Archive for August, 2010

Ceux qui veulent détruire le Canada en immigrant…

Thursday, August 26th, 2010

J’aimerais bien connaître le nom de ceux qui, au nom du Gouvernement canadien, signent les certificats d’immigration qui autorisent l’entrée au pays de gens qui veulent faire sauter le parlement… Il me semble qu’on a un peu bâclé les vérifications non?

Les cas sont très nombreux de ces pseudo canadiens qui sont ici avec des autorisations gouvernementales et qui cherchent à détruire notre pays. Qui signe ces visas et ces certificats? Qui leur donne le droit d’entrer? Un des leurs? Allô!!!!!!!!

GGTV: Les actus de septembre 2010 en ligne

Wednesday, August 25th, 2010

Les actualités gaies de Gay Globe TV sont disponibles en ligne dès maintenant et traitent des sujets suivants:
L’auteure Caroline Gréco, sous traitement, va mieux
Célébrations de la fierté gaie à Montréal, vulgarité et violation de la loi 101
Ouverture du nouveau Coco Bongo Disco Club à Montréal
Réouverture de la rue Ste-Catherine Est, dans le Village, sous peu
Le Sauna Ste-Cath est fermé
Couverture de la Fête Arc-en-Ciel par GGTV
Un défi est lancé à Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média, il le relève devant les caméras

Écoutez les actus directement au http://www.gayglobe.us/actus0910.html

Robert Laramée est dans la mire de la SHQ

Wednesday, August 25th, 2010

Selon Le Devoir

Les pratiques administratives de l’ancien politicien dans deux résidences pour personnes âgées font l’objet d’une vérification

L’ex-conseiller municipal et ancien directeur de Vision Montréal, Robert Laramée, est dans la mire de la Société d’habitation du Québec (SHQ). Celle-ci s’interroge sur les pratiques administratives de M. Laramée à titre de directeur général de deux résidences pour personnes âgées situées dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Officiellement en congé pour deux mois, M. Laramée fait l’objet d’une vérification approfondie de la part de la SHQ.

Robert Laramée est directeur général de deux résidences pour personnes âgées situées dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. S’étonnant que certains revenus n’apparaissent pas dans les états financiers de 2008, la Société d’habitation du Québec a décidé de pousser plus loin son analyse et de confier le dossier à sa direction des affaires juridiques.

Ouverture du Coco Bongo Disco Club de Montréal avec Roger-Luc Chayer

Monday, August 23rd, 2010

Pour voir le reportage au conplet sur le Coco Bongo Club de Montréal, aller au http://www.gayglobe.us/cocobongo.html

Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

Gay Globe Magazine #70

Friday, August 20th, 2010

L’édition 70 de Gay Globe Magazine est en ligne au http://www.gayglobe.us

70- La référence en santé gaie à Montréal L’Actuel, la clinique au grand coeur pour les gais

Friday, August 20th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Gay Globe Média

Vous la voyez dans ces pages depuis de nombreuses années, elle annonce toujours des services qui s’adressent aux hommes de la communauté gaie, elle innove et dépasse toutes les normes au Québec dans le domaine du SIDA et des ITS, nous parlons bien sûr de la clinique l’Actuel de Montréal mais en plus d’être une clinique, c’est aussi le lieu on l’on se préoccupe le plus de notre santé collective comme gais à Montréal.

Nous savons tous que la clinique l’Actuel offre des services de dépistage pour de nombreuses maladies et conditions mais ce que peu savent, c’est que derrière les murs et les tables d’examen de cette clinique unique au pays se cachent des êtres qui ont sincèrement à coeur la santé et la qualité de vie des hommes de la communauté gaie.

Fondée par le célèbre Réjean Thomas alors que le SIDA était une toute nouvelle maladie et que rien ne pouvait en venir à bout, l’établissement s’est vite converti en centre de référence et d’information sur la santé gaie à cause de la ferme volonté de son fondateur.

Les médecins de partout au pays contactaient le Dr. Thomas pour lui demander des conseils et surtout avoir son expertise face au SIDA pour des patients de régions éloignées qui n’avait pas accès facilement aux soins.

L’Actuel n’est pas la norme, elle impose sa norme et c’est pour notre bénéfice collectif comme gais que nous pouvons non seulement compter sur des services super spécialisés, mais qu’on peut y trouver aussi une oreille attentive à ses moindres inquiétudes, tous les jours et le soir même.

“Quand je vivais à Sherbrooke, on m’a diagnostiqué un VIH il y a plus de 10 ans et le médecin qui m’a annoncé la nouvelle avait un air si grave que j’ai paniqué. J’ai pensé être dans un état terminal et il m’a référé à l’Actuel, sachant que je partais pour Montréal. Une fois sur place, j’ai compris que j’étais soigné par des gens qui n’avaient absolument pas peur du SIDA, qu’ils en savaient bien plus long que les autres et le médecin qui s’occupe de moi m’a redonné une raison de vivre. Je vis pleinement aujourd’hui, totalement sous contrôle et bien dans ma peau grâce à ce médecin qui m’a répondu quand je lui ai annoncé que j’avais le VIH “ouan pis?”…, nous raconte Alain, un patient qui n’a que de bons mots pour l’Actuel.

La visite de l’Actuel nous prouve d’ailleurs que nous sommes loin des cliniques médicales traditionnelles, froides et antipathiques.

À L’Actuel, on a le sentiment d’être dans une ruche d’abeilles et c’est connu, les abeilles ça n’arrête jamais. La communauté gaie connaît l’importance de l’expression “drame humain”, elle qui a été touchée par le SIDA pendant plus de 20 ans. Pour cette maladie comme dans de nombreuses autres qui résultent de l’amour ou de contacts sexuels, il est encore plus difficile d’affronter la situation si elle touche un gai.

Stigmatisation, rejet, homophobie sont souvent les ingrédients d’une vie gaie et quand on se retrouve à l’Actuel, c’est pour un répit, une pause que l’on peut sentir dès son arrivée. Un concept pensé par Réjean Thomas, dirigé par une équipe totalement au fait des réalités gaies comme Line Provost à la direction ou Ninon d’Aigle, adjointe de direction, sans parler des infirmiers, du personnel à l’accueil ou des autres spécialistes. Même si la clinique bourdonne d’activités, on aura toujours une place pour les hommes de notre communauté qui auront besoin de pouvoir parler de leur santé à l’abri des préjugés ou des regards désapprobateurs. L’Actuel c’est pour nous, merci d’être avec nous!

Pour les stalkers de ce monde

Thursday, August 19th, 2010

Ne laissez personne détruire vos rêves… Ceux qui te jalousent sont ceux qui te voudraient différent , car ils voient en toi ce que eux ne seront jamais … Alors n’accorde pas d’importance à la personne qui te critique, car prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que t’admirer !

André Cloutier

Roger-Luc Chayer

Thursday, August 19th, 2010

Roger-Luc Chayer, http://www.gayglobe.us, http://www.gglobetv.com, http://www.le-national.com, [email protected], [email protected], [email protected]

ACADÉMIE VILLE-MARIE                      2008-01-17               EN VIGUEUR

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DISQUES À TEMPO                           2002-01-29               EN VIGUEUR

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GAIS

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WEBMÉDICAL                                2008-01-17               EN VIGUEUR

WORLDNAT                                  2008-01-17               EN VIGUEUR

70- Gay Globe Média Le courrier des lecteurs de Gay Globe

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Magazine
Photo : Google

Question: Je suis une personne atteinte du VIH depuis longtemps et j’ai toujours espoir qu’on trouve un médicament ou un vaccin qui réglerait mon problème de médicaments et des effets secondaires. Je vois beaucoup d’articles dans votre magazine sur le sujet et je voulais suggérer que vous consacriez un espace sur le blog de Gay Globe (Le Point de son nom au http://gayglobe.us/blog/) strictement réservé aux découvertes et sur lequel les lecteurs pourraient faire la publication de leurs découvertes en temps réel, qu’est-ce que vous pensez de cette idée?
Lou

Réponse: Lou, votre idée est excellente. Je ne sais pas si un tel blog existe déjà mais il est clair que si le public a accès à du matériel audacieux et informatif en temps réel et que cela vienne répondre à un grand besoin de communication dans le domaine du SIDA, je suis 100% d’accord avec vous et nous en ferons le lancement officiel avec cette édition. Il sera facile à trouver, simplement aller au http://gayglobe.us/blog et aller dans la section “Découvertes SIDA”. Merci Lou.
Roger-Luc Chayer
Éditeur

Question: Je me suis abonné à GGTV la semaine dernière et je n’arrive pas à avoir accès au Canal 2 même si j’ai les bons codes, pourquoi?
Pierre

Réponse: Si vous n’arrivez pas à avoir accès au matériel complet diffusé ou publié sur GGTV c’est que votre adresse IP a été bloquée sur le serveur et cela peut arriver dans deux cas précis.

