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Homosexualité : A la recherche d’une fac “gay-friendly”

Sunday, September 9th, 2012

Keek.fr

Est-il vrai qu’aujourd’hui encore les homosexuels soient l’objet de discrimination et de maltraitance, jusque dans les universités ? Apparemment, oui. Le site du magasine Têtu révèle qu’une association britannique, Stonewall, a fondé un site internet pour recenser la qualité d’accueil des étudiants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, et Transsexuels ou et Transgenres) au sein de chacune des universités du pays.

Depuis 2010, le site gaybydegree.co.uk, permet aux futurs étudiants de consulter le « profil LGBT » de quelques 150 universités britanniques.
Entre autres critères : l’existence d’un règlement explicite contre le harcèlement homophobe, la présence d’une association d’étudiants LGBT, des  événements pour la communauté… Seule une dizaine d’universités sur les 150 répondent aux 10 critères « gay-friendly », notamment celle de Londres.
L’article de Têtu souligne qu’en 2010, aucunes ne répondaient à tous les critères et que nombre d’entre elles avaient démontré une volonté de s’améliorer en contactant l’association. Et de citer Ben Summerskill, le chef exécutif de Stonewall : « Beaucoup de LGBT vivent bien leur entrée à l’université et sont bien accueillis, mais une étude récente a montré que près de la moitié continue à être maltraitée par leurs camarades à cause de leur orientation sexuelle ».
Pour éviter d’être taxée de sectarisme, l’association précise sur son site des critères qui n’ont rien à voir avec l’orientation sexuelle des étudiants : débouchés, logement, processus d’inscription…
A votre avis, si une telle étude était réalisée en France, votre fac obtiendrait-elle un bon score?
Vivre et étudiez au Royaume-Uni vous tente? Le Royaume-Uni sera à l’honneur de la 11ème édition du Salon Studyrama des Formations & Carrières Internationales le 13 octobre prochain à Paris. Un espace sera spécialement dédié à ce pays, en partenariat avec le British Council, où vous pourrez rencontrer les universités et les écoles de langues suivantes : University of Sussex, Cass Business School, University of Salford, University of Kent, London Metropolitan University, Imperial College Business School, Manchester Metropolitan University, London South Bank University… Des offres d’emploi et de stage seront également proposées.
http://www.gayglobe.us

La rue Masson en bref… Une histoire à l’image de ses habitants!

Saturday, April 28th, 2012

Ouverte en 1903, la rue Masson s’étend entre l’avenue Pa- pineau et l’avenue Pie-IX sur une longueur de plus de qua- tre kilomètres. En 1905, dès la fondation de Rosemont, la rue Masson est identifiée comme sa principale artère com- merciale. Le nom de cette rue du Vieux-Rosemont honore Joseph Masson, premier millionnaire canadien-français, exportateur de la potasse. Dès premiers jours, la rue est très animée et devient un véritable pôle d’attraction pour les gens des quartiers avoisinants.

L’essor de la rue se poursuit jusqu’au début des années 1950,quandàMontréals’ouvrelepremierCentred’achats, angle Pie-IX et Jean-Talon. Une partie de la clientèle de la rueMassondésertealorsl’artèreauprofitduCentreBoule- vard. Ce centre commercial demeure toujours, avec la Plaza Saint-Hubert et les Galeries d’Anjou, un compétiteur de pre- mière ligne d’autres centres commerciaux. Reconnaissant le fait, plusieurs organisations tentent, au cours des années 1950 et 1960, de regrouper les commerçants et les profes- sionnels du secteur de la rue Masson pour contrer cet effet d’attraction d’un grand centre.

Dans les années 1970, la Société Marathon projette de construire un gigantesque centre commercial sur les ter- rains de l’Usine Angus. Craignant que la future plaza de 400 commerces ne réduise les artères commerciales en de simples rues de dépannage, les gens d’affaires de Rosemont se retrouvent au sein du Regroupement des marchands de l’Est. Ils réussissent à bloquer le projet. Devant ce succès, qui met en lumière la force des gens d’affaires lorsqu’ils se regroupent, l’idée d’association germe et aboutit à ces SI- DAC (Société d’Initiative de développement des artères com- merciales), que nous connaissons aujourd’hui : un outil de revitalisation des artères commerciales.

