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André J. Saindon et Maison Urbaine condamnés à près de 14,000$

Wednesday, February 12th, 2014
Chayer c. Maison Urbaine inc.

2014 QCCQ 646

COUR DU QUÉBEC
« Division des petites créances »
CANADA
PROVINCE DE QUÉBEC
DISTRICT DE MONTRÉAL
« Chambre civile »
 
DATE : 17 janvier 2014
______________________________________________________________________
 
SOUS LA PRÉSIDENCE DE L’HONORABLE MARIE MICHELLE LAVIGNE, J.C.Q.
______________________________________________________________________
 
N° : 500-32-127858-118
 
ROGER-LUC CHAYER
Demandeur
c.
MAISON URBAINE INC.

et

ANDRÉ J. SAINDON

Défendeurs
______________________________________________________________________
 
N° : 500-32-127902-114
 
ROGER-LUC CHAYER
Demandeur
c.
MAISON URBAINE INC.

et

ANDRÉ J. SAINDON

Défendeurs
 
______________________________________________________________________

JUGEMENT
______________________________________________________________________
 

[1]           Les deux présentes causes sont réunies pour les fins de l’audition et pour les fins de la réclamation puisque que ces deux dossiers impliquent les mêmes parties dans le cadre des mêmes relations professionnelles.  Le demandeur comprend la situation et accepte de limiter ses réclamations à la somme de 7000,00$ pour les 2 dossiers.

[2]           À la suite de discussions entre les parties, il appert que la défenderesse Maison Urbaine Inc. a été incorrectement identifiée. Maison Urbaine inc. n’est pas une entité légale.  Les réclamations s’adressent plutôt à la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée. Puisque André J. Saindon est administrateur de ces 2 entités juridiques, qu’il est présent aujourd’hui et qu’il ne s’oppose pas aux amendements, la demande de modification du nom de la défenderesse est accueillie et la signification des procédures aux deux nouvelles défenderesses n’est pas requise.

[3]           André J. Saindon informe la Cour que ces 2 entités juridiques défenderesses ont été mises sous séquestre et sont maintenant administrées par PricewaterhouseCoopers.  

[4]           Il reconnaît que ces 2 entités juridiques défenderesses doivent à Roger-Luc Chayer des honoraires professionnels totalisant au moins 7000,00 $.

[5]           POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL

ACCUEILLE la demande d’amendement de la réclamation pour remplacer la défenderesse Maison Urbaine Inc. par les défenderesses la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée;

CONSTATE la renonciation de André J. Saindon à la signification des réclamations à la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée;

ACCUEILLE la réclamation de Roger-Luc Chayer faisant affaire sous le nom de Revue Le Point – Gay Globe Magazine;

CONDAMNE la Société en commandite Papineau-Sherbrooke, Maison Urbaine Papineau Inc. et André J. Saindon solidairement à payer à Roger-Luc Chayer la somme de 7000,00 $ avec intérets conventionnels au taux de 24% par année, à partir du 6 mai 2010;

LE TOUT avec les frais judiciaires pour les 2 dossiers.

 
  __________________________________

MARIE MICHELLE LAVIGNE, J.C.Q.

 
Date d’audience :  17 janvier 2014

Le calcul est donc de 7,000$ X 24% l’an depuis 2010 plus les dépens. 13,670$

André J. Saindon et Maison Urbaine condamnés à plus de 13,000$

Wednesday, February 5th, 2014

COMMUNIQUÉ

L’homme d’affaire André J. Saindon, administrateur des sociétés “Maison Urbaine Inc.”, Société en commandite Papineau-Sherbrooke et Maison Urbaine Papineau Limitée viennent d’être condamnés conjointement et solidairement à payer à l’éditeur Roger-Luc Chayer la somme de 13 632$ incluant les frais de Cour pour avoir floué l’éditeur en signant des contrats publicitaires sous de fausses représentations, en utilisant faussement un nom d’entreprise qui n’existait pas, services qui n’ont jamais été payés d’où la poursuite.

Pendant près des 3 ans durant les procédures judiciaires, Saindon déclarait dans sa défense assermentée et dans les contrats publicitaires parler au nom de Maison Urbaine Inc. obligeant le demandeur Chayer à des procédures inutiles puisque le jour du procès, Saindon avouait à la Juge Marie-Michelle Lavigne de la Cour du Québec à Montréal que la société n’existait pas et qu’elle n’avait jamais existée.

Enfin, André J. Saindon a déclaré lors de son procès être en faillite et avoir cédé ses biens selon la loi sur la faillite. Or, en communiquant avec le syndic responsable de cette prétendue faillite, il a été découvert que Saindon n’avait jamais payé son syndic et qu’il était en violation de la loi fédérale sur les faillites. Une enquête du Surintendant des faillites a été ouverte.

À suivre.

Pierre-André Vaillancourt en faillite!

Tuesday, November 27th, 2012

Détails à suivre.

Gay Porn Model Andre Barnett Running For President

Sunday, October 14th, 2012

Ontopmag.com

Andre Barnett is running for president as the candidate of the Reform Party.

The 36-year-old Barnett won the party’s nomination during its National Convention held in August in Philadelphia. He entered the race last May.

The Ohio native attended Austin Peay State University in Clarksville, Tennessee. He earned a degree in Information Technology from Western Governors University, a private online university based in Salt Lake City, Utah.

A former member of the United States Armed Forces, Barnett is probably best known for his soft-core porn work. He has modeled for the gay website MuscleGallery.com. He has also appeared in various fitness magazines.

Barnett, who currently resides in Poughkeepsie, New York has been described as a “conservative with a conscience.”

Despite modeling semi-nude for websites geared towards gay men, Barnett does not appear particularly supportive of gay rights.

OnTheIssues.org asked the candidate in January, “Do you agree or disagree with the statement, ‘Same-sex domestic partnership benefits?’”

“Disagree,” was his answer.

The Reform Party was founded in 1995 by billionaire Ross Perot, who said Americans were disillusioned with the state of politics, which he called corrupt and deadlocked.

http://www.gayglobe.us

Saga Pierre-André Vaillancourt: Suite et presque fin d’une saga de plus de 10 ans

Tuesday, June 12th, 2012

Par Gay Globe Média

Suite à un jugement très sévère de l’honorable Juge Armando Aznar de la Cour du Québec reconnaissant Pierre-André Vaillancourt coupable de gestes graves à l’endroit de l’Éditeur de Gay Globe Magazine, Roger-Luc Chayer, en relation avec la violation d’un accord de règlement qu’il avait pourtant signé et qu’il s’était engagé à respecter suivant un ordre de la Cour Supérieure en 2007, le défendeur Pierre-André Vaillancourt avait, début 2012, porté la cause en appel.

Or, suite à une requête de l’avocat de Chayer, Maître Claude Chamberland, visant à faire déclarer l’appel frivole, abusif et non fondé, voilà qu’à quelques heures de l’audition devant les trois juges de la Cour d’Appel du Québec de la requête en rejet d’appel, Vaillancourt annonce, après avoir tenté quelques minutes auparavant de se négocier un nouveau règlement hors cour, qu’il se désistait purement et simplement de son appel sans plus, comme si l’ensemble des faits allégués dans le rejet d’appel était exact.

La Cour d’Appel, le 4 juin dernier, prenait donc acte du désistement mais réservait à Chayer ses recours car comme il y a eu geste frivole de la part de l’avocate de Vaillancourt, qui est maître de son appel, les conséquences financières d’un appel frivole devront être assumées.

Sans plus attendre, Chayer a annoncé qu’il allait réclamer l’ensemble de ses déboursés payés pour rien en appel directement à l’avocate de Vaillancourt en responsabilité professionnelle, comme la loi le prévoit, en espérant que ce dossier trouvera un dénouement final d’ici quelques mois.

“Le Tribunal a été cinglant avec Vaillancourt tout au long de son jugement initial, c’est de plein droit que je demande aux tribunaux de statuer sur la conduite subséquente de son avocate dans le cadre de cet appel bidon qui n’a été produit que pour me faire dépenser et c’est surtout avec la conscience en paix que maintiens le cap dans ce dossier qui n’a été que la démontration d’une haine envers moi du début à la fin, d’un individu que je ne connais même pas”, déclare Roger-Luc Chayer.

Jugement Roger-Luc Chayer contre Pierre-André Vaillancourt

Tuesday, March 6th, 2012

COUR DU QUÉBEC

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

DISTRICT DE

MONTRÉAL

« Chambre civile »

N° :

500-22-164824-099

DATE :

Le 13 février 2012

______________________________________________________________________

SOUS LA PRÉSIDENCE DE :

L’HONORABLE

ARMANDO AZNAR, J.C.Q.

______________________________________________________________________

ROGER-LUC CHAYER

Demandeur et défendeur reconventionnel

c.

PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT

Défendeur et demandeur reconventionnel

______________________________________________________________________

JUGEMENT

______________________________________________________________________

[1] Le litige opposant le demandeur au défendeur a pour trame de fond un litige antérieur introduit en Cour Supérieure en 2001 (dossier 500-05-067713-014) opposant le demandeur, Roger-Luc Chayer, à une série de défendeurs dont le défendeur en la présente instance.

[2] Dans le dossier de la Cour Supérieure, le demandeur Chayer reprochait aux défendeurs, dont le défendeur Vaillancourt, d’avoir tenu des propos libelleux, mensongers et diffamatoires à son endroit.

[3] La requête introductive d’instance amendée datée du 17 septembre 2003 déposée par le demandeur Chayer contenait 67 paragraphes et réclamait des défendeurs le paiement d’une somme de 400 000 $ en dommages-intérêts.

[4] L’action en dommages intentée par le demandeur Chayer en Cour Supérieure a été réglée en date du 6 novembre 2007. Ce règlement est constaté par un document intitulé « Déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de Cour », ci-après désigné « Déclaration de désistements » (pièce P-1).

[5] Le recours du demandeur Chayer devant la Cour du Québec a pour motif le non-respect des termes de l’entente par le défendeur Pierre-André Vaillancourt.

[6] Le litige opposant les parties devant la Cour du Québec a pour origine, selon le demandeur Chayer, le non-respect des termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure entérinant celle-ci qui ordonnait aux parties de la respecter (pièce P-2).

[7] À ce stade-ci, il convient de reproduire les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure :

« déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de cour

Attendu que le requérant et les intimés Association des lesbiennes et des gais sur internet (ALGI), ci-après appelée ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt, désireux de mettre un terme définitif à tout litige les opposant, sans admission de responsabilité et afin d’éviter les coûts et inconvénients d’un procès d’une durée de 18 jours, déclarent la présente cause réglée hors de Cour de la façon suivante :

1. Les parties se désistent de leurs procédures respectives, chaque partie payant ses frais;

2. Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du présent ligie soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de 24 heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai;

3. Les parties se donnent une quittance mutuelle complète et finale, ainsi qu’à leurs représentants, administrateurs, employés, successeurs et ayants droits de toute réclamation de quelque nature que ce soit découlant ou se rapportant aux faits du présent litige.

(…)

ordonnance

(…)

Le Tribunal donne acte et entérine la déclaration de désistements réciproques et de règlement hors cour signée en date du 6 novembre 2007 et ordonne aux parties de la respecter. »

[8] À la requête introductive d’instance déposée devant la Cour du Québec, le demandeur Chayer allègue, entre autres, ce qui suit :

« 1. Le 6 novembre 2007, les parties mettaient un terme à un long litige en Cour Supérieure dans le dossier numéro 500-05-067713-014 (ci-après ”le litige”) en signant une déclaration de désistement réciproque et de règlement hors cour (ci-après ”l’entente du 6 novembre 2007”) dont copie est produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-1;

2. Le même jour, une déclaration de règlement hors cour était homologuée par l’Honorable Nicole Morneau, J.C.S., tel qu’il appert dudit jugement d’homologation produit au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-2;

3. Le litige résultait de la diffusion par les intimés en 2001 de messages internet offensants pour lesquels le demandeur réclamait une somme de 400 000$ alors que les intimés, parmi lesquels le défendeur, s’étaient portés demandeurs reconventionnels pour une somme de 95 000$;

4. La considération principale de l’entente du 6 novembre 2007 apparaît au paragraphe 2 et est à l’effet que :

”Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Lapierre (sic), Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT (le défendeur en l’instance) s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de vingt-quatre (24) heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai”;

5. Depuis le 6 novembre 2007, le vieux contentieux qui opposait les parties dans le litige semblait à toutes fins pratiques réglé, mais à sa grande déception, le demandeur a, le ou vers le 13 août 2009, découvert que des courriels anonymes étaient envoyés à des tiers avec en pièces jointes copie ”d’informations se rapportant aux faits du litige”, le tout à l’encontre de l’entente du 6 novembre 2007, copie d’un des dits courriels étant produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-3;

6. Afin de faire cesser ces atteintes à sa réputation pour une affaire réglée depuis presque deux ans, le demandeur a alors demandé l’intervention de la police de Montréal qui a, à son tour, procédé à des vérifications auprès du serveur de l’auteur du message (P-3) à savoir l’entreprise Vidéotron, pour connaître l’identité de l’auteur de ce message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault);

7. Il est apparu que le défendeur, qui a personnellement apposé sa signature sur l’entente du 6 novembre 2007 (P-1) était l’auteur du message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) qui communiquait à un tiers certaines des ”informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige”, le tout en violation manifeste du paragraphe 2 de l’entente du 6 novembre 2007;

8. Le défendeur a agi malicieusement dans le seul dessein de nuire à la réputation du demandeur en faisant resurgir illégalement ”des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige” qu’il s’était pourtant engagé à mettre hors de ligne sur les sites internet dont il avait le contrôle;

9. De plus, le défendeur a tenté de camoufler son intervention illégale en agissant de manière anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault), démontrant ainsi clairement la conscience qu’il avait de faire du tort au demandeur;

10. Le demandeur entend prouver à l’audience que le numéro IP correspondant au message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) est celui du défendeur PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT;

11. Le demandeur demande réparation des dommages moraux que lui cause le défendeur en ramenant à la surface les éléments d’un contentieux qu’il avait en toute bonne foi voulu régler au moyen de l’entente du 6 novembre 2007 (P-2);

12. Le demandeur évalue donc ses dommages moraux à 12 000$ puisque les envois du défendeur par courriel anonyme ciblaient directement des gens qui connaissaient le demandeur, obligeant ce dernier à expliquer de nouveau autant que faire se pouvait, des événements remontant maintenant à plus de huit (8) ans;

13. Le demandeur demande de plus que le défendeur soit condamné à verser à l’organisme de charité suivant: ”Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL” une somme de 12 000$, le tout à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 (2) de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, vu le caractère intentionnel des actes posés par le défendeur strictement dans le but de nuire au demandeur. »

[9] Le défendeur conteste l’action du demandeur et se porte lui-même demandeur reconventionnel.

[10] En fait, le défendeur ne conteste pas le fait qu’il a transmis par Internet la pièce P-3. Il plaide plutôt qu’en se faisant, il n’a pas contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue entre les parties en Cour Supérieure puisque le texte de la pièce P-3 n’a pas été publié dans un site Internet « qu’il a sous son contrôle ».

[11] De plus, le défendeur reproche au demandeur d’avoir lui-même contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements ainsi qu’à l’ordonnance de la Cour Supérieure l’entérinant et ce en diffusant publiquement sur Internet des informations concernant certains des faits allégués à la poursuite introduite dans le dossier 500-05-067713-014.

