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52- André Boisclair démissionne de son poste de députe

Saturday, December 18th, 2010

L’ex-député de Gouin, ministre péquiste, chef du Parti Québé- cois et nouvellement député de Pointe-aux-Trembles a an- noncé le 15 octobre dernier sa démission du parti et de l’As- semblée nationale suite à la nomination de la nouvelle chef Pauline Marois.
André Boisclair, qui est ouver- tement homosexuel depuis les années 2000 mais qui a déclaré qu’il ne souhaitait pas militer pour cette cause, à tort ou à raison, avait été visé par un certain nombre de scanda- les dont sa consommation de cocaïne alors qu’il était ministre du gouvernement.
André Boisclair a précipité le Parti Québécois aux oubliettes lors de la dernière élection gé- nérale du Québec en 2007 et depuis, un gouvernement mi- noritaire libéral est au pouvoir avec comme opposition offi- cielle, l’Action Démocratique de Mario Dumont.

Est-ce que l’Empire doit payer pour le mariage du Prince William?

Wednesday, November 17th, 2010

Par Roger-Luc Chayer

La question se pose évidemment au lendemain de l’annonce des fiançailles du Prince William, 2ème dans la lignée des successeurs au trône du Canada car ne l’oublions pas, notre pays est une monarchie dirigée actuellement par une Reine et la Reine est le chef d’état du Canada, au dessus du Premier ministre fédéral et encore plus loin des premiers ministres provinciaux. Tant et aussi longtemps que notre système sera monarchique, nous aurons à nous prononcer sur les décisions du chef de l’état et de ses successeurs.

À l’heure actuelle, le successeur au trône du Canada est le Prince Charles, fils ainé de la Reine, suivi de son petit-fils le Prince William qui vient d’annoncer son intention de se marier en 2011 avec Kate Middleton. Si le Prince Charles décide de ne pas accepter le poste de Roi du Canada lors du départ de sa mère, le poste reviendra au Prince William qui deviendra alors Roi du Canada. Comme on se prépare à une noce importante au niveau politique en 2011, pour la gouvernance du Canada du moins, la question se pose maintenant à savoir si le Canada devrait payer en partie les frais de ce mariage princier.

Historiquement le Canada a rarement défrayé le cout des événements monarchiques lorsqu’ils s’inscrivent dans les affaires familiales de notre famille royale. Le Canada paie toutefois pour la présence royale lorsque la Reine est au pays et pour sa représentation officielle via le Gouverneur Général du Canada et les Lieutenant-gouverneurs provinciaux. Comme le mariage du Prince William s’inscrit dans une affaire strictement familiale, qui n’a rien à voir avec la gouvernance du Canada et que les personnes impliquées résident actuellement en Angleterre, il me semble que la facture du mariage princier devrait revenir totalement à la famille plutôt qu’aux états membres de l’Empire ou des états qui ont pour chef la Reine actuelle.

Toutefois et selon la même logique, lorsque le Prince William deviendra Roi du Canada, il sera alors logique que nous assumions une partie des frais du couronnement, en proportion de notre population, avec les autres pays de l’Empire qui ont pour chef d’État celui qui deviendra Roi du Canada et des autres pays comme l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Certains se questionneront toutefois sur cette responsabilité qui incombe en partie au Canada arguant que la monarchie n’est plus aussi populaire que par le passé, que le Québec aspire à son indépendance et qu’il ne devrait pas payer même en partie pour ces cérémonies etc. etc… Nous avons un chef d’état, qui est actuellement une Reine et qui sera un jour un Roi, c’est sur cette base qu’existe notre pays et tant qu’il sera ainsi composé, et tant que le Québec ne se sera pas séparé du reste du Canada pour voler de ses propres ailes, nous devons accepter de vivre avec ce chef d’état. À moins que nous préférions avoir des Présidents comme on en retrouve en Afrique en remplacement de la monarchie? Et qui dit qu’un Québec souverain ne choisirait pas de déclarer son indépendance sous la couronne, en conservant un Roi comme chef d’État? Un éventuel Québec souverain n’a pas l’obligation, en plus de son indépendance, de faire la révolution et de devenir une République… Il me semble que le Roi William serait un excellent chef d’état du futur pays du Québec, c’est mieux qu’un Président André Boisclair avouons-le…