En 1981, la Ville de Montréal met en place les quatre pre- mières SIDAC : Masson, Monk, Ontario et St-Hubert (en 1998, les SIDAC deviennent des SDC – Sociétés de Déve- loppement Commercial). C’est ainsi qu’une partie de la rue Masson devient SIDAC et qu’on appelle La Promenade Mas- son. Aujourd’hui, la Promenade Masson, c’est près de 150 commerçants et professionnels établis entre la rue d’Iber- ville et la 12ième avenue, sur la rue Masson ou à proximité. On ne retrouve aucune autre artère commerciale compa- rable dans le secteur et ces commerces desservent environ 90 000 personnes qui vivent dans le quartier, ainsi que d’autres Montréalais et touristes.

Depuis 2010, sur la rue Masson se tient le Festival La Rue Kitétonne, un festi- val des arts de la rue, orga- nisé et animé par le Théâtre de rue Toxique Trottoir. Cet- te compagnie, ce sont trois comédiennes qui pratiquent les arts de la rue depuis fort longtemps et qui ont uni leurs forces pour créer le festival dont elles sont les directrices artistiques.

Une Masson gay-friendly en 2012!

Suite à l’émancipation des personnes de la communau- té gaie québécoise et parti- culièrement montréalaise, la rue Masson est devenue au fil des ans une artère gay- friendly de par la présence croissante de personnes et de commerces s’identifiant à la communauté gaie.

70- Dans un pays aussi catholique et macho La ville de Mexico, “gay friendly”

Thursday, August 19th, 2010

Par AFP
Photo : Google

Mexico voudrait devenir capitale du tourisme “gay”, et l’a fait savoir spectaculairement en offrant son voyage de noces au premier couple homosexuel argentin qui profitera de la toute récente autorisation légale votée dans son pays. Deux mariages entre hommes ont déjà été célébrés en Argentine, mais grâce à une décision de justice et non pas au nom de la loi, qui précisait que le mariage est contracté “entre un homme et une femme”.

En ce domaine, la ville de Mexico a innové, d’abord en légalisant le mariage homosexuel en décembre 2009, puis en célébrant en mars de cette année les premiers mariages “légaux”, dont l’un entre deux femmes, une “première” latino-américaine. Ces initiatives de Marcelo Ebrard, à la tête de la municipalité de gauche de la capitale, ont été violemment dénoncées par l’Église, dans un pays ancré dans la religion catholique, mais aussi par le Président de la République en personne, Felipe Calderon, et d’autres dignitaires de son parti conservateur. La justice a été saisie de recours en annulation de la fameuse loi, mais sans y donner suite jusqu’ici.

Mexico est attaquée officiellement au nom de la religion, mais elle est également en butte aux insultes et sarcasmes homophobes, certes classiques mais particulièrement virulents dans un pays de tradition particulièrement “macho”: “L’homosexualité n’est pas de mise sous un sombrero et derrière de grosses moustaches”, commente un “homo anonyme”, comme il se présente à l’AFP.

Mexico persiste et signe. Avec l’invitation aux “gays” argentins, et son “Office du tourisme lesbiano-gay”, inaugurée cette semaine. La capitale “a tout pour se profiler comme la première destination “gay friendly” d’Amérique latine”, a déclaré son ministre du Tourisme, Alejandro Rojas.

Il est animé par un “esprit d’ouverture et de tolérance”, professe-t-il, sans négliger l’intérêt économique de la ville: les touristes homosexuels “dépensent en moyenne 47% de plus qu’un touriste conventionnel”, souligne-t-il.

Au coeur de la “Zone rose”, le quartier quasi-réservé de la communauté “gay” dans la mégapole de 20 millions d’habitants, Tito Vasconcelos, acteur et propriétaire d’une chaîne de boîtes de nuit, applaudit. Mais tempère en soulignant un “manque de concordance entre les discours et la réalité”.

Il a participé en 1978 à la première sortie publique de la communauté homosexuelle à Mexico, quand quelques-uns de ses représentants ont rejoint une manifestation d’étudiants. En juin dernier, la “Gay pride” a rassemblé plus de 400.000 personnes dans la capitale.

“Il y a eu beaucoup d’avancées sur la question des différences sexuelles, mais tout ne se règle pas par décret. Il manque bien des choses, et par exemple la formation de ceux qui rendent la justice”, estime-t-il.

“Certes, il est devenu habituel de voir des personnes du même sexe se tenir par la main, ou se donnant des marques d’affection en public, mais nombre d’administrateurs de la justice ne savent que faire quand un “gay” est agressé”, souligne-t-il.

Dario T. Pie relativise, tout en se maquillant avant de monter en scène sous les traits de la célèbre actrice mexicaine Maria Felix: “Nous avons souffert des attaques des conservateurs, mais avec d’énormes bénéfices, car lorsqu’on interdit, quand on censure, les spectateurs se précipitent pour voir le spectacle maudit”.