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Sida : les problèmes financiers fragilisent l’avenir des découvertes

Wednesday, July 20th, 2011

Romandie.com

ROME – L’avenir des découvertes sur le virus du sida, présentées cette semaine à la conférence scientifique de Rome, risque d’être obéré par des financements internationaux à la traîne.

Les économies émergentes restent réticentes à participer aux dépenses.

Nous sommes dans une zone dangereuse pour les financements de la lutte contre le sida, a lancé Peter Piot, ancien directeur de l’Onusida, devant les participants à la conférence, qui s’achève mercredi.

La science va beaucoup plus vite que la mise en oeuvre que nous pouvons en faire et que nous pouvons payer, a-t-il ajouté.

Plusieurs résultats d’essais ou d’études, présentés à Rome, pourraient bouleverser l’avenir de l’épidémie.

Une étude a établi que fournir rapidement des traitements antirétroviraux (ARV) à des personnes infectées réduisait de 96% le risque qu’elles transmettent l’infection. C’est le traitement comme prévention. D’autres études ont montré que fournir un traitement préventif d’ARV à des personnes non infectées réduisait le risque d’environ les deux tiers. On parle de prophylaxie pré-exposition.

Dans le domaine de la prévention, il y a aussi la circoncision, qui réduit le risque pour 60% des hommes (mais pas des femmes). Pour elles le gel microbicide, qui montre déjà de bons résultats, continue d’être testé.

Pour développer ces nouvelles ouvertures, il faudra encore y mettre de l’argent, note Julio Montaner, directeur du Centre d’excellence sur le VIH/sida de Colombie britannique.

Jean-Paul Moatti, professeur en économie de la santé (Inserm, Université de la Méditerranée), estime que ce serait rentable en une dizaine d’années. Et rappelle une évidence: lorsque la personne n’est pas malade, le pays paye moins pour la santé et perd moins de jours de production.

Financièrement, cependant, les choses se présentent mal.

Entre 2001 et 2009, l’aide pour la lutte contre le sida a été certes quasiment multipliée par 10, passant de 1,6 à 15,9 milliards de dollars par an. En 2010 cependant, 6,6 millions de personnes reçoivent le traitement, mais 9 millions de personnes sont toujours en attente, alors que les pays occidentaux ont réduit leurs versements, du fait de la crise financière.

Et pour tenir les engagements de l’ONU de fournir le traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, il faudrait quelque 22 à 24 millions de dollars par an.

Il y a peu de chance que les pays riches, qui représentent déjà l’essentiel des financements, puissent donner davantage. Symbolique : l’Italie, pays hôte de la conférence, a été pointée du doigt lors de la conférence de Rome. Elle ne verse rien au Fonds mondial depuis deux ans et lui doit 260 millions de dollars.

Les pays riches du Golfe ou ceux dont les richesses s’accroissent rapidement, comme la Chine ou l’Inde, sont encore des récipiendaires de l’aide du Fonds mondial, et non des donateurs.

Des 13 milliards de dollars dépensés par le Fonds mondial pour le sida depuis sa création, 4% sont allés à la Chine, alors même que le pays possède des réserves de devises étrangères de plus de 3.000 milliards de dollars.

Le directeur du Fonds mondial, Michel Kazatchkine, qui a fait l’an dernier le tour des pays susceptibles de participer au Fonds, reconnaît qu’il a eu peu de succès. Il y a beaucoup d’impatience (des pays riches à propos de la Chine) mais ça prend du temps, a-t-il déclaré à l’AFP.

En ce qui concerne le FMI et la Banque mondiale, la Chine est passée du rang de pays en développement qui reçoit des aides à acteur international majeur, note-t-il. J’espère que dans les deux ou trois ans, le Fonds mondial intéressera aussi la Chine.

70- Les découvertes SIDA en primeur sur GGTV

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Média
Toutes les primeurs sur les découvertes sida sur le blog de GGTV au www.gayglobe.us/blog (Découvertes SIDA)

70- Recherches et découvertes SIDA L’espoir d’un vaccin contre le SIDA renaît

Thursday, August 19th, 2010

Par Le Figaro
Photo Slafee

La découverte d’anticorps capables de bloquer, en laboratoire, 90% des souches connues du VIH relance l’espoir d’arriver à trouver enfin un vaccin contre la maladie dans les années qui viennent.

