme Mersilian, parce qu’ils vont finir par sortir et risquent alors d’infecter d’autres gens s’ils n’ont pas un bon suivi médical. Mieux vaut les traiter en prison, où on peut les surveiller.» Jean-Claude Bernheim est du même avis. «Le fait de ne pas traiter un groupe de la population, quel qu’il soit, constituerait un problème de sécurité publique. On maintiendrait un risque d’épidémie.» Afin de contrer le VIH dans les pénitenciers, les détenus ont la possibilité de passer des tests de dépistage des maladies infectieuses tout au long de leur peine lorsqu’ils en font la demande ou lorsqu’un professionnel de la santé le recommande, explique une porte-parole de Service correctionnel Canada. «Les détenus qui sont déjà au courant qu’ils sont atteint du VIH au moment de leur admission et ceux à qui l’on diagnostique une infection par le VIH au SCC sont référés à des experts dans le domaine des maladies infectieuses.»

Sunday, August 26th, 2012

Politico

Vice President Joe Biden thanked gay rights advocates Sunday for advancing not just their own civil rights, but also the “civil rights of every straight American.”

“You are freeing the soul of the American people,” Biden said to loud applause during a stop in Provincetown, Mass., according to a pool report.

Biden honed in on the LGBT issues during his campaign speech at the Pilgrim Monument and Museum, which is located in a prominent gay community in Cape Cod. “If I had to use one adjective to describe this community it’d be courage,” Biden said. “You have summoned the courage to speak out, to come out. We owe you.”

In May, Biden expressed his support for gay marriage ahead of President Barack Obama, creating an uncomfortable moment for the White House and culminating in Obama’s decision to clarify his own position of support two days later.

Marriage equality is also part of the Democratic platform at the party’s convention next month in Charlotte, N.C., a state that has passed a constitutional amendment making same-sex marriage illegal.

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Traitements du sida: les prisonniers sont mieux soignés

Sunday, August 26th, 2012

La Presse

Signe que le sida coûte cher partout, les frais de traitement du VIH/Sida chez les détenus canadiens ont plus que triplé en six ans, révèlent des données obtenues par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Selon les experts, il s’agit d’une preuve tangible que les patients sont de mieux en mieux soignés entre les murs.

En 2011-2012, les médicaments et autres services médicaux liés au virus de l’immunodéficience humaine et au sida ont coûté presque 7 millions de dollars dans les pénitenciers fédéraux pour un peu plus de 300 personnes. À titre indicatif, les coûts n’étaient que de 2 millions de dollars en 2005-2006, soit trois fois moins, pour à peine quelques dizaines de malades de moins. La facture totale des six dernières années atteint les 35 millions, trithérapie et suivi médical compris.

 

«Les détenus atteints du VIH sont beaucoup mieux encadrés qu’avant», observe Laurence Mersilian, directrice du Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC), un organisme qui offre du soutien aux personnes atteintes de l’hépatite C ou du VIH. «Les services qu’on leur accorde sont meilleurs. Ils ont vraiment accès aux traitements et reçoivent d’excellents soins.» La chose est aussi vraie pour l’hépatite C, dit-elle.

 

Selon le président de l’Office des droits des détenus, Jean-Claude Bernheim, le changement s’est amorcé il y a une dizaine d’années, au moment où les traitements reçus en prison n’avaient rien à voir avec ceux offerts dans la société. «Aujourd’hui, c’est similaire», dit-il.

 

C’est un gain important, compte tenu du fait que le VIH fait beaucoup de victimes dans les prisons. Actuellement, un peu moins de 3% de la population carcérale fédérale est séropositive; 30% souffre d’hépatite C. C’est de 7 à 10 fois plus que dans la population normale pour le sida et 40 fois plus pour l’hépatite.

 

«C’est donc particulièrement important de les soigner pendant qu’ils sont détenus, estime Mme Mersilian, parce qu’ils vont finir par sortir et risquent alors d’infecter d’autres gens s’ils n’ont pas un bon suivi médical. Mieux vaut les traiter en prison, où on peut les surveiller.»

 

Jean-Claude Bernheim est du même avis. «Le fait de ne pas traiter un groupe de la population, quel qu’il soit, constituerait un problème de sécurité publique. On maintiendrait un risque d’épidémie.»

 

Afin de contrer le VIH dans les pénitenciers, les détenus ont la possibilité de passer des tests de dépistage des maladies infectieuses tout au long de leur peine lorsqu’ils en font la demande ou lorsqu’un professionnel de la santé le recommande, explique une porte-parole de Service correctionnel Canada. «Les détenus qui sont déjà au courant qu’ils sont atteint du VIH au moment de leur admission et ceux à qui l’on diagnostique une infection par le VIH au SCC sont référés à des experts dans le domaine des maladies infectieuses.»

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Une nouvelle maladie découverte en Asie

Sunday, August 26th, 2012

France Info

Les malades touchés par cette nouvelle affection sont tous asiatiques. Cette maladie ressemble au VIH, n’est pas un virus et n’est pas contagieuse. Mais elle réduit les défenses de l’organisme contre les infections.

 

Selon l’étude publiée dans le New England Journal of Medicine, les chercheurs ne disposent pas de chiffres précis sur le nombre de personnes atteintes ou de personnes décédées mais il semble que cette affection soit assez restreinte et très localisée.

On pourrait appeler cela une nouvelle déficience  du système immunitaire de certaines personnes,  leur organisme  ne se défend plus contre les infections comme cela se passe avec le VIH. Mais contrairement au VIH, cette maladie n’est pas contagieuse. Elle n’attaque pas les lymphocytes T mais une substance que nous fabriquons, l’interféron gamma qui est indispensable à la défense de notre organisme. Les causes de cette anomalie sont peut-être génétiques, peut-être environnementales peut-être les deux puisque seuls deux pays sont touchés, la Thaïlande et Taïwan.

A ce jour, une centaine de malades ont été identifiés. Il s’agit d’adultes d’une cinquantaine d’années. Aucun n’est porteur du VIH. Les symptômes sont proches de ceux de la tuberculose. On ignore si d’autres sont décédés de cette nouvelle maladie.

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CANCER: Le VIH génétiquement modifié génère une superprotéine anti-cancer

Sunday, August 26th, 2012

Santelog

Un des principaux défis pour lutter contre le VIH est sa capacité à muter en permanence et, de cette difficulté, ces chercheurs du CNRS ont extrait un atout, une des protéines mutantes générées au cours de ses transformations, par un virus génétiquement modifié. Cette protéine associée à un médicament anticancéreux multiple par 300 l’efficacité du traitement sur des cellules tumorales. Ces résultats, publiés dans l’édition du 23 août de PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir une diminution des doses de médicament nécessaires, donc une réduction des effets secondaires, tout en optimisant l’efficacité du traitement. Donc, des applications thérapeutiques dans le traitement du cancer mais aussi d’autres pathologies.

C’est  en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes que le VIH se multiplie et devient capable de s’adapter et de contrecarrer les traitements antiviraux mis au point jusqu’à présent. Mais ici, c’est dans le génome du VIH que les chercheurs ont introduit un gène humain, dCK (ou déoxycytidine kinase), une protéine qui booste l’effet des anticancéreux. D’ailleurs, depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK, précisent les auteurs du CNRS. Les chercheurs ont pu ensuite sélectionner, parmi 80 protéines mutantes générées durant la multiplication du VIH, une dCK plus efficace que la protéine qui avait été introduite au départ. Avec ce variant dCK plus efficace, le médicament utilisé à des doses 300 fois moins importantes atteint le même niveau d’efficacité sur des cultures de cellules tumorales.

