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Palmarès top/10 de Gay Globe Média 2011!

Thursday, December 29th, 2011

Par Gay Globe Média

Gay Globe Média annonce son palmarès des meilleurs et des pires événements et coups posés au nom ou impliquant la commuanuté gay internationale en 2011 et pour commencer, voici les 5 meilleurs coups:

1- Reconnaissance par certains tribunaux canadiens du concept de non criminalisation du VIH conditionnellement à un traitement par trithérapie et une charge virale indétectable, assurant ainsi aux personnes séropositives qu’elles ne pourront être accusées criminellement de transmission si elles décident de ne pas divulguer leur statut sérologique;

2- Découverte du premier vaccin contre le VIH efficace au Canada et lancement de la phase I chez les humains;

3- Le Premier Ministre du Royaume-Uni, David Cameron, annonce qu’il coupera l’aide accordée aux pays qui ne mettront pas un terme à la criminalisation de l’homosexualité. Il rend l’aide financière de la Grande-Bretagne conditionnelle au respect de droits fondamentaux pour les personnes homosexuelles;

4- Brad Pitt, acteur américain, annonce qu’il ne se mariera que le jour où les homosexuels auront ce même droit aux États-Unis;

5- Le Spécial Doris Day de Gay Globe Média, magazine et TV, édition 79, bat tous les records depuis les débuts du magazine en multipliant par 4 le taux de lecture.

Gay Globe Média annonce son palmarès des meilleurs et des pires événements et coups posés au nom ou impliquant la commuanuté gay internationale en 2011 et voici les 5 pires coups, les plus honteux nous concernant collectivement:

1- Robert Rousseau, directeur général de Rézo (Séro-Zéro), groupe de prévention du SIDA montréalais subventionné avec l’argent du public qui déclarait sous serment dans un procès criminel contre une personne accusée de vouloir transmettre volontairement le SIDA aux gais dans un sauna et reconnu coupable depuis, que les hommes gais allaient dans les saunas montréalais volontairement pour contracter le VIH, que les propriétaires de ces saunas avaient conscience de ça, qu’il acceptaient ce fait, soulevant chez le juge et dans la communauté une vaste réaction de colère allant jusqu’à demander la démission de Rousseau. Le témoignage de Rousseau ayant été totalement refusé par le juge qui a aussi refusé de lui donner le titre d’expert!;

2- Jasmin Roy, Président de la Fondation du même nom qui prétend vouloir contrer l’homophobie et l’intimidation chez les gais refuse toute entrevue aux médias gais et journalistes gais, méprisant ainsi ceux-là même qu’il prétend représenter;

3- Réal Ménard, ex-député gai du Bloc Québécois dans Hochelaga-Maisonneuve, qui après plus de 16 ans comme responsable élu du comté le plus pauvre du Canada le quitte sans avoir réussi un seul projet de développement, décide de se présenter comme conseiller municipal du même quartier à la Ville de Montréal et n’arrive pas plus à sortir le district sous sa responsabilité de la misère sociale dont il est atteint. Il incarne l’exemple parfait selon nous de l’incompétence totale de certains élus gais qui se servent de la cause pour conserver un poste qu’ils ne méritent pas;

4- Le Pape Benoît XVI pour l’ensemble de son oeuvre. Depuis sa tendre enfance comme membre des Jeunesses Hitlétiennes, organisation paramilitaire des nazis en Allemagne (déportations et exécutions des homosexuels sous Hitler) jusqu’à son titre de Pape, persécutant les homosexuels jusque dans leur âme alors qu’il est le chef de la plus grande confrérie de pédophiles au monde, qu’il refuse l’avortement des femmes victimes de viol et qu’il condamne le port du condom dans les pays avec 40% de SIDA;

5- Télétoon qui diffusait un épisode des Simpsons avec une traduction québécoise qui utilisait le mot “fif” alors qu’il est convenu par tous au Québec depuis 20 ans que ce mot est dérogatoire et qu’il est associé à la violence faite aux homosexuels. La porte-parole de Télétoon se contentant de regretter le mot tout en essayant de mitiger son impact en déclarant qu’il n’avait pas de signification négative pour elle, niant le mauvais exemple que pouvait causer ce geste chez les jeunes auditeurs des Simpsons;

2011 International LGBT Roundup: Decriminalization of Homosexuality and Anti-Discrimination

Thursday, December 29th, 2011

Care2
2011 International LGBT Roundup: Decriminalization of Homosexuality and Anti-Discrimination

by Paul Canning
December 28, 2011
9:00 pm

4 comments 2011 International LGBT Roundup: Decriminalization of Homosexuality and Anti-Discrimination

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1 of 2

I’m rounding up the year in a series of posts — in which no doubt I’ve missed something, so please let me know what I’ve missed in the comments!

Decriminalization of homosexuality and anti-discrimination

In 2011, we saw an increased impact in 2011 of the work of the UN Human Rights Council, particularly its Universal Periodic Review (UPR) process of interrogating country’s human rights records, and other long term work by activists starting to bear fruit in other parts of the United Nations and other international bodies as well.

The passage of a resolution against killings of LGBT at the end of last year, reversing an attempt by the Organization of the Islamic Conference (OIC) and some African countries at halting LGBT progress in international bodies, sparked a global reaction, including demonstrations and novel contact with governments by local LGBT.

This year marked the change in approach by Rwanda in particular, which had previously backed off criminalization, with its UN ambassador drawing on the country’s experience of genocide to send a message to those claiming that LGBT is not defined or that LGBT people don’t even exist.

It marked the first sign of historic change in Cuba, which appears likely to culminate in same-sex unions and anti-discrimination laws agreed to by the Communist Party next year. The way that other Caribbean countries changed positively on the UN vote on killings also marked a development which continued in several island nations during 2011.

