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Sida : efficacité du traitement contre transmission plus grande qu’annoncé

Monday, July 18th, 2011

Midi libre

L’utilisation du traitement antirétroviral contre la transmission de l’infection au VIH est encore plus efficace qu’annoncé, selon les derniers résultats d’une étude rendus publics lundi à Rome. Cette étude HPTN 052, conduite dans neuf pays, avait été rendue publique en mai. Elle portait sur 1 763 couples sérodifférents (une personne infectée, l’autre pas) et faisait apparaître que si on traitait plus tôt la personne infectée il y avait une réduction du risque d’infection chez l’autre de 96% (28 personnes infectées, dont 27 chez les personnes traitées plus tardivement).

De fait, selon les nouvelles données publiées lundi, ce sont 29 personnes qui ont été infectées, dont 28 chez les personnes traitées plus tardivement. En outre, il est apparu que le seul cas d’infection dans le couple dont la personne infectée a été traitée tôt est intervenu très probablement juste après l’introduction du couple dans le traitement, qui n’avait pas encore réduit la charge virale. Par ailleurs, faire entrer plus tôt les personnes infectées dans un traitement leur procure un bénéfice individuel, puisque les taux de CD4, les cellules qui mesurent l’immunité, ont toujours été plus élevés chez elles que chez les personnes traitées plus tard. Il y a eu aussi chez les premières 41% de moins d’infections opportunistes reliées à l’infection au VIH, telles que la tuberculose, et de décès.

Suite à cette étude, l’OMS, qui devait présenter à Rome ses recommandations sur le dépistage et le traitement dans les couples sérodifférents, a retardé cette publication. “Ces données vont se refléter dans nos recommandations pour le dépistage des couples, et aussi dans des conseils concernant l’utilisation stratégique des ARV pour le traitement et la prévention du VIH”, a souligné Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/Sida à l’OMS. Myron Cohen (Université de Caroline du nord), qui a dirigé l’étude, s’est dit “particulièrement heureux” que l’OMS prenne en compte ces données pour ses recommandations. Les résultats de l’étude devaient être publiés en ligne lundi dans le New England Journal of medicine.

Vieillir gai : Hébergement et suivi médical

Tuesday, October 20th, 2009

Les études démontrent que le suivi médical dans le cadre d’un hébergement pour les personnes retraitées et semi-autonomes est précurseur d’une amélioration de la qualité de vie et de la longévité.

Le Canada est premier au monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (O.N.U.) en terme de longévité résultant de l’accès universel et gratuit aux services de santé et aux médicaments.

Au Québec et au sein même de la communauté gaie, nous avons la chance de pouvoir prendre le contrôle de notre santé tout en recevant facilement l’encadrement nécessaire nous permettant de profiter plus longtemps de la vie, en bonne santé et avec une certaine autonomie. Mais lorsque les muscles deviennent un peu plus faibles et que les années font sentir tout leur poids, il est bon de savoir que les services d’hébergement et de suivi médial peuvent nous aider.

Le nouveau programme de maintien de la santé dont parle la Clinique l’Actuel dans sa publicité de la page 17 est un excellent exemple d’implication professionnelle orientée vers notre qualité de vie comme hommes gais. Le service offert par l’Actuel s’adresse aux hommes porteurs du VIH mais le concept est simple, universel et logique, il est définitivement accessible aux hommes gais en général.

“Vieillir est ennuyeux, mais c’est le seul moyen que l’on ait trouvé de vivre longtemps.” (Sainte-Beuve)

Le Complexe Maison Urbaine offre justement un service d’hébergement spécialisé pour hommes gais. Il offre tout le support dans les tâches quotidiennes qui enlèvent des épaules des résidants le fardeau des tâches qui sont les plus difficiles, de manière à permettre de faire autre chose, dans un environnement sécuritaire et surveillé.

Une fois son hébergement choisi, il devient intéressant de programmer un régiment personnel qui aura pour objectif de retarder les effets du vieillissement. Par exemple, le choix d’un médecin à proximité, si ce n’est directement sur place, constituera une décision stratégique qui permettra de traiter par une certaine médication les douleurs et raideurs, de surveiller certaines fonctions et problèmes éventuels avec le cholestérol, les reins ou le foie et il ne faut surtout pas hésiter à exiger une surveillance de ses taux hormonaux comme la testostérone, de manière à ne pas subir passivement les effets de ce manque d’hormone masculine sachant que l’on peut très bien traiter l’andropause. (Voir nos pages sur le sujet dans cette édition)

D’après Statistiques Canada, plus le suivi médical des personnes vieillissantes est assuré et accessible, et ce dès l’âge de 50 ans, plus la qualité de vie à long terme s’en ressent. La moyenne d’âge des hommes au Canada augmente à chaque année grâce à cela et on affirme même que l’homme canadien devrait dorénavant vivre facilement et en relativement bonne forme jusqu’à l’âge de 100 ans bientôt.

Tous ne veulent pas se retrouver dans une résidence spécialisée pour hommes gais, les places manqueraient évidemment, mais dans le cadre de son plan d’hébergement, que ce soit en appartement supervisé, en résidences pour personnes semi-autonomes ou dans un CHSLD (Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée), tous peuvent accéder aux même services. Il suffit de faire savoir son intérêt à suivre un programme de contrôle du vieillissement, les CLSC peuvent aussi assurer un certain suivi dans les régions. L’important est de ne pas laisser ce processus naturel prendre toute la place. Un plan alimentaire riche en fibres et en protéines, associé à une thérapie de remplacement des hormones masculines et à un programme d’exercices spécifiques aux muscles et aux articulations feront toute la différence. Consultez votre médecin dès aujourd’hui et combattez le vieillissement à la source.

