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Sida : des anticorps puissants font disparaître le virus

Monday, November 4th, 2013

Nouvelobs.com

Les « anticorps puissants » ont réussi à effacer toute trace du virus du Sida chez des singes en 3 à 7 jours.
Sida : des anticorps puissants font disparaître le virus
CORNIER GAEL/SIPA

Des scientifiques américains viennent de faire une découverte qui pourrait tout simplement révolutionner la recherche sur le Sida. Selon une étude parue mercredi 30 octobre dans le magazine scientifique Nature  des anticorps testés sur des singes pourraient ouvrir la voie à de nouvelles découvertes concernant le virus du Sida, et peut-être même un futur traitement.
Deux études, menées à Harvard et au National Institute of Allergy and Infecious Diseases, ont testé l’efficacité « d’anticorps puissants » sur des macaques infectés par un mélange entre le VIH et son équivalent simiesque (SHIV). Comme le note le site de la BBC, les données de l’équipe de Harvard ont montré que « l’injection de ces anticorps avaient fait disparaître le virus du sang des singes cobayes, jusqu’à ce qu’il soit complètement indétectable, en 3 à 7 jours ». Un effet qui a duré entre un et trois mois avant que le virus refasse son apparition. Mais « dans 3 cas, le SHIV n’est jamais réapparu pendant 250 jours de l’étude ». Des résutalts qui sont donc extrêmement encourageants.

Selon Dan Barouch, professeur à Harvard Medical School, « l’effet de ses « anticorps puissants » est profond et sans précédent. C’est probablement l’effet antiviral thérapeutique le plus large jamais vu ». Reste à savoir si ces résultats pourront être appliqués à l’homme. Le Sida est une maladie incurable mais il existe des traitements comme la trithérapie qui permet aux patients d’avoir une espérance de vie presque normale. Si ces anticorps, qui vont être à présent testés chez les humains, étaient efficaces, il pourraient être prescrits en plus de la trithérapie, ou même servir pour la constitution d’un vaccin.

49- Quartiers gais en disparition!

Wednesday, May 5th, 2010

Les quartiers gais aux États-Unis risquent-ils de disparaître? Ces enclaves, même branchées, semblent
en tout cas menacées dʼune crise identitaire alors que lʼacceptation de lʼhomosexualité progresse dans la
société américaine.
À San Francisco, le quar-
tier Castro est connu depuis
longtemps comme un bastion
homosexuel. Mais pour Brian
Basinger, une figure de cette
communauté, il risque de se
transformer en musée ou pire,
un lieu où les gais pourraient un
jour ne plus se sentir chez eux.
Pendant plus de 30 ans, la plu-
part des grandes villes aux
États-Unis ont eu des lieux ré-
putés fréquentés par les homo-
sexuels, comme West Village
et Chelsea à New York, Dupont
Circle à Washington et South
End à Boston.
Mais alors que les homosexuels
ont gagné des droits et, globa-
lement, une plus grande accep-
tation sociale, les militants de
la cause gaie estiment que ces
quartiers risquent de perdre leur
identité. Certains disent: “nous
nʼavons plus besoin de Castro
car San Francisco est devenu
notre Castro”, explique Don Ro-
mesburg, du Club démocratique
des lesbiennes, gais, bisexuels et
transsexuels.
Don Reuter, un écrivain de New
York qui mène des recherches
sur lʼessor et le déclin de quar-
tiers gais dans le pays, observe
la même tendance à La Nou-
velle-Orléans, Philadelphie et
Seattle. Il évoque un processus
de «Disneylandisation» avec
lʼinstallation de grandes ensei-
gnes commerciales dans des
lieux désormais «débarrassés de
toute référence au sexe».
«Quʼest-ce qui rend ces quar-
tiers gais? Pas grand-chose»,
souligne M. Reuter, qui prédit
quʼen dehors de New York, San
Francisco et quelques autres
grandes villes, les quartiers gais
vont disparaître.
Au début des années 70, une
autre atmosphère régnait dans les
«ghettos gais». Des hommes qui
avaient caché leur homosexua-
lité à leur entourage pouvaient y
mener une vie ouvertement gay
pour la première fois. Le climat
a été assombri par lʼarrivée du
SIDA dans les années 80.
Aujourdʼhui, la peur du SIDA a
reculé et les quartiers gais sont
devenus des lieux attractifs pour
les promoteurs immobiliers
cherchant à convaincre les fa-
milles de revenir dans les cen-
tre-villes. Signes dʼun change-
ment à Castro, un hôtel a installé
des grilles de sécurité lʼan der-
nier pour éviter que son terrain
ne devienne un lieu de rencontre
gay et deux petits commerces
locaux installés de longue date
ont été remplacés par des suc-
cursales de grandes enseignes
commerciales.
Plusieurs OSBL ont égale-
ment déménagé tandis que 500
nouveaux appartements sont
prévus dans la zone, dont la
moitié à vocation familiale. Cer-
tains militants soulignent que les
quartiers homosexuels risquent
de perdre de leur spécificité à
lʼavenir, comme cʼest déjà le cas
dans certaines localités. Dans
le quartier Midtown dʼAtlanta,
les discothèques gaies ont ainsi
récemment laissé la place à des
appartements. Autre tendance,
entre 2000 et 2005, les dix États
qui ont enregistré la plus forte
progression en pourcentage des
couples gais sont tous dans le
Midwest. «Il y a trente ans, si
je vivais dans le Midwest et que
jʼétais gai, jʼaurais pensé aller à
San Francisco ou New York»,
dit-il. «Aujourdʼhui, une per-
sonne peut aller à Kansas City
et trouver une communauté gaie
relativement active et ouverte.»