A change of approach by South Africa on the international LGBT rights front, due to internal civil society pressure, led to them proposing the historic July resolution affirming LGBT rights at the Human Rights Council, which then led to the publication of the first UN report on LGBT human rights in December. That July resolution also caused further ripples, including the first public affirmation of LGBT rights by a Gulf civil society group, in Bahrain.

It emerged that the organized backlash against LGBT rights in international bodies, led by the OIC, Russia and the African group, was receiving support from American Christian fundamentalist bodies such as CFAM. The same people who are losing the ‘culture war’ at home have shifted to intervening in Africa and the Caribbean and various countries repeated their arguments/lies, such as Uganda claiming at the UN Human Rights Council that lesbians and gays ‘recruit’.

However, it was also clear from investigative reporting at UN HQ that many of the no-shows, abstentions or yes votes of various countries during key UN LGBT rights votes was largely down to US diplomatic pressure. This showed how both US and European pressures on LGBT rights is already happening, and working, in a year which saw extensive simplified and often inaccurate reporting on the use of such ‘leverage’, like the supposed ‘colonialist’ tying of development aid to LGBT rights.

Read more: http://www.care2.com/causes/2011-international-lgbt-roundup-decriminalization-of-homosexuality-and-anti-discrimination.html#ixzz1hw2hwAiC
Four countries committed themselves to decriminalization: São Tomé and Príncipe, Nauru, The Seychelles and Northern Cyprus.

In Botswana, LGBT people launched, then put on hold, a legal push for decriminalization, and in Belize LGBT people started their legal challenge to criminalization on constitutional grounds. Jamaican law is to be challenged at the Inter-American Commission on Human Rights (IACHR) and the opposition leader called for a review of the buggery law.

In Chile, all anti-gay discrimination was banned. Colombia passed an anti-discrimination law which includes prison terms. In South Africa, government action began on so-called ‘corrective rape‘, following massive international attention. But in Brazil, passage of a hate crimes law failed due to increased evangelical Christian influence in that country. And in Malawi, the government criminalized lesbians and used LGBT rights as a wedge issue against its opponents.

The anti-criminalization effort at the Commonwealth Summit failed but it did raise the issue widely in media worldwide.

Several former African leaders came out for decriminalization. In her fantastic speech on gay rights at the UN in December, US Secretary of State Hillary Clinton pointedly mentioned one, former Botswana leader Festus Mogue. But only the Zimbabwean leader Morgan Tsvangarai offered support for LGBTs amongst current African leaders.

Read more: http://www.care2.com/causes/2011-international-lgbt-roundup-decriminalization-of-homosexuality-and-anti-discrimination.html#ixzz1hw2lTfqt

Le report des élections scolaires de 2011 nuit à la démocratie locale.

Friday, October 14th, 2011

14 octobre 2011 – L’annonce en 2011 par le Gouvernement du Québec du report des élections scolaires prévues pour novembre 2011 et confirmée par le Directeur Général des Élections du Québec qui déclare sur son site web « Le 11 juin 2010, le projet de loi 86 a été sanctionné. Celui-ci reporte l’élection générale scolaire prévue en 2011 à une date ultérieure qui sera fixée par le gouvernement. » est un affront à la démocratie locale et permet le maintien de façon artificielle d’une équipe d’élus scolaires incapable de générer quelque solution que ce soit dans la gestion de l’éducation à Montréal et surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections de 2007 où un scrutin s’est tenu en catimini sans que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services comme commissaires, j’ai scruté à la loupe le programme politique des commissaires de Rosemont et j’en suis arrivé à la conclusion que malgré leur présence, leur élection parfois par acclamation ou leurs longues réunions des 4 dernières années, les commissaires n’arrivent pas à générer quelque résultat que ce soit pour un système scolaire qui en a pourtant grand besoin.
Les problèmes scolaires dans Rosemont sont clairs et évidents, est-ce que le fait d’appartenir à un regroupement politique comme le MEMO constitue un empêchement à toute décision souveraine de la part des commissaires membres de ce parti scolaire qui résulte en l’appui par défaut à des décisions qui sont strictement sans effets autant pour les élèves que pour le personnel enseignant ou le personnel de soutien? La réponse est positive sans équivoque et il est facile d’en faire la démonstration.
Quels sont les principaux problèmes rencontrés par les élèves et les étudiants dans les écoles de Rosemont aujourd’hui?
• Intégration culturelle à la société laïque francophone québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes sociaux au sein des institutions
• Accessibilité réelle à l’éducation
• Formation musicale, artistique ou sportive comme outils de développement intellectuel
• Support aux enseignants démotivés par l’inaction des commissaires élus
• Participation du personnel de soutien à l’amélioration de l’éducation des élèves
• Éducation sexuelle et prévention des maladies sexuellement transmises chez les jeunes
• Vie civique, vie économique et développement personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant au sein du quartier, programmes de participation à la vie de quartier, équipes d’étudiants-intervenants, brigades, etc…
• Compétences des professeurs
Ces quelques exemples que personne n’ose adresser au sein de la représentativité élue sont pourtant des questions fondamentales qui sont élémentaires en matière d’éducation et de vie étudiante.
Quand on étudie le rapport d’activités de la commissaire de Rosemont-sud par exemple, publié au http://www.memo.qc.ca/article1356.html, on découvre que la commissaire tient sa motivation et ses compétences d’une élection en secondaire 3 à un comité d’élèves de son école. Bien que ceci soit un fait positif dans la vie de tout enfant, est-ce qu’il est suffisant pour faire un commissaire scolaire apte à prendre des décisions parfois audacieuses afin d’améliorer considérablement les capacités intellectuelles des élèves et étudiants sous sa responsabilité? Bien sur que non.
La commissaire de Rosemont-Sud semble reprendre dans son rapport d’activités le verbatim résultant d’une ligne de parti qui n’est absolument pas adaptée aux besoins criants et réels de la population qu’elle doit théoriquement servir.
Autre exemple, cette même conseillère semble prioriser la mise en place de structures visant à « toujours mieux écouter la population » mais outre ces structures d’écoute, grossièrement exagérées et multipliées à outrance selon moi, où sont les résultats, les interventions concrètes et les grandes orientations de la commissaire? Rien. Elle annonce le financement d’une fête de fin d’année à même son budget discrétionnaire de 6000$ et l’achat d’une pièce d’équipement. Il s’agit ici d’un exemple parfait d’incapacité à parler des vrais problèmes et surtout de les gérer, encore moins de les régler. La fête de fin d’année, sauf pour servir l’ego démesuré de la commissaire scolaire, n’apporte strictement rien à l’avancement de l’éducation et cette dépense est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre de l’Éducation du Québec de suspendre les élections prévues en novembre permet le maintien en place de façon totalement antidémocratique d’une équipe de commissaires incompétents, immatures et incapables de se détacher de leur ligne de parti pour régler les vrais problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter comme candidat commissaire dans Rosemont-sud d’une part parce qu’il est plus que temps que des personnes compétentes et intéressées à régler les problèmes plutôt que de surfer dessus se portent volontaires mais aussi parce que comme commissaire indépendant et souverain, j’ai l’intention d’affronter avec énergie et détermination les vrais problèmes d’éducation dans notre milieu et que les résultats seront présents coute que coute. Il est plus que temps de cesser de financer des fêtes de fin d’année ou des voyages de formation qui ne génèrent aucune avancée concrète au quotidien pour les jeunes qui comptent sur nous pour les aider à affronter l’avenir de façon compétitive. Si le seul mandat du commissaire scolaire devait être de générer des résultats, les élèves et étudiants en seraient les vrais gagnants!