Une technique qui permettrait  de diviser les doses par 300 ? En tous cas de diminuer les doses de traitements anticancéreux et de réduire ainsi les effets toxiques et effets secondaires, tout en améliorant l’efficacité des traitements. Il reste, précise le CNRS,  à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l’animal) pour la protéine mutante isolée. De plus, un grand nombre d’autres applications thérapeutiques seraient possibles à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du SIDA.

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Parodie: les prostitués gays de Tampa se tiennent prêts pour la Convention du Parti républicain

Sunday, August 26th, 2012

Yagg

La Convention nationale du Parti républicain (RNC) s’ouvrira lundi à Tampa, en Floride. L’occasion pour le site satirique The Onion de se moquer des petites contradictions des élus conservateurs qui votent des lois homophobes mais n’en sont pas moins, pour certains, clients des prostitués hommes…

Dans ce journal télévisé parodique de la chaîne «ONN», Marie Byron, «analyste politique», explique:

«Cette convention est synonyme de recettes en hausse pour les hôtels, les restaurants, et bien sûr, les hommes qui fournissent du sexe gay de manière anonyme».

S’affiche alors à l’écran une courbe statistique, censée être fournie par le ministère du Travail, sur les revenus des travailleurs du sexe de Tampa durant l’année. Un pic apparaît durant la période de la convention du parti de droite. «Le revenu des escorts sera multiplié par 30», avance la journaliste.

«Ces délégués sont tellement refoulés et remplis de haine d’eux-mêmes qu’ils ont tendance à aimer les actes sexuels les plus dégueulasses et les plus pervers, qui sont les plus chers», explique-t-elle encore. Pour voir la vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous:

UNE PARODIE PLUS VRAIE QUE NATURE
Une parodie qui rappelle des faits bien réels. Un exemple parmi tant d’autres: en août 2011, Phil Hinkle, élu républicain à la Chambre des représentants de l’Indiana et fervent opposant au mariage des couples de même sexe, convenait d’un rendez-vous à 80 dollars avec Kameryn Gibson, un escort boy de 18 ans. Lorsque le travailleur du sexe avait voulu mettre un terme à la rencontre, le politicien conservateur s’était montré menaçant. Prévenue par téléphone, la sœur de Kameryn Gibson était alors venue porter secours à son frère (lire États-Unis: L’élu républicain anti-gay était aussi un «sugar daddy»).

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Vietnam: vélos et ballons pour la première gay pride à Hanoï

Sunday, August 26th, 2012

Nouvelobs

Des dizaines de vélos décorés de ballons et de drapeaux arc-en-ciel ont sillonné dimanche les rues de Hanoï à l’occasion de la première gay pride organisée au Vietnam.

La police n’a pas tenté d’empêcher ce défilé préparé par la petite mais grandissante communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans), quelques jours après que le ministre de la Justice a déclaré qu’il était peut-être temps d’envisager une légalisation du mariage entre personnes du même sexe.

“On fait aujourd’hui beaucoup plus attention aux droits des homosexuels”, a déclaré à l’AFP Le Minh, 21 ans, en attachant un drapeau arc-en-ciel à son vélo.

“Il y eu des questions sur le mariage homosexuel lors de la récente session de l’Assemblée nationale. C’est vraiment bien pour la communauté”, a-t-elle ajouté.

Dans ce pays communiste où domine la morale confucéenne, qui insiste sur tradition et famille, l’homosexualité reste un tabou. Les gays sont communément caricaturés, dépeints comme des comiques ou des malades pouvant être soignés.

Mais fin juillet, le ministre de la Justice Ha Hung Cuong avait créé la surprise en envisageant de changer la loi pour permettre le mariage entre personnes du même sexe.

La législation interdit actuellement ces mariages, et en cas de changement, le Vietnam serait le premier pays en Asie à les autoriser.

“Il est temps de mettre fin à la discrimination contre les gens ayant une sexualité différente. Je suis hétérosexuel, mais ma cousine est lesbienne”, a commenté dimanche pendant la gay pride Kyle Tran, 19 ans, portant un bandeau rouge “J’aime les LBGT”.

Le parcours du défilé a dû être modifié sous la pression de la police, pour éviter des zones sensibles de la capitale où une manifestation anti-chinoise a été empêchée dimanche, selon des militants.

“Nous n’avons pas eu d’autorisation officielle, et si nous l’avions demandée, ça n’aurait pas été possible”, a expliqué à l’AFP Van Anh, participante de 51 ans.

“Mais nous avons le soutien de la société vietnamienne et beaucoup m’ont dit qu’ils voulaient y participer”, a-t-elle ajouté, espérant que la loi sur le mariage serait changée.

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Gay et handicapé, Vincent Sangnier veut briser les tabous avec son association A2H

Sunday, August 26th, 2012

Yagg.com

Vincent Sangnier a 30 ans et il habite Chépy, dans la Somme, avec son compagnon Éric. Depuis sa naissance, Vincent vit avec une infirmité motrice cérébrale. Homo et handicapé, il fait donc face à une double discrimination. Pour lutter contre ces inégalités, il a décidé, avec quelques soutiens, de fonder l’Association Handicaps et Homosexualités (A2H). L’organisation a été enregistrée en sous-préfecture d’Abbeville en juin dernier. Conversation avec un homme engagé, à la croisée de chemins.

Pourquoi avoir créé cette association? Notre association s’appelle Handicaps et Homosexualités. Les 2 mots sont au pluriel parce que les handicaps comme les homosexualités sont pluriels. Les personnes handicapées homosexuelles ne sont ni reconnues ni valorisées dans la communauté gay, où règne un culte du corps «parfait».

Comment se manifeste ce culte du corps vis-à-vis des handicapé-e-s? Le corps des personnes handicapées fait peur aux personnes valides, homos ou hétéros. Il y a un tabou, et donc, très peu de rencontres entre valides et handicapé-e-s. Nous sommes regardé-e-s comme des bêtes curieuses. Un-e handicapé-e peut avoir un corps atrophié par le handicap, ou avoir des gestes incontrôlés, bouger énormément… Cela fait peur. Nous ne voulons pas être toléré-e-s, mais totalement inséré-e-s à la société.

Avez-vous constaté un rejet des questions homosexuelles dans les associations d’handicapé-e-s? Au Conseil d’administration (CA) d’une association nationale qui s’occupe du handicap et que je ne préfère pas nommer, j’ai voulu porter ces questions.

J’ai notamment fait mon coming-out au CA, mais le sujet a été zappé, on m’a dit: «Vincent, pourquoi tu parles d’homosexualité?».

Quelles actions comptez-vous mener avec l’association? En priorité, nous allons mener des actions de prévention du VIH/sida, en partenariat avec l’antenne d’Amiens de l’association Aides. Les handicapé-e-s sont très touché-e-s par le VIH car [bon nombre d'entre elles/eux] ne peuvent pas mettre un préservatif. L’emballage n’est pas adapté… À plus long terme, j’ai pour projet de créer une Maison de la santé, avec un côté santé sexuelle. Je l’imagine comme un lieu de rencontres, dans le respect de chacun, pour éviter les lieux de drague très dangereux comme les parkings, qui sont ciblés par les homophobes. Ce ne sera pas un lieu de passe, mais un endroit de rencontres entre valides et handicapés et ensuite ils pourront aller ailleurs pour avoir des relations sexuelles s’ils en ont envie.

Les personnes handicapées souffrent-elles d’un manque d’intimité dans les institutions où elles vivent? Dans les foyers de vie, on ne parle pas de la sexualité, de l’homosexualité, du VIH… Je veux aller dans ces lieux pour témoigner de mon vécu [de militant homosexuel et handicapé, auprès du public et du personnel, ndlr]. Je vais aller à la rencontre des directeurs et directrices d’établissement.

