Archive for December, 2015

Un hacker tente de venger les malades du Sida sur Twitter

Monday, December 28th, 2015

Numerama.com

Un hacker a pris en grippe Martin Shkreli, l’homme qui a fait exploser le prix d’un médicament anti-sida cet automne. Ce dernier vient en effet de perdre le contrôle de son compte Twitter.

Il était devenu l’homme le plus détesté des États-Unis cet automne après avoir augmenté de 5 400 % le prix d’un médicament servant à traiter plusieurs maladies (sida, malaria et toxoplasmose). Mais aujourd’hui, c’est pour une autre histoire que Martin Shkreli est cité. En effet, le gestionnaire de fonds d’investissement a récemment perdu le contrôle de son compte Twitter à la suite d’un piratage.

Dans la journée de dimanche, des messages manifestement écrits par quelqu’un d’autre sont apparus sur son fil, rappelant plusieurs de ses « faits d’arme » survenus ces derniers mois, dans le secteur pharmaceutique ou ailleurs. Ainsi, le pirate a par exemple rappelé que Martin Shkreli a fait passer le prix d’une seule pilule du Darapim — le médicament mentionné plus haut — de 13,5 à 750 dollars.

Si les motivations du hacker n’ont pas été clairement exposées, il apparaît que la politique de Martin Shkreli à l’égard du médicament Darapim a été l’un des moteurs de son action. Outre-Atlantique, l’affaire a pris des proportions considérables, à tel point qu’elle a été reprise par les candidats à l’élection présidentielle américaine. Hillary Clinton a promis par exemple un plan pour empêcher ce genre de pratique.

Martin Shkreli, qui s’est illustré en achetant l’exemplaire unique d’un album du Wu-Tang Clan, un très célèbre groupe de hip-hop, a aussi attiré de nombreuses critiques lorsqu’il a été remarqué qu’il retransmettait sur Twitch et sur YouTube ses activités sur le site OK Cupid, un important site de rencontres aux États-Unis, en n’hésitant pas à se moquer des femmes qu’il contactait ou avoir envers elles des remarques désobligeantes.

Selon le porte-parole de Martin Shkreli, cité par Venture Beat, des contacts ont été engagés avec Twitter pour rétablir le compte. Au cours des derniers jours, l’homme de 32 ans s’en était servi comme d’une tribune pour clamer son innocence dans une autre affaire. En effet, Martin Shkreli est actuellement soupçonné de fraude aux USA. Il a été arrêté la semaine dernière par le FBI.

Un an ferme requis contre un herboriste qui prétendait combattre le sida

Monday, December 28th, 2015

Leparisien.fr

Il affirmait pouvoir combattre 80% des maladies, dont le sida, avec des plantes : un an ferme et 50 000 € d’amende ont été requis ce lundi en correctionnelle contre «l’herboriste» Jean-Pierre Raveneau pour «exercice illégal de la pharmacie».

Tisanes, huiles essentielles, teintures mères… dans cette célèbre herboristerie parisienne de la rue d’Amsterdam (VIIIe), près de la place Clichy, une des plus vieilles d’Europe, les amateurs peuvent se fournir, entre balance en cuivre et pilon, en plantes médicinales en vrac et en mélanges préparés sur place dans un petit laboratoire.

Hypertension, virus H1N1, troubles de la prostate, psoriasis, paludisme, fibromes, herpès génital ou constipation extra-forte, Jean-Pierre Raveneau expliquait à ses clients pouvoir combattre 80% des maladies. L’un de ses produits, le Viralgic, interdit à la vente en France par une décision de justice en 2011, affirmait même «agir directement sur le virus» du sida «en renforçant les défenses immunitaires pour aider à le combattre».

Il lutte contre le «monopole pharmaceutique»

Problème, depuis 1941, la loi réserve aux seuls pharmaciens de l’ordre et à leurs officines le quasi-monopole de l’exploitation des plantes médicinales à l’exception de 150 d’entre elles, jugées non-toxiques. Le dernier herboriste diplômé a lui disparu en 2000 à 95 ans.

Et Jean-Pierre Raveneau, bien que docteur en pharmacie, n’était plus inscrit à l’ordre et n’exerçait pas dans une officine. Déjà condamné en septembre 2011 à un an avec sursis et 15 000 € d’amende pour exercice illégal de la pharmacie pour la vente du Viralgic, il est aujourd’hui considéré par l’accusation en état de récidive légale.

«J’ai toujours estimé qu’il était possible avec un diplôme de pharmacien d’exercer dans l’herboristerie», a justifié le prévenu à la barre expliquant avoir passé une bonne partie de sa vie à s’opposer au «monopole pharmaceutique» en obtenant la déclassification de la vitamine C, de minéraux et d’oligo-éléments, assimilés auparavant à des médicaments.

«M. Raveneau a constitué un circuit parallèle en suivant la mode des médecines alternatives», a expliqué à l’audience un contrôleur de l’agence régionale de santé (ARS). «Les plantes, c’est l’origine du médicament. Elles ont des vertus mais peuvent aussi être du poison. En 2009, on avait dit à Raveneau qu’il exerçait une activité illégale, il n’en a pas tenu compte». Le conseil national de l’ordre des pharmaciens s’est constitué partie civile.

«Mon but a toujours été d’apporter du bien-être»

«Je ne délivre pas d’ordonnances, rien que des conseils. J’ai vendu des plantes et des mélanges mais pas des médicaments. Mon but a toujours été d’apporter du bien-être. Quand je parle de combattre (une maladie), c’est s’y opposer mais je n’ai jamais prétendu guérir telle ou telle pathologie», a plaidé le prévenu.

A l’origine de cette procédure, le signalement aux autorités sanitaires d’un pharmacien des pays de Loire auquel un client avait réclamé une préparation, un hypnotique fort, acheté à l’herboristerie de la place Clichy. Parallèlement, un autre signalement au procureur de la République avait été fait en 2012 après la distribution à Paris d’un tract ventant le Viralgic: «Il contient 600 molécules associées et combat efficacement le VIH/SIDA et plusieurs autres maladies», affirmait le prospectus.

Lors de perquisitions à l’herboristerie, les enquêteurs avaient notamment mis la main sur des flacons d’huiles essentielles et des crèmes classés par pathologie d’une valeur de 32 297 €, ainsi que 33 flacons de Viralgic et des lots d’étiquettes.

Les avocats plaident la relaxe

A l’audience, la procureure Flavie Le Sueur a également réclamé la fermeture de deux herboristeries visées par la procédure, 3 mois avec sursis et 5000 euros d’amende contre leur propriétaire Nicole Sabardeil et 100 000 € d’amende contre sa société «Pharma Concept». Une peine de 6 mois avec sursis et 2000 € d’amende a par ailleurs été requise contre un revendeur, Mamadouba Camara.

Les avocats des prévenus ont plaidé la relaxe de leur client. Le jugement a été mis en délibéré au 17 février.

«Le cancer sera vaincu comme le sida»

Monday, December 28th, 2015

Letemps.ch

Le groupe pharmaceutique américain Incyte, dirigé par le Français Hervé Hoppenot, va développer en Europe la fabrication de nouveaux médicaments efficaces en oncologie. Ils se basent sur l’immunothérapie

Incyte, fondé en 1991, a totalement changé de direction en 2001 pour développer de nouvelles technologies biomédicales de lutte contre le cancer. Encore déficitaire, le groupe, dirigé par Hervé Hoppenot, passe la vitesse supérieure et va se développer à partir de Genève.

Incyte, société pharmaceutique basée sur la côte Est des Etats-Unis, vient d’inaugurer son siège européen à Genève. Que cela signifie-t-il pour l’entreprise?

Hervé Hoppenot: C’est un événement marquant pour la société qui compte aujourd’hui plus de 700 collaborateurs, dont deux tiers se consacrent à des tâches de recherche et développement dans le domaine du cancer. Incyte sort de son territoire d’origine et a effectué sa traversée de l’Atlantique.

Celgene, qui a pris racine aujourd’hui dans le canton de Neuchâtel, avait fait de même il y a une dizaine d’années. Les deux situations sont-elles comparables?

Celgene, aussi active dans les thérapies contre le cancer, est une entreprise plus grande que la nôtre, mais nos ambitions sont similaires en ce qui concerne les objectifs d’implantation en Europe.

Cela veut-il dire qu’au-delà de la première phase de plaque tournante pour gérer des essais cliniques en Europe de vos médicaments en développement, vous envisagez, depuis Genève, d’organiser des unités de production et de commercialisation?

On a planté un petit arbre à Genève. J’espère qu’il deviendra un grand chêne. Effectivement, dès janvier 2016, une équipe technique sera à pied d’œuvre pour trouver des solutions de production en Europe. Si tout se passe bien, il est prévu que la direction mondiale de la production de l’ensemble des médicaments du groupe se situe à Genève.

Pourtant, un seul médicament, Jakavi contre deux formes particulières de leucémie, est aujourd’hui sur le marché. Et sa commercialisation en Europe est confiée à Novartis…

Bien sûr, mais nous possédons une dizaine de molécules en préparation dans le domaine de l’immunothérapie dont nous espérons qu’elles seront approuvées et commercialisées ces prochaines années. Nous avons également l’intention de les commercialiser nous-mêmes en Europe avec des équipes supervisées depuis Genève.

Incyte a marqué la communauté scientifique par la découverte d’un inhibiteur du système immunitaire nommé IDO1. Quel est son mécanisme d’action contre le cancer?

L’histoire de cette découverte remonte à un peu plus de dix ans en tentant de répondre à la question du non rejet du foetus par le système immunitaire de la femme enceinte qui porte les gènes du père. Des études académiques ont démontré la très forte présence, dans le placenta, des enzymes IDO qui désactivent le système immunitaire. Et lorsqu’on a compris que de nombreuses formes de cancer sont dues à un dérèglement du système immunitaire, des immunologistes d’Incyte ont développé une molécule qui inhibe les IDO qui se forment autour de la tumeur, afin de réactiver le système immunitaire.

Quand ce médicament pourra-t-il être commercialisé?

Des essais cliniques de phase III, dernière étape avant le dépôt du dossier d’homologation, vont débuter en 2016, en combinaison avec une molécule de type PD-1 de Merck, qui se base sur un autre mécanisme d’immunothérapie. L’avenir dira si les patients enrôlés dans cette étude répondent bien au traitement.

Vous avez notamment passé des accords avec Roche, Merck et AstraZeneca pour tester des combinaisons impliquant IDO1. Pourquoi?

On constate que les taux de survie des patients sont nettement supérieurs en combinant plusieurs mécanismes de réveil du système immunitaire, plutôt qu’en agissant avec une seule molécule. On peut comparer à ce propos l’évolution actuelle des thérapies contre de nombreux cancers à celle qui a marqué le traitement du sida.

C’est-à-dire?
Les premiers traitements contre le sida étaient assez nombreux mais peu efficaces si chacun d’entre eux était administré isolément. Ce n’est que lorsque les trithérapies sont apparues, par combinaison des différents mécanismes d’action, que le sida est passé du stade de maladie mortelle à celui de maladie chronique. Je pense qu’en oncologie on entre aujourd’hui dans cette phase.

N’êtes-vous pas trop optimiste?

Je ne le pense pas. Je participe depuis 1989 à des réunions sur le cancer. C’est la première fois que des scientifiques prononcent souvent le mot guérison à propos de types de cancer qui étaient jugés incurables. On commence à voir la lumière au bout du tunnel, en particulier grâce à l’immunothérapie, spécialité d’Incyte.

Les systèmes de santé ne vont-ils pas exploser financièrement si les thérapies anticancéreuses sont désormais basées sur la combinaison de plusieurs médicaments hors de prix?

Ce risque est très faible. Si je reprends l’exemple du sida, vous vous souvenez peut-être du discours alarmiste sur le coût des trithérapies qui, selon certains, allait ruiner le système de santé. En fait, le système n’a pas explosé, le prix des médicaments a baissé avec l’arrivée des génériques, et tout le monde a bénéficié d’une recherche intense menée durant une dizaine d’années. Des économies globales très importantes ont été faites grâce à ces nouveaux traitements combinés. Je me souviens qu’à San Francisco cinq étages du plus grand hôpital de la ville étaient occupés pour traiter les malades du sida avec de nombreux soins palliatifs. Aujourd’hui, un petit centre de conseils et la prescription de médicaments suffisent. Il se passera sans doute la même chose avec le traitement du cancer. D’énormes frais fixes seront remplacés par un coût variable inférieur après la diminution, voire la suppression, par exemple, des traitements lourds de chimiothérapie ou de radiothérapie.

Seriez-vous favorable à un nouveau modèle de facturation des médicaments basé sur l’efficacité du traitement et le principe satisfait ou remboursé?

Entièrement. Je suis persuadé que toutes les entreprises pharmaceutiques axées sur la recherche et l’innovation seraient favorables à un tel système qui peut aujourd’hui être facilement mis en place grâce au dossier électronique du patient. Finalement, il n’est pas logique de pouvoir renvoyer au garage une voiture qui ne marche pas, mais impossible d’intervenir lorsqu’un médicament ne fonctionne pas. Le modèle qui consiste à utiliser davantage un produit peu efficace parce qu’il est moins cher n’aide pas les patients et ne stimule pas la recherche pharmaceutique.

Certaines entreprises se défendent en disant qu’elles doivent rembourser leurs importants frais de développement de médicaments. Faux argument?

Cet argument a été utilisé durant des années pour justifier un modèle économique. Dépenser des milliards de dollars pour mettre sur le marché des médicaments peu efficaces n’augmente en rien leur valeur. Un système de remboursement basé sur l’efficacité serait l’idéal, mais il se heurte à des barrage réglementaires dans plusieurs pays. Aux Etats-Unis par exemple, c’est quasiment impossible à cause du système de contrôle sévère des ristournes.

Quelles sont les principales charges d’Incyte?

L’entreprise, axée sur l’innovation, est encore en croissance. Deux tiers des collaborateurs occupent des fonctions dans la recherche et développement. Chaque jour, une centaine de molécules sont testées par nos scientifiques dans des modèles biologiques mis au point par Incyte.

Incyte fêtera ses 25 ans en 2016, mais se trouve encore dans les chiffres rouges, avec un déficit accumulé de 1,8 milliard de dollars et une dette de 840 millions. La société est-elle viable?

Le cycle du retour sur investissement est très long dans la recherche pharmaceutique. L’entreprise, par les ventes de Jakavi et les royalties qu’elle touche, notamment de Novartis, encaisse désormais davantage d’argent liquide qu’elle n’en dépense. La société est encore légèrement déficitaire car une partie des salaires est payée en actions. Il faut aussi dire que le modèle actuel de développement d’Incyte n’a débuté qu’en 2001. Auparavant c’était une société axée sur le décodage du génome humain, basée en Californie.

Serez-vous bénéficiaire en 2016?

Je ne peux pas indiquer une date précise de sortie de la situation déficitaire. Cela dépendra du succès de notre portefeuille de molécules dont plusieurs sont déjà en phase III. Je constate cependant que nos recettes progressent fortement. En deux ans, les revenus tirés de Jakavi sont passés de 80 millions de dollars à près de 200 millions de dollars par trimestre. Le dossier d’homologation d’un médicament contre la polyarthrite rhumatoïde, développé en partenariat avec Eli Lilly, sera déposé aux Etats-Unis dans quelques semaines. Incyte touchera des royalties situées en 20 et 29% des ventes mondiales de ce produit dont les résultats cliniques sont supérieurs à Humira d’AbbVie.

Comment avez-vous choisi Genève en tant que centre européen?

Genève était, avec Paris et Londres, dans la sélection finale. Finalement, nous avons opté pour Genève, cosmopolite, car nous ne voulions pas avoir une étiquette nationale européenne trop forte, et aussi à cause du niveau des soins en oncologie dans le pays et sa facilité d’accès à des spécialistes très qualifiés. Nous les avons trouvés sans difficulté, une douzaine pour l’instant, grâce à l’ancienne présence de Merck Serono. La Suisse sera aussi examinée lorsque nous choisirons notre lieu de production des médicaments.

Incyte court-il le risque d’être racheté par une grande entreprise pharmaceutique?

Toutes les décisions que nous prenons vont dans le sens de la volonté de rester indépendants et de croître pour devenir une société gérant l’entier de la chaîne de recherche, de production et de commercialisation de nos médicaments.

