Posts Tagged ‘maison’

André J. Saindon et Maison Urbaine condamnés à près de 14,000$

Wednesday, February 12th, 2014
Chayer c. Maison Urbaine inc.

2014 QCCQ 646

COUR DU QUÉBEC
« Division des petites créances »
CANADA
PROVINCE DE QUÉBEC
DISTRICT DE MONTRÉAL
« Chambre civile »
 
DATE : 17 janvier 2014
______________________________________________________________________
 
SOUS LA PRÉSIDENCE DE L’HONORABLE MARIE MICHELLE LAVIGNE, J.C.Q.
______________________________________________________________________
 
N° : 500-32-127858-118
 
ROGER-LUC CHAYER
Demandeur
c.
MAISON URBAINE INC.

et

ANDRÉ J. SAINDON

Défendeurs
______________________________________________________________________
 
N° : 500-32-127902-114
 
ROGER-LUC CHAYER
Demandeur
c.
MAISON URBAINE INC.

et

ANDRÉ J. SAINDON

Défendeurs
 
______________________________________________________________________

JUGEMENT
______________________________________________________________________
 

[1]           Les deux présentes causes sont réunies pour les fins de l’audition et pour les fins de la réclamation puisque que ces deux dossiers impliquent les mêmes parties dans le cadre des mêmes relations professionnelles.  Le demandeur comprend la situation et accepte de limiter ses réclamations à la somme de 7000,00$ pour les 2 dossiers.

[2]           À la suite de discussions entre les parties, il appert que la défenderesse Maison Urbaine Inc. a été incorrectement identifiée. Maison Urbaine inc. n’est pas une entité légale.  Les réclamations s’adressent plutôt à la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée. Puisque André J. Saindon est administrateur de ces 2 entités juridiques, qu’il est présent aujourd’hui et qu’il ne s’oppose pas aux amendements, la demande de modification du nom de la défenderesse est accueillie et la signification des procédures aux deux nouvelles défenderesses n’est pas requise.

[3]           André J. Saindon informe la Cour que ces 2 entités juridiques défenderesses ont été mises sous séquestre et sont maintenant administrées par PricewaterhouseCoopers.  

[4]           Il reconnaît que ces 2 entités juridiques défenderesses doivent à Roger-Luc Chayer des honoraires professionnels totalisant au moins 7000,00 $.

[5]           POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL

ACCUEILLE la demande d’amendement de la réclamation pour remplacer la défenderesse Maison Urbaine Inc. par les défenderesses la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée;

CONSTATE la renonciation de André J. Saindon à la signification des réclamations à la Société en commandite Papineau-Sherbrooke et son commanditaire Maison urbaine Papineau Ltée;

ACCUEILLE la réclamation de Roger-Luc Chayer faisant affaire sous le nom de Revue Le Point – Gay Globe Magazine;

CONDAMNE la Société en commandite Papineau-Sherbrooke, Maison Urbaine Papineau Inc. et André J. Saindon solidairement à payer à Roger-Luc Chayer la somme de 7000,00 $ avec intérets conventionnels au taux de 24% par année, à partir du 6 mai 2010;

LE TOUT avec les frais judiciaires pour les 2 dossiers.

 
  __________________________________

MARIE MICHELLE LAVIGNE, J.C.Q.

 
Date d’audience :  17 janvier 2014

Le calcul est donc de 7,000$ X 24% l’an depuis 2010 plus les dépens. 13,670$

André J. Saindon et Maison Urbaine condamnés à plus de 13,000$

Wednesday, February 5th, 2014

COMMUNIQUÉ

L’homme d’affaire André J. Saindon, administrateur des sociétés “Maison Urbaine Inc.”, Société en commandite Papineau-Sherbrooke et Maison Urbaine Papineau Limitée viennent d’être condamnés conjointement et solidairement à payer à l’éditeur Roger-Luc Chayer la somme de 13 632$ incluant les frais de Cour pour avoir floué l’éditeur en signant des contrats publicitaires sous de fausses représentations, en utilisant faussement un nom d’entreprise qui n’existait pas, services qui n’ont jamais été payés d’où la poursuite.

