Posts Tagged ‘élections’

L’Affaire Damien Regnard …

Saturday, April 6th, 2013

Par Le National

Une mise à jour sera faite sur le scandale politique impliquant le harcèlement d’un candidat français, Damien Regnard, via le courriel CONFIDENTIEL des français inscrits au Consulat de France à Montréal. À suivre…

Roger-Luc Chayer

François-Ro- bert Lemire s’explique!

Saturday, February 4th, 2012

François-Robert Lemire n’a pas digéré le communiqué de presse diffusé fin 2011 par le Directeur Général des Élections et CNW affirmant publiquement qu’il avait été condamné pour fraude. L’homme d’affaires connu de la communauté gaie et candidat défait contre Pauline Marois dans Charle- voix en a contre un paragraphe du communiqué qui se lit: “M. François-Robert Lemire a produit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant officiel du parti République du Québec. Après avoir plaidé coupable au constat d’infraction émis contre lui, le contrevenant s’est vu imposer par le juge une amende de 1,000 $. Étant donné que l’infraction constitue en plus une manœuvre électorale frauduleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits électoraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se présenter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette période, exercer la fonction de re- présentant officiel.”
Découvrant la mention de fraude alors que la question n’avait pas été abordée lors de son plaidoyer, M. Lemire souhaitait s’expliquer publiquement. Gay Globe lui donne donc l’occasion de le faire. M. Lemire déclarait le 25 janvier 2012 dans un courriel à Gay Globe que: “ C’est tout un choc d’être accusé et jugé, surtout quand on fait face au public, ma réputation j’y tiens mordicus. D’abord en temps que béné- vole dans un parti en démarrage, c’est en toute bonne foi, sans malice et sans obtenir quelque avantage que ce soit que j’ai soudainement été promu représentant d’un parti à peine
naissant, le parti Républi- que du Québec et n’ayant pas encore reçu la formation donnée par le DGE. J’ai, par erreur, accepté une contribu- tion personnelle payé par un compte commercial. Je ne me suis même pas présenté en Cour ayant la certitude que c’était une simple amende, comme passer un feu rouge et j’ai demandé à mon avo- cat de plaider coupable pour moi, ayant la certitude qu’il s’agissait d’un fait divers. La notion que nul n’est cen- sé ignorer la loi prend ici un sens particulier car de punir un bénévole qui œuvre au sein d’un parti en le traitant publiquement de fraudeur est à la limite anti-démocra- tique. Quel message tordu le DGE envoie aux petits partis quand il menace la réputation des personnes qui, ayant à coeur d’oeuvrer bénévolement en politique, peuvent se ramasser dans l’eau chaude?
J’accuse donc le DGE de mauvaise foi, de manipula- tion de l’information, d’in- cohérence et d’utilisation abusive de terminologie à ca- ractère criminel. J’accuse le DGE de se servir de ma per- sonne comme bouc émissaire pour diffuser une fausse per- ception dans le public que les partis sont malhonnêtes et que le DGE veuille jalou- sement à l’observance de la loi alors qu’il s’agit d’un fait anodin, sans intérêt et monté en épingle.
Cette nouvelle est d’autant plus tendancieuse, que de toute façon j’ignorais pouvoir être possiblement exposé publiquement à un salissage de la sorte. Je demanderai réparation et retrait de cette nouvelle quasi-diffamatoi- re. Une lettre sera envoyée aujourd’hui au DGE.” NDLR: Le DGE a ensuite refusé la demande de M. Lemire…

Élections scolaires 2011 Un report antidémocratique

Wednesday, October 26th, 2011

L’annonce en 2011 par le
Gouvernement du Québec
du report des élections scolaires
prévues pour novembre
2011 et confirmée par le
Directeur Général des Élections
du Québec qui déclare
sur son site Web « Le 11 juin
2010, le projet de loi 86 a été
sanctionné. Celui-ci reporte
l’élection générale scolaire
prévue en 2011 à une date
ultérieure qui sera fixée par
le gouvernement. » est un affront
à la démocratie locale
et permet le maintien de façon
artificielle d’une équipe
d’élus scolaires incapable
de générer quelque solution
que ce soit dans la gestion
de l’éducation à Montréal et
surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections
de 2007 où un scrutin
s’est tenu en catimini sans
que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services
comme commissaires,
j’ai scruté à la loupe le programme
politique des commissaires
de Rosemont et
j’en suis arrivé à la conclusion
que malgré leur présence,
leur élection parfois
par acclamation ou leurs
longues réunions des 4 dernières
années, les commissaires
n’arrivent pas à générer
quelque résultat que ce
soit pour un système scolaire
qui en a pourtant grand
besoin.
Les problèmes scolaires
dans Rosemont sont clairs
et évidents, est-ce que le fait
d’appartenir à un regroupement
politique comme le
MEMO constitue un empêchement
à toute décision
souveraine de la part des
commissaires membres de
ce parti scolaire qui résulte
en l’appui par défaut à des
décisions qui sont strictement
sans effets autant
pour les élèves que pour le
personnel enseignant ou le
personnel de soutien?
La réponse est positive sans
équivoque et il est facile d’en
faire la démonstration.
Quels sont les principaux
problèmes rencontrés par
les élèves et les étudiants
dans les écoles de Rosemont
aujourd’hui?

• Intégration culturelle
à la société laïque francophone
québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes
sociaux au sein des
institutions
• Accessibilité réelle à
l’éducation
• Formation musicale,
artistique ou sportive
comme outils de développement
intellectuel
• Support aux enseignants
démotivés par l’inaction
des commissaires élus
• Participation du
personnel de soutien à
l’amélioration de l’éducation
des élèves
• Éducation sexuelle
et prévention des maladies
sexuellement transmises
chez les jeunes
• Vie civique, vie économique
et développement
personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant
au sein du quartier, programmes
de participation à
la vie de quartier, équipes
d’étudiants-intervenants,
brigades, etc…
• Compétences des
professeurs
Ces quelques exemples que
personne n’ose adresser au
sein de la représentativité
élue sont pourtant des questions
fondamentales qui
sont élémentaires en matière
d’éducation et de vie étudiante.