Les traitements médicaux anti-âge

Thursday, May 21st, 2009

Le vieillissement est un processus normal évolutif chez l’homme et comme rien n’est plus naturel, il est normal d’en subir les effets invalidants. Rien n’est plus faux selon de nombreux chercheurs et spécialistes médicaux qui oeuvrent dans une spécialité nouvelle, le rebalancement hormonal anti-vieillissement chez l’homme. Il ne s’agit pas ici de science-fiction mais de médecine technologique disponible au Canada et aux États-Unis. L’être humain, jusqu’au siècle dernier, avait une espérance de vie, dans les meilleures conditions possibles, de 45 à 55 ans, avec de rares exceptions à 60 ou 70. Aujourd’hui grâce à l’évolution génétique, à une meilleure alimentation, aux nombreux médicaments qui combattent le cholestérol, l’inflammation ou la démence, un homme en santé ordinaire peut vivre facilement jusqu’à 82 ans au Canada et souvent jusqu’à 90 ans. Ce phénomène s’accompagne malheureusement par l’apparition de nouvelles conditions que la médecine peut identifier et maintenant traiter, tout se passerait au niveau hormonal.
La plupart des hormones chez l’hommes tendent à être moins présentes avec les années et certaines cessent presque d’être produites probablement, selon les spécialistes du vieillissement, à cause d’une programmation génétique qui ne prévoyait pas qu’un humain puisse vivre aussi longtemps. Il est fréquent que dès l’âge de 40-45 ans, un homme manifeste des baisses plus ou moins marquées de sa production hormonale globale sans que cela ne soit lié à son alimentation ou à ses habitudes de vie. C’est une question de programmation génétique et la médecine peut intervenir afin de rééquilibrer ces taux hormonaux et surtout, faire disparaître les symptômes du vieillissement. Il faut trouver un médecin moderne, ouvert et lucide, ce qui est une denrée rare au Québec mais il en existe quelques-uns à Montréal qui peuvent être intéressés par cette question. Les hormones les plus souvent affectées et sur lesquelles on peut intervenir afin de redonner la vigueur d’un homme de 20 ans à un homme de 60 sont la testostérone (virilité, érections et muscles), l’hormone de croissance humaine (état des os, de la peau et forme physique), le taux de cortisol (stress, état général de bien-être et moral élevé) le tout, associé à un excellent régiment anti-inflammatoire pour éviter tout dommage à long terme sur les tissus et le cartilage. D’après les spécialistes anti-âges qui opèrent des cliniques spécialisées aux États-Unis (New York) et qui prennent même des patients de Montréal, il est possible de recouvrer sa forme et sa vitalité des années passées mais un suivi régulier s’impose puisque ces hormones peuvent aussi causer des dégâts que l’on peut éviter avec des prises de sang de contrôle, faites régulièrement. Il est très important de ne pas confondre le traitement médical anti-âge avec l’esthétique comme il se fait souvent dans les publicités. Exigez des médecins spécialistes hormonaux et non des esthéticiennes… Pour en savoir plus sur les traitements médicaux anti-âge, consultez cet excellent site Internet de la clinique Mayo des États-Unis au http://www.mayoclinic.com/health/male-menopause/MC00058

SIDA: Traiter pour prévenir

Thursday, May 21st, 2009

C’est une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de l’épidémie. Le Conseil national du sida (CNS) présente un avis et formule des recommandations sur “l’intérêt du traitement comme outil novateur de la lutte contre l’épidémie d’infections à VIH”. Le traitement doit-il devenir un outil de prévention contre le VIH? Faut-il proposer un traitement précoce aux séropositifs dans le but de diminuer les risques de transmission? Faut-il dépister plus pour traiter plus? À ces trois questions, le Pr Willy Rozenbaum, président du CNS, répond par l’affirmative. Traitement et prévention classique deviennent complémentaires avec pour objectif de diminuer le nombre de transmissions.

Nous savons depuis plusieurs années que la diminution de la charge virale sous traitement réduit aussi le risque de transmission. Au niveau collectif, traiter au moins 50% des personnes infectées permettrait, selon de nombreuses études, de diminuer le nombre de nouvelles contaminations. Sur un plan individuel aussi, le traitement, efficace, bien pris, induit une réduction de la transmission. Mais sur cet aspect, l’avis du CNS reste mesuré, car le risque résiduel de transmission existe. Les membres du Conseil ne vont pas, comme les autorités suisses, jusqu’à expliquer que les couples sérodiscordants peuvent abandonner le préservatif, à condition que le partenaire séropositif ait un traitement efficace. Pour Willy Rozenbaum, il est cependant indispensable d’informer les séropositifs et leurs partenaires de l’existence de cette nouvelle donne et de redéfinir la complémentarité des outils de prévention: oui la capote protège du VIH, mais le traitement aussi. Il serait inefficace de les opposer.
Bien entendu, cette stratégie fait porter sur le séropositif une nouvelle responsabilité, comme le souligne l’avis du CNS: “Avec le traitement, en revanche, apparaît un moyen, médicalisé et non comportemental, dissocié de l’acte sexuel, de rendre les personnes porteuses du virus très peu contaminantes. La maîtrise de ce moyen n’est plus également partagée par les partenaires, elle relève du seul partenaire infecté, qui porte alors entièrement, si aucune autre technique de protection n’est utilisée, la responsabilité de réduire le risque pour l’autre.