Posts Tagged ‘agression’

L’Evéque de Nice Monseigneur Sankalé condamne l’agression des homosexuels niçois

Sunday, April 28th, 2013

Nice Premium

COMMUNIQUÉ DE
MONSEIGNEUR LOUIS SANKALÉ, ÉVÊQUE DE NICE

Pour continuer : “L’agression subie à Nice par un couple homosexuel, si elle est avérée, constitue à nos yeux un acte répréhensible que nous dénonçons avec la plus extrême fermeté.

Sans préjuger des conclusions de l’enquête qui est en cours, rien ne saurait justifier de tels agissements. Nous réprouvons toute violence physique ou verbale, quels qu’en soient le motif et la victime.

Les graves questions qui mobilisent aujourd’hui les esprits, s’ajoutant aux risques de crispations liées à la crise que nous connaissons, font à chacun l’impérieux devoir de prier, de s’informer, de réfléchir, d’argumenter avec respect et d’agir selon sa conscience”.

Deux élèves désignés comme homosexuels agressés au collège

Monday, April 22nd, 2013

France TV Info

“Une rixe inadmissible avec une série de propos intolérables.” C’est ainsi que le rectorat a qualifié l’agression de deux élèves de troisième par plusieurs de leurs camarades au collège Lionel-Terray de Meylan (Isère). Selon Le Dauphiné libéré, qui rapporte les faits samedi 20 avril, les deux adolescents ont été pris à partie après avoir été désignés comme homosexuels par deux jeunes filles de l’établissement. Un évènement qui ne devrait pas passer inaperçu, alors que la communauté homosexuelle dénonce un regain d’homophobie en plein débat sur le mariage pour tous.

Le jeudi 11 avril dernier, les deux jeunes filles aperçoivent les deux garçons en train de réviser dans les couloirs du collège, raconte le quotidien. Elles racontent alors qu’ils viennent d’avoir des relations sexuelles dans les toilettes. La rumeur se répand. Les deux adolescents sont alors encerclés dans la cour par une quarantaine d’élèves, selon Le Dauphiné libéré. Ils essuient alors crachats, jets de besaces et insultes.

“Plusieurs élèves ont tenté de s’interposer”, poursuit le journal, “mais il a fallu l’intervention des assistants d’éducation pour que l’événement prenne fin”. Les deux jeunes filles de sixième à l’origine de la rumeur, qui ont reconnu avoir menti, ont été exclues cinq jours et une plainte a été déposée au commissariat. Une action éducative a été également été menée dans plusieurs classes du collège.

Un couple d’homosexuels agressé à Nice

Monday, April 22nd, 2013

Nouvel Observateur

Un couple d’homosexuels a été agressé à la sortie d’une boîte de nuit à Nice samedi par trois inconnus qui les auraient interpellés d’un “Hey les gays” avant de les frapper à coups de pied, a-t-on appris dimanche 21 avril auprès du Centre LGBT Côte d’Azur. La police a confirmé l’agression mais n’a donné aucune précision.

Sur sa page Facebook, l’une des deux victimes a raconté l’agression survenue “hier (samedi) matin à 5h35″ en plein centre-ville, et accompagné son récit d’une photo de lui le visage tuméfié. “On sortait de boîte de nuit gay avec mon copain (…). On ne se tenait pas la main, on ne s’embrassait pas non plus”, précise Raphaël Leclerc, 24 ans, danseur de cabaret. “Deux minutes seulement après être sortis, trois mecs nous appellent ‘Hé les gays !’, dont un qui nous court après et se met devant nous”, raconte-t-il.

Après avoir réclamé une cigarette, qu’ils n’avaient pas, un des agresseurs a demandé à son compagnon, âgé de 20 ans : “Français ou Tchétchène ?”. Celui-ci a répondu: “Français”. Les agresseurs lui ont alors fait une clé d’étranglement, l’ont mis à terre et frappé “à la mâchoire et dans le cou”, raconte-t-il. Raphaël Leclerc raconte avoir lui aussi pris des “coups violents à la tête” et affirme avoir brièvement “perdu connaissance”. Quand il s’est réveillé, sa tête était en sang.

