Archive for March 11th, 2012

Courrier des lecteurs

Sunday, March 11th, 2012

́crivez-nous, livrez-nous vos
observations, commentaires et
transmettez-nous vos informa-
tions à [email protected]
Photo: BD Oubliées
Depuis le retour de votre chronique culinaire, je me sur- prends à avoir faim rien qu’à la lecture non seulement des ingrédients et de la cuisson mais aussi en regardant les photos. Je trouve que votre mise en page met en valeur les recettes et elles sont très simples à réaliser, ce qui fait mon affaire vu le peu de temps que j’ai pour préparer mes repas. Merci à vous pour cette page unique.
Réjean P.
Réjean, vous lire est aussi un délice. Je tiens toutefois à vous
dire que nous n’avons que le mérite de la mise en page car
les recettes avec photos nous proviennent de Franck Hénot, E le propriétaire de l’Intermarché Boyer sur la rue Mont-Royal
Est à Montréal et la visite de cette épicerie hors du commun s’impose si vous voulez de la bière purement montréalaise
(La Métropole), avec de la sauce pour pâtes maison et des centaines de produit EXCLUSIFS qu’on ne retrouvera jamais ailleurs. Merci pour votre commentaire…
Où sont rendues nos actualités mensuelles avec Dom qui est trop drôle en se chicanant toujours avec votre éditeur? Il me semble que je ne vois plus ces émissions sur GGTV, je me trompe?
Gino N.
Pas tout à fait Gino. En fait, Dom n’est jamais très loin. Nous tentons de trouver une nouvelle formule qui permettrait à GGTV de réaliser ces enregistrement le plus simplement pos- sible sans avoir à chaque fois à transporter un lourd matériel. La formule miracle n’a pas encore été trouvée et en attendant, je suis revenu à la formule plus simple du tournage dans les bureaux de GGTV, en solo. Les actus mensuelles reviendront probablement au printemps avec Dom, dès que les tournages en extérieur seront possibles, comme celui fait au stade olym- pique de Montréal l’an passé…
n lisant vos dossiers sur la criminalisation du VIH, ici et en vous écoutant à TVA, je commence à me demander si nous devrions collectivement refuser tout dépistage puisque cela peut servir à nous incriminer comme homosexuels.
(Confidentiel)
La question se poserait lec- teur si nous n’avions pas à notre disposition les outils d’un dépistage totalement anonyme. Cela existe partout au Canada et même si vous allez à l’Actuel, vous pouvez demander au comptoir de rester anonyme. Ceci assure votre protection et permet aussi de prendre vos respon- sabilités. Le dépistage reste la solution contre le VIH!

Julien, toi qui préfères les hommes

Sunday, March 11th, 2012

Qui pouvait être cette nouvelle fille ? Peut-être une fem- me mariée ? La voyait-il en cachette ? Ou alors était-il seul ? Pouvait-on vivre sans amour à vingt-trois ans ? L’ami- tié de ses copains lui suffisait-elle ? A bien y réfléchir, eux non plus n’avaient pas d’amies. Bizarre. Évidemment, avec la révélation de Julien, tout devenait clair et je me deman- de comment j’ai pu être tellement aveugle pendant tout ce temps!
Je pense à toutes ces soirées, où il me disait sortir avec Françoise et il me racontait avoir rencontré tel ou tel autre copain qui s’était joint à eux. Au fur et à mesure que Julien me parlait, Françoise disparaissait de son récit. Si je lui en faisais la remarque, il me répondait toujours qu’il n’était pas amoureux de cette fille et qu’il était donc normal qu’elle ne soit pas au centre de ses soirées. Je me souviens aussi de tous ces week-ends dont je ne savais pas grand-chose :
« Je suis invité chez Nicolas. Il y aura aussi Jean et Ralph. Tu sais combien nous sommes passionnés d’ordinateurs : nous allons être bien occupés pendant ces deux jours. Je dormirai là-bas, c’est plus simple.» Et voilà. J’étais rassurée, je savais où il était.
Impossible d’avoir un partage, un secours moral de la part de mon mari. J’ai essayé de lui en parler dès son retour. J’avais le coeur si lourd, ce problème me semblait énorme.
Philippe m’a regardée en souriant : « Ma chérie, tu ne t’aperçois pas de la gravité de ce que tu me dis là ? Tu devrais être habituée aux provocations idiotes de la part de ton fils : il a toujours essayé de te faire marcher. En ce moment on parle telle- ment d’homosexualité, c’est presque devenu une mode, et Julien veut se faire re- marquer, une fois de plus. »
J’ai eu le souffle coupé. Pen- dant un instant j’ai voulu croire mon mari… Non !
Le comportement de Julien après son aveu démontrait, hélas, la sincérité de ses pro- pos. Furieuse et déçue je me suis énervée. Philippe m’a traitée d’hystérique. Plus tard, je me suis demandée si la réaction de mon mari n’était pas tout simplement un moyen de se préserver, car, j’en suis sûre mainte- nant, il a tout de suite su que Julien disait vrai.
Cela a été dur, mais j’ai fini par convaincre mon fils que, s’il avait choisi cette voie, il fallait qu’il aille jusqu’au bout et que c’était à lui d’en informer son père.
Philippe a commencé par se fâcher très fort. Il a fait semblant de ne pas prendre cette déclaration au sérieux. Énervés, le père et le fils ont échangé des mots très durs et Julien est sorti, en claquant la porte. Julien parti, mon mari s’est tourné vers moi sans un mot. Son désarroi m’a fait peine. Il s’est vite repris et m’a dit d’un ton glacial : « Dis-moi que ce n’est pas vrai ! » Sa colère est revenue, il a pris un air dégoûté et m’a assu- rée que « ça lui passera », ensuite il s’en est pris à la liberté actuelle des mœurs, aux enfants qui font « n’importe quoi » et aux parents qui ne servent plus à rien, puisque de toute façon ils ne sont jamais écoutés. Il s’est déclaré convaincu que tout cela était une mode et que ces garçons étaient des provocateurs. J’ai essayé de le faire réfléchir, calmement, en lui disant combien il était nécessaire de garder le contact avec Julien et combien son fils avait besoin de ne pas se sentir rejeté par lui, par nous. Il s’est tu et m’a ensuite de- mandé, avec beaucoup d’autorité, de ne jamais plus lui par- ler de « ça ».
« Je suis en retard, j’ai un rendez-vous. » Et il est sorti.
Étrangeréactionquededire«C’estunemode,çaluipassera, » alors que mon mari, médecin, a plus de connaissances que moi sur le plan médical et psychologique et pourrait bien mieux comprendre Julien. En se fâchant si fort, en disant n’importe quoi et ensuite, en prenant le parti de se taire, Philippe m’a fait mesurer à quel point cette affirmation de Julien l’a touché au plus profond de lui-même, combien cela lui a fait mal, combien il doit souffrir. Lorsque de temps en temps j’essaie de revenir sur le sujet, il ne prend même plus la peine de me répondre. Moments difficiles à vivre.
J’ai découvert à quel point l’homosexualité de Julien se ré- vélait, pour nous parents, un mode de vie tellement contre nature, totalement incompréhensible, inacceptable. Difficile de raconter à des amis, à des connaissances : « Mon fils est homosexuel ». Dans le cœur de tout parent, cela fait mal et on en a honte : honte d’avoir un enfant différent. Devant un enfant handicapé, on éprouve de la pitié et de la tris- tesse, on partage la douleur. La première réaction devant un homosexuel, c’est le dégoût et la moquerie. On imagine tout de suite un homme efféminé et maniéré dans son com- portement et dans sa façon de parler. La société accepte mal l’homosexuel, qui est caricaturé, ridiculisé, injurié.
Je me souviens de la première fois que j’ai découvert ce rejet. J’étais au cinéma avec des amis et, avant la projection du film que nous avions choisi de voir, il y a eu un court métra- ge : il s’agissait de l’histoire d’une fille très belle qui se pros- tituait. Lorsqu’elle arrivait dans la chambre avec son client, celui-ci s’apercevait que la fille était un travesti.
Le film se voulait drôle, la salle avait l’air de bien s’amuser, moi j’avais envie de pleurer de tristesse : tristesse et dégoût pour cet homme tellement mal à l’aise dans sa tête et dans son corps, qui cherchait des hommes pour avoir des rap- ports sexuels, mais qui éprouvait le désir de se déguiser en femme. Pourquoi ? Avait-il envie de l’être réellement ? Ou bien était-ce un moyen pour trouver plus facilement des clients? Comment Julien allait-il être jugé par nos familles ?
Notre entourage ? Il me sem- blait déjà entendre des peti- tes phrases pleines de sous- entendus, les rires étouffés, les sarcasmes. Dans mon angoisse, je me demandais comment nous pourrions cacher ses tendances, il ne fallait pas qu’on lui fasse mal.
Brusquement, pour me ras- surer, j’appelais mon fils sous un prétexte futile. Je le regardais en me disant: «Tu n’es pas sa mère, tu ne le connais pas, est-ce que tu décèles un comportement anormal ? Comment pour- rait-on voir qu’il est homo- sexuel ?» Ensuite venait un sentiment de honte et cette question: «Si par hasard cela se voit, aurais-tu le cou- rage de sortir avec lui dans des lieux publics ?» Assez ! Où trouver l’apaisement ?
Impossible d’en parler autour de moi. J’ai fait de timides essais avec quelques amis choisis, qui me parais- saient ouverts. Je n’ai pas parlé directement de Julien, cela m’était impossible. J’ai orienté la conversation sur l’homosexualité. Je me suis bien vite rendue compte que je m’étais trompée de route. La première personne m’a déclaré n’avoir jamais eu à faire avec des « gens de ce genre » et que le sujet ne l’in- téressait pas.
Le deuxième ami a prit un air dégoûté et m’a répondu que les homosexuels étaient des détraqués, des malades, qu’il y en avait de plus en plus, signe que notre société n’allait pas bien et que, si par malheur un de ses fils « tournait mal », il le renierait sur le champs et le considé- rerait comme mort.
Cela m’a laissée perplexe. Le problème était là, et il me fallait comprendre pour trouver une certaine paix, mais je tournais en rond. Je passais par des moments de grosse déprime, puis je me révoltais devant ce que je croyais être une grande injustice. Pourquoi cela chez nous ? L’homosexualité de Julien était devenue pour moi une idée fixe, j’y pen- sais constamment. Je voyais des homosexuels partout, les couples d’hommes me fascinaient, mon regard ne les lâchait plus, je me met- tais en position de voyeur et je pensais à mon fils : comment est-il lorsqu’il est avec un copain ? Est-ce que son comportement change ? Reste-t-il le garçon sim- ple, drôle et sympathique que je connais ou bien ses manières changent-elles ? Devient-il efféminé ? Dans sa voix ? Dans ses gestes ?
Suite de cette publication dans notre édition numéro 83
Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale etletomeII-ÀDieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Affaire Steeve Biron CHOI-FM institutionnalise la désinformation!