Soit votre ordinateur a été identifié comme la source d’activités non conformes comme le copiage complet de notre site à répétition ou soit vous vous êtes abonné à plus d’une reprise, parce que vous aviez probablement oublié vos codes d’accès et souhaitiez les récupérer. Cela est interdit par le système, c’est d’ailleurs clairement écrit dans les conditions d’utilisation auxquelles vous devez souscrire en vous abonnant la première fois. Pourquoi interdire les abonnements multiples?

Parce qu’avec plus de 5000 abonnés, ce qui est énorme à gérer, nous ne finirions plus de  ou parfois même triplées et que nous ne souhaitons justement pas faire cette gestion. Il est donc fortement conseillé aux nouveaux abonnés de noter leurs codes d’accès quelque part car ils ne pourront se réabonner. Si le système détecte une tentative de réabonnement alors que vous êtes déjà inscrit, il refusera la demande et bloquera l’adresse IP du système, empêchant à l’abonné fautif d’avoir quelque accès que ce soit au service d’abonnement ou à quelque page que ce soit de Gay Globe.
La Rédaction

Question: Je suis un auditeur de vos actus mensuelles et je me demandais quelle technologie vous utilisiez pour les bons résultats que je vois à l’écran?
Léo

Réponse: C’est toujours au générique mais voici: Caméra Sony HDV, Final Cut Pro au montage, techno Mac.

70- Du 3 au 5 septembre 2010 La Fête Arc-en-Ciel de Québec, pas que pour nous les gais…

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photos: Fibcool

La Fête Arc-en-Ciel de Québec est l’événement officiel quant aux célébrations de la diversité sexuelle dans la Capitale et au niveau national puisque l’événement rayonne dans toutes les régions du Québec.

Il permet non seulement d’avoir un accès direct à de nombreuses organisations communautaires qui seront sur place pour informer, conseiller et parfois venir en aide aux personnes qui le voudraient mais il contribue aussi, à sa façon, à démystifier la réalité gaie en donnant par le visuel et le concret, un visage à cette réalité parfois méconnue même de nos jours.

Certains se questionnent par contre sur la nécessité aujourd’hui de tels événements. La questions est un peu tordue car s’il fallait se demander si le Festival Juste pour Rire de Montréal, le Festival de folklore de Drummondville ou encore le Grand Rire Bleu de Québec étaient encore nécessaires de nos jours, on passerait probablement à côté de la vraie question. Est-ce que ces événements procurent des retombées économiques réelles et est-ce que ces rassemblements contribuent à améliorer à long terme la perception de la société envers les gais et lesbiennes? Sur le premier point, il est indéniable que l’apport économique engendré par de tels événements est réel, les commanditaires ne reviendraient pas à chaque année si cela n’avait aucun impact. Quant à l’amélioration souhaitée de l’image globale des gais et lesbiennes, il est clair que le cheminement ne se fait pas à un rythme très rapide et qu’en l’absence de campagnes gouvernementales sur la question, ces événements correspondent à une sorte de mission participative qui est actuellement nécessaire.

Plusieurs au sein de la communauté gaie pensent toutefois que l’aspect “revendication” laissera ultimement sa place dans un futur rapproché vu l’égalité des droits acquis au Québec pour les gais et lesbiennes et l’accès facile à ces droits. Plusieurs pensent aussi que ces célébrations ne devraient exister justement que pour célébrer l’ouverture, la diversité, la mondialité. Pour le moment, le temps est venu pour Québec de célébrer main dans la main, au son de la musique et des spectacles et surtout, de profiter de l’occasion pour réaliser que nous vivons dans une sacré belle société tolérante et que nous devons aussi remercier ceux qui supportent les gais pour leur amitié.

70- Un nouveau magazine gay en Inde Le prince gai Manvendra Singh Gohil en est le fondateur

Thursday, August 19th, 2010

Par Yagg
Photo Yagg

Le célèbre prince indien ouvertement gay, Manvendra Singh Gohil, activiste des droits LGBT et de la lutte contre le VIH, lance un nouveau magazine gay en Inde.

Après le premier magazine gay Bombay Dost et le lancement le mois dernier d’un premier magazine lesbien Fantasy, le prince rose (comme il était surnommé en Inde lorsqu’il était petit, parce qu’il ne voulait porter que des tenues de cette couleur sur les photos officielles de la famille royale) propose un nouveau magazine intitulé Fun, tiré à 75 000 exemplaires, qui se veut un peu différent.

Le premier magazine gay, Bombay Dost, parle des droits LGBT et des questions liées au VIH. Mais ce nouveau magazine parlera plutôt des modes de vie des hommes gays.

L’Inde n’a dépénalisé l’homosexualité qu’en 2009, et le prince Manvendra Singh Gohil n’est pas étranger aux évolutions de son pays ces dernières années sur les questions LGBT.

Dès 2000, il s’engage dans le militantisme LGBT en lançant Lakshya Trust, une ONG dédiée à la prévention sida/VIH chez les hommes gais. Il organise alors également de façon annuelle un festival pour soutenir de jeunes artistes et musiciens homos.

En 2006, il provoque la surprise en révélant publiquement son homosexualité, devenant ainsi le seul membre de la descendance royale indienne moderne ouvertement gay. Une action qui a valu à ce membre de l’une des plus riches familles de l’ancienne Principauté du Rajpipla, dans l’État du Gujarat, d’être déshérité par ses parents (auprès de qui il avait déjà fait son coming-out quatre ans plus tôt) qui n’ont pas supporté cette révélation publique.

Une réaction qui ne l’a pas dérangé puisqu’il affirmait alors que son héritage ne l’intéressait pas et qu’il avait « fondé une famille au sein de la communauté ». « En tant que militant, j’ai pensé qu’il était juste que je sorte du placard, autrement cela aurait été vivre dans le mensonge (…) et cela permettra aux gens de parler plus ouvertement d’homosexualité puisque c’est encore un sujet tabou » ajoutait-il. Quelques semaines plus tard, sa famille revenait sur sa décision et déclarait publiquement que le fils unique serait rétabli dans ses droits. Quelque mois plus tard, le prince annonçait qu’il soutenait le droit pour les couples de même sexe d’adopter et qu’il souhaitait lui-même adopter un enfant ou un adolescent et peut-être se marier au Népal.

Manvendra Singh Gohil est ainsi devenu une véritable célébrité à l’international. De nombreux reportages lui ont été consacrés, il a également participé à plusieurs show-télévisés, dont celui d’Oprah Winfrey, ou encore une émission de télé-réalité britannique intitulée The Uncover Princes. Il était enfin l’invité d’honneur de l’EuroPride 2008 à Stockholm:

70- Première arme efficace contre le virus tueur il y a plus de 20 ans… Comment le sida a sorti l’AZT de l’oubli

Thursday, August 19th, 2010

Par Catherine Ducruet
Les Echos
Photo Savageminds.com

Développé pour bloquer la multiplication des cellules cancéreuses, l’AZT s’est révélé à la fois inefficace et toxique. En revanche, sa capacité à bloquer un des mécanismes de réplication du VIH en a fait le premier médicament contre le sida. Vingt ans avant de devenir le pionnier des thérapies contre le sida, l’AZT avait été conçu initialement pour combattre un autre fléau, le cancer. Les premières molécules d’azidothymidine (AZT) ont été synthétisées en 1964 aux Etats-Unis par Jérôme Horowitz, à la Michigan Cancer Foundation dans le cadre d’un projet de recherche financé par les National Institutes of Health (NIH), qui financent aux Etats-Unis la recherche publique en santé. La thèse d’une origine virale des cancers était alors à l’honneur. L’AZT avait donc été conçu comme une tentative.

Ce laboratoire est l’un des rares à avoir une recherche consistante en matière de virologie, un domaine alors fort peu rentable.

Si la piste de l’origine virale des cancers s’est « dégonflée » (on a découvert qu’ils ne jouaient un rôle que dans 10 à 20 % des cas), elle a fait progresser les connaissances en matière d’anti-viraux et justifie le réexamen du cas de l’AZT. Un test sophistiqué permet de démontrer qu’il détruit l’équivalent du VIH chez la souris.

Ce premier essai, qui inclut 19 patients fin 1985, montre que l’AZT permet de faire remonter le nombre de cellules CD4. Devant ces résultats encourageants, une nouvelle étude à plus grande échelle et contre placebo est lancée en juin 1986. Elle porte sur 282 patients.

En septembre 1986, après plus de huit semaines de traitement, il y a eu un décès dans le groupe de malades traités par AZT, contre 19 sous placebo, et 24 passages au sida « déclaré » dans le groupe traité par AZT contre 45 sous placebo.

La Food and Drug Administration donne l’autorisation de mise sur le marché en mars 1987. Mais la molécule se révèle extrêmement toxique et on doit recourir à des transfusions sanguines très fréquentes, en raison de l’anémie qu’elle provoque chez les patients.