Pendant près des 3 ans durant les procédures judiciaires, Saindon déclarait dans sa défense assermentée et dans les contrats publicitaires parler au nom de Maison Urbaine Inc. obligeant le demandeur Chayer à des procédures inutiles puisque le jour du procès, Saindon avouait à la Juge Marie-Michelle Lavigne de la Cour du Québec à Montréal que la société n’existait pas et qu’elle n’avait jamais existée.

Enfin, André J. Saindon a déclaré lors de son procès être en faillite et avoir cédé ses biens selon la loi sur la faillite. Or, en communiquant avec le syndic responsable de cette prétendue faillite, il a été découvert que Saindon n’avait jamais payé son syndic et qu’il était en violation de la loi fédérale sur les faillites. Une enquête du Surintendant des faillites a été ouverte.

À suivre.

Sacrilège gai À la Maison Blanche!

Saturday, June 30th, 2012

Deux militants LGBT invités la semaine dernière par le président Obama ont immortalisé des doigts d’honneur de- vant le portrait de son prédécesseur Ronald Reagan.

Le 16 juin dernier, des militants gais, lesbiennes et trans étaient invités pour la première fois chez le président des Etats-Unis à l’occasion du mois de la fierté homosexuelle. Peu après la célébration sont apparus sur Facebook quel- ques clichés de cette soirée mémorable. Parmi eux, ceux de deux militants gais brandissant un doigt d’honneur devant un portrait monumental de Ronald Reagan qui orne un des salons de la résidence. Gros malaise. «Même si la Maison Blanche ne contrôle pas le comportement de ses invités, nous pouvons certainement attendre d’eux qu’ils se condui- sent de manière respectueuse, a réagi un porte-parole de la présidence. Un tel comportement n’est admissible nulle part, surtout pas à la Maison Blanche.»

Sur la sellette, Zoe Strauss, une photographe, et Matthew Hart, directeur d’une ONG de Philadelphie. Ce dernier ne compte pas s’excuser pour son geste. Il en a même rajouté une couche dans un quotidien local. «Oui, que Reagan aille se faire foutre, a-t-il répété. Au moment de l’explosion du sida, il était heureux de voir mourir plein de gais.

C’était un imbécile meur- trier, je n’ai aucun problème à le dire. Et tant pis si on ne m’invite plus, je m’en fiche.» D’autres rappellent que du- rant ses deux mandats, la sodomie était encore illégale dans de nombreux Etats et que ses réformes ultralibé- rales ont contribué à aggra- ver l’épidémie de sida.

Maison urbaine – Mauvaise créance – Recouvrement

Monday, November 21st, 2011

Maison Urbaine Inc.
André J. Saindon
Mauvaise créance: Recouvrement Cour du Québec district judiciaire de Montréal.
Cause en attente

Cote: R-9 Crédit refusé

1998- Les maisons d’hébergement SIDA et la trithérapie: Hôtels particuliers de luxe ou hébergement de dernier recours encore nécessaire?

Thursday, January 27th, 2011

La trithérapie anti-SIDA est en train de faire changer les statistiques en matière de mortalité mais, surtout, en matière de qualité de vie. Les malades attendaient depuis des années des médicaments qui allaient pouvoir leur donner une meilleur qualité de vie. Depuis près de deux ans, la trithérapie répond partiellement à cette attente. Cette thérapie se compose de trois éléments: l’AZT (et autres tels que le DDI) en combinaison avec deux inhibiteurs de protéase.

Les résultats sont surprenants. Baisse de 30% du taux de mortalité depuis 15 mois, retour au travail pour certains et charge virale normale chez d’autres. Les effets positifs de la trithérapie se font sentir chez plus de 60% des personnes atteintes. Les 40% restants étant ceux qui ne répondent pas aux médicaments, ceux qui refusent de les prendre et un groupe en augmentation constante, les toxicomanes et itinérants qui ne peuvent pas suivre la thérapie régulièrement.

En juin 1997, le Gouvernement du Québec augmentait le perdième octroyé aux maisons d’hébergement, celui-ci passait de 45$ à 60$ par jour, par résidant. Le perdième est la part de l’état consacrée aux soins directs aux malades, en plus du loyer ou de la contribution aux frais d’hébergement du résidant. Cette décision pouvait en surprendre plusieurs, justement parce que les nouvelles thérapies auraient du contrôler les dégâts et, éventuellement, réduire le recours à l’hébergement spécialisé.