Quand on étudie le rapport
d’activités de la commissaire
de Rosemont-sud par exemple,
publié au http://www.
memo.qc.ca/article1356.
html, on découvre que la
commissaire tient sa motivation
et ses compétences
d’une élection en secondaire
3 à un comité d’élèves de
son école. Bien que ceci soit
un fait positif dans la vie
de tout enfant, est-ce qu’il
est suffisant pour faire un
commissaire scolaire apte à
prendre des décisions parfois
audacieuses afin d’améliorer
considérablement les
capacités intellectuelles des
élèves et étudiants sous sa
responsabilité? Bien sur que
non.
La commissaire de Rosemont-
Sud semble reprendre
dans son rapport d’activités
le verbatim résultant d’une
ligne de parti qui n’est absolument
pas adaptée aux
besoins criants et réels de la
population qu’elle doit théoriquement
servir.
Autre exemple, cette même
conseillère semble prioriser
la mise en place de structures
visant à « toujours
mieux écouter la population
» mais outre ces structures
d’écoute, grossièrement
exagérées et multipliées à
outrance selon moi, où sont
les résultats, les interventions
concrètes et les grandes
orientations de la commissaire?
Rien.

Elle annonce le financement
d’une fête de fin d’année à
même son budget discrétionnaire
de 6000$ et l’achat
d’une pièce d’équipement. Il
s’agit ici d’un exemple parfait
d’incapacité à parler des
vrais problèmes et surtout
de les gérer, encore moins de
les régler. La fête de fin d’année,
sauf pour servir l’ego
démesuré de la commissaire
scolaire, n’apporte strictement
rien à l’avancement de
l’éducation et cette dépense
est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre
de l’Éducation du Québec
de suspendre les élections
prévues en novembre permet
le maintien en place
de façon totalement antidémocratique
d’une équipe de
commissaires incompétents,
immatures et incapables de
se détacher de leur ligne de
parti pour régler les vrais
problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter
comme candidat commissaire
dans Rosemontsud
d’une part parce qu’il
est plus que temps que des
personnes compétentes et
intéressées à régler les problèmes
plutôt que de surfer
dessus se portent volontaires
mais aussi parce que
comme commissaire indépendant
et souverain, j’ai
l’intention d’affronter avec
énergie et détermination
les vrais problèmes d’éducation
dans notre milieu et
que les résultats seront présents
coûte que coûte. Il est
plus que temps de cesser
de financer des fêtes de fin
d’année ou des voyages de
formation qui ne génèrent
aucune avancée concrète au
quotidien pour les jeunes
qui comptent sur nous pour
les aider à affronter l’avenir
de façon compétitive. Si le
seul mandat du commissaire
scolaire devait être de générer
des résultats, les élèves
et étudiants en seraient
les vrais gagnants!
Roger-Luc Chayer, Éditeur
Groupe Gay Globe

Le report des élections scolaires de 2011 nuit à la démocratie locale.

Friday, October 14th, 2011

14 octobre 2011 – L’annonce en 2011 par le Gouvernement du Québec du report des élections scolaires prévues pour novembre 2011 et confirmée par le Directeur Général des Élections du Québec qui déclare sur son site web « Le 11 juin 2010, le projet de loi 86 a été sanctionné. Celui-ci reporte l’élection générale scolaire prévue en 2011 à une date ultérieure qui sera fixée par le gouvernement. » est un affront à la démocratie locale et permet le maintien de façon artificielle d’une équipe d’élus scolaires incapable de générer quelque solution que ce soit dans la gestion de l’éducation à Montréal et surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections de 2007 où un scrutin s’est tenu en catimini sans que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services comme commissaires, j’ai scruté à la loupe le programme politique des commissaires de Rosemont et j’en suis arrivé à la conclusion que malgré leur présence, leur élection parfois par acclamation ou leurs longues réunions des 4 dernières années, les commissaires n’arrivent pas à générer quelque résultat que ce soit pour un système scolaire qui en a pourtant grand besoin.
Les problèmes scolaires dans Rosemont sont clairs et évidents, est-ce que le fait d’appartenir à un regroupement politique comme le MEMO constitue un empêchement à toute décision souveraine de la part des commissaires membres de ce parti scolaire qui résulte en l’appui par défaut à des décisions qui sont strictement sans effets autant pour les élèves que pour le personnel enseignant ou le personnel de soutien? La réponse est positive sans équivoque et il est facile d’en faire la démonstration.
Quels sont les principaux problèmes rencontrés par les élèves et les étudiants dans les écoles de Rosemont aujourd’hui?
• Intégration culturelle à la société laïque francophone québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes sociaux au sein des institutions
• Accessibilité réelle à l’éducation
• Formation musicale, artistique ou sportive comme outils de développement intellectuel
• Support aux enseignants démotivés par l’inaction des commissaires élus
• Participation du personnel de soutien à l’amélioration de l’éducation des élèves
• Éducation sexuelle et prévention des maladies sexuellement transmises chez les jeunes
• Vie civique, vie économique et développement personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant au sein du quartier, programmes de participation à la vie de quartier, équipes d’étudiants-intervenants, brigades, etc…
• Compétences des professeurs
Ces quelques exemples que personne n’ose adresser au sein de la représentativité élue sont pourtant des questions fondamentales qui sont élémentaires en matière d’éducation et de vie étudiante.
Quand on étudie le rapport d’activités de la commissaire de Rosemont-sud par exemple, publié au http://www.memo.qc.ca/article1356.html, on découvre que la commissaire tient sa motivation et ses compétences d’une élection en secondaire 3 à un comité d’élèves de son école. Bien que ceci soit un fait positif dans la vie de tout enfant, est-ce qu’il est suffisant pour faire un commissaire scolaire apte à prendre des décisions parfois audacieuses afin d’améliorer considérablement les capacités intellectuelles des élèves et étudiants sous sa responsabilité? Bien sur que non.
La commissaire de Rosemont-Sud semble reprendre dans son rapport d’activités le verbatim résultant d’une ligne de parti qui n’est absolument pas adaptée aux besoins criants et réels de la population qu’elle doit théoriquement servir.
Autre exemple, cette même conseillère semble prioriser la mise en place de structures visant à « toujours mieux écouter la population » mais outre ces structures d’écoute, grossièrement exagérées et multipliées à outrance selon moi, où sont les résultats, les interventions concrètes et les grandes orientations de la commissaire? Rien. Elle annonce le financement d’une fête de fin d’année à même son budget discrétionnaire de 6000$ et l’achat d’une pièce d’équipement. Il s’agit ici d’un exemple parfait d’incapacité à parler des vrais problèmes et surtout de les gérer, encore moins de les régler. La fête de fin d’année, sauf pour servir l’ego démesuré de la commissaire scolaire, n’apporte strictement rien à l’avancement de l’éducation et cette dépense est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre de l’Éducation du Québec de suspendre les élections prévues en novembre permet le maintien en place de façon totalement antidémocratique d’une équipe de commissaires incompétents, immatures et incapables de se détacher de leur ligne de parti pour régler les vrais problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter comme candidat commissaire dans Rosemont-sud d’une part parce qu’il est plus que temps que des personnes compétentes et intéressées à régler les problèmes plutôt que de surfer dessus se portent volontaires mais aussi parce que comme commissaire indépendant et souverain, j’ai l’intention d’affronter avec énergie et détermination les vrais problèmes d’éducation dans notre milieu et que les résultats seront présents coute que coute. Il est plus que temps de cesser de financer des fêtes de fin d’année ou des voyages de formation qui ne génèrent aucune avancée concrète au quotidien pour les jeunes qui comptent sur nous pour les aider à affronter l’avenir de façon compétitive. Si le seul mandat du commissaire scolaire devait être de générer des résultats, les élèves et étudiants en seraient les vrais gagnants!

