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Pourquoi les femmes aiment la compagnie des homosexuels

Saturday, March 29th, 2014

Express.be

« Plus l’homme est macho, plus sa compagnie est ennuyeuse. C’est la raison pour laquelle les femmes aiment la compagnie des homosexuels, car lorsque les machos parlent de leur travail, il faut qu’ils en fassent toute une histoire. Tout le monde va écouter. Ou alors, ils ne parlent pas du tout. Les hommes sont de deux sortes : pompeux et soporifiques ».

Une enquête récente a montré qu’il existe une différence essentielle entre le fonctionnement du cerveau de l’homme et de la femme. Simon Baron-Cohen, professeur à l’Université de Cambridge, note quele cerveau féminin recherche surtout des signaux d’empathie, alors que le cerveau masculin met plus l’accent sur la compréhension et l’élaboration de systèmes. D’autre part, tous les hommes n’ont pas un cerveau masculin typique et les femmes n’ont pas non plus toutes un cerveau typiquement féminin.

Des forces typiquement masculines comme la concentration, l’application et la confiance en soi amènent les hommes assez haut dans l’échelle sociale et font que dans un contexte précis, ils prennent souvent et volontiers la parole. Surtout dans un environnement où la conversation a un but clair : dans un tribunal par exemple ou dans un débat à la télévision.

Dans un environnement plus social, où parler est simplement un but en soi, ces forces deviennent souvent des faiblesses- des opinions étroites, peu de centres d’intérêt, de l’autosatisfaction. Une opinion populaire affirme que les hommes prononcent en moyenne 2.000 mots par jour alors que les femmes en prononcent 7.000. Mais une nouvelle recherche a étudié ce que les hommes et les femmes veulent dire quand ils prononcent ces mots.

Selon Deborah Tannen, professeur de linguistique à l’Université Georgetown à Washington, les hommes tiennent surtout une conversation pour affirmer leur statut au sein d’un groupe et pour faire comprendre aux gens qu’ils ne se laisseront pas faire. Parler est une manière de garantir son indépendance. Les femmes par contre parlent pour faire l’expérience d’un lien et d’une intimité.

Louann Brizendine, une neuropsychiatre américaine, confirme aussi que les cerveaux masculin et féminin fonctionnent différemment. « Entrer en relation par la parole active le centre de la jouissance dans le cerveau d’une fille », écrit-elle dans son livre « The Female Brain ». « Et il ne s’agit pas d’un peu de plaisir. C’est énorme. Cela libère de grandes quantités de dopamine et d’oxycitine. Et cette dernière chose est la plus grande satisfaction neurologique pour une femme, après l’orgasme! ».

Les femmes ont un radar à gays

Friday, June 24th, 2011

7sur7

Si une femme vous dit qu’elle peut savoir qu’un homme est homosexuel juste en le regardant, écoutez-là. Selon les scientifiques de l’Université de Toronto, les femmes ont un radar à gays, qui les aide à repérer si un homme est hétéro ou homo, juste en regardant son visage.

L’instinct féminin est à son plus haut point quand elle est en pleine période de fertilité et dans une ambiance de romance. Sa capacité à détecter l’orientation sexuelle d’un homme serait liée à son impulsion d’avoir des enfants.

40 femmes hétérosexuelles ont regardé 80 photos d’hommes, affichant tous la même expression. Elles ont toutes été particulièrement habiles pour repérer qui étaient de leur bord et qui ne l’était pas. Dans une expérience similaire mais avec des photos de femmes, il leur était plus difficile de savoir lesquelles étaient hétéros et lesquelles avaient une préférence pour les personnes du même sexe.

“Les femmes ont du mal à juger l’orientation sexuelle des autres femmes. Cela suggère que la fécondité influence l’attention des femmes. Elles se concentrent sur des partenaires potentiels.”

