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Le journal Métro pas si homophobe que ça…

Saturday, October 30th, 2010

Numéro
D2006-08-008 (2)

Date de la décision
2007-02-02

Plaignant
M. Damien Girard

Mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery, rédactrice en chef et le quotidien Métro

Résumé de la plainte
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir été complaisant et complice des propos  homophobes tenus dans une lettre d’opinion publiée le 8 août 2006.

Griefs du plaignant
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir publié une lettre d’opinion contenant des propos homophobes. Bien que le plaignant reconnaisse que le journal mentionne que « Les opinions exprimées dans cette tribune ne soient pas nécessairement celles de Métro », il considère que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant cette lettre au contenu homophobe, intitulée « Personnes et actes homosexuels sont deux choses ».

L’auteur de cette lettre affirmait que « l’homosexualité est une déviation » et comparait de manière tendancieuse, les homosexuels aux fumeurs qui « nuisent » à la société. Le plaignant juge que ses propos sont rétrogrades et qu’ils insinueraient que la condition des homosexuels serait inutile, voire dommageable aux autres.

Le plaignant conclut en soulignant que les propos publiés ne font qu’attiser les préjugés et le mépris à l’endroit des gais.

Commentaire du mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery fait d’abord une présentation du quotidien et souligne que bien que Métro soit un quotidien gratuit, il offre une information crédible et objective pour ses lecteurs. Leur indépendance journalistique est identique à celle des quotidiens d’information traditionnels.

Mme Lemery fait ensuite une mise en contexte des événements. La publication de la lettre de M. Lizotte faisait suite à un article publié le 25 juillet 2006 intitulé « Une voix discordante à l’approche des Outgames », concernant une conférence de presse organisée par M. Lizotte qui présentait son livre intitulé « L’Homosexualité, les mythes et les faits ». Deux jours plus tard, M. Lizotte demandait à Métro un droit de réplique en réponse à l’article qui lui aurait porté préjudice. Après quelques demandes d’ajustements, la lettre fut publiée dans la page « Opinions », le 8 août 2006. Le lendemain, Métro recevait la lettre de plainte du plaignant. Le journal aurait alors proposé à M. Girard la possibilité de s’exprimer dans les pages du journal, ce qu’il aurait refusé.

Entre temps, la mise-en-cause souligne que le journal a reçu plusieurs lettres de lecteurs en réaction à celle de M. Lizotte. Métro a décidé de les présenter en un seul bloc avec une présentation qui mettait en contexte la parution de ces lettres.

Elle ajoute que dès janvier 2005, Métro a publié plus de 50 articles en prévision des Outgames, en présentant les activités, les manifestations et les nouvelles concernant cet événement.
En conclusion, Mme Lemery souligne que le journal a effectué un travail journalistique irréprochable en publiant la réplique de M. Lizotte, en proposant un droit de réplique au plaignant et en publiant plusieurs lettres en réaction à la lettre de M. Lizotte. Selon elle, il est donc injustifié de déclarer que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant la lettre de M. Lizotte.

Réplique du plaignant
M. Damien Girard rappelle que sa plainte ne concerne pas la couverture des Outgames, mais qu’elle vise une lettre publiée dans la rubrique « Opinions » du journal Métro, le 8 août 2006.

Il mentionne qu’il ignorait l’article paru le 25 juillet 2006 faisant état d’une conférence de presse donnée par M. Lizotte, lorsqu’il a lu la lettre de ce dernier dans la page réservée aux lecteurs. Selon lui, l’article lui paraît acceptable puisqu’il rapporte les réactions d’un porte-parole du groupe visé. Il soulève qu’il est étrange que Mme Lemery, qui qualifie l’article « d’irréprochable », acquiesce à la requête de M. Lizotte. Selon lui, c’est à ce stade que la rédactrice en chef aurait manqué de discernement et que « sa négligence a[urait] fait de ce journal le support momentané des propos discriminatoires de l’auteur ».

M. Girard souligne que l’argumentaire de l’auteur se résume à propager son idée que les gais sont inférieurs sans qu’on l’accuse d’être homophobe. Et pour cela, il utilise à l’aide de sophismes et d’obscures recherches, à séparer l’homosexuel de l’homosexualité. Selon lui, il allait de soi de refuser l’offre de Mme Lemery de justifier, par écrit, comment sa sexualité ne représente pas une menace pour les autres. Selon le plaignant, son invitation ne consistait donc pas à participer à un banal échange d’opinions mais à un débat menant directement à la remise en cause de la légitimité de droits difficilement acquis.

Il termine en mentionnant que c’est avec des propos, comme a tenu M. Lizotte, qu’on ridiculise, torture, incarcère et tue même des homosexuels dans plusieurs pays. Voilà donc pourquoi il a décidé de porter plainte au Conseil de presse en se basant sur un article tiré du guide Droits et responsabilités de la presse. « Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […].

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire.

En tout temps, et en toute situation, les reporters, commentateurs et éditorialistes doivent s’obliger aux plus hauts standards professionnels en cette matière. »

Décision
M. Damien Girard reprochait au quotidien Métro d’avoir publié des propos homophobes, tels que « l’homosexualité est une déviation qui ne profite ni à l’individu ni à la société » et en comparant l’homosexualité aux fumeurs qui « nuisent » à la société, dans une lettre publiée dans la rubrique « Opinions », le 8 août 2006. La rédactrice en chef, Mme Lemery, répond que la lettre a été publiée afin d’accorder un droit de réplique à un lecteur et avait invité M. Girard à écrire lui aussi dans la section réservée aux lecteurs, mais que ce dernier aurait refusé.

La latitude dont jouit un média, ses jugements d’appréciation en matière de publication de lettres ouvertes doivent demeurer conformes à sa responsabilité d’informer le public et de veiller à ce que les lettres des lecteurs ne véhiculent pas des propos outranciers, insultants ou discriminatoires pouvant être préjudiciables à des personnes ou à des groupes. Même si la publication de lettres de lecteurs ne constitue pas toujours le meilleur moyen de réparer le préjudice causé, les médias doivent s’ouvrir aux commentaires. Le Conseil note que le journal a consacré sa rubrique « Opinions », du 14 août 2006, à la réaction de plusieurs lecteurs, permettant ainsi d’équilibrer les points de vue.

La jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication de lettres de lecteurs ne peut réparer complètement le tort causé, la publication peut libérer les mis-en-cause d’un blâme. Le grief est par conséquent rejeté.

Au deuxième point soulevé par le plaignant à l’effet qu’en publiant des propos homophobes, le journal aurait fait preuve de complaisance et de complicité. Le Conseil est d’avis qu’en ayant considéré que le journal avait respecté ses devoirs quant à la démarche à suivre concernant l’accès du public aux médias, et en ayant fait une recommandation à cet égard, ce serait faire un procès d’intention au journal que de retenir ce grief. Le Conseil estime que les éléments soumis à son analyse ne permettent pas d’établir d’intention malveillante. Le grief est donc rejeté.

Compte tenu des éléments exposés ci-haut, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Damien Girard à l’encontre du quotidien Métro.

Analyse de la décision
C08A Choix des textes; C08I Lettres discriminatoires; C18C Préjugés/stéréotypes; C18D Discrimination

Appelant
M. Damien Girard

Décision de la commission d'appel
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec a étudié l’appel que vous avez interjeté relativement à la décision rendue par le comité des plaintes et de l’éthique de l’information dans le dossier cité en titre.

Après examen, les membres de la commission ont conclu à l’unanimité de maintenir la décision rendue en première instance.

Par conséquent, conformément aux règles de procédure, nous rejetons votre appel et fermons le dossier cité en titre.

68- Jeux gais : La réunification pour 2018

Wednesday, May 5th, 2010

Après l’humiliation internationale des Outgames de Montréal en 2006 et la faillite des mêmes jeux quelques jours après les cérémonies de fermeture au stade olympique de Montréal, les Outgames décident enfin de se réunifier avec la Fédération des Jeux Gais.

Montréal a été en 2006 le théâtre d’un schisme honteux et humiliant au niveau international, alors qu’elle présentait de prétendus jeux gais sous le nom de Outgames alors que la Fédération des Jeux Gais officielle, elle, présentait les siens à Chicago, la même année.

Ce schisme, provoqué par l’arrogance et l’immaturité des organisateurs de Montréal, qui avaient pourtant le mandat d’organiser les vrais jeux gais depuis 2002, a provoqué la division des équipes nationales qui, pour certaines, choisissaient Montréal, pour d’autres, Chicago.