[12] Ainsi, aux paragraphes 29, 30, 31 et 32 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 29. Au contraire, tel qu’il appert du document intitulé « Dénonciation ou Approbation », pièce D-5, si reproduire dans un courriel la pétition pièce D-4 contrevenait aux termes du Désistement P-1, ce serait plutôt le demandeur qui diffuse publiquement sur internet des informations sur la poursuite dans le dossier 500-05-087713-014 dans ce document découvert par le défendeur le ou vers le 28 avril 2009;

30. Si le demandeur prétend que le défendeur est coupable d’avoir diffusé à une tierce personne « des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige », alors le demandeur est d’autant plus « coupable » de l’avoir fait puisqu’il publie des textes sur internet répandant le document qui avait été reproduit dans le courriel P-3;

31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6. »

[13] Le défendeur allègue avoir subi des dommages en raison des agissements qu’il reproche au demandeur et il réclame donc la somme de 66 800 $ à titre de dommages-intérêts détaillés comme suit :

· Dommages moraux : 25 000 $

· Dommages exemplaires suivant les articles 4 , 5 et 49

de la Charte des droits et libertés de la personne : 25 000 $

· Pertes de revenus : 16 800 $

[14] Le Tribunal signale que le procès dans la présente affaire a duré quatre jours et par moments, la preuve présentée de part et d’autre a été peu pertinente et peu utile.

[15] Ceci dit, de la preuve, le Tribunal retient, entre autres, les éléments suivants.

[16] Parmi les écrits qui ont été communiqués par voie d’Internet dont le demandeur se plaint et qui sont visés dans la poursuite intentée en Cour Supérieure dans le dossier 500-05-067713-014, se trouve le courriel produit sous la cote P-3.

[17] Or, à cet égard, la preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en utilisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article intitulé « affaire Chayer », paru en 2001.

[18] La parution sur Internet du susdit écrit avait été l’un des éléments matériels invoqués par le demandeur dans la poursuite intentée contre le défendeur en Cour Supérieure.

[19] Le fait que le défendeur est l’auteur du message transmis par courrier électronique (pièce P-3) a été établi de manière claire et limpide par l’enquête policière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience.

[20] La preuve révèle clairement, de l’aveu même du défendeur, qu’il a transmis le courriel par Internet (pièce P-3) à Mme Sandrine Viel et possiblement à d’autres personnes et que l’objectif de cette transmission était de faire connaître une série de faits qui se rapportaient au litige qui l’avait opposé au demandeur en Cour Supérieure.

[21] Le fait que le défendeur se soit caché derrière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisemblablement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.

[22] La preuve démontre que le défendeur a transmis le courriel (pièce P-3) dans le but, entre autres, de dénoncer les agissements du demandeur. Toutefois, en se faisant, il a aussi porté atteinte à sa réputation et notamment, en portant à la connaissance de Mme Viel le texte de la pièce P-3 dont l’extrait suivant :

« (…)

Toujours à la quête de sensations pour alimenter son propre média et son propre « Conseil de presse gai », Roger-Luc Chayer viole régulièrement les frontières du droit à l’intégrité des personnes et des institutions. Se disant journaliste, il déforme les faits, ajoute des insinuations, des interrogations qui suggèrent des réponses malicieuses, allant jusqu’à l’invention pure et simple d’événements qu’il traite par la suite sur son média électronique Le National. Aussi, il saisira son propre « Conseil de presse gai » d’un litige dans lequel Le National ou lui-même sont impliqués.

(…) »

[23] Le défendeur prétend qu’il a décidé de faire circuler le texte contenu dans la pièce P-3 après qu’il eut lui-même constaté que le demandeur avait, selon lui, violé les termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ainsi que de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure en faisant paraître, en décembre 2008, sur son site Web, un document intitulé « dénonciation ou approbation » (pièce D-5).

[24] Or, relativement à la parution du susdit document (pièce D-5), le demandeur a témoigné à l’effet qu’il ne l’a jamais fait paraître sur son site. Il affirme catégoriquement que son site a été piraté et c’est comme cela que le document s’y serait retrouvé.

[25] Afin d’établir le fait que le demandeur est seul responsable de la parution, sur son site Web, du document (pièce P-5), le défendeur a appelé comme témoin M. Eric Vinter.

[26] La preuve révèle que M. Vinter connaît le demandeur ainsi que le défendeur depuis 1999 approximativement.

[27] M. Vinter a déclaré que le document publié en décembre 2008 sur le site Web du demandeur (pièce D-5) était en fait une copie trafiquée de la pièce D-4, un des documents qui devaient être retirés des sites Internet sous le contrôle des parties aux termes de la Déclaration de désistements déposée en Cour Supérieure.

[28] Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défendeur et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affectée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter à l’effet que M. Chayer a effectivement publié le texte (pièce P-5) sur son site Web.

[29] En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypothèse soumise par le demandeur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésitation à retenir le témoignage du demandeur de préférence à celui du défendeur et de M. Vinter.

[30] Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur.

[31] D’autre part, le Tribunal souligne que, après avoir constaté ce qu’il considérait être une violation par le demandeur des termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure, à savoir la publication de la pièce D-5, il ne l’a jamais mis en demeure de la retirer de son site Web.

[32] La réaction du défendeur, agissant sous le couvert d’un faux nom, a plutôt été de faire circuler le document (pièce P-3) en le transmettant à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, et ce bien qu’il savait pertinemment bien que le contenu du document était visé par les termes de la Déclaration de désistements ainsi que par l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure.

[33] L’explication du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié le 13 août 2009 est cousue de fil blanc et peu crédible.

[34] À la lecture de la Déclaration de désistements, il apparaît évident que l’esprit de l’entente était que les parties s’engageaient à prendre les dispositions nécessaires pour cesser la distribution et la parution sur Internet des articles et des informations ayant mené au litige. Ainsi, en transmettant par courrier électronique le document (pièce P-3) à Mme Viel, le défendeur savait ou devait raisonnablement savoir qu’il violait l’esprit de l’entente.

[35] Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a commis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.

[36] Sur le plan des dommages, le demandeur réclame un montant de 12 000 $ à titre de dommages moraux. Le demandeur demande aussi que le défendeur soit condamné à payer à l’organisme « Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL » une somme de 12 000 $ à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 al. 2 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

[37] Le Tribunal estime que la preuve présentée par le demandeur ne révèle pas que l’envoi, par le défendeur de la pièce P-3 par voie de courrier électronique à l’une de ses clientes lui ait causé des dommages moraux d’une ampleur telle que cela justifierait une condamnation à 12 000 $.

[38] En fait, la preuve du demandeur se limite à son seul témoignage sur l’impact qu’a eu sur lui la circulation du document (pièce P-3). Il dit avoir été très affecté par cet événement et ce par du stress, de la fatigue et des problèmes d’estomac. Toutefois, à cet égard, aucune preuve médicale n’a été présentée afin de corroborer ses dires quant à l’existence de ces malaises et quant à l’existence d’un lien de causalité entre ceux-ci et la faute reprochée au défendeur.

[39] Aucun témoin n’est venu corroborer les dires du demandeur quant à l’impact qu’a eu sur lui la circulation de la pièce P-3 et aucune preuve documentaire n’a été déposée pour appuyer son témoignage peu convaincant quant à l’ampleur des dommages qu’il dit avoir subis.

[40] Ceci dit, le Tribunal ne doute pas que la circulation du document (pièce P-3) a affecté le demandeur et lui a causé des dommages moraux. Cependant, considérant la preuve présentée, le Tribunal fixe le montant de ces dommages à 2 000 $.

[41] Quant aux dommages punitifs réclamés par le demandeur, la preuve révèle que le défendeur a, en faisant circuler par courrier électronique la pièce P-3, aussi porté atteinte à sa réputation. À cet égard, la partie du texte reproduite précédemment au paragraphe 22 constitue une atteinte à la réputation.

[42] Cependant, pour que l’atteinte à un droit garanti par la Charte des droits et libertés de la personne[1] (la Charte) puisse donner lieu à l’octroi de dommages punitifs, il faut que l’atteinte soit illicite et intentionnelle.

[43] À cet égard, l’article 49 al. 2 de la Charte prévoit ce qui suit :

« [Dommages-intérêts punitifs] En cas d’atteinte illicite et intentionnelle, le tribunal peut en outre condamner son auteur à des dommages-intérêts punitifs. »

[44] Or, selon la jurisprudence, pour qu’une atteinte soit intentionnelle, il faut que le résultat du comportement fautif soit voulu. Il faut que l’auteur de l’acte ait un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences de sa conduite ou encore qu’il ait agi en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables que sa conduite engendrera.

[45] À cet effet, dans l’arrêt Syndicat national des employés de l’Hôpital St-Ferdinand (C.S.N.) et al. c. Le Curateur Public et al.[2], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge L’Heureux Dubé, écrit :

« En conséquence, il y aura atteinte illicite et intentionnelle au sens du second alinéa de l’art. 49 de la Charte lorsque l’auteur de l’atteinte illicite a un état d’esprit qui dénote un désir, une volonté de causer les conséquences de sa conduite fautive ou encore s’il agit en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables, que cette conduite engendrera. Ce critère est moins strict que l’intention particulière, mais dépasse, toutefois, la simple négligence. Ainsi, l’insouciance dont fait preuve un individu quant aux conséquences de ses actes fautifs, si déréglée et téméraire soit-elle, ne satisfera pas, à elle seule, à ce critère.

En plus d’être conforme au libellé de l’art. 49 de la Charte, cette interprétation de la notion d’«atteinte illicite et intentionnelle» est fidèle à la fonction préventive et dissuasive des dommages exemplaires qui suggère fortement que seuls les comportements dont les conséquences sont susceptibles d’être évitées, c’est-à-dire dont les conséquences étaient soit voulues soit connues par l’auteur de l’atteinte illicite, soient sanctionnés par l’octroi de tels dommages: Roy, Les dommages exemplaires en droit québécois: instrument de revalorisation de la responsabilité civile, op. cit., t. I, aux pp. 231 et 232. J’ajouterais que la détermination de l’existence d’une atteinte illicite et intentionnelle dépendra de l’appréciation de la preuve dans chaque cas et que, même en présence d’une telle atteinte, l’octroi et le montant des dommages exemplaires aux termes du deuxième alinéa de l’art. 49 et de l’art. 1621 C.c.Q. demeurent discrétionnaires. »

[46] En l’espèce, vu l’ensemble de la preuve, le Tribunal ne peut conclure que le défendeur a agi avec un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences engendrées par sa conduite et qui justifierait l’octroi de dommages punitifs. Il appert que le défendeur cherchait plus à dénoncer les agissements du demandeur qu’à porter atteinte à sa réputation.

[47] En conséquence, la réclamation du demandeur pour ce qui est des dommages punitifs est rejetée.

[48] En ce qui concerne la demande reconventionnelle du défendeur, le Tribunal est d’avis que celui-ci n’a pas établi, par prépondérance de la preuve, que le demandeur a effectivement contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ni aux termes de l’ordonnance prononcée par celle-ci.

[49] Tel que déjà mentionné, la preuve ne permet pas de conclure que la parution sur le site Web du demandeur de la pièce D-5, parution que le défendeur lui attribut, a véritablement été publiée à l’instigation du demandeur.

[50] Aux paragraphes 31, 32, 33, 35, 37, 38, 39, 46, 47, 48 et 49 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6.

33. En outre, le demandeur donne l’impression que le défendeur a commis des actes criminels.

(…)

35. Un article dans la revue Le Point publiée le 7 janvier 2010, pièce D-8, et qui apparaît sur le site www.gayglobe.us appartenant au demandeur, invoque que le demandeur a écrit des courriels haineux, ce qui n’est pas le cas, et qu’il y a eu enquête policière permettant de traduire le défendeur devant les tribunaux.

(…)

37. En effet, le fait même d’associer le nom du défendeur avec des termes tels que « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » avant même qu’un jugement soit rendu dans le présent dossier, fait preuve de la mauvaise foi du demandeur.

38. En exposant le défendeur dans les articles pièces D-7 et D-8, le demandeur ne cherche qu’à humilier le défendeur et à le harceler.

39. En allant jusqu’à publiquement condamner le défendeur et en introduisant la présente procédure, il appert clairement que le demandeur ne cherche qu’à faire taire les critiques qui osent faire la lumière sur les débordements du demandeur et ainsi empêcher le libre cours des discussions sur internet.

(…)

46. La publication d’articles par le demandeur à propos du défendeur, pièces D-7 et D-8, la diffusion de la requête introductive d’instance sur internet ainsi que la création par le demandeur de mots associant le défendeur avec les mots « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » causent de graves dommages à la réputation du défendeur, en plus de lui créer de l’angoisse et du stress.

47. Les allégations vexatoires diffusées par le demandeur dans différentes revues et sites internet ont gravement affecté le défendeur qui souffre d’une forme avancée de la sclérose en plaques, tel qu’il appert de l’évaluation médicale du Dr. Marc Girard, neurologue, pièce D-9.

48. Même si le défendeur était conscient que les allégations du demandeur étaient fausses, le défendeur s’est senti atteint dans sa dignité, puisque son intégrité et sa probité ont été mises en doute aux yeux du public à cause des allégations apportant le discrédit sur le demandeur.

49. En invoquant que le défendeur a commis outrage au tribunal, sans aucune condamnation, le demandeur commet un acte de diffamation intentionnel et a contrevenu de façon expresse aux droits du défendeur prévus aux articles 3 et 35 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 23 de la Charte des droits et libertés de la personne. »

[51] Or, relativement aux susdits faits allégués, la preuve ne permet pas de conclure que le demandeur est responsable, de quelque façon que ce soit, du fait que le nom du défendeur apparaît sur le moteur de recherche « Google » avec références à des hyperliens.

[52] De plus, relativement à cette question, la seule incorporation dans un texte d’un hyperlien renvoyant à des soi-disant propos diffamatoires, s’il en est, n’équivaut pas nécessairement à la diffusion de ceux-ci.

[53] À cet égard, dans Crookes c. Newton[3], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge en chef McLachlin et du Juge Fish, écrit ce qui suit :

« [48] … À notre avis, la combinaison du texte et de l’hyperlien peut, dans certaines circonstances, équivaloir à la diffusion des propos diffamatoires auxquels ce dernier renvoie. Il faut conclure à la diffusion de propos diffamatoires par le biais d’un hyperlien s’il ressort du texte que l’auteur adopte les propos auxquels l’hyperlien renvoie, ou y adhère. Si le texte indique qu’il souscrit au contenu auquel renvoie l’hyperlien, l’auteur sera alors responsable du contenu diffamatoire. Il faut démontrer que le défendeur adopte les mots ou les propos diffamatoires, ou y adhère; le simple renvoi général à un site Web ne suffit pas. Ainsi, le défendeur qui renvoie à un site Web anodin en approuvant le contenu ne verra pas sa responsabilité engagée si ce dernier est ultérieurement modifié par l’ajout de propos diffamatoires.

[49] Conclure à la diffusion dans les cas où l’auteur adopte les propos diffamatoires contenus dans un site Web ou y adhère est conforme aux règles générales du droit en matière de diffamation. Pour reprendre les propos de la Cour dans Hill c. Église de scientologie de Toronto, [1995] 2 R.C.S. 1130 , au par. 176:

L’auteur d’un libelle, celui qui le répète, et celui qui approuve l’écrit, se rendent tous trois coupables de libelle diffamatoire. La personne qui prononce pour la première fois la déclaration diffamatoire et celle qui exprime son accord sont toutes deux responsables du préjudice.

[50] Bref, selon nous, l’hyperlien équivaut à de la diffusion s’il ressort du texte qui le contient, interprété en fonction de son contexte, que l’auteur adopte le contenu auquel il renvoie, ou y adhère.

