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Le SIDA coûte 1,3 Million$ par patient!

Friday, December 9th, 2011

Selon les dernières recherches
de la Société Canadienne du
SIDA
La Société canadienne du sida rendait public récemment un rapport où l’on estime que l’impact économique de 3 070 nouveaux cas d’infection par le VIH, au Canada en 2009, implique un coût à vie s’élevant à 4 031 500 000 $, soit envi- ron 22 % de plus qu’estimé par le passé. Le rapport aborde les coûts des traitements et les coûts associés à la perte de productivité découlant d’heures de travail manquées, pendant la durée de la vie des personnes ayant récemment contracté l’infection (à partir de 2009).
« Nous sommes conscients que cela ne se limite pas à de simples chiffres », affirme d’entrée de jeu Monique Doolitt- le-Romas, directrice générale de la Société canadienne du sida. « Vivre avec le VIH affecte la qualité de vie de la per- sonne. Nous considérons ce rapport comme une occasion de parler des besoins des personnes vivant avec le VIH au Canada. »
La valeur en dollars de cet impact sur la qualité de vie ayant été estimée à 380 000 $ par personne, lorsqu’ajoutée aux coûts en soins de santé (250 000 $/personne) et à la perte de productivité (670 000 $/personne) nous arrivons à une somme qui donne à réfléchir. En 2009, année où il y a eu un nombre estimé de 3 070 nouvelles infections, le coût total a atteint un peu plus de 4 milliards $. Bref, le VIH/sida coûte aux Canadiens 1,3 million $ par nouveau cas de VIH diagnostiqué. Mais ce n’est pas une question d’argent – la considération principale est celle des vies qui sont affectées.
Al McNutt, président bénévole du conseil d’administration de la Société canadienne du sida (SCS), nous le rappelle : « Le VIH est complètement évitable, par la prévention; et en dépit de ces statistiques alarmantes, il y a des réussites en matière de prévention du VIH au Canada : le nombre de nouveaux cas au milieu des années 80 dépassait les 6 000 par année, et a été estimé en 2009 à 3 070. »
« Il s’agit d’une bonne nou- velle », affirme McNutt. Le défi, à présent, est de join- dre les personnes qui sont à risque de contracter le VIH. « Nous avons besoin d’inter- ventions adaptées aux diver- ses cultures, pour contrer la propagation du VIH », affirme-t-il. Voilà une raison qui explique la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de financer adéquatement la riposte au VIH/sida. Les nouveaux cas d’infection peuvent être évités par une hausse des investissements dans des campagnes de pré- vention.
Cette année, pour la Jour- née mondiale du sida et la Semaine nationale de sen- sibilisation au sida, la SCS a créé une campagne natio- nale sur le thème « Agissons! ». Le message, disséminé par le biais des médias sociaux, d’un concours Youtube et d’une affiche imprimée, est bien simple : nous pouvons tous et toutes faire quelque chose contre la propagation du VIH au Canada. Et l’ar- gument économique pour agir n’a jamais été si évident.