Mais, surtout, un scandale éclate quand le groupe pharmaceutique fixe le prix du traitement à 10.000 dollars par an. Cette annonce cristallise la colère des patients qui créent le mouvement militant Act Up et organisent une première manifestation devant la Bourse de New York. Lorsqu’en 1989, les résultats d’un nouvel essai conduisent à élargir les critères de prescription et donc les revenus de Burroughs-Wellcome, des militants d’Act Up mènent à nouveau une opération commando à Wall Street, interrompant les transactions boursières pour attirer l’attention des médias. Le président de Burroughs-Wellcome, T.E. Haigler, est convoqué à une audition du Congrès américain et sommé de justifier le prix du médicament. Peu de temps après, à la suite d’une réduction des doses administrées et à une baisse du coût de production, le prix du traitement est divisé par quatre.

70- Les découvertes SIDA en primeur sur GGTV

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Média
Toutes les primeurs sur les découvertes sida sur le blog de GGTV au www.gayglobe.us/blog (Découvertes SIDA)

70- Fuite de documents militaires confidentiels à Wikileaks Une rupture amoureuse entre militaires gais à l’origine?

Thursday, August 19th, 2010

Par 360.ch
Photos 360.ch

L’agent de renseignement Manning, accusé d’avoir organisé des fuites de documents sur le conflit afghan, aurait agi après une rupture d’avec son ex-boyfriend. La droite se déchaîne contre l’ouverture de l’armée aux gays.

Bradley Manning, un G.I. de 22 ans, dort en prison depuis le mois de mai dernier. Il est soupçonné d’avoir transmis au site Wikileaks les images d’un fiasco militaire en Afghanistan où plusieurs civils, dont deux journalistes, avaient été tués. Selon le Pentagone, le jeune agent de renseignement militaire serait en outre le responsable de la fuite de dizaines de milliers de documents top secret.

Alors que l’affaire continue de soulever un vaste débat sur la liberté d’Internet et sur les opérations militaires américaines en Irak et en Afghanistan, elle a récemment pris un tour inédit avec l’examen de l’orientation sexuelle du suspect.

Selon «The Daily Telegraph», Manning, qui ne cachait pas son homosexualité, pourrait avoir agi alors qu’il souffrait d’une dépression  suite à sa rupture d’avec son compagnon. Le quotidien britannique se base sur l’historique de la page Facebook du soldat. En particulier, les statuts utilisés par Manning avant son arrestation refléteraient un profond dépit à l’égard des services de renseignement où il travaillait, ainsi que sa déception vis-à-vis de son ex-boyfriend. Il se serait décrit «plus que frustré par l’armée et la société en général» ou «plombé par le sentiment de n’avoir plus rien».

Manning aurait posté ces états d’âme peu avant la date où il aurait, selon l’accusation, téléchargé les documents confidentiels sur des CD déguisés en albums de Lady Gaga (!).

Ces révélations font le beurre de la droite américaine qui combat la levée, ordonnée par Barack Obama, du «Don’t ask, don’t tell». Jusqu’à cette année, ce principe exigeait des soldats américains une discrétion absolue sur leur orientation sexuelle. Il n’en fallait pas plus pour mettre le bourbier militaire sur le compte de l’ouverture de l’US Army envers les gays et les lesbiennes. Cette politique, écrit notamment le site ultraconservateur Accuracy in Media, «s’est maintenant retournée dans des proportions considérables contre les forces américaines. Cela pourrait causer non seulement des perte au sein de l’armée [...] mais aussi porter atteinte aux relations avec le Pakistan et l’Afghanistan et mener à une possible défaite dans la région.»

Bradley Manning est actuellement détenu sur une base militaire de Virginie, en attente de son procès devant une cour martiale. Il serait sous surveillance après avoir tenté de mettre fin à ses jours.

L’US Army admet avoir étudié une «bombe gay»

Une ONG américaine s’est procuré un document de travail prouvant que ce projet d’arme chimique a bel et bien été examiné par le Pentagone.

L’armée américaine a finalement admis qu’elle avait examiné en 1994 la réalisation d’une arme permettant de stimuler chez l’ennemi des «attitudes homosexuelles». Évoquée une première fois en 2005 sur Internet, l’affaire avait alors provoqué l’indignation des associations LGBT américaines.
C’est le Sunshine project, une ONG luttant contre les armes chimiques qui s’est procuré un document de travail. Parmi celles-ci, «un exemple dégoûtant , mais totalement non-fatal, serait des aphrodisiaques puissant, surtout si ceux-ci causent un comportement homosexuel.» Le projet était estimé à près de 8 millions de dollars sur 6 ans.

70- Recherches et découvertes SIDA L’espoir d’un vaccin contre le SIDA renaît

Thursday, August 19th, 2010

Par Le Figaro
Photo Slafee

La découverte d’anticorps capables de bloquer, en laboratoire, 90% des souches connues du VIH relance l’espoir d’arriver à trouver enfin un vaccin contre la maladie dans les années qui viennent.

Ce ne sont que des recherches très théoriques pour le moment mais elles suscitent un espoir incroyable. Une équipe américaine a découvert trois anticorps particulièrement efficaces contre le virus d’immunodéficience humaine (VIH).

Dans leurs résultats publiés dans Science jeudi, ces chercheurs affirment en effet que ces anticorps sont capables de neutraliser, in vitro pour le moment, près de 90% des variétés de la souche du VIH la plus répandue dans le monde (ils ont testé ces anticorps sur 190 variations du virus pour obtenir ce pourcentage).

Pour parvenir à isoler ces anticorps, une technique innovante a été mise en place. Le virus du VIH s’attaque en effet aux cellules du système immunitaire, et plus particulièrement aux lymphocytes T CD4.

Les chercheurs se sont donc penchés sur la protéine située à la surface du virus qui lui permet d’attaquer ces cellules de notre système immunitaire. Ils ont alors passé au crible le sang de 15 personnes porteuses du virus et étudié 25 millions de cellules immunitaires productrices d’anticorps différents. «Les anticorps sont comme des êtres humains : ils sont tous différents à leur manière», souligne Peter Wong, un des co-auteurs, sur le site du magazine Nature.

Dans le sang de ces 15 volontaires, seules 29 types de cellules produisaient des anticorps interagissant avec cette protéine particulière. Et parmi elles, seules trois produisaient des anticorps particulièrement efficaces empêchant le virus proprement dit d’attaquer les lymphocytes T CD4. C’est dire à quel point ces anticorps sont rares ! «Mais savoir que des êtres humains sont potentiellement capables d’en produire nous rend très optimistes sur la possibilité de susciter leur production par un vaccin», déclare au magazine Nature Gary Nebel, virologiste et co-auteur de ce papier.

Dans un deuxième article  publié simultanément dans Science, une autre équipe américaine travaillant en collaboration avec la première, a explicité le fonctionnement d’un de ces anticorps. Son action se fait en deux temps.

D’abord il révèle l’endroit où se situe la protéine qui est «cachée» à la surface de virus avant de se fixer à elle, inhibant sa propre capacité à se fixer à nos cellules immunitaires.

«C’est une étape importante dans les nouvelles façons de penser le vaccin, explique au figaro.fr Roger Le Grand. Il faut encore que ces équipes montrent qu’elles sont capables d’induire une réponse immunogène chez des animaux en leur injectant ces anticorps. Si elles y parviennent chez de petits rongeurs, alors nous aurons fait un grand pas vers un vaccin. Cela donne un nouvel espoir, mais il ne faut pas crier victoire trop tôt. Nous avons eu assez de désillusions depuis 30 ans pour préférer rester prudents.» En dépit des nombreux efforts de la communauté scientifique internationale, jamais aucun vaccin contre le VIH n’a réussi à voir le jour.

La circoncision ne protège pas contre l’infection par le VIH
L’étude basée sur une enquête chez 521 hommes à San Francisco a montré que 21% d’entre eux étaient infectés par le VIH et que 63% étaient déjà circoncis. Au final, 13% restants pourraient avoir un bénéfice à se faire circoncire pour se protéger du VIH parmi lesquels seulement 0,7% seraient prêts à le faire si cette méthode était prouvée comme efficace contre l’infection par le VIH.

70- Juillet: Mois record d’été pour Gay Globe Média

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Média

Les divisions web de GGMédia sont toujours populaires mais voilà que le ralentissement habituel de l’été a fait place en 2010 à une forte remontée si on compare avec les années 2006 à 2009. Les émissions les plus populaires sont toujours les documentaires sur le sauna 3333 et les films. www.gayglobe.us

70- La vie gaie en prison aux États-Unis… La réhabilitation en prison? Connais pas!

Thursday, August 19th, 2010

Par Stéphane G.
Photo Google.com

J’ai souvent parlé ici des conditions de détention qui sont imposées aux personnes incarcérées aux États-Unis.

