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Jusqu’où peut-on aller trop loin?

Thursday, October 13th, 2011

Cyberpresse
Jusqu’où faut-il permettre la liberté d’expression, et où commence la propagande haineuse? C’est la question épineuse que l’affaire Whatcott vient de ramener en Cour suprême.

William Whatcott est un chrétien militant qui se considère investi d’une mission divine: dénoncer les dangers des relations sexuelles entre personnes de même sexe – pratiques auxquelles il a lui-même renoncé. C’est ce qui a incité cet infirmier de la Saskatchewan à produire des feuillets virulents s’opposant, entre autres, à ce que l’homosexualité soit discutée à l’école. Des brûlots sur lesquels on pouvait lire: «Nos enfants paieront le prix en maladie, mort, abus… si nous ne disons pas non aux désirs des sodomites de leur faire accepter quelque chose qui, clairement, est mal».

Des citoyens ont porté plainte après avoir trouvé ces documents dans leur boîte à lettres, et deux tribunaux ont jugé qu’ils exposaient les homosexuels à de la haine. Cette interprétation a cependant été renversée en appel. La Commission des droits de la personne de la Saskatchewan cherche aujourd’hui à la faire rétablir, en soutenant que la disposition de son Code sur les publications haineuses constitue une limite justifiable à la liberté d’expression prévue par la Charte canadienne des droits et libertés.

M. Whatcott soutient pour sa part que ses feuillets n’ont pas pour but de susciter de la haine, qu’ils critiquent le comportement sexuel, et qu’en vertu de la liberté d’expression, les commentaires sur ce sujet ont toujours été permis au Canada.

On aurait pu croire que la question avait été vidée en 1990, lorsque la Cour suprême a statué que la limite imposée à la liberté d’expression par les dispositions fédérales sur la propagande haineuse était raisonnable. Mais de toute évidence, le débat est encore bien vivant.

Il faut dire que la première décision était très partagée, à 4 contre 3. Les juges ne seront encore que sept, dont Mme McLachlin, qui faisait partie des dissidents en 1990.

Cette fois, une vingtaine de parties ont demandée le statut d’intervenant. Y compris des groupes comme l’Association canadienne des libertés civiles et les Journalistes canadiens pour la liberté d’expression qui, tout en se dissociant du discours de Whatcott, se portent à la défense de la liberté d’expression. La définition «vague et informe» du discours haineux fournie en 1990 paralyse les médias et le public, dénoncent ces derniers.

Précisons, mais ne jetons pas par-dessus bord au nom de la liberté d’expression. Les interdits contre la propagande haineuse ne protègent pas seulement les minorités. Elles préservent l’espace public, donc tous les citoyens, d’un climat d’hostilité malsain. On devrait pouvoir marcher dans la rue, ou ouvrir sa boîte à lettres, sans se retrouver avec un torchon calomnieux dans les mains. C’est un droit précieux qui, même s’il ne figure pas dans la Charte, mérite d’être défendu.

William to fly in Sea King as royal couple tour P.E.I.

Monday, July 4th, 2011

The National Post

CHARLOTTETOWN — Prince William will be in the cockpit of a Sea King helicopter Monday as he takes part in a training session and makes an “emergency landing” in the waters of Prince Edward Island.

William, who serves in the Royal Air Force, and his wife, Kate, are in Prince Edward Island — home of Anne of Green Gables — as their criss-cross Canadian tour continues.

After a morning welcome at the provincial legislature in Charlottetown, the royals will head to Dalvay By-The-Sea, where William is to take part in a Sea King drill that’s meant to “highlight the innovative contributions made by Canada’s miliary to the training of search-and-rescue pilots,” according to the tour’s media guide.

The aircraft will simulate an emergency situation that requires it to set down on the water.

After the high-profile training session, the royal couple is scheduled to head to a dragonboat race before making their way to Summerside for further festivities.

Kate has apparently been looking forward to their visit to Canada’s smallest province because of what media reports say is her childhood love of the books of the red-headed orphan Anne of Green Gables.

After leaving Quebec, where a smattering of anti-monarchy protesters did their best to disrupt the royal tour, Prince Edward Island is expected to be a much less controversial leg of the royals’ nine-dayCanadian adventure.