[51] Certes, la règle traditionnelle en matière de diffusion n’exige pas que la personne qui diffuse le contenu approuve celui-ci; il suffit qu’elle le communique à un tiers. Or, la norme de l’adoption des propos ou l’adhésion à ceux-ci que nous proposons d’appliquer aux renvois diffère de cette règle sur le plan conceptuel. En effet, le simple renvoi à des propos sans pour autant les adopter ou y adhérer n’est rien de plus qu’un renvoi neutre sur le plan du contenu. On peut considérer que l’adoption du contenu auquel mène un lien figurant dans un texte, ou l’adhésion à ce contenu, incorpore effectivement le contenu diffamatoire dans le texte. Il en résulte donc que le texte englobe le contenu diffamatoire auquel renvoie l’hyperlien. Ainsi, l’hyperlien, conjugué aux mots et au contexte qui l’encadrent, cesse d’être un simple renvoi, et le contenu auquel il renvoie devient partie intégrante du texte qui l’incorpore. »

[54] En l’espèce, le défendeur n’a pas établi que le demandeur a posé un acte délibéré afin de diffuser des propos diffamatoires le concernant.

[55] Par ailleurs, en ce qui concerne la parution sur Internet des pièces D-7, D-7.1 et D-8 dont se plaint le défendeur, la preuve révèle que le demandeur a bel et bien publié les documents sur son site Web (gay globe). Cependant, le contenu de ces textes n’est pas diffamatoire pour le défendeur. En substance, ils ne font que référer, sans nuance et parfois de façon erronée, au fait que le défendeur a, selon le demandeur, contrevenu à la Déclaration de désistements et à l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure le 6 novembre 2007 et qu’il est poursuivi en dommages-intérêts en raison de cette violation alléguée.

[56] La preuve ne permet pas de conclure que le demandeur a cherché à humilier le défendeur ni à le harceler ni que l’introduction de l’action devant la Cour du Québec avait pour objectif de priver le défendeur de son droit de discourir sur Internet.

[57] Enfin, même si le défendeur n’a pas établi que le demandeur a commis une faute génératrice de responsabilité, le Tribunal constate qu’il n’a pas démontré que son état de santé s’est détérioré en raison des agissements du demandeur ni qu’il a subi une perte de revenus en résultant.

[58] Enfin, considérant les principes dégagés par la jurisprudence en matière de dommages punitifs, le Tribunal est aussi d’avis que le défendeur n’a pas établi que le demandeur a agi avec l’intention de nuire à sa réputation ou à son honneur ou à sa dignité au sens de l’article 49 al. 2 de la Charte.

[59] Dans ces circonstances, la demande reconventionnelle du défendeur est rejetée.

PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

ACCUEILLE en partie l’action du demandeur.

CONDAMNE le défendeur à payer au demandeur la somme de 2 000 $ avec intérêts au taux légal ainsi que l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1619 du Code civil du Québec à compter de l’assignation.

REJETTE la demande reconventionnelle du défendeur.

LE TOUT, avec les entiers dépens.

__________________________________

ARMANDO AZNAR, j.c.q.

Me Claude Chamberland

ASSELIN, CHAMBERLAND

Avocat du demandeur et défendeur reconventionnel

Me Claudette Dagenais

DJB AVOCATS

Avocate du défendeur et demandeur reconventionnel

Dates d’audience :

Les 13, 14, 15 et 16 septembre 2011.

Jugement intégral Chayer contre Pierre-André Vaillancourt

Tuesday, February 21st, 2012

Voici le jugement intégral Chayer contre Vaillancourt dans lequel le Juge Aznar confirme une fois pour toutes la crédibilité du journaliste que je suis et les actes de mon opposant. Il confirme que son principal témoin Éric Vinter n’a aucune crédibilité et rejette aussi 100% des arguments et la réclamation de mon opposant. http://www.gayglobe.us/500-22-164824-099.pdf

Jugement Vaillancourt: Publication de la version électronique

Wednesday, February 15th, 2012

Suite au jugement rendu par l’honorable juge Armando Aznar, de la Cour du Québec, district de Montréal, le 13 février 2012 dans l’affaire opposant Roger-Luc Chayer contre Pierre-André Vaillancourt, Gay Globe annonce que le jugement intégral sera publié sur le fil de presse Le Point dès que la version électronique sera disponible. Le demandeur se tiendra alors disponible pour toute entrevue sur les questions soulevées par le jugement.

Maison urbaine – Mauvaise créance – Recouvrement

Monday, November 21st, 2011

Maison Urbaine Inc.
André J. Saindon
Mauvaise créance: Recouvrement Cour du Québec district judiciaire de Montréal.
Cause en attente

Cote: R-9 Crédit refusé

Dany Turcotte et Guy A. Lepage n’ont pas été honnêtes

Sunday, May 8th, 2011

Ce soir à Tout le Monde en Parle, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, Dany Turcotte et Guy A. Lepage n’ont pas été honnêtes et cela me dérange. Dès le début de l’émission, Turcotte a annoncé candidement avec une joie visiblement exagérée que Guy A. Lepage était le meilleur animateur de talk-show au Québec en ne mentionnant pas qu’is venaient tous deux de recevoir la semaine d’avant une poursuite en diffamation d’André Arthur pour plus de 400,000$.

Or, en taisant une information pourtant importante dans l’actualité et en annonçant une récompense qui n’a pratiquement aucune valeur pour le public en général, les deux joyeux comparses manipulaient l’opinion publique, taisaient une information qui pouvait certainement intéresser ce public si ele avait été mise en contexte avec le truc des ARTIS et en agissant ainsi, confirmaient que l’information contenue dans cette émission est manipulée et concoctée avec certains objectifs.

Je n’en suis toutefois pas surpris, j’avais remarqué que lors d’émission antérieures, j’avais souvent ce feeling lorsque Lepage admettait “organiser” ses entrevues. Est-ce que le Tribunal sera aussi de cet avis?

Poursuite judiciaire de André Arthur contre SRC, Marissal, Guy A. Lepage, Dany Turcotte et als

Friday, April 29th, 2011

Par: Gay Globe Média

Le député de Portneuf et ex-animateur radio-télé André Arthur poursuit la Société Radio-Canada, le journaliste Vincent Marissal de La Presse, Guy A. Lepage de Tout Le Monde en Parle, Luc Wiseman et Dany Turcotte pour des propos diffamatoires diffusés la semaine dernière sur les ondes de Radio-Canada qui, selon André Arthur, attaquaient son honneur, sa réputation et son intégrité.

Dans la requête, que l’on peut consulter intégralement ici, on mentionne que le journaliste Vincent Marissal de La Presse a profité de la tribune populaire qui lui était offerte par Radio-Canada pour insulter et attaquer la réputation du député Arthur sans se soucier des impacts sur la personne visée et sur la campagne électorale qui se termine d’ici quelques jours. Les propos sont tels que nous ne les répéterons pas ici.

Le député André Arthur demande donc à la Cour Supérieure du district de Québec de lui octroyer 400,000$ pour atteinte intentionnelle et illicite à sa réputation, en plus des dépens. Nous ferons le suivi sur cette affaire au moment approprié.

Gay Globe Média appuie André Arthur

Thursday, March 24th, 2011

Le Groupe Gay Globe, responsable de la publication du magazine québécois Gay Globe, d’une WebTV et d’une Web Radio de même que de nombreuses autres divisions dont Disques A Tempo prend position et appuie le député et personnalité média André Arthur dans sa candidature au poste de député de Portneuf pour l’élection fédérale 2011 au Canada.

André Arthur est candidat indépendant et a fait la démonstration au fil des dernières années que malgré les limites qui lui sont imposées par les règles du parlement canadien, il arrive à imposer sa vision tout à fait unique de la politique en la rendant conviviale et en lui donnant un visage humain.

Gay Globe Média appuie donc André Arthur dans son comté et se réserve la possibilité de varier ses appuis selon les candidatures ailleurs.

Source: Roger-Luc Chayer

Andre Arthur by Wikipedia

Sunday, March 13th, 2011

André Arthur

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André Arthur
MP

Incumbent
Assumed office
2006
Preceded by Guy Côté

Born December 21, 1943 (1943-12-21) (age 67)
Quebec City, Quebec
Political party Independent
Spouse(s) divorced
Residence Quebec City, Quebec
Profession Journalist, radio host

André Arthur MP (born December 21, 1943 in Quebec City) is a Canadian radio host and politician. He was elected as an independent Member of Parliament in the riding of Portneuf—Jacques-Cartier in the 2006 Canadian federal election. His father René Arthur and uncle Gérard Arthur were also radio hosts in their days.

Contents

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Radio career

Arthur began his radio career at CHRC in 1970. He has also appeared on CJRP, CKAC, CKVL, CJMF-FM, CJMS and, most recently (until December 22, 2005), at CKNU-FM and CIMI-FM, all French-language stations. In 2007, for a brief period, he was part of the morning show on CHEQ-FM with Marie Saint-Laurent as well as the web radio station Rockik.com. He is known for his outspoken style and anti-statist politics in a province known for mainly supporting left-of-centre policies, but has nonetheless earned widespread popularity, and earned the nickname le Roi Arthur (“King Arthur”).[1] As a young adult he worked as hockey referee; according to Arthur, this experience taught him how to accept being heavily criticized. He has two children.

Arthur’s career has been marked by a number of lawsuits. He has been sued for defamation by two Quebec Premiers, Lucien Bouchard and Daniel Johnson Jr. He has also faced penalizing decisions by the Canadian Radio-television and Telecommunications Commission (CRTC) and the Canadian Broadcast Standards Council, perhaps most notably regarding several on-air statements he made which led to the non-renewal of the licence of CHOI-FM. His most recent gig, as morning and noon host for CKNU in Donnacona, Quebec, ended on December 22, 2005, soon after Genex Communications announced it was selling the station to RNC Media, which declined to renew his contract.

For several years, he opened his radio show with The Muppets‘ theme song.

Television

From 1972 to 1979, in addition to being heard on CHRC, Arthur was a news anchor for the local evening news program at Télé-4 (CFCM-TV, a TVA affiliate) in Quebec City. On August 20, 2008, it was announced that Arthur would host a talk show on the TQS network, starting September 29;[2] however, a federal election was called in the meantime, delaying the starting date. Arthur successfully ran for MP in the 2008 election.[3]

TQS announced the show’s cancellation on August 5, 2009.[4]

Politics

André Arthur is a self-described libertarian, and his political views are generally in line with the libertarian ideology. He generally opposes the concept of government intervention in the economy, and supports tax cuts (as opposed to subsidies) as the most efficient way to promote economic growth and respect individual liberty.

He is also a noted admirer of the United States, which he perceives to be less intrusive in people’s lives. Arthur claims that if he were an American citizen he would never vote for George W. Bush as President – one factor being Arthur’s opposition to the Iraq War. Nonetheless, Arthur considers George W. Bush (as well as Canadian Prime Minister Stephen Harper) to be very consistent, a quality that he admires.

Arthur is a federalist. He is known for his opposition to Quebec sovereignty, not so much because of any profound attachment to Canada, but because he fears independence would increase what he sees as the socialist tendencies of Quebec as a political entity. According to a number of Parti Québécois analysts, Arthur’s influence was a significant cause of the lower-than-expected “Yes” vote in the Quebec City area in the 1995 referendum.[5]

He was elected in the 2006 Canadian federal election as an Independent Member of Parliament for the Portneuf—Jacques-Cartier district of Quebec. In winning the riding, Arthur became the first truly independent and non-incumbent candidate to be elected to the House of Commons since Tony Roman won an Ontario district in 1984. Arthur officially became a candidate on January 2, 2006, three weeks before Election Day. Having the advantage of name recognition and running an intensive pre-campaign every day for about two months during his morning and noon shows, he used no campaign paraphernalia and spent only $924 on his campaign. Arthur boasts of being “the cheapest Member of Parliament in Canada“, claiming to have spent less than any other elected candidate at this election.

On January 25, 2006, in an interview with Anna Maria Tremonti, host of CBC Radio One‘s morning news program The Current, Arthur stated that he would not join any political party during the then-current parliament, but he did note that the policies of the governing Conservative Party of Canada best reflect his personal political beliefs and stances on many major issues. He also stated that he entered politics as an independent with the influence and record of non-affiliated MP Chuck Cadman, the most recent MP to be elected to the House of Commons as an independent, in mind. It was reported in May 2006 that he might consider joining the Conservatives,[6] however he later denied this saying his comments had been misinterpreted.[7]

Arthur’s 2006 bid was not his first attempt to win political office, although he claim that his 2006 bid was the only time he really wanted to be elected (according to Arthur, in previous candidacies his goal had been to divide the results. He ran as an Independent candidate from the Louis-Hébert district in the 1994 Quebec provincial election. He finished second with 29% of the vote, behind Parti Québécois candidate Paul Bégin (39%).

In 1997, Arthur ran against incumbent Mayor Andrée Boucher of Sainte-Foy. Boucher was re-elected and Arthur finished second with 33% of the vote.

On November 30, 2006 Arthur announced in a press conference that he had been diagnosed with prostate cancer and would be receiving treatment at Quebec City‘s Hotel-Dieu hospital in the coming weeks. He also mentioned that despite the cancer, he would remain in his post as the MP for Portneuf—Jacques-Cartier.[8]

The Conservative Party decided not to run a candidate against Arthur in the 2008 federal election.[9] This decision proved to be decisive in his re-election; Arthur won the seat with only 33.5% of the vote, against 32% for Richard Coté of the Bloc Québécois.

André Arthur has the record of absentism in the parliament due to his other occupations including the hosting of radio and television shows.

Ethnic origins

Arthur’s father and uncle, René and Gérard, were Armenian immigrant children who came from Constantinople to Montreal in the 1910s, fleeing the Armenian genocide, with their parents and siblings, via New York. According to Arthur, the family was mistakenly considered to be Jewish by some Montreal residents at the time, because their last name contained the name Isaac, thus being victims of antisemitism. Consequently, the family changed its name to Arthur, a French-sounding name, which was also André Arthur’s grandfather’s first name (he was alternatively known as Arthur Isakian or Arthur DerSahag, Sahag meaning Isaac in Armenian).

Arthur’s mother was a Québécoise by the name of Tanguay, a name that originally came from Brittany to Quebec in the 17th century.

On November 17, 1998, during a broadcast on CKVL, Arthur attacked taxi drivers in Montreal, especially those who were “Arab and Haitian”. According to the summary of facts presented in the Superior Court, Arthur denounced “their incompetence and filthiness, while suggesting they get their licenses by corruption and are somehow responsible for the deplorable state of this mode of transport in the city.”[10]

On February 17, 2011, the Supreme Court of Canada ruled in favor of Arthur.

Malenfant TV serie

In december 2009, cable channel Série+ announced it would broadcast in the winter of 2011 a four-part miniseries on Raymond Malenfant, produced by Ricardo Trogi. The role of Raymond Malenfant will be played by Luc Picard and Francis Cantin (Raymond Malenfant young adult). The role of André Arthur (1986, 1991 and 2001) will be played by Jean-François Porlier.[1]

See also

References

André Arthur par Wikipédia

Sunday, March 13th, 2011

André Arthur

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
André Arthur
André Arthur, au volant d'un autocar (9 mai 2009)
André Arthur, au volant d’un autocar (9 mai 2009)

Surnom(s) Le Roi Arthur
Naissance 21 décembre 1943 (1943-12-21) (67 ans)
Ville de Québec
Nationalité Drapeau du Canada canadienne
Profession(s) Animateur de radio (1970-),
chauffeur d’autocar (1995-),
député canadien indépendant (2006-)
Autres activités Arbitre de sports (1960-),
fonctionnaire (-1972)
Ascendants D’une lignée patronymique arménienne, les Isaakian

André Arthur (Québec, 21 décembre 1943 – ) est une personnalité des médias et de la politique québécoise. Il a été animateur de radio et occupe présentement le poste de député indépendant représentant la circonscription de Portneuf—Jacques-Cartier à la Chambre des communes du Canada, depuis le 23 janvier 2006.

