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Le Collectif Carré Rose Montréal doit se questionner, et VITE!

Saturday, September 20th, 2014

Billet éditorial par Roger-Luc Chayer

Carré Rose Montréal

Collectif Carré Rose Montréal

Le Collectif carré Rose Montréal, était, jusqu’à ce matin du moins, une association d’individus et d’entreprises, tous bénévoles, qui avait pour objectif au début d’unifier les principaux intervenants montréalais autour de la sécurité dans le Village gai, suite à de nombreuses attaques et agressions contre des personnes homosexuelles. Fort de la couverture médiatique entourant ces agressions et les appels à la prudence de la part des autorités, le Collectif a réussi à organiser quelques événements dont une marche, dirigée par le Maire Denis Coderre, en plein hiver, pour dénoncer la violence homophobe. Cette marche avait d’ailleurs été un succès en réunissant plus de 500 personnes. Le Collectif a par la suite gardé l’habitude de publier sur sa page Facebook des nouvelles d’un peu partout, des partages de sujets concernant généralement les gais et en cela il n’y avait pas de mal à s’informer, même si je dois l’avouer, les nouvelles manquaient parfois de vérifications et ne correspondaient qu’à une vision très étroite du militantisme gai. Jusque-là, “bof” me direz-vous!

Mais qu’est-ce qu’un “Collectif”?
Selon Wikipédia, la définition du mot “Collectif” est la suivante: Définit les actions et les choses auxquelles il est appliqué, comme étant réalisé par, ou destiné à, un groupe de personnes. On parle d’action collective lorsqu’un groupe, organisé ou non, réalise une action particulière. Dans les arts, un collectif d’artistes est une initiative qui est le résultat d’un groupe d’artistes travaillant ensemble, le plus souvent sous leur propre direction, vers des objectifs communs.

Forcément et en toute logique, le Collectif Carré Rose Montréal se doit d’être le regroupement des décisions des membres et partenaires, qui doivent décider du destin de l’association en commun accord et suite, tôt ou tard, à un mandat demandé par ses porte-paroles ou à un désir commun et collectif exprimé par ses adhérents au moyen de consultations dont les détails étaient un peu flous… Le Collectif Carré Rose Montréal est une association de personnes qui ont des objectifs communs dont celui de faire cesser la violence homophobe dans le Village et de dénoncer les actes d’homophobie en général.

Jusque là, ce mandat me convenait parfaitement, il correspondait à un besoin clairement exprimé depuis longtemps dans le Village et ne recevant aucune subvention, je trouvais sa crédibilité garantie par la bonne volonté exprimée par ses porte-paroles tout au long de son existence. J’avais donc adhéré, pour une rare fois, à un regroupement qui correspondait à mes valeurs et qui se dirigeait de façon exemplaire avec une relative transparence et une efficacité spectaculaire. La crédibilité du Collectif Carré Rose était solide comme un roc, il n’avait qu’à voguer sur la vague de son succès public et de sa représentativité. Simple n’est-ce pas?

Qui sont les porte-paroles du Collectif?
Le Collectif est représenté principalement par des personnes bénévoles dont deux individus qu’on peut voir un peu plus souvent publiquement. Louis-Alain Robitaille, un agent d’immeuble de la région de Montréal et Marco Duguay, un employé du Casino de Montréal. Quelques autres personnes s’affichent aussi avec le Collectif mais elles sont moins impliquées publiquement. Les porte-paroles ont des obligations déontologiques de base. Même si l’association n’est pas constituée en conseil d’administration ou en corporation, ses porte-paroles doivent se souvenir, quand ils parlent au nom du Collectif, qu’ils ne doivent pas associer les membres, partenaires et adhérents à des causes qui s’éloignent du mandat de base, qu’ils doivent naturellement éviter les conflits d’intérêts ou les apparences de conflits d’intérêts et que le Collectif ne leur appartient pas mais appartient bien à la collectivité. Ce n’est pas une entreprise privée!

Un des points qui pouvait soulever quelques interrogations éventuellement, quant à l’administration du Collectif, était le manque de consultation des partenaires et des membres. Depuis que j’avais adhéré au Collectif et que j’avais offert le support de mon groupe média, Gay Globe Média, sauf pour ce point nécessitant éventuellement une petite amélioration, je dois dire que j’étais satisfait du travail du Collectif et j’étais fier de m’y associer publiquement.

Un des éléments pouvant devenir problématique aussi avec la représentativité du Collectif était la nature des nouvelles et des causes qui recevaient le support des porte-paroles sans jamais résulter de consultations des membres. Au fil des mois, j’ai vu le Collectif partir d’une neutralité exemplaire pour devenir lentement une sorte de ramassis de causes plus ou moins pertinentes au mandat initial, comme si le Collectif, dans son expression publique, passait à gauche politiquement et socialement pour devenir un exutoire des causes perdues. C’est ainsi qu’à peu près toutes les nouvelles concernant des sujets aussi variés que des pseudo exécutions d’homosexuels en Iran, que les positions extrémistes de pasteurs américains ou de comportements de politiciens russes passaient sur le fil Facebook du Collectif au point ou même certaines nouvelles totalement farfelues et provenant clairement de sites d’humour trouvaient place sur le fil, comme de vraies nouvelles, comme si les personnes s’occupant du site n’avaient pas le détachement nécessaire à la gestion de nouvelles. Je suis d’ailleurs intervenu à quelques reprises pour aviser les responsables du site que certaines nouvelles étaient fausses, la tâche était parfois ardue vu le nombre de “n’importe quoi” qui y passait.

Le conflit d’intérêt et la crédibilité du Collectif
Une association quelle qu’elle soit, qui défend une cause peu importe sa nature, ne peut réussir à réaliser ses objectifs que si elle est crédible et représentative de ses membres et partenaires. Le Collectif avait donc un devoir non pas de résultat mais un devoir de réserve afin de ne pas imbriquer un concept bien pensé dans des situations pouvant potentiellement déconsidérer sa réputation et surtout sa crédibilité ou celle de ses membres.

Robert Vézina

Article sur M. Robert Vézina partagé par le Collectif Carré Rose Montréal

Vendredi le 19 septembre dernier, j’ai été stupéfié de voir sur le fil Facebook du Collectif un partage d’une nouvelle vantant de façon quasi incestueuse les mérites de Robert Vézina, co-fondateur du BBCM (Bad Boys Club Montréal). Cet article n’était pas rédigé par le Collectif. Toutefois, le fait de le partager, engageait le Collectif envers le BBCM puisqu’il est clair que les personnes responsables du site ne publieraient pas une nouvelle qu’ils ne souhaiteraient pas endosser. Le mot endosser prend ici toute son importante. Si le Collectif publiait par exemple un partage de texte vantant les actes de groupes d’extrême droite ukrainiens, est-ce qu’une personne raisonnable pourrait penser que le Collectif endosse ces actes? Bien sur. Si le Collectif partageait par exemple un texte demandant à tout le monde d’attaquer des homosexuels sur la rue, la surprise du public serait totale, et avec raison, car certains se demanderaient pourquoi le Collectif endosse une telle publication.