49- Cartouche et éditorial édition Le Point 49

Wednesday, May 5th, 2010

Les dinosaures gais et le
sur-militantisme gai…
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Un potentiel
premier
président du
Québec?
(Éditorial par Roger-Luc Chayer)
André Boisclair était le chef du
Parti Québécois qui tente depuis
les années 70 de mener le Québec
vers sa souveraineté et son indé-
pendance du Canada. Réputé pour
ses valeurs démocratiques fonda-
mentales, le PQ était confronté à
un nouveau chef, qui a mené son
parti vers lʼamputation presque
totale de ses élus aux dernières
élections de 2007, devenant pour
la première fois en 30 ans, un parti
tiers, insignifiant et sans pouvoir.
Le Parti Québécois, qui ne sait
vraisemblablement plus comment
endiguer le désastre causé par un
être impersonnel, froid et parfois
accusé dʼêtre un despote en de-
venir, ne parle plus dʼune seule
voix. En effet, comme un troupeau
dʼoutardes en panique, cʼest le
“chacun pour soi” dans les rangs,
il nʼy a plus de porte-parole. Celui
qui devait montrer lʼexemple dʼun
potentiel premier président dʼun
Québec souverain a montré son
véritable visage dans les dernières semaines. Alors que la plupart de ses
députés lui demandaient de démissionner et que les sondages ne lui ac-
cordaient plus que 23% des votes, encore moins que le jour de lʼélection,

André Boisclair sʼaccrochait au pouvoir, refusait dʼécouter ses membres
et députés, attaquait les autres souverainistes comme Gilles Duceppe et
accusait tout le monde, vaches et mouches comprises, de vouloir le détrô-
ner! Mais André Boisclair nʼest pas le Roi du Québec, il nʼest même pas
un notable au sein de son propre parti politique. Voilà qui nous prouve
que sʼil avait été le premier chef dʼÉtat dʼun Québec souverain, notre
nation serait en train de vivre un cruel dilemme actuellement qui aurait
le potentiel de dégénérer en une privation temporaire ou permanente de
la démocratie. Le Québec, dʼaprès son premier président potentiel, serait
peut-être devenu un diktat digne des pays les plus autoritaires actuelle-
ment au monde. Boisclair a pu potentiellement faire perdre lʼaccession à
la souveraineté du Québec par son simple amateurisme et son caractère
dʼenfant gâté pourri qui ne voulait plus lâcher ce que le peuple lui aura
donné de bonne foi pour le tester. André Boisclair devait démissionner
pour prouver au plus vite que la souveraineté est un concept qui nʼap-
partient pas plus à lui quʼà la collectivité qui ne veut plus de lui. Est-ce
que le Parti Québécois serait prêt à être dirigé par une “dame de fer”?