Abivax obtient ses premiers résultats positifs contre le VIH

Monday, December 28th, 2015

Lesechos.fr

A l’occasion de la journée mondiale contre le sida, la société parisienne cotée Abivax annonce les premiers résultats positifs de son candidat médicament ABX464. Ce nouvel antiviral prometteur, administré par voie orale une fois par jour, agit en inhibant la réplication du VIH. « Grâce à son mécanisme d’action unique, il est susceptible de devenir le premier traitement capable d’entraîner une baisse significative et durable de la charge virale des patients infectés par le VIH à long terme », estime le professeur Hartmut Ehrlich, directeur général d’Abivax, ancien patron de la R&D de Baxter BioScience. Ces résultats encourageants sont issus de deux essais cliniques de phase I, réalisés sur 72 volontaires sains. « Il ressort de la première étude menée en France sur 24 hommes en 2014, que la sécurité et la tolérance de l’ABX464 sont très bonnes pour une dose de 150 mg administrée à jeun », explique-t-il. « Réalisée sur 48 volontaires sains à l’île Maurice cette année, la seconde étude de phase I a confirmé l’innocuité de l’ABX464 et un effet significatif d’une prise alimentaire concomitante, qui accroît sa concentration dans le sang », précise Hartmut Ehrlich. Fort de ces premiers résultats, Abivax a déjà lancé, début 2015, un essai clinique de phase IIa à l’île Maurice et en Thaïlande, sur une population de 80 patients atteints du sida, n’ayant jamais reçu aucun traitement antirétroviral. D’ores et déjà, la société planifie une deuxième étude de phase IIa, qui sera initiée à la mi-décembre dans quelque 7 centres cliniques experts en VIH, dont trois en France, les autres étant en Belgique et en Espagne. Le premier patient devrait être traité à la fin du premier trimestre 2016.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021496736978-abivax-obtient-ses-premiers-resultats-positifs-contre-le-vih-1180286.php?digtRgwWAMleox8r.99

VIH : la Fondation Gates soutient le préservatif sans latex

Monday, December 28th, 2015

Pourquoidocteur.fr

Un nouveau préseratif, sans latex, est en cours de développement aux Etats-Unis. Il pourrait révolutionner la lutte contre le VIH.

Dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST), les présevatifs restent la solution préventive privilégiée et recommandée par tous les professionnels de santé. Problème : faits de latex, ils suscitent chez certains des allergies, tandis que d’autres les supportent mal.

Pour leur proposer une alternative,  des chercheurs américains ont créé une « super capote ». Dans celle-ci, point de latex, mais de l’hydrogel et des antioxydants à base de plantes, connus pour leur propriétés protectrices contre le VIH.

 

Des propriétés intéressantes

Le projet est porté par la Bill & Melinda Gates Foundation, qui a attribué des fonds à une équipe texane, séléctionnée parmi plus de 1 700 candidats, pour le développer. lIl fallait que le préservatif puisse être produit à moindre coût, en quantité, et sans latex. C’est le cas ici, grâce aux propriétés intéressantes des matériaux utilisés, qui sont relativement simples d’accès.

Les hydrogels sont des polymères insolubles dans l’eau, et disposant d’un pouvoir d’absorption très important. Très souples et comoposés à 99 %  d’eau, ils sont tout indiqués pour se retrouver en contact avec des tissus humains fragiles. Quant aux antioxydants, ils prendront le relai en cas de rupture du préservatif, s’attaquant au virus potentiel.

« En cas d’accident, les antioxydants sont libérés, et empêchent la diffusion du VIH. Il nous reste encore à déterminer à quelle vitesse ceux-ci peuvent être libérés et le préservatif sera fin prêt », explique Mahua Choudhery, la scientifique en charge du projet.

Par ailleurs, le nouveau préservatif est aussi conçu pour augmenter le plaisir sexuel ressenti au moment du rapport, les antioxydants ayant aussi la capacité de stimuler les neurotransmetteurs reliés aux terminaisons nerveuses des organes génitaux.

 

Le fléau des IST

Un contraceptif qui allie plaisir et efficacité maximale contre les IST , voilà pourquoi ce préservatif est présenté comme une réelle révolution dans les modes de prévention.

L’équipe de Mahua Choudhery n’a pas encore fait breveter son invention, mais espère qu’elle pourra être bientôt accessible sur le marché. Leur prix devrait dans ce cas être fixé autour d’un dollar.

« Si nous réussisons à le produire à ce prix, nous aurons transformé l’approche préventive de la lutte contre le VIH. Si notre préservatif apparait confortable et peu cher, toutes les mentalités pourront changer », espère la scientifique.

1 000 personnes infectées par le VIH au Luxembourg

Monday, December 28th, 2015

Lessentiel.lu

Le nombre de nouveaux diagnostics du VIH en 2014 a atteint un niveau record en Europe. Une hausse qui n’épargne pas le Luxembourg. 96 nouvelles infections ont ainsi été détectées l’année dernière dans le pays. Et en 2015, 78 nouveaux cas ont déjà été enregistrés au 25 novembre.

«Cette évolution est en partie imputable au nombre plus élevé de tests de dépistage réalisés suite aux campagnes d’information et de sensibilisation menées par le ministère de la Santé et par la HIV Berodung de la Croix-Rouge», rassure cependant Lydia Mutsch dans une réponse parlementaire, tout en parlant d’une hausse «inquiétante».

Les injecteurs de drogues inquiètent

Selon la ministre de la Santé, «environ 1 000 personnes vivent avec le VIH au Luxembourg, dont un quart ignore son statut sérologique». Le ministère compte donc continuer à mettre l’accent sur les campagnes de dépistage. «Plus une nouvelle infection est diagnostiquée tôt, plus vite la prise en charge et le traitement pourront être organisés», souligne Lydia Mutsch.

Parmi les 78 cas enregistrés jusqu’au 25 novembre, le premier mode de contamination réside dans les rapports hétérosexuels non protégés (27), suivi de près par les MSM (NDLR: hommes entretenant des rapports sexuels avec d’autres hommes) et les injecteurs de drogues, avec 18 infections. Le nombre de nouvelles infections chez les injecteurs de drogues est en forte croissance depuis 2012, s’inquiète le ministère, qui compte mettre en place des «interventions de prévention ciblées».

Sida : en France, l’épidémie de VIH ne recule pas

Monday, December 28th, 2015

Lemonde.fr

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre le sida, mardi 1er décembre, le monde peut se réjouir des avancées dans beaucoup de pays du Sud. Force est de constater qu’il n’en va pas de même en France. « Malgré diverses stratégies de prévention, l’épidémie du VIH reste toujours active », et continue de se propager à un rythme qui ne fléchit pas, comme le relève une étude, publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Elle affecte tout particulièrement les jeunes hommes ayant des rapports homosexuels.

+ 7 000

C’est à peu près le nombre de nouvelles contaminations chaque année en France. En 2014, « le nombre de séropositivité à VIH est estimé à près de 6 600 ; ce nombre est stable depuis 2007 », avait indiqué l’InVS sur son site dans un point établi au 23 novembre.

42 %

C’est la part des « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes » dans les découvertes de cas de séropositivité en 2014. Ils sont ainsi près de 2 800 à avoir découvert leur séropositivité en 2014. Il s’agit du groupe le plus touché, souligne l’InVS, et le nombre de nouveaux diagnostics d’infection à VIH chez les hommes ayant des relations homosexuelles continue d’augmenter.

39 %

C’est la part des « hétérosexuels nés à l’étranger » dans les découvertes de cas de séropositivité en 2014. Il s’agit du second groupe le plus affecté. Et « les trois quarts » des personnes concernées « sont nées dans un pays d’Afrique subsaharienne ».

+ 24 %

C’est le taux de progression du nombre de découvertes de cas de séropositivité chez les jeunes de 15 à 24 ans sur la période 2007 à 2013. Le nombre de cas avait diminué de 24 % entre 2003 et 2007. « En 2013, explique l’étude, 726 jeunes de 15 à 24 ans ont découvert leur séropositivité VIH, soit 11,7 % de l’ensemble des découvertes. » Une proportion comparable à celle observée dans le reste de Europe de l’Ouest.

+ 157 %

C’est le taux de progression, entre 2003 et 2013, des cas de séropositivité chez les jeunes hommes de 18 à 24 ans, nés en France, ayant des rapports homosexuels. « Le nombre de découvertes de séropositivité VIH dans ce groupe a fortement augmenté », souligne l’étude.

« Parmi les 686 jeunes adultes (18-24 ans) diagnostiqués en 2013, les deux tiers (68 %) étaient des hommes, majoritairement contaminés lors de rapports sexuels entre hommes (pour 75 % d’entre eux) ». Soit un taux plus élevé que chez les adultes de 25 ans et plus.

Chez les 524 adolescents âgés de 15 à 17 ans ayant découvert leur séropositivité entre 2003 et 2013 (les données ont été regroupées en raison d’effectifs faibles), ceux de sexe masculin représentent un tiers (35 %) et, pour 49 % d’entre eux, l’infection par le VIH s’est produite lors de relations homosexuelles.

« Le fait que l’augmentation soit beaucoup plus marquée chez les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est un constat alarmant », estiment les auteurs de l’étude. Pour eux, « il est essentiel que les populations les plus exposées, et notamment ces jeunes hommes ayant des rapports homosexuels, aient un recours répété aux tests ».

Malawi : l’argent du VIH-SIDA détourné

Monday, December 28th, 2015

BBC.com

Le ministre de la Santé du Malawi, Peter Kumpalume, a annoncé la suspension de 63 fonctionnaires ce vendredi.

Ils sont soupçonnés d’avoir détourné des millions de dollars de l’aide américaine à la lutte contre le VIH-SIDA.

Peter Kumpalume a déclaré à la presse locale que ces suspensions avaient eu lieu pour permettre aux enquêteurs de faire un audit des comptes des départements concernés.

Parmi ces personnes figurent des cadres du ministère des Finances, des ressources humaines, ainsi que du département de lutte contre le VIH-SIDA.

Une lettre pour dénoncer la fraude

Le ministre de la Santé a aussi indiqué que l’investigation a été lancé après une lettre d’alerte envoyée par le Centre pour le Contrôle des Maladies, fondé par les Etats Unis. Cette lettre indiquait que des fonctionnaires du projet VIH – SIDA détournaient l’argent destiné au projet.

L’ambassadeur américaine au Malawi, Virginia Palmer, a indiqué espérer que les voleurs seraient identifiés.

Une lutte essentielle pour le pays

L’affaire fait grand bruit dans ce pays d’Afrique australe.

Le Malawi a l’un des taux de prévalence au SIDA les plus élevés du monde, et la maladie pèse très lourd sur le système de santé et l’économie du pays.

Cependant, le taux de prévalence ets passé de 12 à 10% entre 2004 et 2014.

L’action d’un candidat vaccin contre le VIH filmée en direct

Monday, December 28th, 2015

Futura-sciences.com

À l’heure où une société norvégienne présente un vaccin contre le Sida, des chercheurs français ont réalisé une vidéo montrant une autre molécule candidate en train de recruter des cellules immunitaires. Des images inédites d’une réponse immunitaire en « direct live ».

L’objectif de l’étude menée par les chercheurs de l’unité Dynamique des réponses immunes (Institut Pasteur / Inserm / VRI), dirigée par Philippe Bousso, directeur de recherche Inserm, était de visualiser l’effet sur la réponse immunitaire d’un candidat vaccin contre le Sida / VIH (MVA-HIV) en cours d’essai clinique par l’institut de Recherche Vaccinale (VRI) et l’ANRS.

Pour cela, le vaccin a été administré à des souris saines. Les chercheurs ont alors observé en temps réel la chorégraphie des cellules du système immunitaire qui se met en place, en quelques heures seulement, dans le ganglion lymphatique, l’organe où se développe la réponse vaccinale.

Grâce à une technique d’imagerie microscopique puissante non invasive, les chercheurs ont pu visualiser pour la première fois in vivo et en direct la formation d’un complexe protéique à la structure très particulière : l’inflammasome, un assemblage complexe de protéines, qui apparaît dans les premières cellules immunitaires ciblées par le vaccin, les macrophages.

Les images d’une réaction immunitaire in vivo

L’inflammasome favorise alors la maturation du messager chimique, l’interleukine IL-1, mais induit aussi la mort du macrophage libérant ainsi ce messager inflammatoire dans le ganglion. Par une réaction en chaîne, ce signal conduit au rassemblement des multiples acteurs du système immunitaire dans le ganglion et notamment des cellules tueuses particulièrement importantes pour la réponse vaccinale.

Ces films in vivo ont donc permis de reconstituer avec précision les étapes clés du fonctionnement de ce vaccin et d’identifier une voie importante qui orchestre la mobilisation efficace de la réponse immunitaire.

« C’est la première fois qu’il est donné de visualiser in vivo et en temps réel la formation de cette structure originale, l’inflammasome, commente Philippe Bousso. Ainsi notre étude souligne le potentiel du candidat vaccin MVA-HIV à déclencher une réponse immunitaire importante et diversifiée. »

Ces travaux, qui paraissent dans Nature Medicine, ont reçu le soutien de l’institut de Recherche Vaccinale, la Fondation pour la Recherche Médicale et le Conseil Européen de la Recherche (ERC).

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Présentation de l’Inserm

Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère des Affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares, à travers leurs travaux de recherches biologiques, médicales et en santé des populations. L’ensemble des équipes regroupe près de 15 000 chercheurs, ingénieurs, techniciens, gestionnaires, hospitalo-universitaires, post-doctorants…

Octroi du statut de réfugié à 1 839 homosexuels sénégalais en Belgique : Assane Diagne d’Africa Check dément l’exagération du chiffre et parle de 319 cas

Monday, December 28th, 2015

Dakaractu.com

Des organes de presse ont indiqué, le mardi 8 décembre 2015, l’octroi du statut de réfugié à 1.839 homosexuels sénégalais, au cours des cinq dernières années par la Belgique. “Le chiffre est exagéré”, selon Assane Diagne de Africa Check, un projet de la fondation AFP qui précise que la presse s’est trompée sur le chiffre  de 1.839.

Il indiquera par la même occasion que d’après les données disponibles, le vrai chiffre serait à un peu plus de 300. Se demandant quelle est la source de l’organe ayant publié de telles informations, Assane Diagne indiquera qu’Africa Check a pris contact avec le cabinet de Theo Francken, secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, qui a promis, par courriel, de traiter notre demande « dans les plus brefs délais » ou de « la transmettre aux services compétents». Mais aucune réaction ne nous est parvenue jusqu’ici, note Diagne qui précise qu’ en tout cas, Damien Dermaux du service Communication, Information et Presse du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA ) de la Belgique a expliqué à Africa Check que « c’est bien le CGRA …qui se charge de l’évaluation de toutes les demandes d’asile introduites en Belgique ».
Et il a déclaré que l’information selon laquelle « 1 839 Sénégalais ont reçu leur titre de réfugié après avoir été reconnus comme homosexuels est fausse, et ces chiffres sont tout simplement fantaisistes ! »

Et pour cause, selon Dermaux, « sur les cinq dernières années (2010 – 2014), il y a eu en Belgique 1.781 demandes d’asile introduites par des personnes originaires du Sénégal et ce tous motifs invoqués à l’appui de leurs demandes d’asile confondues ».

Selon lui, le CGRA a pris durant la période de cinq ans allant de 2010 à 2014 « un total de 319 décisions de reconnaissance de la qualité de réfugié au bénéfice de personnes originaires du Sénégal et qui ont invoqué un motif lié à l’orientation sexuelle et identité de genre (cela concerne principalement l’homosexualité) ».
Damien Dermaux a relevé que de manière générale, les demandes d’asile basées sur l’homosexualité « sont en augmentation en Belgique par rapport à la situation d’il y a quelques années. »

« 376 demandes d’asile – tous pays confondus – basées sur ce motif avaient été traitées par le CGRA en 2009, 528 en 2010, 823 en 2011, 1.059 en 2012, 1.225 en 2013 et 1.070 en 2014 (en légère baisse par rapport à 2013 donc) », a-t-il signalé. Pour 2015, a-t-il expliqué, « les chiffres ne sont pas encore disponibles puisqu’ils sont calculés seulement à la fin d’une année. »

Parmi les dossiers traités en 2014, 1.070 étaient des demandes d’asile basées sur une crainte liée à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Ces demandes émanaient de 841 hommes et 229 femmes.

Sur ces 1.070 dossiers – tous pays confondus – 227 concernaient la prise en considération ou la non prise en considération de demandes multiples. Il y a donc eu, pour l’année 2014,  843 dossiers dans lesquels le CGRA a pris une décision au fond, c’est-à-dire une décision d’accorder ou non la protection internationale. Sur ces 843 dossiers traités au fond en 2014, 295 se sont clôturés par une décision positive (289 reconnaissances du statut de réfugié et 6 octrois de la protection subsidiaire), soit un taux de protection de 34,9 %.

Selon le CRGA, les demandeurs d’asile ayant invoqué ce motif en 2014 provenaient de 70 pays différents. Parmi ces 70 pays de provenance, les pays africains occupent le haut du « classement » en termes de nombre de ressortissants.

Il est important de rappeler qu’au Sénégal, l’homosexualité est pénalement réprimée et qu’au cours de ces dernières années, « beaucoup de personnes ont été condamnées pour actes ‘contre nature’ », a-t-il rappelé à Africa Check.
Avant de conclure, Assane Diagne laissera entendre que l’affirmation du site d’information est fausse, même si les demandes d’asile sont en hausse et parle plutôt de 319 Sénégalais ayant bénéficié de ce statut en raison de leur orientation sexuelle au cours des cinq dernières années.
Les mêmes chiffres indiquent toutefois que les demandes d’asile basées sur une crainte liée à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont en augmentation par rapport à la situation il y a quelques années.

Ils révèlent que le Sénégal occupe la première place du top 5 des principaux pays de provenance en 2014 avec 249 demandes (parmi lesquelles 52 décisions de reconnaissance) en Belgique.