Or, La crédibilité de la Fédération des Jeux Gais étant établie depuis longtemps et ce schisme ne faisant pas l’unanimité dans la communauté gaie, Montréal a été la perdante, proposant un événement avec très peu de participants, des cérémonies d’ouverture dans un stade vide ou presque et déclarant faillite tout de suite après, alors que les jeux de Chicago eux, réussissaient leur pari et livraient des jeux “officiels” devant une communauté internationale et avec des résultats financiers plus qu’acceptables.

Depuis 2006, les deux organisations présentaient en parallèle des jeux qui avaient toujours pour effet de diviser les équipes sportives et qui avaient surtout le désavantage de diviser les ressources financières disponibles entre les deux groupes, limitant ainsi les possibilités de survie des deux organisations à long terme.

Le 19 mars dernier, Coup de théâtre, La Fédération des Jeux Gais annonçait par voie de communiqué qu’elle s’était entendue avec les Outgames pour réunifier les deux organisations et ne présenter à l’avenir qu’une seule version des jeux gais, mettant un terme définitivement à la catastrophe organisée et fomentée par Montréal en 2006.

Selon le communiqué signé par Kelly Stevens, une rencontre a été tenue à Manchester (Royaume-Uni) le 5 mars 2010 entre des représentants des Jeux Gais et des Outgames lors de laquelle la réunification des organisations a été décidée.

La GLISA (Outgames) convenait alors avec la FGG (Gay Games) de laisser se terminer les mandats actuels et de réunifier les deux organisations en 2018, l’objectif étant d’assurer à long terme la survie d’un événement sportif et culturel international purement gai.

En entrevue avec Gay Globe Magazine, Monsieur Kevin Boyer, directeur des relations publiques et du marketing pour la FGG, déclarait que la tenue d’un seul événement aux quatre ans permettait de maximiser la participation internationale, de minimiser l’impact de tels événements sur les événements sportifs locaux et permettait de mieux réaliser les objectifs globaux en matière de sport gai. “Personnellement, je crois que les pertes vécues par l’expérience de Montréal permet de tirer des leçons qui pourront guider les organisateurs de futurs événements importants s’adressant à la communauté LGBT”. Si 2018 a été déterminée comme l’année de la réunification, c’est que Cleveland avait déjà été sélectionnée par la FGG pour 2014 et que Antwerp quant à elle sélectionnée par les Outgames pour 2012. “Je suis heureux de constater les progrès réalisés pour réunifier nos communautés et je suis impatient de voir les résultats en 2018”, concluait M. Boyer.

49- Faillite Outgames : l’histoire se répète..

Wednesday, May 5th, 2010

Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte par
Pas même un an après la ter-
rible faillite des Outgames de
Montréal et ses effets négatifs
sur lʼéconomie gaie, voilà que
les Outgames recommencent
ailleurs au Canada, en Alberta
pour être plus précis.
Pourtant, sauf les discours
enflammés de quelques orga-
nisateurs qui insistent encore
aujourdʼhui pour affirmer que la
première version a été un succès,
pour leurs poches probablement,
personne à Montréal nʼose plus
sʼassocier à ce discours empreint
dʼun mépris quasi méchant pour
les nombreux créanciers floués
par lʼorganisation.
Ce que jʼaimerais quʼon mʼex-
plique un jour, je suis certaine-
ment capable de comprendre un
raisonnement logique, cʼest en
quoi la faillite dʼune entreprise
peut être considérée comme un
succès?
Je vis peut-être sur une autre
planète car dans mon monde,
bien utopique pour certains,
flouer les gens de leur argent est
négatif et quand cela se fait au
nom des gais en général, ça ne
peut quʼavoir des retombées très
négatives globalement.
Le plus grand scandale politico-financier de lʼhistoire homosexuelle québécoise, les Outgames de Mon-
tréal, se reproduit et fait des petits. Les prochaines victimes seront-elles en Alberta?
Quʼon mʼexplique et vite. Si
un économiste ou comptable lit
ces lignes et quʼil souhaite venir
nous lʼexpliquer, il aura droit à
une entrevue cʼest certain.
En attendant, le plus odieux dans
cette répétition version Alberta
du fiasco des premiers Outga-
mes est que les fournisseurs im-
payés voient et constatent que ce
qui devrait être en faillite et non
actif se répète ailleurs au Cana-
da, sans quʼils ne puissent rece-
voir quelque compensation que
ce soit. La simple visite du site
Web de ces nouveaux Outgames
met en évidence le fait que per-
sonne ne semble vouloir suivre
cette folie commise au nom des
gais. En effet, on nʼy compte
que 14 annonceurs en date du 3
avril, au beau milieu de la pré-
sentation de ces Outgames fan-
tômes et parmi ces annonceurs,
quelques-uns sont très locaux
ou peu significatifs. Au premier
coup dʼoeil, puisque ces Outga-
mes se tenaient du 1er au 8 avril
2007, aucune mise à jour nʼest
faite sur le site en date du 4 avril
2007, ni communiqués de pres-
se, ni comptes rendus, ni photos
de quelque compétition que ce
soit, le dernier communiqué da-
tant du 20 mars…
La plupart des blogs gais
se questionnent dʼailleurs sur
lʼexistence réelle de ces Outga-
mes de Calgary. Même le Cal-
gary Sun, principal journal de
Calgary ne dit mot sur dʼéven-
tuels outgames et ce, en date du
3 avril, au beau milieu des jeux.
Sur le site Outsports, spécialisé
dans la nouvelle sportive gaie,
aucune mention de ces jeux et
surtout, rien dans lʼactualité
médiatique locale ne permet de
croire quʼil puisse y avoir plus
de 2500 athlètes homosexuels
sur place, comme prévu par lʼor-
ganisation.
Exagération verbale et comp-
table comme pour les Outgames
de Montréal? Tout semble le
laisser croire encore une fois.
Il est assuré que si les Outgames
de Calgary se terminent encore
une fois par une faillite, elle
aura moins dʼimpact car seule-
ment quelques partenaires sont
liés à lʼévénement et Montréal
aura été positive si ce nʼest pour
les retombées prévues, au moins
pour prévenir les autres investis-
seurs.
Le Point
version Web
www.gayglobe.us/
lenationalweb
Le Conseil de Presse
Gai du Québec
www.gayglobe.us/cpgq
Gay Globe TV
www.gayglobe.us

44- Les «Jeux de la honte» récidivent

Saturday, April 3rd, 2010

Le comité organisateur des «Jeux de la Honte» de Montréal, les Outgames 2006, annoncent déjà, par lʼenvoi de communiqués de presse internationaux, le début de la campagne de levée de fonds et lʼorganisation des seconds «Jeux de la Honte», ceux de Cologne, en Allemagne, en 2009. Est-ce vraiment approprié?
Éditorial par:
Le Point
Photo:
Google.images
Commentaire
Spécial
Résumé:
Les concepteurs des Jeux Gais de Montréal 2006/Outgames 2006/Jeux de la Honte 2006 demandaient pourtant à lʼéditeur du Point en 2000 de les appuyer! On connaît la suite…
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44- Outgames v1.5: ils veulent récidiver!

Saturday, April 3rd, 2010

La réputation de la communauté gaie mutilée pour longtemps et à peine le scandale du déficit des Outgames rendu public, voilà que la prestigieuse organisation voudrait refaire le coup… à Calgary! On demande lʼaide des gouvernements, on organise encore une conférence sur les droits et un festival culturel, pourquoi ne déclarer faillite tout de suite avant quʼon perde encore notre chemise tant quʼà y être?
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
Calgary2007
Article
Actualités
Enquête
Éditorial
Résumé:
À peine le scandale des Outgames de Montréal rendu public sous le thème “on vous a bien eus”… Voilà quʼils veulent récidiver en 2007, toujours au Canada, à Calgary en Alberta!
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44- Photo du mois

Saturday, April 3rd, 2010

Outgames de Montréal 2006: Dʼaprès les organisateurs, 111 pays étaient représentés ce qui prouverait que Montréal était au centre du monde gai civilisé pendant les jeux.
La réalité observée par les journalistes et participants et dénoncée par plusieurs associations sportives dont la Fédération sportive gay de France présidée par Bruno Ferré: non seulement de très nombreux pays nʼétaient pas représentés, pour donner lʼimpression quʼil y avait vraiment 111 pays, les organisateurs faisaient parader à lʼouverture et à la clôture des jeux, des bénévoles canayiens français, bien gras et au teint rosé portant les pancartes des pays absents.
Pour le public, il y avait 111 pays, un autre ingénieux moyen de faire parler les chiffres en maquillant un peu la réalité.
Photo: Cette photo, publiée sur le site officiel des Outgames de Montréal 2006 prouve les observations faites. Le Point a décidé de masquer lʼidentité du bénévole au chandail jaune officiel de lʼorganisation, le pauvre bougre ne méritant pas dʼêtre ciblé pour des gestes irréguliers commis par les Outgames.

44- Outgames: Où sont les promoteurs?