Vous même, pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre vie affective? Je vis en couple avec Éric. Il a un petit handicap auditif, mais il est valide.

Mon compagnon est quelqu’un qui a compris qu’un handicapé est capable de désir, d’amour et de sentiments.

Pour revenir à l’association, à qui s’adresse-t-elle? Tout le monde est le bienvenu: les lesbiennes, les gays, les hommes et les femmes bisexuel-le-s, transgenres… Et je tiens à préciser que l’association ne travaille pas uniquement pour les personnes handicapées homosexuelles. Nous nous battons pour l’application de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées. Actuellement, je soutiens une jeune femme handicapée de 20 ans, hétérosexuelle, pour qu’elle et sa famille vivent dans un logement adapté. Elle vit avec ses parents dans un logement social qui n’est pas adapté: le père doit la porter dans sa chambre à l’étage, mais il vieillit et ne peut plus le faire. Par conséquent, cette jeune femme dort dans un lit de camp dans le salon… Pendant ce temps, un logement adapté du parc du bailleur social a été attribué à des personnes valides! Nous nous battons sur ce dossier.

Comptez-vous interpeller les élu-e-s? Je demande au plus haut. Droite, gauche, centre…

Je suis prêt à discuter avec tout le monde! Je n’ai pas peur. Si Monsieur Hollande veut me recevoir, je suis disponible.

Je souhaite utiliser mon expérience acquise dans d’autres associations. Mon but est que les personnes handicapées soient heureuses.

Quand auront lieu les prochaines permanences de l’association? Le programme est à confirmer mais elles devraient avoir lieu autour du 29 septembre au Bowling des 2 vallées, à Abbeville. Les propriétaires sont des gens très ouverts. Les personnes intéressées par les activités de l’association peuvent nous contacter par e-mail à l’adresse suivante: [email protected].

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Les Bars Gays de Paris

Sunday, August 26th, 2012

evous.fr

Lieu de rassemblement où les homosexuels, si souvent confrontés à l’hostilité dans leur vie quotidienne, entendent bien y être en paix.
Les horaires, l’accueil et les styles varient selon l’esprit de la maison mais pour le reste ces bars répondent aux mêmes exigences que les autres établissements.

Les Bars Gays de la Capitale :

- Banana Café, l’un des plus vieux de la Capitale ! Happy hour défiant toute concurrence et cocktails à prix modiques !

- Le Vagabond, le plus vieux (1956) des bars gays de la Capitale ! Et comme chacun sait : “ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace” !

- Le Central Marais, café brasserie, contigu avec l’hôtel (2 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie). C’est aussi le plus vieil endroit gay du Marais.

- Okawa, bar, coffee shop, brunch. Essentiellement gay.

- Le Cox, c’ est LE bar gay habituel des vrais mecs, entendez crâne rasé et regard de tueur. Malgré les apparences, ce bar reste un des plus sympathiques et des plus animés. Et le lieu n’est pas vraiment sectaire puisque certains égarés aux cheveux longs y sont aperçus.

- Le Carré, bar, restaurant gay sympathique et souvent pris d’assaut le soir. terrasse agréable.

- Le Quetzal, clientèle de tout type et de tout âge, un bon endroit pour faire des rencontres.

- Le Mixer Bar, franchement gay et lesbien. Vous pouvez même y danser avant d’aller clubber. Ambiance assurée.

- Les Jacasses, un bar lesbien accueillant et cosy.

- Ze Baar, un petit bar gay qui gagne à être connu : à l’étage, un espace loundge très cosy.

- Le Nyx Café, un agréable bar lesbien. Les garçons sont aussi les bienvenus.

- Amnésia Café, café, brasserie. Clientèle en grande majorité gay et ambiance décontractée. Surtout animé en soirée.

- Open Café, l’un des principaux bars gays du Marais. Tous les styles s’y mélangent. L’Happy Hour est incontournable.

- Les Maronniers, reste une valeur sûre du Marais gay : grande terrasse sur la rue des Archives, tout près du BHV.

- Le Palmier, agréable café-bar gay friendly doté d’une belle terrasse sur la rue piétonne des Lombards. Spécialités de cocktails.

- Le Duplex Bar, la population est à majorité arti-intello-branchée. L’équipe du bar est vraiment accueillante. C’est le meilleur bar gay parisien.

- Unity Bar, C’est LE grand bar lesbien du Marais.

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Gilead’s All-in-One HIV Pill: Not One, Not Two, But Three?

Monday, August 20th, 2012

RTT news

The concept of a single-tablet regimen for HIV represents the simplification of antiretroviral therapy. At the altar, awaiting the regulatory decision is Gilead Sciences Inc.’s (GILD:Quote) Quad, the third single-tablet HIV regimen. Atripla, approved in 2006, and Complera, approved in 2011, are the other two single-tablet HIV regimens.

Quad contains Gilead’s two investigational drugs – Elvitegravir, which is an integrase inhibitor, and Cobicistat, a boosting agent, in combination with Truvada (Emtricitabine and Tenofovir disoproxil fumarate). If approved, Quad would be the only once-daily, single-tablet regimen containing an integrase inhibitor. Unlike other classes of antiretroviral drugs, integrase inhibitors interfere with HIV replication by blocking the ability of the virus to integrate into the genetic material of human cells.

Gilead’s Atripla contains three HIV medicines in one pill – Sustiva (efavirenz), Emtriva (emtricitabine) and Viread (tenofovir disoproxil fumarate). Complera contains Emtriva, Edurant (rilpivirine) and Viread combined in one pill. Truvada, Gilead’s second-largest sales-getter, combines Emtriva and Viread in one tablet.

In pivotal phase III studies, Quad demonstrated comparable efficacy with Atripla and ritonavir-boosted atazanavir plus Truvada in achieving viral suppression and increasing CD4 cell counts after 24 and 48 weeks. In May of this year, an FDA panel voted 13 to 1 in support of approval of Quad for the treatment of HIV-1 infection in adults. The FDA usually follows the recommendations of its advisory panels, although it is not required to do so. The FDA’s decision date is set for August 27, 2012.

Gilead submitted the NDA for Quad’s components – Elvitegravir and Cobicistat in June of this year. The company has made regulatory filings for Quad, Elvitegravir and Cobicistat in Europe also.

HIV drugs namely, Atripla, Truvada, Viread, Complera and Emtriva account for a major chunk – making up 85%-86% of the company’s total revenue. In the second quarter of 2012, Gilead’s HIV franchise sales were up 15% to $1.986 billion. Quad, if approved, will be the next to join Gilead’s HIV product portfolio.

Shares of Gilead have thus far hit a low of $34.45 and a high of $58.84. The stock closed Friday’s trading at $56.75, up 0.11%.

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Gays in Cold War Poland: new book opens communist closet

Monday, August 20th, 2012

Thenews

A new book emphasizes that by and large, homosexuality was treated as if it did not exist by Poland’s communist authorities.
Press

Press materials

Krzysztof Tomasik’s book, Gejerel: Mniejszości seksualne w PRL (GRL: Sexual Minorities in the Polish People’s Republic), is one of the first in-depth studies on the matter.

Tomasik notes that homosexuality was rarely referred to in public by the communist authorities, and if so, preferably in the context of the “decadent” West.

Technically, homosexuality was not in itself a crime in communist Poland, echoing pre-war legislation from 1932.

However, the author argues that in court cases where a defendant or plaintiff was revealed to be a homosexual, this information invariably worked against him or her, regardless of the charge.

Homosexuality during that period is portrayed by the author as very much an underground phenomenon. Nevertheless, society was not ignorant of it, and there were occasional gay caricatures in films.