Sunday, March 11th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron y est accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son sta- tut sérologique à ses partenaires, alors qu’il se savait atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.
Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Sté- phane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’en- semble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamait Biron par calomnie. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.
Par exemple, tout au long de cet échange de trois minu- tes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Stee- ve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judi- ciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annonçait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obte- nir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dos- sier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité
extrême, il fallait donc évi- demment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux rensei- gnements, donnant à la ru- meur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation com- me un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de ses affir- mations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron direc- tement.
Ce qui devait être une émis- sion probablement informa- tive s’est transformée en l’ex- pression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!
N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant rai- sonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple véri- fication au Palais de justice de Québec, auprès de l’avo- cat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisa- tion gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que: N’importe quel média gai ou organisation de la com- munauté aurait pu infor- mer Dupont que le terme “homosexuel” est un terme médical qui n’est plus utilisé pour qualifier les gais, qu’il est méprisant et générale- ment utilisé par les agres- seurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais. L’employer avec le ton utilisé lors de l’émission montre le mépris qu’ils por- tent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuel” ne soit plus utilisé de cette façon et avec ce ton.
De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothé- tique casier judiciaire anté- rieur. Une simple vérifica- tion téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.
Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lec- ture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonce faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!
Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu sur les critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité du médecin est secondaire et n’affecte en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le mé- decin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!
L’affirmation que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque cri- me que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trou- ver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Qué- bec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire sur laquelle Gay Globe a enquêté dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.
Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victi- me de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’en- quête ayant démontré que l’individu avait probable- ment menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière qui a suivi.
CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non- publication de à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette per- sonne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalisti- que et du droit à la réputa- tion d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.
La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des faus- ses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’exis- tent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entiè- rement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.
Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos hai- neux….
Le public est en droit de rece- voir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

Progression du VIH/SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Le docteur Réjean Thomas est inquiet de constater que de plus en plus de jeunes adultes contractent le VIH/sida, ce qui contribue notamment à faire diminuer la moyenne d’âge des personnes infectées.
Les plus récentes données compilées par la clinique mon- tréalaise l’Actuel, spécialisée dans les traitements du sida et des infections transmises sexuellement (ITS), indiquent que 34% des nouveaux séropositifs n’étaient pas dans la tren- taine en 2011, comparativement à 20% l’année précédente.
C’est toutefois chez les moins de 25 ans que la tendance est plus alarmante: cette tranche d’âge représentait 18% des nouveaux cas de sida, soit une progression de 10% par rap- port à 2010.
Lors de son entrevue avec La Presse Canadienne, le prési- dent de l’établissement a dit craindre que cette tendance ne dresse un portrait de la situation du VIH/sida au Québec, puisque selon lui, 70 à 80% des cas se trouvent à Montréal.
Alors que l’âge moyen des séropositifs était d’environ 38 ans au début des années 2000, le Dr Thomas estime qu’il est maintenant de 35 ans, notamment en raison de la diminu- tion des pratiques sexuelles sécuritaires chez les plus jeu- nes. «C’est la première fois qu’on constate une baisse aussi significative de l’âge moyen des séropositifs, souligne-t-il. Pour que la moyenne chute de trois ans, c’est parce qu’une tendance lourde se dégage.»
LeDrThomasdéplorecechangementdeperceptionconcer- nant les comportements sexuels, notamment parce que le VIH/sida représente une infection grave qu’il est possible de prévenir, comparativement au cancer.
«Pour les plus jeunes, le VIH, c’est une maladie de vieux, observe-t-il. Ils (les jeunes) n’ont pas été élevés alors que le dossier était médiatisé.»
En plus d’un budget de prévention déficient au Québec, le président de la clinique l’Actuel estime que le VIH est de plus en plus perçu comme une «maladie» chronique, traitable, même si l’infection est impossible à guérir, rappelle-t-il.
«Tous âges confondus, c’est environ de 150 à 200 pa- tients par an qui commen- cent une nouvelle trithéra- pie chez nous, souligne le Dr Thomas. On traite ces per- sonnes, mais il s’agit tout de même de destins brisés.»
Estimant que les budgets consacrés à la prévention du VIH/sida n’ont pas beau- coup augmenté au cours des 20 dernières années, le Dr Thomas rappelle que sa clinique prescrit annuelle- ment en moyenne pour 45 millions $ en soins et médi- caments reliés à la trithéra- pie. Il aimerait ainsi que les campagnes de prévention contre le VIH/sida soient aussi imposantes que celles contre le tabagisme ou l’al- cool au volant, par exemple.
PRÉSERVATIF: Les usages incor- rects réduisent de 20% son efficacité
Par: Santélog
Un préservatif mal mis ou mis à l’envers, c’est en fait très courant.
Cette analyse sans précé- dent de 25 études sur l’uti- lisation du préservatif, four- nit une perspective globale sur les erreurs d’utilisation du préservatif et les problè- mes liés, ainsi que sur les facteurs pouvant favoriser l’utilisation correcte du pré- servatif et la promotion du préservatif féminin.
Le préservatif qui promet une efficacité quasi à 100% lors qu’il est utilisé correcte- ment, présente une efficacité réduite si l’adhérence n’est pas parfaite.
Dans la vraie vie, son effica- cité serait considérablement réduite et en moyenne à 80% de son taux maximum.