Roger-Luc Chayer, Éditeur et journaliste
Ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal (2011)
Membre de l’Investigative Reporters and Editors des Etats-Unis et de la Fédération Européenne de Presse.

Plus de 6000 danseurs ont participé au Black and Blue

Tuesday, October 11th, 2011

Cyberpresse
Plus de 6000 personnes ont convergé vers le Stade olympique de Montréal, dimanche soir, pour participer à la 21e édition de l’événement danse Black and Blue, selon les premières estimations transmises lundi par les organisateurs.

Dix-huit disc-jockey de renommée internationale répartis dans deux salles se sont succédé aux commandes de la musique dès 21h dimanche, du jamais vu dans l’histoire de l’événement, a ajouté Mélanie Roy.

C’était un retour au Stade olympique pour l’événement, qui avait tenu ses dernières éditions au Palais des congrès, retour fortement apprécié des danseurs, a soutenu la porte-parole.

Le «Black Jack 21», point culminant du 21e Festival Black and Blue organisé par la Fondation BBCM, vise aussi à soutenir les personnes atteintes du VIH/sida ainsi que les groupes communautaires homosexuels.

Selon Mme Roy, un changement s’est opéré au cours des années, puisque l’événement attire maintenant de plus en plus de personnes hétérosexuelles et de jeunes âgés de 18 et 25 ans. Le renouvellement de la clientèle serait en partie dû à l’ajout d’une salle consacrée à la musique «trance», un type de musique électronique populaire auprès de ces danseurs.

Plus de la moitié de la clientèle du festival provient de l’extérieur du Québec, souligne Mme Roy. Plusieurs touristes des États-Unis, mais aussi de l’Europe ainsi que de l’Australie, se trouvent actuellement dans la métropole afin de participer aux activités du Festival Black and Blue.

Mme Roy rappelle que tous les plans concernant la sécurité des danseurs ont été approuvés par le service de sécurité du Stade olympique. Les organisateurs ont travaillé de concert avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour prévenir au maximum le trafic de stupéfiants. Une seule personne a été arrêtée au cours de la soirée de dimanche, selon Mme Roy.

Les derniers participants du festival, qui ont déboursé entre 75 et 120$ pour entrer sur le site, devaient quitter les lieux vers midi, lundi.

L’an dernier, la Fondation BBCM avait remis quelque 50 000$ en dons à différents organismes oeuvrant pour la cause du sida.

Le politicard Jean-Luc Romero fera le déshonneur à Montréal d’être présent à la fierté gaie 2011

Monday, August 8th, 2011

Opinion par Roger-Luc Chayer

Un homme qui a détruit beaucoup de choses dans la communauté gaie montréalaise sera présent à Montréal, encore une fois, lors des célébrations de la fierté gaie du 9 au 14 août 2011 et est même présent sur la liste des personnalités de Gai Écoute.

Jean-Luc Romero, autrefois politicien connu en France mais fort moins populaire depuis quelques années, a collaboré à la Revue Le Point dans les années 2000 et a par la suite nié ses participations puisqu’il ne pouvait plus rien soutirer de la revue qui le suspendait pour avoir fait la promotion de l’euthanasie par des procédés immoraux. Il avait immédiatement nié ses participations à notre publication et avait même collaboré avec un personnage montréalais qui fait maintenant l’objet d’une injonction de la Cour supérieure. Romero persiste d’ailleurs à publier des documents qui ont été ordonnés détruits démontrant le peu de cas qu’il fait de nos lois.

