Archive for November, 2010

Caroline Gréco publie sur Gay Globe Média

Monday, November 22nd, 2010

L’auteure marseillaise Caroline Gréco annonce son association avec le média canadien Gay Globe pour la publication en ligne et gratuite de ses deux oeuvres “Julien, toi qui préfères les hommes” et “À Dieu Julien” qui traitent respectivement de la découverte par les parents de l’homosexualité d’un enfant dans le premier cas et de l’annonce de la séropositivité et de la mort causée par le SIDA d’un enfant dans le second livre.

Ces deux livres sont des références pour les parents qui doivent transiger avec ces situation à la fois dramatiques parfois et certainement toujours touchantes. Ils servent de guides quand vient le temps d’aborder ces questions avec ses enfants et les jeunes adultes homosexuels. Caroline Gréco y racontre son cheminement, réel, basé sur sa propre expérience et tente par le récit de ses propres interrogations de trouver des pistes qui aideront les autres parents à mieux comprendre la situation vécue par les enfants homosexuels ou atteints du VIH/SIDA sans jugement.

Plutôt que de rééditer une version papier de ces deux livres, une entente est intervenue entre l’auteure et Gay Globe Média, propriété du journaliste Roger-Luc Chayer afin de permettre la diffusion et la publication totalement gratuite des deux livres, en format PDF, directement à partir d’une page dédiée sur le site de Gay Globe au http://www.gayglobe.us/julien

Est-ce que l’Empire doit payer pour le mariage du Prince William?

Wednesday, November 17th, 2010

Par Roger-Luc Chayer

La question se pose évidemment au lendemain de l’annonce des fiançailles du Prince William, 2ème dans la lignée des successeurs au trône du Canada car ne l’oublions pas, notre pays est une monarchie dirigée actuellement par une Reine et la Reine est le chef d’état du Canada, au dessus du Premier ministre fédéral et encore plus loin des premiers ministres provinciaux. Tant et aussi longtemps que notre système sera monarchique, nous aurons à nous prononcer sur les décisions du chef de l’état et de ses successeurs.

À l’heure actuelle, le successeur au trône du Canada est le Prince Charles, fils ainé de la Reine, suivi de son petit-fils le Prince William qui vient d’annoncer son intention de se marier en 2011 avec Kate Middleton. Si le Prince Charles décide de ne pas accepter le poste de Roi du Canada lors du départ de sa mère, le poste reviendra au Prince William qui deviendra alors Roi du Canada. Comme on se prépare à une noce importante au niveau politique en 2011, pour la gouvernance du Canada du moins, la question se pose maintenant à savoir si le Canada devrait payer en partie les frais de ce mariage princier.

Historiquement le Canada a rarement défrayé le cout des événements monarchiques lorsqu’ils s’inscrivent dans les affaires familiales de notre famille royale. Le Canada paie toutefois pour la présence royale lorsque la Reine est au pays et pour sa représentation officielle via le Gouverneur Général du Canada et les Lieutenant-gouverneurs provinciaux. Comme le mariage du Prince William s’inscrit dans une affaire strictement familiale, qui n’a rien à voir avec la gouvernance du Canada et que les personnes impliquées résident actuellement en Angleterre, il me semble que la facture du mariage princier devrait revenir totalement à la famille plutôt qu’aux états membres de l’Empire ou des états qui ont pour chef la Reine actuelle.

Toutefois et selon la même logique, lorsque le Prince William deviendra Roi du Canada, il sera alors logique que nous assumions une partie des frais du couronnement, en proportion de notre population, avec les autres pays de l’Empire qui ont pour chef d’État celui qui deviendra Roi du Canada et des autres pays comme l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Certains se questionneront toutefois sur cette responsabilité qui incombe en partie au Canada arguant que la monarchie n’est plus aussi populaire que par le passé, que le Québec aspire à son indépendance et qu’il ne devrait pas payer même en partie pour ces cérémonies etc. etc… Nous avons un chef d’état, qui est actuellement une Reine et qui sera un jour un Roi, c’est sur cette base qu’existe notre pays et tant qu’il sera ainsi composé, et tant que le Québec ne se sera pas séparé du reste du Canada pour voler de ses propres ailes, nous devons accepter de vivre avec ce chef d’état. À moins que nous préférions avoir des Présidents comme on en retrouve en Afrique en remplacement de la monarchie? Et qui dit qu’un Québec souverain ne choisirait pas de déclarer son indépendance sous la couronne, en conservant un Roi comme chef d’État? Un éventuel Québec souverain n’a pas l’obligation, en plus de son indépendance, de faire la révolution et de devenir une République… Il me semble que le Roi William serait un excellent chef d’état du futur pays du Québec, c’est mieux qu’un Président André Boisclair avouons-le…

Est-ce que le Maire Gérald Tremblay ferait du St-Guy?

