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Le Cap, si gai et si bon

Sunday, March 11th, 2012

La «carte rose» des lieux gais est distribuée dès l’arrivée à l’aéroport: Le Cap veut officiellement devenir une destination touristique ho- mosexuelle privilégiée, seul sur un continent où le sujet reste tabou.
«Le marché gai est vrai- ment un marché de niche que nous visons», explique Skye Grove, porte-parole de Cape Town Tourism, pour qui la métropole touristi- que sud-africaine doit tenir son rang parmi les destina- tions privilégiées des homo- sexuels, face à San Fran- cisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam. «Le revenu disponible des homos est généralement plus élevé que celui des hétéros», et ils ont été bien moins affectés par la crise mondiale qui a privé Le Cap du quart de ses tou- ristes ces dernières années, ajoute-t-elle.
Entreprise
Gay-friendly?
Un mode d’emploi utile pour
les entreprises
Photo: Gay Globe
Comment permettre à ses salariés d’assumer leur identité sexuelle au travail ? Les entreprises françaises s’emparent timidement du sujet avec un mot d’ordre: “parler, parler, parler” pour dépasser le malaise et les préjugés.
“L’entreprise est encore un milieu essentiellement masculin, macho et hétérocentré”, estime Christophe Falcoz, profes- seur à l’IAE de Lyon, spécialiste de l’homophobie.
Il y a les discussions à la machine à café où l’on parle des “pédés”, les entretiens d’embauche où un “homo” est recalé parce qu’il “ne passera jamais auprès des clients” ou le “pla- fond de roses”, le plafond de verre des gays, qui freine leur ascension professionnelle: l’association L’Autre Cercle pose le décor dans une série de vidéos sur son site.
Selon les estimations, les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) représentent entre 5 et 10% des salariés. Or une grande majorité (67%) ne souhaitent pas être visibles au travail “par crainte de conséquences négatives” pour leur carrière, selon une récente enquête de L’Autre Cercle.
Devant ce constat, certaines entreprises prennent des ini- tiatives. Pas seulement pour lutter contre les discrimina- tions, mais aussi parce que “le temps qu’un employé perd à dissimuler son orientation sexuelle, c’est du temps de tra- vail perdu”, confiait Jean-Louis Carvès, responsable diver- sité chez IBM.
La première étape est donc d’en parler car “le simple fait de prendre la parole fait que le sujet est dépassionné”, note Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange. Ac- compagner les employés en transition sexuelle. Alors les di- recteurs diversité misent sur la communication en diffusant des témoignages d’employés LGBT via des vidéos, le journal interne ou des newsletters.
Passé ce cap, les entreprises misent ensuite sur la forma- tion, des managers notamment, afin de les sensibiliser à l’homophobie, répréhensible pénalement au même titre que le racisme ou l’antisémitisme.
Certaines, comme Orange ou IBM, rédigent également des codes de communica- tion “responsable” à l’inten- tion de l’entreprise comme des clients.
L’américaine IBM, qui s’est emparé du problème il y a 25 ans déjà, tente même d’accompagner ses employés en transition sexuelle. “Un salarié, qui commençait un traitement hormonal pour devenir une femme ne sou- haitait plus être en contact avec la clientèle pendant sa transformation physique.
Il a donc fallu lui trou- ver un job de transition. Aujourd’hui, elle a repris son ancien poste”, rapporte M. Carvès.
Pourtant, se doter d’une image “gay friendly” est utile, pour vendre et recru- ter. “En Afrique, où l’homo- sexualité est très mal consi- dérée, on mise sur le +gay friendly+ pour attirer des talents LGBT”, explique-t- on chez Orange, très présent sur le continent africain.
GAYGLOBE MAGAZINE 14

1996- Le CLSC du Cap-de-la-Madeleine expulse un groupe gai de ses locaux parce qu’ils lisent Fugues et RG.

Thursday, January 27th, 2011

Le CLSC du Rivage, 20 rue Notre-Dame au Cap-de-la-Madeleine expulsait en janvier dernier le groupe Gay-ami de ses locaux. La principale raison invoquée étant que le groupe avait oublié à quatre occasions des copies de Fugues et de RG dans ses locaux. En entrevue avec le Directeur général du CLSC, monsieur Vital Gaudet, RG a voulu savoir si il avait des raisons plus valables pour jeter à la rue un groupe aussi important pour les gais de la région de Trois-Rivières:<<… Il y avait pas mal de bruit quand ils se réunissaient, des fois ils fumaient ou ils utilisaient le téléphone de la salle pour faire des appels locaux. Les réunions se terminaient toujours assez tard et je dois avouer que la découverte des revues pornographiques que sont Fugues et RG m’a inquiété…>>

Monsieur Gaudet croyait et c’est toujours le cas, que de telles revues peuvent causer de graves traumatismes chez les enfants et les adultes qui seraient en questionnement sexuel.

Monsieur Pierre-André Boudreault, responsable du groupe Gay-ami ne mâche pas ses mots:<<… Est-ce que ce sont des raisons valables d’après vous pour expulser un groupe qui a accès à une salle du CLSC depuis 7 ans? Lors des premiers mois, nous laissions volontairement, à la salle de repos des employés de ce CLSC, des revues RG en espérant les informer sur la réalité homosexuelle. Après quelques mois, le responsable des programmes au CLSC nous a communiqué ses inquiétudes causées par les revues RG laissées à la salle de repos. Certains présumaient que des orgies devaient se dérouler lors de nos réunions…>>

Le groupe a été expulsé par téléphone sans qu’on ne lui donne la moindre raison et il est maintenant relocalisé au Club de curling Laviolette, 2203 boul. des Forges à Trois-Rivières (819) 373-0771. Gay-ami a bien l’intention de demander des excuses au CLSC du Rivage et compte porter plainte pour homophobie et discrimination. Comme le dit si bien le représentant de l’association:<<…Et je peut témoigner que les seuls actes inconvenants qui s’y soient déroulés, le furent dans l’imagination déviante de certains employés de ce CLSC…>>