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La violence post-traumatique dans un sauna gai de Montréal

Saturday, June 26th, 2010

Vu et entendu aujourd’hui même dans un sauna gai de Montréal, ce qui aurait du être une simple réaction d’impatience transformée en violence verbale pure de la part d’une personne qui se prétendait soldat en Afganistan…

Quelle affaire direz-vous… J’y étais, j’ai tout vu. Je vous raconte…

Dans le sauna sec d’un établissement de la rue Ste-Catherine dont je ne mentionnerai pas le nom pour ne pas le déconsidérer, quelques clients se reposent et expulsent leurs toxines au chaud en ne disant mot. Ils se connaissent de vue, ils sont des habitués, un sourire ici, un “salut” par là. Tout est au beau fixe. Entre alors un client inconnu ou presque, comme ça se voit tous les jours puisque les nouveaux clients sont toujours nombreux dans les saunas gais. Contrairement à la politesse habituelle, ce client se place tout juste à côté d’un autre, envahissant un peu son espace, mais à peine. Il est de mise dans les saunas de toujours laisser un peu d’air autour des gens de manière à ne pas agir en mal-élevé en donnant l’impression de se jeter sur le monde. Ce client prend visiblement une place très rapprochée d’un autre mais bon, personne ne dit rien, un autre affamé de plus, rien de scandaleux.

Toutefois, après moins d’une minute, le client un peu envahissant commence à toucher aux fesses de l’autre à côté qui sursaute, concentré qu’il était probablement à penser à autre chose et à relaxer. Surpris, le client habitué lui dit “non” d’un ton ferme. Probablement gêné d’avoir sursauté devant les autres…

Voilà que le novice explose et lui dit sa façon de penser, en le menaçant physiquement, ce qui a été dit alors dépasse tout entendement. Le simple fait d’avoir été rejeté suite à un geste franchement envahissant, toucher aux parties personnelles d’une personne sans son consentement et sans avoir au préalable vérifié si la personne souhaitait être touchée ainsi n’excuse en rien la violence vue et entendue. Une personne qui se sent attaquée par un refus dans un sauna gai n’a absolument pas sa place dans un tel établissement et si j’en parle c’est qu’il y a des limites à terroriser les gens dans les lieux publics gais, soldat ou pas.

Ce prétendu soldat à alors crié au client qu’il se battait en Afganistan pour des mecs comme lui, qu’il ne méritait pas de vivre, qu’il méritait de se faire vomir dessus, que le fait de se battre en Afganistan lui donnait des privilèges que les autres ne peuvent demander etc etc. Des propos fous, visiblement d’une personne aux prises aux un stress post-traumatique à peine controlé.

Pendant qu’il parlait, l’assaillant menaçait physiquement le client en se rapprochant de lui dans une position physique qui démontrait qu’il était prêt à frapper du poing, l’autre répondait qu’il avait tout de même le droit de choisir ses partenaires et de refuser des attouchements, gardant un calme impressionnant dans les circonstances, l’autre lui bloquait le passage et répétait qu’il ne méritait qe le pire châtiment. Il a alors ajouté qu’il avait la double nationalité sud-africaine et française, il parlait d’ailleurs avec un accent très français. L’autre lui répondant qu’il était très fier de la France et que son choix de dire non était son droit.

Au pire de la situation, j’ai suivi les autres et j’ai quitté, le client tentait de nous suivre mais le vaillant soldat agressaeur lui bloquait le chemin, le client devait lui demander la permission de passer, le soldat lui refusant, répondant qu’il n’avait qu’à attendre. Il y avait clairement menaces, intimidation et surtout, séquestration puisque le vaillant gardait prisonnier le client histoire de lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais dû refuser de se donner.On se serait pensé en 1840…

Bien que cela soit déjà scandaleux à voir, le personnel du sauna, informé de ce qui se passait par le client une fois libéré, a simplement répondu que le sauna ne remboursait pas les entrées, refusant d’intervenir ou d’agir afin de sortir l’agresseur des lieux. J’ai donc été le témoin impuissant d’un abus incroyable et surtout, de l’imbécilité totale du personnel de ce sauna qui n’a pas priorisé la sécurité des clients présents pour une simple question de fric. La violence faite aux gais n’a pas toujours comme origine l’homophobie des hétéros, souvent, elle vient de l’intérieur, comme ça s’est passé aujourd’hui.

Le sauna en question devrait revoir ses politiques d’intervention, un triste moment de l’histoire des gais…

49- Quartiers gais en disparition!