C’est ce qui s’est produit avec la publication de la nouvelle portant sur le BBCM, un groupe extrêmement controversé depuis des années à Montréal, et la forte diminution des participants aux événements du BBCM au fil des années est le reflet de cette controverse. Le BBCM a aussi été impliqué depuis 20 ans dans le fiasco monumental du Salon d’Affaires et de Vie Gaie à Montréal dans les années 2000, dans le fiasco des Outgames, et le nombre de participants à son Black&Blue a diminué de façon spectaculaire ces dernières années. Le BBCM a aussi été questionné dans les années 90 sur ses dons au SIDA, plutôt minimes, malgré les prétentions de ses responsables dont justement Monsieur Vézina.

D’abord questionné sur cette prise de position stupéfiante de la part du Collectif, sans consultation ni vérification, Marco Duguay, un des porte-paroles, s’est dit insulté de la question et a nié être associé à un quelconque conflit d’intérêt entre le Collectif et le BBCM. Or, après vérification, il appert que M. Duguay est bel et bien impliqué avec le BBCM, sa page Facebook arbore un en-tête au logo du BBCM et sur la page du BBCM, une photo montre M. Duguay qui y est présenté comme MEMBRE DU COMITÉ ORGANISATEUR DU BLACK&BLUE 2014. Pourquoi est-ce que M. Duguay voudrait cacher l’évidence? M. Duguay ajoutait du coup qu’il n’avait aucune idée de quoi je parlais à propos de l’article du BBCM, que je l’associais à la gestion de la page du Collectif par erreur, etc etc. Un article de TVA Nouvelles présente toutefois M. Duguay comme membre fondateur du Collectif mais bon, passons…

Marco Duguay

En-tête Facebook de M. Marco Duguay

BBCM

Photo du BBCM qui présente M. Duguay comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

Marco Duguay

M. Marco Duguay se présente comme membre bénévole du Collectif Carré Rose Montréal et se fait le porte-parole pour cet événement

Quand au principal porte-parole du Collectif, Monsieur Louis-Alain Robitaille, ce dernier est non seulement présenté sur la même photo du BBCM comme membre du comité organisateur du Black&Blue, IL VEND DES BILLETS POUR LE BLACK&BLUE, il a donc un intérêt financier ou personnel réel à annoncer le BBCM sur la page du Collectif, sans la moindre consultation que ce soit, associant les membres et partenaires à un événement commercial auquel ils ne voudraient peut-être pas tous participer, moi le premier. De quel droit est-ce que les porte-paroles du Collectif décidaient de partager un article promotionnel présentant de façon drôlement avantageuse, sans critique aucune, en impliquant l’ensemble du Collectif, un événement pourtant controversé financièrement? Ils n’en avaient pas le droit. Jamais je ne voudrais associer mon nom ou le nom de mes entreprises à une organisation aussi controversée que le BBCM et ma position est connue depuis au moins 15 ans.

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté par le BBCM, sur cette photo, comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté comme membre de la permanence, dans l’équipe de coordination du BBCM

En agissant ainsi, les porte-paroles du Collectif ont fait la démonstration qu’ils étaient inaptes à représenter le groupe ou, du moins, à le protéger de toute manipulation commerciale. Pire, en partageant ladite nouvelle, les porte-paroles cachaient un fait important que le public avait le droit de savoir, le fait qu’ils vendent des billets par derrière et qu’ils sont en fait, membres du comité organisateur du principal événement annuel du BBCM. En cela, la réputation du Collectif a été irrémédiablement atteinte de façon négative, sa crédibilité vient de passer au broyeur et ultimement, c’est l’existence même de ce formidable concept qui est maintenant en danger.

Lorsque j’ai écrit en privé par Facebook à M. Duguay, ce dernier a préféré bloquer mon accès à sa page pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Quant à M. Robitaille, j’attends toujours les réponses à mes questions, ce dernier pensant que son silence règlerait tout, comme l’autruche qui se met la tête dans le sable pensant que le lion ne la verra pas… ERREUR!

Le Collectif Carré Rose n’est plus ce qu’il était à son lancement à l’automne dernier, il sert dorénavant les intérêts personnels de ses porte-paroles qui n’accordent plus aucune importance ni à la consultation des membres, ni aux règles naturelles concernant le conflit d’intérêt ni au savoir-vivre le plus élémentaire. Il est devenu l’outil personnel, le gadget, le joujou d’individus qui, même s’ils ne sont peut-être pas mal intentionnés, mêlent les intérêts du groupe avec leurs intérêts personnels et cela en notre nom Collectif.

Je me retire donc officiellement de cette farce, je retire l’appui de toutes les divisions du Groupe Gay Globe Média parce qu’en conclusion, c’est comme ça qu’on brise un concept qui avait tout un avenir, et je ne serai pas complice de cette destruction je vous l’assure.

AGRESSIONS AU VILLAGE Qui aura le dernier mot sur la violence?

Sunday, February 23rd, 2014

Roger-Luc Chayer

Depuis quelques mois, la violence à l’endroit de certaines personnes identifiées à la communauté gaie, dans le Village à Montréal, est telle, qu’un vaste mouvement de révolte s’organise afin de reprendre, et vite, le contrôle de la situation.

Les cas d’attaques de groupes ou d’individus contre des hommes gais à Montréal sont plus fréquents que jamais et les conséquences sont dévastatrices pour un quartier autrefois réputé comme un des plus sécuritaires et paisibles au Canada. Les photos des victimes ensanglantées circulent sur les réseaux sociaux et démontrent la gravité de ces actes qui ne sont plus isolés, c’est une évidence.

En plus des agressions physiques, bien qu’on en parle peu, les actes d’intimidation de la part d’individus, de prostitués de rue, de drogués ou de personnes atteintes de maladies mentales font aussi partie du lot des actes pour lesquels il est devenu urgent d’agir, selon le Collectif Carré Rose Montréal, un regroupement de personnes souhaitant prendre en main la sécurisation du Village.

Une des pistes de solutions proposées par ce Collectif est l’accompagnement vers la police de manière à permettre aux autorités d’intervenir plus rapidement sur les scènes de crimes, pour lui donner aussi les moyens de mieux répartir les effectifs policiers aux heures les plus sensibles.

Selon le Commandant Vincent Richer, du Service de Police de Montréal, certaines victimes de violence ou d’intimidation hésitent ou refusent de porter plainte à la police et de ce fait, ne permettent pas à ceux qui sont responsables de la sécurité dans le Village de savoir ce qui s’y passe. Afin de faciliter la prise de rapports de violence, le SPVM offre en ligne un service de dépôt de plainte qui évite aux victimes de se rendre au poste. Un moyen efficace mais peu connu qui peut aider les victimes à dénoncer les agressions.

De plus, le Collectif offre un service d’accompagnement des victimes vers le poste de police le plus proche de manière à toujours soutenir ces personnes au moment où elles sont les plus vulnérables.

La force de ce Collectif vient de la volonté clairement exprimée de régler le dossier avec des gestes concrets, rapides et efficaces. Il se présente comme une sorte de contre-poids à la violence dans le Village et une de ses qualités est d’être organisé tout à fait bénévolement par des gens qui ont à coeur cette cause. Il ne s’agit pas ici d’un groupe communautaire qui exige des subventions pour agir, comme il en existait par le passé, mais bien d’un Collectif qui ne compte que sur la bonne vieille huile de coude pour redonner à notre Village son insouciance d’antan. En cela, le Collectif pourra compter sur Gay Globe Média pour l’appuyer.