Jean-Luc Romero n’est pas qu’un être qui a déçu la communauté gay québécoise, il a fait ce que peu d’hommes séropositifs ont eu le courage de faire en mentant sur son statut sérologique pour passer la frontière américaine sur la base de fausses déclarations, s’en vantant par la suite sans remords. Il validait ainsi les prétentions de la revue le Point sur son honneteté, remise en doute publiquement.

Voilà que M. Romero vient d’annoncer sur son blogue qu’il sera présent lors des célébrations de la fierté gaie à Montréal du 9 au 14 août probablement pour tenter de redorer son blason, terni par des années de mensonges et de manipulations immorales. Quel grand honneur pour notre ville que de recevoir un “reject” des autres nations, espérant recevoir ici l’accueil de héros qu’il ne pourrait plus jamais recevoir en France puisqu’il a été démasqué comme un faussaire intellectuel qui se sert du peu de pouvoir qu’il a pour détruire et juger continuellement les gens qui s’opposent à lui.

Montréal n’a pas besoin de ces clowns et comme il ose se présenter la tronche dans nos rues, nous osons le dénoncer. Il n’est pas le bienvenu à Montréal, certainement pas auprès de notre média qui a souffert de son arrogance présidentielle d’opérette et plus vite il sortira de nos frontières, mieux on s’en portera et dernier conseil, ne vous tenez pas trop près de ce type, il a la trahison facile et pourrait s’en prendre à vous, même s’il vous traite en ami, ne lui tournez pas le dos!

Le pire dans tout ça, c’ets que cette crasse ambulante se sert de mon nom pour vendre un de ses livres sur son site web depuis des années, sans mon consentement et au mépris des lois, affirmant à ses lecteurs que je le soutiens, CE QUI EST FAUX. Je méprise totalement cet usage de mon identité pour faire le commerce de quelque chose que je dénonce. Il est manipulateur oui, d’une catégorie impensable.

Bon débarras.

Soirée Black & White, pour célébrer la fierté LGBT 2011 tout en couleur

Thursday, July 14th, 2011

Black & White

Le 14 août 2011, dès 19h, en clôture du défilé de la fierté LGBTA
2011, se tiendra la troisième édition la soirée annuelle de levée de fonds
d’Arc-en-ciel d’Afrique, Black & White. Thème de cette année “Antilles
Françaises”
Au delà de l’habillement suggéré, Noir et Blanc, cette soirée se veut
riche en couleur, toute en représentant la diversité montréalaise, où les
noirs, les blancs, les jaunes, les rouges se côtoient et vivent en harmonie.
Comme chaque année, elle se passera en dehors du village gai. La
salle choisie pour 2011 est le Tapis rouge, 1252 rue Bleury, métro Placedes-
Arts. Cette tradition demeure pour des fins de la représentation et
d’accessibilités aux personnes de la communauté LGBTA qui sont moins à
l’aise à fréquenter le village.
Arc-en-ciel d’Afrique est un organisme voué depuis 6 ans à la
santé et bienêtre, des personnes d’origine africaines et antillaises de la
minorité sexuelle LGBT ainsi qu’à ceux qui les entourent.

GGTV ne supportera pas le FIMA 2011

Sunday, June 26th, 2011

Par Gay Globe Média

Gay Globe Média annonce qu’il ne supportera pas cette année, encore une fois, le Festival International Montréal en Arts (FIMA) pour les décisions exclusives envers la plupart des médias gais de la part des organisateurs.

Le FIMA est une organisation, selon le groupe média gay, qui fait une sélection et favorise ses amis alors qu’il reçoit des fonds publics et gouvernementaux. Il contredit donc encore une fois cette année la volonté des commanditaires qui ne souhaitent pas que l’organisation serve à des fins partisanes et ne favorise certains amis aux dépends d’une couverture globale.

Le FIMA est d’ailleurs boycotté cette année par de nombreuses organisations et commerçants du Village gai et du Centre-Ville de Montréal dont le Sky de Peter Sergakis.

Plan d’action contre l’homophobie du Gouvernement du Québec 2011

Tuesday, June 7th, 2011

Voici le document complet version PDF du plan d’action du gouvernement québécois contre l’homophobie.

http://www.gayglobe.us/plan-homophobie-quebec.pdf

Les gais ont des alternatives enviables

Thursday, April 14th, 2011

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]
Image Radio-Canada
Voilà encore une fois que les
élections fédérales se pointent
au Canada et nous obligent à
songer au gouvernement que
nous souhaitons pour gérer au
quotidien le second plus grand
pays au monde.
Les gais et lesbiennes sont traditionnellement
des électeurs
fidèles qui votent comme la
majorité, au Québec du moins,
mais voilà que les sondages
tendent pour une première fois
en vingt ans à démontrer que la
communauté est divisée plus
que jamais et que selon les
régions, la polarisation est distincte
et s’éloigne du vote traditionnel
au Bloc Québécois.

Selon que vous soyez à Montréal
ou à Québec, les intérêts
divergent comme à Québec
par exemple, qui exige un nouveau
stade alors qu’à Montréal,
on se préoccupe bien plus de
l’absence d’un gouvernement
responsable. La souveraineté
ne semble toutefois pas être
une question pertinente à cette
élection.
Gay Globe Média a lancé il y a
quelques semaines un sondage,
comme il a l’habitude de le
faire en période électorale et par
le passé, les résultats étaient
très similaires à ceux de l’élection,
prouvant que ses lecteurs
sont représentatifs de la population
en général. Les résultats
de 2011 sont très différents de
ceux des autres élections, ce
qui nous indique un changement
important dans la nature
du vote et si on doit se fier à ce
sondage, il y aura des changements
spectaculaires le 2 mai…

Le 13 avril, les résultats étaient
les suivants: Parti Conservateur
35%, Bloc Québécois 28%,
Parti Libéral 16%, Nouveau
Parti Démocratique 11%, André
Arthur 6%, Parti Communiste
2%, Parti Libertarien du Canada
2% et Parti Vert 1%. À noter
que le candidat André Arthur,
à lui seul, récolte 6% des voix
totales, sans adhérer à quelque
parti que ce soit et sans budget
national, un résultat supérieur à
celui de bien des partis.