Roger-Luc Chayer, Éditeur et journaliste
Ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal (2011)
Membre de l’Investigative Reporters and Editors des Etats-Unis et de la Fédération Européenne de Presse.

Les gais ont des alternatives enviables

Thursday, April 14th, 2011

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]
Image Radio-Canada
Voilà encore une fois que les
élections fédérales se pointent
au Canada et nous obligent à
songer au gouvernement que
nous souhaitons pour gérer au
quotidien le second plus grand
pays au monde.
Les gais et lesbiennes sont traditionnellement
des électeurs
fidèles qui votent comme la
majorité, au Québec du moins,
mais voilà que les sondages
tendent pour une première fois
en vingt ans à démontrer que la
communauté est divisée plus
que jamais et que selon les
régions, la polarisation est distincte
et s’éloigne du vote traditionnel
au Bloc Québécois.

Selon que vous soyez à Montréal
ou à Québec, les intérêts
divergent comme à Québec
par exemple, qui exige un nouveau
stade alors qu’à Montréal,
on se préoccupe bien plus de
l’absence d’un gouvernement
responsable. La souveraineté
ne semble toutefois pas être
une question pertinente à cette
élection.
Gay Globe Média a lancé il y a
quelques semaines un sondage,
comme il a l’habitude de le
faire en période électorale et par
le passé, les résultats étaient
très similaires à ceux de l’élection,
prouvant que ses lecteurs
sont représentatifs de la population
en général. Les résultats
de 2011 sont très différents de
ceux des autres élections, ce
qui nous indique un changement
important dans la nature
du vote et si on doit se fier à ce
sondage, il y aura des changements
spectaculaires le 2 mai…

Le 13 avril, les résultats étaient
les suivants: Parti Conservateur
35%, Bloc Québécois 28%,
Parti Libéral 16%, Nouveau
Parti Démocratique 11%, André
Arthur 6%, Parti Communiste
2%, Parti Libertarien du Canada
2% et Parti Vert 1%. À noter
que le candidat André Arthur,
à lui seul, récolte 6% des voix
totales, sans adhérer à quelque
parti que ce soit et sans budget
national, un résultat supérieur à
celui de bien des partis.

Le sondage de Gay Globe ne
représente que l’opinion des
lecteurs où qu’ils soient, n’a
rien de scientifique et à la veille
de passer le seuil des 1000
répondants, reste encore le
meilleur outil de mesure pour
les gais et lesbiennes du Québec.
Pour participer, rendez sur
la page de Gay Globe au www.
gglobetv.com et cliquez sur le
bandeau de vote. Le résultat
sera alors affiché et votre

68- Jean-Luc Romero réélu

Wednesday, May 5th, 2010

Par : Gay Globe Magazine

Le militant gay du SIDA, ex-collaborateur à la Revue Le Point et actuel représentant d’une autorité régionale en France vient d’être réélu au poste de conseiller régional d’Île-de-France sous une bannière de gauche.

Ex-droitier, M. Romero a changé de camp politique suite à de profonds désaccords avec les partis de droite quant aux affaires sociales et du SIDA.

Jean-Luc Romero, qui a collaboré à la revue gaie Le Point sur de nombreux sujets, a vu sa collaboration se terminer suite à ses positions publiquement affirmées sur l’euthanasie et particulièrement quant à une affaire d’homophobie devant les tribunaux français.