AGRESSION À MTL Être la victime à la télévision…

Friday, November 29th, 2013

Raoule Nadeau

Sissi de la Côté s’est retrouvée malgré elle au centre de l’actualité: elle fait partie des six femmes agressées physiquement et verbalement le 16 novembre au soir à Montréal.

Étudiante à l’université Concordia, Sissi est avant tout une admiratrice inconditionnelle de l’actrice Bianca Gervais. Dans la description de son blogue personnel (www.Sissidelacote.tumblr.com), elle déclare avec humour que son but ultime est de démontrer à son idole «tous les bienfaits du lesbianisme».

C’est par ses articles ponctués de réflexions profondes et de pensées rigolotes que j’ai fait sa connaissance.

Cette semaine pourtant, Sissi est un nom dans un journal, une discussion à la télé. Elle et ses amies ont été victimes d’un crime haineux lesbophobe. À la base, Sissi n’avait pas l’intention de se présenter aux États généraux de l’action et de l’analyse féministe, mais elle a fait le déplacement pour assister à la conférence à propos de la construction de personnages féminins dans le théâtre. Écrivaine, elle a elle-même pour ambition d’un jour créer des histoires avec des personnages lesbiens qui s’écarteraient du cliché de la fin dramatique: «Je veux écrire des personnages qui font vivre l’histoire, plutôt que des personnages qui vivent l’histoire».

À l’angle de Maisonneuve et St-Denis, elle et son groupe, composé en majorité de femmes lesbiennes, sont interpellées par des hommes inconnus. Elles se font traiter de «lesbiennes sales». La situation se dégrade rapidement. Sissi est témoin impuissante pendant que son amie se faire rouer de coups: « J’ai ramassé leur sac et j’ai figée. Mon cerveau fonctionnait au maximum, j’observais ».
De retour au sommet, les femmes racontent leur histoire. Le sommet publiera un communiqué pour dénoncer la violence lesbophobe et homophobe, et c’est à partir de là que Sissi et ses amis se retrouveront au milieu de l’attention médiatique.Sissi est surprise de la façon dont on parle des agresseurs dans les journaux: «On ne dit jamais que les agresseurs sont blancs». Les journalistes semblent avoir une réticence à avouer que l’homophobie peut aussi être présente chez les Québécois blancs «en provenance de Valleyfield», comme dans le cas présent.

Sissi se demande pourquoi ces hommes pensent que les lesbiennes sont l’ennemie, elle appuie «c’est pas parce que dans ma vie sexuelle j’ai pas besoin d’homme, que j’ai pas besoin d’une société où tout le monde se sent bien; hommes, femmes, n’importe qui». Au moment de l’interview, l’étudiante est occupée à rassurer sa famille «qui a aussi reçu de la violence à cause de l’événement», mais Sissi compte bientôt partager sa version des faits sur son blogue personnel. Elle souhaite que les victimes d’agressions futures trouvent la force de réagir: «pas nécessairement par la violence, mais faire quelque chose, n’importe quoi».

Raoule Nadeau est un écrivain en provenance de Rimouski. Il étudie la littérature à l’UQAM. En plus d’être l’auteur du roman «Je te parle tout seul», qui aborde les enjeux d’homosexuels en région, il tient le blog http://mauvevaillance.tumblr.com où il mélange les confidences aux réflexions pour parler du vécu de minorité sexuelle.

NDLR: Il nous fait plaisir d’accueillir Raoule dans l’équipe de Gay Globe et vous aurez l’occasion de lire ses analyses toutes personnelles dans les prochaines éditions. Découvert lors d’une intervention sur la Charte, il a attiré l’attention de l’Éditeur qui l’a alors invité à écrire dans ces pages. À suivre…

Le tabou de la violence conjugale chez les couples homosexuels

Monday, January 21st, 2013

Slate.fr

La violence chez les couples homosexuels, qu’ils soient gays ou lesbiens, est un sujet rarement abordé. Pourtant, les quelques chiffres dont on dispose indiquent que non seulement cette violence existe, mais qu’elle pourrait bien être plus fréquente encore que chez les hétérosexuels.

Behind the door / bonkiss via FlickrCC Licence by- Behind the door / bonkiss via FlickrCC Licence by -

Interrogez plusieurs associations LGBT sur la violence conjugale chez les homosexuels, et vous obtiendrez  peu ou prou la même réponse: le problème existe, c’est important d’en parler, mais… c’est compliqué.

D’abord parce qu’on manque de chiffres, d’une étude de référence qui établirait clairement la situation en France. Et puis parce que le timing est mauvais.

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En plein débat sur la mariage pour tous, votre demande «interpellera», on se demandera «quel est l’intérêt d’un tel angle de papier en ce moment». Mais une fois que vous aurez montré patte blanche, que vous aurez prouvé que vous ne souhaitez pas écrire un article réactionnaire destiné à plomber le mouvement LGBT, alors le ton changera et on vous l’avouera franchement: la violence conjugale est un véritable problème chez les homosexuels.

Deux fois plus de violences conjugales chez les homosexuels?

Reste qu’il est difficile de trouver des interlocuteurs qualifiés. Personne ne se penche sérieusement sur le sujet en France. Il a bien existé pendant quelques années une association qui luttait contre les violences au sein des couples lesbiens, Air Libre, mais elle n’est plus active.

Il faut donc traverser l’Atlantique pour trouver une documentation plus fournie. Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu’au cours de l’année 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7% des hétéros.

Selon le site rezosante.org, certains chercheurs américains considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels, après le VIH et la consommation de drogue.

Difficile donc de penser que la réalité soit différente en France. Preuve en est ce questionnaire mis en ligne par le site communautaire yagg.fr en 2011. 84% des personnes qui ont répondu étaient lesbiennes et 18% ont affirmé avoir déjà été victimes de violences conjugales.

Alors pourquoi cette difficulté à communiquer sur le sujet? Elodie Brun, coordinatrice de la Lesbian and Gay Pride Montpellier (LGPM) l’explique facilement:

«Les associations LGBT ont peur de réactiver les clichés, comme celui de la lesbienne camionneuse. Elles ne souhaitent pas donner de grain à moudre à leurs détracteurs.»

Mais Elodie Brun n’est pas d’accord avec cette stratégie. Dans ses bureaux, à Montpellier, des affiches traînent depuis un an et demi. Ce sont des prototypes  pour une campagne d’information. Leur slogan:

«La violence chez les homosexuels, plus qu’un mythe, une réalité.»

La LGPM a décidé de s’emparer du problème, mais «c’est difficile de trouver le ton juste», avoue sa coordinatrice.

«Elle m’a poussé à bout»

Elodie Brun est d’autant plus concernée par ce sujet qu’elle même a eu une compagne avec un lourd passé de violences conjugales. Avant de devenir la copine d’Elodie à 35 ans, Pauline* n’avait tout simplement jamais connu de relations exemptes de violences physiques. Elle justifiait ces violences par le même argument que les hommes hétérosexuels utilisent souvent pour expliquer pourquoi ils battent leurs femmes: «Elle m’a poussée à bout.»

Cette femme avait vu, enfant, son père battre très violemment sa mère. Plus tard, elle a reproduit ces gestes, relation après relation. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Elodie et qu’elle puisse évacuer cette violence par la parole. Elle ne sont plus ensemble aujourd’hui, mais Pauline n’a semble-t-il jamais recommencé à frapper ses compagnes.