Ukraine

Sunday, March 11th, 2012

Des thérapies pour «guérir» du
«virus» de l’homosexualité
Photo: Ong Diana/SUPERSTOCK/SIPA
Àtout mal, son remède. En Ukraine, pays encore forte- ment conservateur et patriarcal, l’homosexualité est sou- vent considérée comme une anomalie de la nature, une perversion occidentale, voire comme une maladie. Des as- sociations et médecins proposent assistance et “thérapies” pour y remédier.
Dans un café du centre de Kiev, Igor Medvid, représentant de Health Protection LGBT, une association de défense des droits des homosexuels et transsexuels atteints du Sida, dé- crit le travail de son organisation et la faible prise en charge des malades du Sida en Ukraine. Très vite, la conversation dérive sur les discriminations quotidiennes dont les homo- sexuels peuvent être l’objet, et les clivages mentaux qui persistent dans le pays. Lui-même, ouvertement gay, s’est trouvé confronté de nombreuses fois à une intolérance in- surmontable.
“Au cours d’examens médicaux à la suite d’un problème vasculaire, j’ai parlé ouvertement de ma situation et j’ai dit que je préférais les hommes. Et là, le médecin m’a fortement conseillé d’aller me faire soigner, m’a dit que l’homosexua- lité était une maladie. Il y a encore un stéréotype très fort qui persiste parmi le personnel médical, mais aussi au sein de la police. On nous considère, au mieux, comme des “gens bizarres”.
En Ukraine, l’homosexualité est de longue date perçue par la majorité de la population comme un comportement déviant, voire une maladie. Sur les pages “diagnostics” du portail médical Medicina, elle est d’ailleurs classée comme un “dysfonctionnement sexuel”.
Igor Medvid pointe aussi du doigt l’association “Amour Contre Homosexualité”, groupement chrétien qui promeut les unions hétérosexuelles et les valeurs familiales com- me fondements d’une société harmonieuse. Ses membres prennent en charge des dizaines d’homosexuels désireux de guérir. Porte-parole de “Amour contre Homosexualité”, Yuri Shpirniy rappelle que l’acceptation du phénomène est une tendance récente importée d’Occident, et qui va, d’une part contre les écrits de la Bible, et, d’autre part, contre le développement équilibré d’une société. Il ne se considère pas “homophobe”, mais préfère le qualificatif “d’homo-né- gativiste”.
Pour lui, seule une faible pro- portion d’individus souffrent naturellement d’un dysfonc- tionnement hormonal ou génétique qui les condamne à l’homosexualité. Mais cel- le-ci, en tant qu’orientation sexuelle, n’existe pas. La véritable cause de l’homo- sexualité résiderait dans les troubles sociaux et spiri- tuels de l’époque, ainsi que dans un effet d’imitation des pratiques occidentales.
Nombre d’homosexuels qui s’adressent à l’association sont redirigés vers la psy- chologue Ludmila Gridko- vets, qui anime des séan- ces de thérapies de groupe dans une église gréco-ca- tholique de Kiev. Elle traite de problèmes conjugaux, de maternité ou encore de mal- êtres d’adolescents selon la méthode dite des “constel- lations familiales” de Hel- linger. Forte de son expé- rience dans la résolution des problèmes conjugaux entre mari et femme, Gridkovets est catégorique: il ne peut y avoir d’harmonie dans une relation entre individus du même sexe, dans la mesure où leurs natures s’opposent plutôt qu’elles ne se complè- tent.
Et elle affirme rencontrer un franc succès dans ses thérapies. Début février, pas moins de 48 hommes auraient rejeté leur homo- sexualité grâce à son traite- ment.
En Ukraine et dans d’autres pays de l’ex-URSS, cette division entre homosexua- lités “naturelle” et “sociale” est aujourd’hui utilisée pour tenter d’endiguer le phéno- mène, voir d’en nier la réali- té. En Russie et en Lituanie, des lois adoptées récemment interdisent toute mention de l’homosexualité dans un espace public et a fortiori, médiatique.
La Verkhovna Rada (Par- lement ukrainien) étudie, depuis l’été 2011, un projet similaire.
Dans le bar du centre de Kiev, Igor Medvid finit de si- roter un thé vert de manière pensive. Il se prépare à por- ter devant un tribunal une affaire de discrimination homophobe dont il a été vic- time. Malgré sa détermina- tion à lutter pour faire res- pecter ses droits, il confesse être dépassé par la situation en Ukraine.

Effondrement du système québécois

Sunday, March 11th, 2012

Tous les signaux sont réunis au Québec, en 2012, pour en venir à la seule conclusion possible, le système de santé s’est effondré dans ses fondements les plus élémentaires comme l’accès universel et l’État persiste à le cacher.
C’est la profonde conviction exprimée par André V. (qui sou- haite garder l’anonymat) quant à son aventure avec le sys- tème de santé québécois. Il a souhaité nous accorder une entrevue pour dénoncer les problèmes et surtout l’hypocri- sie du système de santé qui, appuyé par ce qu’il déclare être un “je m’en foutisme impérial” du ministre de la Santé Yves Bolduc, ne permet plus de soigner les québécois.
Souffrant de plusieurs symptômes inexpliqués pendant de nombreuses années comme des problèmes cardiaques, des douleurs abdominales, des troubles de la concentration et des résultats d’analyses sanguines toujours hors normes, son médecin de clinique d’urgence, décidait de le référer au département d’hématologie de l’Hôpital Notre-Dame de Mon- tréal pour que l’on cherche l’origine des résultats constatés. André a attendu près de 4 ans et 1/2 avant de pouvoir enfin voir un hématologue qui, après avoir ordonné quelques tests sanguins complémentaires, lui a diagnostiqué une maladie génétique du nom d’hémochromatose.
L’hémochromatose est un trouble génétique qui cause une accumulation de fer dans le sang et qui cause des domma- ges à long terme aux principaux organes. Le seul traitement disponible pour faire baisser le taux de fer est la phléboto- mie, une procédure qui consiste à retirer une grande quan- tité de sang du patient sans le remplacer de manière à for- cer le corps à produire du nouveau sang avec les réserves de fer accumulées, abaissant du coup les réserves totales. Un patient peut subir plus de 20 phlébotomies par an et doit continuer pour le reste de sa vie ces traitements. Pour André, qui habite à quelques pas de l’Hôpital Maisonneu- ve-Rosemont, impossible de recevoir ses traitements à cet hôpital comme son médecin n’y est pas rattaché, pas plus qu’à Notre-Dame où la liste d’attente est de plus de 2 ans.
André a finalement réussi à recevoir des traitements à l’Hôpital du Lakeshore de Pointe-Claire et il doit par- courir plus de 50 kilomètres aller-retour s’il veut se faire traiter.
Pire, la maladie lui cause une atteinte importante de ses glandes productrices de testostérone, une hormone masculine responsable de la libido et du tonus muscu- laire. Or, le seul traitement efficace pour lui, les injec- tions de testostérone (car le gel topique est sans effet pour son cas) est non dispo- nible depuis quelques mois au Québec parce qu’il est en rupture de stock.
André pourrait devoir atten- dre encore quelques mois avant de pouvoir commen- cer son traitement hormo- nal puisque le médicament, normalement disponible au Québec, ne se trouve plus nulle part parce que des compagnies pharmaceuti- ques n’en produisent pas assez de manière à en faire monter le prix. Encore un autre débat qui ne semble pas préoccuper le Ministre Bolduc qui est pourtant confronté à des ruptures de stock pour de nombreux autres médicaments injec- tables contre le cancer par exemple. André doit consa- crer un temps important à la recherche de médecins, pour prendre ses rendez-vous, pour vérifier les atteintes d’organes avec des examens d’échographie demandés par ses médecins mais qui font l’objet de listes d’attente de plus de deux ans à Montréal.
Pendant ce temps, le Minis- tre Bolduc, avec son “je m’en foutisme impérial”, ne sem- ble pas vouloir intervenir pour régler les problèmes d’accès à la santé de pre- mière ligne des québécois qui s’en plaignent au quoti- dien dans les médias, proba- blement parce que les coûts engendrés par une quelcon- que amélioration sont astro- nomiques. Mais est-ce que la solution réside dans de nouveaux budgets ou dans une gestion plus efficace du temps par les professionnels de la santé? La question de- vra se poser tôt ou tard!