Quelques jours avant la Fierté gaie de Toronto et seules de leur côté Les femmes homosexuelles ne défilent pas

Wednesday, March 17th, 2010

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Quelques jours avant les célébrations et le grand défilé de la Fierté gaie de Toronto, les femmes homosexuelles ontariennes organisaient leur propre défilé et boycottaient le défilé global de la Fierté. Pourquoi? Est-ce que finalement les femmes ne viendraient pas confirmer ce qui aura toujours été évident aux yeux de tous, la communauté gaie est divisée!
Il y a quelques années, alors que je prenais un pot avec une copine lesbienne française, jʼai été invité à aller rejoindre un groupe de femmes homosexuelles pour prendre le dessert. Seul homme présent, je me sentais privilégié dʼêtre avec un groupe si ouvert… Mon premier sentiment nʼaura jamais été aussi loin de la réalité…
Une fois dans le petit resto, autour dʼune table ronde regroupant environ 6 femmes lesbiennes et un seul homme, moi, jʼai dʼabord pensé quʼon mʼignorait par timidité, par gêne, je me disais que ça allait passer une fois les présentations faites. Faux.
Jʼai bien tenté de mʼintégrer à la discussion en plaçant quelques commentaires, en y allant de deux ou trois blagues pour détendre lʼatmosphère, rien à faire, on mʼignorait et cʼétait évident. Tellement évident que lorsque je venais pour ouvrir la bouche, deux des filles grimaçaient en roulant des yeux et en racontant leurs exploits contre les hommes. «Moi je ne voulais pas faire entrer le mec dʼHydro qui venait réparer quelque chose, jʼai exigé que ce soit une femme qui vienne, je suis bonne hein?», «Quand je vais à lʼurgence, jʼexige du personnel féminin uniquement sinon je refuse de me faire soigner»…
Premièrement, si elle avait encore la force dʼexiger des femmes uniquement pour la soigner, quʼest-ce quʼelle faisait à lʼurgence? me suis-je demandé. Bref, la soirée sʼest terminée au moment où jʼai décidé de me lever et de partir sans dire Adieu, ma copine venant avec moi par politesse et pour me dire aussi quʼelle était désagréablement surprise de lʼattitude de ses copines. Pour ces femmes, un homme, quʼil soit gai ou hétéro, reste une cible à atteindre, un ennemi à abattre. En 14 ans de journalisme gai, je nʼai jamais vraiment vu une intégration des femmes homosexuelles au reste de la communauté. Est-ce quʼil sʼagit dʼun constat négatif? Peut-être pas. Les femmes de Toronto, en annonçant leur propre défilé et surtout, en déclarant leur indépendance du reste de la communauté, ne font que confirmer ce que nous savions tous déjà, et elles ont raison. En quoi les besoins des femmes lesbiennes sont-ils similaires à ceux des hommes gais? Je vous pose la question. La maternité, la santé féminine, la situation économique? Elles nʼont rien en commun avec les hommes et il faut rendre hommage aux initiatrices du projet torontois qui ont le mérite dʼêtre des femmes honnêtes en quête dʼune affirmation nouvelle, le plus loin possible des hommes.
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Le journaliste Éric Messier dans la mire du Gouvernement

Tuesday, March 9th, 2010

Dans un communiqué qu’il publiait le 8 mars 2010, le journaliste Éric Messier affirmait que son communiqué sur l’exécution des femmes était un extrait de la Bible et qu’il ne souhaitait pas suggérer de tels gestes contre les femmes. La découverte de ce message, sans autre explication que celle de suggérer l’exécution de femmes non vierges avait été faite par Roger-Luc Chayer, auteur de ce texte à partir du blogue d’Éric Messier, un journaliste montréalais ouvertement homosexuel.

Or, dans le même communiqué, le journaliste Messier attaquait le jugement de Roger-Luc Chayer face à ce message et répétait comme il le fait continuellement à ceux qui veulent le lire et le croire, qu’il est un prestigieux membre d’organisations de journalisme!?!

Il faut croire que le Gouvernement du Québec a été aussi inquiété par le message que le journaliste Chayer, d’après une communication récente, est-ce à dire que toute la fonction publique elle aussi a un “esprit troublé”?

Le 17 février 2010, la Direction de la coordination au Secrétariat à la condition féminine du Québec, une division du Ministère de la condition féminine du Québec, informait l’auteur de ces lignes que le message de M. Messier avait été lu et qu’il avait été transféré au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Gouvernement ainsi qu’au Ministère de la Justice du Québec.

Si pour M. Messier, le fait d’être inquiété par la publication d’un tel message ne relève que de l’esprit troublé du journaliste qui vous en relate les faits aujourd’hui, comment est-ce qu’il explique que le ministère du Gouvernement responsable de la condition des femmes puisse être si inquiété par le même message qu’il décide d’en informer deux autres départements du Gouvernement du Québec. Ca fait bien du monde ça…

M. Messier, retirez donc immédiatement ce message, on ne sait jamais quel fou dans la société pourrait le lire et suivre votre conseil. Est-ce que vous attendez une seconde polytechnique?