Ce ne sont que des recherches très théoriques pour le moment mais elles suscitent un espoir incroyable. Une équipe américaine a découvert trois anticorps particulièrement efficaces contre le virus d’immunodéficience humaine (VIH).

Dans leurs résultats publiés dans Science jeudi, ces chercheurs affirment en effet que ces anticorps sont capables de neutraliser, in vitro pour le moment, près de 90% des variétés de la souche du VIH la plus répandue dans le monde (ils ont testé ces anticorps sur 190 variations du virus pour obtenir ce pourcentage).

Pour parvenir à isoler ces anticorps, une technique innovante a été mise en place. Le virus du VIH s’attaque en effet aux cellules du système immunitaire, et plus particulièrement aux lymphocytes T CD4.

Les chercheurs se sont donc penchés sur la protéine située à la surface du virus qui lui permet d’attaquer ces cellules de notre système immunitaire. Ils ont alors passé au crible le sang de 15 personnes porteuses du virus et étudié 25 millions de cellules immunitaires productrices d’anticorps différents. «Les anticorps sont comme des êtres humains : ils sont tous différents à leur manière», souligne Peter Wong, un des co-auteurs, sur le site du magazine Nature.

Dans le sang de ces 15 volontaires, seules 29 types de cellules produisaient des anticorps interagissant avec cette protéine particulière. Et parmi elles, seules trois produisaient des anticorps particulièrement efficaces empêchant le virus proprement dit d’attaquer les lymphocytes T CD4. C’est dire à quel point ces anticorps sont rares ! «Mais savoir que des êtres humains sont potentiellement capables d’en produire nous rend très optimistes sur la possibilité de susciter leur production par un vaccin», déclare au magazine Nature Gary Nebel, virologiste et co-auteur de ce papier.

Dans un deuxième article  publié simultanément dans Science, une autre équipe américaine travaillant en collaboration avec la première, a explicité le fonctionnement d’un de ces anticorps. Son action se fait en deux temps.

D’abord il révèle l’endroit où se situe la protéine qui est «cachée» à la surface de virus avant de se fixer à elle, inhibant sa propre capacité à se fixer à nos cellules immunitaires.

«C’est une étape importante dans les nouvelles façons de penser le vaccin, explique au figaro.fr Roger Le Grand. Il faut encore que ces équipes montrent qu’elles sont capables d’induire une réponse immunogène chez des animaux en leur injectant ces anticorps. Si elles y parviennent chez de petits rongeurs, alors nous aurons fait un grand pas vers un vaccin. Cela donne un nouvel espoir, mais il ne faut pas crier victoire trop tôt. Nous avons eu assez de désillusions depuis 30 ans pour préférer rester prudents.» En dépit des nombreux efforts de la communauté scientifique internationale, jamais aucun vaccin contre le VIH n’a réussi à voir le jour.

La circoncision ne protège pas contre l’infection par le VIH
L’étude basée sur une enquête chez 521 hommes à San Francisco a montré que 21% d’entre eux étaient infectés par le VIH et que 63% étaient déjà circoncis. Au final, 13% restants pourraient avoir un bénéfice à se faire circoncire pour se protéger du VIH parmi lesquels seulement 0,7% seraient prêts à le faire si cette méthode était prouvée comme efficace contre l’infection par le VIH.

Contribuez, contribuez…

Monday, August 9th, 2010

Vous venez de lire quelque part un article ou un message sur une découverte sur le SIDA, un nouveau médicament, de nouveaux services, bref, tout ce qui doit être su et qui peut être communiqué a sa place ici.

Vous n’avez pas besoin de vous inscrire ni de divulguer votre identité, il ne suffit que de répondre à un message ici, comme à celui-ci, et de publier ce que vous venez de découvrir. Nous souhaitons que l’information circule librement, totalement, sans entraves et c’est ici que nous voulons qu’elle soit car nous voulons rassembler l’information et diriger le public vers un seul lieu, plus audacieux que les autres.