Madame Michèle Blanchard, vice-présidente de la Coalition des Organismes Communautaires Québécois de lutte contre le SIDA, nous accordait une entrevue sur la nouvelle situation des maisons d’hébergement qui abriteraient maintenant de plus en plus de personnes en bonne santé.

Madame Blanchard affirme que les maisons actuelles répondent parfaitement à la demande. Contrairement aux années antérieures, il y aurait actuellement suffisamment de places pour répondre aux besoins des personnes atteintes. Le portrait aurait toutefois changé depuis quelques mois “Auparavant on accueillait des personnes venant de toutes les souches de la société, personne n’était à l’abri de la maladie et la clientèle était assez variée. Depuis peu, on remarque les effets positifs de la trithérapie et le profil des personnes hébergées change. Comme la majorité des gens prennent leurs médicaments et respectent la procédure, très sévère dans le cas de la trithérapie, la plupart en tirent d’énormes bienfaits. Il reste une partie de la population qui est plus difficile à rejoindre et ce sont les toxicomanes, les itinérants et ceux qui présentent des problèmes de santé mentale”. Madame Blanchard d’ajouter, “dans ces deux derniers cas, il est difficile, voire impossible, de suivre la prise des médicaments et ces patients se retrouvent plus malades parce que les médicaments n’agissent peu ou pas. La clientèle qui nécessite le plus de soins actuellement est donc celle-là. Certes, il reste ceux qui ne peuvent pas prendre la trithérapie pour plusieurs raisons, mais dans ce dernier cas, on peut beaucoup améliorer leur situation avec de bons soins plus conventionnels.”

Nous avons demandé à Madame Blanchard de nous expliquer pourquoi les maisons d’hébergement SIDA devraient encore recevoir une aide de l’état accrue si les patients sont en meilleure santé?

“Ceux qui peuvent reprendre des activités plus ou moins normales le font et certains quittent les résidences pour prendre un appartement. Il n’est toutefois pas rare qu’on doive suivre en “externe” des personnes réinsérées. Il faut réaliser qu’on avait bien préparé dans le passé les gens à faire face à la maladie et éventuellement à la mort. Aujourd’hui, il faut leur réapprendre à vivre et à accepter de retourner prendre une place dans la société. Certains vivent des angoisses terribles à l’idée de se retrouver seuls en sortie d’hébergement et, pour l’instant, nous travaillons sur la transition”. Surcroit de travail? La COCQ-SIDA est d’ailleurs à préparer une étude, avec la collaboration des résidences membres, portant sur la transition entre une maison d’hébergement pour personnes en phase terminale et une résidence de “remise sur pieds” qui servira, si la tendance devait se maintenir, à réapprendre à vivre aux malades qui reviennent de loin. Elle ajoute, “nous ne savons pas si la tendance positive de la trithérapie durera longtemps, si les médicaments seront efficaces pendant toute la vie ou si tout arrêtera dans 2 ou 3 ans. Nous voulons attendre un an et observer la tendance à long terme avant de décider de fermer ou non des ressources”.

Quand nous lui avons demandé si elle serait volontaire pour fermer sa propre maison (Madame Blanchard est directrice générale de la Maison D’Hérelle) si l’évolution des thérapies et de l’état général des patients se stabilisait aux chiffres actuels? Est-ce qu’on en viendrait à maintenir artificiellement des maisons d’hébergement qui logeraient des personnes en parfaite santé dans l’unique but de sauver des emplois?

Madame Blanchard est catégorique. “Nous nous poserons cette question d’ici peu, tous ensemble en tant que société et communauté. Une chose est certaine, si la tendance se maintenait, il faudrait songer sérieusement à fermer sinon à réduire le nombre de places en hébergement” de nous dire Madame Blanchard. “Notre conseil d’administration aura à étudier cette question et j’appuierais cette demande. Je commencerais par fermer ma propre maison d’hébergement si on demandait des volontaires parmi les résidences”, de conclure sans hésitation la vice-présidente de la Coalition.

Il faut donc attendre l’évolution des statistiques avant de décider du sort des maisons d’hébergement. La COCQ-SIDA suit le dossier. On nous promet une décision dans l’année.

R.L.C.