“The idea was to laugh at it, as that’s how it was handled in films, otherwise to ignore it,” reflected gay rights activist Wojciech Szot in a discussion about the book on Polish Radio.

However, there were secret police actions against gays, most notably “Action Hyacinth”, which was launched in 1985.

The nationwide operation was ordered by Minister of the Interior Czeslaw Kiszczak, with thousands of gays detained and interrogated across the country.

An extensive database was built up. However, the regime’s precise motives remain unclear. The action took place when the AIDS scare was sweeping across the West, and gays were considered at high risk of catching the disease at that time.

On the other hand, it has been argued that the material was a rich source for blackmail, as has been frequently noted regarding the cases of some priests who were pushed into becoming informers.

Tomasik’s book also highlights some of the first calls for acceptance of homosexuality.

Among these articles are Barbara Pietkiewicz’s “Bitter Purple”, published in the Polityka weekly during the Solidarity Trade Union’s push for civil rights in 1981, as well as Krzysztof Darski’s “We are different”, which was originally published under a pseudonym.

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Madonna sued in Russia for supporting homosexuality

Monday, August 20th, 2012

IBN

Moscow: Some Russian activists have sued Madonna for millions of dollars, claiming they were offended by her support for gay rights during a recent concert in St. Petersburg.

Anti-gay sentiment is strong in Russia. In St. Petersburg, a law passed in February makes it illegal to promote homosexuality to minors, and the author of that law has pointed to the presence of children as young as 12 at Madonna’s concert on August 9.

Russian news agencies quote Alexander Pochuyev, a lawyer representing the nine activists, as saying the suit was filed against Madonna, the organiser of her concert, and the hall where it was held, asking for damages totaling 333 million rubles, or nearly $10.5 million.

Madonna sued in Russia for supporting homosexuality

Responding to criticism that the plaintiffs were stuck in the Middle Ages, the lawyer said they were using civilised, modern methods to defend their rights. “No one is burning anyone at the stake or carrying out an inquisition,” Pochuyev was quoted by RIA Novosti as saying. “Modern civilisation requires tolerance and respect for different values.”

The complaint includes a video taken at the concert showing Madonna stomping on an orthodox cross and asking fans to raise their hands to show the pink armbands in support of gays and lesbians that were distributed among the audience, the new agency reported.

Madonna’s spokeswoman, Liz Rosenberg, did not immediately respond to emails asking for the singer’s reaction to the lawsuit.

Madonna also has angered conservative Russians with her support for Pussy Riot. Three members of the punk band were sentenced to two years in prison for a protest inside Moscow’s main cathedral against Vladimir Putin and his cozy relationship with the Russian Orthodox Church.

Madonna spoke out in support of the group during her concert in St. Petersburg and two days earlier in Moscow. After the verdict was issued, Madonna called on “all those who love freedom to condemn this unjust punishment”.

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Liberia: Gay War – Who Will Win And Why?

Monday, August 20th, 2012

Allafrica

Entrenched traditional practices and religion on the one hand and deepening obsession for modernity and civic liberties on the other have submerged Liberia, which just graduated from 16 years of political and physical brutal war, into a potentially cataclysmic social and spiritual warfare. And it seems each belligerent group is panting with both passion and fury, grimly determined to prevail over the other. In the last few months, covert and overt maneuvers from both sides have increased in intensity and it appears an open war with possible casualties is imminent in the next weeks as the Lower House of the Legislature, perhaps woozy with impact of the fight, falls into deep lull over this serious matter.  Privy to some of the schemes at bay, The Analyst reports the veracity and imminence of the war and the possibility that victory can befall any side–awfully soon.

Broad Street in Monrovia, which is from time immemorial is regarded the nation’s pride–the busiest and elegant center–has since the civil conflict turned into a paradise of pickpockets and other violent criminals particularly at night. What many Liberians may not know is that nocturnal Broad Street has also become a hub of prostitutes, including gays and lesbians.

Night-lifers on the eve of last Independence Day beheld the evidence when many nearly ran for cover in the aftermath of fracas that ensured between two male gangs attempting to reach for the heads of each other over claims and counterclaims to a common gay husband.

Minutes earlier, a plate-less black van arrived and packed before King Burger and before the occupants disembarked, two young men from each of the gangs quickly emptied their classes from which they were drinking and moved towards the van. Hardly did the occupants of the van disembarked then shouts and yells of the two men attracted their gang members as if the barrages of curses from the two men were an invitation to parent gangs for rescue.

And before the melee ensued, the black van and its occupants, whoever they were, sped up, leaving behind volleys of blows and clinking sounds of bottles on the tarmac of Broad Street.

This is the trouble we have on this street every now and then,” said a female eyewitness trading roasted frozen meats nearby. “Since my mother bore me I have never seen this kind of thing. Man loving to man, woman to woman and, more so, fighting over lovers of their sex for sex.”

She refused to disclose her name but said further: “Those who don’t believe that gay and lesbian life exists in Liberia and exists in their numbers must come to Broad Street after 10pm and see something.”

Broad Street, certainly, is not the only place gays and lesbians are hooking up and making real this rather strange practice–strange in terms of Liberian heterogeneous sexual culture. Not only are there countless reports of similar rows of prostitutes of the gay-lesbian business, there are wild rumors and speculations that homosexual practice is also pervasive if not rampant private and public offices.

Speaking on a local radio station’s religious morning talk show yesterday, the head of an anti-gay pressure group, the New Citizen Movement, Inc., said she had reports that private and public offices were basing their recruitment of staff and employees not on merit but on the willingness of the applicant to accept homosexual relationship.

“There is no doubt homosexual practices abound in Liberia nowadays,” said Rev. Cleopatra J. Watson. “This is a handiwork of Satan in his drive to fake everything that God does.”

Fights & Schemes

Homosexual practice has existed in Liberia for decades, according to some experts, but it has come to bitter public fight when a Liberian who claims not to be a gay assumed a pioneering proponent role for same-sex marriage this year.

Achie Ponpon first made himself a controversial figure when he played a ringleader role in the burning of a Norwegian flag in Monrovia over what he and his fellow demonstrators called Oslo’s underserved decoration of President Sirleaf with the prestigious Nobel Peace prize nearly on the eve of a crucial presidential elections which the President won.

Days after his release from prison over the flag-burning incident, perhaps to win favor with the West, including Oslo, or to entrench budding public attention on him, Ponpon took media airwaves and pages to drum up support to homosexual practices or same-sex marriage which remains a taboo subject in Liberia.

In addition to speculations that Ponpon’s provocation of this highly volatile social subject had got financial and moral backing of strong national and international forces, some individuals have said Ponpon has confided that his advocacy was merely driven by the quest to overcome the claws of poverty which have haunted him for so long.

Anti-gays Schemes & Tactics

Whatever the motive, the professed non-gay turned gay rights advocate has got himself at odd with the dominantly traditional heterogeneous sex society of Liberia. In addition to threats to life he reported, Ponpon was chased out of the University of Liberia intellectual forum by sticks-and-clubs-whirling youth.

It was not long after the University of Liberia chase that Ponpon alarmed that there was an arson attempt on the home of his Mother by people he considered anti-gay and anti-rights elements.

Not only did he also narrowly escaped the wrath of mob when he had gone to speak in support of same-sex marriage on local radio talk show, Ponpo also nearly caused mob arson of the local radio station on the same day.

While the mob-justice schemes in the gay war continued to be perpetrated by some conservative, culture-sensitive groups and individuals, other citizens have gone brutally civil not only with community-based sensitization and animation of the populace against same-sex traditions, but also with a proposed legislation to avert and ultimately obliterate the evolving homosexual rights debate in Liberia.

