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DALIDA La biographie «découverte»

Sunday, October 27th, 2013

Wikipédia

Dalida, de son vrai nom Yolanda Cristina Gigliotti, née le 17 janvier 1933 au Caire et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice.

Issue d’une famille d’origine italienne, elle a chanté et joué en français, mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol, en allemand, en hébreu, en japonais et en néerlandais. Avec plus de 125 millions de disques vendus, Dalida demeure l’artiste féminine la plus récompensée en France. Son premier succès, Bambino, est resté 39 semaines à la première place du hit-parade. Certains titres de la chanteuse deviendront des succès internationaux, à l’instar de Gigi l’Amoroso, Salma ya salama ou encore Il venait d’avoir 18 ans. En 1975, Dalida est la première artiste française à s’initier au mouvement disco. Son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J’attendrai ou encore Bésame Mucho occupe la place au sommet des hits-parades. En 1978, elle enflamme deux soirs de suite le Carnegie Hall de New York. Elle enregistre aussi Femme est la nuit, Génération 78, Le Lambeth Walk, et Laissez-moi danser (Monday, Tuesday), important tube disco en 1979 et l’un des titres les plus emblématiques de sa carrière.

Dalida crée un succès raï en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. Dalida enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et même en allemand. Après sa disparition, Salma ya salama fera l’objet de nombreux remixs, permettant de refaire découvrir Dalida à la jeune génération. Les années 1980 débutent avec un spectacle au palais des sports de Paris. Pari gagné pour Dalida qui triomphe pendant deux semaines dans la salle de concert parisienne, qui jusqu’à présent, n’avait attiré que des artistes masculins internationaux.

La chanteuse revient ensuite à des textes plus intimistes, tels que Il pleut sur Bruxelles, À ma manière, Lucas, ou encore Mourir sur scène, qui résonne comme un avertissement quatre ans avant son suicide.

Pourtant, en dépit de cette réussite professionnelle, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie personnelle. À l’âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédées dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l’acteur et peintre Jean Sobieski, de 1961 à 1963, un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. Le 26 janvier 1967, Dalida participe au Festival de San Remo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie ; sous l’emprise conjuguée de l’alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, Ciao amore ciao, n’est pas retenu par le jury.

Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d’hôtel. Inquiète, Dalida se rend à l’hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d’annoncer leur projet de mariage à leurs proches.

Le 16 février 1967, elle interprète Cia amore ciao avec l’intention de chanter pour la dernière fois. Dix jours plus tard, le 26 février, elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de barbituriques, à l’hôtel Prince de Galles à Paris. Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu’en octobre de la même année pour un concert à l’Olympia.

Un autre drame a également marqué la chanteuse : en décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle tombe enceinte d’un étudiant romain âgé de 22 ans, Lucio. Elle décide d’avorter, mais l’opération, réalisée en Italie (l’avortement n’est alors pas légal en France), la rend stérile, ce dont elle souffrira énormément.

Le 11 septembre 1970, son pygmalion et ancien mari Lucien Morisse, avec lequel elle avait gardé de très bons rapports, se suicide d’une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles, dans leur ancien appartement situé au 7 rue d’Ankara à Paris.

Le 25 avril 1975, son grand ami, le chanteur Mike Brant, se donne la mort à son tour ; Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l’automne 1971 et avait contribué à son succès en France. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le 22 novembre 1974 à Genève.

Le 18 juillet 1983, Richard Chanfray, dit le Comte de St-Germain et compagnon de Dalida de 1972 à 1981, met fin à ses jours avec sa nouvelle compagne, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d’échappement de sa voiture.

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. Au moment de son décès, Dalida est en couple avec François Naudy, un médecin rencontré en 1985. Encore une fois, la déception est au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps.

Durant la dernière année de sa vie, revenant du tournage du Sixième Jour dans lequel elle a interprété la lavandière Saddika à qui elle s’identifiait, coupée de son public jusqu’à la rentrée 1987 pour cause de préparation d’une comédie musicale (dans laquelle elle devait jouer le rôle de Cléopâtre) et d’une pièce de théâtre, Dalida tombe dans une profonde dépression nerveuse. Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d’Orchampt, dans le quartier de Montmartre, dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, par surdose de barbituriques.

Elle laisse deux lettres, l’une à Orlando et l’autre à son compagnon François Naudy, ainsi qu’un mot, sans doute à l’intention de ses fans : «Pardonnez-moi, la vie m’est insupportable». Elle est inhumée le 7 mai 1987 au cimetière de Montmartre (division 18).

Dalida s’est investie dans plusieurs causes. Elle a notamment pris part à la lutte contre le sida. Elle a été, de son vivant et jusqu’après sa mort, une icône de la culture homosexuelle, défendant la gay-pride et étant proche d’artistes et hommes politiques homosexuels tels que Pascal Sevran et Bertrand Delanoë.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d’albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (quatre titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, en Amérique du Sud, etc. Près de 140 millions de ses disques ont été vendus à travers le monde.

Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtint une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en décembre 1978 et au Shrine Auditorium de Los Angeles en octobre 1986.

Avec Édith Piaf, Dalida est la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle selon un sondage Ifop en date de 2001.