“L’impression d’avoir été suivis”

Des policiers ont conduits les deux homosexuels à l’hôpital où ils n’ont pas obtenu d’ITT, a précisé à Jean-Marie Pottier, secrétaire général du Centre LGBT Côte d’Azur, selon qui les victimes ont porté plainte contre X dimanche soir.

“Dans cette histoire, l’homophobie n’est peut-être pas à l’origine de l’agression, mais elle y a participé. C’est l’occasion qui a fait le larron”, a affirmé Jean-Marie Pottier, précisant que les deux homosexuels avaient eu “l’impression d’avoir été suivis” à leur sortie de la boîte de nuit. “Cela fait quatre agressions” à caractère homophobe “en moins de 15 jours” en France, “c’est énorme”, a déploré le militant.

Le texte, qui fera de la France le 14e pays au monde à légaliser le mariage entre homosexuels, doit être voté mardi à l’Assemblée nationale.

Injurié sur le net, le rappeur a été agressé

Thursday, August 25th, 2011

Maville.com

Un rapport entre l’agression de Samy Messaoud et la plainte qu’il a déposée ? Auteur d’un clip Je suis gay, le Nantais avait été insulté sur une vidéo.

« Il a passé du temps aux urgences, il se repose, il n’est pas encore allé déposer plainte. » Hier, les représentants du Centre lesbien, gay, bi et trans (CLGBT), à Nantes, ont pu parler à Samy Messaoud, alors que le jeune homme sortait du CHU de Nantes.

Que s’est-il passé ? De source policière, une patrouille est bien intervenue devant la discothèque nantaise le Temps d’aimer, à Nantes. Il était 6 h 42. Sur place, deux hommes blessés, dont le jeune rappeur, et un témoin. « L’un dit avoir reçu un coup-de-poing, l’autre également en cherchant à le défendre », explique un enquêteur. Les agresseurs, quatre hommes semble-t-il, n’ont pas été retrouvés.

Cette mésaventure a-t-elle un rapport avec le bras de fer judiciaire que le jeune homme a engagé avec Cortex, un autre rappeur, basé à Evry (Essonne) ? Aucune certitude hier, mais la question mérite d’être posée.

Tout est parti d’un clip de Samy Messaoud. Le titre, baptisé Je suis gay, scénarise crûment la déclaration, avec force étreintes et corps masculins dévoilés. Cortex en a pris ombrage. Le rappeur d’Evry, connu pour avoir menacé Marine Le Pen de lui faire subir une tournante, est monté sur ses grands chevaux.

Dans une vidéo postée sur Dailymotion, il se répand en injures homophobes radicales contre le Nantais. « Moi j’ai pas le droit de faire des clips avec des belles femmes, et l’autre il fait ce qu’il veut », assène-t-il en guise d’argumentation énervée. Déclaration largement enrichie de qualificatifs vulgaires.

Samy Messaoud a réagi et a contacté le Centre lesbien, gay, bi et trans pour organiser la riposte. « Dans ces cas-là, lorsque les victimes nous sollicitent, on a tendance à leur conseiller de déposer plainte. Ça permet de faire passer le message qu’il est interdit de tenir ce genre de propos », explique l’une des responsables.

La plainte a bien été déposée le 12 juillet, pour injures et diffusion publique à caractère homophobe, au parquet de Nantes. Et une enquête de police est en cours autour de l’agression d’hier matin.

1996- Agression culturelle!

Thursday, January 27th, 2011

Le mois dernier, on nous présentait une méga production d’opéra dans laquelle devait jouer des centaines de figurants, un grand orchestre symphonique et des dizaines de chanteurs. On nous présentait ça comme la production de la décennie. Déjà, dans les deux mois précédant la première, on entendait parler aux nouvelles du fait que les figurants n’étaient pas payé et que cela choquait la très pontificale Guilde des Musiciens. Il y a eu quelques menaces de boycotte et le promoteur s’est engagé à payer tout le monde.

Le soir de la première, le stade était plein a craqué et malgré les problèmes habituels reliés à ce type de salle (pas vraiment approprié pour l’opéra) le public était assez satisfait. Pour ce qui est des représentations subséquentes, tout allait assez bien malgré un public un peu moins nombreux que prévu. Arrivé à la fin des spectacles, quand le moment est arrivé de payer tout le monde, pas d’argent. Il n’y avait aucun cachet pour les musiciens, les chanteurs d’opéra et les centaines de figurants. Le promoteur, sous prétexte de n’avoir pas reçu ses fonds de la Banque Nationale de Paris, refusait tout simplement de payer qui que ce soit.