The crudest of anti-gay right attack has come so far from the Liberian Senate, which without its characteristic bickering and debates, unanimously passed a bill amending the a Section of the Domestic Relations Law of Liberia to outlaw or make same-sex marriage felonious.

Insiders say a number of influential members of the Senate are fiercely lobbying with the highly complicated Lower House to pass concord and pass the bill as quickly as they did at the Upper House.

Meanwhile, a Christian movement has joined the anti-gay war and has begun to mobilize and extract citizens’ signatures to pressure the Lower House and possibly consequently the President to pass the bill into Law.

Rev. Cleopatra J. Watson, head of the New Citizens’ Movement, Inc., has commenced a mass people’s campaign not only to rally popular support but also to press the moral conscience of authority to expeditiously legitimize anti-gay practices in Liberia.

Watson told her talk show host Sunday that the advent of same-sex relationship in Liberia represents the latest scheme of the Devil to fool and destroy God’s creation.

“This is spiritual battle, and we the people of Liberia, this land of God, cannot afford to sit back and watch our young people who are the major preys destroyed,” she said.

Pro-Gay forces’ Maneuvers

Ponpon, as one pundit put it on a local TV talk show recently, “is a mere shadow, a courier boy and lackey of a hugely powerful force behind the curtains” working around the clock to popularize and possibly legalize same-sex practices in Liberia.

Since the main proponents hardly come public, pro-gays’ agenda and schemes are seen from what critics say. “They are using ‘cash violence’ to abuse and defile our young people,” said New Citizens’ Movement’s founder, Rev. Cleopatra Watson. “They take advantage of the fact that most of our people, particularly the youngsters who are the main preys, are poor. When they count US$500 which a young boy or girl had never owned, the business is done.”

Like Rev. Watson, other commentators believe powerful private and public sector authorities are using high unemployment amongst young people to coerce young people succumb to same-sex relationship.

Liberia’s poverty rate, let alone unemployment, falls at the abysmally low level of United Nation’s and other international watchdog groups’ Development Index. These conditions of poverty, pundits admit, create the fertile ground for the success of “cash violence” that naturally meets many young Liberian vulnerable and susceptible to gay-and-lesion initiation.

Proponents, if not necessarily practitioners of homosexualism, have also continued to lift the debate from the domain of culture and religion to purview of universal rights; that the marriage (however defined by any culture) is a right–a matter of choice by the individual–recognized by international conventions and statutes and rectified by many nations, including Liberia.

To uphold this right, power nations particularly the West, have voiced no opposition to homosexual relations; in fact, the United States and Great Britain, have expressed willingness to support efforts by groups desirous of promoting homosexual practices in the developing world, particularly Africa where heterogeneous sexual practices and anti-homosexual movements are dominant.

Recently, threats by the United States to stop aid to Liberia if the Government failed to support gay and lesbian marriage were only denied frivolously. The Embassy “clarified” that US Secretary of State Hilary Clinton only voiced her government’s support to gay movements but did not threat to stop aid on the matter.

This justification appeals to a number of copious individuals (both male and female) who use their wealth to take the hands of persons of their sex into marriage or casual into sexual relationship.

It is widely rumored in the country that the homosexual barons, on the basis of powerful countries support to their sexual orientation, have intensified their onslaught and many communities, street corners, offices and nightclubs have become scenes of chaos of scrambles for gay and lesbian prostitutes in the country.

Who Will Win–and Why?

The final battle, dubbed the lobby battle of the century, is currently raging and the current site of it is the Lower House of the Legislature. For nearly two months now, since the Senate passed the bill seeking the outlawing of same-sex marriage, the bill languishes, if not dusting, in House Committee Room.

Insiders say the big guns are being fired, and cash violence is taking its toll. The Lower House replete with newcomers building their financial foundations stand vulnerable, some analyst said, and even though most of them lawmakers may be professed Christians, they want to keep themselves afloat and unharmed politically by keeping it endlessly in Committee Room or chop lobby fees and leave the burden for President Sirleaf.

But others presage it should not be a surprise when “Cash Violence” prevail and homosexuals and their supporters celebrate because of the susceptibility of lawmakers to pecuniary drives. Many times, the public and even members of the House accused lawmakers of taking bribe at the expense of probity and public interest.

This history of the House, some experts believe, should not be ruled out in the anti-gay bill which is strongly supported by powerful forces having combined influence from the ground and away.

However, some commentators are optimistic about the passing of the bill from the Lower House which they believe is dominated by professed Christians and Muslims belong to religions that denounce homosexuality.

Members of the two dominant religions have begun a campaign to confront their members in the Lower House with moral imperatives of their faiths.

Already, one group, the New Citizens’ Movement, Inc. says it is soliciting 100,000 signatures to make a strong case to the Legislature and the President of Liberia for the expeditious passage of the amended Domestic Relations Law seeking the direct outlawing of homosexual practices in Liberia.

It is also being reported that Muslims are bracing up to form similar initiatives to call on their members in the House and President Sirleaf to pass the bill into law without further delay.

There also a probability for the anti-gay proponents to prevail since the Legislators and the President shall on the altar of moral force and tradition and none may one to be mistaken as atheist or immoral despite of human rights angle of the debate.

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VIH : espérance de vie normale grâce aux trithérapies

Monday, August 20th, 2012

Radio-Canada

Les personnes infectées par le VIH-sida et traitées par antirétroviraux peuvent maintenant espérer vivre aussi longtemps que les personnes non infectées, ont montré des chercheurs suisses.

Les auteurs de l’étude, associés à l’Hôpital universitaire de Bâle, expliquent que la stratégie de traitement individuel doit cependant être bien adaptée dès le début de la thérapie.

La majeure partie des personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont traitées par la thérapie antirétrovirale. Les trithérapies, combinaison de trois parfois quatre antirétroviraux, améliorent déjà considérablement la qualité de vie et le pronostic des patients infectés par le VIH.

La présente étude montre que l’espérance de vie de ces patients peut être pratiquement la même que celle des personnes saines. Le début de la thérapie antirétrovirale et en particulier le choix de la combinaison de médicaments sont déterminants dans ce type de traitement à vie, comme la réponse qui sera donnée durant la première année de traitement.

Dans le cadre de l’Étude suisse de cohorte VIH du Fonds national de la recherche scientifique, des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Bâle ont analysé en détail les thérapies initiales chez 1957 patients entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009 sous l’angle du taux de réponse au traitement. Les résultats ont montré une suppression totale de la charge virale chez près de 90 % des patients en moyenne.

Des facteurs individuels, comme le stade de l’infection par le VIH, les co-infections comme l’hépatite C ou la présence d’un risque cardio-vasculaire, déterminent le choix des médicaments. L’étude montre qu’un modèle intégré de soins de recherche, tel qu’il est proposé par l’étude de cohorte, conduit à des réponses au traitement très élevées.

Une étude de cohorte consiste à observer la survenue d’événements de santé dans le temps au sein d’une population définie, incluse au démarrage de l’étude puis suivie sur plusieurs mois ou années selon un protocole de recueil de données adapté aux objectifs de l’étude : examens de santé, interviews, prélèvements biologiques, analyse de dossiers, etc.

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Le site du Premier ministre ougandais hacké par des militants gays

Monday, August 20th, 2012

Grandslacs

La sécurité des sites internet officiels de l’Ouganda a été renforcée, après la mise en ligne sur le portail web du Premier ministre ougandais Amama Mbabazi d’un communiqué défendant les droits des homosexuels, a indiqué vendredi le régulateur de la toile ougandaise.

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Russie: Les Tribunaux interdisent la Gay Pride pour les 100 prochaines années !

Monday, August 20th, 2012

Morandini

L’affaire fera sans doute moins de bruit que la condamnation des Pussy Riot, mais ce que viennent de décider des Tribunaux Russes parait incroyable en 2012.