Monday, November 15th, 2010

Commentaire

Je ne dois pas être le seul à le remarquer, disons que depuis un certain temps, je vois à la télé le maire de Montréal Gérald Tremblay, se faire aller pas mal la tête et pas dans le sens philosophique du mot. On en parlait déjà aux dernières élections municipales, un journaliste “main stream” avait même osé poser la question au maire à propos d’un léger tremblement de tête continuel et M. Tremblay avait répondu que la campagne était épuisante et que la fatigue expliquait ce petit mouvement.

Or cette semaine, lors de l’annonce des nouveaux plan pour la rénovation de l’échangeur Turcot, à la conférence de presse diffusée en direct par LCN, le maire Tremblay, en écoutant parler un ministre de Québec, souriait à côté et avait un mouvement très important, continu et incessant de la tête au point où il était devenu évident qu’il se passait quelque chose. Un tel mouvement, qui n’est plus de l’ordre du tremblement, peut être causé par certaines maladies comme le Parkinson ou d’autres maladies neurologiques. En passant, ne pas confondre une maladie neurologique avec une maladie psychiatrique, la première concerne les nerfs et la transmission des impulsions nerveuses, la seconde les émotions et la tête.

Bref, ce mouvement est certainement très louche et indicateur d’une condition clairement médicale. Toute personne peut être atteinte d’un trouble de la santé sans que cela ne soit significatif pour ses fonctions ou sa vie quotidienne mais attention, en ce qui me concerne, je considère qu’un politicien qui déclare être en parfaite santé pour se faire élire et qui démontre par la suite certains troubles physiques visibles a peut-être menti aux électeurs.

Qu’est-ce que ça change vous me demanderez? Beaucoup de choses car la vie politique est terrible pour les élus et diriger un gouvernement demande une énergie exceptionnelle, une grande concentration et surtout des aptitudes physiques hors du commun. Un politicien qui serait atteint d’une maladie pouvant altérer éventuellement son jugement se placerait en situation très grave car s’il devait commencer à prendre des décisions néfastes pour le peuple, s’il devait perdre le fil de sa gestion, d’autres prendraient sa place par derrière comme toujours et on risquerait de se retrouver avec des décisions incroyablement négatives pour la ville, prises par des pions non élus qui en feront porter la responsabilité au chef qui n’a plus tous ses moyens. Est-ce que Montréal a besoin de ça?

Il est plus que temps que le maire Tremblay nous parle de la situation, ce mouvement devenu très visible et remarquable a une origine et le peuple a le droit de savoir si le maire est atteint d’un trouble purement physique ou s’il risque de sombrer pendant son mandat. Posons-lui donc la question, avec respect…

Décès de Dino De Laurentiis (Barbarella)

Thursday, November 11th, 2010

Selon écranlarge.com

Conan le barbare, Barbarella et la petite Gelsomina de La Strada doivent se sentir un peu triste ce matin à l’annonce du décès du grand producteur italien Dino de Laurentiis. Il s’est éteint ce jeudi 11 novembre 2011 à l’âge vénérable de 91 ans à Los Angeles, où il s’était installé depuis plus de 40 ans. Avec lui disparaît peut être le dernier exemple de ce qu’on pouvait appeler un mogul du genre, capable de s’impliquer autant dans des films à gros budget que de s’intéresser au cinéma d’auteur.

Débutant sa carrière âgé d’à peine 20 ans, son talent de producteur éclatera dans l’immédiate après-guerre avec la vague du néo-réalisme dont il sera l’un des chantres avec des œuvres comme Riz Amer (avec Silvana Mangano qui deviendra sa femme), La Fille du fleuve et surtout La Strada révélant Federico Fellini en 1954. Mais il ne néglige pas le cinéma d’aventures pour autant et c’est sous sa houlette que des cinéastes comme Riccardo Freda ou Mario Soldati réaliseront leurs meilleurs films de capes et d’épées. Hollywood lui ouvre les bras dès les années 50 avec Guerre et Paix et il deviendra par la suite le spécialiste de la coproduction internationale à gros budget, où on le verra s’attaquer à des sujets titanesques tels que La Bible en 1966, la SF avec Barbarella avec Jane Fonda en 1968 ou l’adaptation littéraire avec L’Etranger en 1967 sans oublier le cultissime, Danger : Diabolik ! (1968) de Mario Bava.