53- Dalida : les mots de la fin

Saturday, December 18th, 2010

«Elle est avant tout un être humain, un regard sincère, une fièvre ardente de pureté, une soif de connaître, une volonté de parfaire son travail. Mais son travail n’est-il pas sa vie?» Maurice Béjart « Dalida laissera le souvenir d’une grande artiste qui a marqué la chanson francaise, celui aussi d’une femme de cœur, généreuse et malheureuse». Francois Mitterrand à Orlando au moment de l’annonce du décès de Dalida « Emouvante et lumineuse, Datida était une très grande dame de la chanson francaise». Jacques Chirac, message de condoléance à ta famille « C’était une femme au fond d’elle-même merveilleuse, grave, intelligente et bourrée de talent. Elle était belle et semblait avoir pris à la vie tous les atouts de la réussite. Elle est partie désespérée sans amour véritable, à la recherche de l‘absolu. J’étais quelque part sa sœur, sa jumelle, je la pleure, je la pleurerai car elle était et restera unique. » Brigitte Bardot « Dalida est un personnage extraordinaire dans la chanson francaise. Voilà une femme dont j’ai suivi toute la carrière, c’est la pharaonne de la chanson, la voyante extralucide de la chanson et la sirène de ma Mer. » Charles Trenet « Elle en a dans le ventre. Comme moi c’est une gagneuse. » Edith Piaf, 1961 « C’était la plus grande comédienne de la chanson francaise. » Jean-Jacques Gautier, académicien francais, 1975 « C’était une très belle femme, toujours d’actualité, elle n’a jamais été démodée, je l’admirais beaucoup. Johnny Hallyday « Nous avons grandi ensemble, dans un quartier du Caire qui s’appelait Choubrah, moi avec quelques années d’avance sur elle. L’Égypte a eu une influence importante sur nos deux caractères, sur la facon dont nous ressentons l’amitié, cette amitié très orientale, très méditerranéenne, très profonde et qui est une amitié qui dure toute la vie. Nous sommes des gens extrêmement sentimentaux, même mélodramatiques. » Omar Sharif «Je l’aimais beaucoup. C’était une femme exceptionnelle. » Alain Delon «Son œuvre était un hymne chaleureux à la vie. Cette grande dame de la chanson francaise était aussi une amie qui avec pudeur et délicatesse savait apporter aux autres la tendresse et la générosité. Dalida est enfin le symbole de la splendeur rayonnante, du métissage
des cultures. » Jack Lang

53- Dalida : 10 documentaires gratuits

Saturday, December 18th, 2010

Dans le cadre du spécial Dalida publié par Le Point et comportant la diffusion de nombreux docu- ments sur Gay Globe TV au www.gayglobe.us, tout à fait gratuitement, il a été décidé de présenter le documentaire “Dalida Éternelle” en entier sans coupures en dix segments séparés permettant une diffusion web de la meilleure qualité possible.
Avec l’aimable autorisation d’Orlando, le frère et héritier de Dalida, Gay Globe TV préparait donc cette série de documentaires à même le matériel fourni par Orlando et nécessitant de nombreux mois de préparation. Le sujet étant d’une très grande importance, nous voulions faire honneur à la diva mais aussi à son public en traitant ce dossier de manière parfaite.
Les dix segments seront donc en diffusion sur GGTV dès le 22 janvier 2008 et seront divisés en sections dont : clips de nombreuses apparitions de Dalida à des émissions de télévision, clips vi- déos, entrevues, nombreuses remises de récompenses, vidéos promotionnels et pubs télévisées de l’époque diffusées en France.
Dans le cadre de ces documentaires, il a été décidé d’ajouter quelques capsules de personnalités qui sou- haitaient partager leur amour de Dalida. Quelques documentaires commencent donc avec une capsule de quelques minutes mettant en vedette Mado Lamotte, Jean-Luc Romero (homme politique français), Roger-Luc Chayer (auteur de ces lignes, éditeur du Point et de GGTV) et quelques commentaires re- cueillis d’André Montmorency, acteur et comédien québécois très connu et aimé de la communauté gaie.
Les documents seront diffusés en totale exclusivité sur Gay Globe TV et le resteront pendant toute l’année 2008 vu la forte demande pour Dalida et la popularitéé encore aujourd’hui de ses chan- sons. Un suivi sera fait de ce Spécial Dalida dans les prochaines éditions du Point car d’autres personnalités souhaitaient toujours s’exprimer sur Dalida, le tour du sujet n’a pas été entièrement fait malgré les mois de préparation et les ressources mises en place pour gérer un tel événement.

53- Dalida, une incroyable carrière (suite)

Saturday, December 18th, 2010

Avec l’arrivée des yé-yé, les chanteuses à voix comme Dalida ont du souci à se faire. Mais elle sacrifie avec brio au rite du twist, de la même manière qu’elle n’aura de cesse pendant toute sa carrière de sentir les tendances et de les devancer. Le 5 octobre 67 elle revient à l’Olympia. C’est une nouvelle femme. Longue robe blanche de madone, croix de première communiante autour du cou et répertoire d’auteur. Ce n’est pas qu’une mutation de surface. Dalida a découvert à travers ses lectures la philosophie, la psychanalyse et la poésie.
En 1970, elle quitte Barclay pour former avec son frère Orlando une maison de production indépen- dante. Orlando Productions est le premier label indépendant et Darla Diladada, leur premier tube en commun. Une troisième période artistique commence. Sur scène, elle ose dévoiler son corps et se transforme en la star hollywoodienne qui la faisait rêver adolescente au Caire. C’est le temps du duo avec Alain Delon (Paroles, paroles), mais aussi de J’attendrai, reprise d’un succès d’avant guerre de Rina Ketty que Dalida chante sur un rythme qui annonce le disco. 1978 marque aussi l’invention du clip : Dalida a trop de tenues de scène pour pouvoir interpréter sa chanson en direct à la télé, un montage pré-enregistré est donc réalisé.
Une carrière phénoménale mais une vie personnelle trop douloureuse. Le 3 mai 1987, elle s’en- ferme dans sa maison de Montmartre et décide de mettre fin à ses jours, certaine en son âme et conscience d’avoir accompli son destin.
Dalida et le monde : une star internationale
« Je ne connais du monde que les aéroports, les hôtels et les salles de spectacle » confiait Dalida à France Soir en 1969. Dalida est la première chanteuse à faire une carrière internationale de cette envergure. Pas un endroit du globe où son nom ne soit connu. Chanteuse franco-italienne née en Egypte dans un quartier qui bruissait de langues étrangères, Dalida en parlait quatre et a enregistré des chansons en dix langues différentes. C’est une des clefs de sa réussite. Elle a toujours, lors de ses tours de chant à l’étranger, adapté une partie de son répertoire au pays qui l’accueillait.
Japon. Antilles. Moyen-Orient. Brésil. Vietnam. Canada. Afrique… Dalida fera escale dans tous les pays, sur tous les continents. Au temps du rideau de fer, elle est la première chanteuse à venir se produire dans les pays de l’Est. Dalida chante avec la même ferveur dans l’Algérie indépendante sur l’invitation de Ben Bella que dans la salle mythique du Carnegie Hall de New York, en 1978. Plus de 20 minutes de rappels. Jamais aucune chanteuse européenne depuis Joséphine Baker n’avait provoqué un tel raz-de-marée.
Artiste éminemment populaire, adulée encore aujourd’hui, elle a fait, et continue de faire la une des journaux du monde entier.