1996- Un journaliste de RG gagne un procès contre un administrateur de la Maison du parc.

Thursday, January 27th, 2011

Le 18 janvier 1996, le journaliste Roger-Luc CHAYER de RG couvrait pour la première fois une réunion du conseil d’administration de la Maison du Parc. Dès son arrivée, un des administrateurs, Monsieur Paul Bannerman, s’est levé et a agressé verbalement notre journaliste tout en lui crachant au visage. Comme notre journaliste n’avait jamais eu de contacts avec l’agresseur et ne le connaissant pas, celui-ci s’est senti en danger et a préféré ne pas couvrir le reste de la réunion. Comme notre journaliste avait déposé quelques jours plus tard une requête à la Cour pour obtenir réparation et ne voulant pas nous substituer à la justice, nous avions décidé de ne pas parler de cette affaire avant d’avoir obtenu un jugement. C’est maintenant chose faite; nous vous livrons intégralement le jugement obtenu contre Paul Bannerman, administrateur de la Maison du parc.

À noter: Monsieur Bannerman s’est présenté avec 4 témoins hostiles au requérant alors que les deux témoins de notre journaliste, malgré les subpoena, ne se sont pas présenté à la cour. Notre journaliste Roger-Luc CHAYER a donc déclaré au juge:<<… Mes deux témoins étant absents, je vais procéder quand même, seul et en n’engageant que ma seule crédibilité…>>.

Insultes à un journaliste de RG = Il faut payer!!!

Dans l’affaire de Roger-Luc CHAYER, journaliste à RG, requérant CONTRE Paul Bannerman, administrateur de la Maison du Parc, intimé:

Le requérant déclare avoir été agressé verbalement par l’intimé le 18 janvier 1996 et que ce dernier lui aurait craché au visage. Son témoignage n’est pas corroboré.

L’intimé nie le crachat mais reconnaît que, sous l’effet de la colère, il a invectivé le requérant en affirmant d’une voix forte que le requérant avait rédigé des articles “de merde” et il a traité ce dernier de “bâtard”.

L’intimé s’est calmé par la suite et la soirée s’est déroulé normalement.

Même si le crachat n’a pas été prouvé puisque le témoignage du requérant n’est pas corroboré par celui des autres témoins qui ne l’ont pas vu, le Tribunal est d’avis que la personne qui traite, sans provocation, ni raison, un journaliste d’écrire “de la merde” et d’être un “bâtard” lors d’une réunion d’un conseil d’administration où quatorze personnes étaient présentes, engage sa responsabilité extra-contractuelle au sens de l’article 1457 C.c.Q.

Les dommages matériels sont nuls puisque rien n’empêchait le requérant d’écrire son article une fois le huis-clos levé.

Le Tribunal évalue à 500,00$ les dommages moraux subis par le requérant et ne croit pas utile d’attribuer des dommages exemplaires puisque le requérant reconnaît qu’il n’y a pas de risque de récidive et que l’intimé regrette de s’être mis en colère.

Par ces motifs, le Tribunal:

CONDAMNE l’intimé à payer 500,00$ au requérant avec intérêts depuis l’assignation, l’indemnité additionnelle et les frais judiciaires de 66,00$ (pour un total de 576,00$)

Le procès étant sous la présidence de M. le juge Simon Brossard.

L’EDITEUR DE RG RAPPEL À L’ORDRE L’ADMINISTRATEUR DE LA MAISON DU PARC.

Nous profitons de ce jugement pour publier une lettre de l’éditeur de RG, monsieur Alain BOUCHARD, adressée à monsieur Paul Bannerman suivant l’agression de notre journaliste:

Monsieur, on a porté à mon attention un incident survenu à la dernière réunion du conseil d’administration de la Maison du Parc le 18 janvier 1996, incident lors duquel vous avez insulté, menacé et porté atteinte à la réputation de notre journaliste, Roger-Luc CHAYER.

Prenez bien note, monsieur, qu’une seule répétition d’un tel comportement de votre part entraînera immédiatement une poursuite judiciaire et une plainte officielle à la police. Nous vous suggérons, par la même occasion, d’apprendre les règles de conduite dans une société démocratique. A.B.

1996- La Maison Ludovic encore dans la controverse.