Privilégiant à partir des années 70 sa carrière hollywoodienne, survivant au flop de Waterloo en 1970, on voit son nom s’inscrire sur les génériques de Serpico, Buffalo Bill et les Indiens ou de L’oeuf du serpent d’Ingmar Bergman mais très vite son nom devient synonyme de cinéma à grand spectacle. Alliant sa renommée à un sens très aigüe de la publicité, il se lance dans la production du remake de King Kong en 1976, dont le battage médiatique aidera grandement la carrière commerciale. Par contre, ses tentatives dans le space-opera avec Flash Gordon et Dune seront toutes sanctionnées par de graves échecs commerciaux, n’empêchant pas ses œuvres d’acquérir par la suite un statut culte. Il sera plus chanceux, et inspiré, en produisant le monumental Conan le Barbare de John Milius en 1982, faisant de l’heroïc fantasy un genre à part entière dans le cinéma et qui apportera la consécration à un certain Arnold Schwarzenegger. Les années 80 le verront s’intéresser aux adaptations de Stephen King, mais pour un Dead Zone réussi, on aura aussi droit au catastrophique Maximum Overdrive qui cèlera à jamais les ambitions de cinéaste de l’auteur ! Et que dire encore des choix artistiques qui amenèrent De Laurentiis à s’impliquer dans Le Bounty version Mel Gibson ou encore King Kong 2, mais il semble qu’à partir de cette période il est quelque peu laisser les rênes à sa seconde épouse Martha qui devint son associé.

Peu actif dans les années 90 si ce n’est son appui à Sam Raimi sur Evil Dead 3 – L’armée des ténèbres, il rebondira dans les années 2000 grâce à la suite des aventures d’Hannibal Lecter dans Hannibal, Dragon rouge et Hannibal Lecter : Les origines du mal. Pour mémoire, c’est lui qui avait acquis les droits du roman de Thomas Harris pour la première version de Dragon Rouge réalisé par Michael Mann en 1986 (Le Sixième sens). Ses deux derniers maigres titres de gloire sont datés de 2007 avec La Dernière Légion et Medieval Pie, mais il restera durablement à l’honneur pour avoir révélé les talents de Fellini, produit le meilleur de la comédie italienne avec Luigi Comencini et Dino Risi, défendre contre vents et marées Michael Cimino et son Année du Dragon et avoir révélé aux yeux du grand public l’œuvre de Robert E. Howard.

LEVON SEVUNTS WAR, REPORTING & REMEMBRANCE

Tuesday, November 9th, 2010

The Montreal chapter of the Canadian Association of Journalists will hold an informal meet & greet social event on Thursday, November 11, starting at 7 p.m.

Levon Sevunts has agreed to be guest of honour.

Currently with Radio Canada International, the award-winning journalist began reporting in 1990, covering wars and civil strife in the Caucasus and Central Asia for a number of independent Russian and Armenian news outlets.

After coming to Canada in 1992, he mastered the English language and began writing a foreign affairs column in The Gazette. His work has since appeared in many newspapers, including the Globe and Mail, the National Post, the Toronto Star, the New York Times and the Washington Times.

In 2004, he was the first Canadian journalist to report from Darfur and, in 2005, he returned to Afghanistan, where he was embedded with Canadian and United States troops.

À L’OCCASION DU JOUR DU SOUVENIR LEVON SEVUNTS : REPORTER DE GUERRE

Tuesday, November 9th, 2010

À L’OCCASION DU JOUR DU SOUVENIR
LEVON SEVUNTS : REPORTER DE GUERRE

Le chapitre montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes tiendra une réunion sociale informelle de ses membres le 11 novembre dès 19h.

Levon Sevunts agira à titre d’invité d’honneur.

M. Sevunts est un journaliste s’étant mérité de nombreuses distinctions et qui travaille actuellement à Radio-Canada International (RCI). Il a rédigé ses premiers reportages en 1990 lorsqu’il a fait la couverture des guerres et des insurrections dans le Caucase et en Asie centrale pour des médias d’information indépendants russes et arméniens.

Suite à son arrivé au Canada en 1992 et après avoir fait l’apprentissage de la langue anglaise, le journal The Gazette lui a confié une chronique d’affaires étrangères. Ses reportages sont subséquemment publiés dans plusieurs journaux tels le Globe and Mail, National Post, Toronto Star, New York Times et Washington Times. En 2004, il fut le premier journaliste canadien à réaliser des reportages au Darfour. Il s’est rendu à nouveau en Afghanistan en 2005, où il a été intégré aux troupes canadiennes et américaines.