Au début de mon incarcération, j’étais hébergé dans des dortoirs à aires ouvertes comme ce que l’on peut voir dans les films où les toilettes et les douches sont aussi ouvertes à la vue de tous, d’où la rumeur sur les savons que l’on échappe… Comme je suis un homosexuel déclaré, j’attirais l’attention bien malgré moi.

À prime abord, cela peut sembler agréable, même excitant, mais quand j’ai commencé à me faire réveiller à deux heures du matin par un premier, un second puis un régiment de détenus en chaleur, qui voulaient avoir du sexe la nuit, j’ai trouvé cela un peu moins amusant.

N’oubliez pas que tous les contacts sexuels en prison sont strictement interdits.

Il n’existe que trois unités de ce genre actuellement en Floride. Elles hébergent un total d’environ 240 à 250 détenus et sont peuplées de détenus qui sont à risque de subir une forme de violence quelconque de la part des détenus de la population dite “générale”.

On y retrouve d’anciens policiers, des avocats et autres représentants de la loi, des délateurs, des détenus d’un certain âge, trop jeunes ou trop vieux qui n’arrivent pas à s’adapter sans subir de pressions, un grand nombre de détenus comme moi qui sont homosexuels et qui ont été victimes de harcèlement sexuel et enfin de certains transsexuels.

Ces unités sont placées dans des institutions régulières souvent adjacentes à d’autres unités du même dortoir hébergeant des détenus généraux.

Tout cela nécessite une logistique spéciale au niveau de la sécurité afin qu’en aucun temps, un détenu protégé ne se trouve en présence d’un détenu de la population générale. Bien entendu, cela génère de nombreux délais lors des déplacements à l’intérieur du périmètre de la prison ne serait-ce que pour se rendre à la salle à manger ou au pavillon médical.

Comme cela s’est répété à plusieurs reprises, j’ai dû me résoudre à contacter la sécurité. Une équipe de classification a donc déterminé que j’étais matière à risque vu mon orientation sexuelle connue et qu’il valait mieux pour ma sécurité que je sois transféré dans une unité de protection. Je me suis donc retrouvé là où je réside actuellement, dans des conditions pas si inconfortable puisque j’ai une cellule climatisée.

Tout dernièrement, un juge de la Cour criminelle de Floride a été condamné pour corruption et a reçu une sentence de 20 ans de détention. Il est arrivé dans mon unité il y a deux semaines et a vite attiré l’attention des autres détenus. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui à quelques reprises et au cours d’une conversation, je lui ai demandé s’il avait déjà sentencé des prévenus à des peines de prison.

Après avoir répondu par l’affirmative, je me suis dépêché de le questionner sur ce qu’il pensait du système pour lequel il avait travaillé maintenant qu’il se trouvait à l’intérieur des murs. Il m’a répondu “en tant que juge, je t’avouerais que je n’avais aucune idée ce que qu’était la prison. Je crois que le système d’incarcération est aberrant et totalement défaillant. Si le but de l’incarcération est la réhabilitation, cela m’apparaît tout à fait inexistant ici.

Je crois que tout juge qui siège sur une Cour de justice devrait être incarcéré ne serait-ce qu’une semaine afin de se rendre compte de l’inutilité et de l’inefficacité du système.”  Adjugé votre honneur!!!

NDLR: Notre chroniqueur Stéphane G. est une personnalité de la culture québécoise incarcérée pour une sentence de longue durée suite à des actes graves. Sa contribution nous aide collectivement à mieux comprendre la réalité vécue dans une prison aux États-Unis et à comprendre le cheminement d’un homme gai dans cet environnement. On peut lui communiquer des suggestions ou lui transmettre des commentaires ou questions à [email protected]

70- Dans un pays aussi catholique et macho La ville de Mexico, “gay friendly”

Thursday, August 19th, 2010

Par AFP
Photo : Google

Mexico voudrait devenir capitale du tourisme “gay”, et l’a fait savoir spectaculairement en offrant son voyage de noces au premier couple homosexuel argentin qui profitera de la toute récente autorisation légale votée dans son pays. Deux mariages entre hommes ont déjà été célébrés en Argentine, mais grâce à une décision de justice et non pas au nom de la loi, qui précisait que le mariage est contracté “entre un homme et une femme”.

En ce domaine, la ville de Mexico a innové, d’abord en légalisant le mariage homosexuel en décembre 2009, puis en célébrant en mars de cette année les premiers mariages “légaux”, dont l’un entre deux femmes, une “première” latino-américaine. Ces initiatives de Marcelo Ebrard, à la tête de la municipalité de gauche de la capitale, ont été violemment dénoncées par l’Église, dans un pays ancré dans la religion catholique, mais aussi par le Président de la République en personne, Felipe Calderon, et d’autres dignitaires de son parti conservateur. La justice a été saisie de recours en annulation de la fameuse loi, mais sans y donner suite jusqu’ici.

Mexico est attaquée officiellement au nom de la religion, mais elle est également en butte aux insultes et sarcasmes homophobes, certes classiques mais particulièrement virulents dans un pays de tradition particulièrement “macho”: “L’homosexualité n’est pas de mise sous un sombrero et derrière de grosses moustaches”, commente un “homo anonyme”, comme il se présente à l’AFP.

Mexico persiste et signe. Avec l’invitation aux “gays” argentins, et son “Office du tourisme lesbiano-gay”, inaugurée cette semaine. La capitale “a tout pour se profiler comme la première destination “gay friendly” d’Amérique latine”, a déclaré son ministre du Tourisme, Alejandro Rojas.

Il est animé par un “esprit d’ouverture et de tolérance”, professe-t-il, sans négliger l’intérêt économique de la ville: les touristes homosexuels “dépensent en moyenne 47% de plus qu’un touriste conventionnel”, souligne-t-il.

Au coeur de la “Zone rose”, le quartier quasi-réservé de la communauté “gay” dans la mégapole de 20 millions d’habitants, Tito Vasconcelos, acteur et propriétaire d’une chaîne de boîtes de nuit, applaudit. Mais tempère en soulignant un “manque de concordance entre les discours et la réalité”.

Il a participé en 1978 à la première sortie publique de la communauté homosexuelle à Mexico, quand quelques-uns de ses représentants ont rejoint une manifestation d’étudiants. En juin dernier, la “Gay pride” a rassemblé plus de 400.000 personnes dans la capitale.

“Il y a eu beaucoup d’avancées sur la question des différences sexuelles, mais tout ne se règle pas par décret. Il manque bien des choses, et par exemple la formation de ceux qui rendent la justice”, estime-t-il.

“Certes, il est devenu habituel de voir des personnes du même sexe se tenir par la main, ou se donnant des marques d’affection en public, mais nombre d’administrateurs de la justice ne savent que faire quand un “gay” est agressé”, souligne-t-il.

Dario T. Pie relativise, tout en se maquillant avant de monter en scène sous les traits de la célèbre actrice mexicaine Maria Felix: “Nous avons souffert des attaques des conservateurs, mais avec d’énormes bénéfices, car lorsqu’on interdit, quand on censure, les spectateurs se précipitent pour voir le spectacle maudit”.

70- Commerce spécialisé pour adultes gais Wega Vidéo: 20 ans déjà et toutes ses dents!

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Gay Globe Magazine

Qui dit vidéo pour adultes gais dit obligatoirement Wega Vidéo car il s’agit non seulement du seul grossiste québécois dans le domaine mais aussi du plus gros dépositaire de films de tous les formats, de toutes les marques et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel au Québec.

Wega Vidéo c’est aussi une système de distribution partout en Amérique du nord, des sites internet d’achat, de location et de visionnement en ligne des plus modernes et, une première au Canada, une association avec un média gai qui permet aux abonnés gratuits de Gay Globe TV se voir des scènes complètes des films offerts à la vente avec des critiques sérieuses et directes. On peut d’ailleurs voir ces critiques et ces films au www.gayglobe.us, l’abonnement gratuit est toutefois requis afin de certifier l’âge de la majorité dans tous les pays. Wega Vidéo c’est aussi une équipe de passionnés et de professionnels qui sont là à notre service et qui savent non seulement approvisionner le commerce avec les films les plus récents et même des vidéos plus vieux, historiques dans plusieurs cas, ils sont aussi au service de la clientèle pour la guider, la conseiller, un peu comme à la SAQ quand on ne sait plus quel vin choisir.

Il y a le big boss George qui dirige l’entreprise de main de maître en sachant surtout s’entourer d’excellents employés comme Jean-François le gérant toujours chic, Fritz le jeune assistant de direction aux yeux dévastateurs, Mario avec la barbiche qui fait jaser tout le village et le beau Robert, le sage et ancien caissier qui fait craquer tout le monde avec son sourire.