Elodie Brun a été marquée par une anecdote qui montre bien la lourde chape de plomb qui pèse sur les violences conjugales. Quand elle était encore avec Pauline, elle a subi une agression dans la rue. Son visage a porté la trace des coups pendant plusieurs jours. Le milieu LGBT de Montpellier, connaissant la réputation de Pauline, a cru que celle-ci «recommençait». Mais pas une personne n’a osé demander ce qu’il s’était passé.

Pourtant il s’agit là d’un milieu militant, qui lutte contre les violences subi par les LGBT. Mais quand celles-ci proviennent des LGBT eux-mêmes, le silence est aussi écrasant que chez les hétéros.

La violence conjugale, c’est un homme qui bat une femme

Il faut dire que s’il est difficile pour tout le monde d’aller chercher de l’aide ou de porter plainte après avoir été victime de violences conjugales, la situation est encore plus compliquée pour les homosexuels. Ils ont peur de ne pas être pris au sérieux par la police ou par les associations.

Certains trouvent difficile d’avouer leur homosexualité devant des inconnus. Et puis, pour ceux qui ont du mal à assumer leur orientation sexuelle et qui vivent leurs vies en dehors des réseaux LGBT, la peur de perdre son conjoint est encore plus forte: cela signifierait devoir tout recommencer, se retrouver seul et devoir retrouver quelqu’un d’autre dans une société qui n’est pas, loin s’en faut, parfaitement tolérante envers l’homosexualité.

Enfin, dans l’imaginaire collectif, la violence conjugale c’est un homme qui bat sa femme. Ce qui sort de ce schéma est rarement évoqué, même si le fait que les femmes aussi peuvent être violentes envers leurs conjoints fraie doucement son chemin dans l’univers médiatique. Reste finalement à comprendre que la violence peut-être exercée par tous sur tous, quel que soit le sexe ou l’orientation sexuelle.

Une violence physique mais aussi psychologique

La situation est plus avancée au Canada. Le Centre de Solidarité Lesbienne a par exemple mis en ligne un court métrage informatif qui présente bien la situation:

Tout y est: la violence physique mais également psychologique, la menace de révéler l’homosexualité du conjoint à ses proches, la difficulté d’expliquer la situation aux policiers…

En France, il n’existe pas pour l’instant pas d’équivalent à cette campagne d’information. Pourtant, Elodie Brun en est persuadée:

«Les associations LGBT doivent protéger les homosexuels de toutes les violences qu’ils subissent, qu’elles proviennent d’homophobes ou des homosexuels eux-mêmes.»

Elle veut croire que le mariage pour tous arrangera la situation. Le couple homosexuel y acquerra la même légitimité juridique que le couple hétérosexuel. Alors le verrou psychologique sautera peut-être, et quand ça arrivera conclut Elodie: «On n’est pas à l’abri d’avoir une explosion de plaintes…»

Benjamin Billot

L’Affaire Stéphane Gendron Ou la mort des gais, «seulement des gais»!

Tuesday, August 21st, 2012

La pire affaire de violence et de menaces contre des homosexuels au Canada depuis les dernières années vient de se produire au Québec et implique une personnalité plus que connue, l’animateur de V-Télé et Maire de la ville de Huntingdon, Stéphane Gendron.

Début juillet dernier, alors qu’une simple photo était présentée sur la page Facebook de M. Gendron, Gay Globe Média avait commenté et répondu à une question anodine sur la définition possible du mot Homocool, affiché par Gendron. Dès lors, s’en est suivi une attaque de la pire espèce contre le fait homosexuel, attaque voulue, désirée et maintenue par Stéphane Gendron, malgré nos protestations et le dépôt de nombreuses procédures à son endroit. Les attaques venaient d’un certain Kamel Messaoudi et comportaient les propos suivants, par exemple:

“Moi j’aime pas les PD, ça me dégoute, enfin, la pratique me dégoute, mais bon de là à les insultés individuellement… J’ai dit que la pratique GAY (qui est la sodomie) me dégoûtait ais je le droit ? de trouver cette pratique qui relève pour moi de la scatophilie répugnante ? mais bon, je n’en attendait pas moins d’une tapette… Ohlaaa les tafioles en ordre de bataille, ça promet, un remake de la cage aux folles peut être hahahahahaahahaha PDDDDDDDD. Écouté, je ne pense pas à tué tout ce qui bouge, (seulement les gays). peut être toute cette foutre vous monte t’elle à la tête ? tapette hystérique, reprenez donc vos esprits, je ne veux pas de mal aux homos, je pense que l’on devrait les aider, notamment en les enfermant de force dans des hôpitaux psychiatriques, afin de les traités du fléaux dont ils sont touché, (il parait que la sismothérapie donne des résultats de ce côté là.). Je ne suis pas un troll, mais admettez qu’Hitler ne faisait pas fausse route en envoyant ces tarlouzes au camp, d’ailleurs je trouve ça très regrettable que personne n’en ait encore l’idée aujourd’hui (SIC)”…

Stéphane Gendron, qui avait été avisé dès les premières minutes de ces attaques sur SON site, a d’abord inventé une histoire sur son emploi du temps, déclarant qu’il n’avait pas eu le temps d’intervenir alors que dans les faits, il l’avait fait dès le début de la journée, décidant de maintenir les propos illégaux, selon le code criminel canadien.

Plus tard, confronté à nouveau au fait qu’il maintenait des propos illégaux et terriblement violents à l’endroit d’une minorité protégée au Canada, Gendron répliquait qu’il avait une vie, qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de ces affaires-là et qu’il était pathétique de le lui reprocher. Devant son refus clairement exprimé de retirer des attaques et des propos qui incitaient à la haine et à la mort  contre les homosexuels, Gay Globe a décidé de prendre ses responsabilités et de soumettre cette affaire aux autorités.

La Commission québécoise des Droits de la Personne du Québec recevait notre plainte et déclarait par la suite, comme l’orientation sexuelle est protégée par la Charte québécoise, vouloir se prononcer sur l’affaire vu la nature extrêmement violente des attaques, . La Commission fédérale quant à elle souhaitait aussi se prononcer et recevait notre plainte vu la diffusion sur Internet, qui relève des pouvoirs du Gouvernement Fédéral. Le SPVM ouvrait une plainte criminelle contre Gendron par la suite selon l’article 319 de la loi sur la propagande haineuse. Un suivi sera fait dès que les dossiers évolueront. NDLR: Malgré tout, M. Gendron persiste à maintenir les publications qui comportent même un drapeau nazi depuis peu…

Martin Matte fait de l’argent avec des enfants éventrés vivants!

Tuesday, July 19th, 2011

Blague de Martin Matte: Quand il se sert de cette blague sur la mort des deux enfants du Dr. Turcotte, éventrés, ÉVENTRÉS VIVANTS EN CRIANT, M. Matte qui déclare aujourd’hui qu’il voulait passer un message se trompe. Il a vendu des billets pour son show, il a fait commerce, cette blague avait été préparée comme contenu de son show. Il a voulu commercer et faire de l’argent avec deux enfants éventrés vivants. Martin Matte doit être sanctionné ou boycotté. Il devrait verser 1000$ à la CAVAC (actes criminels) pour montrer qu’il est hors de question de faire commerce avec le sang des enfants.

1998- La “renaissance” du projet “Dire enfin la Violence”; Les ministres s’en portent garants.