M. Sevunts aura l’occasion de nous faire part de son expérience de reporter sur les champs de bataille ce jeudi, à l’occasion du jour du souvenir.

Federation of Gay Games Condemns Croatian Football President

Tuesday, November 9th, 2010

FOR IMMEDIATE RELEASE

Contact:
Kelly Stevens, FGG Officer of Communications, [email protected]
Telephone +1 206-446-6983   Skype: kelly.stevensusa

Federation of Gay Games Condemns Croatian Football President

Intolerance and ignorant comment by the president of the Croatian Football Federation is not acceptable in sport.

San Francisco, CA – (9 November 2010) – The international Federation of Gay Games strongly condemns the declaration made by Vlatko Markovic , President of the Croatian Football Federation, in a recent interview with Croatian newspaper Vecernji List.

In this interview, Mr. Markovic declared that there was no place for gay players on the national side, stating “While I’m a president of the Croatian Football Federation, there will be no homosexuals playing in the national team”. When asked whether in his career he has met a homosexual footballer, he replied: “Luckily, only normal people play football”.

Emy Ritt (Paris), co-president of the FGG, said of Markovic: “These comments are totally unacceptable and represent language and thinking that we hoped were no longer found in any sports official, let alone the president of a national sports federation. We support our member organizations qSport Croatia and the International Gay and Lesbian Sports Federation  in their actions in response to this serious incident, and our friends at the European Gay and Lesbian Sports Federation in their response via Football Against Racism in Europe.”

L’auteure Caroline Gréco combat courageusement la maladie

Sunday, November 7th, 2010

Par Roger-Luc Cayer

L’auteur marseillaise Caroline Gréco, responsable de deux formidables livres sur l’homosexualité, le SIDA et la relation parents-enfants dans ces contextes se bat courageusement contre une maladie grave qui l’empêche pour le moment d’écrire ou de s’exprimer verbalement. Elle peut toutefois prendre connaissance de son courrier et c’est avec le support de son époux Gilles et de leur fille Claire que Caroline peut vaquer à certaines affaires.

Le dernier bulletin de santé de Caroline n’état pas très rose mais on lui souhaite de se remettre vite de cette épreuve car le public a manifesté depuis quelques mois le désir qu’elle revienne à l’écriture et produise de nouveaux livres sur la question des relations parents-enfants gais.

Prompt rétablissement Caroline.

Le cabaret Le Drague de Québec et la fausse rumeur

Friday, November 5th, 2010

Par: Le Drague

Suite aux rumeurs de vente du Drague dans les médias sociaux, nous désirons informer notre clientèle que ces rumeurs ne sont pas du tout fondées. Le Drague Cabaret Club n’est pas à vendre et cette option n’est pas dans les plans marketing pour les prochaines années.

Nous sommes actuellement à l’élaboration de plusieurs activités, de transformations et de développements dans notre établissement, afin de satisfaire notre clientèle gaie, lesbienne et gay-friendly.

Nous sommes satisfaits de notre développement depuis plus de 27 ans au cœur de la communauté et continuerons à la satisfaire dans le but de créer un Cabaret-Club digne du nightlife de la ville de Québec.

La Direction

Pierre l’Heureux

Pierre Bouchard

Sylvain Bourgeault

Pour Renseignements

Claude Barabé

Direction artistique et marketing 418-649-7212

Nos valeureux patapoufs s’en vont en guerre!

Wednesday, November 3rd, 2010

Commentaire éditorial par Roger-Luc Chayer

À chaque fois c’est la même chose. Quand un nouveau régiment de soldats part du Canada pour aller se battre en Afganistan, on nous montre ces gros patapoufs pleurnichants et ça m’agace au plus haut point. Non pas que j’ai un mépris pour les forces armées, au contraire, j’ai un mépris pour ceux qui pleurent devant les caméras alors qu’ils doivent aller régler le compte des talibans.

Je suis d’ailleurs toujours surpris que les officiers de ces soldats les laissent ainsi brailler devant les caméras, c’est mauvais pour la dignitié, pour l’honneur des forces, c’est vachement bon pour remontrer le moral des talibans par contre, eux qui constatent qu’ils auront des lardons pleurnichards en face d’eux à la place de soldats agressifs et capables de gagner un combat.

Tiens mais est-ce que les talibans ne sont justement pas en train de gagner la guerre?