L’importance de tels commerces pour la communauté gaie a toujours été admise car si les films pour adultes ne sont pas accessibles à la population en général, les films gais, eux, le sont facilement pour les gais et ils véhiculent définitivement des messages que le même public gai a besoin parfois de revoir. Par exemple, la question du barebacking chez les gais a été l’objet de nombreux débats difficiles et dans les films, on a choisi le message pro-sécurité, comme quoi cette industrie peut aussi être un modèle à sa façon. Bonne fête Wega!

70- Prêtre à la paroisse de Ste-Anne-de-Bellevue à Montréal Père Benoit: Liberté d’expression ou homophobie?

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Perebenoit.net

Abbé Benoit Morrier
Prêtre de la paroisse de Ste-Anne-de-Bellevue à Montréal

Il est tout à fait surprenant qu’encore en 2010, l’Église puisse toujours intervenir dans la vie sexuelle des québécois, elle qui a été impliquée dans de terribles scandales pédophiles  sur l’avortement, les enfants de Duplessis ou encore le statut légal des personnes homosexuelles.

Pendant qu’elle prétend avoir un droit de regard moral sur les québécois, en s’exprimant publiquement sur des sujets qui font pourtant l’objet de protections de la part de l’État, l’Église catholique, par ses représentants, persiste à le faire en refusant toutefois la moindre contribution au budget de l’État car elle ne paie aucune taxe ni impôt. Vous trouvez cela choquant? Attendez de lire l’histoire du bon Père Benoit…

La séparation de l’Église et de l’État est un concept qui n’est pas nouveau dans les sociétés démocratiques modernes et il a été instauré au Québec pendant la révolution tranquille. D’une part, les prêtres acceptaient de se retirer des affaires de l’État et, d’autre part, l’État renonçait aux taxes et impôts sur ces personnes privilégiées.

Condition: Restez en dehors des affaires publiques.

Depuis, l’Église ne paie évidemment toujours pas d’impôts ni de taxes mais plus les années passent, plus elle renie le concept de séparation pour participer aux débats publics sur de nombreux sujets. Est-ce acceptable que des gens privilégiés qui ne contribuent en rien aux affaires de l’État du Québec puissent venir brouiller les cartes en tenant des positions qui viennent aussi violer certaines lois? Qui dira oui à cela?

Car il faut l’admettre, le discours de prêtres catholiques québécois viole totalement la Charte des droits et libertés tant sur les droits des femmes que des personnes homosexuelles.

Par exemple, sur le blog du Père Benoit, abbé de Montréal, on peut lire: “Dans le but d’améliorer la situation des personnes dites de minorités sexuelles, le gouvernement du Québec a signé en décembre dernier « une politique de lutte contre l’homophobie » de 44 pages intitulée Ensemble vers l’égalité sociale. Dans sa politique « Ensemble vers l’égalité sociale », le gouvernement Charest va au-delà de la tolérance, au-delà de la compassion, au-delà même de l’acceptation sur le plan civil des unions de personnes de même sexe. Toute personne née au Québec et tout immigrant sait très bien que son origine humaine est de nature hétérosexuelle. (NDLR: L’insémination artificielle ou volontaire par des homosexuels vient contredire cette fausse information)

En voulant s’attaquer à l’ «homophobie» sous toutes ses formes [3], le gouvernement s’engage à « changer les mentalités » des individus, des familles, et de toutes les institutions civiles et religieuses du Québec.

Le texte se poursuit en énonçant quelques fausses vérités comme le fait de déclarer que la famille doit être protégée comme motif d’intervention religieuse alors que la définition de la famille n’a jamais été uniquement hétérosexuelle. Les affirmations faites par le Père Benoît visent à nier l’égalité aux homosexuels et en ce sens, elles violent la Charte québécoise qui protège l’orientation sexuelle. S’il souhaite tant participer aux débats de société, pourquoi est-ce que le Père Benoît ne commencerait pas par convaincre son église de payer des impôts et des taxes, après il pourrait parler avec la satisfaction du devoir accompli?

L’orientation sexuelle et la Charte Québécoise
Considérant que tous les êtres humains sont égaux en valeur et en dignité et ont droit à une égale protection de la loi;
Considérant que le respect de la dignité de l’être humain, l’égalité entre les femmes et les hommes et la reconnaissance des droits et libertés dont ils sont titulaires constituent le fondement de la justice, de la liberté et de la paix;
Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle
Nul ne doit harceler une personne en raison de l’un des motifs visés dans l’article 10.
Nul ne peut diffuser, publier ou exposer en public un avis, un symbole ou un signe comportant discrimination ni donner une autorisation à cet effet.

Le Père Benoit
ne répondra pas!
Par Roger-Luc Chayer
Dans un courriel daté du 10 août, le Père Benoit dit: “je vous remercie de votre invitation à poursuivre le débat mais je ne suis pas intéressé présentement. Mon ministère me garde bien assez occupé comme cela. Je tiens à vous présenter mes excuses si mon texte à pu vous blesser personnellement. Je l’ai modifié quelque peu et vous êtes dans votre droit d’en faire la critique.”

70- Tendresse Russe Didier Castell-Jacomin, l’incorrigible pianiste

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Cristal Records

Ça-y-est, il nous a encore refait le coup, il nous prend par les oreilles, nous balance son piano en pleine tronche, nous brise le coeur avec son interprétation et ensuite, il repart doucement dans l’ombre préparer son prochain coup. Un vilain garnement ce Didier Castell-Jacomin? Pas du tout, un génie plutôt!

Car voilà un musicien classique qui a tout compris dans l’art de jouer de son instrument et de le faire apprécier par son public. Il ne vient que très rarement sur la scène, se consacre à la réflexion et à l’approfondissement de sa sonorité et nous livre quand il le peut, mais pas assez à mon goût personnel, un CD ou une prestation publique mémorable pour tous.

Didier Castell-Jacomin est bien connu des lecteurs et des auditeurs de Gay Globe Média pour les entrevues qu’il nous accorde régulièrement et aussi parce qu’il est ouvertement gai et supporte des oeuvres sociales qui lui tiennent à coeur. Chic type.

Il est surtout connu pour son franc-piano, un style d’interprétation absolument unique et différent de ce qui se fait dans le Main Stream du piano classique et cette différence est actuellement harnachée et mise en valeur par le label Cristal Records.

Castell-Jacomin tire son inspiration artistique de ses études au Conservatoire National de Nice mais surtout de sa rencontre avec celui qui deviendra son professeur et mentor, Fausto Zadra, dans les années 90.

Ce qui le distingue le plus dans son style est sans contredit la sonorité qu’il arrive à produire avec un instrument qui n’offre justement pas de telles possibilité habituellement. Nous connaissons tous le piano qui, hélas, peut parfois être redondant ou répétitif dans ce qu’il propose. Castell-Jacomin, lui, arrive avec des oeuvres connues mais repensées et surtout réinterprétées à la sauce Jaco. Le produit fini devient une toute nouvelle oeuvre.

Pour résumer le plus simplement du monde le style et la sonorité “Castell-Jacomin”, il suffit de penser à un piano très gros,  à une sonorité très riche et puissante, loin des petites notes gnan-gnan agaçantes, le doigté est d’une légèreté absolue, c’est-à-dire qu’il effleure à peine les touches pour parfois ne laisser passer qu’une impression de note plutôt qu’une note franche, le tout, pour notre pure délice, vous verrez.

Tout le CD “Tendresse Russe” s’inscrit d’ailleurs bien dans cette lignée d’une sonorité sombre et grandiose. Commandé par le magazine La Lettre du Musicien, il accompagne d’ailleurs les 4000 premières éditions du spécial Piano de la célèbre revue française qui consacre l’édition 2010 à la musique russe.

Quand il sort de son studio, Didier Castell-Jacomin se donne à de rares occasions en public et on pourra le voir par exemple à l’ouverture du Festival de Munster en avril 2011. Il reviendra vite dans les studios de Cristal Records car deux productions sont prévues en 2010-2011. Un CD consacré aux femmes compositrices et une participation à un CD “Made in Canada” avec l’auteur de ces lignes.

Enfin, pour ceux qui voudraient entendre l’objet de cet article, visitez le http://www.tradebit.com/filedetail.php/104214729-tendresse-russe et dégustez un extrait de chaque oeuvre de Tendresse Russe tout à fait gratuitement.

Ceux qui, par contre, voudraient acheter le CD, ne manquez pas l’offre du siècle, il est en effet offert au prix ridicule de 1 Euro sur le site de Cristal Records au  www.cristalrecords.com, section des albums, une aubaine pour une douzaine d’oeuvres aussi rares qu’inusitées.