Saturday, April 3rd, 2010

Le slogan des Outgames de Montréal jusquʼà la tenue des jeux était “On joue pour vrai”… Depuis la fin des jeux, il serait plus exact de dire “On vous a joué pour vrai”! Car le plus vaste scandale socio-économique de lʼhistoire gaie vient de trouver son dénouement le plus craint. Non seulement il nʼy avait personne, mais voilà que la société publique comme privée doit maintenant faire les frais dʼun scandale qui aurait pu être évité si les acteurs nʼavaient pas eu intérêt à édulcorer la “patante”.
Aujourdʼhui, ces acteurs pourtant très volubiles avant et pendant les jeux, sont invisibles et ne savent plus comment expliquer la débandade de 5.3 millions de déficit sur les jeux.
De nombreuses personnalités publiques endossaient les Outgames depuis 2002 et en faisaient une promotion active sachant que quelque chose nʼallait pas. On a laissé croire au monde que Montréal avait la recette miracle du succès des jeux en déclarant partout que la Fédération des Jeux Gais avait eu tort de leur enlever lʼorganisation. On a laissé la communauté économique gaie dépenser avec le faux espoir que ces investissements allaient être rentables. Qui a floué qui?
Le Point a posé ces questions à Réal Ménard, député-promoteur et participant aux Outgames, à André Boulerice, ex-député-démissionnaire-promoteur de lʼévénement, à Benoît Labonté qui a augmenté les taxes de lʼarrondissement Ville-Marie pour investir dans les Outgames, à Pascal Lépine, président de la Chambre de Commerce Gaie qui a demandé à ses membres de sʼinvestir au maximum pour ce fiasco et enfin à Robert Vézina, président du BBCM qui a fait la promotion des Outgames en organisant quelques événements très rentables en marge de ces jeux mais qui déclare depuis quʼil “sentait la soupe chaude et quʼil sʼest retiré”, ce qui est honteusement faux. 3 semaines plus tard, nous attendons toujours les réponses de nos fiers leaders…
2- Est-ce que vous avez des contacts actuellement avec Madame Louise Roy et savez-vous comment la rejoindre? Aviez-vous connaissance du dossier criminel antérieur en matière de fraude dʼun membre haut placé du C.A.?
3- Les Outgames ont mauvaise presse actuellement avec ce trou anticipé, est-ce que vous aviez prévu ce trou et avez-vous effectué des vérifications sporadiques au fil des années pour vous assurer que les subventions soient bien utilisées?
4- Quʼest-ce qui a raté selon vous? Est-ce que vous croyez encore que la communauté gaie bénéficie dʼune image positive suite à la découverte de ce trou?
Le Point a tenté dʼobtenir les commentaires de ces promoteurs et malgré nos efforts, rien à faire, ces personnages qui vivent ou vivaient de notre argent et de nos deniers considèrent quʼils ne nous doivent rien, même pas une explication.
Le Point a voulu savoir quelles étaient les réponses de nos leaders gais sur des questions très précises comme:
1- Vous avez fait la promotion des Outgames de Montréal 2006 pendant plusieurs années et vous avez engagé des sommes dʼargent dans cette affaire, compte tenu de lʼactualité et du trou anticipé de 5.3 millions, est-ce que vous avez une solution à proposer pour que les petits fournisseurs soient remboursés?

44- Outgames: Un odieux scandale

Saturday, April 3rd, 2010

Louise Roy, directrice générale et porte-parole du comité organisateur des jeux de Montréal 2006, lʼancienne entité avant lʼarrivée des Outgames résultant du schisme causé par Montréal à la Fédération Internationale des jeux Gais, nʼest plus.
Du moins, physiquement puisque les autorités, le public, les médias et ses propres employés la cherchent depuis le 13 novembre dernier, au moment où sortait un premier rapport faisant état dʼun déficit de 5.3 Millions résultant de la tenue de ces Outgames.
Un odieux scandale vient dʼéclater sur lʼadministration des finances liées aux Outgames de Montréal 2006 et lʼaffaire est en train de ruiner toute crédibilité des personnes homosexuelles face à lʼopinion publique canadienne. Un trou de 5.3 millions de dollars canadiens vient dʼêtre annoncé et au moment de rendre compte de son administration, la directrice générale Louise Roy disparaît sans laisser de traces, de la même manière que les profits de 200 000$ annoncés juste avant les jeux. Où est lʼargent? Où est la dame?
Avant même la présentation des Outgames, en 2004, 2005 et 2006, Le Point avait observé que plusieurs ingrédients étaient réunis pour susciter un questionnement sur la possibilité que se tiennent véritablement ces jeux.
En 2005, une source qui souhaite garder lʼanonymat nous fournissait le dossier criminel dʼun membre haut placé du C.A. des Outgames et ce dossier impliquait de la fraude, enlèvement, voies de fait, séquestration et autres accusations. Ce membre haut placé du C.A. plaidant coupable à plusieurs accusations. Rien quʼen cela, nous avions de quoi nous inquiéter puisque cette personne était responsable justement de la gestion de millions de dollars en subventions publiques.
Cet avertissement, qui prend tout son sens aujourdʼhui avec la déconfiture annoncée, avait été dénoncé à lʼépoque par certains militants gais dont Équipe Montréal, Luc Boulanger de Voir, Liza elle-même, les députés André Boulerice et Réal Ménard et est en rediffusion sur Gay Globe TV, www.gayglobe.us, dans la section sports.
Où sont ces mêmes ténors aujourdʼhui? Ce sont pourtant eux qui claironnaient que les Outgames allaient permettre un développement incroyable pour la communauté gaie et la société en général en générant des retombées record? En lʼabsence de toute retombée positive et face à ces promesses non respectées, il devenait intéressant dʼobtenir les commentaires de ces bonzes.
Tout a commencé avec un avertissement servi par lʼauteur de ces lignes lors dʼun débat animé par lʼex-ministre Liza Frulla en 2002 à la SRC: “Les organisateurs veulent des jeux mais viennent de faire un flop avec le Salon dʼAffaires et de Vie Gaie (BBCM partenaire) qui a reçu environ 300 personnes sur les 22 000 prévues. Ils sont mieux de ne pas rater sinon la communauté ne sʼen remettra jamais…”.

43- Le SIDA dans le monde

Saturday, March 20th, 2010

ONUSIDA – La princesse Stéphanie de Monaco nommée Représentante Spéciale
SAS la princesse Stéphanie doit se rendre aujourdʼhui à Genève, pour être nommée «Représentante Spéciale de lʼONUSIDA ». Une fonction quʼelle occupera pour une durée de deux ans, durant lesquels elle sera chargée de travailler, en étroite collaboration avec les Nations Unies, dans les domaines de la prévention et de la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes par le VIH.
Des chercheurs espèrent identifier les gènes de maladies comme le VIH
MONTREAL (PC) – Des chercheurs montréalais appartenant à une équipe internationale ont dévoilé lundi une carte de la plus importante région du génome humain, où ils espèrent identifier les gènes responsables de maladies comme lʼarthrite, le diabète et le lupus.
Cette carte décrit les variations génétiques du complexe majeur dʼhistocompatibilité (CMH), la région du génome humain (ADN) associée au plus grand nombre dʼaffections telles que les maladies inflammatoires, infectieuses et auto-immunes, a affirmé le docteur John Rioux, un chercheur montréalais qui est lʼauteur principal de lʼétude.
“Le projet visait à déterminer la carte de toutes les variantes génétiques dans ces gènes, pour voir ensuite si on peut les appliquer à des maladies spécifiques”, a dit le docteur Rioux, qui est directeur du Laboratoire de génétique et médecine génomique en inflammation de lʼInstitut de cardiologie de Montréal.
SIDA: Nouveau médicament prometteur
(LCN) Un nouveau médicament pour traiter les personnes infectées par le VIH-SIDA est maintenant disponible. Il sʼagit du Truvada, qui contient deux médicaments en un seul comprimé.
Toutefois, le Truvada doit être utilisé avec un autre médicament anti-VIH pour traiter les personnes infectées. Ce nouveau médicament va simplifier la vie des personnes atteintes du VIH-sida, puisquʼelles auront moins de comprimés à prendre par jour. Autre avantage: le Truvada nʼaurait pas le même inconvénient que la trithérapie, qui cause de la toxicité, notamment au visage. Ce médicament, qui coûte 750$ par mois, est remboursé par notre régime dʼassurance public.
Ambrilia sʼentend avec le géant Merck pour commercialiser un médicament à 15h57 HAE, le 12 octobre 2006.
MONTREAL (PC) – Ambrilia Biopharma a signé un accord de licence avec le géant pharmaceutique Merck pour la commercialisation dʼun traitement contre le VIH/SIDA qui pourrait être autorisé dʼici 2010.
La multinationale américaine sʼest assurée des droits mondiaux exclusifs sur le PPL-100. En échange, elle versera à Ambrilia 17 millions $ US sur le champ, ainsi que des paiements dʼétapes pouvant atteindre 215 millions $ US. Merck prendra aussi en charge tous les frais de développement du médicament.
Dʼaprès Bernard Coupal, chef de la direction scientifique de la PME québécoise, les tests effectués jusquʼà maintenant permettent de croire que le PPL-100 pourrait être administré par voie orale, en une seule dose quotidienne, sans entraîner dʼeffets secondaires importants.
“Ce produit promet de rendre lʼexistence du virus plus difficile et celle des patients, plus simple et plus sécuritaire”, a-t-il expliqué.