48- “Ça sent 1976…” Change de nez André…

Saturday, April 17th, 2010

Le PQ récolte ce quʼil a semé pendant de nombreuses années dʼarrogance et de mépris pour le peuple,
autant alors quʼil était au pouvoir que dans lʼopposition. Voilà que le parti nʼest même plus reconnu
comme opposition officielle, à quand le retour de valeurs salvatrices pour le seul parti apte à faire du
Québec un état souverain?
Dans les années ʻ90, alors
quʼil était député de Gouin à
lʼAssemblée nationale, le jeune
député recevait la visite dʼun
commettant qui souhaitait lui
demander un coup de pouce
pour sortir temporairement un
pauvre type de la misère. En
effet, un électeur de son comté,
faute dʼargent de façon transitoi-
re, sʼest vu obligé de se nourrir
avec de la nourriture pour chiens,
quʼil empruntait au sac de nour-
riture de sa vielle chienne Sally…
Un voisin, outré que lʼon puis-
se  être obligé de manger de
la nourriture pour animaux au
Québec pour survivre, a décidé
de demander lʼaide du député
local, André Boisclair.
En quelques minutes, le pro-
blème était réglé, rien à faire, ja-
mais le député nʼa accepté dʼin-
tervenir à lʼaide sociale ou de
piger dans son budget de comté
pour offrir un dépannage dʼur-
gence à ce pauvre type, il méri-
tait tout simplement son sort…
Voilà quʼAndré Boisclair, quel-
ques années plus tard, voulait
devenir Premier ministre dʼune
nation fondée sur des valeurs
sociales fortes, bien plus pré-
sentes au quotidien que dans les
autres provinces canadiennes.
On aura finalement su quʼau
moment où il était ministre, il
consommait de la drogue sans
se soucier un seul instant de la
misère tiers-mondiste présente
dans son propre comté.
“Les québécois décideront au
moment venu, jʼai confiance en
eux…” Le peuple a vu clair. En
semant la graine du mépris et en
refusant de croire que dans son
propre comté lʼon puisse crever
de faim, le chef du PQ a prouvé
quʼil ne pourrait jamais diriger
un pays comme le Québec.
Le peuple a vu clair aussi avec
André Boulerice et avec les
autres péquistes qui, pendant
des années, se commettaient à
faire de la politique contre leurs
propres électeurs en magouillant
et créant les conditions dʼun
manque de confiance envers le
parti qui pourtant, sous René
Lévesque, était dʼune morale de
béton.
André Boisclair et ses greffons
du Parti Québécois le voient
maintenant, le PQ est mutilé à
un point tel quʼil faudra un mira-
cle et surtout un chef grandiose
pour réparer les dégâts, redon-
ner au parti sa vocation dʼoutil
de souveraineté et surtout, pour
nettoyer des années de ma-
gouilles et de basse politique.
Boisclair ne pouvait devenir chef
dʼétat aux élections de 2007 et
ça, cʼest le souhait des québécois.
LʼADQ a toutefois fait excel-
lente figure dans cette élection
en remportant non seulement le
titre de parti officiel mais dʼop-
position officielle pour la pre-
mière fois de son existence. Il ne
sʼagit pas dʼun parti qui favorise,
dans le discours du moins, lʼex-
pression de la vie gaie mais con-
trairement aux péquistes, il est
possible que les gais et lesbien-
nes bénéficient de ce nouveau
parti qui aura tendance à vou-
loir proposer des actes concrets
plutôt que de continuellement se
draper des couleurs de la com-
munauté pour mieux lʼignorer.
Quant aux libéraux, il est normal
dʼavoir une telle réaction des
électeurs quand on ne parvient
tout simplement plus à accéder
aux soins de santé de base, que
les médecins ne prennent plus
de nouveaux patients et que les
listes dʼattentes sont en papyrus
tellement elle sont vieilles…

46- Jean-Luc Romero sera candidat dans Paris

Sunday, April 11th, 2010

Homme politique, auteur, journaliste et militant dans la lutte contre le SIDA depuis de nombreuses
années, Jean-Luc Romero sera fi nalement candidat dans Paris aux élections législatives de juin 2007.
Le Point appuie cette candidature de grande qualité, comme pour notre ami et collaborateur Raymond
Gravel au Québec, un autre journaliste du Point se présente aux élections…
Aujourdʼhui Autrement inves-
tit Jean-Luc Romero   dans la 8
ème circonscription de Paris et
demande   à lʼUMP dʼen faire
de même    Après la nomination
de Jean de Gaulle à la Cour des
Comptes, Aujourdʼhui,  Autre-
ment a pris acte de la nouvelle
situation politique dans la hui-
tième  circonscription de Paris
qui englobe les deux tiers du 12
ème arrondissement  de la capi-
tale.
Lors de son dernier comité poli-
tique, Aujourdʼhui, Autrement a
investi son  président Jean-Luc
Romero pour porter les couleurs
de ce jeune parti  politique aux
prochaines élections législati-
ves de juin 2007 et demande à
lʼUMP de lʼinvestir à son tour.
Jean-Luc Romero est porteur
de valeurs de modernité et de
tolérance qui  caractérisent la
capitale et cet arrondissement
en pleine mutation.    Habitant
du 12 ème arrondissement de
Paris depuis 25 ans, il est actuel-
lement  le seul postulant à vivre
dans cet arrondissement – celles
et ceux qui  sollicitent lʼinves-
titure de lʼUMP nʼy vivent pas,
nʼy font pas leurs courses, nʼy
fréquentent pas les transports en
commun.
Jean-Luc Romero est aussi con-
seiller régional élu sur la liste
UMP/UDF/CAP  21 de Paris
en 2004.    Auteur en 2006 dʼun
pamphlet/programme sur Paris
en pleine mutation.   « La
Nuit des petits  couteaux – Qui
gagnera la bataille de Paris ? »,
Jean-Luc Romero, tout en  ayant
une vraie réfl exion sur Paris et
un ancrage incontestable dans le
12 ème  arrondissement, a aussi
une notoriété nationale qui sera
particulièrement  utile pour le
12 ème.
En investissant Jean-Luc Ro-
mero, lʼUMP montrera enfi n
sa volonté de donner  une juste
reconnaissance à une droite so-
ciétale et sociale que défend
Aujourdʼhui, Autrement depuis
sa création en septembre 2004.
Elle  montrera aussi son intérêt
pour les combats sociétaux que
mène Jean-Luc  Romero et qui
ont été confi squés jusquʼà pré-
sent par la gauche .
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture et les
publicités par