Les statistiques :
Année            Nombre total de demandes d’asile en Belgique
2010                                    252
2011                                    397
2012                                    534
2013                                 344
2014                                    254
Total                                   1781

Source : CGRA de la Belgique

Année    Nombre de décisions de reconnaissance pour le Sénégal :
2010                                     55
2011                                     94
2012                                     45
2013                                     73
2014                                     52
Total                                    319

Des enfants issus du patrimoine génétique de leurs parents homosexuels ?

Monday, December 28th, 2015

Genethique.org

Jusqu’à présent cette technique n’a été testée que sur des souris, mais la gamétogénèse in-vitro (IVG) permettrait aux couples homosexuels d’avoir des enfants de leurs deux patrimoines génétiques. Cette technique utiliserait les spermatozoïdes des deux pères ou les deux ovules des mères pour produire un embryon. Quant aux célibataires qui souhaitent devenir parents, ils seraient susceptibles d’en mettre au monde d’autres avec leur seul matériel génétique.

 

Pour le Professeur Sonia Suter de la George Washington University de Washington « l’IVG représente aussi la possibilité de ‘parfaire la reproduction’ en améliorant la capacité de repérer les maladies voire les traits physiques indésirables ».

 

Cependant, les chercheurs admettent difficilement qu’ils ne connaissent pas encore les résultats d’une telle technique et la façon dont elle pourrait affecter à la fois les couples et les enfants nés par elle. Elle constitue en outre un pas de plus vers la perversion de la pratique de la médecine autrefois destinée à soigner, mais qui semble maintenant n’être concernée que par l’accès à la perfection et aux désirs de quelques-uns, au détriment des besoins de tant d’autres.

Référendum : la Slovénie dit non au mariage homosexuel

Monday, December 28th, 2015

Leparisien.fr

Les Slovènes ont rejeté dimanche à plus de 60%, lors d’un référendum qui a faiblement mobilisé les électeurs, la loi autorisant le mariage gay adoptée par leurs députés en mars, selon les résultats quasi définitifs de la commission électorale.

Les opposants au mariage homosexuel, à l’initiative du scrutin, obtiennent 63,12% des voix sur 96% des bulletins dépouillés, contre 36,88% pour les partisans de la loi, selon ces résultats. Seuls 35,65% des électeurs ont pris part au référendum, n’empêchant toutefois le quorum de votants d’être atteint par les vainqueurs.

Les opposants à la loi devaient rassembler au moins 342.000 électeurs, sur un total d’1,7 million. Ils ont à ce stade mobilisé 370.000 votants.

La Slovénie était le premier pays de l’ex bloc communiste à avoir ouvert le mariage aux couples homosexuels.

La loi avait été adoptée à une large majorité au Parlement par la gauche et le parti centriste du Premier ministre Miro Cerar et elle donnait aux couples gays et lesbiens les mêmes droits qu’aux hétérosexuels, dont celui de l’adoption, point le plus contesté par les opposants au mariage gay.

Le pape François avait plaidé cette semaine pour le «non», invitant les Slovènes à «soutenir la famille, structure de référence de la vie en société». Dans ce petit pays de l’UE de deux millions d’habitants, les opposants au mariage homosexuel étaient soutenus par l’opposition de droite et l’Eglise catholique.

Ces derniers sont les initiateurs du scrutin dont ils avaient enclenché le processus dès l’adoption de la loi au Parlement en collectant les 40.000 signatures nécessaires à la tenue d’un référendum d’initiative populaire.

La loi votée en mars avait redéfini le mariage comme «l’union à vie de deux personnes indépendamment de leur sexe». Après la victoire du non, le code de la famille devrait revenir à sa formulation initiale et limiter les droits des homosexuels à l’union civile, en vigueur depuis plusieurs années.

L’organisation du référendum a suspendu l’application de la loi et aucun couple homosexuel ne s’est encore passé la bague au doigt.

Le Premier ministre et le président Borut Pahor soutenait le camp du oui.

Juifs orthodoxes et homosexuels, ils s’affichent sur Facebook

Monday, December 28th, 2015

France24.com

Homosexualité et pratique religieuse rigoriste font rarement bon ménage, et c’est le cas en Israël pour les gays et lesbiennes juifs orthodoxes. Pour montrer que les deux peuvent être compatibles, deux associations ont lancé la campagne en ligne “Nos Visages” : des photos d’hommes et de femmes homosexuels, fervents pratiquants, qui racontent leur histoire sur Facebook.

La campagne a été initiée par Bat Kol , association de lesbiennes pratiquantes et Havruta, son pendant pour les hommes homosexuels pratiquants, et est visible sur leurs pages Facebook respectives. Au total, 44 personnes ont accepté d’afficher leur photo, révélant, pour nombre d’entre eux, leur homosexualité en public. Leur portrait mentionnent leur nom, leur parcours éducatif (souvent dans des écoles religieuses) ainsi que leur statut marital. Ces mentions précèdent un texte dans lequel chacun raconte comment il a su faire accepter son orientation sexuelle à sa famille orthodoxe. Les portraits sont accompagnés d’une déclaration conjointe des deux associations : “il y a quelqu’un à qui s’adresser. Vous avez des amis qui sont comme vous. Nous, gays et lesbiennes, qui avons grandi dans des foyers orthodoxes, connaissons le sentiment de solitude, d’aliénation, de suffocation. Nous connaissons la période de découverte et de prise de conscience, peu à peu, que nous sommes différents des autres “est-il notamment écrit.


Yehudit, une des participantes de la campagne “Nos visages”.

Si l’homosexualité est de mieux en mieux acceptée en Israël, le pays reste marqué par les paradoxes. Le mariage homosexuel est légal depuis 2007 et la gestation pour autrui depuis 2014. Mais lors de la dernière gay pride de Jérusalem, un extrémiste juif a poignardé six participants. Une adolescente avait succombé à ses blessures. L’agresseur venait de purger une peine de prison pour avoir blessé trois participants de la même manière lors de la même manifestation dix ans plus tôt. En 2009, deux personés ont été tuées par balles au centre gay et lesbien de Tel-Aviv.

“Nous voulons donner l’espoir d’une vie meilleure aux homosexuels pratiquants qui sont rejetés par leur famille”

Daniel Jonas

Daniel Jonas

Daniel Jonas est le président de Havruta.

L’idée de cette campagne part du principe que pour nous, les gens changent plus facilement d’avis sur les homosexuels lorsqu’ils les voient et les identifient. Si vous entendez juste parler des homosexuels autour de vous ou à travers les médias, votre vision sera plus fermée que si vous connaissez quelqu’un, un ami, un voisin, un enseignant et apprenez qu’il ou elle est gay ou lesbienne.

Mais il s’agit aussi de montrer qu’il y a des homosexuels partout, y compris dans les communautés et les familles religieuses. Les 44 hommes et femmes qui se sont portés volontaires viennent de tout le pays, ont des origines différentes, ont fréquenté des écoles différentes, mais tous partagent le fait d’être pratiquants, croyants, et homosexuels. Et pourtant, nous sommes tous issus de familles qu’on pourrait qualifier “d’orthodoxes “modernes. Il ne s’agit pas de familles ultra-orthodoxes – dans ce type de pratique de la religion, cela reste encore trop compliqué de révéler son homosexualité.


“Le soir du jour sacré de  Simchat Thorah, alors que nous venions de finir de dîner, j’ai dit à mes parents : “j’ai un petit ami !”. Mon cœur battait fort (…) mais je ne pouvais plus continuer à mentir. Quelques minutes plus tard (…) mon père nous a tous servi un verre de whisky et a crié “Lechayim !” [toast qui signifie : “À la vie!”], explique notamment Daniel Jonas sur son portrait.

Dans la Torah, l’homosexualité est considérée comme un pêché

Je suis marié à un homme, comme moi issu d’une famille orthodoxe. Ça ne nous empêche pas d’être pratiquants. Nous avons eu la chance que nos familles nous acceptent comme nous sommes, assistent à notre mariage, mais ce n’est pas le cas du tout dans toutes les familles. Si on regarde la Torah, il est écrit qu’il est interdit pour deux hommes d’avoir des relations sexuelles ensemble, ce que certains continuent d’invoquer pour ne pas nous accepter.

En même temps, il est écrit juste après qu’une femme doit procéder à un bain rituel chaque jour pendant ses règles, pour se purifier. Ne pas le faire est considéré comme étant un pêché du même niveau que la relation homosexuelle, mais personnellement, je n’ai jamais entendu un rabbin dire à un couple de suivre cette règle.

Le but de notre démarche, finalement, c’est de donner l’espoir d’une vie meilleure aux homosexuels pratiquants qui sont rejetés par leur famille Cette campagne est dans le prolongement d’une première action entreprise en août dernier : nous avions publié dans un journal conservateur une liste d’étudiants d’écoles religieuses qui s’assumaient homosexuels. Il y avait eu des réactions de parents, appelant certaines écoles en leur disant que cela dégradait la réputation de l’école.

Ces deux actions sont pour nous un moyen de réagir au drame de la dernière gay pride de Jérusalem. Ainsi qu’à des propos d’un rabbin orthodoxe qui avait dit que le meurtre et l’homosexualité était deux choses horribles… Comment peut-on oser associer les deux ? Nous réfléchissons à l’étape suivante, qui consisterait sans doute à faire des affichages de ce genre dans la rue, pour interpeller un maximum de personnes.

Propos sur l’homosexualité : Boutin condamnée à 5 000 euros d’amende

Monday, December 28th, 2015

Lepoint.fr

L’ex-présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, a été condamnée vendredi à 5 000 euros d’amende pour “provocation publique à la haine ou à la violence” envers les homosexuels pour avoir dit que “l’homosexualité est une abomination”. Le tribunal correctionnel a été au-delà des réquisitions du procureur, qui avait réclamé à l’audience fin octobre une amende de 3 000 euros à son encontre. L’ancienne ministre a également été condamnée à verser 2 000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations, Mousse et Le Refuge, qui s’étaient constituées parties civiles. En revanche, la partie civile de l’association Inter-LGBT, qui avait porté plainte contre Christine Boutin, a été jugée irrecevable.

“Après un très long palmarès de propos inutiles et dangereux, Christine Boutin a enfin été reconnue coupable d’incitation à la haine. C’est une bonne chose. Depuis vingt ans, elle a dit des choses atroces sur l’homosexualité”, a réagi Denis Quinqueton, le président de l’association Homosexualités et socialisme.

“Dans la tradition chrétienne”

Dans un entretien au magazine Charles paru en avril 2014 sous le titre “Je suis une pécheresse”, Christine Boutin affirmait : “L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n’est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.” “Ce que l’on entend dans vos propos, c’est que les homosexuels sont une abomination”, avait résumé le procureur, indiquant que le parquet avait reçu 500 plaintes de particuliers outrés après sa déclaration.

Son avocat avait plaidé la relaxe, estimant que sa cliente était jugée pour “une opinion”. “Votre décision aura des conséquences énormes sur la liberté d’expression. Si vous suivez les réquisitions du procureur, alors il faut saisir la Bible !” avait-il lancé. Lors des débats, l’ex-ministre du Logement avait expliqué avoir “hésité à répondre à cette question qui faisait référence à une citation de l’Ancien et du Nouveau Testament” avant de se dire que c’était “une occasion de clarifier (sa) pensée”.

“Sans nuance ni réserve”

“Mon opinion s’inscrit dans la tradition chrétienne”, avait justifié l’ancienne députée des Yvelines, tout en précisant qu’elle avait regretté ses propos par la suite. “Mais je suis une femme directe, j’essaye d’être en accord avec mes convictions profondes, mais cela ne veut pas dire que je condamne les personnes homosexuelles”, avait-elle assuré.

“La distinction que Christine Boutin déclare opérer entre l’homosexualité et les homosexuels pour s’exonérer de toute responsabilité (…) apparaît bien plus artificielle et spécieuse que constitutive d’une véritable subtilité qui n’est pas toujours comprise“, explique le tribunal dans son jugement. Pour les juges, l’argumentation de l’ex-élue affirmant “ne pas réduire une personne à ses actes” et ne “pas porter un jugement sur les personnes qui pratiquent l’homosexualité” est démentie par un certain nombre de ses déclarations lues à l’audience et dont elle a reconnu être l’auteur. L’ancienne ministre avait notamment déclaré en 2013 après la palme d’or à La Vie d’Adèle (film sur une histoire d’amour entre deux jeunes femmes, NDLR) : “On peut plus voir un film à la TV sans voir un gay. On est envahi.” Interrogée à l’audience sur cette déclaration, elle avait avancé que pour elle “envahi, c’est être entouré de personnes. On peut être envahi par des amis, des immigrés…”

Pour le tribunal, “il convient donc de considérer qu’en qualifiant, sans nuance ni réserve et de manière délibérée d’abomination l’homosexualité (…) Christine Boutin a, en toute conscience, gravement stigmatisé tous ceux qui partagent une telle orientation (…) et qui, par la violence de cette condamnation publique péremptoire, se voient exposés, au seul motif de leur orientation sexuelle, à l’hostilité, au rejet, voire à la haine ou à la violence”.

Les homosexuels obtiennent le droit à l’union civile en Grèce

Monday, December 28th, 2015

France24.com

Les couples homosexuels en Grèce ont obtenu le droit de s’unir civilement après le vote du Parlement dans la nuit de mardi à mercredi. “C’est un jour important pour les droits de l’Homme”, a affirmé le Premier ministre Tsipras.

Les couples homosexuels en Grèce ont désormais accès à l’union civile, après que le Parlement grec a approuvé, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre, un projet de loi. Si ce texte résout les questions de propriété et d’héritage, il ne contient pas de dispositions relatives à l’adoption d’enfants par les couples de même sexe.

“C’est un jour important pour les droits de l’Homme”, a déclaré devant les députés le Premier ministre Alexis Tsipras. Le vote met fin à une pratique “d’arriération et de honte” pour la Grèce, a-t-il estimé.

Malgré une forte opposition de l’influente Église orthodoxe, le texte a été approuvé par 193 députés sur les 249 présents. Parmi ceux qui ont voté pour figurent Syriza, le parti de la gauche radicale du Premier ministre, et quatre autres formations. En revanche, le parti nationaliste des Grecs indépendants (ANEL), qui fait partie de la coalition gouvernementale dirigée par Alexis Tsipras, a voté contre.

Les homosexuels toujours rejetés par l’Église orthodoxe grecque

Amnesty International a salué un vote “historique”, mais “malgré ce premier pas, les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres et les intersexes (LGBTI) vivent toujours en Grèce dans un climat d’hostilité dont les autorités ne les protègent pas de manière adéquate”, a déclaré Gauri van Gulik, directeur adjoint de l’ONG pour l’Europe et l’Asie centrale. “Les agressions physiques deviennent plus fréquentes, les discours de haine sont courants et ne rencontrent pas d’opposition des autorités”, a-t-il ajouté.

La Grèce a en effet été condamnée pour discrimination contre les homosexuels par la Cour européenne des droits de l’Homme en 2013, après que les couples de même sexe eurent été explicitement exclus en 2008 d’une précédente loi sur les unions civiles.

“Plutôt que de célébrer [le présent vote], nous devrions présenter nos excuses à des milliers de nos concitoyens”, a déclaré Alexis Tsipras.

Avant le vote, des membres de la communauté LGBTI avaient manifesté devant le Parlement et devant la cathédrale d’Athènes. “L’amour n’est pas un péché”, proclamait une pancarte tenue par des manifestants, tandis que deux jeunes hommes habillés en prêtres s’embrassaient devant la cathédrale.

L’Église orthodoxe grecque, qui désapprouve officiellement l’homosexualité, avait fait pression en 2008 pour que la loi sur les unions civiles adoptée à l’époque ne s’applique pas aux homosexuels. Un influent évêque grec a par ailleurs décrit cette semaine l’homosexualité comme “un crime” et a déclaré que les gays étaient “maudits” et qu’on devait “leur cracher dessus”.

Arrestation de 11 présumés homosexuels à Kaolack : Un prof de maths, un étudiant, un délégué médical et un boucher dans le lot

Monday, December 28th, 2015

Leral.net

La police de Kaolack continue d’auditionner les 11 présumés homosexuels qui célébraient un mariage entre personnes de même sexe dans une école. Les autres membres de ce réseau de gays en fuite risquent d’être trahis par les appels téléphoniques, les sms, leurs pages facebook et les cartons d’invitations que les enquêteurs sont en train d’examiner pour mettre la main sur le reste de la bande.

L’arrestation d’homosexuels par la police de Kaolack continue de défrayer la chronique. Selon L’As qui a repris l’information de Sud Fm, les enquêteurs sont sur deux pistes prometteuses. Il s’agit des téléphones, pages Facebook et cartons d’invitation des 11 présumés homosexuels en détention. Ces pistes pourraient permettre d’identifier les autres présumés homosexuels en fuite.

Ces derniers seront identifiés à travers les messages écrits de leurs téléphones et de leurs pages Facebook qui peuvent contenir une mine d’informations qui aidera à mettre la main sur les fugitifs.