Thérèse Perron nous quitte beaucoup trop tôt

Saturday, March 6th, 2010

La bâtisseuse de la communauté lesbienne du Québec, qui voulait bâtir la communauté
autour de thèmes communs et du respect, nonobstant les opinions individuelles, nous quitte
subitement avant de pouvoir nous dire “au revoir”…

Dans l’édition 66 de Gay Globe
Magazine, celle juste avant
celle-ci, nous vous parlions de
l’état de santé de Thérèse Perron,
fondatrice de la revue lesbienne
Entre Elles sans nous
douter qu’elle vivait ses derniers
instants. Nous lui souhaitions un
prompt rétablissement mais le
destin a voulu qu’elle nous quitte
rapidement, des suites d’un
cancer agressif et fulgurant.
Je n’aime pas quand on dit aux
nouvelles qu’une personne
meurt parce qu’elle perd son
combat. C’est ‘looser” comme
affirmation et beaucoup de personnes
atteintes de maladies
graves et mortelles décident
de cesser leur combat pour se
concentrer sur les derniers instants
de la vie. Il ne s’agit alors
certainement pas de combat
perdu, nous devrions parler
plutôt de sage décision et aussi
de voir en la mort, une solution
inévitable et moralement acceptable.
Voir notre dossier sur
l’euthanasie dans ces pages…
Thérèse Perron est de ces grandes
dames du Québec qui concrétisait
la révolution tranquille
au quotidien. Elle n’était pas
médaillée de l’Assemblée nationale
du Québec ni de l’Ordre
du Canada, on ne lui consacrait
Thérèse Perron maniait avec
brio l’art de la diplomatie, n’acceptant
jamais que les idées
séparent les coeurs et espérant
toujours une communauté unie
autour de débats évolutifs.
Elle me rencontrait régulièrement
pour parler des mauvais
coups de la communauté mais
ne voulait pas les dénoncer,
elle ne voulait que mieux les
comprendre.
Elle me téléphonait souvent
aussi pour me proposer des
idées que nos médias pourraient
développer en commun.
Quand elle avait besoin du logo
d’un client qui était déjà chez
nous, elle me disait “hey Roger,
si tu me prêtes le logo, je
te paie un souper chez Donnatella”,
comment résister à une
telle collaboration? Car souper
avec Thérèse était de ces moments
où même si elle était bien
humble, pouvait nous donner
le sentiment d’être quelqu’un.
Madame Thérèse Perron est
décédée le 5 février dernier à
sa résidence laissant dans le
deuil ses enfants et surtout, la
communauté gaie et lesbienne
et nous la remercions pour
l’ensemble de son oeuvre. Bon
voyage Thérèse…
pas de plaques ou de statues
dans les parcs ni de bourses à
son nom dans les universités et
pourtant, elle accomplissait au
quotidien des actes de grande
bravoure et de révolution culturelle
en publiant un petit truc
tout simple, un magazine pour
femmes lesbiennes.
Non seulement elle réussissait
à le faire au péril parfois de sa
qualité de vie et devant une adversité
toute macho de la part
d’une société pas tout à fait
prête à reconnaître les femmes
lesbiennes comme de simples
femmes ordinaires, elle réussissait
à fonctionner au mieux
de ses capacités, en coupant
parfois les coins, pour sortir
une revue pas toujours rentable
mais qui célébrait toujours
le fait d’être une femmes libre,
une femme épanouie qui voulait
faire de l’acceptation de la
“différence” un acte banal et
ordinaire.
Elle avait une belle base d’annonceurs
qui l’aimaient et qui
voulaient la suivre dans cette
aventure. C’est à posteriori que
nous devons lui dire qu’elle a
bien fait, que son oeuvre a été
bénéfique pour nous tous et que
pour cela, nous avions pour elle
une affection intense.

Qui dit vrai avec Éric Messier?

Wednesday, February 17th, 2010

Sur son site Internet, le journaliste Éric Messier raconte en long et en large ses exploits, ses diplômes universitaires et ses voyages comme coopérant dans les pays pauvres et pourtant, sur un autre site et dans un message datant de mars 2009, le même journaliste raconte ses échecs scolaires et suscite encore une fois le doute sur ses qualifications, lui qui s’en prend de façon pathologique à notre groupe média depuis l’automne 2009. Qui dit vrai? Lisez intégralement son message…

N’oublions pas que le même journaleux à incité à l’exécution des femmes du Québec non vierges sur son blog et a associé les kurdes à des “Saddam” sans se soucier un seul instant que les kurdes étaient les victimes d’un terrible génocide de la part du président irakien Saddam Hussein. À quand une pilule rouge pour cet être terriblement troublé?