53- Inauguration de la Place Dalida à Paris

Saturday, December 18th, 2010

Gay Globe TV présente, dans le cadre de la série de docu- mentaires dédiés à la mémoire de Dalida et diffusés au www. gayglobe.us dans la section spéciale Dalida, l’inauguration de la Place Dalida à Paris en images.
En 1997, la ville de Paris, avec l’approbation d’Orlando, le frè- re de Dalida et héritier de sa mémoire, inaugurait une place dans le quartier Montmartre et dévoilait au même moment une nouvelle statue à l’image de la diva décédée 10 ans plus tôt.
Tout le gratin de la ville y as- sistait et un document vidéo unique a été produit et intégré dans le DVD “Dalida Éternelle” diffusé par Gay Globe TV.
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Par : Orlando    Photo : graveyard.net
Le 3 mai 1987, Yolanda décidait de nous quitter. Dalida elle, s’installait dans l’éternité. Vingt ans plus tard, je vous propose de faire une escale à travers les multiples facettes de sa vie.
J’ai conservé tous les documents, les écrits, notes, journaux, correspondances et surtout ses robes qui ont fait rêver le monde entier. Aujourd’hui j’ai compris que le temps était venu de faire partager tout cela à son public. Dalida a incarné pour toute une génération, le rêve oriental. Elle a été la porte-parole de la chanson française et a contribué au rayonnement de Paris et de Montmartre dans le monde pendant 50 ans. En 2007, Dalida est plus présente que jamais et la légende continue… J’ai été le témoin de son histoire, je suis devenu le gardien de sa mémoire. J’espère avoir été digne de sa confiance.
Biographie autorisée par : Orlando
Les trois vies de Dalida
Dans la vie de Dalida, il y a comme trois vies en une. Trois périodes qui se distinguent les unes des autres.
La première période voit l’arrivée en France d’une fille aux cheveux noirs et aux grands yeux om- brés de khôl. Une Cléopâtre moderne qui vient de remporter dans son bikini panthère le concours de Miss Egypte. Cette Dalida trouve en la blonde Brigitte Bardot son parfait équivalent. Elle voulait être actrice mais rencontrera le succès en chantant. Sa voix est gorgée de soleil. Son répertoire, Bambino en tête, est en parfaite adéquation avec son âge.

Don de sang des homosexuels
Par : La Presse Canadienne
MONTREAL – Héma-Québec surveille attentivement l’en- semble des réseaux de four- nisseurs de produits sanguins dans l’espoir de voir une ouver- ture envers les dons de sang des homosexuels.
Sa présidente, la docteure Francine Décary, affirme tou- tefois qu’aucune demande ne sera faite en ce sens à Santé Canada, car l’organisme fé- déral de réglementation n’est nullement prêt, selon elle, à accueillir favorablement une requête de cette nature.
La docteure Décary reconnaît que les homosexuels ne sont plus le vecteur principal de transmission du sida, cause première de leur exclusion des critères d’admissibilité pour le don de sang et que les tests de dépistage du VIH sont désor- mais beaucoup plus simples et rapides. Cependant, elle rap- pelle que le sang est, depuis 1989, classé comme un médi- cament au sens de la loi et qu’à ce titre, c’est Santé Canada qui a le dernier mot en matière de sécurité et qui détermine les critères de sélection des don- neurs.
La docteure Décary ajoute que les groupes et individus qui s’en prennent à Héma-Québec se trompent donc de cible.
Elle souligne que son organis- me a été amené à se défendre à plusieurs reprises devant la Commission des droits de la personne et que celle-ci lui a donné raison chaque fois.
Néanmoins, le besoin de pro- duits sanguins étant constant, elle ne cache pas que l’évo- lution de cette problématique est suivie avec attention par l’ensemble des fournisseurs de produits sanguins.
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Biographie autorisée par : Orlando    Photo : Google.com Les trois vies de Dalida (suite)
La seconde Dalida est une madone au visage grave. En 1967 son compagnon Luigi Tenco se suicide après l’échec de sa prestation au festival de San Remo. Elle-même, un mois plus tard tente de mettre fin à ses jours. Dalida ajoute à son répertoire Léo Ferré, Jacques Brel, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud et Serge Lama. La presse regarde d’un autre œil celle qui sait si bien faire sienne les chansons des autres. Le public découvre que la pin up des débuts a plus de profondeur que ne laissait le présager son premier répertoire.
Enfin, il y a la troisième Dalida, la reine des émissions de télévision et des shows à l’américaine. Celle qui est disco avant le disco. Une Dalida glamour et amincie, qui dévoile son corps parfait et ses jambes magnifiques dans des spectacles où le chant répond à la danse. Une Dalida au statut de star internationale qui fera le tour du monde, de Varsovie à Tokyo, du palais du shah d’Iran au très sélect Carnegie Hall de New York. Dalida sera également une des premières artistes femmes à s’offrir trois semaines durant un show complet sur la grande scène du Palais des Sports à Paris.
Par : Orlando    Photo : Orlando
Les dates-clefs dans la vie de Dalida
Polyglotte (elle parlait quatre langues), Dalida aura enregistré au cours de sa carrière 2000 chansons en sept langues différentes. Son palmarès est spectaculaire. Ses succès (dont l’Oscar mondial du Succès du disque 1974) se comptent par dizaines. Chanteuse éminemment populaire, Dalida a vendu 120 millions d’albums dans le monde entier.
Tout commence en 1954 avec l’élection de Miss Egypte. Le 25 décembre, Dalida arrive à Paris. En 1956, en quelques semaines, elle vend plus de 300 000 45 tours de Bambino, premier disque d’or dans l’histoire de la variété française. Puis viennent en 1958 « Les Bravos du music-hall » avec Yves Montand et l’Oscar de Radio Monte-Carlo qu’elle reçoit pendant six années consécutives. À cela vient s’ajouter en 1963 l’Oscar mondial du Succès des « Juke Box » et surtout en 64 son pre- mier disque de platine qui couronne plus de 10 millions de disques vendus.
À l’étranger aussi la reconnaissance est là. Allemagne « Le Lion d’Or 1959 », Italie « La Louve de Rome 1959 ». Au Brésil on lui décerne l’Oscar de la popularité « Chico Viola 1965 » pour le succès de La Danse de Zorba. Dalida reçoit aussi plusieurs Oscars de Radio Luxembourg dont le dernier en date du 28 octobre 1970 avec Joe Dassin, sans oublier l’Oscar de Canzonissima, décerné par la plus grande émission télé en Italie, pour 1967-1968.
En juin 1968, La Maison des Intellectuels nommait Dalida Commandeur des Arts, Sciences et Let- tres, en lui remettant la Croix de vermeil au Palais de la Mutualité. Cette même année, le 5 décem- bre, à l’Hôtel de Ville, elle recevait la Médaille de la Présidence de la République, offerte par le Général de Gaulle, (récompense qu’aucune autre artiste n’a jamais reçue) ainsi que la médaille de la Ville de Paris.