Parmi les présumés homosexuels arrêtés, il y a un professeur de mathématique, un étudiant, un délégué médical et un boucher. Le vigile de l’école où les présumés homos célébraient leur mariage a confié aux enquêteurs avoir prêté la salle à des enfants et qu’il était loin de soupçonner qu’il avait affaire à des homosexuels.

Editorial 109 Gay Globe Magazine

Wednesday, December 16th, 2015

By Roger-Luc Chayer, translated by Robert Frank

By now, everyone must be asking “Why does the cover of Issue 109 of our magazine feature the Pope?” With sublime ambiguity and subtlety, the Pope at once embodies both the world’s most outworn religious doctrine (Islamic State doesn’t count—it’s not a religion) and, at his best, more openness than has ever been on offer—albeit merely words, for the time being at least.

The Pope heads a church that baptizes millions of men and women without their consent as infants and thence imposes its own rules, morality and lifestyle without any consultation whatsoever.

It’s a paradox with which the Pope must now grapple in terms of frontline issues like gay rights, marriage, abortion and adoption. Will he succeed in his lifetime in fully admitting LGBT members to the Church, or will old-guard views prevail? That’s the challenge that he faces.

COURRIER DES LECTEURS 109

Tuesday, December 15th, 2015

Gay Globe Média

Je pense que la couverture avec la Princesse Stéphanie est la plus belle de votre histoire.
(Nicole D. Terrebonne)

Merci pour votre commentaire Nicole car, en effet, la couverture de l’édition 109 s’inscrit dans la lignée des belles oeuvres du magazine, comme celle de Liza Minnelli, de Céline Dion ou de Doris Day. Pour voir toutes les couvertures antérieures du magazine rendez-vous au www.gayglobe.net et descendez plus bas dans la page vers les archives du magazine, elles sont classées par couvertures…
La Rédaction

Je découvre avec stupéfaction votre magazine à partir de Toulouse en France et vous me trouverez peut-être un peu vieux jeu mais j’aime bien sentir et toucher le papier, plus que de lire la version PDF. Est-ce qu’il existe un moyen de s’abonner et de recevoir votre grande publication par la poste?
(Xavier T. Toulouse)

Cher Xavier, il est possible de s’abonner au Canada, mais dès qu’on sort des frontières, comme pour les États-Unis ou l’Europe, les coûts postaux augmentent considérablement, rendant l’abonnement très cher. Par exemple, simplement pour la poste, il en coûte près de 12$ par revue X 8 éditions plus les frais de manutention et le matériel. Je trouve cela trop cher pour l’offrir aux abonnés et la faute réside, je dois l’avouer, à Poste Canada qui a doublé le prix en moins de 5 ans. Je recommande à nouveau la version PDF qui est gratuite et, au pire, si vous aimez mieux lire le papier sur une terrasse, ou loin de votre ordinateur, vous pouvez imprimer le PDF, ce qui vous reviendra à une fraction du prix d’un abonnement postal.
La Rédaction

Je n’arrive pas à voir la plupart des films et des émissions avec mon iPhone, auriez-vous une solution à proposer?
(Mathieu L. Montréal)

Oui, il y a une solution simple. Depuis que les fureteurs comme Chrome, Explorer ou Firefox ne supportent plus la fonction FLASH, on ne peut plus visiter ou utiliser les sites qui comportent du FLASH. Or, de nombreux développeurs ont créés de formidables petites apps qui remplacent ces fureteurs, et Gay Globe TV vous les propose gratuitement par téléchargement. Il y a une version pour les Android et une version pour tout ce qui est de Mac incluant iPhones, iPads et autres. Il suffit de vous rendre directement au www.gayglobe.net et au-dessus du menu ordinaire vous verrez les deux liens de téléchargement. Ensuite, il vous suffit d’ouvrir l’app et de vous rendre au www.gayglobe.net pour voir tout notre contenu films et émissions.
La Rédaction

Je remarque que depuis longtemps vous bénéficiez de l’appui de Céline et de René pour le magazine et je me demandais si nous allions avoir la chance un de ces jours d’avoir droit à une entrevue entre Céline ou René et Gay Globe?
(Sylvain, G. Québec)

Comme vous le savez sûrement, c’est Céline et René qui sont responsables du thème de leur participation au magazine «Pour avoir le plaisir d’aimer, sans mourir d’aimer», qui fait référence à la prévention du VIH. Chaque édition est acheminée aux bureaux de Céline au Québec. Si Céline souhaitait nous accorder une entrevue ou René voulait s’adresser à nos lecteurs, ils auraient évidemment un droit de passage automatique.

J’ai déjà offert cette possibilité il y a quelques années, mais actuellement j’avoue que ce n’est pas le meilleur moment de parler d’entrevue avec Céline, elle qui est très absorbée par ses spectacles à Las Vegas, à la préparation de sa tournée mondiale de l’an prochain et par l’importance pour elle d’être le plus possible auprès de René et des enfants.

Nous aurons certainement l’occasion d’y revenir mais je profite de votre question pour leur ouvrir les pages du magazine au moment de leur choix et pour nous parler de ce qu’ils voudront.
La Rédaction

À DIEU JULIEN (Épisode 14)

Tuesday, December 15th, 2015

Caroline Gréco

Le courage me manquait pour affronter ces tête-à-tête toute seule, sans pouvoir m’appuyer sur une présence amie pendant ces journées interminables. Philippe rentrait tard le soir et, souvent, tu t’assoupissais à ce moment là.

En même temps, et tout aussi sournoisement, ton caractère s’est transformé. Cela aussi s’est fait en douceur, jusqu’au jour où j’ai pensé que j’avais devant moi un petit vieux grincheux et mal luné! Une amitié très forte et affectueuse nous unissait depuis toujours: j’étais ta mère, tu étais adulte, nous avions dépassé le stade de «fais ceci ou fais cela, obéis moi!» Même si nous n’étions pas toujours d’accord, nous discutions beaucoup (nous adorions ça tous les deux !).

Nos disputes ne nous séparaient pas longtemps et, lorsque l’orage s’éloignait, nous arrivions à faire le point calmement et sereinement.

Depuis que tu étais alité, tu appréciais ma présence continuelle à la maison. Tu m’as suffisamment répété que tu avais tellement de chance («chance»? ce mot me faisait bondir!) de ne pas te retrouver tout seul et abandonné dans un lit d’hôpital comme, c’est hélas, souvent le cas pour les malades du sida. J’essayais de te faire rire, d’être gaie, dans la mesure de mes possibilités, et de te gâter. C’était le seul moyen qui me restait pour compenser un tout petit peu les ravages de ta maladie.

Je n’ai pas compris tout de suite tes réactions de mauvaise humeur. Elles ne duraient pas longtemps. Je me disais que tu étais couché depuis tant de jours que tu devais en avoir assez : tu t’énervais, c’était normal et compréhensible. Ensuite, tout s’est accéléré: tu es devenu de plus en plus agressif, de plus en plus difficile à supporter, un rien t’énervait. Parfois j’avais de la peine à te reconnaître: tu avais un caractère agréable et conciliant, et tu étais devenu si dur et si désagréable!

Tu critiquais tout, tu n’appréciais plus rien. Je ne savais plus quoi faire, j’étais perdue. Cela devenait insupportable, j’avais l’impression d’avoir un étranger devant moi. Tu criais, et je n’arrivais plus à placer un mot. Tes paroles étaient blessantes. Tu ne m’avais jamais traitée ainsi.

Je quittais ta chambre complètement bouleversée, sachant pourtant que c’était la maladie qui te rongeait.

J’aurais dû comprendre que le virus s’emparait de plus en plus de toi. Il te séquestrait, en quelques sorte, puisque nous communiquions de plus en plus difficilement. J’en souffrais beaucoup. Plus l’échange était impossible, plus j’avais de choses à te dire, des choses essentielles, tellement importantes que je m’en voulais d’avoir oublié de t’en parler. Pourquoi n’y avais-je pas pensé avant, lorsque ton esprit était encore clair, plutôt que de perdre du temps en futilités?

Julien, pardonne-moi. Tu vas mourir, je le sais. Ca ne sera peut-être pas demain, ni dans une semaine, mais tes jours sont comptés, c’est une évidence. Nous avons vécu beaucoup d’années ensemble, nous avons été très proches. J’ai eu de la chance d’avoir pu partager tout cela avec toi. Tu vas vers la mort et tu luttes : toutes tes forces sont concentrées dans ce combat. Chaque geste que tu arrives encore à faire, chaque phrase que tu dis, même si elle n’a plus beaucoup de sens, chaque souffle qui sort de ta poitrine sont des victoires: tu gagnes ainsi des jours de vie. C’est l’essentiel, pour toi, Julien. Il s’agit de ta survie. Cela te prend toute ton énergie ce n’est pas le moment de venir te raconter mes états d’âme avec mes questions essentielles, tu n’as plus le temps de m’écouter. L’important est ta survie, le reste est devenu futilité!

De nouveau, tu n’es pas content, de nouveau, tu grognes. Je te regarde et je ne te reconnais plus. Je n’écoute que le bruit de tes mots et je pense à Julien, le vrai, celui qui est en train de nous quitter tout doucement. Je te laisse maugréer et je m’allonge à côté de toi, silencieusement. Une photo de montagne est encadrée sur le mur de ta chambre. Je ferme les yeux et je pense à un souvenir heureux. J’en ai besoin. Je dois m’accrocher à quelque chose de beau pour tenir le coup. Cette année-là, nous étions avec des amis dans les Alpes. Tu nous avais rejoints pendant quelques jours. Moralement et physiquement tu étais en grande forme : qui aurait pu soupçonner ta séropositivité? Cela était encore «notre» secret, tout allait bien, et nous avions laissé ce souci à la maison. Le temps était magnifique, et nous allions marcher comme tous les jours. La voiture nous avait amenés jusqu’au bout de cette vallée austère et belle, là où la route s’arrêtait. Dans le fond, la rivière, après sa grande chute blanche, coulait avec force vers la plaine. Nous voulions voir l’endroit d’où jaillissait la cascade. Son plongeon majestueux nous attirait. Nous avions commencé notre ascension. Le sentier était raide, nous avancions lentement. Un écureuil a soudainement traversé notre route pour aller se cacher dans un arbre, et les citadins que nous sommes avons essayé de découvrir sa cachette, en nous bousculant joyeusement.

La forêt s’éclaircissait au fur et à mesure que nous montions, et nous avons atteint l’alpage avec ses deux maisons basses et les vaches. L’endroit était si beau et si paisible que nous avons décidé de faire une halte. C’est là que nous avons fait la connaissance du berger, un jeune homme blond d’une trentaine d’années, heureux d’avoir pu s’échapper de son village, avec ses bêtes, et de pouvoir goûter deux mois de calme et de silence dans la solitude de ces montagnes.

Après avoir visité «son» domaine, goûté l’eau fraîche de sa source et admiré son troupeau, nous avons passé un bon moment à faire connaissance, à rire et à chanter, accompagnés par sa guitare! Le soir est arrivé plus vite que prévu, et nous n’avons pas eu le temps de terminer notre balade. Qu’importe : le chant de la cascade nous a accompagnés pendant notre descente, tandis que nous cherchions à nous souvenir d’une mélodie très compliquée et drôle que notre berger musicien avait voulu nous apprendre!

Tu toussais beaucoup, surtout la nuit, mais tu ne voulais pas que je téléphone au médecin, car tu savais qu’il t’aurait fait hospitaliser tout de suite et tu ne le voulais pas. Tu n’arrivais plus du tout à bouger de ton lit, et j’étais bien désemparée, car malgré ta maigreur, tu étais trop lourd à remuer pour moi. Tu ne voulais voir personne. Un matin, tu m’as enfin donné ton accord pour qu’un infirmier vienne m’aider: hélas! Brusquement, tu as changé d’avis et tu ne lui as pas permis de franchir le seuil de ta chambre! Je me suis retrouvée de nouveau toute seule avec toi, avec ces problèmes matériels à résoudre, lorsqu’il s’agissait de ta toilette ou de te changer les draps. C’était une gymnastique qui m’épuisait totalement, et les élancements dans mon dos m’interdisaient certains mouvements. N’empêche, j’apprenais l’humilité -être au service du malade- alors que je pensais n’avoir pas une âme d’infirmière et que je ne voulais surtout  pas m’occuper de malades! Quelques jours plus tard, tout s’est précipité : après une longue nuit pénible, ta gorge très irritée ne supportait plus la moindre goutte d’eau. Tu avais l’impression d’avaler du feu, tu brûlais de fièvre et de soif. Il a fallu te faire hospitaliser en urgence.  Je savais, et toi aussi, j’en suis certaine, que tu ne reviendrais jamais à la maison. Tu étais à la dernière ligne droite et l’arrivée (ou la fin ?) n’était pas loin.

Je t’ai laissé de longs moments seuls, ce matin-là, en attendant l’ambulance. Tu étais plongé dans tes pensées, et moi, j’avais du mal à contrôler mon désespoir, mes réserves de courage étaient épuisées et je ne pouvais pas te regarder dans les yeux: j’aurais éclaté en sanglots, et il ne le fallait pas devant toi. Philippe était aussi désemparé que moi. Nous tournions en rond dans la maison, nous avions l’air affairés tous les deux, mais c’était un alibi pour tenir le coup. Nous évitions de nous rencontrer pour ne pas craquer. Toi, dans ta chambre, tu sommeillais ou bien tu fixais droit devant toi dans un mutisme total. À quoi pensais-tu? Étais-tu conscient? Comment acceptais-tu ces derniers moments à la maison? De temps en temps, je venais timidement te voir : tu étais silencieux, et puis parfois tu bougonnais ; l’attente de l’ambulance t’énervait, je sais que tu mourrais de soif et que tu avais hâte d’être à l’hôpital pour qu’on te soulage.

Suite dans notre
prochaine édition…

Pour lire l’oeuvre de
Caroline Gréco,
intégralement,
rendez-vous au
www.gayglobe.net/julien/
adieujulien.html

Adam Lambert, le chanteur trop sexy et trop gay pour chanter à Singapour

Tuesday, December 15th, 2015

Huffpost.fr

Adam Lambert n’est pas le bienvenu à Singapour. Le chanteur découvert lors de la huitième saison du télé-crochet American Idol a déclenché une polémique dans la cité-état, où il devait faire la première date de sa tournée «The Original High Tour» le 31 décembre prochain et lancer en même temps le compte à rebours du Nouvel An. Mais une partie de la population singapourienne a estimé que le chanteur n’était pas représentatif de leurs valeurs. Adam Lambert «n’est définitivement pas le genre de personne qu’il faut pour nous faire entrer dans la nouvelle année», estiment les 20 067 signataires de la pétition «Contre la performance d’Adam Lambert pour le compte à rebours 2016» mise en ligne le 25 novembre 2015. Leur principale revendication? La dénonciation d’une «promotion active d’un mode de vie extrêmement sexualisé et favorable aux droits LGBT, qui sont deux sujets en contradiction avec les valeurs majoritaires des Singapouriens.» Destinée à la société Mediacorp qui organisait le concert, ainsi qu’aux membres du gouvernement, la pétition mettait l’accent sur le comportement du chanteur «qui s’est livré à des actes sexuels, y compris embrasser un des membres masculins de son groupe sur scène» en novembre 2009, lors des American Music Awards, ainsi que sur son clip «Another Lonely Night» où l’on voit «des gogo-danseuses et des strip-teaseurs se livrer à des actes indécents.»

À Singapour, où l’homosexualité est considérée comme un crime, la venue de ce chanteur ouvertement gay a ravivé l’éternel débat autour des droits des personnes LGBT. Mais que les fans se rassurent. Le chanteur n’annulera pas son concert, comme il l’a indiqué dans un message posté sur la page Facebook de la Warner Music de Singapour. Les organisateurs ont également assuré que sa performance serait retransmise sur les chaînes de télévision locales.

LES RÉFUGIÉS HOMOSEXUELS

Tuesday, December 15th, 2015

HELEM

Nous, à Helem Montréal, sommes inquiets du plan du gouvernement canadien qui prévoit relocaliser 25000 réfugiés syriens au Canada dans les prochains mois. De ce qu’on en sait jusqu’à présent, les hommes seuls ne seront pas admis dans ce plan pour des raisons de «sécurité».

Le plan est limité aux femmes, enfants, familles et aux individus identifiés comme homosexuels. Helem Montréal reconnaît l’initiative du gouvernement d’inclure les réfugiés LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels et trans), toutefois nous jugeons que ce plan est discriminatoire contre les hommes syriens célibataires – que ce soit par choix ou parce qu’ils sont veufs ou orphelins ou encore des hommes gais qui n’ont pas affirmé leur homosexualité. Ces hommes sont rejetés sur la présomption arbitraire et raciste que tous les hommes arabes célibataires fuyant le génocide syrien posent un danger pour la sécurité du Canada. La question que nous nous posons est donc la suivante : comment ce plan va-t-il affecter la population LGBT? Nous pensons que ce plan est construit de façon non-raisonnable autour de valeurs normatives du genre, du statut marital et de l’orientation sexuelle.