Voilà effectivement l’événement de la décennie, un méga concert au profit d’un promoteur, sans que les artistes n’en soient d’accord. Il s’agit bien là du plus grand scandale de l’histoire de la scène montréalaise dont personne ne parle tellement l’embarras est grand. En plus de ridiculiser nos artistes et nos musiciens, ce promoteur donnait un coup de pied dans les dents de la culture du Québec et brisait ainsi toutes la confiance du public envers de tels productions. Comme si les musiciens n’avaient pas déjà assez de problèmes à travailler.

Comme plusieurs membres de la communauté gaie et lesbienne figuraient dans ce spectacle et n’ont pas reçu d’argent pour 14 jours de répétitions et 4 jours de spectacles à temps plein, nous ne pouvons que nous offusquer de cette situation et faire comprendre à la Banque Nationale de Paris que ce n’est pas en empochant le fruit de la vente des billets sans payer personne qu’elle se fera des amis au Québec. Voir si la banque aurait fait la même chose à Paris, chez ses propres artistes. Il ne se serait pas écoulé 48 heures avant que le ministre de la culture n’intervienne et force la banque à payer les artistes. Comme nous savons tous que la ministre de la culture du Québec est aussi convainquante qu’un bol de jello, faut croire qu’on va encore se lécher la patte…

R.L.C.

Enquête exclusive sur l’affaire Steve Biron

Monday, January 10th, 2011

Steve Biron : Emprisonné à Québec pour des relations sans condom…
L’importance d’utiliser les vrais mots…

Par
Roger-Luc Chayer
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La pire affaire de moeurs depuis l’Opération Scorpion visant la prostitution juvénile à survenir dans la vieille Capitale de Québec secoue en fait le monde entier en visant un homme gai pour des actes supposément répréhensibles.

Les fais sont simples: Steve Biron, actuellement emprisonné à Québec, est accusé d’avoir sollicité des hommes gais sur des réseaux de rencontres Internet dans le but d’avoir des relations sexuelles non protégées se sachant atteint du VIH.

La prémisse est simple et les questions soulevées par l’affaire très claires: Qu’est-ce qu’une relation sexuelle “safe”, une personne “clean” et surtout, qu’est-ce que le barebacking? Car toute l’affaire repose sur cette “mode” au sein de la communauté gaie en général. Avant d’aller plus loin dans la publication de l’enquête de Gay Globe, une ordonnance de non-publication quant à l’identité des victimes à été prononcée par le Tribunal. Nous ne mentionnerons donc pas le nom des “victimes” mais leur identité n’est pas importante puisque ce sont les comportements ici qui font l’objet d’un procès.

Au sein de la communauté gaie québécoise, les termes ont leur importance puisque ce sont avec ces expressions que les rencontres se font sur les sites Internet spécialisés comme Gay411 ou Priape. Les membres de ces sites Internet les utilisent régulièrement et en voici les principales définitions:

SAFE: Ce mot a une signification liée à un niveau de sécurité dans le cadre de la relation sexuelle. Il peut vouloir signifier l’usage de condoms mais est généralement utilisé en termes de comportements. Des relations sexuelles “safes” peuvent signifier des contacts sans échanges de fluides, des massages, des baisers, des caresses, des relations sans pénétration ou des jeux avec objets comme les dildos ou gels. La diversité des relations “safes” est vaste et ne peut être limitée ou simplement résumée qu’à l’usage d’un condom. Il serait tout aussi faux de prétendre qu’une relation “safe” signifierait une absence de VIH. Une personne séropositive peut très bien avoir des relations “safes”. CLEAN: En complément du terme “safe”, le mot “clean” est directement en lien avec un état de santé. Il peut signifier souvent une absence d’infection au VIH et un statut séronégatif mais il est aussi utilisé pour toutes les maladies transmises sexuellement comme la Gonorrhée, la Chlamydia, la Syphilis, l’Herpès ou les Hépatites et autres maladies transmissibles par contacts physiques.