Le palmarès des années 70 est particulièrement riche. En 1973, c’est le prix « Triomphe de la chanson ». Au cours de l’année 1974, elle est No.1 dans douze pays différents avec Gigi l’Amoroso et Il venait d’avoir dix-huit ans. Le 13 janvier 1975, Dalida reçoit à l’Olympia son second disque de platine pour Gigi l’Amoroso, record de ventes dans les pays du Benelux. Elle détrône alors Franck Sinatra qui depuis 1966 détenait le record des ventes avec Strangers in the night. Le 12 février 1975, on lui remet le Prix de l’Académie du Disque français, catégorie chanson, pour Il venait d’avoir dix-huit ans.
En 198l, on crée pour elle le Disque de Diamant qui couronne 25 ans de succès ininterrompu. 1981, toujours, le Golden Europa (qui récompense la vedette la plus populaire de l’année) lui est décerné en Allemagne. En 1982, un sondage effectué par Paris-Match sur les femmes exerçant le plus d’influence sur les Français, classe Dalida (seule femme du show-business) après Simone Veil et devant Danièle Mitterrand.
En 1988, l’Encyclopédia Universalis fête ses 20 ans et commande à la SOFRES un sondage sur les événements et les personnalités françaises ou étrangères (du monde de la politique, des sciences, de la culture … ) qui ont le plus marqué les Français de 1968 à 1988. Dalida arrive après le Général de Gaulle et avant Jean-Paul Il. Aujourd’hui une place inaugurée le 24 avril 1997 à Montmartre porte son nom. Un buste sculpté signé Aslan y est érigé à sa mémoire. En 2001, la Poste française fait imprimer un timbre à son effigie.
Côté scène, une comédie musicale a été créée sur Dalida au Canada quand en Italie une pièce lui est consacrée, et qu’à Moscou comme au Brésil on s’apprête à lui rendre hommage en créant des spectacles qui retracent son parcours. Un film en deux parties a été tourné sur sa vie. Dalida y est interprétée par la comédienne italienne Sabrina Ferilli. Le film, diffusé les 2 et 3 mai 2005 sur France 2, a réuni 13 millions de téléspectateurs. En 2005, un sondage sur « les 100 plus grands Français de tous les temps » permet à Dalida et à Piaf, deux seules chanteuses à être classées, d’occuper une fois encore le devant de la scène.
Biographie autorisée par : Orlando    Photo : Orlando
Dalida, une incroyable carrière
La carrière de Dalida a des allures de success story. Il faut à cette jeune Italienne, née au Caire dans un quartier populaire, un caractère bien trempé et une volonté plus qu’affirmée pour débarquer seule, à Paris, où elle ne connaît personne en dehors d’un vague metteur en scène français de cinéma qui l’a repérée au Caire. Elle ne fera d’ailleurs pas carrière au cinéma.
Elle sera, moins de deux ans après son arrivée, entièrement happée par la chanson, enregistrant plus de 2000 chansons en 33 ans de carrière. En 1956, Bambino sera le premier d’une très longue série de succès.

53- Hey Bruno, c’est toi là-bas, dans le noir?