At the Charlottetown airport on Sunday, there was a crowd of nearly 1,000 admirers waiting to greet Will and Kate when their jet landed, the prince’s newly created flag flying in the cockpit.

Sophia Best and Bridget Keedwell, both 10 years old, had been waiting to give their flowers to Kate.

“So excited. And so nervous! I can’t wait to see what she’s going to be wearing,” said Best.

There was a roar as Will and Kate, now wearing a jacket over her dress, appeared and descended the stairs.

Sophia then got a bit over-excited and tried to give her flowers to Will, who reached her first.

But the prince, now an expert at handling such matters with grace, gently shook her hand and redirected her to his wife.

After spending most of Monday in Prince Edward Island, the royals will take off in the evening for a long flight back across the country to Yellowknife.

Royals to mark Canada Day by welcoming new citizens

Friday, July 1st, 2011

Vancouver Sun

Prince William and Kate will launch what is expected to be one of the biggest Canada Day celebrations in history with a citizenship ceremony at the Canadian Museum of Civilization, where 25 new Canadians will take an oath of citizenship.

It’ll be a more festive second day of the royal tour than the few brief but well-attended events the couple took part in upon arriving in Canada on Thursday.

The citizenship ceremony is being held Friday morning at the museum, which is just across the bridge from Ottawa in Gatineau, Que.

William will present each of them with a folded Canadian flag and Kate will give them a small hand flag, but the Sons of Scotland band also has a gift for the couple — a new composition called the St. Andrews Courtship, a nod to the Scottish university where the world’s most famous newlyweds met as undergraduates eight years ago.

Prime Minister Stephen Harper, his wife, Laureen, and their children, Ben and Rachel, are scheduled to arrive on the Hill around noon. A few minutes later, William and Catherine will arrive in a landau with an RCMP escort, accompanied by the Governor General and his wife.

There will be a 21-gun salute, the Governor General will inspect the Guard of Honour, and there’ll l be a CF-18 flypast over Parliament Hill.

The hour-long Canada Day show they’ll watch will include performances by Sam Roberts, Great Big Sea and Maria Aragon, the Winnipeg 10-year-old who performed a duet with Lady Gaga in Toronto earlier this year.

The prince is then scheduled to give a brief speech and he and Kate will conduct a walkabout on Parliament once the afternoon performance ends.

William and Kate began the day by sending best wishes to Canadian soldiers serving at home and abroad, lauding their “extraordinary commitment and contribution to the cause of peace.”

In a letter posted by the Governor General, the visiting royals spoke of the soldiers sacrifice with admiration.

“Because Canadian Forces are always to the fore, the sacrifices have been great,” the letter reads.

“For this, the Canadian Forces are respected around the world, They have made a difference to the lives of many thousands who most need assistance through compassion and humanity. We are honoured to thank you and congratulate you for a job well done.”

William himself serves with Britain’s Royal Air Force.

The letter was signed William and Catherine.

Un nouveau drapeau dévoilé en l’honneur du prince William

Thursday, June 30th, 2011

Canoe

OTTAWA – Un drapeau officiel a été créé exceptionnellement en l’honneur du prince William, à l’occasion de la visite du jeune couple royal au Canada.

Il s’agit du premier drapeau que le Canada crée pour la royauté depuis celui de la reine Élisabeth II, en 1962. Il arbore à la fois les armoiries royales du Canada et l’emblème monogramme personnel du duc.

Le ministre fédéral de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a souligné l’importance de la visite au Canada du couple royal.

« On doit respecter les traditions et les liens avec le passé, comme avec le 400e anniversaire de la fondation du Québec par Champlain, premier gouverneur général du Canada à avoir représenté un monarque ».

Kate et William arriveront demain pour une tournée de neuf jours au pays. Ils s’arrêteront à Montréal et à Québec, les 2 et 3 juillet.

Le couple séjournera à Rideau Hall où les chefs cuisiniers s’affairent à préparer le menu royal. Ils dégusteront, entre autres, des légumes du Québec et des oursins.

Des navettes seront notamment offertes aux touristes afin d’accéder à la cérémonie de bienvenue.