Avoir de l’audace c’est aussi de prendre des risques. À cet effet, nous ne pourrons garantir évidemment l’exactitude de toutes les informations publiées ici car nous ne sommes pas des scientifiques. Par contre, si un message devait soulever un doute important dans notre esprit, il ne sera pas autorisé ni publié par simple sécurité et intégrité.

CONTRIBUEZ, commencez tout de suite, posez des questions, publiez ce que vous savez et qui sait, nous changerons peut-être quelques vies avec ces informations.

GO!

Découvertes SIDA, c’est ici que ça se passe

Monday, August 9th, 2010

Question: Je suis une personne atteinte du VIH depuis longtemps et j’ai toujours espoir qu’on trouve un médicament ou un vaccin qui règlerait mon problème de médicaments et des effets secondaires. Je vois beaucoup d’articles dans votre magazine sur le sujet et je voulais suggérer que vous consacriiez un espace sur le blog de Gay Globe (Le Point de son nom au http://gayglobe.us/blog/) strictement réservé aux découvertes et sur lequel les lecteurs pourraient faire la publication de leurs découvertes en temps réel, qu’est-ce que vous pensez de cette idée?
Lou

Réponse: Lou, votre idée est excellente. Je ne sais pas si un tel blog existe déjà mais il est clair que si le public a accès à du matériel audacieux et informatif en temps réel et que cela vienne répondre à un grand besoin de communication dans le domaine du SIDA, je suis 100% d’accord avec vous et nous en ferons le lancement officiel avec cette édition. Il sera facile à trouver, sinplement aler au http://gayglobe.us/blog et aller dans la section “Découvertes SIDA”. Merci Lou.

Sida Découverte importante

Saturday, December 5th, 2009

Un mécanisme de protection naturelle contre le SIDA existerait et serait fondamental dans la lutte contre la maladie, selon les chercheurs français responsables de l’étude.

Juste en amont de la Journée mondiale du Sida, une équipe de l’Unité de régulation des infections rétrovirales de l’Institut Pasteur (dirigée par le Pr. Françoise Barré-Sinoussi), avec l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et d’autres organismes de recherche (CEA, CNRS, INSERM…), montre, pour la première fois, l’existence d’un contrôle rapide de l’activation immunitaire chez le singe vert d’Afrique infecté par le virus simien du sida ou SIV. Ce singe est l’un des hôtes naturels du SIV, lui-même à l’origine du VIH. Une étude à ce sujet paraît dans le Journal of Clinical Investigation.

Du fait que, contrairement à ce qu’on voit chez l’homme, le singe SIV-positif ne développe pas un «sida», alors que sa charge virale  est élevée, il est un modèle unique d’étude des mécanismes de protection naturelle contre le sida humain. L’étude française montre que ce singe développe une réponse immunitaire innée en réponse à l’infection,  mais que cette réponse est rapidement «freinée», ce qui empêche les effets délétères – c’est-à-dire ceux que l’on connaît chez les patients humains infectés.

“Le SIDA est le pire fléau ayant touché les hommes gais dans le monde et a décimé près de 30% des gais dans les années 80”

Comme l’expliquent les chercheurs, chez l’homme, le VIH induit en effet rapidement une activation chronique et généralisée des cellules de l’immunité, responsable de dysfonctionnements majeurs du système immunitaire, principalement la raréfaction progressive des lymphocytes T CD-4. Le niveau d’activation immunitaire observé chez les patients dans les premières semaines de l’infection est de ce fait le meilleur marqueur biologique prédictif de l’évolution du sujet VIH-séropositif vers le sida (apparition de maladie opportuniste).

Les chercheurs de l’Institut Pasteur ont étudié cette activation immunitaire à l’aide de puces à ADN sur des CD-4 du sang et des ganglions lymphatiques prélevés sur des singes verts et des macaques rhésus qui, comme les humains, progressent vers le sida, dans le but de comparer l’évolution de la réponse immunitaire dans chaque espèce avant et après infection par le SIV.