Il manque une connaissance des réalités LGBT dans le monde arabe et des différentes situations qui amènent un individu à demander le statut de réfugié. Si seuls les hommes identifiés comme gais et les hommes accompagnés de leur famille sont acceptés, alors quelle définition de la « famille » utilise-t-on? Il est important de se rappeler que tout homme a une famille, qu’il soit ou non accompagné de celle-ci. Et que les familles non traditionnelles existent, souvent de façon non légalisée. De plus, qu’en est-il des hommes qui se questionnent encore sur leur sexualité ou qui ne l’ont pas encore acceptée ou affichée.

Lorsqu’il est question d’individus LGBT, il est des circonstances spécifiques qui les amènent à être célibataires. En plus des conséquences de la guerre, la pauvreté, le fait d’être exilé et sans domicile, les réfugiés LGBT doivent vivre avec un danger imminent de par leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Dans plusieurs cas, dans les sociétés arabophones, les hommes gais sont persécutés et rejetés par leur propre famille. Si un individu est soupçonné d’être LGBT, il ou elle risque d’être harcelé, abusé physiquement ou mentalement et exclus de sa communauté d’origine. De plus, le groupe armé État Islamique recherche activement les individus LGBT afin de les assassiner publiquement et atrocement. Ceux qui réussissent à fuir et trouvent refuge dans un camp contrôlé par les Nations unies deviennent des demandeurs d’asile.

Dans ces conditions, comment le Canada peut-il s’attendre à ce que des individus déjà lourdement traumatisés puissent s’afficher comme homosexuels afin d’avoir le droit de demander l’asile?

S’afficher comme LGBT est un processus long et difficile pour les personnes arabophones. Il y a un risque évident à s’afficher dans un camp de réfugiés. Sans compter que chaque culture a sa propre compréhension de ce qu’est l’homosexualité. L’identification à une orientation sexuelle varie et dépend du contexte culturel et religieux de chaque personne.

Considérant le long et périlleux parcours qu’un homme arabe homosexuel doit faire pour sortir «du placard», comment le gouvernement du Canada ou le UNHCR pourront-ils réellement identifier les réfugiés homosexuels dans un aussi court laps de temps?

Le gouvernement inclura des hommes gais en se basant uniquement sur des standards homonormatifs et une forme d’auto-identification qui est propre au monde occidental. Être homosexuel ne rime pas toujours avec les « caractéristiques typiques » que l’on se fait d’un homosexuel, surtout dans le cas de la diversité ethnoculturelle. Malheureusement, ceux qui ne sont pas « suffisamment gai » seront abandonnés à leur sort. Les hommes qui n’affichent pas leur homosexualité ne devraient pas être moins méritants de l’aide offerte que ceux qui le font. Le plan canadien annoncé récemment ajoute un fardeau non nécessaire au combat de ces hommes gais. Suivant la logique de sécurité du gouvernement canadien, ce plan associe les hommes célibataires seuls au groupe terroriste qu’ils fuient! Helem Montréal est déçu de cette aide humanitaire parce qu’elle est conditionnelle de façon non raisonnable, basée sur une présomption hétéronormative de ce qui définit une famille et, qui plus est, une présomption occidentale homonormative de ce qu’est un homme homosexuel.

Nous exhortons le gouvernement du Canada à être plus sensible à la réalité et les conditions des réfugiés LGBT arabes.

Nous espérons également davantage de consultations communautaires avant que des politiques de grande envergure soient mises en vigueur.

Finalement, notre message à tous les réfugiés LGBT, notamment les hommes gais qui seront délaissés par ce plan: restez forts, fiers et surtout gardez espoir. Vous avez le droit non négociable d’EXISTER et d’exister librement. Helem Montréal reconnaît ce droit et nous serons votre voix lorsque vous ne serez pas entendus. Nous vous envoyons nos salutations chaleureuses. TU N’ES PAS SEUL!

Helem Montréal (Légalisée au Québec et établie à Montréal en 2004) a pour objectif de lutter contre l’homophobie dans la diaspora libanaise.

L’HISTOIRE MODERNE GAIE

Tuesday, December 15th, 2015

Par : Alan Monnat / 360.ch

Années 30, guerre froide, années 70, trois périodes distinctes dans l’attitude des sociétés européennes envers les homosexuels.

En octobre a eu lieu le colloque «Histoire comparée des homosexualités au XXe siècle», à l’Université de Lausanne, réunissant des spécialistes suisses, français, italiens, allemands et belges. L’occasion de retracer les contours des histoires des homosexualités en Europe: répression, «invisibilisation» et ouverture. Triptyque.

Au sortir de la Première Guerre mondiale, les sociétés européennes sont tolérantes envers les homosexuels. «Berlin à cette époque est pauvre, mais sexy», résume Thierry Delessert, chercheur postdoctoral et organisateur du colloque. Dès les années 30, c’en est fini de cette liberté, place à la répression policière et pénale, partout en Europe. «Alors que les dispositifs pénaux condamnaient le fait même d’être homosexuel, les interrogatoires portaient sur les pratiques, au-delà de toute raison. Qui a joui le premier? Qui était passif? Actif?»

De fait, la peine était moins lourde pour les actifs que pour les passifs. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, parfois même plus tôt, le climat se détend. En Suisse, dès 1942, l’attitude de l’État envers les homosexuels se résume à «restez entre vous et fichez-nous la paix», une politique similaire à celle des autres pays occidentaux. Ce qui s’apparente à une certaine tolérance était en fait une injonction à l’invisibilité. Relents d’eugénisme: «Les homosexuels font l’amour entre eux, ils vont finir par s’éteindre en ne transmettant plus leur tare», voilà le genre de propos qu’on pouvait entendre, raconte Thierry Delessert. Mais tandis que les nations européennes se déclarent «pénalement tolérantes», on assiste, dans les faits, à des mesures de répressions policières: rafles dans les parcs et les bars jugés «homos». Une politique de harcèlement, comme l’explique le chercheur: «Il n’y avait pas de peine à la clé, c’est pourquoi les statistiques ne reflètent pas les ennuis que vivaient les individus au quotidien. » C’est le moment de la guerre froide et de la traque aux «ennemis intérieurs».

Les pratiques de l’homosexuel étant honteuses, on imagine qu’il est facilement manipulable par les puissances extérieures, qu’il peut être contraint, sous la menace d’une dénonciation publique de ses travers, de nuire à la Patrie. Le dernier tableau évoqué par le colloque retrace la fin de l’invisibilité: les années 70 où les homosexuels revendiquent leur droit. «Stonewall aurait pu se passer à San Francisco, Londres, Berlin ou Zürich», souligne le chercheur. Partout, on cherche à retourner le stigmate: «gay», «schwul», «PD», ces quolibets deviennent des étendards. C’est le moment où les homosexuels sortent du placard, affichent leurs différences. Ils aspirent pour beaucoup à des idéologies d’extrême gauche, à la révolution. Longtemps on a cru que la Suisse était en retard quant à son attitude envers les homosexuels. Le colloque de l’UNIL a permis de rendre inepte cette idée et de mettre au jour la nécessité pour les différents chercheurs européens de travailler en réseau. «Contrairement à ce qu’on pense, on a une histoire, on a une identité, on existe», souligne Thierry Delessert.

Le colloque avait à cœur de ne pas omettre la question de l’homosexualité féminine, une gageure: «Il m’a fallu trois mois pour trouver des intervenants parlant des femmes, une semaine pour les hommes», s’agace Thierry Delessert. Pourquoi cela? Les rapports de police, les condamnations concernent pratiquement exclusivement les hommes. Bien que l’homosexualité féminine ait toujours été soumise au même dispositif pénal que l’homosexualité masculine, les femmes n’ont jamais subi les mêmes répressions que les hommes.

Difficile pour un historien de trouver les sources nécessaires à une étude historique, car l’homosexualité féminine relève du domaine de l’intime. Pour faire ressortir sa spécificité, il est nécessaire d’étudier les correspondances, les journaux intimes. Vérité cruelle pour les femmes en général: leur sexualité est niée. Et pour les lesbiennes, «surniée»: «Les répressions sont rares. Les policiers trouvent l’homosexualité féminine cocasse, gentillette, et c’est déjà le début du fantasme hétérosexuel pour les rapports entre femmes», raconte l’universitaire.

Jusqu’aux années 70, les lesbiennes vont accepter le mariage pour se cacher. Elles sont invisibles. Lorsque débutent les mouvements de revendications des droits pour les homosexuels, les lesbiennes se joignent aux féministes, avant de s’en séparer et de créer leur groupe non mixte, pour affirmer un lesbianisme identitaire. Car ce sont les critiques féministes qui furent les plus violentes envers les lesbiennes, vues comme des «traîtresses à la cause».

CES GRANDS HOMOS DU PASSÉ

Tuesday, December 15th, 2015

Wikipédia.org

Virgile, en latin Publius Vergilius Maro (né vers le 15 octobre 70 av. J.-C. à Andes, dans l’actuelle Lombardie et mort le 21 septembre 19 av. J.-C. à Brindes), est un poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l’empereur Auguste.

Selon la tradition, Virgile naît dans une famille modeste. Les historiens actuels considèrent plutôt qu’il est issu d’une famille bourgeoise, sa mère Polla Magio étant la fille d’un riche marchand et son père Vergilius Maro, dont le praenomen n’est pas connu, étant un petit propriétaire terrien de Mantoue vivant de l’apiculture, de l’agriculture et de l’élevage et qui veille scrupuleusement à ses études. Crassus et Pompée sont à nouveau consuls lorsque le jeune homme revêt la toge virile, le jour même où disparaît Lucrèce. Mais c’est Horace qui devient son ami le plus intime, au point que ce dernier l’appellera animae dimidium meae, «la moitié de mon âme». De même, il se lie très tôt d’amitié avec Quintilius Varus, le futur grand critique, et Cornelius Gallus, le fondateur de la poésie élégiaque romaine. Il fait des études approfondies dans les domaines les plus divers, lettres, philosophie, droit, médecine, mathématiques en particulier, d’abord à Crémone, puis à Milan, ensuite à Rome, et enfin à Naples, ville de culture grecque où il suit les cours de professeurs de rhétorique et de philosophie grecque, notamment de maîtres prestigieux comme Siron et Philodème, l’un et l’autre de sensibilité épicurienne.

Ayant acquis l’immortalité littéraire grâce à son épopée, Virgile va influencer nombre d’écrivains du Moyen Âge et de la Renaissance, tel Ronsard, qui rédige La Franciade (inachevée) dans la volonté de donner un équivalent français et de l’époque moderne à l’Énéide. En littérature, il deviendra également un personnage de roman, d’abord dans la Divine Comédie de Dante Alighieri, où il guide Dante lui-même dans un voyage à travers l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, mais aussi notamment dans La Mort de Virgile, de l’auteur autrichien Hermann Broch, qui relate (fictivement) le dernier jour de l’écrivain. Le départ de Virgile pour la Grèce est l’occasion d’un propempticon (poème d’adieu) d’Horace. Au Moyen Âge, le personnage de Virgile est fréquemment associé à la magie, la sorcellerie et la divination. Claude Lecouteux indique que sa légende est évoquée par «de très nombreux auteurs», parmi lesquels Jansel Enikel, Vincent de Beauvais ou encore Jean Gobi. C’est sans doute durant la guerre civile (elle éclata quand il avait vingt ans) qu’il entre en relation avec Asinius Pollion, homme de lettres qui appartient au cercle de Catulle et des «poètes néotériques», mais aussi figure politique importante et chef militaire qui prendra parti pour Marc Antoine dans la rivalité qui opposera celui-ci à Octave, petit-neveu et héritier de Jules César. Pollion commande plusieurs légions en Cisalpine lorsque Octave, au lendemain de la victoire de Philippes (-42), entreprend de déposséder en masse les paysans italiens afin de récompenser les légionnaires césariens. La guerre fait rage de nouveau, mais le parti des spoliateurs prend le dessus, et Pollion, en infériorité, doit se replier. Le domaine paternel de Virgile est, semble-t-il, confisqué, et ses légitimes propriétaires manquent même d’y laisser la vie. Cependant, les interprétations des Bucoliques varient. Selon la tradition, après trois années passées à se documenter en Asie Mineure et en Grèce pour composer l’Énéide, il est victime d’une insolation près de Mégare, interrompt son voyage de documentation et meurt peu après son retour à Brindes en -199. Bien que Virgile ait demandé à ses amis et exécuteurs testamentaires Lucius Varius Rufus et Plotius Tucca de brûler après sa mort l’Énéide inachevé, donc imparfait, Auguste s’y oppose et fait publier l’œuvre par L. Varius Rufus.

BRÈVES VIH/SIDA

Tuesday, December 15th, 2015

Un faux médecin cambodgien a transmis le VIH
(Journalmetro.com)

Un faux médecin cambodgien a été condamné à 25 ans de prison pour avoir transmis le VIH à plus de 100 personnes en réutilisant des seringues qui n’avaient pas été stérilisées. Il avait été arrêté en décembre dernier par la police pour empêcher qu’il ne soit lynché par les résidants du village de Roka, où au moins 106 des 800 personnes testées sont porteuses du VIH. Des médias locaux font état de 300 personnes infectées.

Les victimes, dont une dizaine sont décédées, étaient âgées de trois à 82 ans. Le système de santé cambodgien est si inadéquat que les habitants de régions éloignées n’ont souvent d’autre choix que de faire appel à des médecins improvisés qui se sont autoformés pour soigner des problèmes mineurs ou donner des injections.

Éliminer la transmission du VIH à Montréal
(Journalmetro.com)

Une coalition de 25 chercheurs et de professionnels de la santé demande au ministre de la Santé de mettre en place un programme de prévention qui permettrait d’éliminer totalement les cas de transmission du VIH à Montréal d’ici cinq ans. Environ 350 personnes sont infectées chaque année par le VIH au Québec, dont environ 61,5% à Montréal, selon l’Institut national de santé publique. Il existe pourtant des traitements préventifs qui, combinés à un effort de dépistage et de sensibilisation, permettraient d’enrayer complètement la transmission du virus du sida.

Elizabeth Taylor soutenait un marché parallèle de médicaments expérimentaux pour les malades du sida
(Yagg.com)

L’actrice Elizabeth Taylor (1932-2011) est aussi restée célèbre pour son combat contre le sida, dont elle fut une des plus brillantes activistes. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, Kathy Ireland, qui a été la protégée de Liz Taylor et est elle-même une militante de la lutte contre la maladie, affirme que la star hollywoodienne avait transformé sa maison de Bel Air en marché parallèle de médicaments expérimentaux pour les malades du sida. Elle avait monté une sorte de club d’achat comme celui qui est décrit dans le film Dallas Buyers Club.

“Elle n’avait peur de rien, explique Kathy Ireland. Son action était en grande partie illégale, mais elle sauvait des vies. Elle a reçu des menaces de mort. Des ami.e.s lui raccrochaient au nez quand elle demandait de l’aide, mais ce que j’aimais en elle est son courage». Kathy Ireland ajoute que Liz Taylor avait même vendu des bijoux pour aider les patients atteints du sida.

Sida : le pape François reconnaît la «perplexité» de l’Église sur le préservatif
(Europe 1)

«La morale de l’Église se trouve face à une perplexité devant ce problème», a-t-il reconnu devant la presse dans l’avion qui le ramenait à Rome après une tournée en Afrique, où le sida reste la première cause de mortalité. Comme ses prédécesseurs, le pape n’a pas soutenu l’usage du préservatif : «c’est une des méthodes» pour éviter la propagation du virus mais «les rapports sexuels doivent être ouverts à la vie».
Interrogé sur l’opposition controversée de l’Église au préservatif, le pontife argentin s’est montré mécontent et s’est refusé à répondre directement.

VACCIN CONTRE LE HPV

Tuesday, December 15th, 2015

Pourquoidocteur.fr

Le vaccin contre le papillomavirus est disponible en France depuis 6 ans. Indiqué chez la jeune fille, à partir de 9 ans, il permet de protéger contre ce virus favorisant notamment la survenue d’un cancer du col de l’utérus.
Mais il pourrait aussi s’avérer utile chez le garçon dans une autre forme de cancer, celui de l’oropharynx. Le vaccin HPV est encore peu autorisé dans ce sens.

Sur le plan économique, il y a pourtant un réel intérêt à vacciner les garçons. Des chercheurs du Princess Margaret Cancer Centre (Toronto, Canada) ont modélisé l’impact d’un remboursement de cet acte préventif. Sur une population de 192 000 garçons de 12 ans, il permettrait d’économiser 8 à 28 millions de dollars canadiens (5,9 à 20,9 millions d’euros), expliquent-ils dans la revue Cancer.

Il existe une controverse sur les effets secondaires du vaccin qu’il faut
connaître

Les cancers oro-pharyngés représentent 78 % des cancers associés au papillomavirus. C’est la progression de ces derniers cancers qui a encouragé 5 pays – la Suisse début mars, mais aussi l’Autriche, l’Australie, les États-Unis – à recommander la vaccination HPV aux garçons. Le Canada, où a été réalisée l’étude, a également franchi le pas.

Les chercheurs ont utilisé une cohorte théorique de 192 940 garçons, âgés de 12 ans en 2012.