Thursday, January 27th, 2011

Le 3 avril dernier, une brochette spectaculaire de ministres venaient devant la communauté gaie et lesbienne pour annoncer une subvention de 100,000$ au projet “Dire enfin la violence”. Messieurs André Boulerice, André Boisclair, Pierre Bélanger et Jean Campeau étaient en effet tous présents alors qu’on permettait à ce programme contre la violence aux gais et lesbiennes de renaître et ce, suite à de nombreuses irrégularités constatées et toujours sans réponses.

“Il y a eu par le passé des distractions et pas autant de rigueur au niveau de la gestion que nous l’aurions souhaité, une nouvelle équipe est formée et démontre toutes les garanties pour assurer le succès de cette entreprise”, de déclarer le député Boulerice en parlant de l’administration précédente. À une question d’un journaliste, le député a aussitôt ajouter qu’il ne souhaitait pas parler du passé mais que la démission en vrac de l’ancienne équipe n’était certes pas étrangère à l’octroi de cette nouvelle subvention.

RG a demandé à la nouvelle présidente du projet, Madame Alexandra Théberge, si les administrateurs du projets géreraient de façon ouverte et transparente afin que l’on puisse véritablement prendre connaissance de leur façon de travailler? Sans hésitations aucune, le projet “Dire enfin la violence” SERA transparent à toutes les personnes et organismes qui voudraient avoir accès aux livres de même qu’aux états financiers. Le tout a été confirmé par le nouveau vice-président, Monsieur XXX LeClerc, en tête-à-tête avec RG.

la nouvelle administration est composée de Madame Alexandra Théberge, présidente, Monsieur XXX LeClerc, vice-président et Madame XXX, secrétaire. Dire enfin la Violence 528-8424.

R.L.C.

1995- L’autre visage de la violence

Thursday, January 27th, 2011

J.P. est un homme dans la trentaine qui a toujours aimé aller prendre un verre le soir dans différents clubs du village. Par une soirée ordinaire de janvier, alors qu’il se sentait un peu déprimé et qu’il s’apprêtait à quitter le club, est apparu dans l’embrasure de la porte un mec d’allure pas mal sympathique: <<… Il semblait avoir froid et je n’étais pas certain qu’il ne s’agisse pas d’un prostitué à la recherche d’un chaleureux répit>>. Beaux sourires, jasette de tout et de rien et gentiment, J.P. offre à l’homme de 34 ans de venir continuer la soirée chez lui, quelques rues plus loin. Ils partent donc ensemble et une agréable soirée de discussion s’en suit. La semaine suivante, J.P. reçoit un appel de l’homme en question et une seconde rencontre est planifiée. Ils se voient chez J.P., jasent encore une partie de la soirée et au moment de quitter, l’individu lui emprunte 20$ histoire de retourner chez lui à St-Jérôme. A peine quelques jours plus tard, visite surprise de l’individu chez J.P. et c’est un homme plutot tendu qui fait son entrée. Ils discutent un peu et c’est au moment de quitter que tout bascule:<<… Michael (prénom de l’agresseur)a commencé à me demander de l’argent et tous les prétextes étaient bons pour me faire payer. Puisqu’il m’avait tenu compagnie pendant quelques rencontres, il voulait me faire payer pour le temps… Il me disait clairement qu’il n’avait pas l’intention de quitter les mains vides…>>

Menaces de mort, coups de karaté au ventre, prises de gorge à en être étouffé, l’agresseur va même jusqu’à menacer J.P. de tuer son petit chien terrorisé sous le lit. Il était devenu très clair que la vie de J.P. était en danger. Entre l’arrivée de l’agresseur et son arrestation, il s’est écoulé deux longues heures de torture mentale et physique. Tout ca pour une dose de drogue.

Finalement, la nature s’en est mêlée et il fallait bien que tout l’alcool ingurgité par l’agresseur ressorte par les voies naturelles et pendant que celui-ci s’exécutait aux toilettes, J.P. a eu la rapidité d’esprit de faire déclencher son signal de détresse sur le système d’alarme. Puisque rien n’est audible de l’intérieur de la maison mais que l’alarme était donnée à la police, l’agresseur n’avait connaissance de rien. Celui-ci s’est donc emparé du système de son de la victime et en ouvrant la porte pour se sauver, il s’est retrouvé devant trois policiers armés et prêts à tirer. Il y eut arrestation et comparution de l’individu devant le tribunal.

C’est alors qu’a commencée la partie la plus difficile à vivre pour J.P. En plus d’avoir été la victime d’un sadique accusé de vol, extorsion, séquestration, menaces de mort et autres, il devait subir les questions dégradantes de l’avocat de l’agresseur comme: ” N’était-ce pas une partouze où vous serviez de la drogue?”

Il s’est retrouvé traité en menteur, en pervers et finalement, d’après l’avocat de l’agresseur, son client était la véritable victime. J.P. s’est battu courageusement contre le système, malgré les manoeuvres de la partie adverse qui arrivait toujours à faire libérer l’agresseur de prison malgré 2 mandats d’arrestation. Le juge a finalement retenu que l’extorsion et l’agresseur n’aura été condamné qu’à un an de prison avec libération conditionnelle au bout de 3 mois.

Ce type d’agression laisse généralement des séquelles plus ou moins importantes chez les victimes. Pour J.P., bien qu’il n’ai gardé aucune séquelle physique, il lui aura fallu déménager et retourner vivre dans la sécurité du foyer familial. << Je suis fier de moi pour m’être dressé contre un agresseur mais mon véritable combat n’était pas contre le criminel mais bien contre le système judiciaire qui semble beaucoup plus efficace à protéger les droits de l’agresseur que ceux de la victime…>> J.P. aimerait que les gais soient beaucoup plus vigilants que lui car c’est tellement plus simple de prévenir que de risquer sa vie, puisque ce type d’agresseur – et lui-même – se promene toujours dans les mêmes bars, à la recherche d’une prochaine victime.

Violence ou pas dans le Village gai de Montréal?

Tuesday, July 13th, 2010

Par Gay Globe Magazine

Dans un article récent de Canoë, le Président du Conseil Québécois des Gais et Lesbiennes, Steve Foster, déclare que les agressions sont en augmentation dans le Village gai depuis 2007. Or, les policiers du poste 22 déclarent qu’il n’ont aucune information à ce sujet et ne peuvent arriver à cette conclusion selon les chiffres qu’ils possèdent. Pourquoi annoncer une telle chose si elle n’est pas vérifiable ni confirmée?

La violence post-traumatique dans un sauna gai de Montréal

Saturday, June 26th, 2010

Vu et entendu aujourd’hui même dans un sauna gai de Montréal, ce qui aurait du être une simple réaction d’impatience transformée en violence verbale pure de la part d’une personne qui se prétendait soldat en Afganistan…

Quelle affaire direz-vous… J’y étais, j’ai tout vu. Je vous raconte…

Dans le sauna sec d’un établissement de la rue Ste-Catherine dont je ne mentionnerai pas le nom pour ne pas le déconsidérer, quelques clients se reposent et expulsent leurs toxines au chaud en ne disant mot. Ils se connaissent de vue, ils sont des habitués, un sourire ici, un “salut” par là. Tout est au beau fixe. Entre alors un client inconnu ou presque, comme ça se voit tous les jours puisque les nouveaux clients sont toujours nombreux dans les saunas gais. Contrairement à la politesse habituelle, ce client se place tout juste à côté d’un autre, envahissant un peu son espace, mais à peine. Il est de mise dans les saunas de toujours laisser un peu d’air autour des gens de manière à ne pas agir en mal-élevé en donnant l’impression de se jeter sur le monde. Ce client prend visiblement une place très rapprochée d’un autre mais bon, personne ne dit rien, un autre affamé de plus, rien de scandaleux.

