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Progression du VIH/SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Le docteur Réjean Thomas est inquiet de constater que de plus en plus de jeunes adultes contractent le VIH/sida, ce qui contribue notamment à faire diminuer la moyenne d’âge des personnes infectées.
Les plus récentes données compilées par la clinique mon- tréalaise l’Actuel, spécialisée dans les traitements du sida et des infections transmises sexuellement (ITS), indiquent que 34% des nouveaux séropositifs n’étaient pas dans la tren- taine en 2011, comparativement à 20% l’année précédente.
C’est toutefois chez les moins de 25 ans que la tendance est plus alarmante: cette tranche d’âge représentait 18% des nouveaux cas de sida, soit une progression de 10% par rap- port à 2010.
Lors de son entrevue avec La Presse Canadienne, le prési- dent de l’établissement a dit craindre que cette tendance ne dresse un portrait de la situation du VIH/sida au Québec, puisque selon lui, 70 à 80% des cas se trouvent à Montréal.
Alors que l’âge moyen des séropositifs était d’environ 38 ans au début des années 2000, le Dr Thomas estime qu’il est maintenant de 35 ans, notamment en raison de la diminu- tion des pratiques sexuelles sécuritaires chez les plus jeu- nes. «C’est la première fois qu’on constate une baisse aussi significative de l’âge moyen des séropositifs, souligne-t-il. Pour que la moyenne chute de trois ans, c’est parce qu’une tendance lourde se dégage.»
LeDrThomasdéplorecechangementdeperceptionconcer- nant les comportements sexuels, notamment parce que le VIH/sida représente une infection grave qu’il est possible de prévenir, comparativement au cancer.
«Pour les plus jeunes, le VIH, c’est une maladie de vieux, observe-t-il. Ils (les jeunes) n’ont pas été élevés alors que le dossier était médiatisé.»
En plus d’un budget de prévention déficient au Québec, le président de la clinique l’Actuel estime que le VIH est de plus en plus perçu comme une «maladie» chronique, traitable, même si l’infection est impossible à guérir, rappelle-t-il.
«Tous âges confondus, c’est environ de 150 à 200 pa- tients par an qui commen- cent une nouvelle trithéra- pie chez nous, souligne le Dr Thomas. On traite ces per- sonnes, mais il s’agit tout de même de destins brisés.»
Estimant que les budgets consacrés à la prévention du VIH/sida n’ont pas beau- coup augmenté au cours des 20 dernières années, le Dr Thomas rappelle que sa clinique prescrit annuelle- ment en moyenne pour 45 millions $ en soins et médi- caments reliés à la trithéra- pie. Il aimerait ainsi que les campagnes de prévention contre le VIH/sida soient aussi imposantes que celles contre le tabagisme ou l’al- cool au volant, par exemple.
PRÉSERVATIF: Les usages incor- rects réduisent de 20% son efficacité
Par: Santélog
Un préservatif mal mis ou mis à l’envers, c’est en fait très courant.
Cette analyse sans précé- dent de 25 études sur l’uti- lisation du préservatif, four- nit une perspective globale sur les erreurs d’utilisation du préservatif et les problè- mes liés, ainsi que sur les facteurs pouvant favoriser l’utilisation correcte du pré- servatif et la promotion du préservatif féminin.
Le préservatif qui promet une efficacité quasi à 100% lors qu’il est utilisé correcte- ment, présente une efficacité réduite si l’adhérence n’est pas parfaite.
Dans la vraie vie, son effica- cité serait considérablement réduite et en moyenne à 80% de son taux maximum.

Le virus VIH progresse de la Tunisie au Pakistan

Sunday, August 7th, 2011

Le Point.fr

La propagation du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida, prend des allures d’épidémie parmi les homosexuels et bisexuels d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, où le niveau élevé de pratiques sexuelles à risque favorise sa diffusion, selon une étude publiée mardi par des chercheurs du Weill Cornell Medical College au Qatar.

L’étude, publiée par le Public Library of Science (PLoS) Medicine Journal, est la première de ce type à se pencher sur la situation dans cette partie du monde où homosexualité et bisexualité sont des sujets tabous.

Elle conclut que dans certains pays, comme l’Egypte, le Soudan, le Pakistan et la Tunisie, les taux d’infection au VIH excèdent le seuil de 5% dans certains groupes de population.

Les chercheurs préconisent une meilleure surveillance sanitaire et un meilleur accès aux tests de dépistage, aux moyens de prévention et aux services de prises en charge des séropositifs.

D’après les données les plus récentes de l’Onu, on recensait en 2009 33,3 millions de séropositifs dans le monde, dont 22,5 millions en Afrique sub-saharienne. Les données publiques relatives au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord sont très peu nombreuses.

“C’est un peu comme un trou noir sur la carte mondiale du VIH, et cet état de fait a déclenché de nombreuses controverses et de nombreux débats sur le statut de l’épidémie”, souligne la chercheuse Ghina Mumtaz, qui a coordonné cette étude.

Mais l’équipe a eu accès à des données, qui ne sont généralement pas rendues publiques et ont été compilées par divers groupes. Elle en conclut à une “forme épidémique considérable et croissante du VIH et à des comportements à risque parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes”.

“Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes forment toujours une population cachée dans cette région, et ce comportement est stigmatisé, mais certains pays ont su trouver des moyens créatifs pour faire face au problème tout en échappant aux sensibilités sociales, culturelles ou politiques”, indique Ghina Mumtaz.

Le Maroc, le Liban et le Pakistan, observe-t-elle par exemple, soutiennent des ONG intervenant auprès de ces populations – sans que les pouvoirs publics ne soient directement impliqués.

“Il faut étendre ces programmes et les lancer dans les autres pays concernés”, dit-elle.

Le SIDA en progression au Québec

Saturday, December 5th, 2009

Alors que la grippe A (H1N1) accapare l’attention, les spécialistes s’inquiètent de la progression du sida au Québec. Réunis en colloque à Québec, ils constatent, une fois de plus, que la trithérapie, qui ralentit la progression de la maladie, crée un faux sentiment de sécurité. Conséquence : à chaque jour, le Québec compte quatre nouveaux cas.

Le Dr Réjean Thomas, de la Clinique L’Actuel, va plus loin. Il remet en question les investissements massifs dans la campagne de vaccination contre la grippe, qui a fait 8000 morts, jusqu’ici à travers le monde, alors que le sida tue 6000 personnes par jour. À travers ces constats troublants, un espoir. On a découvert chez certaines personnes des gênes qui les empêchent de contracter le sida. Voilà qui ouvrirait la porte à un vaccin préventif et à un autre, qui viendrait remplacer la trithérapie.