Pour contrer l’interdiction annuelle de la Moscow Pride, les militants moscovites ont profité d’un vide juridique pour déposer, en août 2011, des demandes d’autorisations de manifester jusqu’en 2112.

Ces demandes ont été rejetées, confirmant l’interdiction de Gay Pride pour les 100 prochaines années en Russie

En première instance, le tribunal ne s’était pas contenté de juger légal le refus de la capitale russe, il l’avait assorti d’une interdiction formelle d’organiser les manifestations.

Un tribunal municipal vient de confirmer cette décision.

Nikolai Alekseev, le fondateur de l’association GayRussia, à l’origine de cette action, a annoncé son intention de saisir le Presidium (la plus haute cour de Moscou) et, en cas d’échec, de s’adresser une nouvelle fois à la Cour européenne des droits de l’Homme.

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Le soutien de Madonna aux gays examiné

Monday, August 20th, 2012

20minutes

La Russie va examiner une plainte contre Madonna pour son soutien aux homosexuels, dans le cadre de la diffusion d’images de croix orthodoxes brisées pendant l’un de ses concerts.

storybildLe tribunal va décider si la plainte dirigée contre la chanteuse est recevable. (photo: Keystone)

Un tribunal de Saint-Pétersbourg a déclaré lundi à l’AFP qu’il déciderait d’ici à la fin de la semaine de la suite à donner à une plainte déposée contre la star américaine Madonna pour son soutien aux homosexuels pendant un concert local.

«La plainte contre la chanteuse Madonna a été déposée vendredi dernier. Le tribunal doit décider dans les cinq jours si elle est recevable», a affirmé à l’AFP Mme Tatiana Senko, du Tribunal Moskovski de Saint-Pétersbourg (nord-ouest).

Les plaignants, militants de groupes ultranationalistes peu connus comme la Nouvelle Grande Russie et le Syndicat des citoyens russes, considèrent avoir été offensés par les propos de la chanteuse qui a plaidé en faveur de la cause homosexuelle pendant un concert dans cette ville le 9 août dernier.

Sentiment religieux offensé

Les plaignants estiment également que la chanteuse a offensé les sentiments religieux des orthodoxes, en diffusant des images de croix orthodoxes brisées pendant ce concert.

«Les plaignants réclament un dédommagement pour préjudice moral», a indiqué Mme Senko sans préciser la somme réclamée.

L’avocat des neuf plaignants, Alexandre Potchouïev, cité par les agences de presse russes avait indiqué vendredi vouloir réclamer 333 millions de roubles (8,5 millions d’euros) de dommages et intérêts à la star américaine.

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HIV prevention pill advised for heterosexuals in U.S.

Monday, August 13th, 2012

cbc

U.S. health officials said Thursday that doctors should consider giving an AIDS prevention pill to women and heterosexual men who are at high risk for getting the virus.

The U.S. government previously advised doctors to give the once-a-day pill Truvada to high-risk gay and bisexual men only. However, more than a quarter of new HIV cases each year are heterosexuals, according to the U.S. Centers for Disease Control and Prevention.

Truvada has been on the market in the U.S. since 2004 to treat people who already have the AIDS virus.Truvada has been on the market in the U.S. since 2004 to treat people who already have the AIDS virus. (Jeff Chiu/Associated Press)

“That’s not a portion of the epidemic we want to ignore,” said Dr. Dawn Smith, the CDC physician who was lead author of the new guidance.

Truvada has been on the market since 2004 to treat people who already have the AIDS virus. But after studies showed it could help prevent infection among gay and bisexual men, U.S. health officials last year said doctors could prescribe it as a preventive for men at high risk.

Since then, studies have found it also can prevent the virus in women and heterosexual men.

Last month, the U.S. Food and Drug Administration formally approved the sale of Truvada as a preventive measure for healthy people at high risk of getting HIV.

The CDC is not recommending the pill for all sexually active heterosexuals. And even among couples where one person has HIV, regular condom use generally is effective protection. There are an estimated 140,000 heterosexual couples in which one person is infected with the AIDS virus.

But the pill would be a good option for a couple that wanted to have a baby, Smith said, describing one possible scenario.

The drug’s manufacturer, Gilead Sciences Inc., said this week it’s difficult to break down what portion of Truvada sales have been for prevention.

When used as a preventive, the pill is taken once a day. It costs between $6,000 and $12,000 US a year, although some private insurers and Medicaid programs have been covering it, Smith said.

Treating gonorrhea

The CDC also had new advice about treatment for another sexually transmitted disease — gonorrhea.

Health officials are recommending that whenever possible, doctors stop using an antibiotic commonly used to treat it. They’re worried about signs that gonorrhea is becoming resistant to it.

The antibiotic is a pill called cefixime, and it belongs to the last remaining class of drugs effective for gonorrhea. The one remaining recommended drug is a shot called ceftriaxone.

Cefixime is still effective in most cases. But officials feel they can’t take a chance that the resistance they’ve begun to see will continue. If it does, that could also strengthen gonorrhea to resist ceftriaxone, they believe.

“This change is a pre-emptive strike” to preserve the last treatment option, said Dr. Gail Bolan, who oversees the CDC’s sexually transmitted diseases prevention programs.

Gonorrhea, once known as the clap, was once the scourge of soldiers and sailors. It was tamed by penicillin, but the germ is now resistant to that and to several drugs that followed.

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AIDS Conference Changes the Dialogue

Monday, August 13th, 2012

Asia Sentinel

Translating clinical efficacy into public health effectiveness

The recently concluded XIX International AIDS Conference in Washington, DC, appears to have gone a considerable distance on changing the dialogue on ending AIDS, with new emphasis on preventing transmission in the first place as one of the strategies that wouldl complement a comprehensive HIV prevention, treatment, care and support plan to end the disease.

In this context, it is necessary to look beyond the current phase of trials in HIV prevention research so that if the product being tested is proved to be effective, the means and well-thought plan to make it available for those people in need can be developed without delay.

HIV prevention research is going ahead with rectal microbicides phase II efficacy clinical trials about to begin in the US, Thailand, South Africa and Peru. Other hopeful developments include the US Food and Drug Administration’s approval of the microbicide Truvada as pre-exposure prophylaxis for HIV prevention, vaginal microbicide research and HIV vaccine science progress and unprecedented emphasis on treatment as prevention.

“We need a plan that the day efficacy trials are over participants, should continue to have access to the products,” said Mitchell Warren, executive director of AVAC – Global Advocacy for HIV Prevention. “We have spent a lot of time talking about how difficult rolling out pre-exposure prophylaxis is going to be, we don’t yet have fully funded demonstration projects to tell us how to translate clinical efficacy into public health effectiveness. I want to make sure that when we do get the results of the phase III rectal microbicides study, we do know what to do then and that we have resources to do it.”

Warren is right. For example, the FDA approved female condoms as early as 1993. Even 19 years after, and despite their effectiveness in preventing HIV as well as other sexually transmitted infections and unintended pregnancies, female condoms are yet to be made available in the way they should have been to address the unmet needs of women to protect themselves.

“Nineteen years after the FDA approved female condoms, we still do not have fully funded, well designed, and well-monitored programmes, because we focus too much on the product, whether it is a female condom, microbicide (rectal or vaginal) or oral PrEP it is not the product, it is the program that will matter,” Warren continued.

There must be a clear strategy that is described scientifically and costed financially to move the products that have proven effective in preventing HIV in clinical studies into actual products and robust programs, he said.

“It is not just a one-year deal, we need to be looking at the next three, five or seven years to seek how exciting science transits into actual products,” Warren added.