Leur modèle statistique révèle qu’avec une couverture vaccinale de 70 %, et un vaccin efficace à 99 %, la vaccination permettrait une économie de 145 dollars canadiens par individu (108 euros). La fourchette basse – avec une couverture de 50 % et une efficacité de 50 % – table sur une économie de 42 dollars (31 euros) par personne. Élargis à la cohorte, les économies varient entre 8 et 28 millions de dollars. S’y ajoute, selon les chercheurs, l’effet de protection de masse induit par la vaccination des filles. En effet, des études ont démontré qu’elle permettait de réduire l’incidence des verrues génitales (condylomes) chez les hommes, y compris homosexuels.

«Dans l’idée que le vaccin marche aussi chez le garçon, on a les éléments. Dans l’idée que ça puisse être coût efficace, il n’y a pas beaucoup de doute, estime Robert Cohen. Le prix affiché sur la boîte n’a rien à voir avec le prix réel pour la santé publique. Pour cela, il faut des taux de couverture conséquents, qui dépassent 60 %.» Recommandée dans 5 pays, la vaccination masculine contre le papillomavirus reste controversée.

Aucun des États concernés ne rembourse le vaccin, ni ne l’inclut dans les programmes de vaccination nationaux. «Au début, on voulait être sûr que ce vaccin était efficace. Les premières démonstrations ont été de prévenir l’infection à HPV… Aujourd’hui, la preuve de prévention du cancer n’est pas là, puisqu’il faut attendre 25 ans.» C’est pourquoi la protection contre les cancers oropharyngés n’a pas encore été démontrée.

«L’ÉGLISE TUE LES HOMOS»

Tuesday, December 15th, 2015

AFP

Krzysztof Charamsa, le prêtre polonais qui a scandalisé le Vatican avec un coming out très médiatisé, va remettre à l’Église un manifeste de libération gay comprenant «dix commandements», l’exhortant à renoncer à la «persécution» des homosexuels.

«Ce n’est pas comme le (groupe) État islamique qui poursuit les homosexuels en les tuant. L’Église catholique ne tue pas les gens, mais elle les tue psychologiquement», affirme-t-il dans une interview à l’AFP.

«Elle les tue avec sa position rétrograde, avec son rejet, son mépris, et ses prêches permanents contre les homosexuels», ajoute le prêtre, suspendu par l’évêché polonais le mois dernier.  Dans un hôtel au coeur du quartier gothique de Barcelone, où il s’est installé avec son compagnon, Krzysztof Charamsa, veste de costume noir et chemise bleue, livre des détails de son «Nouveau manifeste de libération gay». Lorsqu’il avait annoncé son homosexualité et sa vie en couple, le 3 octobre, ce haut fonctionnaire du Vatican, âgé de 43 ans, avait été démis de ses fonctions. Son manifeste est «un appel à l’Église catholique». Il y réclame que le Vatican annule les documents de l’Église hostiles aux homosexuels, révise son interprétation des textes bibliques à ce propos et autorise les homosexuels à devenir prêtres. Il propose en outre d’ouvrir un dialogue avec les évangéliques et les anglicans, plus ouverts sur les droits homosexuels selon lui, et exige des excuses du Vatican «pour ses omissions et ses silences, ses persécutions et ses crimes contre les homosexuels au cours des siècles».

Actuellement, la doctrine catholique considère l’activité homosexuelle comme «désordonnée», «immorale» et «contraire à la Sagesse créatrice de Dieu». Elle leur exige la «chasteté».

«Ces textes doivent être jugés comme idéologiques. C’est comme dire que la Terre est plate et immobile. Ils sont plus proches des positions du fondamentalisme islamique que de la raison», ajoute Krzysztof Charamsa. L’Église «complice de la terreur anti-homosexuelle» – La position de l’Église se fonde, selon lui, sur de courts passage de la Bible, restant flous, car, selon lui, la Bible ne condamne pas explicitement l’homosexualité. Ces passages doivent être compris «dans le contexte historique et culturel de leur écriture». «Il y a plusieurs siècles, on utilisait la Bible pour défendre l’esclavage», rappelle-t-il.

Dans son manifeste, il demande à l’Église de ne pas critiquer le mariage entre homosexuels alors que, par ailleurs, elle s’abstient de condamner la criminalisation de l’homosexualité dans certains pays.

L’Église est en réalité «contente face à ces cas de persécution et de pénalisation parce que la pénalisation de l’homosexualité est une confirmation légale de son enseignement sur l’homosexualité», affirme-t-il.

«Tant qu’elle ne rejette pas, ne condamne pas ouvertement cette pénalisation, elle est complice de la terreur anti-homosexuelle».

Un mois s’est écoulé depuis son coming-out fracassant, lors d’une conférence de presse à Rome la veille d’un synode du Vatican sur la famille. Aujourd’hui, il vit dans le quartier gay de Barcelone et ne regrette pas sa décision.

«Libéré» et «en paix», il se sent «mieux gay et plus prêtre qu’avant», dit-il en souriant.

Depuis sa suspension par l’Église, il est au chômage. «À 43 ans, ce n’est pas facile de trouver quelque chose», dit-il. Ancien professeur de théologie à Rome, il compte reprendre l’enseignement à l’université et écrire un livre sur son expérience d’homosexuel au Vatican.

NOUVELLES BRÈVES INTER

Tuesday, December 15th, 2015

Syrie: plus de 3500 personnes exécutées par l’EI en 17 mois
(45emenord.ca)

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a exécuté 3591 personnes en Syrie, dont plus de la moitié étaient des civils, depuis qu’il a proclamé un « califat » islamique en juin 2014, rapporte dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Selon l’OSDH, l’EI, qui sème la terreur dans les régions sous son contrôle, a exécuté entre le 29 octobre et le 29 novembre, 53 personnes, dont 35 civils, dans les zones sous son contrôle en Syrie.

Ce bilan porte à 3.591 le nombre total des victimes exécutées par le groupe djihadiste depuis juin 2014.

Parmi elles, 1945 civils, dont 77 enfants et 103 femmes, punies notamment pour sorcellerie, homosexualité et collaboration avec la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis.

Voyage du pape en Afrique : la communauté gay se mobilise
(Le Monde)

« Si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour juger ? » Si les mots du pape François, prononcés en juillet 2013 dans l’avion du retour des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, avaient été accueillis comme une invitation à l’ouverture et à la tolérance de l’Église catholique, pour la communauté gay au Kenya et en Afrique de l’Est, ils avaient tout d’une révolution. «Après cette phrase, beaucoup de gens ont été surpris et très heureux ici, insiste David Kuria, militant kenyan pour le droit des homosexuels. Vous savez, en Europe ou aux États-Unis, “qui suis-je pour juger” peut paraître très politiquement correct. Mais ici, en Afrique, cela a été vu comme très remarquable.» Surprenant paradoxe… Au Kenya, l’homosexualité est punie de quatorze ans de prison, même si la loi est rarement appliquée. Les dirigeants politiques sont coutumiers de propos homophobes. «Nous ne tolérerons pas l’homosexualité dans notre société, car cela viole nos croyances religieuses et culturelles», avait ainsi déclaré, en mai, le vice-président William Ruto, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité lors des violences post-électorales de 2007, selon des propos rapportés par la presse kenyane.

La Princesse Stéphanie remercie Gay Globe Magazine (GGMag)

Suite à la publication de notre dernière édition avec en couverture la Princesse Stéphanie de Monaco, nous recevions ce message: «La secrétaire particulière de S.A.S. la Princesse nous a informés de votre envoi d’un exemplaire. La Princesse a apprécié votre démarche et vous en remercie.» Il est toujours agréable de recevoir de tels remerciements avouons-le!

D’où vient la peur de se faire dépister pour le VIH au Canada?

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

Les Québécois, contrairement aux Américains ou aux Européens, sont très frileux et hésitent plus que jamais à se faire dépister pour le VIH. Les statistiques démontrent qu’un taux élevé de personnes refusent ou négligent de se faire dépister et il est temps qu’on se demande pourquoi…

Il existe au Québec des raisons qui sont propres à notre société qui peuvent expliquer cette résistance, mais des raison plus générales, que nous partageons aussi avec d’autres sociétés occidentales, existent aussi.

Par exemple, et c’est en parlant aux lecteurs au fil des années que je suis en mesure de faire cette synthèse, bref, beaucoup d’hommes gais ont encore en tête les images du passé, de l’époque où les jeunes hommes mourraient en grand nombre dans des conditions difficiles et portaient les marques de la maladie. Ces images sont difficiles à effacer du souvenir collectif même si, depuis, la trithérapie a évoluée et que ces signes ne sont plus présents, comme la lipodystrophie.

Dans l’imaginaire collectif, le VIH est une maladie sale, qui est contractée soit par le sexe ou l’usage de seringues souillées pour se droguer, les transfusions de sang étant désormais sécuritaires. Le fait de se découvrir séropositif et de devoir l’annoncer à son entourage, pour certaines personnes, est encore synonyme de maladie sale, honteuse et constitue une autre raison pour ne pas chercher à connaître son statut sérologique. Une autre raison est l’impact de la découverte d’une séropositivité sur les assurances.

Encore aujourd’hui, de nombreuses assurances sont annulées, modifiées, les tarifs augmentés à cause du risque sur la santé encouru par une personne atteinte. Pour quelques personnes dont le sujet est pertinent, le meilleur moyen d’éviter de perdre une assurance est de ne pas connaître son statut sérologique, donc de cacher une éventuelle séropositivité, puisque les tests ne sont pas obligatoires.

Au niveau criminel, et ceci est une spécialité du Québec, il existe malheureusement quelques procureurs de la Couronne qui, essentiellement à Québec et à Longueuil, se spécialisent dans les accusations criminelles contre les personnes atteintes. Une procureure de Québec est d’ailleurs responsable de plus de 10 dossiers d’arrestations et d’accusations contre des personnes atteintes, nonobstant l’absence de quelque transmission du virus que ce soit. Notre société prévoit que des personnes, vraies ou fausses victimes, peuvent recevoir des allocations $$$ de l’IVAC pour leur pseudo traumatisme d’avoir été en contact avec des personnes séropositives sans le savoir ou sans vouloir le savoir. Des individus sont d’ailleurs actuellement en prison pour ça, sans qu’une seule preuve de transmission n’ait été produite en Cour.

En agissant ainsi, sans aucune norme et en généralisant les accusations criminelles contre tous, les tribunaux et les autorités policières ne contribuent en rien à stimuler les tests de dépistages, puisque le VIH est une maladie à déclaration obligatoire, que le médecin qui découvre le VIH d’un patient a l’obligation de le déclarer au Ministère de la santé et que les procureurs et autres polices n’ont qu’à piger dans  l’ordinateur du gouvernement pour savoir à partir de quelle date une personne est présumée connaître son statut sérologique.

Il existe une solution de compromis disponible en Europe, mais pas au Canada pour l’instant, et c’est l’auto-test à domicile. Une personne peut donc savoir en 15 minutes si elle est positive ou pas et il n’en tient qu’à elle et seulement à elle de gérer le résultat selon ce qu’elle souhaite en faire. À quand l’auto-test du VIH au Canada?

TOUJOURS CÉLIBATAIRE?

Tuesday, December 15th, 2015

Par : David Toussaint / Huffpost.fr

1. Parce que vous n’avez pas envie de jouer les potiches. Beaucoup trop d’hommes cherchent le «partenaire idéal»: boulot idéal, allure idéale, entourage idéal. Une vraie pub Ikea.

2. Parce que le droit de se marier n’implique pas de foncer tête baissée. Le mariage homosexuel est un événement historique, mais rien ne vous oblige à mettre le grappin sur le type avec qui vous couchez depuis un mois pour choisir votre chanson de mariage.

3. Parce que vous n’êtes pas prêt à vous engager. Dans la vie, bien des choses passent avant les relations amoureuses ou sexuelles: trouver un emploi, gérer ses finances, les addictions (les vôtres ou les siennes), la maladie, etc. Votre énergie n’est pas illimitée et, ne nous mentons pas, certaines choses sont prioritaires.

4. Parce que vous croyez à l’amour (eh oui!). Il y a ce type. Vos amis pensent qu’il est fait pour vous. Intelligent, brillant, sexy. Encore mieux, vous lui plaisez! Si vous vous installez ensemble ou que vous vous mariez, vous serez le couple gay de l’année, photos sur Facebook à l’appui, c’est sûr. Le truc, c’est que vous n’êtes pas du tout amoureux. Et ça vous énerve. Vous espériez que vous finiriez par éprouver quelque chose. Mais non!

5. Parce qu’il vous trompe. Il a un corps parfait. D’ailleurs, tout le monde le met en photo de profil sur Grindr. C’est un super coup, vous voudriez presque l’enfermer pour l’avoir rien qu’à vous. Et il devrait être interdit de le regarder comme le font certains mecs.

6. Parce que la monogamie n’est pas votre truc (contrairement à lui). Ou vice versa. La question de la monogamie constitue parfois un problème majeur dans un couple. Si les deux partenaires ne voient pas les «petits à-côté» du même œil, l’un ou l’autre finira par en souffrir.

7. Ni les enfants, d’ailleurs. De nos jours, les gays sont aussi branchés enfants que les hétéros, et la question tombe souvent dès le premier rendez-vous.

Si vous ne voulez pas d’enfants, comportez-vous en adulte et dites-lui dès le début que ça ne marchera pas entre vous.

8. Parce que vous n’avez pas encore rencontré le bon. Les réseaux sociaux nous font croire qu’il est à portée de bras, juste là, sur ce site de rencontre. Et, aujourd’hui, il n’y a plus à hésiter quand on veut proposer un verre à M. Joliesfesses. Si vous cherchez l’âme sœur depuis six mois et que vous rentrez toujours seul le samedi soir, vous vous dites peut-être que c’est votre faute.

9. Parce qu’il n’a pas de temps à vous consacrer. Votre mec, c’est le bon, vous le savez. C’en est presque douloureux. Sexy, sensible, brillant, votre lien est si fort que vous le sentez depuis l’autre bout de la pièce. Mais il passe son temps à vous faire du mal, sans toujours le vouloir.

10. Parce que vous ne vivez plus dans le monde de vos parents. Petit, vous étiez fan de ces jeux télé qui expliquaient comment attirer l’homme parfait. Même si vos parents et la moitié de vos amis ont fini par divorcer, vous n’arrêtez pas de lire des articles qui vous disent qu’il faut absolument être en couple quand on est gay. Pourtant, on vaut mieux que ça. La société nous permet aujourd’hui de décider librement de ce que nous voulons en amour, par rapport au mariage, aux rencontres et à nos priorités.

11. Parce que vous êtes très bien comme ça. Et vous en avez parfaitement le droit.

Prudence requise dans les lieux gais de Montréal

Tuesday, December 15th, 2015

Gay Globe Média

Suite aux attentats de Paris, les services de sécurité français et belges recommandaient, sur la base d’informations obtenues dans le cadre des multiples enquêtes, que les personnes des communautés LGBT d’Europe et d’Amérique du Nord restent prudentes et gardent l’oeil ouvert pour détecter des comportements suspects de certains individus qui pourraient les viser suite à un appel de l’État Islamique. La prudence est requise dans les lieux publics gais.

La fausse histoire de l’euthanasie du cheval saoudien homosexuel

Tuesday, December 15th, 2015

Franceinfo.fr

Partagée plusieurs milliers de fois sur Facebook, l’histoire du «célèbre cheval de course exécuté à cause de son homosexualité» est une invention d’un site satirique américain.
L’histoire, relayée notamment sur le site nouvelordremondial, a été partagé à des milliers de reprises ces derniers jours sur Facebook. Elle raconte donc qu’un «célèbre cheval de course dont la valeur est estimée à plus de 12 millions de dollars, sera euthanasié vendredi prochain, après avoir été pris en plein flagrant délit d’avoir des rapports sexuels avec un autre étalon».

L’Arabie Saoudite est pointée du doigt depuis plusieurs mois en France pour son fondamentalisme religieux, ses relations troubles avec des organisations islamistes radicales et sa politique autoritaire sur le plan moral et judiciaire. Ce qui explique sans doute le succès de cette rumeur sur les réseaux sociaux.

Problème : tout est faux dans cette histoire. Le fait que l’article qui raconte cette histoire situe la scène à Doha, capitale du Qatar et non de l’Arabie Saoudite, aurait dû alerter les internautes qui y ont cru.

VITAMINE D CONTRE LE VIH

Tuesday, December 15th, 2015

Femmeactuelle.fr

La vitamine D, on en trouve partout: dans notre organisme, elle est d’abord synthétisée grâce à la lumière du soleil (sous l’action des UVB, en particulier). Par ailleurs, certains aliments riches en matières grasses en contiennent également: c’est ainsi le cas du saumon, du thon, du jaune d’œuf, du lait de vache entier, des lardons ou encore de certains oléagineux et céréales.