43- La FGG organise une conférence

Saturday, March 20th, 2010

Les inscriptions sont désormais ouvertes pour la conférence internationale sur Sport, identités, homosexualité et homophobie à lʼUniversité de Lyon-Villeurbanne les 1er et 2 décembre 2006.
(Paris, le 25 septembre 2006) Peu après le succès des Gay Games VII de Chicago en juillet dernier, la Fédération internationale de Gay Games (FGG) se rassemblera à Lyon pour sa réunion annuelle du 25 au 30 novembre.
Dans la lignée de ses 25 ans dʼhistoire au service de la communauté sportive LGBT, la FGG est partenaire du Centre de Recherche et de lʼInnovation du Sport (CRIS) de lʼUniversité de Claude Bernard Lyon-Villeurbanne pour organiser une conférence de deux jours intitulée «Sport, identités, homosexualité et homophobie». La conférence se déroulera les 1er et 2 décembre immédiatement après la réunion annuelle de la FGG. « Ce sera la quatrième fois que la Fédération tiendra sa réunion annuelle en Europe et, je suis fier de dire, la première fois en France », a indiqué le Co-président de la FGG, Roberto Mantaci de son domicile parisien. « Nous sommes heureux dʼêtre associés au CRIS pour examiner des questions en cours autour de la communauté et du sport LGBT.
Le CRIS est particulièrement qualifié pour accueillir une telle conférence et nous invitons toutes les personnes intéressées à nous rejoindre pendant notre semaine dans les villes de Lyon et de Villeurbanne. » Les inscriptions pour la réunion et la conférence sont maintenant ouvertes sur https://www.fgg2006.com. La plupart de la réunion annuelle et toutes les sessions de la conférence sont ouvertes au public. On sʼattend à environ cent participants à la conférence, y compris des délégués à la réunion annuelle de la FGG en provenance du monde entier et des représentants de Gay Games VIII, qui auront lieu à Cologne, en Allemagne en juillet 2010. Le FGG fournira une aide financière à quelques participants de lʼEurope du Sud et de lʼEst, dʼAfrique et dʼAsie pendant leur séjour dans Lyon.
Le Conseil dʼadministration de la FGG ne prend quʼune courte pause après chaque édition des Gay Games et poursuit son travail en cours presque immédiatement. Les commissions préparent déjà leurs rapports pour soutenir les tâches qui seront mises en place à la réunion annuelle de cette année. Les représentants du comité organisateur des jeux de Chicago prévoient également de faire leur rapport final à la FGG.
Dans son invitation aux participants à cette rencontre, Gérard Collomb, le Maire de Lyon, a expliqué que « les Jeux Gais sont un événement sportif et culturel international majeur, aussi bien quʼune occasion dʼamitié, de tolérance et de dialogue. Je suis fier que Lyon ait été choisi comme hôte de lʼassemblée générale 2006 de la Fédération des Gay Games. »
« Lʼactualité de 2006 (Gay Games VII, Outgames, 20 ans de la Fédération Sportive Gaie et Lesbienne) témoigne dʼune maturité du mouvement sportif homosexuel », a commenté Philippe Liotard, lʼorganisateur de la conférence et de la réunion. « Nous réfléchirons sur cette réalité sociale récente et examinerons ses déterminants, la pratique à laquelle elle donne lieu, ses institutions, les valeurs quʼelle fédère et le symbolisme quʼelle mobilise. » Lʼinscription à la réunion annuelle et/ou à la conférence est possible tant en anglais quʼen français à https://www.fgg2006.com. Pour plus dʼinformations, merci de contacter Manuel F. Picaud, le coordonnateur de lʼévénement : +33 676085087, ou fgglyon2006@aol.com. Les volontaires de la FGG, de lʼUniversité et des associations locales sportives CARGO et Front Runners de Lyon fourniront lʼappui logistique.

43- Un guide de survie pour hétérosexuels

Saturday, March 20th, 2010

Cet article a été rédigé par notre confrère Mario Girard et publié dans le journal La Presse pendant les Outgames de Montréal, en juillet 2006. Le Point, agissant comme fil de presse de la communauté gaie, a décidé de vous présenter ce texte parce quʼil sʼagit dʼun rare travail humoristique sur la perception de la population envers les gais.
Vous êtes hétérosexuel et votre connaissance du milieu gai se limite à lʼoeuvre de Michel Tremblay, au film C.R.A.Z.Y et à Michel Girouard. Mais voilà, vous êtes ouvert dʼesprit et voulez faire bonne impression auprès du graphiste gai de votre entreprise et votre nièce lesbienne qui a une nouvelle blonde. En pleine semaine des Outgames et du festival Divers/Cité, voici une liste de «grandes vérités» qui vous aideront à faire face aux préjugés avec humour.
Amour: les gais nʼont que des histoires dʼamour sans lendemain
Faux. Les gais ont un surplus dʼamour à donner. Ils trouvent donc toutes sortes de moyens pour distribuer ce trop-plein: Internet, sauna, le Sky, party Black & Blue, etc. Cela dit, les plus paresseux qui ne trouvent plus lʼénergie nécessaire pour redistribuer ce surplus de tendresse (et ils sont nombreux) demeurent en couple très longtemps. On les appelle «les couples gais qui durent».
Danse: les gais ont une prédilection pour la danse
Vrai. Le disco, cʼest eux. La techno, cʼest eux. La danse des canards, cʼest Nathalie Simard. La dance music est le sel des gais. Grâce à elle, ils sont ailleurs. Loin de la réalité qui peut être parfois si dure à supporter.
Argent: les gais et les lesbiennes sont tous riches
Même si vous les voyez chez Toqué! ou à bord dʼun avion à destination de la Polynésie ou dans une cabine dʼessayage chez Hugo Boss, cela ne veut pas dire que les gais sont plus riches que les hétéros. Ils utilisent plutôt leur argent différemment. Par exemple, au lieu de payer des frais de garderie, des cours de ballet ou un Nintendo, ils possèdent un téléviseur à écran plat géant, des chemises Thierry Mugler et des meubles provenant des boutiques chics du boulevard Saint-Laurent. Oui, nous en convenons, cʼest plus égoïste, mais tellement plus bénéfique pour le système nerveux.
Bon goût: les gais ont un sens inné du bon goût
Faux. Même si la plupart des gais arrivent au monde avec un diplôme décerné par Mariette Clermont, certains font preuve dʼun mauvais goût déplorable. Pour vous en convaincre, allez vous promener dans le jour dans le Village gai. Vous y verrez des gars en camisole et, avec un peu de chance, vous apercevrez des résidants sur leur balcon avec des pantoufles Phentex.
Rôle: dans chaque couple homosexuel, il y en a un qui fait lʼhomme et lʼautre qui fait la femme
Faux. Sur les sites de clavardage gais, lʼun des mots les plus utilisés est «versa» pour versatile. Cela veut dire que la personne aime occuper les deux rôles. Un conseil, ne posez jamais cette question à vos amis gais lors dʼun repas. Le vin perdrait tout à coup de son tonus.
Drague: quand ils draguent, les gais vont directement au but
Vrai. Les filles se plaignent du manque de romantisme des garçons. Imaginez deux garçons ensemble. Mais les gais savent aussi être de grands romantiques. À ce moment-là, leur sens théâtral entre en jeu.