Surnommé « Le Roi Arthur »[1],[2], le controversé animateur a dominé les ondes de Québec durant un quart de siècle, trônant au sommet des cotes d’écoute partout où il est passé, de CHRC sur la bande AM, à CJMF sur la bande FM. Son influence est inégalée dans le milieu radiophonique de la capitale québécoise. Adulé par plusieurs, il a aussi beaucoup d’ennemis, comme en font foi les dizaines de poursuites — souvent pour diffamation —, intentées contre lui au cours de sa carrière. On lui attribue aussi la paternité d’une orientation de radio de ligne ouverte très contrôlante, plus agressive ou belliqueuse que celle de Montréal et spécifique à la radio de la ville de Québec. Ce style, popularisé depuis les années 1970, est qualifié depuis les années 1990 et 2000 de « radio poubelle », par ses détracteurs.

Sommaire

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Biographie

Jeunesse

Né le 21 décembre 1943 de parents en provenance de Turquie, Arthur grandit dans un monde où règne la radio. Son père René Arthur (1908-1972)[3] et son oncle Gérard Arthur furent aussi animateurs de radio. Les deux arrivèrent à Montréal enfants, en provenance d’Istanbul, via New York, avec leur famille, qui portait alors le nom d’Isaakian (d’origine arménienne). Comme ce nom contenait le prénom hébreu Isaac, la famille se faisait souvent prendre pour des Juifs, à Montréal. Ils déménagent à Québec et prennent alors le nom à consonance française, qui était le prénom du grand-père d’André : Arthur Isaakian[4].

Carrière radiophonique

1970-1987

Après avoir été arbitre de sports à 17 ans[4], André Arthur entreprend des études en science politique à l’Université Laval[1], puis est fonctionnaire[4] lorsqu’il débute sa carrière à la radio, le 1er juillet 1970, à la station CHRC à Québec, en remplaçant temporaire de l’animateur du matin. Pour ne pas contrarier son père, ce n’est qu’après le décès de celui-ci (en 1972), qu’il se voue entièrement à la radio[4]. Il s’y présente comme un journaliste populiste « s’adressant à la basse-ville de Québec, opposée à la haute-ville, hautaine et bourgeoise[4] », émettant son opinion et l’imposant, « ayant le dernier mot, comme un arbitre de sport[4] ». Il est demeuré à l’antenne de CHRC jusqu’en 1982. Il passe ensuite chez la station rivale, CJRP 1060.

Le 8 mai 1984, avant de se rendre en direction du Parlement de Québec où s’ensuivra une tuerie sanglante qui à marqué l’histoire du Québec, le caporal Denis Lortie laisse à la station de radio où travaille Arthur une cassette audio destinée à ce dernier. Son équipe de production remet rapidement l’information aux policiers et, plus tard dans la journée, il fera la couverture de l’événement sur l’ensemble du réseau radio Radiomutuel.

Au cours des années, Arthur a acquis une grande popularité auprès des auditeurs de la Vieille Capitale, comme les sondages du Bureau of Broadcasting Measurement (BBM) le démontrent, et a reçu le surnom du « Roi Arthur ». Durant les années 1970, il a aussi animé le bulletin de nouvelles de Télé-4 à Québec en compagnie de Frank Fontaine.

En 1985, il achète la station CHRC où il a longtemps été animateur, ainsi que sa station-sœur d’alors, CHOI, en compagnie de trois hommes d’affaires.

1987 à 2001

En 1987, à la suite du décès de l’ancien journaliste et premier ministre du Québec René Lévesque, qui co-animait une émission en compagnie de Jacques Proulx à la station CKAC de Montréal, Arthur est recruté par cette station pour remplacer Lévesque, tâche qu’il acquitte en plus de ses émissions à CHRC.

En 1992, il est promptement engagé par CKVL, dans l’un des derniers actes de Jack Tietolman à titre de propriétaire du poste qu’il avait fondé. Arthur a été diffusé à Montréal sur les ondes de CKVL, mais l’auditoire qu’il recrute dans la métropole n’égala jamais celui qu’il possédait dans la Capitale.

Au début de 1995, les stations radiophoniques dont il est le co-propriétaire sont vendues à Télémédia. Plus tard au cours de la même année, après avoir fait part en ondes de son intérêt pour la conduite de véhicules, il est engagé à temps partiel à titre de chauffeur d’autocar par la compagnie Intercar, emploi qu’il occupe toujours.

À la fin de 1997, il quitte CHRC pour devenir le nouveau matinier de CKVL, en plus de continuer à y animer l’émission du midi (cette dernière étant désormais retransmise sur les ondes de CJMF-FM à Québec).

2001 à aujourd’hui

Le 15 octobre 2001, il est engagé à CJMS, une petite station de Saint-Constant dont le rayonnement déborde largement vers Montréal, afin d’y animer une émission du matin, ce qu’il fait à partir d’un studio aménagé dans sa maison en plus de ses émissions sur les ondes de CJMF-FM. Trois semaines plus tard, il est congédié par CJMF-FM, sous prétexte de commentaires désobligeants qu’il avait fait sur les ondes de cette station au sujet du matinier Robert Gillet. Ce dernier, en 2004, allait faire l’objet d’une condamnation criminelle liée au proxénétisme en lien avec l’affaire Scorpion, qui a entraîné un séisme politique dans la ville de Québec.

Il accepte, en juin 2002, que son émission matinale à CJMS soit diffusée en simultané sur les ondes de CIMI-FM. Quelques mois plus tard, il se fait engager par la station CKNU-FM de Donnacona, située à 40 kilomètres de Québec et diffusant dans tout l’ouest de la région de la Capitale-Nationale. Il y anime une émission du matin et une émission du midi. Son émission du matin fusionne quotidiennement le temps d’une demi-heure à celle de Jeff Fillion sur les ondes de CHOI-FM, la station-sœur de CKNU-FM.

Le 16 avril 2004, sa collaboration à l’émission de CHOI-FM prend fin, en raison de la volonté du propriétaire Patrice Demers de limiter l’impact des problèmes juridiques potentiels propres à une telle formule.

Au cours de l’hiver 2005, ses émissions ont été partiellement retransmises sur les ondes de WJCC, une station de Miami Springs (Floride, États-Unis), à l’intention des Québécois qui séjournent dans cette région durant la période hivernale.

Durant la période des fêtes 2005, il perd son micro à CKNU-FM et du même coup, par défaut, à CIMI-FM. Il n’y aura d’ailleurs plus vraiment d’animation sur les ondes de CKNU-FM (qui deviendra RadioX 2) pour plus d’un an. Arthur se retrouve donc à nouveau sans micro. Il continue cependant de pratiquer son hobby (aussi son gagne-pain) qui est de conduire des autocars.

Le 23 janvier 2006, il se présente aux élections fédérales dans la circonscription de Portneuf—Jacques-Cartier. Il est alors élu et devient le premier candidat indépendant à être élu depuis Tony Roman en 1984. Il marque aussi un nouvel épisode d’une série de changements d’allégeance du comté de Portneuf, qui est passée des bloquistes, aux libéraux et aux conservateurs.

À partir de juin 2007, il produit une chronique chaque jour de semaine pour le site Internet Radioreveil.com et éventuellement 9 stations de radio partout au Québec, dont CIMI-FM 103,7 (Québec), CHEQ-FM (Ste-Marie de Beauce), Génération Rock (Sherbrooke) et autres. Vers la fin août 2007, il commencera aussi la coanimation d’une émission animée par Marie St-Laurent sur les ondes de CHEQ-FM et en simultanée sur CIMI-FM. Ces deux projets seront cependant abandonnés par André Arthur le 17 septembre 2007.

Depuis novembre 2007, il anime les vendredis à la station de radio Internet RocKik.com.

Certaines rumeurs l’envoient maintenant de retour à son micro de CHRC, une station dont la vente à l’homme d’affaires Jacques Tanguay, à l’ami personnel d’André Arthur Michel Cadrin et à l’ex gardien de but Patrick Roy devrait bientôt être officialisée.

Il a animé une émission à TQS sur l’heure du midi jusqu’à l’été 2009. Il a fait plusieurs entrevues avec ses invités, comme par exemple le psychiatre Pierre Mailloux, le professeur de droit (à la retraite) de l’Université Laval Réjean Breton, le lutteur Jacques Rougeau, le professeur de psychoéducation de l’Université de Montréal Serge Larivée, l’animateur de radio (à la retraite) Gilles Proulx et le joueur de hockey professionnel Simon Gagné.

Peu importe le nom de son émission, André Arthur a toujours traité d’actualité et d’affaires publiques outre dans son émission du MIDI ou il a évolué dans un format magazine. Il a, à plusieurs reprises, fait appel à des collaborateurs spécialisés dans certains domaines, comme Roger-Luc Chayer dans le domaine de la communauté gay ou pour les actualités de Montréal (Voir la chronique Mourial sur les ondes de TQS à Le Midi avec André Arthur), Gaétan Hamel pour la botanique ou Jean-François Courteau pour l’informatique. Avec l’appui de son auditoire, qui respectait la maxime arthurienne « À la gang, on sait toute, suffit qu’on se parle! »

Carrière politique

Élection provinciale de 1994

En 1994, il se présente comme candidat indépendant dans son comté de Louis-Hébert à l’élection générale québécoise du 12 septembre 1994, recueillant 29 % des votes et finissant deuxième derrière le candidat péquiste Paul Bégin. Sa campagne électorale avait coûté un total de 1,88 $, soit un stylo et un carnet boudiné, qu’il utilisait en écrivant son nom et en donnant ces aides-mémoires aux électeurs.

Élection pour la mairie de Ste-Foy en 1997

En 1997, il se présente comme candidat à la mairie de l’ex-ville de Sainte-Foy — depuis fusionnée à la Ville de Québec — contre Andrée P. Boucher, afin de susciter la candidature de candidats indépendants aux postes de conseillers et de maire, l’opposition étant inexistante. Il a obtenu 33 % des votes.

Élection fédérale de 2006 et entrée aux Communes

André Arthur s’est porté candidat aux élections fédérales de 2006 en tant qu’indépendant dans le comté de Portneuf-Jacques-Cartier. Sa campagne électorale fut très modeste, sans affiches, ni publicités dans les médias. Il limite ses apparitions médias sur invitation et ne dépose un rapport de dépenses électorales pratiquement nul. Il affirme avoir dépensé au plus 1 000 CAD pour cette campagne. Il faut toutefois signaler qu’avant de se présenter officiellement, il a su profiter de son statut d’animateur-radio, particulièrement en décembre 2005, pour promouvoir sa possible candidature. et a profité ainsi d’une tribune radiophonique quotidienne dont le coût en termes de placements-médias aurait été très élevé.

André Arthur a été élu le 23 janvier 2006 avec 20 158 contre 13 094 pour le député sortant du Bloc québécois, Guy Côté.

Depuis son élection, André Arthur n’a pas dévié du style qui l’a rendu célèbre dans sa ville natale. Le 22 août 2006, pendant le conflit israélo-libanais de 2006, il déclare au Journal de Québec que les 15 500 Libanais qui ont été rapatriés au Canada profitent du système, ajoutant : « ils se servent de leur passeport canadien pour venir skier au pays ou y faire opérer une tante », et il déplore que les Québécois prennent toujours le parti des Arabes[5].

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe a porté un jugement sur le fait qu’André Arthur fait de la publicité pour certains commerces de la région de Québec. Pourtant, aucun règlement parlementaire n’empêche ce dernier d’exercer d’autres métiers pour avoir des revenus additionnels. André Arthur a mentionné lors de sa prestation au bulletin de nouvelles TVA 18 heures du 31 août 2006 que la publicité lui permettait de l’aider à défrayer les coûts des poursuites judiciaires qui sont intentées contre lui.

En mai 2007, André Arthur est intervenu en Chambre pour dénoncer la peine légère rendue contre le juge Yves Alain, qui avait reconnu sa culpabilité pour conduite en état d’ivresse avancée (avec un taux d’alcoolimie de 0,28). Le juge Alain a pu conserver son poste de juge, lui qui, avant tous ces événements, avait accordé 340 000 CAD à Sophie Chiasson, dans la poursuite qui l’opposait à CHOI, Jeff Fillion et autres.

Élection fédérale de 2008

André Arthur a annoncé le 30 novembre 2006 qu’il est atteint d’un cancer de la prostate, diagnostiqué au premier stade. Le cancer a été découvert dix jours auparavant lors d’un test de routine pour le dépistage du cholestérol ; il commença son traitement en décembre et n’entend pas abandonner son travail de député[6].

Son état de santé ne l’empêche pas de solliciter un second mandat à la Chambre des communes. Le du 14 octobre 2008, André Arthur est réélu lors de l’élection fédérale. Il obtient alors 15 062 voix, devançant le candidat du Bloc québécois, Richard Côté, qui récolte 14 401 votes. Fait notable, le Parti conservateur du Canada avait choisi de ne pas présenter de candidat dans cette circonscription.

André Arthur figure donc parmi les deux députés indépendants composant la Chambre, avec Bill Casey, du comté de Cumberland—Colchester—Musquodoboit Valley, en Nouvelle-Écosse.

En mars 2011, différents médias soulignent que, durant les derniers quatre ans, André Arthur était absent lors de 95 des 311 votes en Chambre, ce qui le classe au neuvième rang des députés les plus absents[7].

Opinions politiques

Les opinions politiques d’André Arthur se situent généralement à droite sur le spectre politique et il se considère comme étant un libertarien. Il s’oppose donc à l’intervention de l’État et aux taxes qu’il juge trop élevées à l’heure actuelle au Canada en général, et au Québec en particulier. Il s’oppose à ceux qui font la promotion de l’intervention de l’État et de ceux qui en profitent, selon lui, comme les syndicats. Grand admirateur des États-Unis, il soupçonne qu’il existe une prévalence de l’antiaméricanisme au Québec[8] qui, à l’image de l’appui à la cause palestinienne, résulte d’un racisme envers les anglophones plus ou moins camouflé.

André Arthur est un fervent fédéraliste, non pas du fait d’un attachement particulier au Canada, mais plutôt parce qu’il croit que l’indépendance entraînerait une augmentation du socialisme au Québec. Il est d’ailleurs blâmé par quelques analystes du Parti québécois comme étant l’un des artisans de leur défaite référendaire en 1995[réf. nécessaire].

1996- André Boulerice ndlr

Thursday, January 27th, 2011

NDLR: Dans sa lettre, le député Boulerice affirme que tout va bien pour les musiciens québécois et qu’il n’est pas nécessaire d’instaurer des quotas d’artistes étrangers! Pour un membre du parlement qui a siégé à l’opposition (dossier culture), cette déclaration a de quoi choquer les musiciens d’ici qui considèrent que le député est soit aveugle ou carrément “perdu dans l’espace”. Monsieur Boulerice nous explique par un habile calcul qu’il n’y a pas tant d’étrangers dans nos orchestres. Il invoque un pourcentage de 80% de musiciens canadiens qui seraient actuellement membres de nos orchestres. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’au jour des auditions pour occuper nos postes, ces mêmes musiciens n’avaient pas la nationalité canadienne. Ils l’ont certes acquise une fois le contrat avec notre orchestre signé mais à l’origine, ces musiciens que monsieur Boulerice dit “canadiens” étaient étrangers. Enfin, notons que pour les trois orchestres les plus importants du Québec, il n’y a pas un seul chef québécois. L’O.S.M., l’Orchestre métropolitain et l’Orchestre de Québec sont tous dirigés par des européens. On viendra nous dire après que les musiciens se plaignent pour rien!…

1996- André Boulerice

Thursday, January 27th, 2011

Depuis le mois de décembre, je tente d’obtenir les commentaires du Député André Boulerice sur la situation des artistes québécois VS les quotas d’étrangers dans nos entreprises culturelles. Les réactions fusent de partout. Il ne fait aucun doute que beaucoup de lecteurs s’inquiètent de la place qu’on réserve aux étrangers dans nos entreprises et institutions culturelles.