Thursday, January 27th, 2011

Le Journal de Rosemont, dans son édition du 12 mars 1996, publiait une enquête intitulée : A la Maison Ludovic: rien d’illégal, mais… Le journaliste Jean-Benoit Legault rendait public le fruit de ses recherches et comme pour l’année précédente, rien ne semble indiquer que les administrateurs de la Maison Ludovic aient pris le tournant de la transparence.

Questionné par notre collègue du Journal de Rosemont, le directeur Stéphane Richard refusait de donner quelques détails que ce soit sur les états financiers et sur les dépenses surprenantes constatées aux états financiers 1995. On constate d’ailleurs dans ces états financiers une augmentation moyenne de 3500$ par an du salaires des trois directeurs alors que la Maison éprouve de sérieuses difficultés financières, des frais de représentation qui doublent, des frais de promotion qui triplent sans parler des frais d’électricité et de téléphone qui doublent carrément.

Questionné sur ces dépenses hors de l’ordinaire, le comptable de l’organisme n’était tout simplement pas disposé à répondre.

Il semble que les administrateurs de la Maison Ludovic n’ont pas encore compris que le public qui est sollicité pour des dons a droit à ce que ceux-ci soient dépensés adéquatement et à ce que la gestion soit transparente et ouverte. On peut deviner que le public continuera à ne plus verser ses dons à la Maison Ludovic, comme il l’a fait l’an dernier en signe de protestation.

1995- Mais enfin, que se passe t-il à la Maison Ludovic

Thursday, January 27th, 2011

Dans le cadre de nos enquêtes journalistiques (voir éditorial), la Maison Ludovic a été sollicitée afin qu’elle dépose ses états financiers pour la dernière année. Toutefois, nous apprenons en dernière minute que son conseil d’administration, présidé par monsieur Pierre ROY a passé la résolution disant que ces états financiers ne seraient pas remis à RG. Le président, un mois plus tôt, avait pourtant promit à notre journaliste qu’il divulguerait les chiffres avec plaisir. Cette réaction d’un organisme sans but lucratif est un précédent grave en ce qui concerne le droit à l’information des lecteurs. RG a d’ailleurs appris en exclusivité que la Maison Ludovic accumulait un déficit de 6000$ par mois. Cette dernière nouvelle expliquerait à elle seule la volonté de ne surtout pas rendre public les états financiers qui parleraient par eux-mêmes. La Maison Ludovic a aussi augmenté, au premier avril dernier, le loyer des résidents de 30$/mois en disant que toutes les maisons d’hébergement pour sidéens augmentaient du même montant. Après vérification, c’est faux, seul Ludovic a augmenté d’un montant correspondant au triple de ce que recommande la Régie du Logement. Quand on sait que les résidants n’ont pas la force d’aller contester leur augmentation et qu’ils ne comptent que sur l’aide sociale pour vivre, ça devient immoral. RG a sur ce dernier point, rencontré un résident qui était en pleurs à l’idée de se voir coupé de 30$/mois de son aide sociale. De plus, le 14 avril dernier, RG était convoqué par un comité de quatre employés de la maison Ludovic qui voulait dénoncer le traitement accordé aux résidents et travailleurs par une préposée aux bénéficiaires. Cette employée rendait la vie difficile aux résidents, on l’accusait de mal traiter certains malades homosexuels et se permettait des propos homophobes du genre:<<…Le suppositoire fait mal, pourtant il y a des choses bien plus grosses qui sont passées par là avant!!!…>>. Quand un résident meurt, elle commente l’événement en public ainsi:<<… Un sidéen de moins, un trouble de moins…>> en plus d’infliger des traitements parfois discutables comme de donner le bain à un patient comateux qui décédera 30 minutes plus tard et cela, malgré les conseils de ses collègues.

Confrontée à toutes ces accusations, la direction n’avait à dire que:<<…Il est certain que l’employée qui est à la source de ce malaise, a un caractère autoritaire qui ne convient pas à toutes les situations auxquelles elle est confrontée…>>. A ce jour, la direction a négligée de nous informer des mesures prises contre l’employée mais RG a appris qu’elle serait toujours en poste et qu’aucun changement dans sa situation ne serait intervenue. Les employés plaignants vivent toutefois une autre situation. Deux ne sont plus à l’emploi de Ludovic, un autre est transféré régulièrement et un dernier verra son contrat non renouvelé d’ici peu.