Éric wroteon March 25, 2009 at 10:31pm
Je veux raconter mon expérience du CFCI pour montrer que ces stages ne vont pas toujours super bien (je ne suis pas le seul), et pour avoir vos commentaires.
Ça fait longtemps mais je l’ai encore sur le bord du coeur.
Je résume le plus possible.
D’abord, j’étais supposé faire un stage en journalisme à Bamako (on en avait assez parlé à RDL!), mais on m’a parachuté à Sévaré, bled perdu pour moi, et dans un stage qui ne me disait rien du tout! Ça commençait mal. Mais j’ai pris pour moi de faire contre mauvaise fortune bon coeur…

Malgré ma difficulté à m’adapter – surtout la chaleur – (ça ne m’a pas empêcher de travailler 1 an au Burkina plus tard), je me suis assez bien installé, fait quelques amis etc.
Au stage ça allait bien avec tout le monde, surtout les Africains, mais moins avec les Européen, dont mon parrain de stage (un Suisse).

Noeud du problème: je faisais un stage en communication, mais il y avait une forte rétention d’information. Autre déception.

À la 8e semaine, j’ai proposé un brouillon de rapport de recommandations à mon parrain. Mon rapport était maladroit et peu diplomate (je rapportais franchement les doléances des nombreux intervenants; mais c’était mon mandat). Ce rapport maladroit était ma 1ère erreur.
Le parrain m’a prévenu de ne montrer ce rapport à personne. Faut pas oublier qu’il menait un projet de l’ONUDI avec un budget de 11 millions US$ (en 98 n’oublions pas). Un autre collègue, un Européen, m’avait pourtant prévenu de “faire attention où je mettais les pieds”.

Ma 2ème erreur: ne pas prendre au sérieux ces avertissements, et j’ai montré (insouciance) le rapport à un collègue Africain qui était aussi mon confident. Hé bien le confident en a parlé au parrain dès le lendemain. La confiance avec le parrain était brisée.

Et voilà le passage rockn roll, dans lequel je ne suis pas le fautif: quelques jours plus tard Roselyne se pointe à Sévaré, elle a une rencontre à huis-clos avec le parrain pendant un bon 45 minutes, et elle en ressort visiblement troublée (le parrain est un intimidateur dominant, que lui a-t-il dit pour lui faire peur, je ne le saurai jamais).

Nous avons quitté Sévaré en vitesse, c’était vraiment bizarre.
Ma conclusion: j’ai piétiné sans le savoir des plates-bandes que je n’avais même pas vues. 11 millions US$…

Je suis donc revenu terminer le séjour à Bamako avec le reste du groupe qui m’a bien accueilli et je les en remercie.

Ce n’est que 3 ans plus tard que j’ai appris que j’avais coulé le stage (car ce n’est que 3 ans après que j’ai eu mon bulletin!), malgré ma solide démonstration que j’avais atteint mes objectifs de stage. Je me suis obstiné avec la direction du cégep, avec Robert Olivier (qui m’a répondu avec une certaine compréhension) mais rien à faire.

Quant à Roselyne, elle n’a jamais plus répondu à mes tentatives de contact. Gé

Je reproche au CFCI plusieurs fautes professionnelles, inquiétant pour un organisme subventionné:

- d’abord et avant tout: ne m’avoir JAMAIS donné la moindre évaluation de mon stage! ; (sur quoi basait-il ma note? Robert ne m’a répondu qu’il y avait des “paramètres”…)
- m’avoir donné mon bulletin que trois ans plus tard;
- je n’ai jamais su un traître mot de ce qui s’était dit entre Roselyne et le parrain, à huis-clos; j’étais pourtant le principal concerné! bref j’ai dénoncé cette attitude pour le moins opaque;
- de n’avoir tenu aucun compte de mon auto-évaluation que j’ai voulue la plus honnête possible.

Bref, un mauvais souvenir du CFCI.
Sans compter que les 4 mois au cégep m’ont été interminables: overdose trop de “je-me-me”, toujours ensemble dans le même local (une pénible thérapie de groupe, j’étais vidé à la fin).