Homosexualité tunisienne

Sunday, March 11th, 2012

Après le printemps arabe,
voici que les homos tunisiens
se paient aussi une révolution
Photos: Wikipédia
En Tunisie, les limites des libertés individuelles viennent d’apparaître plus distinctement. L’actuel gouvernement à majorité conservatrice craint de voir se démocratiser les sites internet consacrés aux gais malgré la loi toujours en vigueur qui condamne l’homosexualité. Mis en service en mars 2011, le e-magazine interactif GayDay a publiquement été menacé d’interdiction par l’actuel ministre des Droits de l’Homme, Samir Dilou, qui s’exprimait sur une chaîne de la télévision tunisienne. Ce dernier s’est fermement opposé à l’idée de voir s’installer ce type de presse en Tunisie: «Il n’est pas question que la perversion sexuelle soit un droit humain. Ces personnes devraient plutôt se faire soigner», déclarait le ministre sur Hannibal TV.
Une forme d’«homophobie» affichée et qui se trouve être par- tagée par la majorité des Tunisiens. «Faites ça chez vous et bouclez-la!», conseillait un internaute au nouveau magazine. Depuis la chute de l’ex-président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali et de son régime de censure, devant l’émergence de médias spécialisés, la Tunisie fait face à une nouvelle polémi- que autour d’un sujet de société pour le moins explosif: la re- présentation de la «communauté homosexuelle» tunisienne.
Les publications de GayDay magazine, la mise en service d’une web radio, Tunisia Gay’s, et l’évolution générale du militantisme LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgen- res) en Tunisie, accréditent une réalité concomitante à la révolution: ces nouveaux supports d’informations ciblent un lectorat bien réel et revendiquent le droit à la liberté d’ex- pression. Concernant la légalité et les autorisations, remises en cause par le ministre des Droits de l’Homme, les respon- sables et activistes précisent en réponse qu’ils «n’ont pas demandé d’autorisation», considérant que «c’est notre droit de nous exprimer sur le net», «en utilisant des ressources gratuites du web». Du point de vue de l’audience, la radio Tunisia Gay’s compte environ 40 à 60 auditeurs les soirs d’émission, tandis que le site du magazine GayDay oscille entre 1000 et 6000 visites en fonction des mises à jour.
En guise d’exemple de paru- tion, le magazine GayDay a révélé au mois de décembre 2011 sa sélection des dix plus beaux hommes tuni- siens avec photos. Particu- lièrement actifs sur les ré- seaux sociaux, les militants ont également demandé à leur membres sur Facebook d’afficher un message sur leur profil en réponse au mi- nistre en charge des droits humains:
«Je suis un homme, mon- sieur le ministre des Droits de l’Homme.»
Car dire que le sujet est tabou en Tunisie est un euphémisme.
En dehors des insultes, peu de Tunisiens désignent ouvertement al-liwatt (l’ho- mosexualité en français). La plupart ont conscience de cette «vieille réalité», sa- vent qu’il y en a «beaucoup en Tunisie», issus de toutes les couches sociales, parfois «mariés depuis plus de 20 ans» ou se rendant «réguliè- rement à la mosquée», mais rares sont ceux qui osent vraiment en parler.
En politique, la question épineuse de l’homosexualité tunisienne -jugée déplacée par les plus modernistes compte tenu de la situa- tion économique critique du pays- a pourtant été relan- cée durant les campagnes et la période post-électorale.
Pour rassurer les électeurs, des membres de partis conservateurs tels que En- nahdha n’hésitaient pas à déclarer qu’ils respecteraient les droits des homosexuels, allant parfois jusqu’à propo- ser comme Riad Chaibi à ces personnes «dévalorisées» de réexaminer le problème de leur «dignité» en société.
En matière de liberté d’ex- pression, le chemin à par- courir pour cette minorité risque d’être beaucoup plus long que pour d’autres. «Une révolution à deux vitesses et une dignité bien délimitée», résumait un internaute.
Car même s’ils ont conscien- ce que la démocratie impli- que ce type de revendica- tions, les Tunisiens ne sont définitivement pas prêts à tout voir et à tout entendre.

Décès de Jean- Louis Freitas

Sunday, March 11th, 2012

Le célèbre barman du Cam- pus et plus récemment gé- rant du Taboo à Montréal, Jean-Louis Freitas (Ricky pour les amis), est décédé le 8 février dernier à l’hôpi- tal Jean-Talon des suites de complications liées au VIH et à la tuberculose. Le décès de Jean-Louis laisse dans le deuil la communauté gaie dans son ensemble. Les dé- tails de ses obsèques ne sont pas connus.

Fonds Mon- dial de Lutte contre le SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Détournement de fonds, cor- ruption, fausses déclarations…
Photo: FMLS
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, éclaboussé par des accusations de corruption en Afrique, tourne une page avec le départ de son directeur exécutif Michel Kazatchkine, dont les relations avec l’épouse du président français ont aussi fait polémique dans la presse française.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a “vivement” regretté dans un communiqué le départ du di- recteur du Fonds mondial contre le sida, le Français Michel Kazatchkine, et salué son “remarquable travail” à la tête de cet organisme. Médecin réputé et expert des questions de santé à l’échelle mondiale, le professeur français Kazatch- kine avait été élu en février 2007 pour un premier mandat. Début 2011, il avait été reconduit à son poste pour trois ans.
Mais ces derniers mois ont été difficiles pour le Fonds, dont l’image a été ternie par des affaires de détournement de sub- ventions, dans plusieurs pays africains ainsi qu’en Chine où l’organisation avait gelé temporairement ses subventions en mai 2011.
Ces accusations ont poussé certains pays donateurs, com- me l’Allemagne et la Suède, à suspendre leurs contributions, obligeant l’organisation à réagir: M. Kazatchkine a parlé de “tolérance-zéro vis-à-vis de la corruption”, tandis que le Fonds annonçait depuis le Ghana l’adoption d’un “plan global de transformation” en vue d’améliorer ses “contrôles fiduciaires”. Mais c’est en France que le scandale est réap- paru ces dernières semaines.
Début janvier, l’hebdomadaire français Marianne a ainsi af- firmé que “des sommes conséquentes” ont été versées par le Fonds aux “activités philanthropiques” de l’épouse du prési- dent français, Carla Bruni-Sarkozy, ambassadrice bénévole du Fonds, et “de plusieurs agences appartenant à l’un de ses amis proches”. Mardi, l’organisation basée à Genève a une nouvelle fois démenti les informations parues.
Malgré ces multiples dé- mentis, M. Kazatchkine a annoncé mardi qu’il préfé- rait quitter le Fonds, qui a consacré depuis sa création 22,6 milliards de dollars pour soutenir différents pro- grammes dans 150 pays. Il quittera ses fonctions le 16 mars prochain, peu après l’arrivée de Gabriel Jara- millo au poste de DG.
“Ancien Président-Directeur général de Sovereign Bank, M. Jaramillo a plus de 35 ans d’expérience à des pos- tes à responsabilités dans le secteur de la finance”, indique le Fonds. “De l’avis général, M. Jaramillo”, qui prendra ses fonctions pour une durée de 12 mois, “est un dirigeant et un adminis- trateur hors pair et particu- lièrement intègre”, souligne- t-il. Créée en 2002 avec les fonds du multimillionnaire Bill Gates, le Fonds est la plus importante source de financement internationale pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le palu- disme, qui ensemble font 4 millions de victimes dans le monde chaque année.