Chanteuses: les gais aiment toutes les chanteuses
Faux. Sʼils aiment à la folie Diane Dufresne, Cher, Madonna, Liza Minnelli et Mylène Farmer, ils ne brûlent pas leur t-shirt pour Mireille Mathieu ou Dolly Parton. Pourquoi? Peut-être un manque de glamour, dʼextravagance et de mystère. Aussi sans doute la voix.
Ragot: les gais sont les champions du ragot
Vrai. Cʼest pour cela quʼils sont très courtisés par les collègues féminines au bureau.
Showbiz: tout le milieu du showbiz est gai
Faux. Seulement la moitié. Malheureusement, on ne peut pas vous donner de noms. Mais pour avoir la liste, consultez votre ami gai qui travaille dans le showbiz (voir rubrique ragot).
Culture gaie: il existe une culture gaie
Ce débat qui intéressait beaucoup les animateurs de Radio-Canada au temps de la Chaîne culturelle nʼa jamais offert de véritable réponse. Quoi quʼil en soit, si vous devez lire trois oeuvres romanesques traitant dʼhomosexualité, ça serait Avant la nuit de Reinaldo Arenas, La Mort à Venise de Thomas Mann et la Confusion des sentiments de Stefan Zweig. Pour ce qui est des films: Torch Song Trilogy, Love and Death on Long Island, Le Baiser de la femme araignée et Boys Donʼt Cry sont de bons choix.
Humour: les gais adorent rire
Vrai. De plus, ils ne craignent pas lʼautodérision. Est-ce là un signe de bien-être et de bonheur?

43- Les homothugs au devant de la scène

Saturday, March 20th, 2010

Cet article a été rédigé par un reporter dʼAgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
Une nouvelle forme de violence au sein même de la communauté gaie…
Jusquʼà la fin des années 1980, les homothugs avaient une identité cachée. Ils étaient sous le DL « down law », cʼest-à-dire quʼils dissimulaient leur homosexualité à leurs partenaires pour sʼadonner à des rituels qui ne devaient pas être connus de tous. Aujourdʼhui, les homothugs sont devenus un mouvement qui revendique une identité culturelle à part entière, même si leurs postulats peuvent apparaître paradoxaux.
Le substantif homothug est composé de deux substantifs accolés, homo qui renvoie à homosexualité, et thuggerie qui se réfère à la culture du gang. La référence au crime est très populaire dans les classes défavorisées noires et hispaniques, près de 63% des détenus qui remplissent les prisons américaines appartiennent à ces communautés. Lʼessence de la culture du gang sʼinscrit dans le milieu carcéral, et un séjour en taule devient une marque de déférence.
Contrairement au stéréotype de lʼhomosexuel efféminé, habillé élégamment, les homothugs affichent des codes vestimentaires similaires à ceux des petites frappes des quartiers chauds. Ils portent des baggies (jeans très larges) qui tombent comme des sacs, et leur visage est encerclé dʼun « doo-rag », sorte de collant noir qui plaque leur chevelure.
Le « warehouse » ne paie pas de mine, et on pourrait penser que lʼon a affaire à une vieille usine abandonnée, si ce nʼétait cette foule de silhouettes qui entourent la petite porte dʼentrée. Il est trois heures du mat, et cʼest ici que près de sept cents Blacks et Latinos se retrouvent dans une atmosphère électrique.
A lʼintérieur des murs, lʼambiance est chaude. Le DJ sʼexclame : « From now on, The Warehouse will not play faggot music ! » [1] Ces propos homophobes provoquent lʼhilarité de la salle.
Les homothugs ne se reconnaissent pas comme des homosexuels à part entière. Certains dénigrent même le courant dominant de la culture gay quʼils associent à la culture blanche. Le professeur Kendall Thomas, co-directeur du Centre de recherches de droit et de culture à lʼUniversité de Colombia, souligne : « Le courant dominant de la culture gay représente rarement les sous-ensembles qui la composent. [...]Les hommes de couleur sont souvent perçus comme des objets de désir pour les Blancs plus que les sujets de leur propre désir. » Dʼoù le désir profond des homothugs de vouloir se distinguer de cette socio-catégorisation.
Sʼil subsiste parfois une ambiguïté identitaire sexuelle – certains sont homo, dʼautres bi, dʼautres sʼautorisent des rapports oraux avec les hommes mais réservent la pénétration aux femmes – le dilemme tient avant tout à une revendication culturelle forte, devant laquelle leur sexualité les met en porte-à-faux. Leurs cultures noire et hispanique, dʼappartenance souvent machiste, perçoivent lʼhomosexualité comme une tare, et ils retrouvent dans le hip-hop une opportunité de dépasser ce confinement du label « gay » dans lequel ils ne se retrouvent pas.
Pour certains, la dénomination homothugs est une vitrine derrière laquelle ces hommes camouflent leur identité sexuelle et sʼoctroient une puissance virtuelle que leur confère le hip hop, scène cathartique dʼ « une culture dʼhommes en colère ».
Dutchboy, membre de « The Rainbow Flava rap collective », qui produit actuellement des compilations de hip hop de gays, lesbiennes, transsexuels, rappelle que « les homothugs sʼidentifient entièrement à la culture du hip hop, qui résonne en eux et leur offre un lien communautaire que la culture gay qui prévaut à New York est incapable de leur offrir ». Ils ne semblent absolument pas touchés par les diatribes homophobes que distille la verve effilée de chanteurs comme DMX ou Eminem. Lʼincitation à la haine du « faggot » ne leur est pas destinée.
Dʼailleurs, comme aiment à le rappeler de nombreux rapeurs, leurs messages ne sont pas foncièrement homophobes ; le vocable pédé connaît un glissement sémantique significatif, où le schème de lʼhomosexualité disparaît au profit des connotations négatives qui le caractérisent. « Pédé » devient synonyme de « faible », de « con », de « bolosse ».
Néanmoins, pour la communauté gay, cette subculture est problématique. Les homothugs nient ouvertement leur appartenance à la communauté, mettant sous couvert leur homosexualité, alors que les partisans se sont battus bec et ongles pour sortir de cet anonymat. Dʼautres ne ressentent quʼun profond mépris pour ce mouvement quʼils considèrent comme une branche abâtardie de lʼhomosexualité.
Cʼest comme si subsistait une hiérarchie dans laquelle différents groupes dʼintérêts se disputent le haut de lʼéchelle.
Cela montre surtout que lʼhomosexualité nʼa pas de canonique figée, et quʼil existe un perpétuel mouvement dʼévolution et de revendications hétéroclites au sein de cette communauté.

42- Les Outgames de Montréal rentables uniquement dans l’imaginaire des organisateurs La bulle éclate…

Wednesday, March 17th, 2010

Des produits promotionnels des Outgames fabriqués dans des pays anti-gais…
Par Gabriel Béland, La Presse
Des articles promotionnels officiels des Outgames ont été confectionnés dans des pays où lʼhomosexualité est interdite ou violemment réprimée, a constaté La Presse. Ainsi, des articles officiels des Outgames provenant du Bangladesh, du Sri Lanka et du Guatemala seront proposés aux amateurs de souvenirs.
Un commerce du Village gai propose ainsi un kangourou «officiel» des Outgames. Fabriqué au Bangladesh, il est vendu au prix de 65$. Or, ce pays interdit lʼhomosexualité, tout comme le Sri Lanka, dʼoù provient un autre article. «Il y a une loi contre la sodomie au Bangladesh», explique Scott Long, responsable de la campagne lesbienne, gai, bisexuel, transgenre à lʼorganisme Human Rights Watch.
Les Outgames responsables de la première violation des droits des gais et lesbiennes au monde…
Suite à lʼadoption de la Déclaration de Montréal, les Outgames eux-mêmes révoquent lʼaccréditation dʼun journaliste du Point parce quʼil “nʼa pas écrit ce quʼil fallait à leur sujet” violant ainsi la libre circulation des journalistes gais. LʼONU sera saisie de cette violation dʼici quelques jours. Les responsables de M2006 refusent de sʼexpliquer.

Divers/Cité annonce des pertes, une diminution
majeure du nombre de participants, pendant les
Outgames
Quelques jours après la fin des Outgames, qui se déroulaient en même temps que la célèbre fête Divers/Cité, la gay pride montréalaise si vous préférez, les administrateurs de la Fierté gaie annonçaient une diminution de 20% tant sur les ventes que sur le taux de participation.
Dans une entrevue accordée au journal Le Devoir, Suzanne Girard, directrice générale de la Fierté gaie montréalaise annonçait cette diminution majeure en accusant les Outgames dʼen être lʼorigine avec la confusion engendrée par les dates et les événements.
Le succès de cette 14e édition est en effet quelque peu mitigé au niveau de lʼassistance générale et des revenus projetés. « Malgré lʼassurance des autorités municipales, provinciales et fédérales qui nous promettaient mer et monde avec la tenue des Outgames en même temps que Divers/Cité, notre événement a subi une baisse de près de 20% au niveau de lʼassistance, de même quʼau niveau des revenus projetés », explique Suzanne Girard, directrice générale de Divers/Cité. «Étrangement, ce sont les touristes qui semblent avoir le plus manqué à lʼappel, et ce malgré une augmentation notable de notre plan média», ajoute Mme Girard.