48- Quartiers gais en disparition!

Saturday, April 17th, 2010

Les quartiers gays aux États-Unis risquent-ils de disparaître? Ces enclaves, même branchées, semblent
en tout cas menacées dʼune crise identitaire alors que lʼacceptation de lʼhomosexualité progresse dans la
société américaine.
À San Francisco, le quar-
tier Castro est connu depuis
longtemps comme un bastion
homosexuel. Mais pour Brian
Basinger, une figure de cette
communauté, il risque de se
transformer en musée ou pire,
un lieu où les gays pourraient un
jour ne plus se sentir chez eux.
Pendant plus de 30 ans, la plu-
part des grandes villes aux
États-Unis ont eu des lieux ré-
putés fréquentés par les homo-
sexuels, comme West Village
et Chelsea à New York, Dupont
Circle à Washington et South
End à Boston.
Mais alors que les homosexuels
ont gagné des droits et, globa-
lement, une plus grande accep-
tation sociale, les militants de
la cause gay estiment que ces
quartiers risquent de perdre leur
identité. «Certains disent: «nous
nʼavons plus besoin de Castro
car San Francisco est devenu
notre Castroʼ«, explique Don
Romesburg, du Club démocra-
tique des lesbiennes, gays, bi-
sexuels et transsexuels.
Don Reuter, un écrivain de New
York qui mène des recherches
sur lʼessor et le déclin de quar-
tiers gays dans le pays, observe
la même tendance à La Nou-
velle-Orléans, Philadelphie et
Seattle. Il évoque un processus
de «Disneylandisation» avec
lʼinstallation de grandes ensei-
gnes commerciales dans des
lieux désormais «débarrassés de
toute référence au sexe».
«Quʼest-ce qui rend ces quar-
tiers gays? Pas grand-chose»,
souligne M. Reuter, qui prédit
quʼen dehors de New York, San
Francisco et quelques autres
grandes villes, les quartiers gays
vont disparaître.
Au début des années 70, une
autre atmosphère régnait dans
les «ghettos gays». Des hommes
qui avaient caché leur homo-
sexualité à leur entourage pou-
vaient y mener une vie ouverte-
ment gay pour la première fois.
Le climat a été assombri par
lʼarrivée du SIDA dans les an-
nées 80.
Aujourdʼhui, la peur du SIDA
a reculé et les quartiers gays
sont devenus des lieux attractifs
pour les promoteurs immobi-
liers cherchant à convaincre les
familles de revenir dans les cen-
tre-villes. Signes dʼun change-
ment à Castro, un hôtel a installé
des grilles de sécurité lʼan der-
nier pour éviter que son terrain
ne devienne un lieu de rencontre
gay et deux petits commerces
locaux installés de longue date
ont été remplacés par des suc-
cursales de grandes enseignes
commerciales.
Plusieurs OSBL ont égale-
ment déménagé tandis que 500
nouveaux appartements sont
prévus dans la zone, dont la
moitié à vocation familiale. Cer-
tains militants soulignent que les
quartiers homosexuels risquent
de perdre de leur spécificité à
lʼavenir, comme cʼest déjà le cas
dans certaines localités. Dans
le quartier Midtown dʼAtlanta,
les discothèques gays ont ainsi
récemment laissé la place à des
appartements. Autre tendance,
entre 2000 et 2005, les dix États
qui ont enregistré la plus forte
progression en pourcentage des
couples gays sont tous dans le
Midwest. «Il y a trente ans, si
je vivais dans le Midwest et que
jʼétais gay, jʼaurais pensé aller
à San Francisco ou New York»,
dit-il. «Aujourdʼhui, une per-
sonne peut aller à Kansas City
et trouver une communauté gay
relativement active et ouverte.»