Toutefois, après moins d’une minute, le client un peu envahissant commence à toucher aux fesses de l’autre à côté qui sursaute, concentré qu’il était probablement à penser à autre chose et à relaxer. Surpris, le client habitué lui dit “non” d’un ton ferme. Probablement gêné d’avoir sursauté devant les autres…

Voilà que le novice explose et lui dit sa façon de penser, en le menaçant physiquement, ce qui a été dit alors dépasse tout entendement. Le simple fait d’avoir été rejeté suite à un geste franchement envahissant, toucher aux parties personnelles d’une personne sans son consentement et sans avoir au préalable vérifié si la personne souhaitait être touchée ainsi n’excuse en rien la violence vue et entendue. Une personne qui se sent attaquée par un refus dans un sauna gai n’a absolument pas sa place dans un tel établissement et si j’en parle c’est qu’il y a des limites à terroriser les gens dans les lieux publics gais, soldat ou pas.

Ce prétendu soldat à alors crié au client qu’il se battait en Afganistan pour des mecs comme lui, qu’il ne méritait pas de vivre, qu’il méritait de se faire vomir dessus, que le fait de se battre en Afganistan lui donnait des privilèges que les autres ne peuvent demander etc etc. Des propos fous, visiblement d’une personne aux prises aux un stress post-traumatique à peine controlé.

Pendant qu’il parlait, l’assaillant menaçait physiquement le client en se rapprochant de lui dans une position physique qui démontrait qu’il était prêt à frapper du poing, l’autre répondait qu’il avait tout de même le droit de choisir ses partenaires et de refuser des attouchements, gardant un calme impressionnant dans les circonstances, l’autre lui bloquait le passage et répétait qu’il ne méritait qe le pire châtiment. Il a alors ajouté qu’il avait la double nationalité sud-africaine et française, il parlait d’ailleurs avec un accent très français. L’autre lui répondant qu’il était très fier de la France et que son choix de dire non était son droit.

Au pire de la situation, j’ai suivi les autres et j’ai quitté, le client tentait de nous suivre mais le vaillant soldat agressaeur lui bloquait le chemin, le client devait lui demander la permission de passer, le soldat lui refusant, répondant qu’il n’avait qu’à attendre. Il y avait clairement menaces, intimidation et surtout, séquestration puisque le vaillant gardait prisonnier le client histoire de lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais dû refuser de se donner.On se serait pensé en 1840…

Bien que cela soit déjà scandaleux à voir, le personnel du sauna, informé de ce qui se passait par le client une fois libéré, a simplement répondu que le sauna ne remboursait pas les entrées, refusant d’intervenir ou d’agir afin de sortir l’agresseur des lieux. J’ai donc été le témoin impuissant d’un abus incroyable et surtout, de l’imbécilité totale du personnel de ce sauna qui n’a pas priorisé la sécurité des clients présents pour une simple question de fric. La violence faite aux gais n’a pas toujours comme origine l’homophobie des hétéros, souvent, elle vient de l’intérieur, comme ça s’est passé aujourd’hui.

Le sauna en question devrait revoir ses politiques d’intervention, un triste moment de l’histoire des gais…

43- Les homothugs au devant de la scène

Saturday, March 20th, 2010

Cet article a été rédigé par un reporter dʼAgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
Une nouvelle forme de violence au sein même de la communauté gaie…
Jusquʼà la fin des années 1980, les homothugs avaient une identité cachée. Ils étaient sous le DL « down law », cʼest-à-dire quʼils dissimulaient leur homosexualité à leurs partenaires pour sʼadonner à des rituels qui ne devaient pas être connus de tous. Aujourdʼhui, les homothugs sont devenus un mouvement qui revendique une identité culturelle à part entière, même si leurs postulats peuvent apparaître paradoxaux.
Le substantif homothug est composé de deux substantifs accolés, homo qui renvoie à homosexualité, et thuggerie qui se réfère à la culture du gang. La référence au crime est très populaire dans les classes défavorisées noires et hispaniques, près de 63% des détenus qui remplissent les prisons américaines appartiennent à ces communautés. Lʼessence de la culture du gang sʼinscrit dans le milieu carcéral, et un séjour en taule devient une marque de déférence.
Contrairement au stéréotype de lʼhomosexuel efféminé, habillé élégamment, les homothugs affichent des codes vestimentaires similaires à ceux des petites frappes des quartiers chauds. Ils portent des baggies (jeans très larges) qui tombent comme des sacs, et leur visage est encerclé dʼun « doo-rag », sorte de collant noir qui plaque leur chevelure.
Le « warehouse » ne paie pas de mine, et on pourrait penser que lʼon a affaire à une vieille usine abandonnée, si ce nʼétait cette foule de silhouettes qui entourent la petite porte dʼentrée. Il est trois heures du mat, et cʼest ici que près de sept cents Blacks et Latinos se retrouvent dans une atmosphère électrique.
A lʼintérieur des murs, lʼambiance est chaude. Le DJ sʼexclame : « From now on, The Warehouse will not play faggot music ! » [1] Ces propos homophobes provoquent lʼhilarité de la salle.
Les homothugs ne se reconnaissent pas comme des homosexuels à part entière. Certains dénigrent même le courant dominant de la culture gay quʼils associent à la culture blanche. Le professeur Kendall Thomas, co-directeur du Centre de recherches de droit et de culture à lʼUniversité de Colombia, souligne : « Le courant dominant de la culture gay représente rarement les sous-ensembles qui la composent. [...]Les hommes de couleur sont souvent perçus comme des objets de désir pour les Blancs plus que les sujets de leur propre désir. » Dʼoù le désir profond des homothugs de vouloir se distinguer de cette socio-catégorisation.
Sʼil subsiste parfois une ambiguïté identitaire sexuelle – certains sont homo, dʼautres bi, dʼautres sʼautorisent des rapports oraux avec les hommes mais réservent la pénétration aux femmes – le dilemme tient avant tout à une revendication culturelle forte, devant laquelle leur sexualité les met en porte-à-faux. Leurs cultures noire et hispanique, dʼappartenance souvent machiste, perçoivent lʼhomosexualité comme une tare, et ils retrouvent dans le hip-hop une opportunité de dépasser ce confinement du label « gay » dans lequel ils ne se retrouvent pas.
Pour certains, la dénomination homothugs est une vitrine derrière laquelle ces hommes camouflent leur identité sexuelle et sʼoctroient une puissance virtuelle que leur confère le hip hop, scène cathartique dʼ « une culture dʼhommes en colère ».
Dutchboy, membre de « The Rainbow Flava rap collective », qui produit actuellement des compilations de hip hop de gays, lesbiennes, transsexuels, rappelle que « les homothugs sʼidentifient entièrement à la culture du hip hop, qui résonne en eux et leur offre un lien communautaire que la culture gay qui prévaut à New York est incapable de leur offrir ». Ils ne semblent absolument pas touchés par les diatribes homophobes que distille la verve effilée de chanteurs comme DMX ou Eminem. Lʼincitation à la haine du « faggot » ne leur est pas destinée.
Dʼailleurs, comme aiment à le rappeler de nombreux rapeurs, leurs messages ne sont pas foncièrement homophobes ; le vocable pédé connaît un glissement sémantique significatif, où le schème de lʼhomosexualité disparaît au profit des connotations négatives qui le caractérisent. « Pédé » devient synonyme de « faible », de « con », de « bolosse ».
Néanmoins, pour la communauté gay, cette subculture est problématique. Les homothugs nient ouvertement leur appartenance à la communauté, mettant sous couvert leur homosexualité, alors que les partisans se sont battus bec et ongles pour sortir de cet anonymat. Dʼautres ne ressentent quʼun profond mépris pour ce mouvement quʼils considèrent comme une branche abâtardie de lʼhomosexualité.
Cʼest comme si subsistait une hiérarchie dans laquelle différents groupes dʼintérêts se disputent le haut de lʼéchelle.
Cela montre surtout que lʼhomosexualité nʼa pas de canonique figée, et quʼil existe un perpétuel mouvement dʼévolution et de revendications hétéroclites au sein de cette communauté.