48- “Ça sent 1976…” Change de nez André…

Saturday, April 17th, 2010

Le PQ récolte ce quʼil a semé pendant de nombreuses années dʼarrogance et de mépris pour le peuple,
autant alors quʼil était au pouvoir que dans lʼopposition. Voilà que le parti nʼest même plus reconnu
comme opposition officielle, à quand le retour de valeurs salvatrices pour le seul parti apte à faire du
Québec un état souverain?
Dans les années ʻ90, alors
quʼil était député de Gouin à
lʼAssemblée nationale, le jeune
député recevait la visite dʼun
commettant qui souhaitait lui
demander un coup de pouce
pour sortir temporairement un
pauvre type de la misère. En
effet, un électeur de son comté,
faute dʼargent de façon transitoi-
re, sʼest vu obligé de se nourrir
avec de la nourriture pour chiens,
quʼil empruntait au sac de nour-
riture de sa vielle chienne Sally…
Un voisin, outré que lʼon puis-
se  être obligé de manger de
la nourriture pour animaux au
Québec pour survivre, a décidé
de demander lʼaide du député
local, André Boisclair.
En quelques minutes, le pro-
blème était réglé, rien à faire, ja-
mais le député nʼa accepté dʼin-
tervenir à lʼaide sociale ou de
piger dans son budget de comté
pour offrir un dépannage dʼur-
gence à ce pauvre type, il méri-
tait tout simplement son sort…
Voilà quʼAndré Boisclair, quel-
ques années plus tard, voulait
devenir Premier ministre dʼune
nation fondée sur des valeurs
sociales fortes, bien plus pré-
sentes au quotidien que dans les
autres provinces canadiennes.
On aura finalement su quʼau
moment où il était ministre, il
consommait de la drogue sans
se soucier un seul instant de la
misère tiers-mondiste présente
dans son propre comté.
“Les québécois décideront au
moment venu, jʼai confiance en
eux…” Le peuple a vu clair. En
semant la graine du mépris et en
refusant de croire que dans son
propre comté lʼon puisse crever
de faim, le chef du PQ a prouvé
quʼil ne pourrait jamais diriger
un pays comme le Québec.
Le peuple a vu clair aussi avec
André Boulerice et avec les
autres péquistes qui, pendant
des années, se commettaient à
faire de la politique contre leurs
propres électeurs en magouillant
et créant les conditions dʼun
manque de confiance envers le
parti qui pourtant, sous René
Lévesque, était dʼune morale de
béton.
André Boisclair et ses greffons
du Parti Québécois le voient
maintenant, le PQ est mutilé à
un point tel quʼil faudra un mira-
cle et surtout un chef grandiose
pour réparer les dégâts, redon-
ner au parti sa vocation dʼoutil
de souveraineté et surtout, pour
nettoyer des années de ma-
gouilles et de basse politique.
Boisclair ne pouvait devenir chef
dʼétat aux élections de 2007 et
ça, cʼest le souhait des québécois.
LʼADQ a toutefois fait excel-
lente figure dans cette élection
en remportant non seulement le
titre de parti officiel mais dʼop-
position officielle pour la pre-
mière fois de son existence. Il ne
sʼagit pas dʼun parti qui favorise,
dans le discours du moins, lʼex-
pression de la vie gaie mais con-
trairement aux péquistes, il est
possible que les gais et lesbien-
nes bénéficient de ce nouveau
parti qui aura tendance à vou-
loir proposer des actes concrets
plutôt que de continuellement se
draper des couleurs de la com-
munauté pour mieux lʼignorer.
Quant aux libéraux, il est normal
dʼavoir une telle réaction des
électeurs quand on ne parvient
tout simplement plus à accéder
aux soins de santé de base, que
les médecins ne prennent plus
de nouveaux patients et que les
listes dʼattentes sont en papyrus
tellement elle sont vieilles…

47- Vote Québec 2007: Le pire contre l’absurde

Friday, April 16th, 2010

Les enjeux homosexuels ne sont pas prioritaires en cette année électorale au Québec. Certains candidats
viendront quand même, encore une fois, briguer le vote dans le Village gai de Montréal, comme si il exis-
tait encore une communauté digne de ce nom dans un comté maintenant mieux représenté par le 3ème
âge que par la fi fure et ça, les candidats et les élus le savent très bien…
Pour la première fois de no-
tre histoire, nous ne traiterons
pas dʼune élection dans le cadre
dʼun dossier spécial mais seule-
ment sous forme dʼun article or-
dinaire, à lʼimage de ce qui nous
est présenté comme candidats
dans les principaux bastions tra-
ditionnellement gais du Québec.
Pourquoi se désintéressement?
Parce que nous ne pouvons ar-
river à dʼautres conclusions que
ce que nous constatons depuis
quelques années, la politique
dans les comtés homosexuels
est stérile, impuissante et à
la limite révoltante. Quand la
“Queen” de Ste-Marie-St-Jac-
ques quittait la politique suite à
un scandale mettant en évidence
ses pratiques politiques douteu-
ses, le député André Boulerice
a laissé son comté en héritage
à un dauphin qui aura vite com-
pris à faire de même. Le can-
didat péquiste Martin Lemay,
que plusieurs espéraient être
plus dynamique et plus intègre,
nʼaura été quʼun leurre, quʼune
illusion servant à garder un pion
péquiste à Montréal. Qui est le
véritable député dans Ste-Ma-
rie? Certainement pas Martin
Lemay à qui Le Point demande
depuis son élection lors de la
partielle de lui accorder une
entrevue et qui nʼarrive tout
simplement pas à convaincre le
députard de parler. Son jeune
assistant, pour qui la démocratie
nʼest quʼun concept à exporter
dans les pays pauvres, décide
pour lui et lʼhistoire se répète
dans Ste-Marie.
Est-ce que lʼespoir serait chez
les libéraux ou les adéquistes?
Commençons par la fi n de la
question. Les adéquistes ont fait
la preuve quʼils nʼaimaient pas
les homos. Le Président Picotte
qui se sert de lʼhomosexualité de
Boisclair comme dʼun reproche,
le chef Dumont qui refuse
toute entrevue avec les médias
gais, etc… LʼADQ formerait
peut-être un gouvernement inté-
ressant pour le Québec mais sur
la question gaie, ne comptons
pas sur ce parti…  Les libéraux
semblaient offrir une alternative
intéressante lors des dernières
élections partielles mais ils
avaient le fardeau de la preuve
et après quelques tentatives de
la part du Point pour obtenir
une entrevue ou des  réponses
à des questions spécifi quement
homosexuelles de la part de la
candidate Malépart, même scé-
nario que pour les péquistes. La
candidate déléguant à de jeunes
relationnistes qui nʼont  rien à
cirer des gais, les basses obli-
gations de communiquer avec
le peuple. Mauvaises habitu-
des, comportements anti-démo-
cratiques, manque de passion
pour le quartier gai de Montréal
en pleine décrépitude, notre
recommandation en cette élec-
tion 2007 sera la fermeté face
aux candidats!
Dans un communiqué de presse
datant du 25 janvier 2007, la Fé-
dération Professionnelle des
Journalistes du Québec dénon-
çait les pressions des politiques
pour manipuler les médias et
lʼinformation. Dans son com-
muniqué, on affi rmait “quʼun
gouvernement qui veut punir la
presse pour un reportage dé-
favorable à son égard donne
lʼimage dʼun gouvernement qui
veut contrôler lʼinformation. Les
élus ont des comptes à rendre à
la population. Ils ne peuvent pas
refuser des entrevues systéma-
tiquement à un média à titre de
mesure de représailles”…
La FPJQ a raison et notre dos-
sier en page 18 de cette édition
en est la preuve.