Plus de 1300 journalistes du monde entier suivront le couple royal lors de leur voyage.

L’écuyer québécois du prince

Thursday, June 30th, 2011

Cyberpresse

(Québec) Tout au long de la visite royale au Canada, le bras droit du prince William ne sera pas un énigmatique dignitaire britannique, mais un pilote d’hélicoptère de 37 ans de Québec.

Depuis le début mai, le capitaine Jean Leroux, qui fait partie du 442e Escadron de transport et sauvetage de la Force aérienne canadienne, à Comox, sur l’île de Vancouver, occupe la fonction d’écuyer du duc de Cambridge.

Autrefois attribué à la personne qui s’occupait des chevaux de la royauté ou des officiers supérieurs, le titre d’écuyer désigne aujourd’hui «l’assistant personnel» des membres de la famille royale lorsqu’ils sont en visite ou effectuent des sorties publiques.

Après deux mois de préparation entre Ottawa et Londres, le capitaine Leroux sera à l’avant-scène dès demain. Durant les neuf jours de la visite officielle de William et Kate au Canada, il sera toujours à proximité du couple royal et devra s’assurer que les «chorégraphies» prévues pour leurs différentes visites soient respectées.

«Lorsqu’on arrive quelque part, le temps est tellement compté qu’il faut savoir exactement où on s’en va, à telle place. Tout est minuté», explique le capitaine Leroux, joint à Londres. «Moi, je m’assure qu’on est à temps, à la bonne place et au bon moment.»

Jean Leroux, qui a grandi dans une famille de quatre enfants à Charlesbourg, dispose maintenant d’un bureau à Saint-James Palace, la résidence administrative officielle de la Couronne britannique à Londres, et côtoie régulièrement le prince William et sa nouvelle épouse, Katherine Middleton. En public, il appelle le prince «Son Altesse Royale» ou «Monsieur». Mais quand ils sont les deux seuls, c’est «William».

Pour le militaire, marié et père de deux petites filles, cette assignation est arrivée sans prévenir. Jean Leroux n’a jamais postulé pour devenir écuyer. Son major à Comox lui a appris sa nomination au téléphone, la veille du 1er avril.

«Je pensais que c’était un poisson d’avril, se souvient-il. Mais le lendemain, le commandant de l’escadre est venu me féliciter et, à ce moment-là, j’ai compris que ce n’était pas une farce!»

Avant de choisir son écuyer canadien, le prince William avait imposé trois critères de sélection. Il voulait qu’il soit un pilote de recherche et de sauvetage (comme lui dans la Royal Air Force), qu’il soit à peu près de son âge et soit bilingue.

Jean Leroux a rencontré le prince pour la première fois le 10 juin, au palais Saint-James. «C’était très amical comme discussion, raconte le capitaine. On a parlé environ une minute de ma fonction en tant qu’écuyer. Tout de suite après, on a changé de conversation et on a parlé de pilotage et de recherche et secours.»

Les deux hommes sont peut-être issus de milieux très différents, mais ce point en commun leur a permis de «cliquer».

«Je passe tellement de temps avec lui, à ses côtés, que c’est aussi bien qu’on ait une affinité», dit Jean Leroux. «Même s’il est né dans la royauté et que moi, je suis né dans la ville de Québec, en bout de ligne, on fait le même travail, on veut faire une différence dans la vie des autres et sauver des vies.»

En côtoyant le couple princier, le capitaine Leroux a appris à connaître l’homme et la femme derrière l’image. Il décrit William et Kate comme des gens calmes, chaleureux, décontractés, terre à terre et très efficaces.

Il a eu l’occasion de discuter avec les nouveaux mariés de leur façon de voir leur statut monarchique. «Ils font partie d’une famille privilégiée, mais ils se servent de cette position-là pour faire le bien autour d’eux», dit M. Leroux, citant en exemple la fondation du prince William et de son frère, Harry, qui soutient de nombreuses oeuvres de charité.

Le capitaine Leroux a maintenant hâte que les Canadiens et les Québécois fassent connaissance avec William et Kate. «C’est comme si tu connais quelqu’un qui est vraiment gentil et super, et t’as le goût de le présenter à tes amis», illustre-t-il.