Quand ils perdent leurs élections

Monday, February 22nd, 2010

Lorsquʼils se présentent à des élections, les
candidats déclarent toujours quʼils seront ga-
gnants. Pourtant, 95% de ces derniers perdent
leurs élections. Comment alors leur faire con-
fi ance pour un poste de ministre?
En conférence de presse devant une foule compacte, quelques jours
avant lʼélection partielle dans Ste-Marie-St-Jacques, le premier
ministre du Québec Jean Charest déclarait que son parti allait gagner le
scrutin et que sa candidate, Nathalie Malépart, allait infl iger une défaite
historique au Parti Québécois, présent depuis 20 ans dans le comté du
centre-ville de Montréal. Or, les électeurs ont voté exactement comme
ils le font depuis 20 ans, pour le Parti Québécois. Comment expliquer
que lʼon puisse se tromper autant et briguer en même temps le pouvoir?
Est-ce quʼil y a incompatibilité entre pouvoir et compétence? Est-ce
que les politiciens rêvent en couleurs même une fois élus?
Comment expliquer que des personnes qui souhaitent diriger le Québec,
décider de ce qui est bon ou mauvais pour le peuple, gérer le budget de
lʼÉtat et faire des prévisions budgétaires équilibrées soient les mêmes
qui déclarent avec certitude quʼelles vont gagner une élection et qui
la perdent lamentablement sans jamais revenir sʼexpliquer sur ces
résultats car on le sait, une fois lʼélection terminée, les candidats défaits
ne reviennent jamais devant les électeurs que ce soit pour sʼexpliquer
ou continuer à être présents dans le comté. Est-ce que lʼargent est le
seul élément motivateur pour les politiciens qui prétendent connaître
leur comté?
De nombreuses recherches qui datent parfois de plus de 40 ans, existent
sur le sujet et le point commun entre les diverses conclusions offertes lie la
recherche absolue du pouvoir à une forme de folie, à une dépendance qui
amènerait les candidats à promettre nʼimporte quoi pour se lʼapproprier.
Politique
Ils veulent diriger la société en invoquant leurs compétences et pourtant…
Quand ils perdent leurs élections
Par: Roger-Luc Chayer
«En fait, ce qui fonde la continuité de ces fous du pouvoir, cʼest à la
fois la duplicité de lʼextérieur, souvent innocente, souvent sadique de
quelques moralistes dʼune part, et la carence interne dʼacteurs sérieux
pétris dʼidéologie nationaliste conséquents dʼautre part.» Dans cet
extrait du manifeste publié en 2005 par Shanda Tonme sur ufctogo.
com, lʼauteur nous explique en une seule phrase sa théorie de leur
recherche absolue du pouvoir et de leur refus de rester dans le portrait
politique une fois lʼélection en leur défaveur.
Lors de la dernière campagne électorale provinciale partielle dans Ste-
Marie-St-Jacques, Le Point se proposait de faire le tour des candidats
mais une fois les entrevues terminées, quelle ne fut pas notre surprise de
découvrir que le discours de chaque candidat était exactement le même,
comme si on avait préparé les textes à lʼavance, peu importe le parti
politique présenté. Il a été décidé de ne pas publier ces entrevues pour
ne pas devenir lʼoutil de stratèges politiques nʼayant rien à voir avec nos
sincères aspirations comme gais et dʼy revenir sous forme de dossiers, dès
septembre. Nous demanderons aux candidats, défaits comme gagnants,
de revenir sur nos observations et de nous aider à mieux les comprendre.

Élections fédérales

Friday, December 25th, 2009

Harper veut limiter les délais tout en préser-
vant le système de santé public
Citant le jugement Chaoulli sur les soins de santé, Stephen Harper veut
garantir une limite aux délais dʼattente, tout en préservant le caractère
public des services hospitaliers. Ce faisant, le chef conservateur va au
devant des coups de ses adversaires sur un sujet très délicat.
Steven Harper
Dʼentrée de jeu, il a déclaré quʼil nʼy aurait pas de système privé parallè-
le. Advenant quʼil serait élu, un gouvernement conservateur maintiendrait
le financement supplémentaire de 40 milliards $, accordé par les libéraux
sur une période de 10 ans, mais il réorienterait les investissements afin
dʼobtenir de meilleurs résultats.
M. Harper souhaite que les provinces atteignent des objectifs relatifs
aux délais dʼattente dès décembre 2006, soit un an plus tôt que la date
butoir proposée par les libéraux dans leur programme. Le chef conser-
vateur a affirmé quʼOttawa nʼa pas le choix dʼagir à la suite du jugement
de la Cour suprême du Canada qui a conclu que Québec contrevenait à
la Charte québécoise des droits et libertés de la personne en forçant les
patients à attendre pour un traitement, ce qui ouvre la voie à lʼassurance-
maladie privée. A la demande du gouvernement provincial, la Cour su-
prême a accordé un délai dʼun an, jusquʼen juin 2006, pour se conformer
au jugement.
Chaude lutte en perspective entre le NPD et le Parti libéral
La députée libérale Hedy Fry devra affronter un adversaire de taille, le
néo-démocrate Svend Robinson. Ce dernier avait quitté la politique en
avril 2004 en raison de problèmes psychologiques.
Députée de Vancouver Centre depuis 1993, Mme Fry obtient déjà du
renfort de la part du Cabinet Martin. Lʼex-président des Maple Leafs de
Toronto et ministre fédéral du Développement social, Ken Dryden, est
sur la Côte du Pacifique pour donner un coup de pouce à ses collègues
libéraux. Vendredi, il visitait une garderie située dans le centre-ville de
Vancouver.
Hedy Fry ne croit pas que son opposant, le premier homme politique
fédéral à avoir publiquement admis son homosexualité, va lui ravir lʼim-
portant vote de la communauté gaie. Les homosexuels ne votent pas en
bloc, affirme-t-elle.
Svend Robinson
Svend Robinson ne passe pas inaperçu
Député pendant 25 ans à Ottawa, M. Robinson nʼa jamais perdu une élec-
tion. Lʼhomme politique sait attirer lʼattention du public et des médias.
À Vancouver, il sʼest joint à des manifestants qui réclament des médica-
ments pour les sidéens de la région. Svend Robinson avait abandonné son
poste de député de Burnaby-Douglas en avril 2004, après avoir admis le
vol dʼune bague.
Gilles Duceppe
Le Bloc Québécois est un parti politique souverainiste, implanté exclusi-
vement au Québec. Il a été créé en 1990 devant lʼéchec du gouvernement
fédéral de trouver une formule qui satisfasse les demandes minimales du
Québec pour que celui-ci puisse réintégrer la Constitution canadienne.
La présence du Bloc Québécois rétablit la concordance et la légitimité
entre la vision dʼun peuple et celle de ses représentantes et représentants
élus sur la scène fédérale. Le Bloc Québécois affirme lʼexistence de la na-
tion québécoise, exige sa reconnaissance et défend les intérêts de ses ci-
toyens et citoyennes ainsi que leur droit de choisir librement leur avenir.
Né le 22 juillet 1947, Gilles Duceppe a grandi à Montréal dans une famille
empreinte de solidarité. Élu pour la première fois député de Laurier—
Sainte-Marie à la Chambre des communes en 1990, Gilles Duceppe est le
premier député élu sous une bannière souverainiste à siéger à Ottawa. Il a
occupé les fonctions de porte-parole du Bloc Québécois en matières dʼAf-
faires indiennes, de Multiculturalisme, de Défense, de Travail, dʼEmploi
et dʼImmigration, de Condition féminine et des Anciens combattants avant
dʼoccuper les fonctions de Whip en chef de lʼOpposition officielle en 1993.