À vos claviers chers lecteurs et bon appétit…

70- Fierté Montréal 2010: Vulgarités et violation de la loi 101…

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Magazine
Ils se targuent de vouloir nous faire honneur mais n’y parviennent peut-être pas toujours. Par exemple, dans son programme 2010, Célébrations Montréal 2010 annonce à pleine page 3 une pub “Where do you masterbeat” un jeu de mot douteux avec une image qui ne laisse pas de doutes sur les intentions du mec mais pourquoi violer la loi 101 en affichant une pub unilingue anglaise dans le catalogue d’un événement montréalais?
Tous les gais ne sont pas pervers, encore moins unilingues anglais…

70- “Julien, toi qui préfères les hommes” et “À Dieu, Julien”… L’auteure Caroline Gréco hospitalisée à Marseille

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Caroline Gréco

À la fin Juillet, nous apprenions que Caroline Gréco, auteure de “Julien, toi qui préfères les Hommes” et de “À Dieu, Julien”, deux livres qui ont fait l’histoire dans la communauté gaie, avait été hospitalisée pour un accident et que suite aux investigations faites lors de son séjour à l’hôpital, quelques problèmes additionnels s’étaient greffés à la situation d’origine juste pour compliquer l’affaire.

Gay Globe Média a immédiatement avisé les abonnés, par un message courriel, que Caroline était inquiète et que les messages de support pourraient faire la différence. Mission accomplie, tous les messages reçus ont été acheminés à Caroline et à la veille de sortir d’hôpital pour être soignée à domicile, Caroline Gréco souhaitait s’adresser aux lecteurs dans cette édition. Voici donc son message: “Merci, chers amis, de vos souhaits et encouragements qui m’ont touché et réconforté en ces jours difficiles et ont illuminé ma chambre d’hôpital. Je vous embrasse…”

Les nouvelles sont bonnes aussi quant à la fracture, tout guérira bien et quant au reste découvert lors des examens, au départ plus inquiétant, un traitement a été offert à Caroline qui lui permettra ultimement de retrouver sa qualité de vie habituelle d’ici quelques mois.

Les lecteurs et abonnés de Gay Globe Magazine ont été formidables avec Caroline, elle qui a fait tant pour faire évoluer la mentalité des parents d’enfants gais, nous lui devions bien ça et si tout s’arrange, tant mieux car c’était là notre objectif.

Caroline Gréco
Auteure

Caroline Greco est l’auteure de deux livres phares sur les relations parents-enfants gais et sur la mort d’un enfant gai du SIDA.

Dans “Julien, toi qui préfères les hommes”, Caroline raconte que son fils Julien est arrivé un soir à la maison en disant “Maman, je suis homosexuel et amoureux”. Commence alors pour cette mère très aimante un lent et douloureux parcours qui l’amènera à comprendre puis à accepter le choix de Julien. Le récit que Caroline en donne est remarquable par sa pudeur, son authenticité et son honnêteté. Il met en lumière les préjugés ambiants sur l’homosexualité mais aussi les difficultés de la condition homosexuelle. Il rend compte surtout du défi posé aux parents qui découvrent l’homosexualité de leurs enfants.

Dans “À Dieu, Julien”, Julien est mort du sida. C’est avec sa famille qu’il a affronté la maladie et le regard des autres. Témoin et complice de tous ces jours, ces mois et années d’espoir, d’angoisse et de souffrance, Caroline Gréco, sa mère, nous raconte ce combat. Dans ce récit, elle nous parle aussi de la complexité de sa relation avec ce fils aimé, de l’incommunicabilité et de l’agressivité qu’elle a dû parfois affronter avec humilité malgré sa douleur. Ensemble, ils ont parlé de la vie, de la mort. Ou simplement, ils ont échangé un regard, des gestes de tendresse. Caroline Gréco a accompagné son fils jusqu’au bout.

Publication gratuite sur le site de GGTV

Les deux livres de Caroline sont offerts gratuitement pour lecture, avec l’aimable autorisation de la maison Critérion et de l’auteure.

Rendez-vous tout simplement au http://www.gayglobe.us/julien/ et sélectionnez le livre que vous souhaitez lire à l’écran.

70- Éditorial Gay Globe Magazine

Thursday, August 19th, 2010

La Diversité c’est aussi de
savoir dire Merci!

En finalisant les préparatifs d’impression pour cette édition de notre magazine, j’ai réalisé qu’il proposait un mélange quasi-parfait de tout ce qui nous intéresse et nous implique de près ou de loin comme gais. On y parle santé, sida, culture, droits, religion, courrier des lecteurs et célébrations de la fierté le tout, avec un peu de sel et de poivre pour la saveur évidemment…

J’ai aussi remarqué en lisant les éditions de la fierté des autres publications que personne ne semble réaliser que tout cela existe parce que des commerçants, des annonceurs et des entrepreneurs dans la société en général, veulent nous aider et nous confier leurs publicités.

C’est bien beau de parler de diversité, de droits égaux et de célébrations, mais si les entreprises québécoises ne nous suivent pas dans cette aventure, allô les dégâts! Parce que la réalité est simple, nous existons parce qu’ils nous appuient et ceux qui nous appuient ne sont pas tous de la communauté gaie.

Il est donc important il me semble de souligner la présence de ces annonceurs, commanditaires et supporters mais aussi de leur rendre hommage parce qu’ils voient en nous des éléments de croissance économique qu’ils ne souhaitent pas négliger et surtout parce qu’ils n’ont pas peur de sauter dans la modernité et d’associer leurs affaires à celles d’une communauté bouillante et vivante.

Nous remercions donc les annonceurs dans notre publication pour leur fidélité et leur amitié. À nous de leur rendre la pareille en consommant chez eux.

Un tout nouveau service est offert sur le blog “Le Point” de Gay Globe Média. Il s’agit d’une page sur les découvertes SIDA dont les contributions viennent directement des lecteurs.

Le fonctionnement est simple. Vous lisez quelque part une découverte sur le SIDA, un nouveau médicament, ou une nouvelle théorie vient d’apparaître? Publiez-là sur le blog du Point au http://gayglobe.us/blog SECTION DÉCOUVERTES SIDA et contribuez à un projet d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes. Les messages sont filtrés uniquement pour éviter les pubs déguisées, le reste vous appartient.

Tous les messages sont importants, ils peuvent même parfois sauver des vies et quand on écrit sur ce blog spécial, on s’adresse directement aux personnes atteintes et à leur famille d’où l’avantage et la rapidité. N’attendez pas une seule seconde, cette initiative de Gay Globe Média vient d’une suggestion d’un lecteur et nous croyons que le sujet est si important que nous ne voulons pas perdre une seule minute pour l’activer…

Écrivez, dites-nous ce que vous avez vu ailleurs, posez vos questions et contribuez à un magnifique projet d’avancement unique au Canada, c’est gratuit et confidentiel.

70- Cartouche Gay Globe Magazine

Thursday, August 19th, 2010

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Curriculum Vitae de Roger-Luc Chayer

Thursday, August 12th, 2010

Roger-Luc Chayer

C.P. 172 Rosemont

Montréal, Québec, H1X 3B7

Courrier électronique : [email protected]

Corniste professionnel et chef d’orchestre symphonique – Depuis 1991

Journaliste, rédacteur en chef et éditeur de publications papier et Internet depuis 1993 et webmestre pour les sites internet du Groupe National depuis 1998 et de Gay Globe TV – Magazine et Radio depuis 2006.

Journaliste d’enquêtes responsable de plusieurs dossiers en santé, finances, organisations communautaires, Hébergement SIDA et politique.

EDUCATION COMPLÉTÉE

1983 à 1991 Niveau 3ème cycle universitaire – Conservatoire National de Nice (France)

Diplômes

Premier Prix – Cor

Premier Prix – Musique de Chambre

CEGEP Collège Marguerite Bourgeois

CEGEP Collège Vincent d’Indy

Secondaire École Polyvalente Henri-Bourassa

EMPLOIS EN JOURNALISME

2010 à aujourd’hui, Propriétaire-Éditeur Gay Globe Radio

Superviser tous les aspects rédactionnels et publicitaires de la Web Radio.

2009 Journaliste-chroniqueur TQS

Émission Le Midi avec André Arthur

Responsable de la chronique Mourial portant sur les décisions politiques à Montréal et sur la perte de qualité de vie des montréalais. Invité de la mi-saison à la fin de la série.

2006 à aujourd’hui, Propriétaire-Éditeur Gay Globe TV

Superviser tous les aspects rédactionnels et publicitaires de la télé Web Gay Globe TV. Effectuer tous les montages des émissions, assurer l’animation, les aspects techniques et technologiques. Veiller à la programmation et à la bonne gestion de l’équipe de cadreurs et assistants de plateau.

2002 à aujourd’hui, Propriétaire-Éditeur, Revue Le Point et Gay Globe Magazine

Superviser la création entière du magazine incluant : rédaction de certains textes, enquêtes, sélection du matériel rédactionnel additionnel, mise en page, créatif publicitaire, traitement des images, gestion des textes, gestion des journalistes, montages publicitaires, gestion de l’imprimeur, comptabilité, gestion et création des sites internet et responsabilité globale pour l’exécution de la revue version papier et Web de A à Z.