Quant à son incroyable aventure royale, qui prend fin le 8 juillet, Jean Leroux se dit conscient de sa chance. «Je me sens très privilégié, dit-il. C’est une expérience qui n’arrivera qu’une fois, c’est sûr.»

Le voyage du prince William au Canada définira son identité

Monday, June 27th, 2011

Cyberpresse

La Presse Canadienne
Toronto

Le premier séjour outre-mer officiel du prince William et de son épouse Kate, qui se déroulera au Canada du 30 juin au 8 juillet, pourrait donner le ton au reste de leur vie monarchique.

Le couple nouvellement marié devra ainsi faire ses preuves au sein de la famille royale la semaine prochaine, selon le rédacteur en chef du magazine britannique «Majesty», Joe Little.

Il a ajouté que William et Kate seront appelés à effectuer plusieurs tournées royales avant et après la possible accession au trône du prince, augmentant du même coup l’importance de réussir leur première visite.

La Reine mère a déjà affirmé que son séjour de six semaines au Canada avec le roi George VI, en 1939, avait été l’occasion de les définir comme un «couple royal», a indiqué le spécialiste des tournées royales, Richard Berthelsen.

Le même scénario pourrait se répéter pour le jeune couple, duc et duchesse de Cambridge, a souligné M. Berthelsen, qui a été impliqué dans les visites royales au Canada entre 1978 et 2002.

Le passage du couple, des jeunes gens populaires, pourrait contribuer à illustrer les liens forts et viables qui unissent le Canada à la monarchie, selon l’experte en royauté Carolyn Harris.

Les Britanniques intégreront de nouvelles façons de faire pendant leur visite, notamment en diminuant le cortège les accompagnant. Kate n’aura donc pas de dame de compagnie ni d’habilleuse, a rapporté Mme Harris, candidate au doctorat étudiant la royauté britannique à l’Université Queen’s.

Une attention médiatique toute spéciale devrait être portée à Kate, alors que son arrivée au Canada sera l’une de ses premières apparitions publiques d’importance.

Le couple arrivera à Ottawa le 30 juin, avant de passer par le Québec, l’Île-du-Prince-Édouard, les Territoires du Nord Ouest et l’Alberta. Ils quitteront le pays pour la Californie le 8 juillet.

Visite du prince William: les antimonarchistes se mobilisent

Monday, June 27th, 2011

Cyberpresse

Des indépendantistes québécois «purs et durs» s’apprêtent à manifester contre la visite du prince William et de son épouse, qu’ils voient en messagers du fédéralisme et de la domination anglo-saxonne.

Ainsi, le RRQ (Réseau de résistance du Québécois), qui mobilise ses troupes sur un mot d’ordre explicite, «William, dégage !», appelle à un rassemblement à Québec dimanche 3 juillet à midi.

Ce sera au moment même où, au quatrième jour de sa tournée canadienne, le couple princier britannique doit assister à une cérémonie censée valoriser la relation entre la ville et le 22e régiment royal d’infanterie.

«Le prince William et la princesse Catherine, s’ils veulent venir au Québec en tant que citoyens britanniques pour un voyage de noces qu’ils vont payer eux-mêmes, cela ne pose aucun un problème pour nous», dit à l’AFP l’animateur du RRQ Patrick Bourgeois.

«Mais s’ils viennent sur l’invitation du gouvernement fédéral canadien qui veut piquer au vif et humilier les indépendantistes québécois, nous serons là!», ajoute le jeune homme, titulaire d’une maîtrise en histoire.

Pour lui, la visite du prince n’est rien d’autre qu’une opération politique du gouvernement fédéral qui veut montrer au monde que le Québec accepte sa place au sein du Canada.

Les Britanniques avaient mis la main sur le Canada, y compris le Québec, en 1763 à l’issue de la guerre de Sept Ans avec la France. Le Canada, membre du Commonwealth, est indépendant du Royaume-Uni depuis les années 30, mais Elizabeth II demeure chef d’État en titre du pays.

Le Québec a repoussé à deux reprises par référendum, en 1980 et 1995, la perspective d’un État indépendant, à l’issue toutefois d’un vote très serré lors de la seconde consultation.