Wednesday, May 5th, 2010

Les quartiers gais aux États-Unis risquent-ils de disparaître? Ces enclaves, même branchées, semblent
en tout cas menacées dʼune crise identitaire alors que lʼacceptation de lʼhomosexualité progresse dans la
société américaine.
À San Francisco, le quar-
tier Castro est connu depuis
longtemps comme un bastion
homosexuel. Mais pour Brian
Basinger, une figure de cette
communauté, il risque de se
transformer en musée ou pire,
un lieu où les gais pourraient un
jour ne plus se sentir chez eux.
Pendant plus de 30 ans, la plu-
part des grandes villes aux
États-Unis ont eu des lieux ré-
putés fréquentés par les homo-
sexuels, comme West Village
et Chelsea à New York, Dupont
Circle à Washington et South
End à Boston.
Mais alors que les homosexuels
ont gagné des droits et, globa-
lement, une plus grande accep-
tation sociale, les militants de
la cause gaie estiment que ces
quartiers risquent de perdre leur
identité. Certains disent: “nous
nʼavons plus besoin de Castro
car San Francisco est devenu
notre Castro”, explique Don Ro-
mesburg, du Club démocratique
des lesbiennes, gais, bisexuels et
transsexuels.
Don Reuter, un écrivain de New
York qui mène des recherches
sur lʼessor et le déclin de quar-
tiers gais dans le pays, observe
la même tendance à La Nou-
velle-Orléans, Philadelphie et
Seattle. Il évoque un processus
de «Disneylandisation» avec
lʼinstallation de grandes ensei-
gnes commerciales dans des
lieux désormais «débarrassés de
toute référence au sexe».
«Quʼest-ce qui rend ces quar-
tiers gais? Pas grand-chose»,
souligne M. Reuter, qui prédit
quʼen dehors de New York, San
Francisco et quelques autres
grandes villes, les quartiers gais
vont disparaître.
Au début des années 70, une
autre atmosphère régnait dans les
«ghettos gais». Des hommes qui
avaient caché leur homosexua-
lité à leur entourage pouvaient y
mener une vie ouvertement gay
pour la première fois. Le climat
a été assombri par lʼarrivée du
SIDA dans les années 80.
Aujourdʼhui, la peur du SIDA a
reculé et les quartiers gais sont
devenus des lieux attractifs pour
les promoteurs immobiliers
cherchant à convaincre les fa-
milles de revenir dans les cen-
tre-villes. Signes dʼun change-
ment à Castro, un hôtel a installé
des grilles de sécurité lʼan der-
nier pour éviter que son terrain
ne devienne un lieu de rencontre
gay et deux petits commerces
locaux installés de longue date
ont été remplacés par des suc-
cursales de grandes enseignes
commerciales.
Plusieurs OSBL ont égale-
ment déménagé tandis que 500
nouveaux appartements sont
prévus dans la zone, dont la
moitié à vocation familiale. Cer-
tains militants soulignent que les
quartiers homosexuels risquent
de perdre de leur spécificité à
lʼavenir, comme cʼest déjà le cas
dans certaines localités. Dans
le quartier Midtown dʼAtlanta,
les discothèques gaies ont ainsi
récemment laissé la place à des
appartements. Autre tendance,
entre 2000 et 2005, les dix États
qui ont enregistré la plus forte
progression en pourcentage des
couples gais sont tous dans le
Midwest. «Il y a trente ans, si
je vivais dans le Midwest et que
jʼétais gai, jʼaurais pensé aller à
San Francisco ou New York»,
dit-il. «Aujourdʼhui, une per-
sonne peut aller à Kansas City
et trouver une communauté gaie
relativement active et ouverte.»

Éric Messier ne représente pas la FPJQ

Saturday, March 13th, 2010

Le journaliste québécois Éric Messier, en vendetta privée contre son compétiteur, le Groupe Gay Globe, a fait de nombreuses déclarations depuis le mois de décembre 2009 sur le statut professionnel de l’éditeur du groupe média responsable de la publication de Gay Globe Magazine, de Gay Globe TV et Radio et a impliqué dans ses déclarations, contre son gré, la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec (FPJQ) affirmant que ceux qui ne posséderaient pas leur carte de membre de cette organisation ne seraient pas de vrais journalistes ?!?.

La FPJQ, informée des déclarations de son membre, écrivait à l’éditeur du Groupe Gay Globe, le 8 février 2010 pour confirmer que M. Messier n’était pas porte-parole de la FPJQ “Le seul porte-parole habilité à parler au nom de la FPJQ est notre président, Brian Miles” et ajoutait quant à cette prétendue obligation d’adhérer à la FPJQ, faite et répétée par le membre Éric Messier que “l’adhésion à la FPJQ se fait sur base volontaire”.

Or, l’éditeur du Groupe Gay Globe est pourtant membre de l’Association Canadienne des Journalistes, de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse, des organisations professionnelles pourtant reconnues dans deux cas par la FPJQ mais dont ignore tout le représentant improvisé de l’organisation québécoise de journalistes, Éric Messier.

Sur le site web de la FPJQ, l’Association Canadienne des Journalistes y est décrite comme “une sorte d’homologue de la FPJQ dont les 1500 membres se recrutent en grande majorité au Canada Anglais” et l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis y est décrite comme “organisme indépendant voué au développement du journalisme d’enquête. Offre des cours et des ressources et établit progressivement une liste mondiale de journalistes d’enquête“.

Quand vous lirez un texte écrit par Éric Messier dénigrant ces associations et laissant croire que l’adhésion à la FPJQ est un prérequis professionnel au Québec ou qu’il est gage de qualité, souvenez-vous que l’association ne lui permet pas de faire de telles déclarations et qu’elle le confirme publiquement. Quant à la qualité, les actes pathologiques de Messier prouvent qu’une carte de membre de la FPJQ ne signifie rien d’autre que le paiement d’un membership annuel!

Éric Messier fait actuellement l’objet de procédures civiles et pourrait être accusé criminellement pour violations des articles 297 et suivants du code criminel canadien depuis qu’il a annoncé une fausse faillite, qu’il a affirmé qu’une entreprise émettait de faux diplômes, que l’éditeur de GGTV se faisait passer pour juge et qu’il a tenté de mettre la vie d’un journaliste en danger, l’associant à “Saddam”, ces exemples étant partiels. Un procureur est d’ailleurs sur le dossier.