Municipales Une réflexion post-élections

Saturday, December 5th, 2009

Suite aux élections municipales générales au Québec en novembre dernier, de nombreux changements se sont produits non seulement au conseil municipal de Montréal, mais dans les arrondissements de la ville la plus corrompue du Québec.

Juste avant l’élection, Montréal a été le centre du plus vaste scandale de corruption causé par le Maire de Ville-Marie, Benoît Labonté, qui était impliqué depuis son élection dans de nombreuses affaires sordides qui feront l’objet d’enquêtes policières dans les mois à venir.

Ayant démissionné avant l’élection, le poste de Maire de l’arrondissement n’a pu être comblé, l’arrondissement devenant le seul à ne pas avoir de Maire à sa tête et étant dirigé directement par la ville-centre, par le Maire Tremblay autrement dit. Malgré la tourmente autour du financement occulte des partis politiques à Montréal et ayant été interpellé sur la question, Sammy Forcillo a été réélu, de même que Pierre Mainville qui a obtenu le plus haut taux de majorité dans Ville-Marie. Louise O’Sullivan, autrefois conseillère municipale dans le district n’a pas été en mesure de convaincre les électeurs de Montréal, terminant loin derrière la plupart des candidats avec quelques centaines de voix au total. Le candidat Richard Bergeron a très bien performé lors de ces élections dans le Village en se classant bon troisième. Le mince écart entre les candidats nous permet de croire qu’à la prochaine élection, il est fort probable que M. Bergeron emporte de nombreux arrondissements dont celui de Ville-Marie.

“La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections.” (Jean Mistler)

Le candidat Carle Bernier-Genest, après avoir été absent pendant 4 ans malgré sa première élection dans Rosemont, a récolté le fruit de son arrogance en étant renvoyé par les électeurs de l’arrondissement, en même temps que son patron, le Maire Lavallée. Carle Bernier-Genest, ex-journaliste gai à RG et ex-militant gai s’était retrouvé élu dans Rosemont, prétendant vouloir représenter les jeunes alors que dans son district, ce sont les aînés et les travailleurs qui forment la majorité.

À de nombreuses reprises, le “jeune” élu avait supporté les décisions arrogantes et incohérentes de son patron le Maire Lavallée, la population n’a visiblement pas digérée l’absence de colonne vertébrale de M. Bernier-Genest. Quelques jours avant l’élection, M. Bernier-Genest avait d’ailleurs annoncé à la rédaction de Gay Globe Magazine que l’appui des gais était important pour lui, qu’il avait demandé à un adjoint de soutenir publicitairement notre magazine et que nous allions recevoir un coup de fil à cet effet. “Paroles, paroles” comme disait Dalida, nous attendons toujours son appel… Les gais n’ont plus la cote en 2009 en matière politique et pour cause. Depuis le scandale menant à la démission du député André Boulerice, la prétendue corruption du Maire des gais Benoît Labonté et l’absence totale de Bernier-Genest de son district, les gais font la démonstration qu’ils ne sont pas assez matures pour exercer un pouvoir cohérent et honnête, comme il se doit quand on prétend montrer l’exemple…

Élections Montréal 2009: en anglais dans Rosemont

Tuesday, September 15th, 2009

En ce 15 septembre 2009, coin Dandurand et 10ème avenue dans Rosemont, j’ai découvert que le français n’était plus de mise, au coeur de Montréal, au coeur du Québec.

Revenant de mon café sur Masson, je passe sur Dandurand coin 10ème avenue, un quartier pourtant réputé très français et très nationaliste (les députés fédéral et provincial sont souverainistes depuis toujours) et au coin de la rue, des travaux de pavage bloquent la circulation normale, il y est indiqué “circulation locale seulement”. Comme j’habite coin Dandurand, je décide de passer puisque je suis considéré comme local. Arrivé au coin de rue suivant, un employé de la compagnie de pavage, asiatique de toute évidence, me fait signe de faire demi-tour. Je lui explique que je suis un “local” mais il ne comprend rien, il ne parle pas français. J’insiste et lui demande de s’exprimer en français, il me fait signe qu’il ne comprend rien et continue en angais.

Je vois plus loin un autre employé de la compagnie, je lui fais signe de venir, je l’informe que son personnel ne parle pas français et que nous sommes au Québec, pas en Californie. Il me répond “vous n’êtes pas mieux, vous ne parlez pas angais”. Je lui dit en riant que je n’ai pas à parler anglais car nous sommes au Québec et il me dit, tout en m’ouvrant le passage pour que je puisse passer, qu’il ne peut rien y faire. Je lui répond que les indications routières au Québec sont toutes en français, c’est la loi, il me fait signe qu’il comprend bien la situation. Son chinois continue de faire la circulation en anglais, trop incapable d’apprendre la langue de la majorité pour pouvoir mieux nous donner des ordres.

Conclusion: N’obéissez jamais à un ordre en anglais au Québec, il est illégal. Vivement un gouvernement souverainiste à Québec et un maire de Montréal qui saura respecter la majorité des citoyens. Si on souhaite me bloquer le passage vers ma rue, qu’on le fasse en français sinon, sorry, your bullshit!