Saturday, December 18th, 2010

Bruno Gigliotti, plus connu sous le nom d’Orlando, est le frère et le producteur de Da- da. De son adolescence passée en Egypte, il gardera le souvenir d’un bref passage dans chanson, c’est lui, en effet, qui lancera dans les années soixante le fameux “Mustapha”
pris quelque temps plus tard par Bob Azzam.
est au milieu des années soixante qu’il débarquera à Paris avec l’idée de réussir une carrière de anteur comme sa célébrissime sœur devenue une STAR confirmée.
ais très vite il s’apercevra que sa véritable vocation n’est pas d’occuper le devant de la scène, ais d’être plutôt en retrait pour s’occuper d’autres talents. Il voue une adoration et une admiration
ns bornes à sa sœur et rêve secrètement de s’occuper d’elle.
la fin des années soixante, il quitte définitivement la chanson et entre chez Barclay pour devenir directeur artistique de Dalida et apprendre en même temps son métier. Il l’apprendra tellement e qu’en 1970, il décide en accord avec sa sœur de monter son propre label, devenant du même
up le 1er producteur indépendant du show-business. partir de ce moment, il entame la transformation artistique de Dalida, enchaînant les tubes aux
andes idées.
n effet, c’est Orlando et Dalida qui lanceront le mouvement du disco en France, c’est lui qui réa- era la 1re vidéomusique, lui toujours qui aura l’idée du 1er Raï et du 1er Medley, c’est lui enfin i amènera Dalida au Palais des sports faisant d’elle la 1re femme à s’y produire et remporter un
omphe.
rès vite Orlando prouvera qu’il n’est pas seulement le producteur et frère cadet de Dalida, mais ssi et surtout un découvreur de talents, mettant son savoir-faire au service de jeunes artistes ’il lancera comme : Shake, Frédéric Chateau, Melody, Les vagabons, Indra et plus récemment
élène Segara. À l’heure où les producteurs indépendants ont pratiquement disparu, absorbés par s multinationales, il reste un des derniers encore en course.
ersonnage très médiatisé, son humour et son sens de la fête en font une figure haute en couleurs la vie parisienne. C’est Dalida qui fit connaître Montmartre à Orlando, devenu depuis un membre
part entière de la commune et de ses habitants.
e 24 avril 1997, une “Place DALIDA” fût inaugurée grâce aux démarches qu’il entreprit, offrant à commune le buste en bronze qui y figure. Il donne son accord pour que la cuvée 1998 du vin de
ontmartre soit baptisée “Cuvée DALIDA“ remportant le succès que l’on connaît.
oute la gloire qui rejaillit sur Dalida c’est Orlando qui l’aide à s’en parer. Lui qui la connaît mieux e personne et qui à force de travail, de patience, d’écoute mais aussi beaucoup d’amour fera
elle aujourd’hui un véritable MYTHE.

53- Roger-Luc Chayer qu présente Dalida

Saturday, December 18th, 2010

Roger-Luc Chayer, éditeur du Point et de Gay Globe TV, pré- sente aussi la star Dalida en racontant ce qu’elle représen- tait à une époque, lors de ses premières amours, toujours au www.gayglobe.us

53- Mado Lamotte raconte Dalida

Saturday, December 18th, 2010

Mado Lamotte, la diva des personnificateurs féminins au Canada et la plus célèbre am- bassadrice de la culture gaie au pays souhaitait aussi rendre hommage à son idole, Dalida.
Dans une entrevue exclusive présentée sous forme de cap- sule au début de la série de do- cumentaires portant sur Dalida et diffusés sur Gay Globe TV au www.gayglobe.us, Mado raconte ce que représentent la carrière et le style de Dalida pour un comédien qui souhaite la personnaliser, le tout, dans une ambiance d’entrevue ma- gique avec effets de couleurs signés du caméraman de GGTV, Gaétan Cloutier. À voir absolument sur GGTV dès le 23 janvier 2008.

53- Dalida éternelle sur You Tube!

Saturday, December 18th, 2010

De tout son vivant, jamais Dalida n’aura été en mesure de battre des records d’assistance en termes d’auditeurs autant que sur You Tube, la division vidéo gratuite du moteur de re- cherche et d’indexation Google, que l’on peut consulter au www.youtube.com.
En inscrivant le nom de Dalida dans le moteur de recherche, le public peut consulter des centaines de vidéos sur Dalida comportant la plupart de ses titres mais aussi de nombreux documentaires qui lui sont consacrés, dans plusieurs langues. Vous voulez entendre Gigi L’Amoroso en italien, rien de plus facile sur You Tube. Les visites sont spectaculaires : “Paroles, paroles” a fait 233 000 visites, “Gigi L’Amoroso” en français totalise 114 000 visites alors que des versions beaucoup plus rares de certaines de ses chansons, comme par exemple la chanson “Que reste-t-il de nos amours”, ne fait que 192 visites mais constitue l’un des plus beaux moments télévisuels d’une rareté inimaginable, accessible gratuitement sur Internet. Découvrez Dalida sur You Tube et voyez pour la première fois des documents que l’on ne pouvait imaginer exister. www.youtube.com, recherche : Dalida

53- Hommage à Orlando, le frère de Dalida

Saturday, December 18th, 2010

I ge ell
Or 60 ce bli de
La qu ap oe
Il vi im so qu
Or so po le et ce no m no d
Traitements au laser doux – www.centresstop.com
: Roger-Luc Chayer    Photo : Orlando
ommage à Orlando, le frère de Dalida
l aura été pour la communauté gaie canadienne un véritable ami et un amour en désirant parta- r avec nous non seulement l’affection pour sa soeur, mais l’amitié et la culture qu’elle souhaitait
e-même partager avec son public.
lando est le frère de Dalida, son héritier et le gestionnaire de la mémoire de la diva des années , 70 et 80. Une “chanteuse à textes” comme on disait à l’époque mais qui a fait la preuve que tte voix unique pouvait survivre à sa disparition, parce qu’Orlando aura été présent auprès du pu- c de Dalida sans jamais disparaître, un peu comme s’il souhaitait compenser le départ trop rapide
sa soeur, comme s’il voulait nous dire qu’elle sera éternellement avec nous.
vie de star et la gestion d’une carrière comme celle de Dalida n’est pas facile, loin de là. Orlando, i savait si bien s’occuper de la carrière de Dalida de son vivant, est resté l’excellent gestionnaire précié de tous même 20 ans après la disparition de sa soeur. Son secret? La passion d’une uvre globale qui ne sera jamais égalée, tout au plus imitée.
a représenté et représente toujours Dalida, comme on peut représenter Mozart ou Voltaire. Faire vre la mémoire des plus grands talents de notre monde est quelque chose d’historique, de si portant qu’il se porte toujours volontaire pour répondre positivement à ceux qui lui demandent n aide. Partager Dalida c’est comme ouvrir un bon bordeaux des meilleures années, ça ne se fait
’entre amis, pour l’amour des bonnes choses de la vie.
lando est définitivement une de ces bonnes choses de la vie. Il aime être dans l’ombre de sa eur, il n’aspire à rien d’autre qu’être le meilleur porte-parole de notre diva préférée. À ce titre et ur l’ensemble de son oeuvre, Orlando est devenu à sa façon une star de la culture pop non seu-
ment d’une autre époque, mais des années 2000. Il a du caractère, il est d’une beauté sauvage racée, il aime notre diva à la passion, il partage Dalida avec ceux qui veulent l’aimer. Pour toutes s raisons et pour celles que nous ne pourrions divulguer par respect d’une vie privée exemplaire, us souhaitons être les rares à penser à l’homme derrière la grande dame…. Nous rendons hom-
age à Orlando et souhaitons le remercier pour l’ensemble de sa contribution non seulement dans tre humble magazine ou notre WebTV, mais pour tout ce qu’il a fait pour la carrière et le souvenir
e Dalida, la Reine des “chanteuses à voix”, éternelle…