A microbicide trial of 1 percent tenofovir gel, the results of which were the hallmarks at the 2010 International AIDS Conference in Vienna, showed that there were 39 percent fewer infections among women who received the gel compared to women who received a placebo gel in the trial, known as CAPRISA004.

“CAPRISA004 finished almost two years ago and we are still waiting for a follow on study,” Warren said. “A follow-on study after CAPRISA004 is going on but what about ensuring access to trial participants of CAPRISA 004 to the gel?

FACTS001 is a follow-on large-scale placebo-controlled study which is currently underway to test the safety and effectiveness of vaginal tenofovir gel used before and after sex to protect women against HIV infection and also against the Herpes Simplex virus. The FACTS001 study is aimed at confirming and expanding the groundbreaking findings of the CAPRISA 004 tenofovir gel trial.

If the FACTS studies confirm that tenofovir gel is effective, these combined data could contribute to the licensure of the first vaginal microbicide product and subsequently provide women with a powerful new women-controlled HIV prevention method.

Whether there is a plan post-licensure is a big question that needs answers and discussion. Socio-economic, cultural, legal and policy environment, and other factors that are a barrier for many key populations to have access to existing HIV prevention services must be addressed. This will not only possibly increase the utilization of existing services but also prepare health systems well for a better uptake of new technologies (when they become available) as well.

Rectal microbicides advocacy is gaining support around the world. Although anal sex happens between men who have sex with men, transgender people and heterosexual couples, the culture of silence has kept the unique prevention needs and contexts less talked about. Now not only is the issue more talked about but also research for rectal microbicides has gained momentum and growing community engagement.

Dr Ross D Cranston, Protocol Chair, Division of Infectious Diseases, University of Pittsburgh, said before the AIDS 2012 conference that “We have just received regulatory approval for MTN017 (phase II trial of rectal microbicides) from the Division of AIDS.” MTN017 is an extended safety study (in phase II now). Participants will be randomized either in daily rectal formulation of 1 percent tenofovir gel or the same gel with associated rectal sex, and third sequence is oral truvada.

Since people who have anal sex often use some kind of lubricant, there is a hope that if rectal microbicides, if found effective, are introduced as a lubricant, then the uptake might be more because people already are comfortable in using lubricants for anal sex.

“We had done a small study on lubricant use in transgender people earlier and nearly 95 percent of study participants reported to use lubricants. Introducing rectal microbicides when found safe and effective for STI/HIV prevention in future might be easier in transgender people because they are already using lubricants and if lubricants have an added ingredient that provides protection against STIs including HIV that will be so good,” said Suwat Chariyalertsak, Director, Research Institute for Health Sciences, Chiang Mai University, Thailand.

But we know very little whether lubricants that are available in the market today are safe, unsafe or have no effect in preventing STIs including HIV. The way lubricants are regulated by the governments is not consistent.

“Regulatory agencies in various countries classify lubes differently – as medical devices or cosmetics, for example,” said Marc-Andre LeBlanc, IRMA Secretary, who also leads lube safety initiatives. “Typically they require no safety data on the rectal use of lubes in humans.”

Clearly a lot more planning needs to be done to ensure we are really prepared to take rectal microbicides that come out of clinical trials forward to the communities that need them to protect themselves from STIs including HIV. As Mitchell Warren had said above, we need a robust ‘programme’ vis-a-vis ‘product’ to turn the tide.

Dr Ian McGowan, co-principal investigator of the University of Pittsburgh-based Microbicide Trials Network (MTN) said: “I am a firm believer that these drugs (rectal microbicides) in the right amount, at the right place, at the right time, will work.”

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Election Day at Chick-fil-A

Monday, August 13th, 2012

National Review

It was as if August 1 was an election day. Except the voters — people of faith, hundreds of thousands of them — didn’t go to polling places. They went to Chick-fil-A. And they weren’t voting with ballots. They were voting with their presence, and their wallets.

By now you’ve seen the photos of the phenomenal crowds, which swamped virtually every one of the 1,600 Chick-fil-A locations nationwide. We saw lines of cars stretching blocks in every direction. To show his support, one man from Oregon drove to the nearest Chick-fil-A, which was over 500 miles away in Roseville, Calif. People from Augusta, Maine, drove in a caravan two hours to Peabody, Mass., and then waited in line for hours. In St. Louis, a flash mob broke out singing, “I’m in love with Chick-fil-A.”

Across the nation, people took time out of their busy lives to make a statement: that they agreed with Dan Cathy, Chick-fil-A’s CEO, that God’s definition of marriage should be respected and honored. Some days earlier, Cathy had told an interviewer, “I think we are inviting God’s judgment on our nation when we shake our fist at Him and say, ‘We know better than you as to what constitutes a marriage,’ and I pray God’s mercy on our generation that has such a prideful, arrogant attitude to think that we have the audacity to define what marriage is about.

What happened next is all too familiar to those of us on the front lines of defending traditional marriage. Gay-marriage activists swung into action to punish Cathy and those who might express support for him. Many of the leaders of the movement to redefine marriage long ago gave up trying to persuade. Their strategy since Proposition 8 has been to harass and intimidate those who support traditional marriage — and to send a signal to others that they best keep quiet and abandon the battlefield. The gay blogger community went apoplectic with accusations that Cathy and Chick-fil-A were “anti-gay,” calling his comments “hateful” and “bigoted.” They claimed the company funded “hate groups” that aimed to “harm” gays and lesbians. The mainstream media dutifully reported the charges.

Predictably, prominent Democratic politicians piled on. The mayors of Boston, Chicago, San Francisco, and Washington, D.C., declared that Chick-fil-A would be banned from doing business in their cities. The entertainment industry got into the act as the Jim Henson Company announced they were withdrawing their partnership with the fast-food chain, and the media firestorm was on in full force. Leaders of the gay community were no doubt smugly enjoying the takedown of another traditional-marriage supporter.

They didn’t expect what happened next. People of goodwill reacted angrily. Former Arkansas governor Mike Huckabee called for a national Chick-fil-A Appreciation Day, which was designated for Wednesday, August 1. An early and outspoken defender of Dan Cathy and the company, I spoke on Governor Huckabee’s radio show and encouraged NOM’s supporters to show their support. Many of our folks showed up en masse on Wednesday, July 25 — a week before the official event. We received hundreds of photos of packed Chick-fil-A restaurants: an indication of the magnitude of the response we would see on August 1.

For the most part, the mainstream media ignored the growing reaction against the attempt by gay activists to slime Dan Cathy and hurt his business. News of the backlash was spread mainly by talk-radio hosts and conservatives using social media. Governor Huckabee’s Facebook page announcing the event garnered 20 million views. (The page — and everything else related to the Appreciation Day — mysteriously disappeared from Facebook as the movement was gaining momentum. Twelve hours later, after people had complained and inquired, the page was just as mysteriously restored. Facebook blamed it on an unexplained “mistake.”)

This isn’t the first time that supporters of traditional marriage have expressed themselves. The usual method is for them to cast ballots in state elections to preserve marriage. Over 46 million voters in 32 consecutive states have quietly voted to preserve traditional marriage. In no state election has same-sex marriage ever won.

But the public nature of Chick-fil-A Appreciation Day is different from the privacy of the voting booth. We heard from hundreds of people who were heartened to see the long lines — vivid confirmation that they are not alone, that a strong majority of Americans agree with them that the institution of marriage as the union of a man and a woman is worth defending. People were grateful to belong to a community where they could openly meet with like-minded citizens and talk about marriage, family, and the truth of God’s design for society.

