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CANNABIS Le nouveau Sativex

Friday, November 29th, 2013

Topsanté

Le Sativex, un traitement à base de cannabis qui permet de soulager les douleurs provoquées par la sclérose en plaques pourrait être autorisé à la vente en France prochainement.

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, le Sativex, un antidouleur sous forme de spray buccal pourrait obtenir son autorisation de commercialisation en France d’ici la fin de l’année 2013. Son autorisation de mise sur le marché avait été demandée en juillet par le laboratoire Almirall qui distribuera en France ce médicament.

Le Sativex est déjà disponible dans 22 pays dont 17 pays européens (Autriche, Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède). L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé peut depuis « octroyer une autorisation de mise sur le marché à des spécialités pharmaceutiques à base de cannabis ou ses dérivés et autoriser les opérations de fabrication, de transport, d’importation, d’exportation, de détention, d’offre, de cession, d’acquisition ou d’emploi relatives à ces spécialités ».

Des malades hors-la-loi soulagent leur douleur avec le cannabis

Sunday, October 21st, 2012

Lamanchelibre.fr

Atteints de cancer ou séropositifs, ils produisent et consomment du cannabis pour soulager leurs douleurs et demandent une plus grande tolérance de la justice, au moment où chercheurs et juristes débattent à Strasbourg du cannabis sur ordonnance.

L’usager de cannabis encourt un an de prison et/ou 3.750 euros d’amende. La production peut être sanctionnée par vingt ans de réclusion et plus de 7 millions d’euros d’amende. Un seul médicament à base de cannabis faiblement dosé est vendu sous conditions strictes, alors que d’autres pays comme l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas ou certains Etats américains admettent leur prescription.

A 43 ans, Christophe a eu de la chance. Son interpellation, en juillet à son domicile parisien, après dénonciation par une connaissance, s’est terminée par une injonction de soins.

Les policiers ont découvert sa production dans une petite cave aménagée sous son appartement en rez-de-chaussée, à Paris. Ils ont saisi une partie de son matériel et toutes ses plantes, mais “je les ai sentis désolés tout au long de la perquisition”, explique-t-il à l’AFP.

Car Christophe, cheveux ras et barbe de trois jours, est atteint du VIH et souffre d’une algie vasculaire, sorte de “migraine puissance mille”.

Ancien consommateur de cannabis “récréatif”, il affirme s’être rendu compte que face à ses traitements lourds, le cannabis permettait “de réduire nausées et vomissements, et de retrouver l’appétit”.

Pour éviter des produits de piètre qualité au marché noir, il s’est lancé dans la culture, d’abord dans la petite cour attenante à son appartement, sans être inquiété malgré un voisin policier.

Soutien du médecin

“Avec l’autoproduction, on peut maîtriser le produit et ses effets. On connaît les variétés de plantes, on sait celles qu’on peut consommer le matin sans être raide, celles au contraire qui font dormir”, explique-t-il.

Il poursuit l’été sa production extérieure, mais c’est dans sa cave que pousse le gros de sa récolte, toute l’année. Quelques dizaines de plants sont exposés sous des lampes allumées en permanence, tandis que ventilateurs et extracteurs renouvellent l’air et contrôlent la température, entre 20 et 25 degrés.

Des policiers au procureur, “à aucun moment on ne m’a parlé d’abstinence. J’en ai conclu une espèce de tolérance de fait”, explique Christophe, qui n’a “pas eu d’appréhension à recommencer”. Il attend sa prochaine récolte, dans quatre semaines, qui lui permettra de tenir trois mois.

Si deux ou trois personnes ont été jugées et dispensées de peine ou relaxées, la majorité des malades sont condamnés à du sursis avec mise à l’épreuve et à des amendes, explique Fabienne Lopez, présidente de l’association “Principes actifs”, regroupant une vingtaine de consommateurs souffrant de cancers, maladies dégénératives, VIH, ou hépatites.

Cette femme menue de 53 ans, sous chimiothérapie après un cancer, cultive “quelques pots” chez elle, “avec une lampe dessus”, pour consommer entre 1 et 1,5 g par jour. Elle a le soutien de son médecin, comme tous les membres de l’association.

Le cannabis soulage chez elle les symptômes de sa chimio (démangeaisons, douleurs articulaires et musculaires, nausées, vertiges), lui permet de dormir et a “un effet antidépresseur”, assure-t-elle.

Comme beaucoup de ses amis, elle consomme le cannabis en vaporisateur, qui permet d’inhaler les particules de THC (substance active) sans fumer, et voudrait voir développer en pharmacie de tels médicaments, comme en Angleterre.

Mais elle demande avant tout que les consommateurs de cannabis thérapeutique ne soient plus condamnés, sur la foi de leur dossier médical. Elle attend un rendez-vous avec la ministre de la Justice.

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