44- Justiciers masqués: une surprise

Saturday, April 3rd, 2010

André Boisclair a accepté dʼapparaître dans une parodie «politisée» du film Brokeback Mountain. Le chef du Parti québécois a répondu à une demande des Justiciers masqués, qui préparent une émission spéciale de fin dʼannée pour Musimax.
Par:
Journal de Montréal
Dany Bouchard
Photo:
Le Point-Monaerick
Article
Régulier
Résumé:
Le chef du Parti Québécois, André Boisclair, participera à une émission télé humoristique pour le temps des fêtes.
44

Les bonnes perles politiques de la grande nation du Québec OSM et Boisclair: gaspillage et craintes

Wednesday, March 17th, 2010

Le gouvernement du premier ministre Jean Charest vient dʼannoncer la semaine dernière quʼon allait démolir la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal pour la remplacer par une nouvelle salle, uniquement pour répondre aux besoins techniques de lʼOrchestre symphonique de Montréal. Quelle affaire…! Le gouvernement se comporte comme sʼil était à la tête dʼune nation si riche et puissante que le budget national ne pouvait être affecté par la démolition et la construction dʼune nouvelle salle de concerts, pour quelques dizaines de musiciens qui nʼont rien à foutre du Québec alors quʼil existe de nombreuses crises en éducation et SIDA quʼil faudra tôt ou tard affronter. Contrairement à la plupart des pays européens qui appliquent des règles strictes de quotas aux orchestres symphoniques, 40% maximum des musiciens dʼun orchestre subventionné en France peuvent être étrangers. Le Québec fait office du tiers-monde en matière de culture et de protection de la culture. Moins de 10% des musiciens de lʼOrchestre Symphonique de Montréal sont québécois et sous prétexte de faire venir les meilleurs du monde, ce qui est entièrement faux, on persiste à refuser aux musiciens québécois de talent un emploi à lʼorchestre national alors que dans tous les orchestres européens, il y a des québécois réfugiés. À quand une politique honnête en matière de quotas au Québec? Pourquoi investir des millions alors que le talent local doit sʼexpatrier pour vivre?
Images de la vie politique
Est-ce que vous feriez confiance à cet homme pour devenir le premier président de la République du Québec? 70% des québécois répondent non à la question. À quand un leader indépendantiste reconnu de tous?