Quand on écoute les représentants du Parti Québécois nous répéter que le Québec doit sauvegarder sa culture par tous les moyens et quand on se souvient que le député André Boulerice de Ste-Marie-St-Jacques a siégé à l’opposition pendant plus de 8 ans comme critique culturel, on a raison de se demander ou il est dans ce débat?

Le député Boulerice me promettait en janvier dernier une réponse officielle sur la question dans les 30 jours. Depuis, rien. Il a bien voyagé au Viêt-nam en février, il serait même actuellement malade mais pour ce qui est d’une réponse de son gouvernement, oublions-ça!

Je ne vous cacherai pas une vieille amitié avec André mais quelques fois, il faut savoir réveiller nos amis assis depuis trop longtemps sur leurs lauriers. Monsieur Boulerice qui aime qu’on l’appelle le Ministre de Ste-Marie-St-Jacques a défendu pendant 8 années au Parlement, les intérêts des artistes du Québec. Depuis qu’il est du coté du pouvoir, c’est tout juste si on arrive à obtenir une lettre de temps à autres de ses attachés politiques. On voudrait des réponses S.V.P.! La situation des artistes au Québec est dramatique et contradictoire avec les annonces du gouvernement auquel appartient monsieur Boulerice. Est-ce qu’il aurait déjà oublié tout ce qu’il a dit par le passé sur l’importance d’assurer une subsistance raisonnable aux artistes qui donnent sa véritable identité au Québec?

La question est simple. Est-ce que l’on doit considérer normal que l’état verse des subventions à des entreprises culturelles comme l’Orchestre symphonique de Montréal ou les Grands ballets canadiens et que ceux-ci ne soient pas obligé d’engager des artistes d’ici? La logique nous dit que non évidemment.

Nous nous doutons tous que le député Boulerice est un homme très occupé. On le rencontre souvent dans les bars gais de Montréal qui lui servent de baromètre pour les prochaines élections mais entre celles-ci, le mandat accordé par le citoyen implique sûrement qu’il prenne quelques minutes pour penser aux vrais problèmes de la société. Nous attendons toujours sa réponse et qui sait, peut-être que le défendeur des droits des artistes qu’il était à l’opposition nous reviendra très vite et qu’on ne regrettera pas de l’avoir élu.

1995- André GAGNON L’homme de fer

Thursday, January 27th, 2011

AVIS: CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ IL Y A PLUS DE 14 ANS ET NE CORRESPOND PLUS À L’OPINION DE SON AUTEUR. TOUT USAGE DE CET ARTICLE POUR FAIRE LA PROMOTION D’ANDRÉ GAGNON SERAIT À L’ENCONTRE DE LA VOLONTÉ ET DES CONCLUSIONS RÉCENTES DE SON AUTEUR.

(Roger-Luc Chayer)

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Nous vous présentons aujourd’hui un homme qui a toute une réputation dans le milieu universitaire et dans la communauté en général. Un homme qui n’a pas peur de foncer, de déplacer de l’air et des gens dans le but de réussir ses objectifs. Cet homme c’est André Gagnon, président de l’Association des Gais et Lesbiennes de l’Université du Québec à Montréal.

En plus d’occuper un poste important au sein de son association, monsieur Gagnon est aussi rédacteur en chef du journal HomoSapiens. A 37 ans, il relève défi par dessus défi. Fondation du journal, de l’ALGUQAM, étudiant de maîtrise en Histoire et père d’un gamin de 10 ans, ses journées filent à la vitesse de l’éclair. On le voit partout! Pourtant, c’est avec une émotion non contenue qu’André nous parle de son fils qu’il adore. Le jeune est confronté, tout comme le père, aux jugements et aux préjugés de son entourage. D’un coté, le père est presque toujours célibataire car les éventuels prétendants ont peur de l’implication nécessaire envers un enfant et de l’autre, son fils est confronté aux dures réalités des commentaires de ses copains à l’école. André est voué au seul bonheur de son fils et c’est ce qui rend difficile ses relations intimes: <<…Mon copain devra comprendre que je ne pourrai pas sortir souvent la semaine car je dois être présent lorsque j’ai la garde… C’est une situation qu’il devra accepter s’il souhaite sncèrement batir quelque chose de sérieux avec moi>>.

Ayant moi-même un toutou, je lui demande si l’analogie entre l’animal et l’enfant est une bonne comparaison pour mieux comprendre la situation des pères gais. L’erreur dans ce raisonnement vient du fait que contrairement à l’être humain, on ne conçoit pas notre animal et on ne le voit pas naître. La perspective change radicalement car l’enfant est le produit de nos actions alors que l’animal arrive dans le foyer sans qu’on sache, en général, quoi que ce soit sur ses origines.

Tout cela nous amène à parler des préoccupations sociales d’André. Il dit avoir des intérêts divesifiés mais en discutant, il se concentre particulièrement sur la “Nation Québécoise” au sens large du terme. Le Québec social, politique et son rôle dans le monde. A son avis, le Québec est une nation pleine de potentiel mais mal dirigée, organisée et canalisée. Nous partons sur une envolée de problèmes mais je lui demande quelle est la solution? C’est bien beau de prendre onscience des problêmes mais il faudra tot ou tard trouver des solutions et les appliquer…:<< L’être humain devra trouver un juste équilibre entre ses droits et ses devoirs. Il faut que nous prenions tous conscience de nos obligations, agir en conséquence et être conséquents dans nos actes.

André Gagnon voudrait être considéré comme un homme simple pour qui rien ne bat une promenade les pieds dans l’eau au bord de la mer. Malgré tout ce qu’il peut dire, penser ou faire, il voudrait qu’on se souvienne de lui comme d’un être bien ordinaire. Son plus grand bonheur a été la naissance de son fils et à ma grande surprise, son plus grand malheur a été sa séparation. 12 années de vie commune ne s’effacent pas d’un coup de brosse. Voilà qui nous aura fait connaître un personnage bien spécial de notre communauté. On peut rejoindre André en laissant un message aux locaux de l’ALGUQAM au 987-3039.

1993- ANDRE VIENS Le grand manipulateur du Théâtre Sans Fil

Thursday, January 27th, 2011

Qui ne connait pas encore aujourd’hui le célèbre Théâtre Sans fil qui fait tant fureur depuis quelques années et qui provoque la controverse depuis les Célébrations du 350e anniversaire de Montréal?

C’est cette troupe de théâtre internationale, basée à Montréal, qui fait tant jaser la critique culturelle et les résidents du vieux-Montréal

avec son Grand Jeu de Nuit qui dérange dans tous les sens du mot!

Je n’entrerai pas dans l’actualité puisque le Grand Jeu de Nuit sera re-présenté au Champs de Mars et ce, pour le plaisir des amateurs de marionnettes géantes. Je vous parlerai plutôt de son Directeur Artistique Monsieur André VIENS. Il y a quelques jours, je rencontrais André avec sa chienne “Bison” dans ses locaux du théâtre et j’en ai profité pour en savoir plus long sur un des rares artistes à avoir de bonnes relations, continues, avec la Ville de Montréal.

Tout dabord, il faut reconnaître qu’André VIENS est l’exemple de la persévérance car en plus d’avoir fondé sa propre compagnie de théâtre il en assume la direction depuis plus de 22 ans. C’est à coups de succès que les années se suivent et le directeur va même jusqu’à prendre le rôle de metteur en scène, histoire de combler sa première vocation face au travail théatral.

André est maintenant âgé de 44 ans et c’est dès sa sortie du Département “théâtre-animation culturelle” de l’Université du Québec à Montréal qu’il co-fondait le Théâtre Sans Fil avec 8 autres passionnés de la marionnette géante. Le jeune VIENS avait surement le flaire car non seulement il devait faire fonctionner son entreprise mais il devait évoluer dans un monde tout à fait unique car le principe de la marionnette géante a été inventé par sa troupe. Certes, il y a bien quelques personnages carnavalesques dans le monde mais l’idée de créer une marionnette géante manipulée par un acteur est unique au Théâtre Sans Fil.

C’est plus fort que lui, André VIENS est un homme de convictions et d’engagement du moins, est-on obligé de le croire puisque dès ses débuts le TSF était très engagé politiquement en faveur d’un Québec auto-déterminé. Dans toutes ses productions des premières années, en passant par les olympiades de 1976 et même dans les différents tableaux du Grand Jeu de Nuit, le message politique est constant malgré qu’il se dit plus calme aujourd’hui. Le réveil de la conscience sociale, de la conscience politique du Québec était et reste son leitmotiv même s’il a développé des façons plus modernes et réfléchies d’y arriver. Quoi de plus rare, par ces temps ridicules, que de trouver chez nos personnes publiques des leaders d’idées ???

PHOTO LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. Réduire à 50% maximum.

André VIENS est un homme d’action et de réussite, on n’a qu’à lire le dossier de presse du TSF, mais comment vit-il la controverse? Beaucoup d’artistes de la scène voient la critique comme dévalorisante et dans la tourmente des derniers mois sur le grand jeu de nuit, je voulais savoir si le Directeur Artistique était particulièrement touché ou plutôt insensible à l’opinion publique. André semble avoir la capacité de se détacher complètement du boulot dès sa sortie des bureaux. La critique, qu’elle soit positive ou négative, ne préoccupe pas outre mesure son esprit bien qu’il doive y consacrer une certaine importance. Je me questionne souvent sur le fait d’ignorer les critiques et les conséquences que cela peut avoir sur l’intérêt des gens face à une entreprise culturelle en pleine expansion. En effet, à mon avis, le public est très sensible à l’intérêt que l’on porte à son opinion et je crois qu’il faut toujours garder à coeur la réaction des “payeurs de billets”. La difficulté dans cela est que l’artiste doit garder sa liberté de création malgré la tentation de succomber au commerce rentable de l’art. André, lui, n’a pas peur de foncer et c’est à coups de millions de dollars qu’il monte ses spectacles.

PHOTO JEUX DE REVES. Réduire à 50% maximum.

Pour terminer avec ce personnage fort coloré de la culture québécoise je vous dirais qu’André VIENS est un fou de la voile, qu’il a son bateau sur sur le Lac Champlain, qu’il affectionne le culturisme et qui a de quoi surprendre le public pour de nombreuses années encore.

Le Théâtre Sans Fil comme André VIENS sont des PRODUITS QUEBEC qu’il faut consommer avec abondance.

PHOTO de Monsieur André VIENS.

André VIENS, Théâtre Sans FIL: 273-2286

Je profite de la chronique de ce mois de juillet pour vous remercier tous et toutes d’un accueil chaleureux et pour l’intérêt que vous portez à la chronique CULTURE de RG. Vos nombreux appels téléphoniques témoignent de votre soutien et me réjouissent au plus haut point. N’hésitez pas à communiquer avec moi pour faire connaître vos opinions. RLC

52- André Boisclair démissionne de son poste de députe

Saturday, December 18th, 2010

L’ex-député de Gouin, ministre péquiste, chef du Parti Québé- cois et nouvellement député de Pointe-aux-Trembles a an- noncé le 15 octobre dernier sa démission du parti et de l’As- semblée nationale suite à la nomination de la nouvelle chef Pauline Marois.
André Boisclair, qui est ouver- tement homosexuel depuis les années 2000 mais qui a déclaré qu’il ne souhaitait pas militer pour cette cause, à tort ou à raison, avait été visé par un certain nombre de scanda- les dont sa consommation de cocaïne alors qu’il était ministre du gouvernement.
André Boisclair a précipité le Parti Québécois aux oubliettes lors de la dernière élection gé- nérale du Québec en 2007 et depuis, un gouvernement mi- noritaire libéral est au pouvoir avec comme opposition offi- cielle, l’Action Démocratique de Mario Dumont.

Est-ce que l’Empire doit payer pour le mariage du Prince William?

Wednesday, November 17th, 2010

Par Roger-Luc Chayer

La question se pose évidemment au lendemain de l’annonce des fiançailles du Prince William, 2ème dans la lignée des successeurs au trône du Canada car ne l’oublions pas, notre pays est une monarchie dirigée actuellement par une Reine et la Reine est le chef d’état du Canada, au dessus du Premier ministre fédéral et encore plus loin des premiers ministres provinciaux. Tant et aussi longtemps que notre système sera monarchique, nous aurons à nous prononcer sur les décisions du chef de l’état et de ses successeurs.

À l’heure actuelle, le successeur au trône du Canada est le Prince Charles, fils ainé de la Reine, suivi de son petit-fils le Prince William qui vient d’annoncer son intention de se marier en 2011 avec Kate Middleton. Si le Prince Charles décide de ne pas accepter le poste de Roi du Canada lors du départ de sa mère, le poste reviendra au Prince William qui deviendra alors Roi du Canada. Comme on se prépare à une noce importante au niveau politique en 2011, pour la gouvernance du Canada du moins, la question se pose maintenant à savoir si le Canada devrait payer en partie les frais de ce mariage princier.

Historiquement le Canada a rarement défrayé le cout des événements monarchiques lorsqu’ils s’inscrivent dans les affaires familiales de notre famille royale. Le Canada paie toutefois pour la présence royale lorsque la Reine est au pays et pour sa représentation officielle via le Gouverneur Général du Canada et les Lieutenant-gouverneurs provinciaux. Comme le mariage du Prince William s’inscrit dans une affaire strictement familiale, qui n’a rien à voir avec la gouvernance du Canada et que les personnes impliquées résident actuellement en Angleterre, il me semble que la facture du mariage princier devrait revenir totalement à la famille plutôt qu’aux états membres de l’Empire ou des états qui ont pour chef la Reine actuelle.