Le sondage de Gay Globe ne
représente que l’opinion des
lecteurs où qu’ils soient, n’a
rien de scientifique et à la veille
de passer le seuil des 1000
répondants, reste encore le
meilleur outil de mesure pour
les gais et lesbiennes du Québec.
Pour participer, rendez sur
la page de Gay Globe au www.
gglobetv.com et cliquez sur le
bandeau de vote. Le résultat
sera alors affiché et votre

Participez immédiatement au sondage GGTV sur les élections fédérales 2011

Friday, March 25th, 2011

Gay Globe Média sonde à chaque élection ses lecteurs et les résultats sont toujours spectaculaires. À chaque veille des élections, Gay Globe publie ses résultats et l’élection est pratiquement similaire ce qui prouve que les lecteurs de Gay Globe sont représentatifs de l’opinion globale.

Participez encore une fois en 2011 et dès maintenant au sondage de GGTV et voyez les résultats en direct, dès le vote enregistré sur notre page web au http://www.gayglobe.us

Gay Globe Média appuie André Arthur

Thursday, March 24th, 2011

Le Groupe Gay Globe, responsable de la publication du magazine québécois Gay Globe, d’une WebTV et d’une Web Radio de même que de nombreuses autres divisions dont Disques A Tempo prend position et appuie le député et personnalité média André Arthur dans sa candidature au poste de député de Portneuf pour l’élection fédérale 2011 au Canada.

André Arthur est candidat indépendant et a fait la démonstration au fil des dernières années que malgré les limites qui lui sont imposées par les règles du parlement canadien, il arrive à imposer sa vision tout à fait unique de la politique en la rendant conviviale et en lui donnant un visage humain.

Gay Globe Média appuie donc André Arthur dans son comté et se réserve la possibilité de varier ses appuis selon les candidatures ailleurs.

Source: Roger-Luc Chayer

Daniel Draws condamné en appel

Thursday, March 17th, 2011

Draws c. Avocats (Ordre professionnel des)

2011 QCTP 18

TRIBUNAL DES PROFESSIONS

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

DISTRICT DE

LONGUEUIL

N° :

505-07-000045-107

DATE :

4 mars 2011

______________________________________________________________________

CORAM : LES HONORABLES MARTIN HÉBERT, J.C.Q.

DENIS LAVERGNE, J.C.Q.

RENÉ DE LA SABLONNIÈRE, J.C.Q.

______________________________________________________________________

DANIEL DRAWS

APPELANT-intimé

c.

MARIE-CLAUDE THIBAULT, en qualité de syndique adjointe du Barreau du Québec

INTIMÉE-plaignante

NANCY J. TRUDEL, en qualité de secrétaire du

Conseil de discipline du Barreau du Québec

MISE EN CAUSE

______________________________________________________________________

JUGEMENT

______________________________________________________________________

JH 5215

JL 1755

JS 0741

[1] Daniel Draws (l’appelant) appelle de la décision sur sanction rendue par le Conseil de discipline (le Conseil) le 2 mars 2010, lui imposant une radiation de cinq ans sur les chefs numéros 3, 4, 5, 6, 8 et 10. Il conteste également l’ordonnance de remboursement des sommes appropriées illégalement au motif que cela constitue une double sanction.

[2] La syndique adjointe du Barreau du Québec (l’intimée) allègue que les sanctions sont justifiées en considérant les critères applicables et la preuve présentée à l’audience. Selon elle, l’ordonnance de remboursement ne constitue pas une double sanction puisqu’elle est prévue à l’article 156 du Code des professions[1] (le Code).

LE CONTEXTE FACTUEL

[3] Le 5 février 2009, l’intimée dépose une plainte comportant 11 chefs d’infraction :

Ø aux chefs 3, 4, 5, 6, 8 et 10, s’être illégalement approprié des sommes reçues à titre d’avances d’honoraires de son client;

Ø aux chefs 1, 2 et 7, ne pas avoir déposé dans son compte en fidéicommis des sommes d’argent remises par son client;

Ø au chef 9, avoir fait de fausses déclarations à son client.

[4] Le jour prévu pour l’audition, le 28 mai 2009, le Conseil constate l’absence de l’appelant malgré un avis dûment signifié. L’audience sur le fond se tient en son absence. Une preuve testimoniale et documentaire est présentée. L’audition se termine le jour même et le dossier est mis en délibéré.

[5] Le 21 juillet 2009, le Conseil dépose sa décision sur la culpabilité de l’appelant le déclarant coupable sur les 11 chefs d’infraction.

[6] Le Conseil entend la preuve et les observations sur sanction de l’intimée le 17 février 2010, toujours en l’absence de l’appelant bien que la décision sur culpabilité et l’avis d’audition sur sanction lui aient été dûment signifiés.

[7] Le 2 mars 2010, le Conseil dépose sa décision sur sanction. Sur les chefs 1, 2, 7, et en regard de l’article 59.2 invoqué au chef 9, le Conseil suspend conditionnellement les procédures. Il aurait été plus convenable de prononcer la suspension conditionnelle des procédures lors du jugement sur la culpabilité. Le Tribunal a répété à plusieurs reprises que c’est une règle de droit que de se prononcer sur cette règle au stade de la culpabilité. Même si le conseil commet une erreur, dans les circonstances il n’y a pas lieu de nous prononcer puisqu’il n’y a pas d’appel de la culpabilité.

