André Gagnon fierté Québec

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!


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