Toutefois et selon la même logique, lorsque le Prince William deviendra Roi du Canada, il sera alors logique que nous assumions une partie des frais du couronnement, en proportion de notre population, avec les autres pays de l’Empire qui ont pour chef d’État celui qui deviendra Roi du Canada et des autres pays comme l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Certains se questionneront toutefois sur cette responsabilité qui incombe en partie au Canada arguant que la monarchie n’est plus aussi populaire que par le passé, que le Québec aspire à son indépendance et qu’il ne devrait pas payer même en partie pour ces cérémonies etc. etc… Nous avons un chef d’état, qui est actuellement une Reine et qui sera un jour un Roi, c’est sur cette base qu’existe notre pays et tant qu’il sera ainsi composé, et tant que le Québec ne se sera pas séparé du reste du Canada pour voler de ses propres ailes, nous devons accepter de vivre avec ce chef d’état. À moins que nous préférions avoir des Présidents comme on en retrouve en Afrique en remplacement de la monarchie? Et qui dit qu’un Québec souverain ne choisirait pas de déclarer son indépendance sous la couronne, en conservant un Roi comme chef d’État? Un éventuel Québec souverain n’a pas l’obligation, en plus de son indépendance, de faire la révolution et de devenir une République… Il me semble que le Roi William serait un excellent chef d’état du futur pays du Québec, c’est mieux qu’un Président André Boisclair avouons-le…

48- “Ça sent 1976…” Change de nez André…

Saturday, April 17th, 2010

Le PQ récolte ce quʼil a semé pendant de nombreuses années dʼarrogance et de mépris pour le peuple,
autant alors quʼil était au pouvoir que dans lʼopposition. Voilà que le parti nʼest même plus reconnu
comme opposition officielle, à quand le retour de valeurs salvatrices pour le seul parti apte à faire du
Québec un état souverain?
Dans les années ʻ90, alors
quʼil était député de Gouin à
lʼAssemblée nationale, le jeune
député recevait la visite dʼun
commettant qui souhaitait lui
demander un coup de pouce
pour sortir temporairement un
pauvre type de la misère. En
effet, un électeur de son comté,
faute dʼargent de façon transitoi-
re, sʼest vu obligé de se nourrir
avec de la nourriture pour chiens,
quʼil empruntait au sac de nour-
riture de sa vielle chienne Sally…
Un voisin, outré que lʼon puis-
se  être obligé de manger de
la nourriture pour animaux au
Québec pour survivre, a décidé
de demander lʼaide du député
local, André Boisclair.
En quelques minutes, le pro-
blème était réglé, rien à faire, ja-
mais le député nʼa accepté dʼin-
tervenir à lʼaide sociale ou de
piger dans son budget de comté
pour offrir un dépannage dʼur-
gence à ce pauvre type, il méri-
tait tout simplement son sort…
Voilà quʼAndré Boisclair, quel-
ques années plus tard, voulait
devenir Premier ministre dʼune
nation fondée sur des valeurs
sociales fortes, bien plus pré-
sentes au quotidien que dans les
autres provinces canadiennes.
On aura finalement su quʼau
moment où il était ministre, il
consommait de la drogue sans
se soucier un seul instant de la
misère tiers-mondiste présente
dans son propre comté.
“Les québécois décideront au
moment venu, jʼai confiance en
eux…” Le peuple a vu clair. En
semant la graine du mépris et en
refusant de croire que dans son
propre comté lʼon puisse crever
de faim, le chef du PQ a prouvé
quʼil ne pourrait jamais diriger
un pays comme le Québec.
Le peuple a vu clair aussi avec
André Boulerice et avec les
autres péquistes qui, pendant
des années, se commettaient à
faire de la politique contre leurs
propres électeurs en magouillant
et créant les conditions dʼun
manque de confiance envers le
parti qui pourtant, sous René
Lévesque, était dʼune morale de
béton.
André Boisclair et ses greffons
du Parti Québécois le voient
maintenant, le PQ est mutilé à
un point tel quʼil faudra un mira-
cle et surtout un chef grandiose
pour réparer les dégâts, redon-
ner au parti sa vocation dʼoutil
de souveraineté et surtout, pour
nettoyer des années de ma-
gouilles et de basse politique.
Boisclair ne pouvait devenir chef
dʼétat aux élections de 2007 et
ça, cʼest le souhait des québécois.
LʼADQ a toutefois fait excel-
lente figure dans cette élection
en remportant non seulement le
titre de parti officiel mais dʼop-
position officielle pour la pre-
mière fois de son existence. Il ne
sʼagit pas dʼun parti qui favorise,
dans le discours du moins, lʼex-
pression de la vie gaie mais con-
trairement aux péquistes, il est
possible que les gais et lesbien-
nes bénéficient de ce nouveau
parti qui aura tendance à vou-
loir proposer des actes concrets
plutôt que de continuellement se
draper des couleurs de la com-
munauté pour mieux lʼignorer.
Quant aux libéraux, il est normal
dʼavoir une telle réaction des
électeurs quand on ne parvient
tout simplement plus à accéder
aux soins de santé de base, que
les médecins ne prennent plus
de nouveaux patients et que les
listes dʼattentes sont en papyrus
tellement elle sont vieilles…

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante http://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

47- Vote Québec 2007: Le pire contre l’absurde

Friday, April 16th, 2010

Les enjeux homosexuels ne sont pas prioritaires en cette année électorale au Québec. Certains candidats
viendront quand même, encore une fois, briguer le vote dans le Village gai de Montréal, comme si il exis-
tait encore une communauté digne de ce nom dans un comté maintenant mieux représenté par le 3ème
âge que par la fi fure et ça, les candidats et les élus le savent très bien…
Pour la première fois de no-
tre histoire, nous ne traiterons
pas dʼune élection dans le cadre
dʼun dossier spécial mais seule-
ment sous forme dʼun article or-
dinaire, à lʼimage de ce qui nous
est présenté comme candidats
dans les principaux bastions tra-
ditionnellement gais du Québec.
Pourquoi se désintéressement?
Parce que nous ne pouvons ar-
river à dʼautres conclusions que
ce que nous constatons depuis
quelques années, la politique
dans les comtés homosexuels
est stérile, impuissante et à
la limite révoltante. Quand la
“Queen” de Ste-Marie-St-Jac-
ques quittait la politique suite à
un scandale mettant en évidence
ses pratiques politiques douteu-
ses, le député André Boulerice
a laissé son comté en héritage
à un dauphin qui aura vite com-
pris à faire de même. Le can-
didat péquiste Martin Lemay,
que plusieurs espéraient être
plus dynamique et plus intègre,
nʼaura été quʼun leurre, quʼune
illusion servant à garder un pion
péquiste à Montréal. Qui est le
véritable député dans Ste-Ma-
rie? Certainement pas Martin
Lemay à qui Le Point demande
depuis son élection lors de la
partielle de lui accorder une
entrevue et qui nʼarrive tout
simplement pas à convaincre le
députard de parler. Son jeune
assistant, pour qui la démocratie
nʼest quʼun concept à exporter
dans les pays pauvres, décide
pour lui et lʼhistoire se répète
dans Ste-Marie.
Est-ce que lʼespoir serait chez
les libéraux ou les adéquistes?
Commençons par la fi n de la
question. Les adéquistes ont fait
la preuve quʼils nʼaimaient pas
les homos. Le Président Picotte
qui se sert de lʼhomosexualité de
Boisclair comme dʼun reproche,
le chef Dumont qui refuse
toute entrevue avec les médias
gais, etc… LʼADQ formerait
peut-être un gouvernement inté-
ressant pour le Québec mais sur
la question gaie, ne comptons
pas sur ce parti…  Les libéraux
semblaient offrir une alternative
intéressante lors des dernières
élections partielles mais ils
avaient le fardeau de la preuve
et après quelques tentatives de
la part du Point pour obtenir
une entrevue ou des  réponses
à des questions spécifi quement
homosexuelles de la part de la
candidate Malépart, même scé-
nario que pour les péquistes. La
candidate déléguant à de jeunes
relationnistes qui nʼont  rien à
cirer des gais, les basses obli-
gations de communiquer avec
le peuple. Mauvaises habitu-
des, comportements anti-démo-
cratiques, manque de passion
pour le quartier gai de Montréal
en pleine décrépitude, notre
recommandation en cette élec-
tion 2007 sera la fermeté face
aux candidats!
Dans un communiqué de presse
datant du 25 janvier 2007, la Fé-
dération Professionnelle des
Journalistes du Québec dénon-
çait les pressions des politiques
pour manipuler les médias et
lʼinformation. Dans son com-
muniqué, on affi rmait “quʼun
gouvernement qui veut punir la
presse pour un reportage dé-
favorable à son égard donne
lʼimage dʼun gouvernement qui
veut contrôler lʼinformation. Les
élus ont des comptes à rendre à
la population. Ils ne peuvent pas
refuser des entrevues systéma-
tiquement à un média à titre de
mesure de représailles”…
La FPJQ a raison et notre dos-
sier en page 18 de cette édition
en est la preuve.

44- André Arthur face à un nouveau défi

Saturday, April 3rd, 2010

Le très populaire animateur radio et député nouvellement élu au parlement fédéral voulait agir en toute transparence et montrer par lʼexemple.
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
Google.images
Article
Régulier
Résumé:
Lʼanimateur radio et député fédéral indépendant annonçait quʼil était atteint dʼun cancer de la prostate mais que ses chances étaient excellentes pour lʼavenir.
46

44- Justiciers masqués: une surprise

Saturday, April 3rd, 2010

André Boisclair a accepté dʼapparaître dans une parodie «politisée» du film Brokeback Mountain. Le chef du Parti québécois a répondu à une demande des Justiciers masqués, qui préparent une émission spéciale de fin dʼannée pour Musimax.
Par:
Journal de Montréal
Dany Bouchard
Photo:
Le Point-Monaerick
Article
Régulier
Résumé:
Le chef du Parti Québécois, André Boisclair, participera à une émission télé humoristique pour le temps des fêtes.
44

Les bonnes perles politiques de la grande nation du Québec OSM et Boisclair: gaspillage et craintes

Wednesday, March 17th, 2010

Le gouvernement du premier ministre Jean Charest vient dʼannoncer la semaine dernière quʼon allait démolir la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal pour la remplacer par une nouvelle salle, uniquement pour répondre aux besoins techniques de lʼOrchestre symphonique de Montréal. Quelle affaire…! Le gouvernement se comporte comme sʼil était à la tête dʼune nation si riche et puissante que le budget national ne pouvait être affecté par la démolition et la construction dʼune nouvelle salle de concerts, pour quelques dizaines de musiciens qui nʼont rien à foutre du Québec alors quʼil existe de nombreuses crises en éducation et SIDA quʼil faudra tôt ou tard affronter. Contrairement à la plupart des pays européens qui appliquent des règles strictes de quotas aux orchestres symphoniques, 40% maximum des musiciens dʼun orchestre subventionné en France peuvent être étrangers. Le Québec fait office du tiers-monde en matière de culture et de protection de la culture. Moins de 10% des musiciens de lʼOrchestre Symphonique de Montréal sont québécois et sous prétexte de faire venir les meilleurs du monde, ce qui est entièrement faux, on persiste à refuser aux musiciens québécois de talent un emploi à lʼorchestre national alors que dans tous les orchestres européens, il y a des québécois réfugiés. À quand une politique honnête en matière de quotas au Québec? Pourquoi investir des millions alors que le talent local doit sʼexpatrier pour vivre?
Images de la vie politique
Est-ce que vous feriez confiance à cet homme pour devenir le premier président de la République du Québec? 70% des québécois répondent non à la question. À quand un leader indépendantiste reconnu de tous?

Maison Urbaine: Pour nous les gais, bonheur inclus!

Saturday, March 6th, 2010

Depuis des années, on prévient les “baby boomers” de la nécessité de préparer leur retraite
et leur hébergement pour ne pas se retrouver à la dernière minute dans le besoin. Maison
Urbaine, la résidence officielle des retraités gais, est là pour nous.

Les hommes et les femmes de
la communauté gaie le savent,
décider de partir dans une résidence
de personnes retraitées
n’est pas une évidence du à
l’orientation sexuelle et au désir
de maintenir une vie active audelà
de la retraite.
Grâce à une médecine moderne,
les personnes vivent
plus longtemps et gardent leur
autonomie même 20 ans après
leur retraite et le choix, en matière
de résidences avec services
pour les personnes homosexuelles
était jusqu’ici limité,
pour ne pas dire inexistant.
Un promoteur de la communauté,
André Saindon, a décidé
de se relever les manches et
de nous l’offrir cette résidence
gaie, ce lieu de retraite où l’on
peut vivre ouvertement sa vie
de gai ou de lesbienne avec
des services qui sont adaptés
juste pour nous et par nous.
Maison Urbaine offre par
exemple un 3-1/2 à 1200$ par
mois comprenant le chauffage,
l’éclairage, l’eau chaude, l’entretien
ménager, la lessive et
la literie, la sécurité 24h, des
infirmières et un médecin sur
place.
Ce qui m’a le plus épaté lors
de ma visite de la semaine
dernière, c’est la grandeur de
l’établissement Papineau, l’activité
bourdonnante et surtout
la gentillesse des membres du
personnel qui est composé à
50% de personnes de la communauté
gaie. André Saindon
a réussi son pari en ouvrant
une résidence moderne et sécuritaire
pour nous les gais et
lesbiennes. On s’y retrouve en
famille, avec les nôtres, sans
jugement ou différence. C’est
notre refuge et notre havre de
paix, au coeur du Village gai de
Montréal et tout ça, bonheur
inclus!
Maison Urbaine ce n’est pas
qu’une seule résidence, il y en
a déjà deux à Montréal et André
Saindon ne compte pas
s’arrêter là.
“Il s’agit d’une philosophie qui
respecte ce que nous sommes”,
déclare M. Saindon. Par
exemple, si vous êtes un couple
gai, vous y serez logé avec les
mêmes services et la même minutie
que dans les autres résidences
et vous pourrez même
recevoir vos invités, en toute
confidentialité, pour ceux qui
ont une vie sexuelle active.
Maison Urbaine c’est aussi
une longue liste de services qui
permettent aux résidants de vivre
pleinement leur retraite ou
leur pré-retraite sans avoir à
se casser la tête avec des choses
comme le ménage puisque
l’entretien ménager est compris
dans le loyer ou avec la lessive,
aussi comprise.

Action démocratique du Québec: Un parti politique d’une hypocrisie crasse

Monday, February 22nd, 2010

Est-ce que lʼAction Démocratique du Québec (ADQ) est un parti vraiment crasse?
Le président de lʼAction Démocratique du Québec, Yvon Picotte, a présenté lundi ses excuses au chef du Parti Québécois, André Boisclair, pour des propos tenus la veille, lors du conseil général du parti.
M. Picotte avait accusé le chef péquiste dʼavoir manqué de courage en ne se présentant pas à la récente élection complémentaire dans Sainte-Marie/Saint-Jacques, une circonscription qui compte une bonne partie de la communauté gaie de Montréal.
Par la suite, M. Picotte a également fait référence à Lucien Bouchard, mentionnant que lʼex-premier ministre avait deux enfants et quʼil voulait un avenir pour sa jeunesse, ajoutant que M. Boisclair ne pouvait en dire autant.
«Jʼai tenu, dans le contexte émotif dʼun discours où jʼévoquais lʼavenir de nos enfants, des propos qui ont pu paraître offensants et qui ne reflètent pas ma pensée. Si mes propos ont blessé M. Boisclair ou toute autre personne, je tiens à dire que je le regrette sincèrement et quʼà cet égard, jʼoffre mes plus profondes excuses», a dit M. Picotte, par la voie dʼun communiqué.
Lʼancien ministre libéral a ajouté que les gens qui le connaissaient savent quʼil est «un homme qui valorise avant tout le respect des êtres humains».
LʼADQ et les gais québécois, une histoire de haine perpétuelle
Depuis 2001, Le Point et son rédacteur en chef tentent dʼavoir des contacts normaux avec Mario Dumont et lʼADQ. Peine perdue, les relations entre ce parti et notre publication sont difficiles et franchement désagréables. Mario Dumont a accepté à une seule reprise dʼaccorder une entrevue à lʼéditeur du Point, cʼétait entre deux fonctions, dans sa voiture, par cellulaire, comme sʼil avait eu le temps de parler aux gais entre une bière et un chips, comme si, lorsquʼil parle à un gai, il donnait lʼimpression quʼon veut coucher avec lui et avoir plus que son opinion politique sur un sujet dʼactualité et quʼil ne le voulait pas, ce pudique pantin.
Être gai ne signifie pas quʼon veuille du sexe avec tout ce qui bouge. Être gai Messieurs Dumont et Picotte cʼest être plus sensible aux droits sociaux des uns, aux conditions des sidéens des autres et dans le cas de lʼauteur de ces lignes, éditeur dʼun média gai, cʼest de transmettre et de faire comprendre vos positions politiques puisque vous vivez avec les deniers de lʼÉtat et que vous avez lʼobligation de répondre de vos actes face au public. Insulter les homosexuels et rire de leur condition relève de la stupidité, du suicide politique et franchement, ne fait que confirmer ce que nous savions tous déjà, que vous nʼêtes dans la «game» que pour le fric, surtout pas pour lʼavancement du Québec. Sortez-en au plus vite!

Roger-Luc Chayer au 1570 AM

Thursday, February 4th, 2010

Syntonisez la radio AM et participez à l’émission de samedi le 13… Avec GGTV!

Suite au lancement de la nouvelle émission de Christian Dominique sur les ondes de Radio Boomers 1570 AM à Montréal, Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Magazine et responsable de Gay Globe TV co-animera l’émission du 13 février 2010 de 23h à 1h du matin qui portera sur le SIDA et l’expérience gaie en milieu échangiste.