[8] Le Conseil impose une radiation temporaire de cinq ans pour les chefs 3, 4, 6, 8 et 10; une radiation temporaire de deux ans sur le chef 9 et de six mois pour le chef 11. Ces radiations doivent être purgées concurremment.

[9] Le Conseil rend également une ordonnance de remboursement de la somme de 8 348 $ à l’acquis du client de l’appelant en vertu de l’article 156 d) du Code.

LE POURVOI EN APPEL

[10] L’appelant se pourvoit en appel contre la décision sur sanction du Conseil.

[11] L’appelant soulève premièrement la sévérité de la radiation temporaire de cinq ans pour les chefs 3, 4, 6, 8 et 10 et deuxièmement l’ordonnance de remboursement à l’acquis de son client au motif que cela constitue une double pénalité.

[12] L’intimée soumet que les sanctions sont conformes à la jurisprudence et que l’ordonnance de remboursement constitue un aspect de la sanction prévue à l’article 156 du Code.

LES QUESTIONS EN LITIGE

[13] Les deux questions en litige sont les suivantes :

Ø les radiations temporaires de cinq ans constituent-elles une sanction déraisonnable justifiant l’intervention du Tribunal et

Ø l’ordonnance de remboursement est-elle une double pénalité si elle est ajoutée à une radiation?

LA NORME DE CONTRÔLE

[14] L’appelant ne traite pas de cette question dans son mémoire.

[15] Dans le cas d’un appel d’une sanction disciplinaire, l’intimée soumet que la norme de contrôle de la décision raisonnable s’applique.

[16] L’ensemble de la jurisprudence sanctionne ce principe[2]. La norme de la décision raisonnable commande la déférence envers les conclusions du Conseil à moins que celles-ci ne soient déraisonnables.

[17] Dans l’arrêt Dunsmuir[3], la Cour suprême définit ainsi les critères de la décision raisonnable :

[47] [...] Le caractère raisonnable tient principalement à la justification de la décision, à la transparence et à l’intelligibilité du processus décisionnel, ainsi qu’à l’appartenance de la décision aux issues possibles acceptables pouvant se justifier au regard des faits et du droit.

[18] Pour décider si l’ordonnance de remboursement prévu à l’article 156 du Code constitue une double pénalité, l’intimée énonce dans son mémoire que la norme de la décision correcte s’applique.

[19] L’appelant n’aborde pas ce point dans son mémoire. Il allègue qu’une ordonnance de remboursement en sus d’une radiation constitue une « duplicité de sanction ». Ainsi formulée, il s’agit d’une question de droit qui concerne l’application de l’article 156 du Code. Ce dernier s’applique à toutes les professions, il est d’intérêt général et il ne relève pas d’une loi constitutive du Barreau.

[20] Dans l’arrêt Dunsmuir[4] :

[60] Rappelons que dans le cas d’une question de droit générale « à la fois, d’une importance capitale pour le système juridique dans son ensemble et étrangère au domaine d’expertise de l’arbitre » (Toronto (ville) c. S.C.F.P., par. 62, le juge LeBel), la cour de révision doit également continuer de substituer à la décision rendue celle qu’elle estime constituer la bonne. Pareille question doit être tranchée de manière uniforme et cohérente étant donné ses répercussions sur l’administration de la justice dans son ensemble. […]

[21] La Cour suprême a réitéré récemment les principes de l’arrêt Dunsmuir dans l’arrêt Smith c. Alliance Pipeline Ltd.[5] :

[26] Selon l’arrêt Dunsmuir, les catégories énumérées ci-après sont susceptibles de contrôle judiciaire soit selon la norme de la décision correcte soit selon celle de la décision raisonnable.  La norme de la décision correcte s’applique : (1) aux questions constitutionnelles; (2) aux questions de droit générales qui sont « à la fois, d’une importance capitale pour le système juridique dans son ensemble et étrangères au domaine d’expertise de l’arbitre » (Dunsmuir, au par. 60, citant l’arrêt  Toronto (Ville) c. S.C.F.P., section locale 79, 2003 CSC 63 , [2003] 3 R.C.S. 77 , au par. 62); (3) aux questions portant sur la délimitation des compétences respectives de tribunaux spécialisés concurrents; (4) aux questions « touchant véritablement à la compétence ou à la constitutionnalité » (par. 58 à 61).  En revanche, c’est généralement la norme de la décision raisonnable qui s’applique dans les cas suivants : (1) la question se rapporte à l’interprétation de la loi habilitante (ou « constitutive ») du tribunal administratif ou à « une loi étroitement liée à son mandat et dont il a une connaissance approfondie » (par. 54); (2) la question soulève à son tour des questions touchant les faits, le pouvoir discrétionnaire ou des considérations d’intérêt général; (3) la question soulève des questions de droit et de fait intimement liées (par. 51, 53 et 54).

(Soulignement ajouté)

[22] Revenant à l’arrêt Dunsmuir, la Cour suprême écrit que le tribunal de révision doit appliquer sa propre interprétation du texte législatif à l’étude :

[50] […] il ne fait par ailleurs aucun doute que la norme de la décision correcte doit continuer de s’appliquer aux questions de compétence et à certaines autres questions de droit. On favorise ainsi le prononcé de décisions justes tout en évitant l’application incohérente et irrégulière du droit. La cour de révision qui applique la norme de la décision correcte n’acquiesce pas au raisonnement du décideur; elle entreprend plutôt sa propre analyse au terme de laquelle elle décide si elle est d’accord ou non avec la conclusion du décideur. En cas de désaccord, elle substitue sa propre conclusion et rend la décision qui s’impose. La cour de révision doit se demander dès le départ si la décision du tribunal administratif était la bonne.

