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Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

Montréal: Gérald Tremblay le tiers-mondiste

Thursday, May 21st, 2009

Le 1er mai 2009, Gérald Tremblay, Maire de Montréal, déclarait sur les ondes de TVA à 18h que la ville avait des problèmes car elle était confrontée à de nombreuses crises en même temps et il donne comme exemples le fait qu’il existe une crise économique mondiale et une épidémie de grippe porcine dans le monde qui monopolisent les ressources de la ville. Quoi???
1- Il existe certainement une crise économique mondiale mais elle n’a rien à voir avec l’état actuel de la cité insulaire et métropole du Québec. D’une part, la crise n’existe que depuis 8 mois alors que la situation de Montréal fait l’objet de nombreuses dénonciation depuis au moins 3 ans.
2- La grippe porcine n’existait que depuis une semaine, au moment de sa déclaration. Il faut être complètement malhonnête et tordu pour invoquer une grippette comme source de troubles pour la ville d’autant plus qu’il n’existe en date de sa déclaration qu’un seul cas confirmé au Québec et que la personne atteinte est chez elle en train de s’en remettre parfaitement et, qui plus est, la grippe des cochons n’existait même pas au moment où la ville de Montréal a été reconnue comme une ville du tiers-monde selon l’ensemble des critères internationaux actuels, cela en janvier dernier, et par André Arthur de TQS qui a été le premier à oser prononcer ce mot, après l’éditeur du Point bien-sur mais l’histoire ne retiendra que l’intervention d’Arthur, c’est normal, ancienneté médiatique oblige!
Le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, n’a pas digéré que le journal La Presse du 1er mai exige sa démission et ajoutait sur les ondes de TVA que ce journal était le seul à faire un tel constat et à exiger une telle démission. Monsieur Tremblay, bon sang de bonsoir, mais réveillez vous! Le Point exige votre démission depuis au moins deux ans, vous recevez nos articles depuis toujours puisque vous êtes abonné au mailing list du Point et, pire, je m’assure personnellement de toujours vous envoyer un texte qui vous concerne. Dire que La Presse commet un geste unique est absolument mensonger de votre part et à titre de Maire de Montréal, vous devez démissionner car vous mentez!
Le Maire Tremblay est responsable de la tiers-mondialisation de la métropole, il a détruit ce que ceux avant lui avaient construit pendant 400 ans et il est le seul responsable de son incurie et de son incompétence. Il est clair que M. Tremblay n’est pas de mauvaise foi, il n’est qu’incompétent! Il y aura des élections à Montréal le 1er novembre 2009, le peuple aura le dernier mot, c’est à espérer! Si quelqu’un hésite encore à croire que M. tremblay puisse être le premier Maire tiers-mondialiste de l’histoire du Canada, regardez bien la photo plus haut, prise lors de sa participation au Forum Mondial du Tiers-Monde en 2006! Seul Maire d’une ville nord-américaine présent, il nous a alors fait entrer dans la prestigieuse liste des villes les plus pauvres du monde, c’était en 2006, l’année des Outgames!