Le mouvement nationaliste, affaibli par des défaites électorales et des querelles internes, rêve toujours d’un éventuel troisième référendum.

M. Bourgeois compte répéter un succès de 2009, à savoir une manifestation qui avait forcé le prince Charles à emprunter une porte dérobée pour entrer dans une caserne.

Dans un passé plus distant, le 10 octobre 1964, une manifestation d’étudiants et d’indépendantistes contre la visite à Québec de la reine Elizabeth II avait été réprimée et l’événement est entré dans l’histoire locale comme «le samedi de la matraque».

D’après des sondages, deux Canadiens sur trois seraient enclins à rompre tout lien institutionnel avec la couronne britannique. Cette proportion est plus élevée au Québec.

Mais la royauté compte aussi d’ardents partisans, rassemblés au sein de la Ligue monarchiste.

L’organisation revendique quelque 10 000 membres, dont 500 au Québec, a indiqué à l’AFP son porte-parole provincial Étienne Boisvert.

L’étudiant en sciences politiques est un Québécois de souche, descendant de Français arrivés entre le XVIe et le XVIIe siècle.

Certes, le début des relations entre Britanniques et Français avait été difficile, reconnaît-il. «Mais ce sont les premiers qui ont apporté à l’Amérique du Nord le parlementarisme, la démocratie et la doctrine des libertés individuelles».

La monarchie est pour lui «une institution féodale qui a su se réinventer».

Le fait que la reine réside à 4000 km du Canada ne le gêne-t-il pas? Non, le gouverneur général est là pour la représenter.

«Mais, il y a des idées qui circulent dans les milieux monarchistes: on pourrait installer un membre de la famille royale dans chacun des seize royaumes du Commonwealth», ajoute-t-il.

«Le prince Harry, qui a peu de chances de devenir roi, pourrait s’établir  ici et fonder une branche canadienne. Ou le futur jeune souverain pourrait assurer des rotations: six mois au Canada, six en Australie, six à Londres…»

Accusations criminelles contre Amir Khadir?

Wednesday, June 1st, 2011

Commentaire par
Roger-Luc Chayer
[email protected]

Photo Wikimédia

Le 30 mai dernier, le seul député provincial de Québec Solidaire y allait de quelques déclarations, à propos de tout et de rien, qui ont tôt fait de mettre en évidence sa possible inhabilité à siéger à l’Assemblée nationale.

Son plus gros coup a certainement été de traiter le Prince William et Catherine Middleton de parasites alors que le Prince représente le chef d’État du Canada et deviendra possiblement un jour chef d’État lui-aussi du Canada tant et aussi longtemps que notre pays sera une monarchie constitutionnelle.

En affirmant par la suite être un souverainiste républicain, Khadir commettait un acte dérogatoire au code criminel canadien pour deux raisons:

Tout d’abord,  le code criminel canadien prévoit que toute personne qui perturbe la paix en alarmant sa Majesté (Article 49) est coupable d’un acte criminel, de même, pour l’article 59, est coupable de sédition une personne qui incite à renverser le Gouvernement du Canada et de sa Majesté.

En décidant de devenir député, pour recevoir son salaire, il a prêté serment à l’Assemblée nationale en présence du Lieutenant-Gouverneur et a déclaré: « Je, Amir Khadir, déclare solennellement que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à Sa Majesté la Reine Elizabeth II. »

Est-ce que Amir Khadir aurait menti à la Reine? Est-ce qu’il aurait porté un faux serment? Les déclarations de M. Khadir le forcent maintenant à faire des choix difficiles quant à son avenir comme député puisque visiblement, le serment prêté à été violé le 30 mai, il occupe désormais illégalement le poste qui devrait revenir à un député légitime qui ne violera pas son serment. Espérons qu’il n’insistera pas pour rester uniquement que pour retirer son salaire, auquel cas le Québec aurait raison de crier à l’imposture d’un individu qui, en plus de parler pour lui seul, se permet de parasiter une institution démocratique prestigieuse, se contredisant encore une fois.