Vote élection Montréal 2009

Sunday, August 30th, 2009

Aujourd’hui même, Louise Harel, Gérald Tremblay et Louise O’Sullivan lancaient leurs campagnes électorales officiellement pour la mairie de Montréal, une ville en ruines et tiers-mondiste depuis l’arrivée de Tremblay et de son greffon Benoît Labonté à Ville-Marie.

Il faut tôt ou tard prendre une décision et voici la mienne:

Il est hors de question que je vote pour Gérald Tremblay, un maire faible, hypocrite, un homme sans convictions qui gère la ville comme un réactionnaire, en fonction des scandales qui sortent sur lui et ses fonctionnaires-élus. M. Tremblay n’est pas apte à diriger une ville aussi importante que Montréal, il en a fait la preuve au fil des années, dans les entrevues qu’il donne, en comparaison avec les autres maires des villes du Québec. Gérald Tremblay n’aura pas mon vote cette année. NON!

Louise Harel, qui est arrivée comme une sauveuse crédible et attendue pour les montréalais est décevante au quotidien. Immédiatement après l’annonce de son arrivée comme candidate, elle annonçait qu’elle s’associait avec Benoît Labonté, le pire dirigeant d’arrondissement à Montréal, responsable de la ruine du centre-ville, responsable des augmentations de 300% des parcomètres dans Ville-Marie et ex-ami de Gérald Tremblay. Louise Harel n’est plus l’occasion de changement qu’elle incarnait à son arrivée. Réal Ménard, député bloquiste d’Hochelaga-Maisonneuve s’est aussi allié à elle, son arrondissement est le pire arrondissement du Canada à tous les niveaux et il en est le député depuis 16 ans. Un incapable, incompétent qui n’a jamais réussi à rien faire dans son comté se joint à Louise Harel, c’est suffisant pour moi pour ne plus voter Harel. Non!

Louise O’Sullivan, assez inconnue dans le reste de Montréal, ancienne conseillère de Ville-Marie défaite aux dernières élections. Comme journaliste à la tête d’un groupe média gai s’adressant aux électeurs de Ville-Marie, j’ai eu la preuve aux dernières élections qu’elle ne pourrait jamais être maire ou dirigeante parce que son éthique est plus que questionnable. Lors des dernières élections, lorsqu’elle avait été approchée pour placer de la pub dans Le Point pour convaincre les électeurs de voter pour elle, sa réponse a été très simple: “Metez toute la pub nécessaire à me faire élire sans me facturer et une fois élue, j’achèterai des espaces publicitaires dans votre magazine avec le budget de la ville pour vous remercier”. C’est de la corruption ça non? Vote: Non!

Mon vote en 2009: Richard Bergeron. Non pas parce qu’il est intéressant mais parce que si je ne vote pas, je ne contribue pas à sortie Gérald Tremblay de son siège. Le seul moyen de le sortir de son poste est de voter pour un autre que lui sinon il restera maire avec seulement 27% des votes, comme la dernière fois. Richard Bergeron n’a aucun charisme, n’a jamais la parole, n’attaque personne, est invisible, n’a aucun programme intéressant mais il a une chose pour lui, en votant pour lui, Tremblay ne rentre pas, Harel reste chez elle avec son Labonté et son Ménard et Montréal se porte mieux automatiquement. Dirigée par un cochon, la ville serait en meilleur état!

Je vote Richard Bergeron par dépit, faites de même si vous avez un peu de respect pour ce que vous êtes comme montréalais.

Montréal: Gérald Tremblay le tiers-mondiste

Thursday, May 21st, 2009

Le 1er mai 2009, Gérald Tremblay, Maire de Montréal, déclarait sur les ondes de TVA à 18h que la ville avait des problèmes car elle était confrontée à de nombreuses crises en même temps et il donne comme exemples le fait qu’il existe une crise économique mondiale et une épidémie de grippe porcine dans le monde qui monopolisent les ressources de la ville. Quoi???
1- Il existe certainement une crise économique mondiale mais elle n’a rien à voir avec l’état actuel de la cité insulaire et métropole du Québec. D’une part, la crise n’existe que depuis 8 mois alors que la situation de Montréal fait l’objet de nombreuses dénonciation depuis au moins 3 ans.
2- La grippe porcine n’existait que depuis une semaine, au moment de sa déclaration. Il faut être complètement malhonnête et tordu pour invoquer une grippette comme source de troubles pour la ville d’autant plus qu’il n’existe en date de sa déclaration qu’un seul cas confirmé au Québec et que la personne atteinte est chez elle en train de s’en remettre parfaitement et, qui plus est, la grippe des cochons n’existait même pas au moment où la ville de Montréal a été reconnue comme une ville du tiers-monde selon l’ensemble des critères internationaux actuels, cela en janvier dernier, et par André Arthur de TQS qui a été le premier à oser prononcer ce mot, après l’éditeur du Point bien-sur mais l’histoire ne retiendra que l’intervention d’Arthur, c’est normal, ancienneté médiatique oblige!
Le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, n’a pas digéré que le journal La Presse du 1er mai exige sa démission et ajoutait sur les ondes de TVA que ce journal était le seul à faire un tel constat et à exiger une telle démission. Monsieur Tremblay, bon sang de bonsoir, mais réveillez vous! Le Point exige votre démission depuis au moins deux ans, vous recevez nos articles depuis toujours puisque vous êtes abonné au mailing list du Point et, pire, je m’assure personnellement de toujours vous envoyer un texte qui vous concerne. Dire que La Presse commet un geste unique est absolument mensonger de votre part et à titre de Maire de Montréal, vous devez démissionner car vous mentez!
Le Maire Tremblay est responsable de la tiers-mondialisation de la métropole, il a détruit ce que ceux avant lui avaient construit pendant 400 ans et il est le seul responsable de son incurie et de son incompétence. Il est clair que M. Tremblay n’est pas de mauvaise foi, il n’est qu’incompétent! Il y aura des élections à Montréal le 1er novembre 2009, le peuple aura le dernier mot, c’est à espérer! Si quelqu’un hésite encore à croire que M. tremblay puisse être le premier Maire tiers-mondialiste de l’histoire du Canada, regardez bien la photo plus haut, prise lors de sa participation au Forum Mondial du Tiers-Monde en 2006! Seul Maire d’une ville nord-américaine présent, il nous a alors fait entrer dans la prestigieuse liste des villes les plus pauvres du monde, c’était en 2006, l’année des Outgames!