Or, d’après une équipe de chercheurs de la University of Georgia’s College of Public Health (États-Unis), la vitamine D aurait des effets bénéfiques sur la santé des patients qui suivent un traitement anti-Sida. L’étude (qui a été publiée dans la revue scientifique Clinical Nutrition) a été menée pendant 18 mois sur 398 volontaires américains d’âge et de sexe différents, infectés par le virus du VIH et sous thérapie antirétrovirale. Les chercheurs ont remarqué qu’un apport en vitamine D de 5 à 10 µg par jour stimulait la production de lymphocytes T auxiliaires, des cellules spécialisées impliquées dans la réponse immunitaire. Or, l’une des principales conséquences de l’infection par le VIH, c’est la disparition progressive de ces cellules «de défense».

«Bien entendu, il ne s’agit pas de remplacer le traitement antirétroviral par des compléments alimentaires à base de vitamine D, nuance le Dr Amara Ezeamama, professeur d’épidémiologie et principal auteur de ces travaux. Cependant, nous avons constaté que les patients qui présentaient des taux de vitamine D élevés (par rapport à la moyenne) produisaient davantage de lymphocytes T auxiliaires par rapport aux autres. Consommer de la vitamine D, c’est un petit geste, mais celui-ci peut avoir des conséquences positives sur la santé des malades.»

LA PrEP À LA MODE!

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

Tout le monde, ou presque, connaît la nouvelle thérapie préventive du VIH qui consiste à traiter une personne saine à l’aide d’une trithérapie quotidienne afin qu’elle soit mieux protégée contre le VIH si elle devait y être exposée.

La prophylaxie pré-exposition sexuelle (PrEP) est donc une thérapie qui consiste à donner à un patient séronégatif deux antirétroviraux afin de constituer une sorte de protection de base en cas d’infection. En théorie, si le patient est exposé au virus lors d’une relation sexuelle ou d’un échange de seringue, par exemple, le médicament déjà présent dans le sang pourrait immédiatement empêcher le virus de se reproduire et sauver la vie du patient.

«La PrEP n’est pas un vaccin immunitaire et ne peut être invoqué comme protection absolue»

Il existe toutefois une nouvelle mode au sein de la communauté qui consiste à se déclarer «sous PrEP», directement sur des sites de rencontres ou lorsque les personnes se rencontrent pour la première fois dans des lieux de drague, et cela faussement, simplement pour donner une impression de protection. Certaines personnes vont même jusqu’à se déclarer sous PrEP pour pouvoir se passer de l’usage du condom. Rien n’est plus crapuleux que de faire de telles affirmations et en plus d’être fausses, elles engagent la responsabilité criminelle des personnes qui utilisent cet argument pour obtenir des relations sexuelles sous de fausses représentations. D’une part, pour que la PrEP soit efficace à la base, elle doit être prise depuis plus de 3 mois, le patient doit prendre son médicament sans manquer de doses et doit avoir un contrôle sanguin régulier. Même en présence d’une observance parfaite au traitement, la PrEP n’est pas un vaccin ou un traitement efficace à 100%.

Au mieux, les statistiques démontrent un taux d’efficacité de près de 96% dans des conditions parfaites, le taux baisses dramatiquement en cas de prise partielle et le traitement est d’aucune utilité si le patient manque une ou deux doses par semaine.

Il est d’ailleurs recommandé de toujours continuer à utiliser le condom même sous PrEP si on souhaite obtenir une protection relativement parfaite.

Mais cela ne règle en rien la question de ceux qui se prétendent sous PrEP alors qu’il n’en est rien, et cela afin d’obtenir des relations sexuelles non protégées. Les chiffres au Québec montrent que dans les faits, très peu de personnes, quelques centaines de personnes au total, seraient actuellement traitées par la PrEP alors que sur les réseaux sociaux, un nombre effarant de québécois gais âgée entre 18 et 45 ans mentionnent être sous PrEP dans leur profil. La seule conclusion possible est que des individus se prétendent faussement sous PrEP et, la prudence étant de mise et en l’absence de quelque moyen de contrôle officiel, la bonne vieille protection du condom est encore nécessaire.

AFFAIRE GRÉGOIRE Ce n’était donc pas de l’homophobie, loin de là même, selon le juge…

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

Cette affaire d’agression d’un jeune homosexuel, qui avait été présentée comme un crime homophobe, n’en était pas une, selon le juge responsable du procès.

C’est la ferme opinion et décision de l’Honorable Juge Guy Lambert, qui, après avoir noté le plaidoyer de culpabilité que souhaitait enregistrer l’agresseur de Mathieu Grégoire, a déclaré que rien dans la preuve ni dans les faits devant lui ne permettait de conclure que l’homophobie aurait pu jouer un rôle dans ce dossier.

Alors que certains organismes de défense des droits des gais et certains groupes militants utilisaient encore jusqu’au moment du prononcé de la condamnation le fait que Mathieu Grégoire avait été agressé du fait de son homosexualité, et rien d’autre, le juge en aura décidé autrement, laissant même la possibilité à l’accusé de rectifier les faits, avant de l’envoyer en prison pour 8 mois.

Dans son explication, Jérémie Roy, qui avait déjà quelques antécédents criminels et qui était sous couvre-feu et sous certaines conditions au moment de l’agression, a déclaré qu’il maintenait avoir agi par légitime défense au Festival western de St-Tite, qu’il reconnaissait avoir asséné plusieurs coups de poing au visage de Mathieu Grégoire, que ce serait l’ami de l’accusé qui aurait tenu des propos homophobes envers la victime, que Grégoire se serait alors rué sur eux et aurait pris Roy à la gorge. «Il est beaucoup plus grand que moi. J’ai eu peur, je n’ai pas réfléchi et j’ai frappé» a expliqué Roy devant le juge.

Il avait également rédigé une lettre d’excuses destinée à Mathieu Grégoire, lui expliquant notamment que son père était homosexuel et sa soeur handicapée. «Pour moi, tout le monde a donc sa place. Ce n’est pas le fait que tu sois aux hommes qui a provoqué cette altercation. J’ai l’intention de plaider coupable pour que vous puissiez toi, ta famille et la mienne passer à autre chose», a-t-il lu, soulignant ses regrets.

Les médias avaient rapportés quelques jours avant justement que le père de l’accusé était ouvertement homosexuel, en couple, et que Jérémie Roy avait même voyagé avec eux, ne soulevant jamais le moindre problème avec l’orientation sexuelle de son père.

Toute cette affaire, bien que regrettable quant à l’agression comme telle, soulève encore une fois l’utilisation de l’homophobie comme motif d’agression du simple fait que la personne soit homosexuelle. Les organisations gaies qui, en novembre dernier, criaient à l’attaque homophobe avant même qu’il y ait condamnation et procès violaient les droits les plus élémentaires de l’accusé à un procès juste et équitable, tout en empochant quelques dollars par la même occasion.

La rhétorique de la survictimisation dans ce cas-ci aura été payante, même si elle ne fait absolument pas honneur à l’ensemble des LGBT.

La Dodge Charger et les membres de la grande famille…

Tuesday, December 15th, 2015

Autos PB

Connaissez-vous le Général Lee? Non pas le fameux général sudiste de la guerre de sécession, mais la voiture célèbre de la série américaine des années 80, «Shérif, fais-moi peur».

C’est sûrement la Dodge Charger la plus célèbre de l’histoire. Elle faisait partie de la 4e génération. De nos jours, après plus de 20 ans en situation d’arrêt de production, le modèle Dodge Charger renaît – en 2006 en réalité – avec nos nouvelles ambitions, toujours en restant un muscle, car pour les amoureux de la puissance brute et de la vitesse. Pour cette année 2015, la 8e génération – la 3e après la renaissance – va voir le jour avec plus d’ambitions. Entre autres, avec un moteur V8 Hemi à semi-compresseur de 6,2l, la Dodge Charger Hellcat par exemple sera l’une des voitures de séries les plus puissantes au monde au côté des concurrents habituels qui sont: la Ford Shelby GT500 et la Chevrolet Camaro ZL1. Bien entendu, avant de voir débarquer cette voiture dans notre vaste inventaire d’occasion, il faudrait peut-être attendre encore un peu. Mais des Dodge Charger usagées faisant parties des générations précédentes y sont bien présentes. Optez par exemple pour la 7e génération, avec un V6 de 292ch ou un V8 de 250ch.

La Dodge AVENGER
À la recherche d’une berline classique? Pourquoi ne pas envisager conduire une Dodge Avenger? Ce modèle a été introduit en 2007 et existe dans notre vaste inventaire avec quatre moteurs différents: un 4 cylindre de 2,4l de 173ch, un V6 de 3,5l de 235ch, un V6 de 3,6l Pentastar, et un moteur Diesel V6 de 2,7l de 189ch. Ces moteurs peuvent être associés à une boite manuelle ou à une boite automatique.

Chrysler PT Cruiser
Un véhicule compact avec un design unique qui rappelle étrangement les lignes des anciennes voitures américaines du temps de la prohibition, c’est ainsi qu’on qualifiera rapidement cette voiture unique qu’est la Chrysler PT Cruiser.

Cette voiture a été fabriquée uniquement entre 2000 et 2010, avec une petite modification côté design en 2006, surtout au niveau de la calandre et du pare-choc avant. Trois moteurs sont proposés sur la Chrysler PT Cruiser, un moteur Diesel de 2,2l de 150ch, un moteur Essence de 2,4l de 143ch, et un moteur Essence Turbo de 2,4l de 223ch.

Quatre modèles de finitions existent, dont la version de base telle que nous la connaissons, avec une jante 15 pouces ; la version Touring avec la jante 16 pouces et avec régulateur de vitesse; la version Limited, avec l’arrivée du GPS et d’une sellerie en cuir chauffante et enfin le modèle GT avec des jantes de 17 pouces, une suspension sport rabaissée, et le moteur 2,4l essence turbo. Notez enfin qu’une finition carrosserie Cabriolet de la version GT existe aussi, avec un mécanisme du toit entièrement électrique.

Chrysler Town & Country
La Chrysler Town & Country est le véhicule idéal pour les déplacements en famille ou pour les longues distances. La Town & Country usagée est une voiture qui défie la compétition dans sa gamme depuis maintenant plusieurs années. Voilà une voiture solide et fiable comme on les aime.

En plus d’une trentaine d’années d’existence, la Chrysler Town & Country a connu cinq générations. Même si les exceptions existent toujours, notre vaste inventaire connaît surtout des Chrysler Town & Country usagés de la quatrième génération de 2001 en 2007, et la cinquième, après 2007. La 4e génération est équipée soit d’un moteur de 2,4l de 147ch, soit d’un V6 de 3,3l de 174ch, soit d’un V6 de 3,8l de 205ch.

Mais la force de la Chrysler Town & Country est son intérieur chaleureux, digne d’un monospace de luxe. La qualité de l’intérieur n’est plus à discuter, avec plusieurs équipements avancés en prime comme le DVD au plafond, le casque sans fil ou la porte coulissante électrique. La génération 5 de la Chrysler Town & Country fait encore mieux, avec en plus un re-design général de la carrosserie.

Cette génération est équipée soit d’un moteur à l’éthanol E85 de 3,3l de 170ch, soit d’un V6 Essence de 3,8l de 198ch, soit d’un V6 Essence de 4l de 240ch, soit d’un moteur Diesel de 2,8l qui n’a pourtant pas été conçu pour le marché nord-américain.

Chrysler 200 2014
C’est en 2010 que la Chrysler 200 a été mise en vente pour la première fois. En 2012, la firme Chrysler sort une nouvelle version de la Chrysler 200, en version cabriolet. Vous pourrez retrouver cette dernière sous une autre appellation et sous une autre marque, la Lancia Flavia, laquelle n’a cependant été commercialisée qu’en Europe. La nouvelle Chrysler 200 de 2014 est aussi une voiture qui embarque plusieurs évolutions technologiques considérables. On peut par exemple citer, dans le cadre du confort, l’ouverture des portes et le démarrage sans clé.

ELLEN PAGE REGRETTE

Tuesday, December 15th, 2015

Via Canoe

Ellen Page a caché son homosexualité pendant bien des années avant de sortir du placard en février 2014. L’actrice, dont la carrière a ces dernières années connu de beaux succès grâce à Juno, The East ou encore Freeheld – Le combat de Laurel Hester, n’en pouvait plus de se cacher et de porter le poids de l’inauthenticité.

«J’en avais terminé. C’est tellement toxique de se cacher: ça vous consomme sans que vous vous rendiez compte que ça vous consomme, a raconté Ellen Page dans le magazine American Way. Vous devenez tellement complaisant dans cette réalité que vous créez. C’est comme une bassine, et ça se remplit, et ça se remplit, et ça se remplit – et puis ça déborde. Je me sentais coupable de ne pas être là pour la communauté LGBT.» Ellen Page n’a pas fait son coming out n’importe où. Elle a choisi la conférence Time to Thrive de la Human Rights Campaign. C’était important pour elle de mettre aussi la lumière sur les problèmes que rencontrent les jeunes LGBT. «Je ne voulais pas que ce soit à propos de moi. Et je voulais être en phase avec quelque chose qui s’adresse aux jeunes LGBT. Pour moi c’était une super opportunité d’être honnête, de partager certaines choses de la douleur que j’ai traversée.

Peut-être que cela peut parler à quelqu’un d’autre, a détaillé Ellen Page. La réalité, c’est qu’il y a très peu d’acteurs qui sont sortis du placard, donc j’espérais m’adresser à beaucoup de ces problèmes, pour que ça ne soit pas juste: ‘’Hey, je suis gay’’.»

ALERTE SANTÉ Tout ce que vous devriez savoir sur la Syphilis et ses complications…

Tuesday, December 15th, 2015

Clinique médicale l’Actuel

La syphilis est une infection transmise sexuellement causée par un microbe (bactérie) appelé le tréponème pâle.

Cette infection a presque disparu pendant plusieurs années, mais on constate aujourd’hui une augmentation des cas, principalement chez les hommes gais et bisexuels. Le nombre de cas de syphilis était en baisse depuis plusieurs années.

Mais on assiste actuellement à une épidémie de syphilis dans plusieurs grandes villes nord-américaines et européennes (New York, Los Angeles, Miami, Montréal, Paris, Amsterdam, etc.).

À Montréal, le nombre de cas est passé de 32 à 1 cas par année entre 1990 et 1998. Entre septembre 2000 et juillet 2001, un total de 15 cas de syphilis contagieuse ont été signalés puis, de janvier à octobre 2002, 27 cas ont été signalés.

À L’Actuel, cette épidémie nous préoccupe, particulièrement en raison de son impact sur les risques de transmission du VIH, et des conséquences que la syphilis a sur les gens infectés par le VIH. Depuis quelques années, la syphilis est une ITS très fréquente, surtout chez les hommes gais et bisexuels.

On dénote entre 400 et 500 cas par an au Québec. L’infection se transmet par des rapports sexuels avec une personne infectée et en phase contagieuse, par contact génital, oral ou anal, et ce, même s’il n’y a pas de pénétration. La période d’incubation (temps entre le contact et l’apparition des symptômes) varie habituellement entre 10 et 90 jours. Les symptômes peuvent passer inaperçus ou être mal reconnus, et ils peuvent même ne pas se manifester du tout. Lorsqu’ils sont présents, les symptômes se manifestent en trois stades: trois à quatre semaines après le contact, un chancre (ulcère très superficiel, à bords réguliers, dont la base est enflée et qui peut mesurer jusqu’à 1 cm de diamètre) apparaît au site d’entrée du microbe.

Non traitée, la syphilis évolue et quelques semaines (de six semaines à six mois) plus tard, des rougeurs apparaissent sur la peau et les muqueuses, accompagnées de fièvre, de fatigue, de maux de tête et de douleurs musculaires. Après plusieurs années, parfois 10 à 30 ans, des complications sérieuses peuvent affecter la peau, les os, ainsi que les organes vitaux tels que le système nerveux et le système cardio-vasculaire. Les maladies ulcérantes comme la syphilis agissent comme coinfecteurs du VIH. Elles augmentent la contagiosité des personnes infectées par le VIH.

La syphilis répond très bien à la pénicilline à des doses adaptées au stade de la maladie. La syphilis nécessite un traitement adapté si la personne est infectée par le VIH. En présence d’allergie à la pénicilline, d’autres antibiotiques sont tout aussi efficaces. Des examens de sang périodiques durant deux ans (à tous les 6 mois) permettent de contrôler la guérison.

DES RENDEZ-VOUS VIOLENTS L’app de rencontres gaies devient un outil de terreur pour certains utilisateurs

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

Depuis des années, certaines personnes de la communauté gaie se plaignent de violences sous différentes formes, mais de plus en plus, on pointe du doigt Grindr pour des violations de domicile assez intenses.

C’est du moins le témoignage de Normand C., lecteur de Gay Globe qui souhaite garder l’anonymat, mais qui souhaitait tout de même témoigner dans ces pages pour alerter les utilisateurs de Grindr sur une situation potentiellement très grave à Montréal.

C’est par un samedi midi tout à fait ordinaire que Normand, comme il le fait régulièrement, décidait de jaser avec quelques membres de Grindr, ce service lui permettant de faire de nouvelles connaissances et parfois de recevoir de la visite un peu spéciale. Car Grindr c’est essentiellement un outil de rencontres sexuelles destiné à localiser des partenaires selon certains critères mais surtout celui de la distance.