Exposition de tableaux et de sculptures à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal

Sunday, March 11th, 2012

Franck Hénot et Danny Therrien, propriétaires de l’Intermarché Boyer sur la rue Mont-Royal Est nous in- formaient récemment qu’ils contribuaient avec quel- ques oeuvres et sculptures à l’exposition “Hommage à Victor Choquet” dans le cadre d’un événement de la Maison de la Culture du Pla- teau Mont-Royal. Gay Globe est fier d’inviter ses lecteurs à aller visiter l’expo du 13 mars au 17 juin à la Maison de la Culture située au 465, avenue du Mont-Royal Est. Infos: Accesculture.com

Massacres sexuels: le chef du Sentier lumineux ne regrette rien Par 360.ch

Sunday, March 11th, 2012

Arrêté récemment, l’ex- commandant de la guérilla maoïste au Pérou justifie les assassinats massifs de gais et de trans comme des «faits de guerre». Capturé le 12 fé- vrier dernier, l’ancien chef du Sentier lumineux a reconnu sa responsabilité dans le meurtre de 99 personnes entre 1989 et l’année derniè- re, dont 32 civils. Il a précisé que ces derniers «n’étaient pas de simples civils. Il s’agissait d’informateurs, de délinquants de droits com- muns et d’homosexuels.» Il justifie ces crimes comme des «faits de guerre», rap- porte le blog DosManzanas.

Le Krocodile La nouvelle drogue qui tue en trois ans!

Sunday, March 11th, 2012

Appelée l’héroïne «du pauvre», une drogue venue de Rus- sie a fait son apparition en Allemagne. Elle se manifeste physiquement par des plaies purulentes aux endroits des injections et ne laisserait qu’au maximum 3 ans d’espoir de survie.
La drogue «Krokodile», un substitut à l’héroïne produit en Russie et qui fait d’énormes ravages parmi les junkies de ce pays, a fait récemment son apparition en Allemagne. Les autorités sanitaires de la ville de Bochum l’ont identifié chez quatre toxicomanes.
Cette drogue ronge littéralement la peau des consomma- teurs réguliers. Depuis plusieurs semaines, des images, dont certaines sont à la limite du supportable, ont fait leur apparition sur le Net. Elles témoignent des terribles ravages de ce véritable poison. Aux endroits choisis par les toxicoma- nes pour effectuer des injections apparaissent rapidement des destructions de chairs. Ces effets s’apparentent à des morsures de crocodile, d’où le nom donné à cette drogue.
Préparée de façon artisanale dans certaines contrées recu- lées de Russie, dont la Sibérie, cette drogue de mauvaise qualité est constituée d’un mélange de solvants, de phos- phore ou encore de codéïne, une substance qui se retrouve dans certains médicaments contre la douleur, détaille le site Internet de la Radio télévision de la Belgique francophone (RTBF). Les trafiquants russes parviendraient facilement à se procurer cette drogue et à inonder le marché. Des toxico- manes l’auraient massivement acheté à des dealers car elle coûte jusqu’à 10 fois moins cher (5 euros/gr.) que l’héroïne et produit des effets analogues, mais ne laisserait qu’un es- poir de survie limité à 2 ou 3 ans.

Les gais dans le monde

Sunday, March 11th, 2012

Nouvelles brèves
internationales
Photo: Goinsight
Libéria – La peine de mort pour les homosexuels? D
Au Libéria, les gays ont du souci à se faire. Le 26 janvier, le ministère libérien de l’Information a publié un communiqué stipulant que «le gouvernement du Libéria ne permettra pas la légalisation des activités gaies et lesbiennes dans le pays». La sénatrice du comté deBong, l’ex-première dame Jewel Howard Taylor, vient d’y ajouter une nouvelle couche. Elle a introduit au Sénat un projet de loi criminalisant l’homo- sexualité. S’il est adopté, la pratique sera passible de peine capitale.
Si le projet de Jewel Howard Taylor passe, le Libéria réjoin- dra la Mauritanie, le Soudan, ainsi que 12 États du Nigeria et les parties méridionales de la Somalie où l’homosexualité constitue un crime passible de la peine capitale.
Chine – Les jeunes ne désapprouvent pas l’homosexualité
Très peu de jeunes Chinois réprouvent les homosexuels,
selon l’un des sites de rencontre plus populaires du pays.
Selon un sondage mené sur Jiayuan.com, 83% des Chinois nés entre 1980 et 1989 ne désapprouvent pas l’homosexua- lité; à peu près le même pourcentage a été observée chez les personnes nées dans les années 1990. Plus de 85.000 personnes ont été interrogés lors du sondage.
Gambie – Le président Jammeh n’acceptera jamais l’homosexualité
Le président gambien Yahya Jammeh a souligné mardi qu’il n’accepterait jamais l’homosexualité dans son pays, en dé- pit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels en Afrique.
“Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l’Homme, vous faites une grossière erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit”, a-t-il ajouté.
es millions de femmes ont épousé des
homosexuels en Chine
Il pourrait y avoir jusqu’à 16 millions de femmes de la partie continentale de Chine qui ont épousé des homo- sexuels, a estimé un expert réputé.
Selon le professeur Zhang Beichuan de l’université de Qingdao, une sommité en matière de sida et de VIH, en raison des valeurs familia- les traditionnelles en Chine, environ 90 % des homo- sexuels se marient à cause de la pression qu’ils subis- sent pour se conformer.
Xiao Dong, un homosexuel de 36 ans qui dirige un or- ganisme civil de prévention et de contrôle du sida et du VIH, déclare : « L’estima- tion du professeur Zhang n’est pas prouvée, et je crois même qu’il est vain de faire des recherches sur cette question. »
Se marier ou non est une question trop complexe au sein de la population gaie, et il est presque impossible de prévoir le nombre d’homo- sexuels mariés par un sim- ple calcul, dit-il.
Déportation d’homosexuels en France sous Hitler
Serge Klarsfeld, défenseur de la cause des déportés, assure qu’il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels en France pendant la Secon- de Guerre mondiale, confir- mant des propos du député UMP Christian Vanneste qui
ont soulevé un tollé.
L’avocat chasseur de nazis a précisé que les lois alleman- des sur le sujet n’avaient pas été étendues à d’autres pays et qu’il n’a jamais été ques- tion de déporter des homo- sexuels français. “Je n’ai jamais vu un document fai- sant état de la déportation d’homosexuels en France”, a-t-il dit à Reuters.

Piétonnisation annulée dans le Village?

Sunday, March 11th, 2012

La Ville et la Police s’opposent
à la fermeture de la Ste-Cath!
Photo: Tourisme Montréal
Suite à la réunion du Conseil d’arrondissement de Ville- Marie de la semaine du 7 mars 2012, la Ville, appuyée du service de police du poste 22 a fait l’annonce que la ferme- ture de la rue Ste-Catherine pour la version 2012 de la pié- tonnisation n’était pas assurée. Le Maire Tremblay a effec- tivement déclaré que rien n’était décidé, que la fermeture n’était pas acquise et qu’il existait une forte possibilité que seuls les trottoirs soient fermés, comme cela se fait déjà sur la rue Mont-Royal Est, de manière à permettre la circulation tout l’été. Les raisons invoquées sont le nombre très élevé de plaintes reliées à la sécurité, aux agressions, aux problèmes d’itinérance et de revendeurs de drogue car selon le Maire, les plaintes ont été très nombreuses en 2011. Le Maire disait toutefois que les discussions continuaient…