L’Émission sera aussi filmée et diffusée sur GGTV la semaine suivante…

Roger-Luc Chayer est mieux connu pour ses nombreuses chroniques sur les ondes de TQS à l’émission “Le Midi avec André Arthur” (voir ses émissions) et pour ses actualités à Gay Globe TV. Il participera à l’émission avec son expertise dans le domaine du SIDA et une ligne ouverte sera offerte pendant l’émission, lui permettant de répondre aux questions des auditeurs.

Chrisitan Dominique est animateur de l’émission et est mieux connu comme administrateur du Sauna et Club échangiste Le 3333 à Montréal.

Syntonisez le 1570 AM samedi le 13 février prochain dès 23h et participez à l’émission… ÉCOUTEZ AUSSI L’ÉMISSION SUR INTERNET EN DIRECT!

Ste-Marie-St-Jacques en élection

Thursday, January 14th, 2010

Deux excellents candidats dʼexpérience se
présenteront dans le Village gai de Montréal
pour briguer le siège laissé vacant par
André Boulerice
Montréal – Suite à la démission du député péquiste André Boulerice en
2005 et suite à une longue période sans député dans le comté de Ste-
Marie-St-Jacques, le Gouvernement Charest vient dʼannoncer quʼune
élection partielle se tiendra au printemps.
Martin Lemay, autrefois conseiller municipal et Maire pour
lʼarrondissement Ville-Marie, se présentera donc pour le Parti
Québécois alors que Nathalie Malépart le fera pour le Parti
Libéral du Québec. Les deux personnages sont très connus des
électeurs du comté et les deux ont une bonne expérience de la
scène municipale puisquʼils siégeaient auparavant dans des conseil
dʼarrondissement à la Ville de Montréal. Les enjeux sont clairs et
le nouveau représentant du comté devra faire des miracles puisque
dans les cinq prochains mois, le monde se tournera vers le Village.
André Boulerice en bref
Quatre mandats consécutifs
comme député provincial et plus
de 16 ans comme représentant
du même comté.
Responsable partiellement
de lʼintroduction du concept
dʼunion civile au Québec auprès
des députés
Commanditaire à titre discré-
tionnaire de nombreux groupes
gais parfois aux objectifs plutôt
obscurs.
Le nouveau représentant provincial du Village devra faire une mise
à jour des besoins de la population locale, de ses subventions discré-
tionnaires en même temps quʼil aura à être à lʼAssemblée nationale et
mettre en place les moyens à sa disposition pour contribuer aux jeux
mondiaux Outgames, à la Fierté gaie, au Festival des Arts du Village et
aux autres événements locaux.
Le nouvel élu (le masculin étant utilisé uniquement pour la forme il
va de soi), devra faire des miracles mais les deux candidats potentiel-
lement députables dans Ste-Marie-St-Jacques ont une solide expé-
rience politique municipale qui leur permet de voir venir les situation
à lʼavance et donc, de pouvoir intervenir dès lʼélection terminée pour
mettre en place un bureau et une équipe digne du seul comté québécois
peuplé dʼune forte population homosexuelle. Le Point se proposait de
vous présenter un portrait des deux principaux candidats mais il a été
décidé à la toute dernière minute de suspendre ce dossier et dʼy reve-
nir dans une prochaine édition sous forme dʼun article plus  recherché
et moins lié aux élections. Suite à nos demandes , les deux candidats
ont fournis des réponses intéressantes sur leurs visions du Village et
nous pensons quʼun dossier détaillé sur la situation politique réelle
dans Ste-Marie-St-Jacques serait plus intéressant. Nous y reviendrons.

Il a gagné le coeur de son auditoire

Saturday, January 9th, 2010

Montréal – Qui aurait cru quʼun jour nous allions de parler dʼAndré
Arthur dans la section politique? Le Québec connaissait le personnage
comme un des animateurs radio les plus populaires au niveau des af-
faires publiques et de la nouvelle «libre» mais personne ne savait il y
a encore trois mois que nous nous adresserions à lui à titre de député
fédéral.
Je connaissais particulièrement bien les opinions dʼAndré sur de nom-
breuses questions comme le mariage gai, les magouilles politiques dans
la région de Québec ou sa préoccupation très profonde pour le sort des
aînés gais mais jamais la question politique nʼavait été soulevée. Je le
croyais dʼailleurs plutôt souverainiste tellement il avait une grande cul-
ture francophone et quʼil opérait dans la capitale nationale du Québec.
Surprise! Non seulement André Arthur est fédéraliste en général, il
trouve le moyen de se faire élire dans le comté fédéral de Portneuf, près
de Québec. Il sʼagit dʼaprès de nombreux observateurs dʼun geste qui
démontre la grande connaissance de son public à qui il avait lʼhabitude
de se confier et de prendre le pouls.
Tout au long de la campagne électorale fédérale, André Arthur, fidèle à sa
philosophie dʼindépendance et de non alignement, a réussi à rester neutre
et à se faire élire comme indépendant pour le comté.
La critique anti-Arthur dira très rapidement quʼil est inacceptable
quʼun media gai endosse lʼagenda officiel dʼun homme qui a par le passé
tenu des propos anti-gais et que Le Point ne devrait pas sʼassocier au
nouvel agenda politique dʼAndré Arthur.
André Arthur a fait beaucoup pour les gais
André Arthur anti-gai? Permettez-moi de ne pas être dʼaccord. Au fil des
années et depuis au moins 8 ans, André Arthur a traité de nombreuses
questions homosexuelles à la radio comme on la traite partout ailleurs.
Il exprimait clairement ses opinions en plus de demander celle des audi-
teurs mais il aura réussi là où dʼautres nʼy parviendront jamais: Il a donné
plus de temps dʼantenne à celui qui écrit ces lignes que nʼimporte quel
autre animateur de radio au Québec.
André Arthur anti-gai? 50% de toutes les émissions de radio auxquelles
jʼai été invité à participer étaient celles animées par André Arthur. Il sa-
vait aussi comment le faire. Lorsque je devais participer à une émission,
il disait tout de suite à ses auditeurs quʼil avait le droit à ses opinions mais
quʼil mʼinvitait pour le tempérer, pour ajouter au débat des éléments nou-
veaux qui pouvaient changer ses opinions. En cela, André Arthur aura été
le plus important pilier de la diffusion de dossiers gais sur les ondes de la
radio dans la région de Québec, quʼon lʼaime ou pas!
Comme éditeur du Point, jʼai la prétention de ne pas être un imbécile. Je
suis capable comme tout le monde de détecter et de reconnaître les situa-
tion les plus saugrenues qui soient et parce quʼil aura respecté les règles
du jeu démocratique en parlant dʼun sujet quʼil nʼendossait pas toujours
mais en plaçant devant lui un collègue qui pouvait et savait répondre,
André Arthur a montré ses véritables couleurs et pour cette raison, jʼai
décidé de lui accorder la confiance de cette rédaction.
André Arthur représentera dorénavant les aspirations des citoyens de
Portneuf à Ottawa. Sans lʼombre dʼune seule hésitation nous lui accor-
dons notre appui le plus sincère et notre soutien de même que nos con-
seils puisquʼil aura à se prononcer sur des questions nationales qui débor-
deront de loin les frontières de Portneuf. Nous ne remettons pas en cause
les fondements positifs des autres partis ni nos propres convictions politi-
ques, nous croyons simplement, moi le premier comme éditeur du Point,
que nous serons bien servis par un homme qui a fait ses preuves et qui
sait de quoi il parle. Bravo André pour une belle élection et à ton service.

Le SPVM dépose sa preuve dans le dossier Vaillancourt (7 janvier 2010)

Thursday, January 7th, 2010

En 2007 et suite à une entente de règlement mettant un terme à des années de procédures judiciaires dans un dossier de diffamation intenté par l’éditeur de GGTV en 2001, la Cour Supérieure du district de Montréal prenant acte de l’entente, l’homologuait et la transformait en jugement ordonnant aux signataires de la respecter. L’entente devenait donc une ordonnance judiciaire et les contrevenants s’exposant à des accusations pénales et criminelles en cas de violation.

Or, suite à l’envoi de emails haineux par la suite contre l’éditeur de Gay Globe TV, le SPVM y allait de son enquête et grâce aux services technologiques du Service de Police de la Ville de Montréal et au serveur internet Vidéotron, l’auteur de ces documents haineux a été indentifié et traduit devant les tribunaux. Les détails de l’action peuvent être lus au http://www.gayglobe.us/vaillancourt131109.html

Aujourd’hui le 7 janvier 2010, dans le cadre d’une action en violation d’une ordonnance de la Cour supérieure, le tribunal a ordonné au SPVM (police) de déposer l’ensemble de son dossier prouvant l’identité de l’auteur des emails diffamatoires et haineux et les résultats de l’enquête, ce à quoi s’est immédiatement conformé le représentant du service de police de Montréal, pendant l’audience en salle 2.06 à 9h ce matin.

L’avocat de l’éditeur de GGTV, Me Claude Chamberland a, du coup, découvert que l’auteur s’était répandu sur Internet en messages anonymes haineux additionnels, dont sur un site professionnel de journalistes et des sites en langue arabe, malgré l’ordre direct de la Cour de 2007 et ces nouvelles preuves seront déposées sous peu devant le même tribunal.

L’auteur des courriels anonymes et haineux, identifié par le SPVM, Pierre-André Vaillancourt, un homme de la communauté gaie de Montréal, directement visé par l’ordonnance de la Cour supérieure de 2007, fait actuellement face à une condamnation possible de 24,000$ dont 12,000$ doivent être versés à une organisation communautaire venant en aide aux personnes atteintes du VIH-SIDA, en plus des dépens, des intérêts et s’expose à des poursuites additionnelles pour outrage au tribunal (criminel).

Depuis l’ordonnance de 2007, certaines personnes et sites internet pesistent à publier les documents ordonnés détruits, les enquêtes se poursuivent et d’autres accusations seront déposées sous peu.

Ce texte a été jugé non diffamatoire selon la Cour du Québec et le défendeur Vaillancourt s’est désisté en juin 2012 de son appel.

Où est André Gagnon?

Friday, December 25th, 2009

La triste saga liée à la corporation Fierté
Québec doit cesser le plus vite possible…
André Gagnon et sa corporation Fierté Québec, cʼest confirmé, est main-
tenant disparu du paysage, sans laisser autre chose que de nombreuses
factures impayées et services non rendus, comme des loyers impayés sur
la rue Dorchester et la rue Prince-Edouard, à Québec. On se souvient tous
encore du jugement Sergakis contre M. Gagnon à Montréal pour un autre
bureau dont le loyer est resté impayé.
La question qui doit maintenant être posée est la suivante: Où est lʼintérêt
public des personnes qui doivent contracter avec un tel individu? La ré-
ponse parait évidente: Nul ne devrait contracter avec cette corporation ou
son président tant et aussi longtemps quʼil nʼaura pas assaini sa gestion,
quʼil nʼaura pas épongé toutes les dettes et quʼil ne se responsabilisera pas.
NOUVEAU PRIX DʼÉCRITURE «
ALTERSEXUELLE » DE LA FRANCOPHONIE
Lors de la Semaine de la littérature gaie, qui sʼest tenue à Québec du 16
au 22 mai 2005, des auteurs et invités venus de Belgique, France, Maroc,
Toronto, Halifax, Montréal et Québec, ont manifesté le désir de mettre
sur pied un prix dʼécriture francophone traitant du vécu « altersexuel » et
couvrant tous les genres littéraires.
Le prix AlternʼArt-Québec a donc été créé et sera remis, pour la première
fois en mai 2006, à un ou une auteur dont lʼoeuvre se démarquera par la
pertinence du sujet, lʼintelligence du traitement, la qualité de lʼécriture et
lʼimpact déjà eu ou pressenti sur le lectorat. Les œuvres soumises devront
avoir pris en compte certains aspects du vécu « altersexuel » et avoir été
publiées au cours de lʼannée 2005.
Cinq personnes du Québec composeront le jury. En effet, trois hommes
et deux femmes, bien au fait du monde littéraire, auront la difficile mais
agréable tâche de lire, dʼévaluer et de juger les œuvres que les maisons
dʼéditions devront faire parvenir avant le 28 février 2006.
Le lauréat ou la lauréate sera invité à recevoir son prix à Québec, lors de
la deuxième édition de la Semaine de la Littérature « altersexuelle » de
Québec. Les frais de transport, un séjour dʼune semaine gratuite à Québec,
ainsi quʼune bourse de 1 000 $ CAN couvrant les frais de séjour. De plus
la promotion de lʼœuvre en Belgique, en France et au Canada sont aussi des
composantes tangibles du prix que le ou la récipiendaire se méritera.
Une invitation est donc lancée à toutes les maisons dʼéditions de la
francophonie, tout comme à ceux et celles qui ont publié à compte dʼauteur,
à faire parvenir les œuvres en cinq (5) exemplaires à:
Alternʼart de Québec
a/s Yves Gauthier, secrétaire
640, rue Saint-Patrick  # 2
Québec (Québec )
Canada   G1R 1Z2

André Boulerice quitte dans la honte

Saturday, November 14th, 2009

Il aurait aimé être ministre dʼun porte-feuille important, il aurait aimé
être président de la république du Québec mais il nʼaura été que simple
député avec des fonctions ministérielles honorifiques, le temps de parler
un peu dʼhomosexualité au pays du soleil sucré…
Roger-Luc Chayer (Le Point) et André Boulerice
André Boulerice nʼest déjà plus député, son bureau ne prononce même
plus son nom quand on téléphone, comme si on voulait effacer toutes
les années où le comté de Sainte-Marie-Saint-Jacques était dirigé par
lʼhomme politique le plus «gai» que le Québec ait connu. André Boule-
rice a certainement contribué à une chose qui restera, lʼémancipation des
personnes homosexuelles dʼabord face au SIDA et ensuite, quant au ma-
riage gai, à la Régie des rentes et à dʼautres combats que nous pourrions
qualifier de spécialisés.
Il nʼaura pourtant jamais réussi à obtenir un poste de ministre important
au cabinet. Est-ce à cause de ses relations au parti, de son comportement
sur le terrain ou de la perception des ses collègues face à son homo-
sexualité? Difficile à dire mais il aura quand même réussi à mettre dans
lʼagenda de quelques gouvernements la question homosexuelle, plus ou
moins adroitement. André Boulerice nʼa pas toujours suscité lʼunanimité,
loin de là, même sur des questions aussi simples que de monter lʼexemple
démocratique dans le comté, il aura raté sur cet aspect cʼest certain.
Quelques jours après lʼannonce de son départ de la vie politique, après avoir
invoqué des raisons personnelles et une certaine fatigue, lʼémission Zone Li-
bre de Radio-canada diffusait un dossier spécial soulevant de graves questions
sur lʼéthique du député sortant et ses liens avec certains groupes criminalisés.
Au fil des années et nonobstant les conclusions des enquêtes qui surviendront
suite à cette émission, il était évident que le député se livrait à une certaine
forme de mercantilisme en se servant de ses subventions discrétionnaires pour
récompenser ceux qui «pensaient» et acceptaient dʼagir comme lui. Est-ce
quʼil avait raison de le faire? La réponse aurait peut-être été Oui si ce nʼavait
été du dossier de Zone Libre. Certains diront «je le savais…», nous nous
contenterons de dire que «parfois, on avait cette impression…», de nombreux
dossiers questionnent dʼailleurs certaines décisions peu éthiques du député.
Photo montage très élémentaire publié en 2001 sur Le-National.Com, carica-
turant une déclaration de M. Boulerice sur son statut de Ministre de Ste-Ma-
rie-St-Jacques. «Ministre ou Queen de Ste-Marie?»
Maintenant quʼil est parti et quʼun nouveau député, fort crédible, risque
de prendre sa place (Martin Lemay), nous ne pouvons que nous réjouir
de la tournure des événements et attendons avec joie le remaniement qui
surviendra suite à lʼélection du nouveau député de Ste-Marie-St-Jacques.

