Élections scolaires 2011 Un report antidémocratique

L’annonce en 2011 par le
Gouvernement du Québec
du report des élections scolaires
prévues pour novembre
2011 et confirmée par le
Directeur Général des Élections
du Québec qui déclare
sur son site Web « Le 11 juin
2010, le projet de loi 86 a été
sanctionné. Celui-ci reporte
l’élection générale scolaire
prévue en 2011 à une date
ultérieure qui sera fixée par
le gouvernement. » est un affront
à la démocratie locale
et permet le maintien de façon
artificielle d’une équipe
d’élus scolaires incapable
de générer quelque solution
que ce soit dans la gestion
de l’éducation à Montréal et
surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections
de 2007 où un scrutin
s’est tenu en catimini sans
que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services
comme commissaires,
j’ai scruté à la loupe le programme
politique des commissaires
de Rosemont et
j’en suis arrivé à la conclusion
que malgré leur présence,
leur élection parfois
par acclamation ou leurs
longues réunions des 4 dernières
années, les commissaires
n’arrivent pas à générer
quelque résultat que ce
soit pour un système scolaire
qui en a pourtant grand
besoin.
Les problèmes scolaires
dans Rosemont sont clairs
et évidents, est-ce que le fait
d’appartenir à un regroupement
politique comme le
MEMO constitue un empêchement
à toute décision
souveraine de la part des
commissaires membres de
ce parti scolaire qui résulte
en l’appui par défaut à des
décisions qui sont strictement
sans effets autant
pour les élèves que pour le
personnel enseignant ou le
personnel de soutien?
La réponse est positive sans
équivoque et il est facile d’en
faire la démonstration.
Quels sont les principaux
problèmes rencontrés par
les élèves et les étudiants
dans les écoles de Rosemont
aujourd’hui?

• Intégration culturelle
à la société laïque francophone
québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes
sociaux au sein des
institutions
• Accessibilité réelle à
l’éducation
• Formation musicale,
artistique ou sportive
comme outils de développement
intellectuel
• Support aux enseignants
démotivés par l’inaction
des commissaires élus
• Participation du
personnel de soutien à
l’amélioration de l’éducation
des élèves
• Éducation sexuelle
et prévention des maladies
sexuellement transmises
chez les jeunes
• Vie civique, vie économique
et développement
personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant
au sein du quartier, programmes
de participation à
la vie de quartier, équipes
d’étudiants-intervenants,
brigades, etc…
• Compétences des
professeurs
Ces quelques exemples que
personne n’ose adresser au
sein de la représentativité
élue sont pourtant des questions
fondamentales qui
sont élémentaires en matière
d’éducation et de vie étudiante.

Quand on étudie le rapport
d’activités de la commissaire
de Rosemont-sud par exemple,
publié au https://www.
memo.qc.ca/article1356.
html, on découvre que la
commissaire tient sa motivation
et ses compétences
d’une élection en secondaire
3 à un comité d’élèves de
son école. Bien que ceci soit
un fait positif dans la vie
de tout enfant, est-ce qu’il
est suffisant pour faire un
commissaire scolaire apte à
prendre des décisions parfois
audacieuses afin d’améliorer
considérablement les
capacités intellectuelles des
élèves et étudiants sous sa
responsabilité? Bien sur que
non.
La commissaire de Rosemont-
Sud semble reprendre
dans son rapport d’activités
le verbatim résultant d’une
ligne de parti qui n’est absolument
pas adaptée aux
besoins criants et réels de la
population qu’elle doit théoriquement
servir.
Autre exemple, cette même
conseillère semble prioriser
la mise en place de structures
visant à « toujours
mieux écouter la population
» mais outre ces structures
d’écoute, grossièrement
exagérées et multipliées à
outrance selon moi, où sont
les résultats, les interventions
concrètes et les grandes
orientations de la commissaire?
Rien.

Elle annonce le financement
d’une fête de fin d’année à
même son budget discrétionnaire
de 6000$ et l’achat
d’une pièce d’équipement. Il
s’agit ici d’un exemple parfait
d’incapacité à parler des
vrais problèmes et surtout
de les gérer, encore moins de
les régler. La fête de fin d’année,
sauf pour servir l’ego
démesuré de la commissaire
scolaire, n’apporte strictement
rien à l’avancement de
l’éducation et cette dépense
est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre
de l’Éducation du Québec
de suspendre les élections
prévues en novembre permet
le maintien en place
de façon totalement antidémocratique
d’une équipe de
commissaires incompétents,
immatures et incapables de
se détacher de leur ligne de
parti pour régler les vrais
problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter
comme candidat commissaire
dans Rosemontsud
d’une part parce qu’il
est plus que temps que des
personnes compétentes et
intéressées à régler les problèmes
plutôt que de surfer
dessus se portent volontaires
mais aussi parce que
comme commissaire indépendant
et souverain, j’ai
l’intention d’affronter avec
énergie et détermination
les vrais problèmes d’éducation
dans notre milieu et
que les résultats seront présents
coûte que coûte. Il est
plus que temps de cesser
de financer des fêtes de fin
d’année ou des voyages de
formation qui ne génèrent
aucune avancée concrète au
quotidien pour les jeunes
qui comptent sur nous pour
les aider à affronter l’avenir
de façon compétitive. Si le
seul mandat du commissaire
scolaire devait être de générer
des résultats, les élèves
et étudiants en seraient
les vrais gagnants!
Roger-Luc Chayer, Éditeur
Groupe Gay Globe


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