Le Cap, si gai et si bon

Sunday, March 11th, 2012

La «carte rose» des lieux gais est distribuée dès l’arrivée à l’aéroport: Le Cap veut officiellement devenir une destination touristique ho- mosexuelle privilégiée, seul sur un continent où le sujet reste tabou.
«Le marché gai est vrai- ment un marché de niche que nous visons», explique Skye Grove, porte-parole de Cape Town Tourism, pour qui la métropole touristi- que sud-africaine doit tenir son rang parmi les destina- tions privilégiées des homo- sexuels, face à San Fran- cisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam. «Le revenu disponible des homos est généralement plus élevé que celui des hétéros», et ils ont été bien moins affectés par la crise mondiale qui a privé Le Cap du quart de ses tou- ristes ces dernières années, ajoute-t-elle.
Entreprise
Gay-friendly?
Un mode d’emploi utile pour
les entreprises
Photo: Gay Globe
Comment permettre à ses salariés d’assumer leur identité sexuelle au travail ? Les entreprises françaises s’emparent timidement du sujet avec un mot d’ordre: “parler, parler, parler” pour dépasser le malaise et les préjugés.
“L’entreprise est encore un milieu essentiellement masculin, macho et hétérocentré”, estime Christophe Falcoz, profes- seur à l’IAE de Lyon, spécialiste de l’homophobie.
Il y a les discussions à la machine à café où l’on parle des “pédés”, les entretiens d’embauche où un “homo” est recalé parce qu’il “ne passera jamais auprès des clients” ou le “pla- fond de roses”, le plafond de verre des gays, qui freine leur ascension professionnelle: l’association L’Autre Cercle pose le décor dans une série de vidéos sur son site.
Selon les estimations, les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) représentent entre 5 et 10% des salariés. Or une grande majorité (67%) ne souhaitent pas être visibles au travail “par crainte de conséquences négatives” pour leur carrière, selon une récente enquête de L’Autre Cercle.
Devant ce constat, certaines entreprises prennent des ini- tiatives. Pas seulement pour lutter contre les discrimina- tions, mais aussi parce que “le temps qu’un employé perd à dissimuler son orientation sexuelle, c’est du temps de tra- vail perdu”, confiait Jean-Louis Carvès, responsable diver- sité chez IBM.
La première étape est donc d’en parler car “le simple fait de prendre la parole fait que le sujet est dépassionné”, note Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange. Ac- compagner les employés en transition sexuelle. Alors les di- recteurs diversité misent sur la communication en diffusant des témoignages d’employés LGBT via des vidéos, le journal interne ou des newsletters.
Passé ce cap, les entreprises misent ensuite sur la forma- tion, des managers notamment, afin de les sensibiliser à l’homophobie, répréhensible pénalement au même titre que le racisme ou l’antisémitisme.
Certaines, comme Orange ou IBM, rédigent également des codes de communica- tion “responsable” à l’inten- tion de l’entreprise comme des clients.
L’américaine IBM, qui s’est emparé du problème il y a 25 ans déjà, tente même d’accompagner ses employés en transition sexuelle. “Un salarié, qui commençait un traitement hormonal pour devenir une femme ne sou- haitait plus être en contact avec la clientèle pendant sa transformation physique.
Il a donc fallu lui trou- ver un job de transition. Aujourd’hui, elle a repris son ancien poste”, rapporte M. Carvès.
Pourtant, se doter d’une image “gay friendly” est utile, pour vendre et recru- ter. “En Afrique, où l’homo- sexualité est très mal consi- dérée, on mise sur le +gay friendly+ pour attirer des talents LGBT”, explique-t- on chez Orange, très présent sur le continent africain.
GAYGLOBE MAGAZINE 14

Entreprise Gay-friendly? Un mode d’emploi utile pour les entreprises

Sunday, March 11th, 2012

Comment permettre à ses salariés d’assumer leur identité sexuelle au travail ? Les entreprises françaises s’emparent timidement du sujet avec un mot d’ordre: “parler, parler, parler” pour dépasser le malaise et les préjugés.
“L’entreprise est encore un milieu essentiellement masculin, macho et hétérocentré”, estime Christophe Falcoz, profes- seur à l’IAE de Lyon, spécialiste de l’homophobie.
Il y a les discussions à la machine à café où l’on parle des “pédés”, les entretiens d’embauche où un “homo” est recalé parce qu’il “ne passera jamais auprès des clients” ou le “pla- fond de roses”, le plafond de verre des gays, qui freine leur ascension professionnelle: l’association L’Autre Cercle pose le décor dans une série de vidéos sur son site.
Selon les estimations, les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) représentent entre 5 et 10% des salariés. Or une grande majorité (67%) ne souhaitent pas être visibles au travail “par crainte de conséquences négatives” pour leur carrière, selon une récente enquête de L’Autre Cercle.
Devant ce constat, certaines entreprises prennent des ini- tiatives. Pas seulement pour lutter contre les discrimina- tions, mais aussi parce que “le temps qu’un employé perd à dissimuler son orientation sexuelle, c’est du temps de tra- vail perdu”, confiait Jean-Louis Carvès, responsable diver- sité chez IBM.
La première étape est donc d’en parler car “le simple fait de prendre la parole fait que le sujet est dépassionné”, note Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange. Ac- compagner les employés en transition sexuelle. Alors les di- recteurs diversité misent sur la communication en diffusant des témoignages d’employés LGBT via des vidéos, le journal interne ou des newsletters.
Passé ce cap, les entreprises misent ensuite sur la forma- tion, des managers notamment, afin de les sensibiliser à l’homophobie, répréhensible pénalement au même titre que le racisme ou l’antisémitisme.
Certaines, comme Orange ou IBM, rédigent également des codes de communica- tion “responsable” à l’inten- tion de l’entreprise comme des clients.
L’américaine IBM, qui s’est emparé du problème il y a 25 ans déjà, tente même d’accompagner ses employés en transition sexuelle. “Un salarié, qui commençait un traitement hormonal pour devenir une femme ne sou- haitait plus être en contact avec la clientèle pendant sa transformation physique.
Il a donc fallu lui trou- ver un job de transition. Aujourd’hui, elle a repris son ancien poste”, rapporte M. Carvès.
Pourtant, se doter d’une image “gay friendly” est utile, pour vendre et recru- ter. “En Afrique, où l’homo- sexualité est très mal consi- dérée, on mise sur le +gay friendly+ pour attirer des talents LGBT”, explique-t- on chez Orange, très présent sur le continent africain.

Criminalisa- tion du VIH La Cour suprême devra se prononcer, à la demande du Québec…

Sunday, March 11th, 2012

La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA), en collaboration avec le Réseau juridique canadien VIH/sida et six autres organisa- tions canadiennes, intervenait devant la Cour suprême, le 8 février dernier, dans le cadre des affaires R. c. D.C. (Québec) et R. c. Mabior (Manitoba). La Cour Suprême sera appelée à décider des modalités d’application du droit criminel en matière de non-divulgation du VIH au Canada.
À l’heure actuelle, une personne vivant avec le VIH a l’obli- gation en vertu du droit criminel de divulguer son statut sérologique avant une activité comportant un risque impor- tant de transmission du VIH. Toutefois, le droit a jusqu’à maintenant été appliqué de façon inégale par les tribunaux canadiens. Certaines personnes ont été déclarées coupables alors qu’il n’y avait pas de risque important de transmis- sion.
La COCQ-SIDA intervient afin de demander à la Cour Su- prême de clarifier le fait que les personnes vivant avec le VIH ne seront pas poursuivies et jetées en prison lorsqu’une relation était protégée par le port du condom ou lorsque la personne séropositive avait une charge virale indétectable. Nous demandons aussi à la Cour Suprême de maintenir l’ac- quittement de D.C. prononcé par la Cour d’appel du Québec.
À l’instar d’ONUSIDA et d’un grand nombre d’organismes à travers le monde, nous continuons à affirmer que la cri- minalisation n’est pas une solution appropriée pour gérer l’épidémie du VIH/sida.
Le recours au droit criminel accentue la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. ONUSIDA indique spécifiquement que la stigmatisation et la discrimination des personnes au motif de leur statut séro- logique réel ou supposé contribuent à alimenter l’épidémie mondiale de sida en nuisant à l’accès à la prévention, au dépistage, aux soins et au traitement.
Avançant à contre-courant, le Canada est actuellement le deuxième pays dans le monde avec le plus de pour- suites criminelles liées à des allégations de non-divulga- tion du statut sérologique au VIH. En ce sens, nous en appelons à la Cour suprême pour qu’elle statut en faveur d’un droit fondé sur les meilleures données scienti- fiques existantes et non des présomptions, des préjugés ou des craintes.
Deux prêtres gais auraient engagé des tueurs à gages pour se faire abattre
Par: AFP
Deux prêtres colombiens, abattus par balles l’an der- nier à Bogota, avaient eux- même engagé les tueurs à gage pour se suicider, selon les conclusions de l’enquête, a-t-on appris mardi de sour- ce judiciaire. Très appréciés dans leurs paroisses, les deux religieux, âgés de 35 et 36 ans, avaient noué un pacte pour se donner la mort après que l’un d’eux eut contracté le virus du sida, a
expliqué le procureur.
Leurs cadavres avaient été retrouvés à l’intérieur d’une voiture et la police avait dans un premier temps privilé- gié la thèse d’une attaque.
Après un an d’investiga- tions, les policiers, qui ont interpellé les meurtriers, se sont aperçus que les prêtres, qui entretenaient des liens très proches, avaient arran- gé leur mort. Les enquêteurs ont également découvert que, dix jours avant d’enga- ger les tueurs, les prêtres avaient tenté de se suicider en précipitant leur voiture dans un précipice. L’enquête a établi que l’un des reli- gieux, qui fréquentait les bars homosexuels, était bien atteint du virus du sida.