En prenant connaissance des faits mentionnés plus haut, RG a le devoir d’exiger des comptes de la Maison Ludovic. Après tout, elle entreprendra sous peu une nouvelle campagne de souscription et demandera l’argent des lecteurs. A défaut d’avoir l’entière collaboration de tous les dirigeants de la Maison, RG dénoncera ce qui s’y passe et exigera, pour la plus grande sécurité et la qualité de vie des résidents, des garanties que nous publierons dans ces pages.

Y a t’il incompétence de la direction qui laisse une employée incompétente exercer un emploi auprès de malades fragiles? Est-ce la même incompétence du conseil d’administration qui explique le déficit mensuel de 6000$? Quand est-ce que les autorités de Ludovic répondront à nos questions avec des états financiers vérifiés? A SUIVRE…

1995- Gros-mots Maisons de la culture

Thursday, January 27th, 2011

Vous connaissez sûrement tous le réseau des maisons de la culture de la Ville de Montréal. Aux dernières nouvelles, on en comptait 14. Dans la programmation de ces maisons, on retrouve plein d’activités gratuites présentées tout au long de l’année allant du concert à l’exposition sans oublier la danse et le théâtre. Le candidat à la mairie Bourque avait promis de gros changements dans le système et maintenant qu’il est élu, ça devient un cas d’urgence car de plus en plus, les agents culturels de ces maisons pratiquent des manoeuvres disgracieuses pour les artistes. D’abord il faut savoir qu’un artiste qui souhaite présenter un spectacle dans une de ces maisons doit subir une série d’humiliations. L’artiste doit envoyer une demande au Service de la culture de Montréal avec un dossier de presse et tout renseignement utile à l’étude de sa demande. S’il a déjà produit une cassette, un vidéo ou un disque compact, la demande sera plus facilement étudiable. Le “Comité d’experts” étudie donc chaque dossier présenté devant lui et à l’occasion, demande des détails supplémentaires ce qui, jusque là, n’a rien de bien méchant. Quand le comité décide de recommander ou de refuser un projet, c’est par écrit et par une belle lettre officielle qu’il transmet la nouvelle à l’artiste:<< Monsieur, Nous avons le plaisir de vous annoncer que le projet que vous avez soumis au réseau des Maisons… a reçu un accueil favorable du Comité d’expertise…>> En bref, c’est OUI! Victoire!

Ben non pauvres naïfs d’artistes que vous êtes car voyez vous, peu importe ce que le comité de supposés experts décide, les agents culturels de chaque maison n’en a rien à foutre. La réalité c’est que peu importe si vous décidez de suivre la procédure officielle ou d’aller directement voir chaque agent culturel, la réponse sera toujours la même: “La programmation est déjà complète, repassez l’an prochain”.

La seule façon de pouvoir présenter ses concerts dans le réseau des maisons c’est d’accepter de jouer pratiquement pour rien. En effet, lorsqu’on parle directement aux agents des conditions d’admissibilité ils en viennent vite à ce qu’ils veulent vraiment: <<…moi, je veux bien vous présenter en concert mais c’est que mon budget est très limité… Si j’accepte de vous programmer et de vous donner un cachet de 400$, il faudra me faire un second concert gratuit, vous comprenez?>>

Non, il n’y a rien à comprendre. L’artiste a la valeur de son talent. S’il accepte de se présenter pour une bouchée de pain, c’est qu’il n’a aucun respect pour lui même. Certes, les agents culturels se défendront bien de pratiquer ces méthodes qui en passant, sont considérées comme inacceptables par le maire Bourque mais il y en aura bien deux qui se sentiront visés plus particulièrement n’est-ce pas monsieur Guy Soucie de la Chapelle historique du Bon-Pasteur et Madame Monique Garneau de Rosemont/ Petite-patrie?