Néanmoins, je me suis arrangé pour que toute cette expérience soit positive pour moi dans l’épreuve.
Ne dit-on pas qu’on apprend le mieux dans l’épreuve, et non dans la ouate?

Merci de m’avoir lu. “Félicitations pour votre beau programme”.
Vos commentaires sont bienvenus.

Éric Messier, collaborateur d’un média gai montréalais, déclare sur son blog qu’une épouse non vierge doit être exécutée!

Monday, February 15th, 2010

Vous ne rêvez pas, oui nous sommes bien en 2010 et c’est à Montréal que ça se passe. Le journaliste gai Éric Messier, qui a collaboré par le passé à l’occasion au journal La Presse ou dans quelques hebdos régionaux déclare sur son blog qu’”Un mariage sera considéré valide si l’épouse est vierge. Si l’épouse n’est pas vierge, elle sera exécutée.” et il ajoute que cette citation vient de la bible sans expliquer la raison d’une telle publication.

Or, le journaliste est aussi connu pour une déclaration récente, plus qu’incendiaire, à l’effet que les kurdes seraient des “Saddam” alors que dans son ignorance, le journaliste n’a pas pensé une seule seconde que Saddam était responsable du génocide des kurdes et que ces mêmes kurdes étaient les victimes de Saddam et non des alliés.

Comment est-ce encore possible qu’en 2010, des citoyens du Québec puissent faire de telles affirmations? Que M. Messier déteste les femmes libérées du Québec au point de vouloir les exécuter est déjà scandaleux en soi mais qu’il puisse ainsi faire de telles affirmations sans expliquer le contexte, sans dire le fond de sa pensée et le plus froidement du monde fait froid dans le dos.

Les femmes qui voudraient réagir aux affirmations de ce journaliste peuvent porter plainte à la police pour incitation à des actes violents selon la loi sur les crimes haineux ou encore demander au Conseil de Presse du Québec de réagir à de telles affirmations qui peuvent, dans de mauvaises consciences, contribuer à des actes meurtriers envers les jeunes femmes du Québec qui sont libres et qui n’ont pas à suivre de tels enseignements qui datent de 2000 ans. L’appel à l’exécution des femmes est quelque chose que l’on peut voir dans des pays comme le Nigéria ou l’Iran MAIS PAS AU QUÉBEC! De plus, l’auteur de cette affirmation est ouvertement homosexuel, une communauté qui a pourtant son lot d’actes de violence et qui les dénonce depuis toujours.

Est-ce que comme moi ça vous sonne drôlement similaire au drame des HEC? Il me semblait qu’au Québec, depuis ces meurtres en série de femmes du simple fait de leur genre, on ne pouvait plus inciter ainsi à de tels gestes. Où sont les autorités quand il le faut?

M. Messier est un adepte d’une secte du nom d’Urantia, comme quoi les croyances prennent parfois des chemins qui font peur. Est-ce que les femmes du Québec interviendront pour faire retirer cet appel au meurtre inacceptable dans une société comme la nôtre? À suivre.

Visibilité pour les femmes homosexuelles

Thursday, January 14th, 2010

Dans le cadre de la Journée internationale des femmes, Gai Écoute,
le Centre dʼaide, dʼécoute téléphonique et de renseignements des gais
et lesbiennes du Québec, lance aujourdʼhui une nouvelle campagne en
vue de favoriser une plus grande visibilité des lesbiennes. Nous savons
toutes et tous quʼelles sont là, même si elles sont très peu visibles.
Si une image vaut mille mots, celle retenue pour illustrer la situation
est une affiche montrant un avion de la compagnie Air Lesbienne, sur
le point dʼatterrir, avec les slogans « Elles débarquent » et « De plus en
plus visibles! ».
Madame Claire Bouchard, bénévole à Gai Écoute, qui fut connue
comme sexologue durant les années ʼ80 et ʼ90, comme animatrice de
tribunes téléphoniques et auteure de plusieurs ouvrages sur la sexualité,
estime que « cette campagne reflète très bien la réalité des femmes
homosexuelles dans la société québécoise. Cet avion, sur le point dʼat-
terrir, est une belle métaphore du chemin parcouru dans lʼaffirmation
des droits. Toutefois, lʼavion nʼest pas arrivé à destination; il lui reste
encore à se poser. Contrairement aux hommes gais, peu de lesbiennes
sont visibles. Il faut toutefois respecter les choix individuels de cha-
cune, tout en les encourageant à vivre pleinement ce quʼelles sont ».