L’hyper médiocrité de TVA

Sunday, March 11th, 2012

J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meur- tres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-déve- loppée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent
Photos: TVA
savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hol- lywood, que le sort de la Sy- rie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationa- les, le national et les nou- velles locales avec meurtres etc n’occupaient que quel- ques minutes, on terminait avec les sports et la météo?
C’était logique et la présen- tation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compé- tents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs profes- sionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien. Il y a une place au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice cri- minel québécois et l’insur- montable combat de Claude Poirier contre son dentier.

Le VIH/SIDA En bref de par le monde

Sunday, March 11th, 2012

VIH/sida : un nouveau candidat vaccin relance l’espoir:
C’est de Belgique que vient la nouvelle. En effet, des scien- tifiques du plat pays viennent de tester sur 6 patients béné- voles un nouveau vaccin thérapeutique contre le VIH. Si ce dernier ne permet pas pour l’instant de guérir les malades du SIDA, il aide l’organisme à combattre le virus en amélio- rant sa réponse immunitaire. C’est ce que révèle un article
publié. dans la revue AIDS.
InnaVirVax s’apprête à tester sur l’homme son vaccin thérapeutique contre le VIH:
Dans les semaines à venir, InnaVirVax va tester son candidat vaccin contre le VIH sur 24 patients, à la Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital Cochin, après avoir reçu le feu vert de l’Afssaps en octobre 2011. « Cet essai clinique vise à étudier la tolérance du vaccin, ainsi que sa capacité à induire la réponse immu- nitaire attendue », explique Joël Crouzet, PDG de la société créée en 2008 au Génopole d’Evry, qui emploie 7 person- nes. Son premier vaccin thérapeutique, qui amorce la phase clinique après seulement trois ans de R&D, vaut à Inna- VirVax une seconde levée de fonds de 3,7 millions d’euros.
En Afrique, la circoncision contre le sida:
La circoncision diminue de 76 % le risque de transmission du sida lors d’un rapport sexuel, assure Bertan Auvert, pro- fesseur de santé publique à l’Université de Versailles. La surface interne du prépuce est la porte d’entrée majeure du VIH. Avec la circoncision, on la supprime. Cela ne protège que l’homme.
Dans le township, le pourcentage de séropositifs a déjà di- minué de 25 %. Dans les pays africains (au nord, à l’ouest et au centre) où les hommes ont toujours été circoncis, le taux de sida est beaucoup moins élevé. Il a pourtant fallu attendre les résultats des premières recherches, notamment à Orange Farm, pour que l’Organisation mondiale de la san- té recommande, en 2007, la circoncision comme moyen de prévention.
V
pêche le virus de se
GAYGLOBE MAGAZINE
10
IH: La protéine qui em-
reproduire:
Cette protéine pourrait aider certaines cellules du sys- tème immunitaire à résis- ter au VIH en affamant le virus des blocs de construc- tion qui lui permettent de construire son ADN pour se reproduire. Ces chercheurs, qui publient leurs conclu- sions dans la revue Natu- re Immunology, viennent d’identifier une protéine, la SMADH1 qui va affamer le VIH de ces blocs dNTP et l’empêcher ainsi de se pro- pager. Problème, beaucoup d’autres processus vitaux de notre corps utilisent ces dNTP… Il reste cependant à trouver le moyen d’exploiter ce mécanisme pour lutter contre le VIH ou une autre infection virale sans affec- ter négativement les autres processus vitaux de notre corps.
HPTN 052: re- tour sur les ré- sultats que tout le monde attendait
Par: Vih.org
Quels sont ces résultats? L’essai HPTN 052 démontre que le traitement ARV réduit de 96 % la transmission du VIH ! Les investigateurs ont comptabilisé 39 contami- nations, 4 dans le bras de traitement immédiat et 35 dans le bras différé. Quand on s’intéresse au 28 conta- minations linked, c’est-à- dire intervenues au sein du couple, ce qui a été vérifié par des analyses du virus, la différence est encore plus significative. Elle confirme que le traitement protège de la contamination VIH chez ces couples sérodifférents.

Drogue et ho- mosexualité : rumeurs sur le passé de Whitney Houston

Sunday, March 11th, 2012

Des rumeurs circulent affir- mant que Whitney Houston se droguait parce qu’elle n’acceptait pas son homo- sexualité. Le réel amour de sa vie aurait, en réalité, été son assistante et grande amie, Robyn Crawford. Se- lon Peter Tatchell, un acti- viste gai anglais, le mariage de Whitney Houston n’était en réalité qu’une duperie.

Le jour de la mort de Whi- tney Houston, Robyn Craw- ford semble confirmer les rumeurs, en publiant un message émouvant sur le site Internet Esquire.com Elle y désigne la star décé- dée par les termes comme «ange» ou «personne très spéciale».

̂tre gai est un crime! Observations de notre chroniqueur en prison aux États-Unis

Sunday, March 11th, 2012

Les conditions d’incarcération ici ont commencé à se res- serrer et à devenir quasi insupportables depuis qu’en no- vembre dernier, une violente bagarre a éclaté entre détenus dans la cour de récréation. 77 détenus ont été transférés d’urgence le soir même et une vingtaine se sont retrouvés en détention disciplinaire. Il nous est dorénavant interdit de nous parler lorsque nous attendons en ligne ou encore dans la salle à manger. En vérité, les animaux de ferme sont mieux traités que nous, ils mangent certainement mieux aussi!
Pour essayer de fuir tout cela et de trouver un certain récon- fort, de manière à éviter les gardiens, j’ai décidé de fréquenter la Chapelle. Mais voilà, je suis homo, est-ce qu’il existe un péché plus grave que celui d’homosexualité chez les chré- tiens? À la Chapelle de ma prison, il existe un groupe qui a pour but de guérir les homosexuels… Afin d’en savoir plus et comme tout journaliste professionnel, je me suis inscris au groupe et depuis quatre semaines, j’assiste aux rencontres hebdomadaires. Incroyable! Le groupe a pour objectif de se débarrasser du péché d’homosexualité tout en atteignant la “pureté sexuelle”.
Selon mes chefs chrétiens, on ne naît pas homosexuel. Ce n’est pas un choix non plus mais une réponse à un problème de développement survenu dans l’enfance, un père absent, une mère dominante ou de trop grandes affinités avec des soeurs, des tantes ou une grand-mère…
Heureusement, je ne suis pas assez imbécile pour m’être laissé prendre au jeu. En fait selon moi, le véritable péché n’est pas d’être homosexuel mais de perpétuer le mythe que nous sommes déficients, inadéquats, un danger pour l’ordre établi et la société.
Les relations physiques ici en prison au pays de l’Oncle Sam sont strictement interdites et passibles de représailles disci- plinaires. Les gardiens ferment toutefois les yeux, de façon hypocrite, sur nos activités et nos ébats.
GAYGLOBE MAGAZINE 8
Photo: Google.com
Pendant que d’un côté on “tolère” notre réalité homo- sexuelle, à la Chapelle on perpétue le mythe d’un péché contre Dieu et la na- ture. Un crime de société, un danger pour l’ordre… Et voilà qu’on nous affirme en prison ce qui est inac- ceptable de dire en dehors, l’homosexualité serait une aberration du déroulement de l’enfance.
Il se font et se disent en pri- son des choses qui feraient l’objet de manifestations et de poursuites pour propos haineux en dehors mais ici, personne ne peut rien y faire.
Ici, comme tout le reste, on se fout de la réhabilitation des détenus et de ce qu’ils font. Pourvu qu’ils ne se fas- sent pas prendre “les culot- tes baissées”. On nous garde en cage, on nous apprend n’importe quoi et ensuite on est surpris que certains en sortent comme des animaux sauvages et y reviennent en prison peu de temps après…

Ouganda: Peine de mort retirée de la loi…

Sunday, March 11th, 2012

La peine de mort ne figure- ra plus parmi les sanctions prévues par une nouvelle loi anti-homosexualité en Ouganda, où les pratiques homosexuelles sont déjà passibles de lourdes peines.