Amir Khadir:
Le député de Mercier perd le contrôle…
Par Gay Globe Magazine

Outre le fait de violer son serment à la Reine, le député de Québec Solidaire, en l’espace de quelques jours, s’en prend à toute la nomenclature de la société, allant jusqu’à se faire mettre en demeure par le Président d’une commission parlementaire de se faire expulser s’il devait persister à mépriser les règles de l’institution.

Le 30 mai, M. Khadir a attaqué la réputation de Lucien Bouchard, ex-Premier ministre du Québec alors qu’il était entendu par l’Assemblée nationale. Le même jour, il explique aux médias qu’il est souverainiste-républicain, montrant son vrai visage et prouvant qu’il avait violé le serment fait à son assermentation comme député.

Sédition, troubler la paix, diffamation, accusations, insultes, le député Khadir n’est finalement peut-être pas apte à assumer le poste que les électeurs de Mercier lui confiaient. Est-ce que la seule solution est sa démission?

Est-ce que l’Empire doit payer pour le mariage du Prince William?

Wednesday, November 17th, 2010

Par Roger-Luc Chayer

La question se pose évidemment au lendemain de l’annonce des fiançailles du Prince William, 2ème dans la lignée des successeurs au trône du Canada car ne l’oublions pas, notre pays est une monarchie dirigée actuellement par une Reine et la Reine est le chef d’état du Canada, au dessus du Premier ministre fédéral et encore plus loin des premiers ministres provinciaux. Tant et aussi longtemps que notre système sera monarchique, nous aurons à nous prononcer sur les décisions du chef de l’état et de ses successeurs.

À l’heure actuelle, le successeur au trône du Canada est le Prince Charles, fils ainé de la Reine, suivi de son petit-fils le Prince William qui vient d’annoncer son intention de se marier en 2011 avec Kate Middleton. Si le Prince Charles décide de ne pas accepter le poste de Roi du Canada lors du départ de sa mère, le poste reviendra au Prince William qui deviendra alors Roi du Canada. Comme on se prépare à une noce importante au niveau politique en 2011, pour la gouvernance du Canada du moins, la question se pose maintenant à savoir si le Canada devrait payer en partie les frais de ce mariage princier.

Historiquement le Canada a rarement défrayé le cout des événements monarchiques lorsqu’ils s’inscrivent dans les affaires familiales de notre famille royale. Le Canada paie toutefois pour la présence royale lorsque la Reine est au pays et pour sa représentation officielle via le Gouverneur Général du Canada et les Lieutenant-gouverneurs provinciaux. Comme le mariage du Prince William s’inscrit dans une affaire strictement familiale, qui n’a rien à voir avec la gouvernance du Canada et que les personnes impliquées résident actuellement en Angleterre, il me semble que la facture du mariage princier devrait revenir totalement à la famille plutôt qu’aux états membres de l’Empire ou des états qui ont pour chef la Reine actuelle.

Toutefois et selon la même logique, lorsque le Prince William deviendra Roi du Canada, il sera alors logique que nous assumions une partie des frais du couronnement, en proportion de notre population, avec les autres pays de l’Empire qui ont pour chef d’État celui qui deviendra Roi du Canada et des autres pays comme l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Certains se questionneront toutefois sur cette responsabilité qui incombe en partie au Canada arguant que la monarchie n’est plus aussi populaire que par le passé, que le Québec aspire à son indépendance et qu’il ne devrait pas payer même en partie pour ces cérémonies etc. etc… Nous avons un chef d’état, qui est actuellement une Reine et qui sera un jour un Roi, c’est sur cette base qu’existe notre pays et tant qu’il sera ainsi composé, et tant que le Québec ne se sera pas séparé du reste du Canada pour voler de ses propres ailes, nous devons accepter de vivre avec ce chef d’état. À moins que nous préférions avoir des Présidents comme on en retrouve en Afrique en remplacement de la monarchie? Et qui dit qu’un Québec souverain ne choisirait pas de déclarer son indépendance sous la couronne, en conservant un Roi comme chef d’État? Un éventuel Québec souverain n’a pas l’obligation, en plus de son indépendance, de faire la révolution et de devenir une République… Il me semble que le Roi William serait un excellent chef d’état du futur pays du Québec, c’est mieux qu’un Président André Boisclair avouons-le…