53- Gay Globe TV : spécial Dalida

Saturday, December 18th, 2010

À peine le spécial Dalida était-il annoncé sur le site de GGTV au www.gayglobe.us que de nou- veaux records de fréquentation étaient atteints. La vidéo du spécial Dalida du Queen à Pa- ris ayant été téléchargée plus de 65,000 fois en deux mois, battant de loin toutes les autres émissions présentées jusqu’à maintenant sur la seule chaî- ne de télé gaie sur Internet.

52- Chantal Chamandy : une nouvelle Dalida?

Saturday, December 18th, 2010

Pourquoi ne pas vous laisser entraîner dans un voyage cinématographique magique et nimbé de brumes? Visitez un monde où les rêves les plus secrets et les plus lucides de- viennent réalité, là où soufflent les vents du désert. En chemin, laissez-vous charmer par les écharpes de soie, les musiques envoûtantes et les parfums enivrants de contrées lointaines. Vous pénétrez dans l’univers de Chantal Chamandy, qui tire son inspiration du monde entier.
Née à Alexandrie, en Égypte, de parents grecs et égyptiens et libanaise par alliance, Chantal a vécu en Italie avant de s’installer, encore enfant, en Amérique du Nord. À Montréal, au Canada, l’une des religieuses du pensionnat où elle étudiait découvrit son talent pour la musique et la guida. La jeune Chantal se joignit rapidement à la chorale de l’école et entama une formation professionnelle en tant que chanteuse d’opéra sous la tutelle de Carmen Mehta, membre d’une famille de musiciens mondialement célèbres dont un membre a été chef de l’Orchestre Symphonique de Montréal.
Pour le magnifique album Love Needs You, Chantal y a consacré deux ans et a réuni les artistes les plus talentueux du milieu afin de créer une œuvre authentiquement internationale. En prévision de l’inévitable passage à la musique de danse, Chantal a ajouté un second CD de chansons « re- mixées » à son album Love Needs You. Ces six nouvelles versions ont été produites par un duo pro- metteur, The BILZ (Keshia Chante) et sont vouées à devenir des succès dans les discothèques.
Pour vous régaler de la musique de Chantal Chamandy, rendez-vous au chantalchamandy.com, on y diffuse les derniers hits de Chantal en mode continu!
Tadros lance le CD “Vis Ta Vie” enregistré dans la bulle
Le 14 novembre prochain, les frères lanceront leur nouveau CD/CD-ROM très attendu du public et des médias. On se rappelle que les frères Tadros avaient vécus dans une bulle de 14 pieds par x 14 pieds pendant 7 jours et 7 nuits sur l’esplanade de la Place des Arts pour écrire et enregistrer des chansons. C’est là où ils ont eu l’inspiration pour la pièce titre de l’album ‘’VIS TA VIE’’ ainsi que pour trois autres pièces qui figurent sur l’album. Ce CD des TADROS est le premier album au Canada à avoir été enregistré de cette façon. Ce troisième album français à vu le jour dans leur ‘’incubateur’’ à la Place des Arts au courant du mois de mai dernier. Au total 4 pièces ont été terminées dans ce laboratoire public.
L’album démontre leur grand sens de la mélodie accrocheuse et leur talent indéniable quant au contenu des textes. ‘’VIS TA VIE’’ incite les gens à mettre de côté leurs peurs et d’avancer droit vers leurs rêves et passions. Encore une fois, ils ont sollicité les services du très talentueux Carol Bergeron à la réalisation (Star Académie, Corneil et Dany Bédard).
On y retrouve 11 chansons et 25 minutes de tournage (avec vidéo-clips) de leur séjour dans la bulle. Des reportages exclusifs des frères TADROS et des moments cocasses piqueront sans doute l’intérêt des curieux. Vous êtes conviés à leur lancement de disque où ils profiteront de l’occasion pour faire l’annonce de leur prochain projet d’envergure. Venez découvrir l’univers de TADROS le 14 novembre prochain de 18h00 à 20h00.
L’AMBROISE 4020, Rue St-Ambroise, suite #140 , Montréal, Québec Ne manquez pas de voir le nouveau DVD “Vis Ta Vie” des Tadros sur Gay Globe TV au www.gayglobe.us

52- Dalida fera l’objet d’un dossier spécial et unique dans les médias gais avec Le Point!

Saturday, December 18th, 2010

La Revue Le Point publiera dans sa prochaine édition un dossier surprise et unique sur la grande diva des années disco : Dalida.
Le Point, en collaboration avec le frère de Dalida, proposera alors une série de photos uni- ques, d’affiches dont une me- surant 11 X 17, une biographie autorisée et surtout, grâce à sa collaboration avec Gay Globe TV, proposera une série d’une dizaine de documentai- res comportant les principaux succès de Dalida présentés par des personnalités connues du Québec. Ce spécial, unique et exclusif au Canada, se pré- pare depuis au moins 6 mois et sera publié tout à fait gratui- tement, de même que les ac- cès aux documentaires de Gay Globe TV au www.gayglobe.us.
L’ensemble de la revue sera consacrée à la star mainte- nant décédée et constituera une édition souvenir à conser- ver précieusement puisque ce type de dossier multimédia ne risque pas d’être de nouveau présenté au Québec.