Être “clean” peut aussi vouloir dire, pour certaines personnes, de se savoir séropositives mais indétectables au niveau de la charge virale. En effet, depuis quelques années déjà, on sait que grâce aux traitements de trithérapie, lorsque suivis régulièrement, la charge virale du VIH peut baisser au point de devenir indétectable dans le sang et, par conséquent, le virus devient plus difficile à se transmettre puisqu’il n’est pas en quantité suffisante pour constituer un risque grave. L’ONUSIDA compte d’ailleurs sur la trithérapie comme meilleur moyen de prévention de la transmission du VIH depuis 2010, avant l’usage du condom et le Canada adhère à cette position de l’organisation internationale liée à l’ONU.

Une personne séropositive traitée par trithérapie et dont la charge virale est indétectable pourrait se déclarer “clean” et la science supporte maintenant cette affirmation. Dans la même logique, certaines personnes séropositives et sous traitements par trithérapies se déclarent séronégatives, lorsqu’elles se savent indétectables. On peut ne pas être d’accord avec cette dernière vision mais en toute logique, elles sont en effet séronégatives par défaut.

BAREBACKING: Le barebacking est une pratique qui n’est pas tout à fait nouvelle et est apparue vers 1996 au sein de la communauté gaie mais principalement chez les personnes séropositives qui refusaient l’usage des condoms. Le consensus au sein des groupes communautaires spécialisés et au Ministère de la Santé du Québec est que cette pratique relève d’un désir conscient d’avoir des relations sexuelles non-protégées pour se placer en situation de risque afin d’en retirer un “thrill”, une montée d’adrénaline qui est alors associée à l’orgasme. Le barebacking est aussi synonyme de désir conscient de jouer avec la mort, comme on joue à la roulette russe. Certaines personnes dépressives qui ne se voient aucun avenir pratiquent le barebacking en se disant qu’elles ne vivront pas assez longtemps pour subir les problèmes liés à une infection au VIH. Le barebacking est aussi considéré dans certains cas comme une maladie mentale. Les personnes recherchant le barebacking sont toutes conscientes en fait qu’elles jouent avec le VIH et la mort.

Bavures policières et préjugés font bon ménage!

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]

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“Quand tout va mal, rien ne va plus…”. Voilà comment nous pourrions résumer la gestion de ce dossier tout à fait unique dans la province de Québec qui implique l’emprisonnement d’un homme gai, Steve Biron, pour avoir pratiqué, selon les actes d’accusation, des relations sexuelles non-protégées en se sachant porteur du VIH.

Tout a commencé, selon le témoignage du policier responsable de l’enquête lors de l’audience du 22 décembre dernier au Palais de justice de Québec, par le dépôt de plaintes de personnes se prétendant victimes de Biron. Le sergent-détective Louis Lachance du Service de Police de Québec, interrogé par la représentante de la Couronne Maître  Rachel Gagnon, a tenté de façon visiblement maladroite de résumer le dossier à la Juge Chantale Pelletier dans le cadre d’une audition sur une requête en liberté provisoire en attendant la suite des procédures.

Le policier Lachance a tenté d’expliquer la différence entre les mots “safe”, “clean” et “barebacking”, confondant les définitions et allant jusqu’à admettre qu’il n’était pas en possession de tous les éléments du dossier pour en relater les faits.

Il présente d’ailleurs le site de rencontres Gay411 comme un site d’échanges sexuels réservé aux “homosexuels” qui ne propose que des relations anales top ou bottoms. Or, il est de notoriété publique, la simple visite du site le confirme d’ailleurs, que Gay411 est un site de rencontres pour hommes (qu’ils soient gais, bisexuels ou hétéros à la recherche d’aventures différentes), qui propose des services sexuels certes mais de nombreux autres services comme l’amitié, la discussion de type “tchat” ou l’amour. Il est tout à fait erroné de prétendre que le site ne s’adresse qu’aux tops ou bottoms puisque ces pratiques ne sont pas communes à tous les gais.