Après des années de revendications sociales pour les retraités gais Une résidence juste pour nos vieux jours

Wednesday, March 17th, 2010

Le Point vous a présenté au fil des années de nombreux dossiers sur la condition des personnes retraitées homosexuelles. Certaines de nos interventions se sont faites lors de participations aux émissions de radio dʼAndré Arthur et toutes mettaient en évidence le manque de ressources en hébergement pour les personnes en perte dʼautonomie de la communauté gaie. Nous rendions même publique une situation où un CHSLD, refusant quʼun couple gai habite la même chambre, avait causé le suicide dʼun des conjoints. Un membre de la communauté gaie a décidé de relever tout un défi, celui de régler une fois pour toutes le manque de ressources pour les personnes âgées gaies vieillissantes. André Saindon, homme dʼaffaires connu de la communauté, a décidé de construire une résidence
pour les gais uniquement, avec tous les services requis par les personnes autonomes ou semi-autonomes en perte de capacités où elles pourront finir leurs jours sans avoir à se cacher ou à se priver de services parce quʼelles sont homosexuelles.
Sécurité, services, fiabilité, voilà ce qui est proposé aux gais retraités, actifs ou pas. Sans parler du luxe de lʼimmeuble qui proposera des logements en location, du studio au 3 et 1/2. Vous avez un conjoint plus jeune? Vous êtes sexuellement actif? Personne ne vous jugera dans cette résidence de 40 logements. Réservez immédiatement au 514-524-9650, votre avenir pourrait être vraiment plus rose!

Maison Urbaine: Pour nous les gais, bonheur inclus!

Saturday, March 6th, 2010

Depuis des années, on prévient les “baby boomers” de la nécessité de préparer leur retraite
et leur hébergement pour ne pas se retrouver à la dernière minute dans le besoin. Maison
Urbaine, la résidence officielle des retraités gais, est là pour nous.

Les hommes et les femmes de
la communauté gaie le savent,
décider de partir dans une résidence
de personnes retraitées
n’est pas une évidence du à
l’orientation sexuelle et au désir
de maintenir une vie active audelà
de la retraite.
Grâce à une médecine moderne,
les personnes vivent
plus longtemps et gardent leur
autonomie même 20 ans après
leur retraite et le choix, en matière
de résidences avec services
pour les personnes homosexuelles
était jusqu’ici limité,
pour ne pas dire inexistant.
Un promoteur de la communauté,
André Saindon, a décidé
de se relever les manches et
de nous l’offrir cette résidence
gaie, ce lieu de retraite où l’on
peut vivre ouvertement sa vie
de gai ou de lesbienne avec
des services qui sont adaptés
juste pour nous et par nous.
Maison Urbaine offre par
exemple un 3-1/2 à 1200$ par
mois comprenant le chauffage,
l’éclairage, l’eau chaude, l’entretien
ménager, la lessive et
la literie, la sécurité 24h, des
infirmières et un médecin sur
place.
Ce qui m’a le plus épaté lors
de ma visite de la semaine
dernière, c’est la grandeur de
l’établissement Papineau, l’activité
bourdonnante et surtout
la gentillesse des membres du
personnel qui est composé à
50% de personnes de la communauté
gaie. André Saindon
a réussi son pari en ouvrant
une résidence moderne et sécuritaire
pour nous les gais et
lesbiennes. On s’y retrouve en
famille, avec les nôtres, sans
jugement ou différence. C’est
notre refuge et notre havre de
paix, au coeur du Village gai de
Montréal et tout ça, bonheur
inclus!
Maison Urbaine ce n’est pas
qu’une seule résidence, il y en
a déjà deux à Montréal et André
Saindon ne compte pas
s’arrêter là.
“Il s’agit d’une philosophie qui
respecte ce que nous sommes”,
déclare M. Saindon. Par
exemple, si vous êtes un couple
gai, vous y serez logé avec les
mêmes services et la même minutie
que dans les autres résidences
et vous pourrez même
recevoir vos invités, en toute
confidentialité, pour ceux qui
ont une vie sexuelle active.
Maison Urbaine c’est aussi
une longue liste de services qui
permettent aux résidants de vivre
pleinement leur retraite ou
leur pré-retraite sans avoir à
se casser la tête avec des choses
comme le ménage puisque
l’entretien ménager est compris
dans le loyer ou avec la lessive,
aussi comprise.

Achetez votre maison par satellite!