The genie is out of the bottle, and there’s no way for gay-marriage activists to put it back. NOM has launched a call to Americans to eat at Chick-fil-A not just once, but every Wednesday through the election. It will benefit a noble family-owned business and, moreover, help people to build on the sense of community that so many of them were surprised to experience last week. We’re encouraging people to go to www.thankchickfila.com to register their support, and then to bring their family, friends, and church groups every Wednesday to enjoy some great chicken, and some wonderful camaraderie in the community of faith. Go before or after church services, have your Bible-study group meet at the restaurant, bring your book club, etc. Whatever you do on Wednesdays, do it at Chick-fil-A.

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Black Gay People Face Serious Problems Accessing Public Services

Monday, August 13th, 2012

Huffpost UK

Despite huge progress in public attitudes towards Britain’s 3.7 million lesbian, gay and bisexual people, news stories about homophobia in the media and among politicians and church leaders show there remains a lot to be done. Sadly, for some parts of the gay community problems run deeper still. Black and minority ethnic gay people, in particular, face problems beyond straightforward homophobia, because too often our public services seem only to be able to deal with one minority at a time.

New research published today by Stonewall and the Runnymede Trust exposes the damage caused by services that think users are either from one minority or another. The research, based on detailed interviews with black and minority ethnic gay people, shows that many public service workers rarely consider the possibility of someone being black and gay – and most have little or no training to encourage them to do so. Black and minority ethnic gay people contribute more than £4.5 billion in taxes to fund these services; it’s right that we challenge poor provision and identify failings.

Black gay people’s difficulties with public services include their earliest interactions with teachers and other people at school. Black young people find it hard to talk about their sexual orientation. Many fear rejection at home, and as there are almost no openly gay black role models on TV or in other media, they can feel utterly isolated. Recent research by the University of Cambridge for Stonewall’s School Report 2012 found black and minority ethnic gay pupils are at particular risk of suicidal thoughts and self-harm. It’s not hard to see why.

Unfortunately, many gay black people also find it hard to use our criminal justice system. Their confidence in the police is chronically low, and crimes targeted at them often go unreported because victims worry the police won’t take them seriously. Other Stonewall research has shown that more than half of black and minority ethnic gay and bisexual men have experienced domestic abuse, and that black gay people face double the level of some forms of homophobic hate crime experienced by gay people in general. With homophobic crime remaining at stubbornly high levels, it’s vital the police work harder to understand issues related to ethnicity and sexual orientation.

Perhaps the most insidious problem identified by the research is a widespread assumption among service providers that black and minority ethnic people are always heterosexual. As one participant stated: ‘there’s a perception, “oh, you’re Indian, you can’t be gay” or “you’re black, you can’t be gay.”‘ When accessing healthcare, that can be a big problem for black and minority ethnic gay people.

Research participants said they found it hard to be open with health workers about their sexual orientation. Others said health workers didn’t recognise same-sex partners, or referred patients to culturally-specific healthcare services which might not be geared up to deal with gay people. Sometimes these experiences stop people from accessing healthcare at all. This is even more alarming in light of additional health research by Stonewall also published today to accompany this report demonstrating worryingly high levels of poor mental health among black and minority ethnic gay people.

Public services must think about discrimination differently. Most have had anti-racism policies and practices in place far longer than they’ve had policies that outlaw anti-gay bullying. Now it’s time to think about how those two forms of discrimination interact, and the impact that can have. The media has a role to play too. If black gay children aren’t to feel isolated, they and their friends and families need role models on TV, in film and on sports fields. Stonewall’s report Role Models shows that successful and influential black gay role models do exist. Media executives should be asking why they and their stories receive scant coverage.

Public services have to work hard to make sure they serve people from all kinds of different backgrounds. Sadly, for black and minority ethnic lesbian, gay and bisexual people, that doesn’t always happen. Dealing with people as though they belong to one minority at a time often means they’re simply let down. Today’s report is a first step towards putting that to an end.

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Au Vietnam, l’homosexualité se débarrasse lentement du tabou qui l’entoure

Monday, August 13th, 2012

Le Point

Le Vietnam communiste, où l’homosexualité a longtemps été vue comme un “fléau social”, réfléchit désormais à de nouvelles lois qui propulseraient le pays à la pointe des droits des homosexuels dans une Asie dominée par les valeurs traditionnelles et où la sodomie reste illégale dans plusieurs pays.

Signe le plus visible d’un tabou qui s’estompe, une centaine de vélos décorés de drapeaux arc-en-ciel ont sillonné dimanche les rues de Hanoï lors de la première gay pride vietnamienne, criant leur soutien au mariage homosexuel.

L’an prochain, les députés doivent amender la loi sur le mariage et la famille, et le ministre de la Justice a récemment indiqué qu’ils pourraient envisager d’y faire pour la première fois une place aux couples homosexuels.

Si selon les experts, l’Assemblée nationale ne devrait pas aller jusqu’à légaliser le mariage entre personnes du même sexe, elle pourrait autoriser une forme d’union civile, ou créer certaines protections légales pour les couples vivant ensemble ou voulant adopter des enfants.

“Aucun pays en Asie du sud-est, même la Thaïlande, n’a mis le mariage homosexuel au menu de discussions officielles, alors c’est une surprise pour beaucoup de gens”, commente le sociologue Le Quang Binh.

Régulièrement montré du doigt pour son bilan en matière de violations des droits de l’Homme, le régime à parti unique semble un défenseur improbable de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans).

Mais “le Vietnam est un cas à part”, note Binh. Contrairement à la Malaisie, l’Indonésie ou les Philippines, il n’y a pas de puissants groupes militant contre les droits des homosexuels pour des raisons religieuses, souligne-t-il.

Les homosexuels vietnamiens doivent malgré tout faire face à la pression sociale, explique Le Huong, 22 ans, qui n’a pas dit à sa famille qu’elle était lesbienne.

“Je me sens très coupable. Je ne me sens pas coupable parce que je suis tombée amoureuse d’une fille, mais je me sens coupable parce que je ne peux pas être honnête avec ma mère”, indique la jeune femme, dont le nom et celui de sa petite amie ont été changés.

L’homosexualité n’est pas illégale mais dans un pays où domine la morale confucéenne, qui insiste sur tradition et famille, elle a longtemps été tabou.

La petite amie de Huong, Nguyen Thi Hoa, n’a pas non plus fait son “coming out”, de peur que sa famille ne soit montrée du doigt par ses voisins et amis qui considèrent l’homosexualité comme une maladie.

Mais les deux femmes espèrent un amendement de la loi sur le mariage pour changer cette situation, et leur permettre d’adopter un enfant.

“Mis à part l’adoption d’un enfant, seul le mariage peut être une reconnaissance et une preuve d’amour. Quand j’aurai un acte de mariage (je pourrai) prouver qu’il n’y a rien de mal à mon amour”, insiste Hoa.

Signe d’un début de changement des mentalités dans certaines parties d’Asie du sud-est, Birmanie et Laos ont vu cette année aussi leur première gay pride. Et à Singapour, où les relations sexuelles entre hommes sont illégales mais la loi rarement appliquée, 15.000 personnes ont récemment manifesté pour la tolérance.

“La dynamique est similaire (à Singapour et au Vietnam). Les droits des homosexuels ne sont pas perçus comme une menace” pour le système politique, estime Phil Robertson, de Human Rights Watch.

Ces dernières années, la presse vietnamienne très contrôlée a ainsi pu évoquer les droits des homosexuels, et même couvrir plusieurs cérémonies symboliques de mariage gay.

Pour Binh, l’amendement de la loi est surtout envisagé comme une réponse pragmatique à l’augmentation du nombre de couples homosexuels vivant ensemble. Mais quelle que soit la motivation, le résultat sera positif, assure-t-il.

“Quand les gens acceptent la différence en matière d’orientation sexuelle, ça peut être plus facile pour eux d’accepter d’autres différences, comme la religion, les croyances, l’ethnicité”.

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