Le témoignage du policier constituait finalement  bien plus une démonstration gênante de préjugés sur la vie des gais qu’une description exacte d’un site servant aux rencontres gaies comme on pouvait s’attendre du fonctionnement habituel d’un tribunal criminel. Le policier a aussi confondu le sens des mots “safe” et “clean”, affirmant que safe voulait dire séronégatif et clean la même chose, ce qui est pourtant faux. L’avocat de l’accusé Steve Biron quant à lui, Maître Herman Bédard, semble avoir décidé, à la surprise générale de tous incluant celle de son client, de ne pas déposer ses preuves et de laisser la juge rendre une décision qui semble ne pas être tout à fait éclairée.

Par exemple, l’avocat avait déclaré lors des rencontres préparatoires avec son client, avec l’auteur de ces lignes, les membres de sa famille et son conjoint, être prêt à déposer les résultats de l’enquête de Gay Globe Média qui démontraient que certaines des prétendues victimes n’étaient pas si propres et innocentes qu’elles le prétendaient dans leurs déclarations écrites à la police.

L’avocat devait aussi permettre à la juge Pelletier de prendre connaissance de l’avancement de la médecine en matière de trithérapie et de charge virale indétectable, ce qu’il a finalement laissé tomber, malgré l’ensemble des autorités et des documents en sa possession. Le tout a résulté en un jugement qui maintenait emprisonné Steve Biron pour la suite des procédures dont une enquête préliminaire prévue pour le 31 janvier 2011. Est-ce qu’on peut vraiment parler de justice quand l’incompétence est Reine à un procès criminel?

La Cour d’appel du Manitoba libère pourtant un séropositif sous traitement par trithérapie…

Par Gay Globe Média

La Cour d’appel de la province canadienne du Manitoba, plus haut tribunal provincial juste en dessous de la Cour Suprême du Canada, dans le dossier de la Reine contre Mabior, a rendu un jugement qui ne fait pas jurisprudence partout au Canada mais dont la juge Chantale Pelletier, responsable du dossier de Steve Biron, décidait de ne pas tenir compte malgré tout.
Dans son jugement, la Cour déclare “Pour qu’une personne soit déclarée coupable de voies de fait ou d’agression (sexuelle) (grave(s)) pour n’avoir pas divulgué sa séropositivité au VIH, le risque de transmission du VIH doit avoir été important. Sur la base des faits ainsi que des preuves médicales présentés dans cette affaire, la Cour d’appel a conclu que si un condom a été utilisé de manière prudente ou si la charge virale de l’accusé était indétectable, l’acte ne comportait pas de risque important de transmission du VIH. Par conséquent, il n’y avait pas d’obligation de divulgation de la séropositivité dans ces circonstances.”

Vraies ou fausses victimes? Voilà la question…

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]

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Le Soleil

Nous ne pouvions pas prétendre publier une enquête complète sur l’affaire Steve Biron sans effectuer un certain nombre de vérifications quant aux activités de certaines victimes qui se réclament pures et chastes, si on doit se fier à leurs déclarations produites à la Cour.

Comme la plupart des victimes  prétendaient utiliser les services du site Gay411 pour faire la rencontre de Steve Biron et comme Gay Globe Média y avait un compte, il a été très facile de retracer les victimes, sous le couvert de l’anonymat le plus stricte et ce, bien longtemps après leurs déclarations au Service de Police de Québec menant à l’arrestation de Steve Biron.

Un point en commun entre ces personnes et pour résumer, les victimes mentionnent toutes ou presque qu’elles ne recherchaient pas de barebacking, que ces relations sexuelles non-protégées avaient été consenties sous de fausses représentations de la part de Biron, qu’elles avaient été inquiétées par la transmission possible du VIH, quelles avaient l’assurance de Biron qu’il n’était pas séropositif au préalable et que jamais elles n’ont été impliquées dans du barebacking auparavant. Notons aussi que pour le moment, toutes les victimes se disent séronégatives et tous les tests confirment depuis l’arrestation de Biron que personne n’a été infecté, supportant la thèse à l’effet qu’une personne séropositive sous traitement et indétectable ne peut transmettre la maladie.

L’enquête de Gay Globe ne laisse aucun doute sur le fait que certaines des “victimes” semblaient mentir dans leurs déclarations aux policiers. D’abord, une personne de Gay Globe posant comme membre de Gay411 à la recherche de relations sexuelles non-protégées a tenté de communiquer avec certaines victimes dont le compte était toujours ouvert et  fonctionnel. Il n’a pas été difficile de créer des liens avec au moins cinq des prétendues victimes de Steve Biron. L’identité web de ces victimes, leur nom d’usager autrement dit, étant clairement mentionné dans leurs plaintes et dans leurs récits des événements aux policiers.