Le journaliste Éric Messier dans la mire du Gouvernement

Tuesday, March 9th, 2010

Dans un communiqué qu’il publiait le 8 mars 2010, le journaliste Éric Messier affirmait que son communiqué sur l’exécution des femmes était un extrait de la Bible et qu’il ne souhaitait pas suggérer de tels gestes contre les femmes. La découverte de ce message, sans autre explication que celle de suggérer l’exécution de femmes non vierges avait été faite par Roger-Luc Chayer, auteur de ce texte à partir du blogue d’Éric Messier, un journaliste montréalais ouvertement homosexuel.

Or, dans le même communiqué, le journaliste Messier attaquait le jugement de Roger-Luc Chayer face à ce message et répétait comme il le fait continuellement à ceux qui veulent le lire et le croire, qu’il est un prestigieux membre d’organisations de journalisme!?!

Il faut croire que le Gouvernement du Québec a été aussi inquiété par le message que le journaliste Chayer, d’après une communication récente, est-ce à dire que toute la fonction publique elle aussi a un “esprit troublé”?

Le 17 février 2010, la Direction de la coordination au Secrétariat à la condition féminine du Québec, une division du Ministère de la condition féminine du Québec, informait l’auteur de ces lignes que le message de M. Messier avait été lu et qu’il avait été transféré au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Gouvernement ainsi qu’au Ministère de la Justice du Québec.

Si pour M. Messier, le fait d’être inquiété par la publication d’un tel message ne relève que de l’esprit troublé du journaliste qui vous en relate les faits aujourd’hui, comment est-ce qu’il explique que le ministère du Gouvernement responsable de la condition des femmes puisse être si inquiété par le même message qu’il décide d’en informer deux autres départements du Gouvernement du Québec. Ca fait bien du monde ça…

M. Messier, retirez donc immédiatement ce message, on ne sait jamais quel fou dans la société pourrait le lire et suivre votre conseil. Est-ce que vous attendez une seconde polytechnique?

La violence conjugale en prison aux USA!

Saturday, March 6th, 2010

Notre chroniqueur Stéphane G. purge une peine de prison de longue durée aux États-Unis. Il
a accepté de se confier dans nos pages et de partager sa vie avec les lecteurs dans le but de
mieux faire connaître certaines réalités. On peut lui écrire à [email protected].

La prison est un milieu violent.
Cette violence est parfois accentuée
par les conditions de
détention, la perte de contrôle
sur sa vie, les privations et la
frustration de se sentir diminué
au quotidien.
Il faut donc faire attention et être
prudent avec ses paroles, ses
gestes, ses regards car un seul
mauvais geste peut provoquer
une réaction cataclysmique. On
dit bonjour avec le sourire, les
yeux vers le sol…
À cette menace s’ajoute celle
vécue par les homosexuels en
couple, la violence conjugale
en prison. Ici, la plupart des
couples sont de type dominant/
dominé. La jalousie, la possessivité
et le contrôle de l’autre
forment les fondations habituelles
de la vie de couple en
prison. Je n’accepte personnellement
pas ce genre de relation
pour ma part.
Depuis quatre ans en prison,
j’ai vécu quatre relations amoureuses.
Elles ont toutes été violentes
autant physiquement que
verbalement. Avec le temps, j’ai
appris que j’attirais ce genre de
relation parce que je suis dépendant
sexuel et affectif. J’ai
donc décidé de travailler sur
moi et de corriger ces traits de
caractère car il est plus facile
de se changer soi-même que
d’essayer de changer les autres
c’est connu.
Malgré la violence vécue avec
ces hommes dans mes relations
et les placements en protection
à quatre reprises, je suis
quand même reconnaissant envers
ces ex-conjoints car sans
eux, je n’aurais pas compris ma
propre situation, pas aussi rapidement
du moins.
Cependant, je reste convaincu
que rien ne justifie que l’on frappe
quelqu’un. Surtout pas au
nom de l’amour. Si un homme
veut se battre, qu’il se mette
des gants de boxe et qu’il saute
dans l’arène, là où un autre
aussi intéressé que lui l’attendra
et sera prêt à se battre. Je
ne me considère toutefois pas
affecté par le syndrome de la
“femme battue” qui retourne
toujours inévitablement vers
son agresseur.
J’aurais pu m’enliser dans de
telles relations destructrices et
y perdre mon identité. Je n’ai
jamais toléré la violence Dieu
merci, ni la mienne ni celle des
autres. Ma façon de réagir face
à la violence, qu’elle soit dans la
société libre ou en prison aura
toujours été la même depuis
mon enfance, tu me touches, je
me pousse!
Gay Globe Magazine
sur le web
www.gayglobe.us

Éric Messier, collaborateur d’un média gai montréalais, déclare sur son blog qu’une épouse non vierge doit être exécutée!

Monday, February 15th, 2010

Vous ne rêvez pas, oui nous sommes bien en 2010 et c’est à Montréal que ça se passe. Le journaliste gai Éric Messier, qui a collaboré par le passé à l’occasion au journal La Presse ou dans quelques hebdos régionaux déclare sur son blog qu’”Un mariage sera considéré valide si l’épouse est vierge. Si l’épouse n’est pas vierge, elle sera exécutée.” et il ajoute que cette citation vient de la bible sans expliquer la raison d’une telle publication.

Or, le journaliste est aussi connu pour une déclaration récente, plus qu’incendiaire, à l’effet que les kurdes seraient des “Saddam” alors que dans son ignorance, le journaliste n’a pas pensé une seule seconde que Saddam était responsable du génocide des kurdes et que ces mêmes kurdes étaient les victimes de Saddam et non des alliés.

Comment est-ce encore possible qu’en 2010, des citoyens du Québec puissent faire de telles affirmations? Que M. Messier déteste les femmes libérées du Québec au point de vouloir les exécuter est déjà scandaleux en soi mais qu’il puisse ainsi faire de telles affirmations sans expliquer le contexte, sans dire le fond de sa pensée et le plus froidement du monde fait froid dans le dos.