Chaque personne connectée peut en effet savoir à quelle distance est l’autre personne, à quelques mètres près…

Ce samedi-là, son attention s’est portée sur une photo d’un membre qui l’intéressait beaucoup. Un jeune homme de 19 ans, allure santé, belles dents, petit modèle et qui aimait, selon ses prétentions, les hommes plus matures. Il ne voulait pas d’argent ni de drogue, mais affirmait qu’il ne dirait pas non à un petit verre de vin, ce à quoi Normand a accepté et l’a invité chez lui. Selon Grindr, ce jeune était à 450 mètres de distance.

Rien dans ses écrits ne laissait présager une telle violence gratuite de sa part!

Juste le temps de se doucher, Normand était très excité d’avoir un prospect pour un possible «afternoon delight» et, lorsque la sonnette s’est fait entendre, il a ouvert la porte non pas pour y voir un jeune minet, mais pour voir un homme d’une carrure massive pousser la porte et sans rien dire, lui donner un violent coup de poing sur la tempe, assez pour lui faire voir des étoiles. Le mec est ensuite entré et la refrappé au visage exigeant qu’il lui donne tout le cash dans la maison, rien que le cash. Normand n’avait que 18$. Tout ça pour 18$!!! Une fois l’homme parti, moins de trois minutes plus tard, Normand s’est terré chez lui, se barricadant deux jours sans oser sortir ni appeler des secours, parce qu’il avait honte d’avoir été ainsi attaqué. Malgré des blessures toujours évidentes une semaine plus tard, sauf pour une infirmière de son CLSC à qui il a décidé de se confier, Normand a été incapable de contacter les policiers et son agresseur court toujours. Il est probable d’ailleurs que cette agression n’était pas la première pour le molosse. Le compte de l’agresseur ayant été fermé par la suite.

Il existe des moyens de se protéger de telles agression avec quelques mesures comme demander de la personne qu’on invite un numéro de cellulaire qu’on validera en l’appelant ou une adresse courriel qu’on validera avec un message. Exiger plusieurs photos, car il est plus difficile pour les faux profils de trouver plus d’une photo d’une même personne. Enfin, si les victimes cherchent du support, voici quelques endroits qui peuvent aider: le SPVM permet de déposer en ligne, sans bouger de chez soi, une plainte criminelle, alors que Gai Écoute permet de se plaindre de façon anonyme. La CAVAC et les CLSC peuvent être d’une grande aide. Il n’y a pas de honte à rapporter un crime violent; les policiers peuvent même venir à votre domicile dans une voiture non identifiée.

RADICALISATION POUR TOUS Suite à la fondation et à la mise en place d’un centre sur la radicalisation au Québec, la question quant à son mandat doit être posée…

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

(Wikipédia) Le mot radicalisation peut renvoyer à un ensemble de gestes qualifiés d’extrêmes ou qui découlent d’une interprétation plus littérale des principes d’un système, qu’il soit politique, religieux ou économique. Selon The International Centre For The Study Of Radicalisation And Political Violence (ICSR), la radicalisation mène à «différents types d’activisme extrême, incluant le terrorisme».

Suite aux événements récents impliquant les activités du groupe armé État Islamique et au recrutement qu’il semble effectuer au Québec, l’État a inauguré et lancé en 2015 le Centre de Prévention de la Radicalisation menant à la Violence en ciblant essentiellement les adeptes de l’Islam intégriste et salafiste.

Or, il est important de se poser la question à savoir si ce centre pourrait aussi servir d’autres formes de radicalisation menant à la haine ou à l’opprobe sociale?

Prenons, par exemple, le cas des syndiqués de la fonction publique qui sont actuellement en moyens de pression pour forcer le gouvernement à signer leur nouvelle convention collective. Quand les relations syndicales/gouvernementales sont au beau fixe, on ne trouvera pas un syndiqué qui viendra dénigrer et tenir un discours haineux contre l’État, et c’est normal puisqu’il bénéficie du résultat des anciennes négociations fructueuses.

Mais quand le dialogue est rompu, comme par les temps qui courent, ces mêmes syndiqués tiennent un discours public via des publicités dans les médias qui vont très loin, qui ne laissent aucune place à la juste mesure de la situation et en agissant ainsi, en détruisant essentiellement l’ensemble de la société québécoise sous prétexte que selon eux, «tout irait mal», partout, ils exercent une forme de radicalisation dans le but évident de causer un tort à l’ensemble de la société.

Prenons un autre exemple plus près des intérêts des lecteurs de Gay Globe. Le Collectif Carré Rose. Bien que non subventionné et représenté par quelques personnes (3 ou 4), ce collectif prétend parler au nom de l’ensemble des communautés gaie, lesbienne, trans et autres variantes de l’arc-en-ciel. C’est en visitant la page Facebook du collectif que nous pouvons évaluer l’ampleur de la radicalisation de cette entité. Tout ce qui y est publié, parfois quelques dizaines de messages par jour, tourne autour d’une vision unique de la question LGBT: la victimisation.

Un bon membre LGBT de la société, peu importe laquelle, est, et se doit d’être, une éternelle victime. Tout est fait par le collectif pour victimiser les gais alors que nous vivons quand même, en 2015, au Canada comme aux États-Unis, en Amérique latine ou en Europe les années les plus épanouissantes pour les LGBT.

Oeuvrer dans le seul but de fausser la réalité est aussi une forme de radicalisation et il faut se demander si la raison réelle des ces comportements serait de manipuler l’opinion publique pour obtenir éventuellement par dépit, des privilèges, des subventions en créant des besoins qui n’existent pas ou simplement pour gagner un conflit.

La radicalisation dans ses diverses manifestations ne peut être limitée qu’aux éléments les plus extrêmes d’une religion. Elle se manifeste bien au-delà de cette définition trop facile, dans le quotidien, et elle n’est pas qu’une philosophie. Elle peut devenir un outil qu’il faudrait peut-être exposer?

Tyson Fury s’en prend aux homosexuels, la police anglaise ouvre une enquête

Tuesday, December 15th, 2015

20minutes.fr

La police anglaise a ouvert une enquête visant le boxeur anglais Tyson Fury, récent champion du monde WBA-IBF-WBO, pour des propos tenus récemment sur l’homosexualité, a annoncé à l’AFP mardi une porte-parole de la police de Manchester. Lors d’une émission de radio, la BBC a organisé un débat sur des propos de Fury où il estimait que trois choses devaient être réunies «pour la fin du monde».
«L’une d’entre elles, c’est la légalisation de l’homosexualité dans des pays, une autre c’est l’avortement et la dernière, c’est la pédophilie», a-t-il déclaré. «Qui aurait pensé dans les années 1950 ou 1960 que les deux premiers seraient légalisés?», a-t-il ajouté.

IMMOBILIER La concentration de couples homos fait-elle augmenter les prix?

Tuesday, December 15th, 2015

Fortune Magazine

Pour faire un bon investissement immobilier aux États-Unis, il faut probablement acheter dans un quartier gay. Depuis 2012, les prix ont augmenté beaucoup plus vite dans les quartiers gays que dans les autres quartiers, selon une étude du site d’annonces immobilières Trulia.

L’économiste auteur de l’étude a identifié les dix codes postaux américains avec la plus forte concentration de couples homosexuels (selon les chiffres du recensement de 2010, lors duquel les résidents peuvent choisir de s’identifier comme faisant partie d’un couple gay). A partir de là, il a comparé les prix dans ces quartiers en 2012 et en 2015.

En trois ans, les prix ont en moyenne augmenté de 23% dans les quartiers avec une forte concentration de couples d’hommes, et de 18% dans les quartiers à forte concentration de couples lesbiens.

Dans le top quatre de l’augmentation des prix, on trouve deux quartiers de Palm Springs en Californie, une ville connue pour ses spas, ses parcours de golf et son architecture moderniste. Les autres sont des quartiers des collines de San Francisco et une banlieue de Detroit dans le Michigan.

Pour les couples de femmes, la liste est différente: c’est dans un quartier d’Oakland en Californie que les prix ont le plus explosé, ainsi que dans la banlieue d’Atlanta et dans le quartier de Jamaica Plain à Boston.

Le magazine Fortune rappelle qu’en 2001 l’urbaniste Richard Florida et le démographe Gary Gates avaient fait un classement des villes avec la plus forte concentration d’hommes gay, le «gay index», et avaient remarqué que cette liste correspondait aux pôles de développement des nouvelles technologies. Leur théorie était que les zones urbaines où régnaient la tolérance et l’ouverture d’esprit attiraient des talents de la «classe créative», et étaient donc plus dynamiques. Ils écrivaient notamment que la «concentration de gays permettait de prédire la concentration et la croissance d’industries high tech.»

Il semblerait logique que des zones économiquement dynamiques connaissent une augmentation des prix de l’immobilier.

Mais les chiffres de Trulia montrent que la corrélation entre concentration d’homosexuels et innovation technologique ne suffit pas entièrement à expliquer l’augmentation des prix.

En effet, au sein de villes dynamiques et tolérantes comme Boston ou San Francisco, les quartiers gays ou lesbiens continuent de se distinguer par des prix plus élevés et qui augmentent plus vite que la moyenne. L’autre explication avancée par Fortune est de dire que les homosexuels (et les «bohémiens») sont souvent des «pionniers urbains» qui ont tendance à choisir des quartiers avec une belle architecture avant qu’ils ne deviennent trop cher.

Nouvelles brèves internationales

Tuesday, December 15th, 2015

Tunisie: l’étudiant condamné pour homosexualité libéré sous caution (L’Express)
L’étudiant tunisien condamné à un an de prison pour homosexualité a été remis en liberté jeudi dans le cadre de son procès en appel, qui se poursuivra le 10 décembre, a-t-on appris auprès de son avocat. Arrêté le 6 septembre puis condamné à un an d’emprisonnement par un tribunal de Sousse (150 km au sud de Tunis), le jeune homme a été remis en liberté provisoire en échange du paiement d’une caution de 500 dinars (230 euros), a indiqué à l’AFP Me Fadwa Braham. Interpellé afin d’être interrogé sur une affaire d’homicide, cet étudiant avait nié toute implication dans le décès mais reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la victime. D’après son avocate, la police avait alors rédigé un autre procès-verbal et l’avait obligé à se soumettre à un examen anal, avant son inculpation pour homosexualité.

Un skieur acrobatique américain révèle son homosexualité
(Journal de Montréal)

Le médaillé d’argent en slopestyle aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, le skieur américain Gus Kenworthy, a révélé à ESPN The Magazine qu’il était gai. Dans une entrevue réalisée au mois de septembre, mais publiée jeudi, Kenworthy a avoué qu’il a songé à prendre sa retraite tellement il était désemparé. Celui qui a été, au terme de la dernière saison, sacré champion de l’Association professionnel de ski libre, pour une cinquième année consécutive, a confirmé le tout sur son compte Twitter en écrivant simplement: «Je suis gai».

Russie : un projet de loi pour punir les hommes affichant publiquement leur homosexualité
(TF1)

L’homosexualité ostentatoire en ligne de mire. Deux députés du Parti communiste (PC) russe ont présenté un projet de loi prévoyant d’une amende à 15 jours de prison pour les hommes se présentant publiquement comme gays. Un parlementaire du parti majoritaire Russie Unie a cependant mis en doute la possibilité que ce projet soit adopté. Les députés Ivan Nikitchouk et Nikolaï Arefiev proposent notamment de punir d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000 roubles (72 euros) tout homme qui déclare publiquement être homosexuel.

L’homosexualité expliquée aux enfants
d’Islande
(Yagg)

Invité de l’émission pour enfants «Studdin Okkar», le chanteur ouvertement gay Paul Oscar a expliqué avec des mots simples qu’un garçon peut tomber amoureux d’un garçon et une fille amoureuse d’une autre fille. Un joli moment. Depuis 1966, l’émission Studin Okkar de la chaîne publique s’adresse aux enfants islandais.

L’envoyé spécial de Barack Obama pour les droits des homosexuels reçu au Vatican
(La Croix)

Randy Berry, le premier envoyé spécial des États-Unis pour les droits des Lesbiennes-Gays-Bi-et-Transsexuels, nommé par Barack Obama en avril, a été reçu mardi 10 novembre à la secrétairerie d’État du Vatican et au conseil pontifical Justice et Paix. Cette visite, une première, n’avait pas pour but de faire pression sur l’Église pour l’inciter à changer ses positions sur le mariage homosexuel, a indiqué Randy Berry au magazine américain Time, mais d’évoquer les violences et les discriminations dont sont victimes les personnes homosexuelles dans les pays où l’homosexualité est illégale.

Indonésie : la bourde d’une campagne de lutte contre le sida

Tuesday, December 15th, 2015

Le Figaro

C’est une faute de frappe pour le moins malheureuse. Alors que le ministère de la Santé indonésien lançait sa campagne de lutte contre le virus du sida, il s’aperçoit, médusé, que les affiches imprimées pour l’occasion et accrochées par centaines dans les trains de banlieue reliant la capitale sont complètement erronées. Sur un fond jaune, on peut y lire: «Je suis fier de savoir que le sida se transmet par…», suivi par une série de pictogrammes représentants des moyens de ne pas contracter le virus, comme «partager de la nourriture», «aller à la piscine», «la sueur», «les piqûres de moustique» ou encore par «un éternuement».

VIH: RÉSERVOIRS ATTAQUÉS L’Espéral, un allié inattendu contre les réservoirs du VIH

Tuesday, December 15th, 2015

Lequotidiendumedecin.fr

Le disulfirame (Espéral), utilisé dans le sevrage alcoolique, pourrait être utile pour éliminer les réservoirs de virus au cours de l’infection VIH, selon une étude australo-américaine publiée dans le «Lancet HIV».

Cette étude de phase 2 menée chez trente sujets séropositifs traités par antirétroviraux montre que l’administration courte, sur 3 jours, du disulfirame entraîne une augmentation de la charge virale sans effets secondaires graves pour chacun des trois dosages croissants testés (500 mg, 1 000 mg et 2 000 mg).

Le hasard donne souvent des résultats inattendus en médecine

La stratégie qui consiste à «réveiller» le virus latent est «seulement la première étape pour l’éliminer», souligne Julian Elliot, de l’hôpital Alfred de Melbourne et premier auteur. «Maintenant, nous devons travailler sur la façon de se débarrasser des cellules infectées», ajoute-t-il. D’autres médicaments ont été testés pour s’attaquer aux réservoirs de VIH, mais sans succès ou au prix d’une trop forte toxicité. «Cet essai démontre clairement que le disulfirame (…) pourrait être très probablement celui qui change la donne», estime le Dr Lewin.

Pour les chercheurs anglo-saxons, la prochaine étape sera de tester le disulfirame en association avec d’autres médicaments ciblant le virus lui-même. Pour le Pr Brigitte Autran, spécialisée en immunologie à l’université Pierre-et-Marie Curie/Inserm et coauteur d’un éditorial lié, la bataille n’est pas encore gagnée : «Le résultat obtenu reste insuffisant. On est encore très loin d’avoir trouvé la solution pour obtenir une vraie guérison des patients séropositifs et même une rémission qui leur permettrait de se passer de traitement.»

Charlie Sheen révèle être séropositif
(Paris Match)

Charlie Sheen s’est exprimé devant les caméras de l’émission «Today Show» pour révéler sa séropositivité. C’est au micro du journaliste Matt Lauer, sur la chaîne NBC, que Charlie Sheen a confirmé ce mardi être atteint du VIH. «Je suis là pour admettre que je suis séropositif. (…) Ce sont trois lettres difficiles à avaler, vous savez. C’est un tournant dans votre vie», a avoué l’acteur de 50 ans. Ces dernières heures, de nombreux médias avaient révélé que la star américaine était sur le point de faire «une grande révélation personnelle», après plusieurs mois de rumeurs. Réputé du grand public pour son rôle dans la série «Mon oncle Charlie», show dont il avait été licencié en 2011 après plusieurs comportements violents, le comédien hollywoodien a donc choisi l’émission «The Today Show» pour annoncer sa maladie, confirmant également qu’il avait été l’objet d’un chantage.

Édito 109: PONTIFEX FRANCIS PRIMUM

Tuesday, December 15th, 2015

Roger-Luc Chayer

Tout le monde doit maintenant se demander, en découvrant la couverture de l’édition 109 de notre magazine, mais pourquoi le Pape? Ambiguïté et contradiction suprême, le pape incarne à la fois le dogme religieux le plus moyenâgeux au monde (ne me parlez pas de l’État Islamique, ce n’est pas une religion) et, au mieux, son discours est plus ouvert que jamais, mais ça ne reste jusqu’ici qu’un discours.

L’ambiguïté réside dans l’existence même de l’Église

Le Pape est le chef d’une église qui baptise, sans leur consentement, des millions de femmes et d’hommes alors qu’ils sont enfants et qui leur impose ensuite des règles, une morale, et une façon de vivre sans qu’on ne les consulte jamais. Un paradoxe avec lequel le Pape doit maintenant composer sur des questions d’actualité comme les droits des gais, le mariage, l’avortement et l’adoption. Est-ce qu’il réussira de son vivant à faire admettre les LGBT de plein droit à l’Église ou est-ce que la vieille morale gagnera? C’est le défi qu’on lui lance…