47- Ces chanteuses adorées par les gais

Friday, April 16th, 2010

Le 20 février, à Paris, sur la scène de lʼOlympia, le chanteur new-yorkais Rufus Wainwright rendra
hommage à Judy Garland, actrice et chanteuse américaine morte en 1969, mais restée, en particulier aux
Etats-Unis, une des icônes gay les plus célébrées.
Le monde de la chanson fé-
minine fournit depuis longtemps
son lot de fi gures au panthéon
intime de lʼhomosexualité mas-
culine. De Marlene Dietrich à
Madonna, de Dalida à Mylène
Farmer, en passant par Barbara,
Kylie Minogue, Barbra Strei-
sand ou Sheila, elles sont nom-
breuses à être régulièrement
citées ou revendiquées comme
références culturelles de la com-
munauté gay.
Est-ce céder aux stéréotypes
que de chercher comment et
pourquoi une artiste rassem-
ble des fans en partie identifi és
selon leurs préférences sexuel-
les ? La question fait débat sur
les forums dʼInternet. Celui de
gayland.com sʼinterroge : “Les
gays aiment Mylène Farmer ?”,
avec prises de bec entre fans et
détracteurs de la chanteuse ; le
site etalors?.com (une autre vi-
sion du monde gay et lesbien)
demande, lui, “La communauté
homo est-elle stéréotypée en
musique ?”
Certains en profi tent pour dé-
noncer les clichés et multiplier
les contre-exemples (“Pas be-
soin dʼêtre gay pour aimer
Madonna”, “On peut être gay
et détester Sheila”), dʼautres
détectent là les effets pervers
du communautarisme (“Je vois
ça comme du conformisme par
rapport aux autres homos ou un
moyen de sʼaffi rmer en tant que
tel”) ou constatent la réalité de
ces coups de coeur (“Quand une
artiste chante avec des paroles
qui pourraient sʼassimiler à la
vie dʼhomosexuels, cʼest normal
que les homos sʼy retrouvent”).
Si les chanteuses attirent plus
que les chanteurs, estime Serge
Hureau, directeur du Hall de la
chanson, artiste et ancien mi-
litant du FAHR (Front dʼaction
homosexuel révolutionnaire) au
début des années 1970, cʼest, en
particulier, à cause du “plaisir
dʼentendre des mots dʼamour
adressés à des hommes. La
chanson permet le polymorphis-
me du désir”.
“Ces chanteuses cristallisent,
parfois dès lʼenfance, notre part
de féminité, à un moment où
nous ne savons pas encore expri-
mer cela consciemment”, sug-
gère Pierre Fageolle, journaliste
à Femme actuelle, qui, pour le
magazine Idol, avait réalisé une
CD compilation, Nos meilleures
copines, sur le thème des icô-
nes gay. Pour quʼune chanteuse
soit consacrée “diva homo”,
lʼidentifi cation par les mots
sʼaccompagne en général dʼune
stylisation extrême de lʼappa-
rence. “La question du sexe
se joue aussi sur le vête-
ment,  constate Serge Hureau,
sur des artifi ces, sur un mas-
que que lʼon peut sʼapproprier,
au besoin jusquʼau travestis-
sement.” Ce jeu peut porter
vers lʼandrogynie – comme le
look de garçonne de Barbara,
ou les smokings portés, en son
temps, par Marlene Dietrich.
Il met surtout en scène une fé-
minité exacerbée, à la façon des
meneuses de revue du music-
hall. Comme au temps de Mis-
tinguett et de ses “boys”, des
artistes telles Mylène Farmer,
Mireille Mathieu, Dalida, Sylvie
Vartan ou Kylie Minogue (dont
les robes ont lʼhonneur dʼune
exposition, jusquʼau 10 juin, au
Victoria and Albert Museum, à
Londres) ont manipulé parures,
maquillage, chevelure, choré-
graphies comme on joue à la
poupée. Suite page 22
Showgirl hors pair, Madonna
a poussé lʼart de la métamor-
phose jusquʼau transformisme,
souvent aidée de son ami, le
couturier Jean Paul Gaultier. De
cette relation particulière avec le
public homosexuel, Madonna a
dit un jour : “Je crois que lʼune
des raisons pour lesquelles la
culture gay accepte plus faci-
lement les femmes fortes et les
divas est que la tension sexuelle
a disparu. Le côté “cul” nʼexiste
pas, si bien que les gays ne trai-
tent avec les femmes que sur un
plan intellectuel et émotionnel.”
Le destin et la personnalité de
ces “reines” offrent dʼautres oc-
casions de se rapprocher dʼelles.
Rarement des jeunettes, ces di-
vas – lyriques comme Maria Cal-
las ou de la chanson populaire
- ont affi rmé leur indépendance,
au prix parfois de la solitude ou
dʼune vie amoureuse chaotique.
“Le choix des homos se porte
souvent vers des femmes phal-
liques, observe Serge Hureau,
des vestales qui peuvent être à la
fois maternelles et dʼune auto-
rité qui conteste le patriarcat.
Leur solitude, leurs blessures
entrent aussi en résonance avec
une expérience homosexuelle
qui connaît cette souffrance.”
Ce mal de vivre, ces fêlures,
ces chanteuses savent, là encore,
les styliser. On pense aux vête-
ments noirs de Barbara qui sa-
vait mêler deuil intime et rayon-
nement scénique, ou à la façon
dont Mylène Farmer exploite
des thèmes comme lʼenfance
perdue, lʼobsession morbide ou
lʼambiguïté sexuelle.
Comme chez Judy Garland,
drame et glamour peuvent faire
bon ménage. Lʼexemple le plus
révélateur serait, en France, ce-
lui de Dalida, vamp et madone
à la voix grave et aux épaules
carrées, morte suicidée, le 3 mai
1987. “Dalida est lʼincarnation
des fantasmes du public gay, de
la femme quʼil voudrait être, à la
fois glamour, forte, fragile”, as-
sure Orlando, frère et légataire
universel de la chanteuse. “Ce
public sʼest rapproché dʼelle
une première fois en 1967, après
son premier suicide, elle était
alors une madone aux grandes
chansons tragiques. Puis une
seconde fois, dans les années
1970, quand elle est devenue
une vamp disco.” Grâce aux
remix techno de ses chansons,
produits par son frère après
sa mort, Dalida a renouvelé
son contingent de fans dans la
communauté gay. Elle demeure
un must des DJ, par exemple
dans des lieux de fêtes parisiens
comme le Tango ou la Nuit des
Follivores, et Orlando reste actif
- huit DVD sortiront en mars, et
une grande exposition Dalida aura
lieu, en mai, à la mairie de Paris.
Les pistes de danse ont souvent
adoubé de nouvelles icônes.
Dans les années 1970, la vogue
du disco a correspondu à lʼépa-
nouissement dʼune culture gay
sortant de la clandestinité, pour
revendiquer un hédonisme pro-
portionnel à ce quʼavait été ses
frustrations. Amanda Lear, Don-
na Summer… les “disco queen”
se multiplieront.
Le virage disco pris par Sheila,
à la fi n des années 1970, trans-
formera ainsi une partie de son
public. “Avant cela, jʼétais la
chanteuse des familles”, analyse
Sheila. “Avec le disco, la frange
gay de mon public sʼest brus-
quement agrandie. Mais cʼest à
la fi n des années 1980 et surtout
lors de mon retour en 1998, que
je mʼen suis aperçue. Ce public
constituait soudain 80 % de la
salle de concert !”
Un soutien que Sheila – dont
on vient de rééditer les albums
en intégrale – apprécie. “Cʼest un
public aussi exigeant que fi dèle.
Ce sont des gens qui aiment fai-
re la fête, qui nʼont pas peur de
se lâcher.
Ils entraînent tout le monde. Si
je peux continuer à faire ce mé-
tier, cʼest en grande partie grâce
à eux.” Chantal Goya, remixée
et fêtée régulièrement par un
public masculin attaché à ses
souvenirs dʼenfance, pourrait en
dire autant.
Cette proximité entre vedettes
féminines et public homosexuel
tisse des liens extra-musicaux,
spécialement depuis les ravages
de lʼépidémie de sida. Sheila,
comme Madonna, Barbara,
Line Renaud ou de nombreuses
autres, se sont impliquées dans
la lutte contre ce fl éau, renfor-
çant encore lʼaffection quʼon
leur porte.
Au contraire dʼune Donna Sum-
mer qui, dans les années 1980,
avait eu la bêtise de parler du sida
comme dʼune “punition divine”.
La communauté gay se détourna
de sa diva, qui, commerciale-
ment, ne sʼen remit jamais.