Graphiste, Revue Le Point et Gay Globe Magazine

Effectuer le graphisme entier de la revue, la mise en page des pages rédactionnelles, et publicitaires. Déterminer tous les styles de la revue et des pages Web du magazine et de GGTV.

2001 à 2002 Rédacteur en chef, Revue Le Point

Assurer et introduire les plus hautes normes en matière de textes et de publicités dans le magazine Le Point. Gérer les journalistes, les textes et la mise en page afin de répondre à tous les impératifs de rentabilité d’une publication indépendante.

1998 à aujourd’hui Propriétaire-Éditeur, Le Groupe National

Création du concept de fil de presse gai international avec plusieurs divisions de nouvelles Web pour hommes dont Le National, Le World National, l’Euro National, Webmed (français et anglais) et plus récemment, Disques A Tempo et Basic.

1998 à 1998 Journaliste, Journal de Montréal

Assurer l’intérim pendant les périodes de vacances estivales dans les dossiers généraux dont une page couverture sur la santé liée à la vaccination contre l’Hépatite B et le lien avec la sclérose en plaques, le 15 juillet 1998, qui a fait couler beaucoup d’encre sur la question et a nécessité l’intervention du Ministre de la santé du Québec dans les médias.

1993 à 1998 Journaliste, Éditions HMX Inc. (Magazine RG)

Approvisionner le magazine en textes. Responsable des enquêtes journalistiques complexes dans le domaine de la santé et de la gestion communautaire. Publication de plus de 400 textes et enquêtes dans les domaines de la santé, des animaux, de la recherche médicale, de la gestion des organismes communautaires, de la culture, des affaires sociales et de la politique.

· Journaliste papier, TV et radio

· Reporter

· Chroniqueur

· Critique

· Éditorialiste

· Photographe

· Nombreux autres styles journalistiques

1993 à aujourd’hui Journaliste commentateur invité

Régulièrement invité à TVA, Radio-Canada, Journal de Montréal, TQS, CKAC, CHAA-FM, Canal Argent, Radio Ville-Marie, et de nombreux autres médias sur des sujets variés.

EMPLOIS COMME MUSICIEN

· Fondateur et corniste au Quintette National

· Fondateur de l’Orchestre symphonique des Solistes Méditerranéens de Nice (France)

· Chef de l’Orchestre symphonique des Solistes Méditerranéens

· Corniste à l’Orchestre Régional de Cannes

· Corniste et tubiste wagnérien invité à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse

· Corniste à l’Opéra de Nice

· Corniste à l’Orchestre Symphonique du Conservatoire National de Nice

· Corniste invité à de nombreux événements majeurs en suppléance à Montréal ou dans le sud de la France entre 1993 et 2008

· Fondateur de la marque Disques A Tempo au service des musiciens classiques.

· Professeur suppléant de cor au Conservatoire National de Nice.

· Professeur au Conservatoire Royal McGill de Montréal

· Professeur privé de cor et de musique de chambre

· Enregistrement CD commercialisés : Le Quintette National

FAITS SAILLANTS ET RÉALISATIONS

Magazine RG : Rédaction de plus de 400 articles et reportages.

Enquêtes et recherches dans plus de 700 dossiers nécessitant de lourdes enquêtes techniques, légales et financières.

Nombreux dossiers contribuant, à terme, à des modifications importantes de gestion auprès des maisons d’hébergement SIDA, à la fermeture d’établissements, à la condamnation d’établissements et de gestionnaires à des dommages envers les victimes. Certains dossiers publiés ont débouché en la modification des conditions d’attribution de subventions comme pour le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de Montréal et plusieurs autres organismes communautaires.

Seul journaliste de la communauté gaie à participer régulièrement aux patrouilles des policiers du poste 33 et 22, de nuit comme de jour, pendant des quarts de 8 heures à chaque fois.

Les dossiers enquêtés ont contribué à la mise en place de nouvelles normes dans plusieurs de domaines comme sur la vente de pseudo médicaments contre le SIDA, (Cascabel) ou un autre commercialisé par un médecin pratiquant illégalement au Québec et déporté depuis à cause de mon enquête et des conclusions de Santé Canada qui confirmaient mes conclusions.

Le Groupe National: Premier média interactif publié uniquement sur le Web québécois, Le National (en plus des divisions World-National et Webmed) a changé le portrait de l’actualité gaie en devenant entièrement accessible gratuitement, 24h/24 et proposant la publication de milliers de nouvelles, de photos et de documents. Le National est responsable de la publication de dizaines de milliers de textes et d’images en agissant comme le fil de presse de la communauté gaie francophone internationale. L’ajout du World-National quelques années plus tard a contribué à faire évoluer Le National vers le bilinguisme en proposant une version anglaise selon la même recette.

Nouveau média, les normes du Conseil de Presse du Québec ont été changées en 2002 pour refléter la réalité du cyber journalisme.

Le Point: Magazine spécialisé dans les affaires et la santé gaie, lancé entre 1998 et 1999 et en opération depuis, J’ai acheté la publication en 2002 pour la développer et lui permettre de traiter de nouvelles que les autres médias traditionnels québécois n’osaient pas envisager. « Le Point va là où les autres ne vont pas », est la devise du magazine.

Le Point a publié plus de dossiers santé sur le SIDA, la recherche et la prévention depuis 2001 que tous les autres médias gais du Québec réunis et cela, avec un budget limité puisque les seuls revenus de la publication proviennent de la publicité.

Le Point est devenu Gay Globe Magazine en 2008.

GGTV: Gay Globe TV constitue une récente addition (2006) dans le paysage médiatique de la communauté gaie québécoise. Il s’agit d’une WebTV qui offre la diffusion de dossiers, de nouvelles et de films tout à fait gratuitement. GGTV héberge et publie toutes les version Web de Gay Globe Magazine et de la Revue Le Point.

Gay Globe TV, accessible par le www.gayglobe.us ou le www.gglobetv.com est dans le premier 1.7% des sites Internet les plus consultés au monde d’après les moteurs d’indexation Google et Alexa.

Gay Globe Radio: La plus récente addition du Groupe Gay Globe, la Web Radio 100% gaie québécoise au www.gglobetv.com/index-radio.html

Académie Ville-Marie: Fondateur du concept de reconnaissance du Curriculum Vitae pour les travailleurs ou les bénévoles. L’AVM récompense aussi des personnes pour des réalisations personnelles ou professionnelles.

BOURSES

Fondation Kosma du Conservatoire National de Nice (France) de 1984 à 1991.

Gouvernement du Québec, Ministère de l’éducation.

Centre Régional des œuvres Universitaires et Scolaires (Nice, France) 1983 à 1985.

Fonds discrétionnaire de la Ministre de la Culture du Québec, Madame Lise Bacon 1988

MEMBERSHIP

Membre en règle au fil des années de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec (dans les années ’90), de l’Association Canadienne des Journalistes, de l’Investigative Reporters and Editors des Etats-Unis, de la Fédération Européenne de Presse et secrétaire bénévole du Conseil de Presse Gai du Québec.

Le Conseil de Presse Gai du Québec a contribué à de nombreuses décisions qui ont été reprises et mentionnées dans la presse régulière et a aussi contribué, par ses prises de position, à l’émancipation de journalistes gais ou à l’amélioration de la question homosexuelle autant au Canada que dans des zones troublées du monde comme en Algérie ou au Mali.

Membre de l’International Horn Society depuis 2010. Organisation favorisant le développement et la promotion du Cor, instrument symphonique.

EXPERTISES

Le 30 août 2007, à la demande des avocats du Docteur Pierre Mailloux, psychiatre et journaliste, je rendais une expertise journalistique concernant des faits et gestes reprochés à M. Mailloux alors qu’il agissait à titre de journaliste pour divers médias.

Cette expertise a été faite bénévolement, mais a été déposée au Comité de discipline du Collège des Médecins du Québec par les avocats de M. Mailloux dans le cadre de son procès.

Une expertise a aussi été produite à la demande des Centres Stop dans le cadre d’un dossier judiciaire majeur maintenant réglé.

DONS

Contributeur pour plus de 40,000$ en dons publicitaires, en services d’enregistrements gratuits pour les organisations communautaires et les musiciens classiques depuis 1993.

BÉNÉVOLAT

Accompagnateur pour plusieurs personnes en phase terminale du SIDA. Chauffeur, aide aux commissions, écoute téléphonique, etc.

Sida et tuberculose : des avancées

Thursday, August 12th, 2010

On l’oublie trop souvent : dans l’ombre du sida, il y a la tuberculose. En affaiblissant les défenses immunitaires des personnes qu’il infecte, le VIH les rend plus sensibles à l’action des germes pathogènes. Tandis que, de son côté, le bacille de Koch, en recrudescence depuis une vingtaine d’années, est souvent endémique dans les pays pauvres.