Action démocratique du Québec: Un parti politique d’une hypocrisie crasse

Monday, February 22nd, 2010

Est-ce que lʼAction Démocratique du Québec (ADQ) est un parti vraiment crasse?
Le président de lʼAction Démocratique du Québec, Yvon Picotte, a présenté lundi ses excuses au chef du Parti Québécois, André Boisclair, pour des propos tenus la veille, lors du conseil général du parti.
M. Picotte avait accusé le chef péquiste dʼavoir manqué de courage en ne se présentant pas à la récente élection complémentaire dans Sainte-Marie/Saint-Jacques, une circonscription qui compte une bonne partie de la communauté gaie de Montréal.
Par la suite, M. Picotte a également fait référence à Lucien Bouchard, mentionnant que lʼex-premier ministre avait deux enfants et quʼil voulait un avenir pour sa jeunesse, ajoutant que M. Boisclair ne pouvait en dire autant.
«Jʼai tenu, dans le contexte émotif dʼun discours où jʼévoquais lʼavenir de nos enfants, des propos qui ont pu paraître offensants et qui ne reflètent pas ma pensée. Si mes propos ont blessé M. Boisclair ou toute autre personne, je tiens à dire que je le regrette sincèrement et quʼà cet égard, jʼoffre mes plus profondes excuses», a dit M. Picotte, par la voie dʼun communiqué.
Lʼancien ministre libéral a ajouté que les gens qui le connaissaient savent quʼil est «un homme qui valorise avant tout le respect des êtres humains».
LʼADQ et les gais québécois, une histoire de haine perpétuelle
Depuis 2001, Le Point et son rédacteur en chef tentent dʼavoir des contacts normaux avec Mario Dumont et lʼADQ. Peine perdue, les relations entre ce parti et notre publication sont difficiles et franchement désagréables. Mario Dumont a accepté à une seule reprise dʼaccorder une entrevue à lʼéditeur du Point, cʼétait entre deux fonctions, dans sa voiture, par cellulaire, comme sʼil avait eu le temps de parler aux gais entre une bière et un chips, comme si, lorsquʼil parle à un gai, il donnait lʼimpression quʼon veut coucher avec lui et avoir plus que son opinion politique sur un sujet dʼactualité et quʼil ne le voulait pas, ce pudique pantin.
Être gai ne signifie pas quʼon veuille du sexe avec tout ce qui bouge. Être gai Messieurs Dumont et Picotte cʼest être plus sensible aux droits sociaux des uns, aux conditions des sidéens des autres et dans le cas de lʼauteur de ces lignes, éditeur dʼun média gai, cʼest de transmettre et de faire comprendre vos positions politiques puisque vous vivez avec les deniers de lʼÉtat et que vous avez lʼobligation de répondre de vos actes face au public. Insulter les homosexuels et rire de leur condition relève de la stupidité, du suicide politique et franchement, ne fait que confirmer ce que nous savions tous déjà, que vous nʼêtes dans la «game» que pour le fric, surtout pas pour lʼavancement du Québec. Sortez-en au plus vite!

André Boisclair et le mea culpa

Saturday, November 14th, 2009

Jamais je nʼaurais voulu écrire cet éditorial. Jʼai pensé dès le début de
lʼannonce de son éventuelle participation à la course que le candidat
Boisclair pouvait être lʼhomme du renouveau, celui qui pouvait faire les
choses avec intelligence et modération, ce qui me donnait le goût de lui
ressembler.
Je nʼavais pas prévu que celui qui menait dans la course politique et celle
de mon opinion personnelle allait subir un tel revirement et cela, non
pas pour ses opinions politiques mais sur sa consommation de cocaïne
antérieure. Gaffe de jeunesse? Pourquoi ajouter le ridicule à lʼinsulte? M.
Boisclair nʼavait pas 15 ans au moment où il consommait cette terrible
drogue, il était MINISTRE du Gouvernement du Québec. Homme dʼétat,
il avait non seulement des responsabilités nationales mais avait juré, en
étant assermenté comme député, puis ministre, quʼil ferait tout en son
pouvoir pour respecter LA LOI. Le code criminel prévoit que la consom-
mation de cocaïne est une offense grave punissable de peines de prison
sévères, bon sang, il avait lʼobligation de ne pas consommer, comme pour
tout les québécois et il avait aussi lʼobligation de ne pas lʼacheter, ques-
tion de ne pas contribuer aux problèmes sociaux causés par cette drogue.
Lors dʼune conférence de presse le 18 septembre 2005, le candidat
Boisclair est allé encore plus loin, il a accusé les québécois dʼêtre des
utilisateurs de cocaïne, tous autant quʼils sont. Du moins, il affirmait que
tout le monde avait déjà fait ça dans sa jeunesse. Voilà ce quʼil ne fallait
pas dire, du moins pas chercher à faire croire à un public choqué dʼune
telle annonce.
Le fait de modérer lʼimpact de sa consommation en généralisant la
commission dʼun acte illégal par tous les québécois «comme toutes les
québécoises et tous les québécois, jʼai tenté mes expériences dans ce do-
maine…», cʼest aller trop loin dans son désir de partager ses expériences
de drogué et jʼai été personnellement choqué dʼune telle déclaration. Je
nʼai jamais consommé, pas une seule fois, ni drogues, ni cigarettes, ni
«potte» et je nʼai pas lʼintention de le faire dʼici à ma mort. De quel droit
est-ce que le candidat préféré des péquistes viendrait t-il dévaloriser toutes mes années de respect de la loi et de respect de la société en ve-
nant affirmer sur la place publique que cʼest normal de consommer de la
Coke? Non, il nʼavait pas le droit de le faire parce quʼen agissant ainsi, il
lançait un message très clair aux jeunes et aux accrocs des drogues dures
que lʼon peut contrevenir aux lois un jour et être ministre le lendemain
sans que lʼon doive subir de répercussions judiciaires.
Et quand les statistiques démontrent que les invasions de domiciles, la
plupart des meurtres au Québec et les vols violents sont causés par des
drogués à la cocaïne, en manque de poudre, qui font nʼimporte quoi pour
sʼapprovisionner, il devient encore plus choquant pour les victimes de
ces crimes de voir le futur Premier ministre du Québec trouver tout cela
normal de se droguer à la Coke! M. Boisclair aurait mieux fait de se taire
avant de normaliser et de mêler lʼensemble de la population à une situation
odieuse qui fait souffrir terriblement de monde dans la société. Dans la
dernière édition du Point, nous annoncions notre appui à M. Boisclair dans
la course à la direction du PQ mais aujourdʼhui, quelques semaines plus
tard, il a trouvé le moyen de fâcher et de choquer tellement de monde dont
des honnêtes gens qui ne consommeront jamais de telles substances que
notre position est plus modérée, nous en reparlerons avant de dire oui…