Le pire débat de l’histoire contemporaine du Québec

Tuesday, November 25th, 2008

Il vient de se terminer, le débat des chefs dans le cadre de l’élection générale du Québec prévue pour le 8 décembre 2008 qui vient de se terminer, met en évidence les périls qui guettent les québécois face à trois carriéristes politiques qui nous ont fait la démonstration qu’ils pouvaient nous balancer absolument n’importe quoi sans penser une seule seconde à nous.

À tel point que je pense très sincèrement que de tels débats, dans l’avenir, devraient être refusés car non seulement ils sont inutiles, ils servent finalement aux partis à faire de la politique alors qu’ils devraient débattre. Débattre bon sang, mais débattez, arrêtez de nous gaver de vos idéologies insensées et débattez, arguez, raisonnez mais cessez de sombrer dans la politique partisane si c’est le pouvoir que vous souhaitez…

Jean Charest: Actuel premier ministre du Québec et chef du parti libéral, ce dernier est venu nous montrer qu’il pouvait parler seul, couper la parole à tous et nous dire n’importe quoi au niveau chiffres sans que pesonne ne puisse avoir accès à ces mêmes chiffres. Est-ce qu’il n’aurait pas été plus habile de parler du Québec, de la réalité, de nos angoisses collectives en apportant des solutions idéologiques ouvertes? Non…. M. Charest a préféré nous servir une multitude de chiffres que personne ne peut vérifier et, comme au casino, espére que les lumières et le bruit attireront l’attention positivement même si, par la bande, on nous vide les poches. Même si la stratégie fonctionne et si elle devait fonctionner, est-ce vraiment ce que nous voulons? Est-ce que les québécois sont si imbéciles qu’une simple ampoule clignotante de couleur suffit à attirer la sympathie? Fort probablement, ça explique comme vous pouvez le deviner mon cynisme perpétuel face à ce Québec qui me semble être bien bas intellectuellement depuis quelques années.

Mario Dumont: Ce type me fait plus peur que jamais. Il m’inquiète. Comme un intégriste, il focusse uniquement sur un segment de la population, parle et la défend très bien au mépris du reste de la société qui ne partage pas les mêmes passions que lui. Mario Dumont accorde beaucoup d’importance aux effets de la fertilisation de sa semence avec sa partenaire. SA FAMILLE, LA famille québécoise. Il est le politicien qui prononce le plus souvent le mot famille au Québec. Mais de quelle famille est-ce qu’il s’agit ici?

De son oncle Maurice, de son fil Michael, de son grand-père Maurice? Pourquoi vouloir accorder tant d’importance à LA FAMILLE? Comme si les autres québécois qui ne sont pas des reproducteurs comme lui étaient inférieurs, comme si l’acte de procréation donnait une supériorité sur les autres…

Vous trouvez que j’exagère? J’ai toujours cru pourtant que les lois étaient pour tout le monde et que tous les citoyens étaient égaux devant l’état. Selon Mario Dumont, le fait de disséminer sa semence dans le but de se reproduire semble lui donner un avantage. C’est probablement ce qui explique qu’il méprise tant les homosexuels qui eux, ne peuvent se reproduire et donc, atteindre le nirvana de prestige sacré qu’il occupe.

Quelques statistiques pour démontrer que les géniteurs comme lui ne sont pas les saints qu’ils prétendent… 100% des enfants dans les centres d’accueil du Québec sont le résultat de géniteurs comme lui. Les célibataires sans enfants contribuent certainement à faire baisser le taux de criminalité dans les centres jeunesse et dans la société non?

100% des enfants difficiles qui paralysent les écoles et les classes du Québec sont conçus par des projectiles à sperme comme Mario Dumont, est-ce que moi, en n’ajoutant pas de tels enfants dans le système, je ne contribuerais pas à ma façon positivement au développement du Québec? Bien certainement.

50% des québécois sont célibataires et sans enfants, ce qui explique le faible taux de natalité du Québec. Focusser sur LA FAMILLE continuellement et mépriser les célibataires, travailleurs autonomes, est non seulement lassant à la longue, mais donne l’impression que M. Dumont est un intégriste dont la vision politique ne consiste qu’à parler de ce qui ne concerne qu’une faible partie de la population. Est-ce que c’est ce qui expliquerait la baisse dramatique dans les sondages de M. Dumont et de son parti, l’Action Démocratique du Québec et qui pourrait mener ce parti vers sa disparition? Espérons-le…

Pauline Marois: Je m’atendais à beaucoup mieux. Je ne voulais pas qu’elle coupe la parole elle aussi à tout le monde, continuellement, j’aurais voulu qu’elle nous parle de l’avenir et non d’idées, j’aurais voulu qu’elle me dise ce qu’elle pensait faire pour les travailleurs autonomes, les contribuables les plus maltraités du Québec en passant puisqu’ils n’ont pas droit au chômage mais qui doivent contribuer eux aussi aux revenus de l’état, sans sécurité.

Je n’ai pas été impressionné, je dirais même déçu c’est clair mais Mme Marois est la seule politique lors de ce débat qui a fait des admissions sincères comme l’erreur de la mise à la retraite du personnel médical entraînant la crise en santé que le Québec connaît depuis 10 ans. Elle admettait aussi être à l’origine de changements en éducation qui n’ont pas été resplendissants.

Dans le meli-melo du débat en perte de contrôle tout le long, Marois sort probablement grande gagnante, Charest a gardé ses acquis et Mario Dumont a certainement prouvé qu’il ne pourrait jamais être le premier ministre de tous les québécois, tout au plus un chef de famille, et encore, je ne voudrais pas de lui comme père si j’étais son fils gai… Un cas de suicide comme tant d’autres…