Conséquence : selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,37 million de personnes dans le monde étaient, en 2008, porteuses des deux agents infectieux. Et environ un quart d’entre elles meurent, chaque année, non pas du sida mais de la tuberculose, faute d’avoir été convenablement dépistées et traitées contre cette maladie gravissime.

Lorsque le diagnostic est posé, comment soigner au mieux les patients coinfectés par le VIH et le bacille de Koch ? La réponse ne va pas de soi, et a fait l’objet de multiples débats lors de la Conférence internationale sur le sida, qui se tenait à Vienne (Autriche), du 19 au 23 juillet.

Chacun des deux traitements, en effet, est susceptible de provoquer des effets secondaires. De plus, lutter simultanément contre les deux infections peut entraîner une réaction paradoxale des défenses immunitaires, le syndrome inflammatoire de restauration immunitaire (IRIS, selon la terminologie anglo-saxonne), qui aggrave alors l’état du -malade.

Dans tous les cas, l’urgence va au traitement antibiotique contre la tuberculose, prescrit pour une durée minimale de six à neuf mois. Dans ce contexte, à quel moment faut-il mettre les patients sous antirétroviraux ? En novembre 2009, l’OMS conseillait d’amorcer cette étape “dès que possible”, dans les deux mois suivant le début des antibiotiques. Mais la validité scientifique de cette recommandation restait à confirmer. Voire à préciser.

C’est désormais chose faite. Pour la première fois, un essai clinique, présenté lors de la Conférence de Vienne, montre que les antirétroviraux contre le VIH, pour une prise en charge optimale des malades, doivent être débutés deux semaines après l’initiation des antituberculeux.

Mené conjointement par des scientifiques cambodgiens, français et américains, l’essai Camelia (pour “Cambodian Early Versus Late Introduction of Antiretroviral Drugs“) a été mené au Cambodge, de 2006 à 2010, auprès de 661 patients recrutés dans cinq hôpitaux. Tous étaient infectés par le VIH et atteints de tuberculose. Tous étaient sévèrement immunodéprimés. Tous avaient reçu un traitement antituberculeux standard sitôt leur tuberculose diagnostiquée.

Les patients ont été divisés en deux groupes. L’un a reçu un traitement anti-VIH deux semaines après le début des antibiotiques, l’autre huit semaines après. L’objectif principal de l’étude, menée à l’initiative de l’Agence française de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et des National Institutes of Health (NIH) américains, était de déterminer si l’introduction précoce des antirétroviraux permettait de réduire la mortalité.

“150 000 vies gagnées par an”

Les conclusions de l’essai, coordonné par le Cambodian Health Committee (CHC) de Phnom Penh – une ONG engagée, depuis quinze ans, dans la lutte conjointe contre tuberculose et sida – et par l’Institut Pasteur du Cambodge, ne laissent guère place au doute. Au cours des vingt-six mois qui ont suivi le début de Camelia, 59 personnes étaient mortes dans le groupe qui avait reçu un traitement anti-VIH précoce, contre 90 personnes dans l’autre groupe – soit un différentiel de 34 %. “Réduire d’un tiers la mortalité en donnant le traitement anti-VIH plus tôt, cela signifie qu’on peut gagner 150 000 vies par an”, estime le docteur François-Xavier Blanc (CHU Bicêtre, AP-HP), l’un des principaux investigateurs de ces travaux.

Selon le docteur Thim Sok, directeur du CHC, ces résultats vont permettre “sans délai, simplement par une meilleure utilisation de médicaments déjà existants, de sauver de nombreuses vies”.

Contribuez, contribuez…

Monday, August 9th, 2010

Vous venez de lire quelque part un article ou un message sur une découverte sur le SIDA, un nouveau médicament, de nouveaux services, bref, tout ce qui doit être su et qui peut être communiqué a sa place ici.

Vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de divulguer votre identité, il ne suffit que de répondre à un message ici, comme à celui-ci, et de publier ce que vous venez de découvrir. Nous souhaitons que l’information circule librement, totalement, sans entraves et c’est ici que nous voulons qu’elle soit car nous voulons rassembler l’information et diriger le public vers un seul lieu, plus audacieux que les autres.

Avoir de l’audace c’est aussi de prendre des risques. À cet effet, nous ne pourrons garantir évidemment l’exactitude de toutes les informations publiées ici car nous ne sommes pas des scientifiques. Par contre, si un message devait soulever un doute important dans notre esprit, il ne sera pas autorisé ni publié par simple sécurité et intégrité.

CONTRIBUEZ, commencez tout de suite, posez des questions, publiez ce que vous savez et qui sait, nous changerons peut-être quelques vies avec ces informations.

GO!

Découvertes SIDA, c’est ici que ça se passe

Monday, August 9th, 2010

Question: Je suis une personne atteinte du VIH depuis longtemps et j’ai toujours espoir qu’on trouve un médicament ou un vaccin qui règlerait mon problème de médicaments et des effets secondaires. Je vois beaucoup d’articles dans votre magazine sur le sujet et je voulais suggérer que vous consacriiez un espace sur le blog de Gay Globe (Le Point de son nom au http://gayglobe.us/blog/) strictement réservé aux découvertes et sur lequel les lecteurs pourraient faire la publication de leurs découvertes en temps réel, qu’est-ce que vous pensez de cette idée?
Lou

Réponse: Lou, votre idée est excellente. Je ne sais pas si un tel blog existe déjà mais il est clair que si le public a accès à du matériel audacieux et informatif en temps réel et que cela vienne répondre à un grand besoin de communication dans le domaine du SIDA, je suis 100% d’accord avec vous et nous en ferons le lancement officiel avec cette édition. Il sera facile à trouver, sinplement aler au http://gayglobe.us/blog et aller dans la section “Découvertes SIDA”. Merci Lou.

Encore confronté à la mort…

Sunday, August 1st, 2010

Il y a quelques mois, je vous parlais de la mort immientte d’un ami et de mon conflit personnel entre l’inaction et le désir de lui donner toutes les chances. Il est finalement décédé.

Ces jours-ci, je suis à nouveau confronté à la condition de santé d’une amie qui semble être grave et qui pourrait mener vers un décès. Cette amie est loin de moi mais je peux aller la rejoindre par avion facilement mais cette situation me confronte à nouveau avec la mort, ce phénomène pourtant naturel qui vient chercher chaque être humain dans ce qu’il a de plus profond et de secret.

J’ai pourtant une triste liste d’amis et de membres de ma famille sur le sujet. J’ai vécu la mort de ma tante Éva, de ma grand-mère, de mon ami Jean Veillette, de ma voisine Thérèse Charbonneau, de Madeleine Martineau, de Fernand DesGroseillers, de M. Paul-Émile Paul, d’Alain Lepage, de Guy Barrette, de Jacques Soutières, de ma tante Lulu, de ma tante Fleurette, de mes oncles Léon, Normand et j’en passe.

Chaque décès provoque une réaction différente. Ce n’est pas vrai que la mort d’une personne proche se traduit toujours par un deuil et des moments difficiles. J’ai souvent cotoyé la mort, je l’ai parfois accompagnée et dans certains cas, je n’ai pas trop souffert alors que dans celui de mon amoureux Pascal Coste, j’ai vécu un deuil si difficile que j’ai perdu 40 livres et que je me suis enfermé pendant quelques mois espérant que l’isolement allait être protecteur.

Si je réfléchis aujourd’hui à la question c’est que je tente de savoir quelles sont les diférences entre les morts et je tente d’identifier pourquoi dans certains cas ça a été plus facile à vivre que dans d’autres. Est-ce que la distance affective peut être un facteur, l’effet de surprise, la différence d’âge, la façon de mourir? Je pense que ce sont là les questions qui en fait sont le début d’une réponse.

Mon amie qui est très malade actuellement sait dans son esprit que sa condition actuelle peut mener à la mort. Elle me le dit avec les silences que les mots ne peuvent remplacer pendant nos conversations téléphoniques. Elle le sait et sa respiration me l’indique. Comment aborder cette question? Ça c’est une toute autre affaire.

Ce que je sais, c’est que le deuil le plus difficile à vivre pour moi a été celui causé par la mort de mon amour Pascal et la surprise de le savoir mort. Il avait fait juré sa mère de ne pas me dire qu’il était malade car il avait honte de sa condition et ne voulait pas me décevoir. Je le croyais en parfaite santé, il devait venir me rejoindre à Montréal, lui qui vivait à Marseille, j’ai reçu une lettre de sa mère m’annoncant son décès, le choc a été terrible.

Je ne souhaite pas repasser par cet effet de surprise et j’ai l’intention, si confronté à nouveau avec le décès d’un être cher, de lui dire ce que je pense d’elle avant la mort. On verra…