Roger-Luc Chayer Entre au Huffington Post Québec

Sunday, March 11th, 2012

C’est confirmé, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur des médias du Groupe Gay Globe, ex-Président de l’Asso- ciation Canadienne des Journalistes de Montréal et mieux connu du public pour ses chroniques à “Le Midi avec André Arthur” sur les ondes de TQS vient d’être confirmé comme journaliste-blogueur au Huffington Post Québec, une divi- sion purement québécoise du célèbre média américain du même nom.
Aux côtés de Chuck Comeau (Batteur de Simple Plan), de David Suzuki (animateur télé CBC), d’Irwin Cotler (ex-Procureur Général du Canada) ou de John Parisella (ex-Délégué Général du Québec à New York), Roger-Luc Chayer contribuera à des dossiers de première impor- tance autant pour la communauté gaie que dans divers sujets comme la santé et les enquêtes. Ses premières contributions porteront d’ailleurs sur le sujet de la crimi- nalisation du VIH et l’affaire Steve Biron. Roger-Luc Chayer a confirmé que ses contributions au Huffington Post Qué- bec n’affecteront pas ses fonctions au Groupe Gay Globe,
“il s’agira en fait d’une nou- velle vitrine pour des sujets très spécialisés qui trou- veront une nouvelle diffu- sion”, déclarait l’éditeur de Gay Globe, heureux de la nouvelle! Roger-Luc Chayer a été le premier journaliste gai à oeuvrer au national à TQS, TVA et au Journal de Montréal.
http://quebec huffingtonpost.ca

Pierre-André Vaillancourt

Sunday, March 11th, 2012

Condamné pour avoir diffamé
et violé une ordonnance de la
Cour Supérieure!
Une partie importante d’une saga judiciaire qui perdure depuis 12 ans vient de connaître un dénouement final avec la condamnation d’un militant gai, Pierre-André Vaillan- court, pour des gestes que le Tribuanl considère graves et en violation avec une entente qu’il signait en 2007.
Cette entente de règlement de 2007 devait mettre un terme définitif à un litige impliquant une association gaie mon- tréalaise et avait été signée par Vaillancourt. Ce dernier déclarait vouloir mettre un terme définitif à tout litige l’op- posant à la Revue Le Point et à son éditeur. Le Tribunal avait alors entériné l’entente, mettant ainsi un terme à une réclamation de plus de 400,000$ et ordonnait aux parties, incluant Vaillancourt, de la respecter.
Or, quelques mois plus tard, Vaillancourt, se servant de l’anonymat de l’Internet, a décidé de poursuivre son combat, dans le maquis, ne sachant pas que le Service de Police de la Ville de Montréal était sur son cas, suite à l’envoi de cour- riels diffamatoires à certains clients de la Revue Le Point.
Poursuivi pour violation de l’accord et atteinte à la dignitié, l’honorable Juge Armando Aznar, de la Cour du Québec, rendait le 13 février dernier une décision punitive contre Vaillancourt et allait jusqu’à mentionner clairement que ce dernier n’avait aucune crédibilité, rejettait entièrement le témoignage de son principal témoin, Éric Vinter, un autre militant associé au Centre Communautaire des Gais et Les- biennes de Montréal, et déclarait que l’Éditeur du Point, Roger-Luc Chayer, n’avait strictement rien à se reprocher dans toute cette affaire.
Selon le jugement publié au http://www.jugements.qc.ca, le Tribunal déclare:
La preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en uti- lisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme ABC (confidentiel), une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article inti- tulé « affaire Chayer », paru en 2001.
Le fait que le défendeur est l’auteur du message trans- mis par courrier électronique a été établi de manière claire et limpide par l’enquête poli- cière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience. Le fait que le défendeur se soit caché der- rière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisembla- blement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.
Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défen- deur (Vaillancourt) et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affec- tée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter. En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypo- thèse soumise par le deman- deur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésita- tion à retenir le témoignage du demandeur de préfé- rence à celui du défendeur et de M. Vinter. Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur. L’expli- cation du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désiste- ment et de l’ordonnance pro- noncée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié est cousue de fil blanc et peu crédible.
Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a com- mis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.
Le Tribunal condamnait finalement Pierre-André Vaillancourt à une sanction de près de 4000$ (incluant frais et dépens). Jusqu’au jour du procès Chayer avait offert de régler sans frais moyennant une lettre d’ex- cuses, ce qu’avait refusé Vaillancourt. Le Tribunal aura été autrement plus sé- vère avec cette sanction!

Nouvelle présen- tation pour le Blogue Le Point

Sunday, March 11th, 2012

Le fil du Presse du Groupe Gay Globe, Le Point, s’est re- fait une beauté toute média- tique et propose désormais ses articles et publications selon un modèle classique de média écrit. Tout y a été étudié afin de permettre la lecture facile des sujets et un classement chronologi- que permettant un accès agréable à cette vaste ban- que de sujets. On peut lire gratuitement les milliers de textes du Point au www. gayglobe.us/blog/

Pourquoi une couverture Betty White?

Sunday, March 11th, 2012

Betty White vient d’avoir 90 ans et ça, c’est déjà un exploit pour un être humain normal. Mais Betty Whyte n’est pas ordi- naire, loin de là. Personnage clé de la série The Golden Girls (Des Femmes en Or), elle est toujours active aujourd’hui à la télévi- sion avec sa participation hebdomadaire à une série américaine Hot in Cleveland.
Mais la couverture de Gay Globe ne lui est pas accordée pour son âge ni pour ses exploits actuels. Personne ne le sait mais la série The Golden Girls, avec Rue McClanahan, Bea Arthur et Estelle Getty (toutes décédée aujourd’hui) a contribuée à dédramatiser de nombreuses questions liées à l’homosexualité et au SIDA dans les années 80, par la dérision.
Quand le jeune Ryan White était banni de partout au début de l’épidémie du SIDA, les Golden Girls passaient un épisode qui expliquait que la maladie n’était pas dangereuse et allaient chercher le coeur du public qui changeait souvent d’opinion par la suite. Les Golden Girls c’est aussi d’avoir été au bout de leurs bonnes inten- tions face aux gais. Personne ne le sait mais les quatre stars avaient tellement à coeur le sort des personnes homosexuel- les que chacune, à sa façon, supportait
Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre en règle), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur professionnel inscrit à la Toile des Communicateurs du Québec et journaliste-blogueur
au Huffington Post Québec.
soit la recherche SIDA ou soit d’autres causes visant à améliorer la qualité de vie des gais. Bea Arthur croyait que les jeunes homos abandonnés par leurs parents avaient parti- culièrement besoin de son aide. À son décès, elle léguait 300,000$ au Centre Ali Forney de New York qui offre la résidence aux jeu- nes gais sans abris. Rue McClanahan, elle, supportait activement le droit au mariage des gais et en 2009, participait à une émission spéciale en faveur de l’égalité pour les per- sonnes LGB.
Il ne s’agit en fait que de quelques exem- ples qui prouvent que Betty White, adorée et considérée par les gais américains comme la maman de tous les gais, avait droit à sa couverture-hommage de Gay Globe, pour l’ensemble de son oeuvre.

Cartouche Gay Globe Magazine 82

Sunday, March 11th, 2012

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