L’ANALYSE

[23] Examinons dans un premier temps, sous le critère de la décision raisonnable, la sévérité de la sanction. Dans un deuxième temps, sous le critère de la décision correcte, l’ordonnance de remboursement en regard de la double sanction.

- Sévérité de la sanction

[24] Le Conseil apprécie la preuve présentée lors des plaidoiries sur la sanction. Il retient notamment les antécédents disciplinaires de l’appelant. En 2003, il a été déclaré coupable d’avoir fait défaut à six reprises de compléter et de faire parvenir sa déclaration annuelle; en 2005 d’avoir fait défaut de répondre à la syndique et enfin en 2007, s’être fait imposer une radiation de 30 jours après avoir été déclaré coupable d’avoir fait défaut de respecter une ordonnance entraînant une condamnation pour outrage au tribunal.

[25] Dans sa décision sur sanction, le Conseil énumère les circonstances aggravantes du cas à l’étude :

[21] En matière de gravité objective, les gestes reprochés à l’intimé sont graves et sérieux.

[22] De façon plus particulière, l’appropriation des sommes d’argent appartenant à son client et les fausses représentations à ce dernier sont des fautes qui se situent au cœur même de l’exercice de la profession d’avocat.

[23] Elles mettent en cause la probité de l’intimé.

[24] Ce faisant, la conduite de l’intimé porte ombrage à l’ensemble de la profession.

[25] Le public est en droit de s’attendre à une conduite irréprochable de l’avocat, notamment en regard des sommes d’argent qui lui sont confiées ; en agissant comme il l’a fait, l’intimé a rompu le nécessaire lien de confiance qui doit prévaloir dans les relations de l’avocat avec son client.

[26] C’est pourquoi, des sanctions sévères s’imposent dans les circonstances[6].

[...]

[42] Ces sanctions sont justes et raisonnables dans les circonstances.

[43] Elles prennent en compte notamment l’absence totale de collaboration de l’intimé tout au long du processus disciplinaire.

[44] Elles prennent de plus en compte le fait que l’intimé n’ait pas remboursé son client.

[45] Non seulement l’intimé n’a-t-il pas remboursé son client, mais il lui a menti de façon délibérée en lui représentant qu’il avait pris une entente avec le ministère du Revenu alors que cela était faux, avec pour conséquence que son client a dû payer la somme de 4 082.80 $ audit ministère.

[46] Le conseil prend de plus en compte les antécédents disciplinaires de l’intimé et notamment sa culpabilité aux reproches d’avoir fait défaut de répondre à la syndique dans le dossier 06-04-01944 en 2004, les gestes reprochés à l’intimé sous le onzième chef dans le présent dossier constituant une récidive.[7]

(Soulignements ajoutés)

[26] Le Conseil a considéré les décisions antérieures rendues dans des circonstances analogues[8]. Dans le contexte d’appropriations illégales de sommes d’argent variant entre 5 000 $ et 12 000 $, les radiations temporaires imposées sont de l’ordre de 4 et 5 ans.

[27] La décision du Conseil satisfait aux critères de la décision raisonnable énoncée par la Cour suprême dans l’arrêt Dunsmuir[9].

[28] L’appelant n’a pas démontré de motifs remettant en question la transparence ou l’intelligibilité du processus décisionnel suivi par le Conseil. Il a amplement justifié sa décision sur sanction eu égard à la preuve. La sanction s’inscrit dans la norme d’une décision raisonnable.

[29] Ce motif d’appel est rejeté parce que non fondé.

- L’ordonnance de remboursement

[30] Examinons maintenant la légalité de l’ordonnance de remboursement à l’acquis de la personne spoliée. L’argument de l’appelant veut que le Conseil en prononçant une radiation de cinq ans ait considéré tous les facteurs atténuants et aggravants pour se prononcer. En imposant un remboursement, le Conseil impose une double pénalité puisqu’il a déjà considéré ce fait comme une circonstance aggravante au paragraphe 44 de sa décision.

[31] L’article 156 du Code énonce :

156. Sanctions imposables. Le conseil de discipline impose aux professionnels déclarés coupable d’une infraction visée à l’article 116, une ou plusieurs des sanctions suivantes sur chacun des chefs contenus dans la plainte :

[...]

b) la radiation temporaire ou permanente du tableau, même si depuis la date de l’infraction il a cessé d’y être inscrit;

[...]

d) l’obligation de remettre à toute personne à qui elle revient une somme d’argent que le professionnel détient ou devrait détenir pour elle;

Radiation et amende. Le conseil de discipline impose au professionnel déclaré coupable d’avoir posé un acte dérogatoire visé à l’article 59.1, au moins la radiation temporaire et une amende conformément aux paragraphes b et c  du premier alinéa. Il impose au professionnel déclaré coupable de s’être approprié sans droit des sommes d’argent et autres valeurs qu’il détient pour le compte de tout client ou déclaré coupable d’avoir utilisé des sommes d’argent et autres valeurs à des fins autres que celles pour lesquelles elles lui avaient été remises dans l’exercice de sa profession, au moins la radiation temporaire conformément au paragraphe b du premier alinéa.

[32] L’article 156 du Code énumère les différentes sanctions qui peuvent être imposées. Il énonce que « une ou plusieurs des sanctions » mentionnées peuvent être imposées. La radiation temporaire ou permanente est prévue à l’alinéa b et l’ordonnance de remboursement à l’alinéa d.