Le Point appuie André Boisclair sous conditions

Saturday, November 14th, 2009

24
André Boisclair annonçait le 2 août dernier officiellement sa can-
didature au poste de chef du parti Québécois, est-ce quʼil deviendra
du coups le premier Premier ministre gai du Québec?
Nous attendions à la rédaction du Point cette candidature depuis long-
temps, nous lʼappréhendions même car tôt ou tard, il faudrait se pronon-
cer sur le cas de Monsieur Boisclair et franchement, le dilemme a été
pénible. Non pas parce que lʼhomme ne serait pas un chef intéressant
pour le parti ou un chef dʼétat formidable pour le Québec, il est clair
que les qualités humaines de lʼhomme sont plus quʼà la hauteur. Non, il
sʼagissait dʼun vieux dilemme, qui revient souvent pour de nombreuses
personnes en période électorale, choisir entre le candidat ou le parti?
Est-ce que voter POUR André Boisclair signifie de donner carte blanche
au Parti québécois dans ses vieilles façons de faire? Est que dire oui à
Boisclair cʼest dire oui à Boulerice ou à Marois qui sont responsables du
cynisme de la population face aux politiciens à cause de leurs magouilles
et de leurs petit pouvoir local?
Pas forcément et cʼest peut-être là le message quʼil livrait jus-
tement lors de sa conférence de presse du 2 août dernier. Faire les
choses autrement en incluant une vision jeune et plus ouverte.
Est-ce que Monsieur Boisclair était en train de nous annoncer quʼil ferait
le ménage dans ses députés sʼil était élu chef du PQ? Si tel était le cas, et
quʼon reléguait les vieux snoros aux sièges les plus éloignés du pouvoir
au Parlement, nous pourrions peut-être, même certainement, nous laisser
séduire par lʼidée dʼun Québec moderne, dirigé par un fougueux jeune
premier ministre qui a franchement lʼallure dʼun chef dʼétat et qui ne
jouerais pas aux petits empereurs comme certains de ses confrères qui
se promènent au Maroc et en Thaïlande avec des airs de Présidents de la
République.
Monsieur Boisclair, débarrassé de ses vieux greffons, ferait non seule-
ment un excellent Premier ministre du Québec, il serait aussi reçu par les
plus grands des autres nations avec respect puisquʼil représenterait lʼave-
nir dʼune nation neuve qui attend un tel élan depuis 30 ans. Boisclair sans
les vieux du PQ oui, Boisclair et la souveraineté du Québec oui mais
Boisclair avec les vieux du PQ qui gâchent tout au quotidien, non mer-
ci, je préfère encore Monsieur Charest qui nʼest pas si mal après tout.