42- 42- Les Outgames de Montréal Entre Radio-Canada et Gay Globe TV

Wednesday, March 17th, 2010

En conférence de presse
Louise Roy, directrice générale et Mark Tewkesbury, coprésident des Outgames de Montréal
Gay Globe TV enquête
Gay globe TV, la toute nouvelle télé gaie Internet gratuite propose actuellement dans sa grille horaire une toute nouvelle série dʼémissions concernant les Outgames de Montréal:
1- Entrevue exclusive avec François-Robert Lemire, président du Groupe Pride sur la poursuite judiciaire de 1,1 million$ intentée par Pride contre les Outgames;
2- Entrevue exclusive avec Bruno Ferré, président de la Fédération française de sport gay sur la vive déception de lʼéquipe de France aux Outgames;
3- Enquête caméra cachée sur lʼannulation de lʼaccréditation de la Revue Le Point et de Gay Globe TV et sur la suite des événements menant vers une accréditation par défaut;
Le dossier des Outgames de Montréal a nécessité, comme il se doit, des ressources exceptionnelles autant journalistiques que techniques afin de nous assurer dʼavoir une vision exacte et juste de la réalité des choses et des activités. La libre circulation de la presse est un des fondements de notre démocratie et en nous refusant lʼaccès aux sites, les Outgames ne nous permettaient pas, en théorie, de faire notre travail de vérification des faits. En annulant lʼaccréditation de la Revue Le Point, pourtant officielle depuis le 17 juillet 2006, les Outgames de Montréal violaient du coup la Déclaration de Montréal sur les droits des gais et lesbiennes à lʼinformation, une intervention sera dʼailleurs déposée par Le Point à lʼONU, lieu de dépôt de la déclaration, pour que les membres de lʼassemblée sachent que la première violation au monde sʼest produite à Montréal, par les Outgames eux-mêmes. Une enquête caméra cachée à ne pas manquer sur Gay Globe TV au www.

En 2002, au lendemain de lʼattribution des jeux gais mondiaux à Montréal par la Fédération Internationale des Jeux Gais (FGG), Louise Roy et lʼauteur de ces lignes participaient à un débat à lʼémission Lizza, diffusée sur les ondes de la très complaisante société Radio-Canada. Lors de ce débat, animé donc par Lizza Frulla, devenue après ministre libérale, la question posée était: “Pourquoi des jeux gais?”
Il est très intéressant dʼentendre lʼactuelle directrice générale des Outgames vanter à lʼépoque les principes et la morale des jeux gais qui se sont finalement déroulés à Chicago sous la bannière de la FGG, concurrente des Outgames de Montréal et organisatrice des jeux gais officiels de Chicago.
Madame Roy mentionne le chiffre de 250 000 visiteurs, de 150 millions de dollars en retombées économiques et explique lʼimportance des jeux gais organisés par la FGG, cela à quelques mois dʼun schisme qui aura permis à Montréal de ne pas respecter ses engagements internationaux. Il faut souligner dʼailleurs que de nombreux participants à la conférence de Montréal sur les droits des gais et lesbiennes ne savaient même pas que Montréal était à lʼorigine dʼun tel schisme et que Chicago tenait des jeux officiels, quelques semaines avant… Surprise!

42- Les Outgames de Montréal Entre le rêve et la réalité, 150M$

Wednesday, March 17th, 2010

pratiquement vides avec moins de 30 personnes dont certaines sont des participants ou des bénévoles
Photo: montreal2006.org
À VENIR
Succès mitigé de Divers/Cité
Par: Le Devoir et Le Point
Édition du mardi 8 août 2006
La tenue des Outgames en même temps que Divers/Cité nʼa pas tout à fait eu lʼeffet escompté sur lʼachalandage aux activités des célébrations de la fierté gaie. La manifestation, qui sʼest déroulée du 31 juillet au 6 août, a vu son public et ses recettes prévues chuter de 20 % par rapport à lʼan dernier.
Lʼorganisation de la Fierté gaie de Montréal, dirigée par Suzanne Girard, déclarait lors des jeux gais que la confusion des genres entre les Outgames et Divers/Cité avait contribué à nuire à son événement.
Dossier spécial
Les Outgames de Montréal
Entre le rêve et la réalité, 150M$
Par: Roger-Luc Chayer
Tableau comparatif
des promesses de Montréal 2006
VS les résultats observés
Promesses des
Outgames
250 000 visiteurs
55 000 spectateurs aux cérémonies dʼouverture
100% de chambres dʼhôtel louées
111 pays participants
16 000 athlètes inscrits
250 millions de retombées économiques
Village gai refait à neuf
Inclusion de toutes les couches de la société
Les jeux de Chicago ne se feraient jamais
Réalité
observée
Environ 20,000
Maximum 12,000 excluant les bénévoles et les athlètes
Moins de 15%
Environ 70 (plusieurs pays annoncés ne comportaient pas un seul athlète et de nombreux faux pays)
Environ 6 000 qui se sont déplacés
Quelques millions excluant les célébrations de la Fierté
5 à 10 rénovations de façades
Annulation des accréditations de journalistes observateurs et exclusion des femmes des bars gais
Ils se sont tenus malgré tout avec classe et élégance

Les Outgames de Montréal Un schisme coûteux pour Montréal

Wednesday, March 17th, 2010

Ouverture officielle de Chicago 2006
Stade de Chicago lors de lʼouverture officielle des jeux gais de la Federation of Gay Games mi-juillet 2006
Photo: chicago2006.org
Ouverture officielle de Montréal 2006
Stade olympique de Montréal lors de lʼouverture officielle des jeux gais de la Federation of Gay Games fin juillet 2006
Photo: montreal2006.org
Pour la première fois au monde, à cause dʼun schisme résultant du refus de la part du comité organisateur des jeux gais de Montréal de fournir certaines explications comptables aux officiers de la Fédération Internationale des Jeux Gais (FGG) au moment approprié, deux jeux gais se seront tenus simultanément dans le monde, à quelques centaines de kilomètres de distance et encore une fois, on aura réussi à mettre en péril le fabuleux projet de Tom Waddel, fondateur des jeux gais.
Jusquʼà maintenant, les jeux gais tenus par le passé nʼauront pas réussi à livrer lʼapport économique annoncé et certains auront même déclaré faillite puisquʼincapables de faire face aux dettes résultant de lʼorganisation de ces jeux. Au fil des années toutefois, il est clair que le nombre de participants augmente et il nʼest pas impossible que dans le futur, des jeux sʼadressant à la communauté homosexuelle deviennent rentables et permettent autant aux organisateurs quʼaux commerçants qui décident de sʼy associer de faire un coup dʼargent.
Lʼexistence même de ce schisme, qui permet la tenue de jeux gais dans diverses villes sous lʼégide de deux organisations différentes est probablement ce qui a causé la situation actuelle, observée à Chicago mais de façon plus importante à Montréal cet été.
Le public absent
Premier constat: le public était pratiquement absent de toutes les compétitions et des cérémonies dʼouverture et de clôture des deux jeux. Pourquoi? Il faut bien comprendre quʼaprès le schisme, une campagne dʼune rare agressivité a été organisée par Montréal 2006 pour nuire à la cause des jeux officiels de Chicago en insinuant continuellement auprès de ceux qui recevaient des représentants de Montréal, que Chicago ne se ferait pas, que ces jeux feraient faillite encore une fois et que seule Montréal avait lʼinfrastructure et la volonté pour parvenir à des jeux réussis. Ces prétentions, on le sait maintenant, étaient fausses et ont causé de telles craintes que personne ne se sera déplacé ni à Chicago, ni à Montréal. Voilà une première leçon à retenir pour lʼavenir…

42- Les Outgames de Montréal Le script d’un fiasco annoncé

Wednesday, March 17th, 2010

Le pire scandale de lʼhistoire gaie du Québec trouve son dénouement avec la fin des Outgames. Qui doit être blâmé et sanctionné?
Il court seul comme dans le désert, voilà ce qui attendait les participants lors des Outgames de Montréal. De vastes étendues désolées de vide et de calme. Non seulement les spectateurs étaient absents de la presque totalité des compétitions, les athlètes eux-mêmes se retrouvaient parfois seuls à la ligne de départ, sans opposants, sans se battre pour gagner leurs médailles, attribuées par défaut dans de nombreux cas.
Minés dès le départ par un scandale sur lʼaccréditation de journalistes, les Outgames mettaient rapidement en place dès les premières heures des compétitions une structure de gestion de crise, celle visant à censurer les médias et à ne permettre lʼaccès des observateurs quʼà des lieux précis, des événements contrôlés dʼen haut, pour ne pas que lʼon puisse réaliser lʼampleur du désastre, de la catastrophe humaine et économique.
“Un gouffre sans fond”, “la pire insulte aux athlètes du monde entier”, “une vaste supercherie organisée dʼavance”, “la mesinformation dont peut faire preuve le comité dʼorganisation depuis de nombreuses années se révèle au grand jour désormais”, les qualificatifs quant aux gestes posés par le comité organisateur des Outgames de Montréal fusent de partout maintenant que les jeux sont terminés et que le monde entier y aura perdu son honneur et son argent.
Dans cette édition spéciale du Point, nous ferons le tour de la question une fois pour toutes avec la présentation de dossiers sur la censure réservée aux journalistes qui posent les vraies questions, une enquête caméra cachée de Gay Globe TV, les communiqués de certaines équipes sportives qui exigent la tête des dirigeants des Outgames et quelques analyses de la presse généraliste. Nous poserons aussi de sérieuses questions aux personnes impliquées autant politiquement que financièrement et permettrons aux lecteurs de la communauté de se faire une opinion reposant sur des faits vérifiés et constatés par les observateurs de la presse pour que ne se répète plus jamais une telle conspiration vouée à monter de toutes pièces un bateau qui nʼaura jamais navigué

Est-ce que le Village sera prêt?