Sevran se sent ridiculisé par Dalida

Saturday, October 10th, 2009

L’animateur va attaquer en justice les auteurs du téléfilm consacré à Dalida: il s’y trouve caricatural
Par: Google.news
N’empêche! Pascal Sevran n’en démord pas: «Jamais on ne m’a demandé
l’autorisation pour ce film, pour me faire apparaître, sous les traits d’un
comédien, aux côtés de Dalida lorsque je lui ai proposé la chanson Il venait
d’avoir 18 ans. D’ailleurs, on n’avait pas à me demander l’autorisation…
Quant aux commentaires de la réalisatrice, qu’elle les garde pour elle! Le
jeune homme que j’étais avait 23 ans et non pas 40… J’ai fait trente chan-
sons pour Dalida et j’ai vécu près d’elle pendant quinze ans…»
A présent, Pascal Sevran annonce qu’il va attaquer en justice les auteurs du film,
au prétexte qu’il estime avoir été ridiculisé. Et Orlando, le frère-producteur de
Dalida, fait savoir qu’il soutient Pascal Sevran. Lequel n’est toutefois pas fâ-
ché avec le diffuseur français de Dalida: France 2 et l’animateur réfléchissent
à une prochaine émission de chansons le samedi en prime time! Comme quoi,
dans le petit monde de la télé, certains intérêts restent au-dessus des autres…
(PARIS) Fidèle à sa réputation… Donc, il n’a pas manqué de réagir à
Dalida, le film télé en deux parties réalisé par Joyce Buuel et diffusé par
France 2 ces lundi et mardi derniers, quelques semaines après RTL-TVi.
Certes, l’audience était au rendez-vous proposé par la deuxième chaîne
française (une moyenne de 6,5 millions de télé- spectateurs), mais Pascal
Sevran n’en retient que la séquence d’à peine deux minutes qui évoquait
sa rencontre avec la belle chanteuse italo-égyptienne.
Vu par la réalisatrice, le personnage de Sevran apparaît comme une cari-
cature extrême. Et l’animateur-auteur-chanteur de crier son écoeurement:
« Je suis ridiculisé », lance-t-il sur le ton de l’indignation. Déjà, certains
expliquent que le présentateur de Chanter la vie (sur France 2 le dimanche
à 12 h 05) et d ‘Entrée des artistes (« Une Star Academy où l’on ne donne
pas d’argent et où l’on ne promet pas le statut de star!») s’offre une nou-
velle fois un caprice de diva.
Et la réalisatrice Joyce Buuel d’ajouter: «Il n’y a aucune caricature dans
mon film. Orlando, le frère de Dalida, pense que tous les homosexuels
sont des caricatures alors qu’ils ne le sont pas. Il faut juste assumer ce
qu’on est… Et dans le cas de Pascal Sevran, je dirai seulement qu’en
général on n’aime pas se voir représenter à l’écran par un comédien…»