Les femmes qui voudraient réagir aux affirmations de ce journaliste peuvent porter plainte à la police pour incitation à des actes violents selon la loi sur les crimes haineux ou encore demander au Conseil de Presse du Québec de réagir à de telles affirmations qui peuvent, dans de mauvaises consciences, contribuer à des actes meurtriers envers les jeunes femmes du Québec qui sont libres et qui n’ont pas à suivre de tels enseignements qui datent de 2000 ans. L’appel à l’exécution des femmes est quelque chose que l’on peut voir dans des pays comme le Nigéria ou l’Iran MAIS PAS AU QUÉBEC! De plus, l’auteur de cette affirmation est ouvertement homosexuel, une communauté qui a pourtant son lot d’actes de violence et qui les dénonce depuis toujours.

Est-ce que comme moi ça vous sonne drôlement similaire au drame des HEC? Il me semblait qu’au Québec, depuis ces meurtres en série de femmes du simple fait de leur genre, on ne pouvait plus inciter ainsi à de tels gestes. Où sont les autorités quand il le faut?

M. Messier est un adepte d’une secte du nom d’Urantia, comme quoi les croyances prennent parfois des chemins qui font peur. Est-ce que les femmes du Québec interviendront pour faire retirer cet appel au meurtre inacceptable dans une société comme la nôtre? À suivre.

Un ex-peshmerga Kurde traité de “Saddam” par le journaliste Éric Messier!

Monday, February 15th, 2010

Un ex combattant pour la liberté du Kurdistan, reconnu par le Canada comme région opprimée sous l’ex-président irakien Saddam Hussein, se fait traiter de “Saddam” sur le site Internet du journaliste québécois Éric Messier après avoir été récompensé à titre honorifique pour son engagement envers l’autonomie de sa région et ses projets quant au développement de l’industrie pétrolière par les Kurdes.

La victime de cet acte haineux, établie en Grande-Bretagne, est Kurde et a été actif dans la résistance contre Saddam Hussein et alors qu’on vient justement il y a quelques jours d’exécuter par pendaison les responsables irakiens d’un génocide contre le peuple Kurde, le fait de traiter un Kurde de “Saddam” est probablement un geste non seulement inconsidéré pour ce peuple mais engage le code criminel canadien qui interdit les crimes haineux de cette nature et contre les minorités ethniques.

Le récipiendaire de deux décorations honorifiques décernées par l’Académie Ville-Marie fait face à l’attaque raciste et haineuse d’un journaliste en vendetta depuis quelques mois contre son compétiteur et tire sur tout ce qui bouge, démontrant le caractère pathologique de ses actes.

Tout le monde sait que les kurdes ont fait l’objet d’une terrible répression sous le président irakien Saddam Hussein et que les morts Kurdes se comptent par centaines de milliers, y compris ceux qui ont été gazés par “Ali le chimique” cousin du président Hussein, pendu il ya quelques jours pour génocide.

Le fait qu’un journaliste québécois ne connaisse pas l’histoire contemporaine et la misère du peuple Kurde ne pardonne en rien le fait de traiter de “Saddam” un représentant du peuple Kurde du simple fait qu’il est Kurde. La méconnaissance des grands drames de l’histoire par Éric Messier est équivalente aux carricatures de Mahomet qui sont à l’origine de graves émeutes contre l’auteur des carricatures.

Comment réagiront les groupes kurdes au Canada suite à cet acte de racisme haineux de la part d’une personne qui, de toute évidence, n’a plus le contrôle sur sa raison? Il est à souhaiter que des excuses formelles soient faites le plus rapidement possible car les autorités seront certainement saisies sur ces gestes. Le journaliste Éric Messier devrait aussi réaliser qu’il met directement la vie de l’auteur de ces lignes en danger si on devait croire par erreur qu’une récompense aurait été offerte à un “Saddam” alors qu’il s’agissait de récompenser un anti-Saddam, la méprise est volontaire, d’où la gravité de l’acte!

Selon Wikipédia, le 11 mars 1974, Saddam Hussein accorde une autonomie relative au Kurdistan, avec la « Loi pour l’autonomie dans l’aire du Kurdistan » qui stipule notamment que « la langue kurde doit être la langue officielle pour l’éducation des Kurdes ». Cette loi permet aussi l’élection d’un conseil législatif autonome qui contrôle son propre budget. Cependant 72 des 80 membres élus de ce conseil de la première session d’octobre 1974 ont été sélectionnés par Bagdad. En octobre 1977, la totalité du conseil est choisie par le régime. Les relations avec les Kurdes d’Irak se dégradent considérablement par la suite. Le 16 avril 1987, Saddam Hussein lance un raid à l’arme chimique sur la vallée du Balisan. Au cours de l’opération « Anfal », 182 000 personnes périssent dans des bombardements chimiques[8]. En décembre 2005, une cour de La Haye a qualifié cette campagne de « génocide ». Le 24 juin 2007, le Tribunal pénal irakien a condamné Ali Hassan al Madjid, surnommé « Ali le chimique », et deux autres anciens hauts dignitaires du régime de Saddam Hussein, à la peine de mort par pendaison pour le génocide commis contre les Kurdes au cours de cette opération Anfal.

Lorsque l’armée américaine est arrivée en Irak pour destituer Saddam Hussein, selon les généraux américains, les guerriers peshmergas étaient partout, tout avait déjà été fait et les américains n’avaient qu’à se lier aux peshmergas pour prendre le contrôle de la région, ce qui a été fait, voir l’article du Devoir sur le sujet http://www.offres.ledevoir.com/international/25277/les-peshmergas-kurdes-sont-partout

Traiter un Kurde et pershmerga de surcroît, Chef d’une tribue Kurde pacifique de “Saddam” est une insulte à la nation Kurde et un manque de respect pour les centaines de milliers de morts causés par Saddam Hussein. Jusqu’où ira Éric Messier dans ses publications incendiaires contre la société?

Agresseur violent recherché dans la communauté gaie

Wednesday, April 8th, 2009

TIMOTHY EDWARD DAVIDSON
Né le 8 Mars 1973

Timothy Edward Davidson

Timothy Edward Davidson

****RECHERCHÉ****
DAVIDSON est un agresseur sexuel non traité à haut risque.
Il a un problème important d’abus de drogues et d’alcool qui ont pour effet de diminuer ses inhibitions et de le prédisposer à une agression impulsive et contrôlante

Sa plus récente victime à Ottawa était sous traitement de chimiothérapie pour une leucémie terminale de niveau 4. Il possède 48 condamnations criminelles pour agressions, menaces, agressions sexuelles, violations d’ordonnances de la Cour, crimes contre la propriété et conduite sous influence.

***Des informations provenant de plusieurs sources nous indiquent que DAVIDSON, qui est bisexuel, serait actuellement à Montréal et tenterait de ses mêler à la communauté gaie***

Il est actuellement recherché pour liberté illégale, menaces, défaut de comparaitre, refus de se conformer à des ordonnances judiciaires, harcèlement criminel, bris de probation et de nombreuses autres accusations graves.

DESCRIPTION :
5’9’’ (1m74)
151 LBS (68 Kg)
Cheveux bruns rasés complètement ou très courts
Yeux bleus
***UNE EXTRÊME PRUDENCE EST REQUISE***

Si vous voyez ou reconnaissez cet individu, veuillez contacter immédiatement le 9-1-1 ou le Projet Condor de la Gendarmerie Royale du Canada au 514-939-8300