Thursday, January 14th, 2010

À quelques mois seulement de quatre événe-
ments majeurs gais dans le Village, rien nʼest
encore fait pour améliorer lʼimage de Mon-
tréal auprès des visiteurs
Montréal – Le Village gai de Montréal, situé dans lʼarrondissement
Ville-Marie qui comprend une partie du centre-est de la ville, sera
lʼhôte dʼévénements très spéciaux en 2006 qui attireront beaucoup
plus de visiteurs que la normale. La normale étant déjà spectaculaire,
le dépassement se chiffrera, dʼaprès la Chambre de Commerce Gaie
du Québec ou Montréal 2006, par un apport massif de nouveaux fonds
dont on devrait se souvenir longtemps.
Cette manne financière aura pour origine les jeux gais de Montréal
qui sera couplée avec la semaine de la Fierté gaie, le Festival des
Arts du Village et dʼautres événements spécifiquement localisés dans
lʼarrondissement homophile de Montréal.
Les centaines de milliers de touristes américains et européens qui seront
présents à Montréal pour ces événements sʼattendent à un quartier gai
unique, chic, propre, classy et franchement exceptionnel, comme on le
présente dans les brochures du ministère du Tourisme du Québec ou à
Tourisme Montréal. Pas question de présenter quelque chose de moins
que le meilleur du top, cʼest du moins lʼintention clairement exprimée
par les organisateurs de ces événements. Montréal nʼaura quʼune seule
occasion de faire une première bonne impression, si on souhaite séduire
ce public pour les années futures, il faut leur en mettre plein la vue, leur
montrer que Montréal a déjà été une ville olympique en 1976, une ville
universelle avec lʼExpo de 1967 et une ville dʼune fertilité incroyable
avec les Floralies internationales des années ʻ80.
En visitant rapidement la rue Ste-Catherine au début mars, pourtant
artère maîtresse du Village gai de Montréal, il est difficile de croire que
dans quatre mois, le monde aura lʼoeil sur la ville!
De nombreux locaux sont abandonnés, vides, sans commerces, des
façades sont à refaire, certaines entrées de commerces désaffectés
servent même dʼabris aux itinérants. Est-ce quʼil existe un plan de
revitalisation du Village pour faire face à la venue des touristes gais
qui aiment le beau et qui sʼattendent à vivre quelques semaines dans la
principale ville du pays le plus riche du monde?
Cʼest la question qui a été posée au nouveau Maire de lʼarrondissement
Ville-Marie, M. Benoît Labonté, qui nous a référé au spécialiste de la
question pour la Ville, M. Claude Comptois. Dʼabord, il est évident que
M. Comptois connaît très bien la question et quʼil est bien placé pour
parler des programmes disponibles puisquʼil en est lʼadministrateur. En
fait, quand nous parlons de programmes, il faudrait parler au singulier.
Il nʼexisterait en fait quʼun seul programme dʼaide aux rénovations
de façades mais ce dernier serait relativement facile à obtenir: «Le
programme Opération Commerces consiste à subventionner les
rénovations de façades situées sur la rue Ste-Catherine entre St-Urbain
et de Lorimier. Lʼaide financière correspond à environ 50% du coût des
travaux, le maximum étant fixé selon la largeur de la façade à rénover
et peut aller jusquʼà 75,000$.
Le programme vient aussi en aide aux propriétaires qui doivent payer des
honoraires professionnels dʼarchitectes en remboursant partiellement
certains frais associés aux honoraires professionnels dʼarchitectes ou
autres, nécessaires à la rénovation. Plusieurs commerces de la rue Ste-
Catherine rénovent déjà grâce au programme», déclare M. Comptois.
Comment y accéder?
Dʼaprès Monsieur Comptois, rien de plus simple. Il suffit de
remplir un simple formulaire, convivial et dʼune seule page et le
dossier sera rapidement étudié car les objectifs de la Ville sont de
faire les travaux sans contraintes inutiles. Il faut toutefois prévoir un
délai dʼenviron 2 mois pour les procédures, les personnes intéressées
doivent donc immédiatement faire leur demande si elles ne veulent
pas rater les jeux gais, la Fierté gaie et les autres événements
qui permettent aux commerces de faire bonne figure auprès du
monde gai. Pour en savoir plus sur le programme, consulter le site
internet au www.ville.montreal.qc.ca , se présenter au comptoir de
lʼArrondissement Ville-Marie ou contacter directement le 872-6395,
on vous accompagnera dans les démarches. Enfin, la Ville prévoit avoir
assez de budget pour répondre à toutes les demandes jusquʼen décembre,
cʼest donc une excellente nouvelle pour les petits propriétaires.
CORRECTIF
Dans lʼédition 38 du Point, nous vous parlions, dans notre éditorial, des liens
entre certaines organisation communautaires, commerciales ou des individus
avec la revue Fugues et nous questionnions, par exemple, la neutralité de nos
confrères face aux Outgames de Montréal puisque cette organisation achetait
beaucoup de publicité dans leur magazine.
Or, après une sympathique conversation entre lʼÉditeur du Point et M. Yves
Lafontaine, Rédacteur en chef de Fugues, nous apprenions quʼen fait, la
presque totalité des publicités des Outgames qui passaient dans Fugues étaient
des commandites de Fugues et que peu ou pas dʼargent était donné pour
ces services. Bien que la question continue à se poser en général quant à la
neutralité des médias devant les publicités rémunératrices, et nous ne visons
pas particulièrement nos confrères de Fugues sur cette question, nous pensions
que M. Lafontaine avait droit à un correctif sur lʼexemple donné, nous nous
empressons donc de corriger et de le remercier pour nous avoir expliqué sa
position.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes

Saturday, January 9th, 2010

Est-ce quʼil y a quelque chose de plus détestable quʼune table de
pseuso-spécialistes de la question sociale, que lʼon ne voit nulle
part ni jamais, qui vient expertiser sur la condition homosexuelle
et faire des beaux sourires aux caméras? Si seulement on avait
demandé à un journaliste gai dʼêtre présent, on aurait peut-être
eu droit à une vraie émission dʼinformation.
Lors de la dernière présentation des Francs-tireurs, diffusée sur Télé-Québec
peu avant Noël, le public a eu droit à une superbe brochette de gais, person-
nalités publiques, qui palabraient la bedaine bien pleine sur la belle condition
homosexuelle au Québec et les réussites de la communauté dans divers domai-
nes comme le mariage et certains autres droits sociaux.
Oui, il est parfois bon de prendre le temps de se taper la bedaine en se disant,
surtout en lʼabsence de toute opposition, que tout va pour le mieux dans le
meilleur des mondes, mais où étaient les critiques objectives ce soir-là?
Où était la critique objective
ce soir-là?
Télé-Québec avait pourtant une oc-
casion en or de pouvoir discuter de la
question homosexuelle dans le cadre
dʼune émission réputée pour juste-
ment ne pas faire dans le bonbon.
Le jeune animateur Patrick Lagacée,
en lʼabsence de lʼhabituel Richard
Martineau, a plutôt servi aux audi-
teurs une superbe salade de fruits,
insipide et incolore, sur un sujet qui
franchement nʼintéresse personne: la
bedaine des gais…
Que les gais aillent bien, jʼen suis
bien content mais gaspiller une
telle occasion pour ne pas soulever
les vraies question au coeurs des
préoccupation de la collectivité gaie
est une insulte à lʼintelligence du
public traditionnel de cette émission
autrement plus sérieuse dʼordinaire.
Les vraies question ne font pas de mauvais débats
Peur de choquer le public à la veille de Noël, peur de déranger les invités avec
des questions évidentes qui méritaient un traitement à la Francs-tireurs? On ne
saura probablement jamais pourquoi on nous aura servi une telle soupe à lʼeau
mais il existe des préoccupations sérieuses que les gais aimeraient bien débat-
tre et il faudra le faire tôt ou tard, avec les vrais acteurs de lʼactualité gaie.
Le SIDA revient en force au Québec et les jeunes en meurent plus que jamais,
à quand une politique nationale de prévention? Les jeux gais sont impliqués
dans de multiples scandales fi nanciers, moraux, éthiques et judiciaires, à
quand un débat sur la gestion collective des jeux de Montréal? Le Village gai
de Montréal nʼest plus que lʼombre de lui-même alors quʼà une époque pas si
lointaine que ça, on parlait de la perle de Montréal, à quand un débat sur la ter-
rible gestion politique du Village? Les sujets ne manquent pas, un journaliste
le moindrement informé aurait su quelle question soulever, quel gaspillage..