Les résultats montrent qu’il existe, très tôt après l’infection des deux modèles simiens, une forte activation immunitaire, révélée par une augmentation importante de l’expression des gènes stimulés par l’interféron alpha, une des premières molécules produite par le système immunitaire en réponse à une infection virale. En revanche, on a observé que 28 jours après l’infection, l’expression de ces gènes retombe à un niveau basal chez le singe vert alors qu’elle reste élevée chez le macaque. «Nos résultats apportent pour la première fois la preuve qu’il existe un mécanisme actif de contrôle de l’activation immunitaire chez le singe vert, explique Michaela Müller-Trutwin, responsable de ce projet à l’Institut Pasteur, il nous faut à présent déterminer quel est ce mécanisme».

Des résultats similaires d’équipes américaines observés sur un autre modèle, le singe mangabey, paraîtront simultanément dans la même édition de la revue. Ce mécanisme de contrôle de l’activation serait la conséquence d’une évolution commune vers une résistance au sida de ses hôtes naturels (ce que n’a pas encore développé l’Homme ?). Ces résultats confirment la nécessité de rechercher de nouvelles stratégies thérapeutiques et/ou vaccinales visant à maîtriser rapidement l’activation immunitaire après l’entrée du VIH. L’induction de tels mécanismes, similaires à ceux observés chez les singes, est donc envisageable pour le bénéfice thérapeutique des patients humains….

VIH-SIDA: État de la recherche

Sunday, February 1st, 2009

(Cyberpresse) Des essais pour diminuer les effets secondaires d’un médicament pour le VIH avaient donné un produit sans efficacité. L’équipe du Colorado et de Caroline du Nord a découvert qu’en fixant ce médicament abandonné à de minuscules billes d’or, il empêche l’entrée du VIH dans les cellules. Une fois concentrées sur une surface d’or, la proximité des molécules de médicament multiplie leur effet. La méthode pour fabriquer ce nanomédicament vient de paraître dans la revue Journal of American Chemical Society. Cette nouvelle approche provoquera-t-elle une fièvre de l’or dans le domaine pharmaceutique?

(Romandie News) Roche a obtenu l’homologation de l’autorité sanitaire US pour son système de dépistage du VIH et des virus des hépatites B et C dans les dons de sang. La Food & Drug Administration (FDA) a approuvé aujourd’hui un nouveau test Roche faisant appel aux acides nucléiques. Il est destiné au dépistage automatique, en une seule analyse, de l’ARN du VIH-1 (groupe M), de l’ARN du virus de l’hépatite C et de l’ADN du virus de l’hépatite B dans les dons de sang, indique le communiqué du groupe bâlois publié mercredi. Ce test n’est pas destiné à être utilisé en tant qu’aide au diagnostic. Il est conçu pour accroître encore davantage l’innocuité des dons de sang, en identifiant des infections plus rapidement que ne le font les tests sérologiques, souligne Roche.

(e-llico) L’association australienne Positive Life, basée en Nouvelle Galle du Sud et qui s’adresse aux personnes séropositives, signe une nouvelle campagne baptisée Serodisco dans laquelle elle informe sur l’intérêt de traitement anti-VIH pour réduire le risque de transmission lors des rapports sans préservatifs au sein des couples sérodifférents. Le message de cette campagne fait cohabiter safer-sex et réduction des risques. “Dans certaines relations amoureuses, les hommes prennent en compte la charge virale indétectable quand ils baisent sans préservatif pour réduire le risque de transmission du VIH”, annonce d’emblée l’affiche éditée par Positive Life. “Une charge virale indétectable réduit le risque de transmission seulement si tu prends tous les jours ton traitement anti-VIH, si ta charge virale est indétectable depuis au moins 6 mois, et si ton partenaire et toi même n’avez pas d’IST”, précise le message. Pour ceux qui doutent, l’association rappelle que “le préservatif peut évacuer l’anxiété par rapport à ces incertitudes”. La campagne est déclinée en cartes postales et affiches. Elle comprend aussi un magazine et des ateliers “sexe-positif” pour les couples. Le tout financé avec l’aide du département de Santé du gouvernement de Nouvelle Galles du Sud.