Saturday, January 9th, 2010

SAN FRANCISCO (Etats-Unis), 8 fév 2006 (AFP) – - Une so-
ciété américaine a annoncé mercredi avoir lancé un site internet
donnant gratuitement et en temps réel une évaluation des prix de
lʼimmobilier. Le site permet dʼavoir accès, en cliquant sur la vue
par satellite dʼune maison sur le modèle du populaire programme
«Google Earth», à lʼestimation de son prix, aux données sur la taxe
dʼhabitation, à lʼannée de construction, son nombre de pièces et sa
surface habitable, au mètre carré près.
Ce site, «Zillow.com», pourrait modifier les termes du marché de
lʼimmobilier aux Etats-Unis en permettant aux particuliers de mieux
maîtriser les données de la transaction, espèrent ses fondateurs.
Plus de 300.000 pages de ce site ont été vues entre son lancement mer-
credi à minuit et sept heures du matin, a indiqué un des responsables
financiers du projet, Spencer Rascoff. «Nous avons été très occupés
ce matin, mais on dirait que nous sommes désormais visibles au grand
jour», sʼest félicité pour sa part un des promoteurs du site, Bill Nord-
wall, sur le bloc-notes de lʼentreprise
Zillow, dont le siège est à Seattle (nord-ouest), bénéficie dʼun inves-
tissement initial de 32 millions de dollars, apportés par son PDG Rich
Barton, déjà à lʼorigine du site de voyages Expedia.
«Jusquʼà présent, il était difficile de déterminer la valeur dʼune maison,
que ce soit la vôtre ou que vous souhaitiez en faire lʼacquisition», a
indiqué M. Barton dans un communiqué. «Nous pensons que vous
ne devez pas être diplômé en informatique ou posséder une licence
dʼagent immobilier pour connaître la valeur dʼune habitation», a-t-il
ajouté. Le site, qui espère atteindre lʼéquilibre grâce à la publicité, se
flatte de posséder les données sur 60 millions de maisons dans sa base
de données.
Le marché immobilier continue de bien se porter dans la grande
région de Montréal.
En janvier, 3169 ventes ont été enregistrées sur le système S.I.A./MLS,
a indiqué la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), jeudi.
Il sʼagit dʼune augmentation de 8 pour cent par rapport à janvier 2005,
alors que 2936 propriétés résidentielles avaient changé de mains. Le
volume des ventes de janvier 2006 sʼest élevé à 649 millions $, en pro- gression de 17 pour cent par rapport aux 554 millions $ de janvier 2005.

LA “résidence gaie” s’implante enfin!

Wednesday, July 15th, 2009

Il y a quelques années, mon collègue et ami André Arthur, sur les ondes de sa station de radio à Québec s’insurgait du sort réservé aux conjoints de même sexe qui devaient être logés en résidence ou en CHSLD, alors qu’il découvrait que les lois ne protégeaient pas ces personnes et que de nombreux couples devaient se séparer et finir leurs jours dans des résidences différentes du simple fait de leur homosexualité alors que les couples hétéros avaient droit à leur intégrité.

En janvier 2009, maintenant diffusé sur les ondes de TQS, André Arthur m’a demandé des nouvelles de ce dossier et j’ai parlé d’un concept qui allait voir le jour sous peu et qui allait régler cette sordide affaire de séparation des couples de même sexe, ce concept étant “Maison Urbaine”.

La voilà enfin sur pieds, fonctionnelle et en pleine expansion. Deux résidences à Montréal sont désormais ouvertes à l’hébergement des personnes de la communauté gaie et elles y sont accueillies non seulement à bras ouverts, mais on y encourage l’expression de la culture gaie dans sa diversité. La première est située coin Rachel et de Lorimier, la seconde directement sur Papineau tout juste au sud de Sherbrooke.

André Saindon, gestionnaire principal du concept explique que non seulement les résidences du concept “Maison Urbaine” sont ouvertement consacrées aux personnes de la communauté gaie, elles offrent des services de classe dans la modernité et la beauté, exactement selon les goûts des personnes de cette communauté. “Je souhaite offrir à nos résidants exactement ce que j’aimerais avoir personnellement comme environnement”, déclare M. Saindon.

Vous êtes une personne qui songez à la retraite dans un environnement sécuritaire, avec un personnel pour s’occuper de vous? Vous êtes autonome ou avez besoin d’un petit support? Maison Urbaine est là pour nous tous. Informez-vous tout de suite au 514-524-9650