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55- Pascal Sevran et Jean Daniel Cadinot nous quittent…

Saturday, December 18th, 2010

L’animateur de télévision Pascal Sevran est décédé vendredi matin à Limoges à l’âge de 62 ans des suites d’un cancer du poumon. « Je fais le mirliflore à la télévision et sur scène », disait-il. Pascal Sevran, monument rétro de la télé, farouche défenseur de la chanson francophone, a quitté le plateau, mort des suites d’une ma- ladie qu’il ne voulait pas nommer mais que « tous les Français connaissent », euphémisait-il.
Si Charles Aznavour, Laurent Gerra, Annie Cordy et même Céline Dion sont passés sur le plateau de son émission, « La Chance aux chansons », qu’il a animée pendant seize ans sur TF1 puis sur France 2, c’est aux côtés de Dalida qu’il a commencé, en composant quelques-uns de ses titres. Dont le tube « Il venait d’avoir 18 ans ». Par l’intermédiaire de la chanteuse, il rencontre François Mitterrand. Certains disent qu’il servait au président de bouffon à qui l’on demandait des chansons. Mais sa fidélité pour le chef de l’Etat, resté quatorze ans à gouverner la France, a continué même après sa mort, en 1996. Ainsi, il aurait fait partie de ceux qui ont payé la caution de 5 millions d’euros du fils du président défunt, Jean-Christophe Mitterrand, mis en détention en 2000 pour « complicité de commerce d’armes illicite et trafic d’influence ».
Mais quand il écrit, noir sur blanc, qu’il faudrait « stériliser la moitié de la planète », il se grille aussi bien à gau- che qu’à droite et à la télé. Cette phrase, inscrite dans son livre « Le Privilège des jonquilles », paru en janvier 2006 a sonné le glas de la bonhomie de l’animateur: « Les coupables (de la famine au Niger, ndlr) sont facile- ment identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer puisque ça les amuse. Personne n’osera jamais leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni ». Scandale. Le ministre de la culture de l’époque, Renaud Donnedieu de Vabres, juge les propos « scandaleux, inadmissibles et racistes ». Depuis, difficile de trouver sur le Net des pages qui évoquent Sevran sans faire allusion à cette histoire, à son homosexualité ou aux propos limites qu’il tenait sur les femmes ou son homosexualité.
Disparition du réalisateur de films gays : Jean Daniel Cadinot
Le cinéaste français Jean-Daniel Cadinot, connu dans le monde entier pour ses films pornos gays, est mort le 23 avril à l’âge de 64 ans d’une crise cardiaque. En activité depuis la fin des années 70, Cadinot a imposé un style (minets en chaleur) et une éthique progressiste du méli-mélo black-blanc-beur au plumard avant que cela soit de mode dans la rue. Quatre-vingts films à son actif dont certains mythiques (Sacré Collège, Tendres cousins), qui encouragèrent à leur sexualité « différente » plusieurs générations d’adolescents. Le dernier, Subversion, sortira cette année.
“Lorsque vous lirez ces mots, j’aurai posé la caméra, éteint les lumières, baissé le rideau et tiré mon ultime révérence. Puissent les efforts et le travail de toute une vie, concentrée sur la recherche de cet instant de vérité pure qu’est la communion sublime de deux êtres envoûtés par l’indicible désir de l’autre, inspirer mes héritiers de cœur. Jamais la réussite ni la fortune personnelle ne furent mon credo. Vous m’offrez la reconnaissance, je vous en remercie car je n’aspire à rien d’autre. Cadinot vous salue, souvenez-vous d’un bonhomme ob- servateur à l’extrême avec ses coups de gueule et ses contradictions mais à l’écoute des autres et tout plein d’amour.”

Sevran se sent ridiculisé par Dalida

Saturday, October 10th, 2009

L’animateur va attaquer en justice les auteurs du téléfilm consacré à Dalida: il s’y trouve caricatural
Par: Google.news
N’empêche! Pascal Sevran n’en démord pas: «Jamais on ne m’a demandé
l’autorisation pour ce film, pour me faire apparaître, sous les traits d’un
comédien, aux côtés de Dalida lorsque je lui ai proposé la chanson Il venait
d’avoir 18 ans. D’ailleurs, on n’avait pas à me demander l’autorisation…
Quant aux commentaires de la réalisatrice, qu’elle les garde pour elle! Le
jeune homme que j’étais avait 23 ans et non pas 40… J’ai fait trente chan-
sons pour Dalida et j’ai vécu près d’elle pendant quinze ans…»
A présent, Pascal Sevran annonce qu’il va attaquer en justice les auteurs du film,
au prétexte qu’il estime avoir été ridiculisé. Et Orlando, le frère-producteur de
Dalida, fait savoir qu’il soutient Pascal Sevran. Lequel n’est toutefois pas fâ-
ché avec le diffuseur français de Dalida: France 2 et l’animateur réfléchissent
à une prochaine émission de chansons le samedi en prime time! Comme quoi,
dans le petit monde de la télé, certains intérêts restent au-dessus des autres…
(PARIS) Fidèle à sa réputation… Donc, il n’a pas manqué de réagir à
Dalida, le film télé en deux parties réalisé par Joyce Buuel et diffusé par
France 2 ces lundi et mardi derniers, quelques semaines après RTL-TVi.
Certes, l’audience était au rendez-vous proposé par la deuxième chaîne
française (une moyenne de 6,5 millions de télé- spectateurs), mais Pascal
Sevran n’en retient que la séquence d’à peine deux minutes qui évoquait
sa rencontre avec la belle chanteuse italo-égyptienne.
Vu par la réalisatrice, le personnage de Sevran apparaît comme une cari-
cature extrême. Et l’animateur-auteur-chanteur de crier son écoeurement:
« Je suis ridiculisé », lance-t-il sur le ton de l’indignation. Déjà, certains
expliquent que le présentateur de Chanter la vie (sur France 2 le dimanche
à 12 h 05) et d ‘Entrée des artistes (« Une Star Academy où l’on ne donne
pas d’argent et où l’on ne promet pas le statut de star!») s’offre une nou-
velle fois un caprice de diva.
Et la réalisatrice Joyce Buuel d’ajouter: «Il n’y a aucune caricature dans
mon film. Orlando, le frère de Dalida, pense que tous les homosexuels
sont des caricatures alors qu’ils ne le sont pas. Il faut juste assumer ce
qu’on est… Et dans le cas de Pascal Sevran, je dirai seulement qu’en
général on n’aime pas se voir représenter à l’écran par un comédien…»