Fait troublant, non seulement des victimes qui se disaient traumatisées et en traitement post-exposition préventif étaient toujours très actives sur le site Gay411, trois de ces personnes répondaient positivement à nos demandes de relations sexuelles de type “bareback”, sans nous poser une seule question sur notre statut de VIH ou notre santé et acceptaient même de nous rencontrer dans un hôtel connu de Québec. Concrètement, des personnes qui se disent victimes d’un barebackeur qui aurait menti sur son statut de séropositif recherchaient de façon très actives des relations bareback sans se soucier une seule seconde du VIH, contredisant totalement leurs plaintes criminelles. De plus, comme ces victimes se savent potentiellement infectées du VIH, c’est ce qu’elles prétendent dans leurs plaintes, en taisant ce renseignement à notre représentant lors de leurs recherches de relations bareback, elle commettaient elles-mêmes les actes reprochés à Steve Biron, démontrant le peu de cas qu’elle font de la situation.
L’identité exacte de ces personnes est connue et sera dévoilée à la Cour puisque l’avocat de Steve Biron a annoncé à Gay Globe la venue d’un subpoena nous obligeant à faire cette divulgation, ce à quoi nous ne nous objecterons pas puisque la liberté d’une personne est en jeux.

Conclusion
Steve Biron est accusé d’avoir volontairement voulu transmettre le VIH et il fait face à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 ans. Les questions qui retiennent notre attention sont simples: Si Biron avait vraiment l’intention de transmettre la maladie, pourquoi est-ce qu’il se traitait par trithérapie si la seule raison de le faire est de diminuer la charge virale? Est-ce que Steve Biron a vraiment voulu commettre un acte criminel? Il existe un doute raisonnable dans cette affaire et devant le doute, l’acquittement est le seul remède, c’est la règle dans le pays dans lequel nous vivons…

Que risquent ceux qui portent de fausses accusations?
Par Gay Globe Média

Toute personne qui porte de fausses accusations contre autrui s’expose à de graves conséquences légales. Par exemple, la police pourrait accuser l’auteur de méfait qui pourrait résulter en une amende ou une peine de prison. Une personne qui livrerait un faux témoignage à la Cour s’exposerait aux mêmes conséquences.

Enfin, les auteurs de fausses plaintes à la police pourraient s’exposer à des poursuites civiles et ce, pour des montant très importants. Matière à réflexion…

Agresseur violent recherché dans la communauté gaie

Wednesday, April 8th, 2009

TIMOTHY EDWARD DAVIDSON
Né le 8 Mars 1973

Timothy Edward Davidson

Timothy Edward Davidson

****RECHERCHÉ****
DAVIDSON est un agresseur sexuel non traité à haut risque.
Il a un problème important d’abus de drogues et d’alcool qui ont pour effet de diminuer ses inhibitions et de le prédisposer à une agression impulsive et contrôlante

Sa plus récente victime à Ottawa était sous traitement de chimiothérapie pour une leucémie terminale de niveau 4. Il possède 48 condamnations criminelles pour agressions, menaces, agressions sexuelles, violations d’ordonnances de la Cour, crimes contre la propriété et conduite sous influence.

***Des informations provenant de plusieurs sources nous indiquent que DAVIDSON, qui est bisexuel, serait actuellement à Montréal et tenterait de ses mêler à la communauté gaie***

Il est actuellement recherché pour liberté illégale, menaces, défaut de comparaitre, refus de se conformer à des ordonnances judiciaires, harcèlement criminel, bris de probation et de nombreuses autres accusations graves.

DESCRIPTION :
5’9’’ (1m74)
151 LBS (68 Kg)
Cheveux bruns rasés complètement ou très courts
Yeux bleus
***UNE EXTRÊME PRUDENCE EST REQUISE***

Si vous voyez ou reconnaissez cet individu, veuillez contacter immédiatement le 9-1-1 ou le Projet Condor de la Gendarmerie Royale du Canada au 514-939-8300