Posts Tagged ‘miller’

Homosexualité, tentative de suicide… Wentworth Miller se confie dans «Out Magazine»

Friday, November 29th, 2013

(Closermag.fr)

Après avoir fait son coming-out en août dernier, Wentworth Miller avait, quelques jours plus tard, confié qu’il avait tenté de mettre fin à ses jours durant son adolescence alors qu’il luttait avec sa sexualité. Si la star est aujourd’hui bien dans sa peau, elle a connu une période difficile à l’âge de 15 ans. «Je me souviens m’être senti coupable après avoir essayé de me suicider. C’était comme avoir fait une erreur ou avoir échoué à un examen», raconte-t-il à la publication, dont il fait la couverture. «J’étais à cette époque très tourmenté», poursuit le comédien aujourd’hui âgé de 41 ans. Wentworth Miller a publiquement révélé son homosexualité après avoir refusé de participer à un festival de cinéma en Russie.

1995- KEN MILLER, auteur Mon seul crime est de l’avoir aimé

Thursday, January 27th, 2011

La chronique culturelle régulière de RG est un peu plus grande que la normale ce mois-ci parce que nous avons eu le plaisir dernièrement d’avoir en entrevue exclusive l’auteur américain de la pièce de théâtre Mon seul crime est de l’avoir aimé, monsieur Ken MILLER. En visite à Montréal, Ken venait assister à une répétition de sa pièce, version française, et il en était ravi.

Détenteur d’une maîtrise en musique de l’Université de Floride, Ken débute sa carrière professionnelle comme danseur et chorégraphe. Il participe à plusieurs comédies musicales dont Irène, My fair lady, Sugar Babies, George M. et Chicago. On retrouve Ken comme coordonateur de production pour une tournée nationale de la célèbre comédie Evita, spectacle qu’il recrée aux Etats-Unis et en Europe.

Ce qui surprend chez l’artiste est l’aptitude aux multiples talents. C’est sans doute une sensibilité hors de l’ordinaire alliée à une expérience de vie douloureuse qui le motive à entreprendre autant de projets différents à la fois. Ayant été danseur et chorégraphe pendant une longue période de sa vie, il arrive à recréer une sorte de mouvement dans ses oeuvres littéraires:<<…Quand j’écris, c’est comme si j’étais sur scène, c’est étourdissant et quand j’arrête, je suis aussi épuisé que si j’avais dansé sur Broadway toute la soirée…>> Il associe toutefois sa façon d’écrire au métier de sculpteur:<<…Je commence par rédiger le texte sans mettre d’efforts particuliers sur le style. Ensuite, je relis tout ça et c’est là que mes doigts se promènent sur le clavier de l’ordinateur comme un sculpteur travaille sur le matériau. Je fais des retouches par-ci, par là et c’est quand j’ai véritablement l’impression d’avoir fait le maximum que je laisse l’oeuvre tranquille et que je la livre au public…>>

Grâce à la complicité de Christian BEDARD pour la traduction et l’adaptation française de son oeuvre, Ken aura réussi un tour de force; présenter sa pièce pour une première mondiale à Montréal mais pourquoi ici spécialement? <<En fait, j’ai souvent essayé de monter la pièce à New-York mais le SIDA étant devenu un sujet saturé, personne n’en voulait. Je suis convaincu que ca n’avait rien à voir avec la qualité de l’oeuvre elle-même mais comprenons les producteurs, on a été bombardé pendant plusieurs années de toutes sortes de variations sur le thème de la maladie, ils voulaient autre chose. C’est alors que mon ami Christian m’a proposé de la monter à Montréal, avec ses comédiens, et surprise, voilà que les producteurs new-yorkais se montrent maintenant intéressés… J’en ai trois en attente, vive Montréal qui a su donner un peu de prestige à mon oeuvre….>>

Mon seul crime est de l’avoir aimé parle du vécu quotidien d’une personne qui se sait séropositive au VIH. Elle parle du combat mental qu’une personne séropositive doit livrer chaque jour avec le virus et qui représente au moins la moitié de la bataille. Elle parle de ses responsabilités envers ses partenaires sexuels de même que des ramifications de ces responsabilités. Avec cette histoire d’amour malheureuse entre deux hommes gais, l’un en lutte avec les démons intérieurs d’une culpabilité auto-imposée, l’autre aux prises avec un traumatisme d’enfance qui revient le hanter dans sa vie déjà difficile d’adulte gai, il y a une leçon à tirer de cette pièce, une leçon qu’une société drainée par le SIDA, a à apprendre et à réapprendre malgré la fatigue de la lutte. La pièce est dédiée à chaque homme, femme ou enfant qui a du faire face aux secondes vides des réflexions sur sa propre mort. Sachez que vous n’êtes pas seul!

Fait à noter, la version montréalaise sera dédiée à monsieur Guy BARRETTE, collaborateur émérite chez RG, décédé récemment et qui devait jouer dans la pièce. Guy aura offert son rôle à son ami de toujours Richard PLOURDE qui partagera la scène avec Michel ROY, Jean-Claude HARVEY, Luc HUOT, James RENAUD et Guy SEVIGNY.

Mon seul crime est de l’avoir aimé. Débute le 29 novembre (voir publicité dans RG). Pour réservations, 790-1245 ou 987-3456. Coût 10$. Une production du Théâtre du Lys Arc-en-ciel.