Les Outgames de Montréal version 2005

Saturday, January 9th, 2010

Au moment de préparer notre suivi sur le dossier des Outga-
mes de Montréal et au moment où nous nous apprêtions à
vous rapporter le refus de la Présidente Duguay dʼaccorder
quelque entrevue que ce soit, coup de théâtre, nous apprenions
en catastrophe le départ, la démission ou la «demotion», de
deux des intervenants majeurs des Outgames.
Début janvier, voilà que nous apprenions le départ de Lucie Duguay, coprési-
dente des jeux, officiellement pour cause de problèmes familiaux et celui de
Jean-Yves Duthel, Directeur des relations publiques, officiellement pour oc-
cuper un poste à la ville de Montréal, ce que refuse de confirmer la ville pour
le moment. Non seulement la donne nʼétait plus la même, la remplaçante à la
présidence, Madame Marielle Dupéré, donne un nouveau souffle à moins de 7
mois de lʼévénement international tant attendu en offrant son expertise comme
femme dʼaffaires dans lʼorganisation des Outgames Montréal 2006.
Héritage laissé par
Lucie Duguay et
Jean-Yves Duthel
Schisme avec la Fédération Interna-
tionale des Jeux Gais au moment où
Montréal devait remettre un chèque de
plus de 650,000$.
Découverte de lʼexistence dʼun dos-
sier criminel majeur impliquant un
membre du conseil dʼadministration.
Emails par Jean-Yves Duthel consi-
dérés comme insultants et immoraux à
lʼendroit de certaines équipes sportives
françaises.
Poursuite de plus de 1.1 Million de
dollars contre les Outgames par le
Groupe Pride.
Marielle Dupéré, connue de la communauté gaie comme secrétaire de la Chambre
de Commerce Gaie du Québec, a certainement le droit de faire ses preuves et ce
qui aura été la signature dʼune culture basée sur le mépris et lʼarrogance de la part
de Montréal 2006 par le passé deviendra peut-être une nouvelle occasion de faire
du bien avec le bien des autres, cʼest-à-dire avec les ressources quʼelles soient
financières, matérielles ou morales des personnes qui auront les jeux gais de Mon-
tréal à coeur.
Marielle Dupéré et les Outgames, en écartant les indésirables de leur organisation,
ont maintenant le droit de prouver au monde quʼils sont capables de bien faire les
choses et en ce sens, nous leurs donnons notre appui, un peu réservé mais franc.
Quant aux Outgames, ils ont une importance capitale dans le développement
économique de la communauté gaie et des commerçants du Village qui attendent
depuis des années maintenant un renouveau économique.
Marielle Dupéré
Nouvelle co-Présidente d’honneur
de Montréal 2006 en replacement
de Lucie Duguay
Lucie Duguay
ex-Présidente des
Outgames de Montréal
Cartouche Internet
Outgames
www.montreal2006.org
Chicago Gay Games
www.chicago2006.org
Réservations dʼhôtel à Montréal
www.tourisme-montreal.org
Réservations dʼhôtels à Chicago
www.gaygameschicago.org/chicago/
hotels.php

Dossier criminel outgames 2006

Saturday, November 14th, 2009

Le débat a été lancé par le candidat aux élections
municipales Robert Laramée, notre seule hésitation est éthique:
Est-ce que le dossier criminel grave dʼune personne ayant eu
des conséquences sur la vie des victimes, devrait être divulgué
si la personne a une charge publique ou si elle est responsable
Les médias gais le savent depuis des mois, nous recevions tous
en effet une lettre anonyme contenant le dossier criminel de la personne
en question, oeuvrant au sein de Montréal 2006. Les informations ayant
été validées et ne faisant pas lʼobjet dʼune demande de pardon, nous
en sommes maintenant au coeur du débat: Est-ce que le public et ceux
qui sʼengagent financièrement avec les organisateurs des Outgames
Montréal 2006 sont en droit de savoir quʼune personne haut placée dans
lʼappareil possède un casier judiciaire criminel tel que leurs décisions de
sʼassocier avec lʼorganisation pourrait en être affectée? Est-ce que cette
divulgation devient nécessaire si le comportement de la personne engage la
responsabilité de lʼorganisation?
Nous ne connaissons franchement pas la réponse. Légalement, nous
pouvons soulever publiquement la question certes, surtout quand la
personne visée, dont nous taisons lʼidentité pour le moment, commet des
gestes à la limite du respectable dans ses relations avec la communauté
gaie. Éthiquement par contre, sachant que lʼorganisation peut être affectée
à cause du passé dʼun de ses chefs, nous pouvons avoir certaines réserves.
Cʼest donc pour cette raison que nous vous demandons votre avis: Est-
ce que vous désirez connaître lʼidentité de la personne titulaire de
ce genre de dossier si vous devez transiger financièrement avec
son organisation? Répondre uniquement par courriel à: lepoint@le-
national.com. Nous ferons le suivi nécessaire dans notre prochaine édition.

À quand la fin du chialage de Fierté Montréal?

Thursday, July 23rd, 2009

L’incessant chialage des organisateurs de la Fierté gaie de Montréal 2009 est en train de faire perdre toute crédibilité à la communauté gaie dans son ensemble et nous savons tous qu’ils ne disent pas les vraies raisons du refus du Gouvernement canadien de les subventionner. Informons ici les lecteurs…

Le Canada annonçait hier qu’il ne subventionnerait ni Fierté Montréal, ni Divercité, pas un rond pour 2009. Tout de suite après, les militants, divas et castrats classiques du militantisme gai criaient à la discrimination affirmant que le gouvernement de M. Harper avait une dent contre les gais.

FAUX, FAUX, archi-FAUX!

Les militants ont la mémoire courte et une mise au point est devenue nécessaire puisqu’ils parlent encore au nom de tous sans consulter personne. Voici exactement ce qui se passe et les raisons de cette décision controversée mais courageuse du Canada.

LES ORGANISATEURS DE FIERTÉ MONTRÉAL SONT LES MÊMES QUE POUR LES OUTGAMES 2006! Vous vous souvenez des jeux gais en faillite de Montréal 2006? Oui, les mêmes, ils utilisent les mêmes tactiques, les mêmes magouilles et récoltent la stricte logique des choses de la part du Canada fortement blâmé à l’époque pour ne pas avoir protégé les investisseurs dans Montréal 2006. La faillite des Outgames a été terrible pour des centaines de personnes et Le Point avait annoncé cette faillite avant les jeux car tous les ingrédients étaient réunis de même que la découverte d’un dossier criminel grave et violent au nom d’une administratrice de l’époque.

De plus, Fierté Montréal 2009 refuse de communiquer avec Le Point et GGTV depuis 3 ans, en représailles pour nos dossiers journalistiques les impliquant lors des Outgames alors que nous étions les diffuseurs officiels de la parade gaie juste avant. Magouilles? Bien sur, oui, absolument. Le Canada, découvrant que les administrateurs et employés des Outgames se sont recyclés dans les célébrations de la fierté gaie de Montréal, découvrant qu’ils boycottent des médias gais qui sont pourtant les premiers à être intéressés par une parade gaie, ne sont pas assez stupides pour encourager les fautifs. sanctions, punition, oui, il était temps!

ET quand on voit les libéraux actuels crier au scandale homophobe contre Harper, où étaient ces libéraux lors de la faillite des Outgames avec plus de 700 victimes? Nulle part, ils sont au mauvais endroit, dans la mauvaise cause, au mauvais moment, ils ont tort, le public a la mémoire longue et les médias ont le devoir de faire leur travail en refusant que des imbéciles se targuant de la cause gaie tentent par la magouille d’avoir du fric des subventions alors qu’ils sont en fait les responsables d’une failite honteuse et coûteuse. Ils récoltent ce qu’ils sèment, c’est normal.

Magouilles = fin des subventions. Harper se comporte en gouvernement responsable, à Montréal 2009 de se réveiller maintenant et de revenir dans le droit chemin, sinon, les tapoches sur les ménettes ne sont pas terminées. Trust us!