André Boisclair et le mea culpa

Saturday, November 14th, 2009

Jamais je nʼaurais voulu écrire cet éditorial. Jʼai pensé dès le début de
lʼannonce de son éventuelle participation à la course que le candidat
Boisclair pouvait être lʼhomme du renouveau, celui qui pouvait faire les
choses avec intelligence et modération, ce qui me donnait le goût de lui
ressembler.
Je nʼavais pas prévu que celui qui menait dans la course politique et celle
de mon opinion personnelle allait subir un tel revirement et cela, non
pas pour ses opinions politiques mais sur sa consommation de cocaïne
antérieure. Gaffe de jeunesse? Pourquoi ajouter le ridicule à lʼinsulte? M.
Boisclair nʼavait pas 15 ans au moment où il consommait cette terrible
drogue, il était MINISTRE du Gouvernement du Québec. Homme dʼétat,
il avait non seulement des responsabilités nationales mais avait juré, en
étant assermenté comme député, puis ministre, quʼil ferait tout en son
pouvoir pour respecter LA LOI. Le code criminel prévoit que la consom-
mation de cocaïne est une offense grave punissable de peines de prison
sévères, bon sang, il avait lʼobligation de ne pas consommer, comme pour
tout les québécois et il avait aussi lʼobligation de ne pas lʼacheter, ques-
tion de ne pas contribuer aux problèmes sociaux causés par cette drogue.
Lors dʼune conférence de presse le 18 septembre 2005, le candidat
Boisclair est allé encore plus loin, il a accusé les québécois dʼêtre des
utilisateurs de cocaïne, tous autant quʼils sont. Du moins, il affirmait que
tout le monde avait déjà fait ça dans sa jeunesse. Voilà ce quʼil ne fallait
pas dire, du moins pas chercher à faire croire à un public choqué dʼune
telle annonce.
Le fait de modérer lʼimpact de sa consommation en généralisant la
commission dʼun acte illégal par tous les québécois «comme toutes les
québécoises et tous les québécois, jʼai tenté mes expériences dans ce do-
maine…», cʼest aller trop loin dans son désir de partager ses expériences
de drogué et jʼai été personnellement choqué dʼune telle déclaration. Je
nʼai jamais consommé, pas une seule fois, ni drogues, ni cigarettes, ni
«potte» et je nʼai pas lʼintention de le faire dʼici à ma mort. De quel droit
est-ce que le candidat préféré des péquistes viendrait t-il dévaloriser toutes mes années de respect de la loi et de respect de la société en ve-
nant affirmer sur la place publique que cʼest normal de consommer de la
Coke? Non, il nʼavait pas le droit de le faire parce quʼen agissant ainsi, il
lançait un message très clair aux jeunes et aux accrocs des drogues dures
que lʼon peut contrevenir aux lois un jour et être ministre le lendemain
sans que lʼon doive subir de répercussions judiciaires.
Et quand les statistiques démontrent que les invasions de domiciles, la
plupart des meurtres au Québec et les vols violents sont causés par des
drogués à la cocaïne, en manque de poudre, qui font nʼimporte quoi pour
sʼapprovisionner, il devient encore plus choquant pour les victimes de
ces crimes de voir le futur Premier ministre du Québec trouver tout cela
normal de se droguer à la Coke! M. Boisclair aurait mieux fait de se taire
avant de normaliser et de mêler lʼensemble de la population à une situation
odieuse qui fait souffrir terriblement de monde dans la société. Dans la
dernière édition du Point, nous annoncions notre appui à M. Boisclair dans
la course à la direction du PQ mais aujourdʼhui, quelques semaines plus
tard, il a trouvé le moyen de fâcher et de choquer tellement de monde dont
des honnêtes gens qui ne consommeront jamais de telles substances que
notre position est plus modérée, nous en reparlerons avant de dire oui…

André Gagnon fierté Québec

Saturday, November 14th, 2009

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!

Le Point appuie André Boisclair sous conditions

Saturday, November 14th, 2009

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André Boisclair annonçait le 2 août dernier officiellement sa can-
didature au poste de chef du parti Québécois, est-ce quʼil deviendra
du coups le premier Premier ministre gai du Québec?
Nous attendions à la rédaction du Point cette candidature depuis long-
temps, nous lʼappréhendions même car tôt ou tard, il faudrait se pronon-
cer sur le cas de Monsieur Boisclair et franchement, le dilemme a été
pénible. Non pas parce que lʼhomme ne serait pas un chef intéressant
pour le parti ou un chef dʼétat formidable pour le Québec, il est clair
que les qualités humaines de lʼhomme sont plus quʼà la hauteur. Non, il
sʼagissait dʼun vieux dilemme, qui revient souvent pour de nombreuses
personnes en période électorale, choisir entre le candidat ou le parti?
Est-ce que voter POUR André Boisclair signifie de donner carte blanche
au Parti québécois dans ses vieilles façons de faire? Est que dire oui à
Boisclair cʼest dire oui à Boulerice ou à Marois qui sont responsables du
cynisme de la population face aux politiciens à cause de leurs magouilles
et de leurs petit pouvoir local?
Pas forcément et cʼest peut-être là le message quʼil livrait jus-
tement lors de sa conférence de presse du 2 août dernier. Faire les
choses autrement en incluant une vision jeune et plus ouverte.
Est-ce que Monsieur Boisclair était en train de nous annoncer quʼil ferait
le ménage dans ses députés sʼil était élu chef du PQ? Si tel était le cas, et
quʼon reléguait les vieux snoros aux sièges les plus éloignés du pouvoir
au Parlement, nous pourrions peut-être, même certainement, nous laisser
séduire par lʼidée dʼun Québec moderne, dirigé par un fougueux jeune
premier ministre qui a franchement lʼallure dʼun chef dʼétat et qui ne
jouerais pas aux petits empereurs comme certains de ses confrères qui
se promènent au Maroc et en Thaïlande avec des airs de Présidents de la
République.
Monsieur Boisclair, débarrassé de ses vieux greffons, ferait non seule-
ment un excellent Premier ministre du Québec, il serait aussi reçu par les
plus grands des autres nations avec respect puisquʼil représenterait lʼave-
nir dʼune nation neuve qui attend un tel élan depuis 30 ans. Boisclair sans
les vieux du PQ oui, Boisclair et la souveraineté du Québec oui mais
Boisclair avec les vieux du PQ qui gâchent tout au quotidien, non mer-
ci, je préfère encore Monsieur Charest qui nʼest pas si mal après tout.

Fierté Québec corporation fantôme?

Saturday, November 14th, 2009

Dans sa dernière édition, le journal Ëtre annonçait le retour de Fierté
Québec pour 2005 et une programmation de base aux allures de lʼan
dernier alors que les artistes engagés pour les spectacles nʼavaient
pas été payés. Sur la publicité de Fierté Québec, aucun nom dʼartiste,
aucun site internet et encore moins de compte rendu du triste défi lé de
lʼan passé avec un seul char.
Nous connaissons maintenant tous le contexte dans lequel doit fonction-
ner la corporation, si corporation il y a, et les problèmes fi nanciers dont
de nombreuses factures et jugements des tribunaux impayés à ce jour. Le
Point a souvent questionné la gestion de cette organisation en exigeant
quʼelle paie ses dettes avant dʼorganiser dʼautres événements qui impli-
quent la fi erté des gais et lesbiennes de la région de Québec.
Depuis la dernière fi erté à Québec en 2004, les événements se sont pré-
cipités contre lʼorganisation et son chef André Gagnon. Jugements en
dommages impayés, factures impayées, conseil dʼadministration fantôme
et surtout, promesses non tenues envers la population locale. Fierté Qué-
bec, avec son nom, a une obligation de gestion impéccable et de résultats
positifs pour la communauté gaie locale puisque telle est sa vocation,
ou du moins celle qui est présentée par le Président André Gagnon.
Lʼinquiétude règne donc depuis
lʼannonce du retour de Fierté Qué-
bec, car le doûte persiste quant à la
représentativité de la corporation
face aux gais et lesbiennes de Qué-
bec qui ne souhaitent plus sʼassocier
à lʼorganisation, trop de gens y ont
perdus leur argent en 2003 et 2004.
Nous rappelons que Le Point appe-
le au boycotte de lʼorganisme tant
que les dettes ne seront pas payées.
Le Régistraire des Entreprises du Québec obligé de
retirer le nom dʼun administrateur de Fierté Québec
Dans une décision rendue le 1er juin 2005 (1160742269 – 050053D), le
Régistrsaire responsable des noms dʼenprises du Québec et de la publicité
des droits accordait la requête déposée par lʼadministrateur de Fierté Québec
Dominick Rodrigue qui affi rmait, malgré sa démission du C.A. de lʼorganisa-
tion le 10 mai 2004, que Fierté Québec refusait de modifi er sa fi che. Comme
de nombreuses poursuites affl igent Fierté Québec, nous pouvons comprendre
lʼadministrateur démissionnaire de ne pas vouloir partager la responsabilité.

Le nouveau Complexe Gai du Faubourg

Saturday, October 10th, 2009

Revitalisation du haut de la rue St-Jean, telle est la volonté des gens d’affaires responsables du complexe…
Par: Roger-Luc Chayer
Le projet est enfin devenu réalité, le tout nouveau Complexe Gai du Fau-
bourg est maintenant ouvert et fonctionnel, d’après ses artisans, il devrait
redonner la vigueur d’antan à une partie de la rue St-Jean laissée un peu à
elle-même au niveau des commerces gais. Il s’agit en fait de l’optimisation
des locaux du sauna le Bloc 225 qui, depuis un an, a décidé d’utiliser ses
espaces en trop pour lancer un concept de centre communautaire-com-
mercial gai regroupant bien sûr le sauna lui-même, redimensionné, les
nouveaux locaux d’Empire Lyon, qui est déménagé depuis quelques jours,
le club ForHom et les locaux de l’Association Socio-Culturelle gaie de la
Capitale Nationale.
Pas de chicane, tout le monde a son adresse et sa porte, ou presque. Empire
Lyon, qui occupera dorénavant le côté droit de l’édifice, conservera ses
spécialités DVD, vidéos, toys, expositions d’oeuvres d’art et bronzage et
cela, dans un local aussi grand que celui qu’il occupait en face de Radio-
Canada. «Il y aura aussi une plus grande capacité de stationnement grâce
à un terrain adjacent et il me semblait que le projet allait permettre une
meilleure concentration de la force économique gaie de la rue St-Jean. L’an-
cien bâtiment ne répondait plus à l’expansion des demandes de la clientèle
qui se sentait d’ailleurs un peu coincée entre radio-Canada et l’hôtel Royal,
déclare Yvon Chartrand, administrateur d’Empire Lyon.
Yvon Chartrand
«Il nous fallait absolument trouver un nouvel endroit, mieux adapté à notre
clientèle car il faut toujours être à l’écoute de sa clientèle», nous déclare le
sourire en coin Monsieur Chartrand.
Importantes restructurations au Bloc 225
D’importantes restructuration ont été faites à l’intérieur des locaux du sauna
le Bloc 225 pour faire la distinction entre les nouveaux locaux d’Empire
Lyon et ceux du sauna. Chaque commerce aura d’ailleurs sa propre entrée
indépendante et les clients en seront quitte pour toute une surprise lors de
leur première visite.
«Il faut recréer un second pôle important dans l’économie gaie et nous
voulions y contribuer à notre façon en amalgamant des entreprises déjà
existantes chez les gais mais séparées par une certaine distance», explique
André Fortin, administrateur du Bloc 225.
Le nouveau Club ForHom a, quant à lui, profité de ce remaniement éco-
nomique pour ouvrir officiellement ses activités et des locaux entièrement
rénovés. Pour l’équipe de ForHom, le temps était venu d’ouvrir un club
pour hommes dans ce coin de la rue St-Jean,
Le Club ForHom au 221, rue St-Jean
Quant à l’Association Socio-Culturelle Gaie de la Capitale Nationale, elle
continuera d’avoir ses réunions dans un local adjacent aux autres. D’après
les administrateurs rencontrés fin avril pour cet article, le complexe n’a pas
pour objectif de modifier les pôles gais actuels à Québec mais bien plus de
recréer un pôle déjà existant il y a quelques années dans ce secteur qui com-
porte déjà des B&B gais et d’autres institutions liées à la santé des gais.
«Nous voulons revaloriser le sentiment d’appartenance, ce sentiment qui a
permis aux gais et lesbiennes de s’épanouir et d’évoluer socialement. Voilà
notre contribution», disent d’une seule voix les responsables du projet.
Le Point est très heureux de parler de ce nouveau Complexe gai du Faubourg
et surtout, de contribuer à son essor puisque toutes les initiatives visant à
l’épanouissement des gais doivent, d’après nous, toujours être encouragées.
Longue vie au Complexe!

Les gais veulent se réapproprier leur Fier- té

Saturday, October 10th, 2009

Altern’Art de Québec, appuyé par l’Association des gens d’affaires du Faubourg et différents organismes gais, veut reprendre l’initiative de la
«L’Association des gens d’affaires du Faubourg (AGAF) voit d’un bon
œil que cette fête annuelle revienne sous le contrôle de la communauté
homosexuelle de Québec, en collaboration avec les commerçants de la rue
Saint-Jean, les gens d’affaires gais et ceux de notre association» confie M.
Martin Léveillée directeur général de l’AGAF.
Si la demande est acceptée, la Fête Arc-En-Ciel de Québec sera donc de
retour sur la rue Saint-Jean dans l’harmonie et la bonne humeur. Déjà, des
commanditaires majeurs se sont pointés pour appuyer cet événement qui
sera à la ressemblance des gens d’ici, avec une administration démocratique
et transparente.
«Il est important, non seulement de se reprendre en main, mais de présenter
un événement festif qui va regrouper tous ceux et celles qui veulent affirmer
leur orientation sexuelle et marquer leur différence, ainsi que tous les autres
qui veulent découvrir différents aspects du vécu homosexuel» de conclure
M. Gauthier en espérant que la demande faite auprès des responsables
municipaux « soit traitée avec diligence pour ne pas retarder indûment les
préparatifs de cette fête.»
Au cours des trois dernières années, cet événement s’est déroulé sous l’égide
de Fierté Québec et de son promoteur André Gagnon. De nombreux problèmes
ont surgi tant auprès des autorités municipales, qu’avec les gens d’affaires et les
organismes gais de Québec. Cet état de fait, loin de concerter la communauté
homosexuelle de Québec et de créer des liens positifs avec l’ensemble de la
population a plutôt divisé les uns et repoussé les autres.
« La gestion autocratique et nébuleuse, les nombreuses dettes accumulées par
Fierté Québec par l’entremise de son président André Gagnon et le manque de
soutien des organismes gais de Québec à sa fête, nous amènent  à faire une
demande de réappropriation de la rue Saint-Jean auprès de Monsieur Martin
Leclerc responsable des événements spéciaux pour l’Arrondissement de la cité»
de souligner Yves Gauthier secrétaire d’Altern’Art de Québec et coordonnateur
des activités pour le Festival d’art gai de Québec.
D’ailleurs l’an dernier le même souhait avait été formulé mais sans en faire de
demande officielle. Le Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste n’avait pas hésité
à voter une résolution à cet effet. Mais après plusieurs mois d’hésitation les
responsables avaient finalement accordé la priorité à M. Gagnon et à son événement
qui doit encore plus de 9 000$ à la ville de Québec sans compter les dizaines de
milliers de dollars de dettes accumulées auprès des gens d’affaires de Québec.