[33] Le texte de l’article est explicite quant à l’aspect cumulatif de ces sanctions. Rien dans le texte n’indique qu’il s’agit de sanctions disjonctives. Le Conseil, après avoir reconnu la culpabilité d’un professionnel et avoir envisagé une sanction pour la protection du public, examine la possibilité de dédommager la personne victime d’une appropriation illégale par le professionnel fautif.

[34] L’ordonnance de remboursement dénote de la part du Conseil une préoccupation pour la victime et les inconvénients qu’elle a subis. Cette ordonnance s’intègre à la mission de protection du public du Barreau et du Conseil en limitant, en autant que faire se peut, les difficultés occasionnées à la victime par l’acte dérogatoire du professionnel déclaré coupable.

[35] Le Tribunal lors de l’examen de l’article 156 d) du Code écrit dans la cause de Garneau c. Notaires (Ordre professionnel des)[10] :

[51] [...] L’objectif de cette sanction est d’accorder aux personnes lésées la possibilité de récupérer les sommes d’argent confiées au professionnel, mais détournées par celui-ci.

[36] Ce motif d’appel également n’est pas retenu puisque l’imposition d’une ordonnance de remboursement à l’égard de la victime en sus d’une radiation temporaire ne constitue pas une double sanction.

CONCLUSION :

[37] L’appelant ne convainc pas qu’il y a lieu d’intervenir. La décision du Conseil en regard de la radiation temporaire de cinq ans satisfait aux critères de la décision raisonnable énoncée par la Cour suprême dans l’arrêt Dunsmuir[11].

POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

REJETTE l’appel de la décision du Conseil de discipline du Barreau du Québec rendue le 2 mars 2010.

CONDAMNE l’appelant au paiement des déboursés tant en première instance qu’en appel.

__________________________________

MARTIN HÉBERT, J.C.Q.

__________________________________

DENIS LAVERGNE, J.C.Q.

_________________________________

RENÉ DE LA SABLONNIÈRE, J.C.Q.

M. Daniel Draws

APPELANT-intimé

Agissant personnellement

Me Marie-Claude Thibault, en qualité de

Syndique adjointe du Barreau du Québec

INTIMÉE-plaignante

Agissant personnellement

Me Nancy J. Trudel, en qualité de secrétaire du Conseil

de discipline du Barreau du Québec

Mise en cause

Date d’audience :

8 février 2011

C.D. No :         06-09-02466

Décision sur culpabilité rendue le 21 juillet 2009

Décision sur sanction rendue le 2 mars 2010


[1] L.R.Q., c. C-26.

[2] Pigeon c. Daigneault, [2003] R.J.Q. 1090 (C.A.); Schrier c. Tribunal des professions et al, [2004] R.J.Q. 2432 ; Laliberté c. Huneault, 2006 QCCA 929 .

[3] Dunsmuir c. Nouveau-Brunswick, [2008] 1 R.C.S. 190 .

[4] Id.

[5] 2011CSC 7.

[6] D.c., p. 46 , 47 et 49.

[7] D.c., p. 49.

[8] Lapierre c. Goyette, décision du comité de discipline, 06-05-02090, 17 janvier 2006. (4 ans) ; Lapierre c. Rupp, décision du comité de discipline, 06-04-01937, 3 mai 2005. (4 ans); Richard c. Bellemare, décision du comité de discipline, 06-08-02454, 12 mars 2009. (5 ans).

[9] Dunsmuir c. Nouveau-Brunswick, [2008] 1 R.C.S. 190 .

[10] 2002 QCTP 068 .

[11]Dunsmuir c. Nouveau-Brunswick, [2008] 1 R.C.S. 190 .

Celine Dion à Las Vegas dès mardi soir

Sunday, March 13th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

La star québécoise est à Las Vegas de façon permanente et y est arrivée définitivement pour commencer son nouveau contrat au Caesars Palace elle qui doit y donner 70 spectacles par an et ce, dès le mardi 15 mars 2011. Céline doit remonter sur scène à peine 5 mois après la naissance de ses jumeaux mais c’est dans une production plus calme et moins difficile physiquement que la diva évoluera pendant les trois prochaines années.

Entourée de 31 musiciens, elle présentera une série de chansons plus anciennes dont certaines qui ont pour origine les films de James Bond, des oeuvres classiques du cinéma qui ont toujours un grand succès parfois même 40 ans après la sortie du film et personne n’aura vu un orchestre complet à tous les soirs, à Las Vegas, depuis Sinatra.

Bonne chance à Céline, qui possède selon son époux et agent René Angelil une énergie sans limite, et vite le DVD afin que ceux qui n’ont pas la chance d’aller en personne voir ses spectacles puissent eux aussi vivre le grand moment Céline…

Les actus de février 2011 sur GGTV

Monday, February 7th, 2011

Présentation des Actualités de février 2011 animées par Roger-Luc Chayer, co-animation de Christian-Dominique Éthier avec les sujets suivants: Le chroniqueur Stéphane G. en prison aux États-Unis, une nouvelle étude qui associe le Cortisol avec le suicide chez les jeunes gais, un vaccin curatif contre le VIH, suivi sur le dossier Steve Biron, une enquête démontre que la Régie régionale sert de vendeur de publicité pour un média gai de Montréal, le Shic resto, La Station2, coup de coeur resto dans le Village, Sex Party au Club Sauna/Sauna du Plateau et présentation du film Rencontre du 3ème type sur GGTV Écoutez le reste au http://www.gayglobe.us/actus0211.html

Roger-Luc Chayer: 14 février 2011

Thursday, October 28th, 2010

Tout est en place donc pour le 14 février 2011…