La souffrance de ceux que j’aime…

Tuesday, November 2nd, 2010

Pascal Coste était mon amoureux à Nice (France) dans les années 80 jusqu’en 1991, et j’ai toujours gardé une très forte affection pour ce garçon même après mon retour à Montréal en 1992 lorsque nous n’étions plus un couple en devenir. Il devait venir me visiter à Montréal entre 1992 et 1995 mais il était atteint d’une maladie grave, ce que je ne savais pas et qu’il ne voulait pas que je connaisse, il est décédé en 1995 à quelques semaines de la mise en marché officielle d’un nouveau médicament qui lui aurait sauvé la vie.

Pascal était doté d’une intelligence supérieure, d’un charme naturel fou, il brisait les coeurs partout où il allait sans jamais savoir à quel point il était aimé. Il avait un look GQ et restait toujours ouvert et disponible pour ses amis et ceux qui l’aimaient. Il me manque plus que tout depuis son décès et grâce à lui, indirectement, j’ai réalisé que j’étais sensible au décès de certaines personnes, un peu trop, je ne sais pas comment l’exprimer correctement…

Pascal Coste

Pascal Coste

Je tente le plus possible d’éviter maintenant d’être présent au décès des gens car la mort de Pascal a été terrifiante pour moi et je ne souhaite à personne de vivre de telles émitions. Mon bon ami Jean est décédé il y a deux ans et même si je n’ai pas été présent lors des dernières heures, j’ai été tout aussi affecté par sa souffrance, ne sachant pas quoi dire ou quoi faire.

J’ai souvent demandé à mes lecteurs de me guider, de m’aider à comprendre mes émotions face à la mort de mes amis proches et j’ai toujours été très sensible aux conseils que vous vouliez bien m’envoyer.

Ces temps-ci je suis très préoccupé par les épreuves de santé de la mère de Pascal, l’auteure Caroline Gréco, qui combat une maladie grave avec des traitements très agressifs et je sais qu’elle souffre moralement. Elle était une belle-mère pour moi mais depuis la mort de Pascal, c’est plus une mère qui me parle, qui communique avec moi et qui garde un contact très apprécié et valorisant pour moi.

Caroline Gréco vit des moments difficiles, les lecteurs de Gay Globe la soutiennent beaucoup par des mesages emails de sympathie et si tout va bien, elle pourra reprendre un peu de répit d’ici quelques mois. Je le lui souhaite, beaucoup.

À Montréal, la Ville fait ce qu’elle veut, quand elle le veut!

Tuesday, November 2nd, 2010

Par: Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média

Le 1er novembre 2010, à 11h, je reviens à la maison par hasard après avoir dégusté un petit café chez McDo et être allé à la poste et je vois avec surprise que des cols bleus de la Ville de Montréal, attachés à l’arrondissement Rosemont, prennent une pause bien méritée après qu’un charmant arbre ait été planté… Sur le terrain chez moi! (Voir la photo plus bas).

Je me suis arrêté devant chez moi, sans même prendre le temps de stationner pour demander ce que signifiait cette plantation d’arbre et le personnel, très sympathique d’ailleurs malgré tout, m’a informé qu’il avait l’ordre de planter 5 arbres sur la rue et que mon adresse avait été sélectionnée. Oui, pourquoi pas, des arbres en grande quantité en ville pour combattre la pollution ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais j’ai insisté sur la façon de faire de la Ville. Est-ce qu’il n’aurait pas été normal de demander avant de trouer le terrain de gens, est-ce que la permission des propriétaires était requise pour trouer ainsi le terrain des gens? Surtout que le terrain chez moi est très étroit et ne propose que quelques pieds de gazon…

On m’a répondu que la ville avait fait les vérifications et que j’avais autorisé ce plantage. Ah bon? Laissez-moi vous dire que je n’ai jamais été ni consulté et n’ai encore moins autorisé qu’un arbre soit planté sur le terrain, on manque déjà de place…

Le personnel col bleu de la Ville a été très courtois et a même mesuré le droit de passage de la Ville pour conclure que le trou enpiétait de deux pieds sur la propirété, ce qui était “très juste” selon le contremaître. Par quel espèce de droit est-ce que la Ville de Montréal peut ainsi venir creuser un trou avec une grue et planter ce qu’elle veut sur la propriété des gens? Selon un fonctionnaire au 3-1-1, la ville n’avait pas le droit d’utiliser une partie du terrain privé et doit maintenant réparer. Or, personne à la ville ne semble vouloir venir estimer tout ça. Nous voilà donc avec un énorme trou de boue devant la porte. Mourial est en déclin, quand l’égo de son maire n’a plus de limite, ça donne ça…

Ah j’oubliais, le personnel col bleu, devant l’énormité de l’acte et malgré les consignes du fonctionnaire supérieur, a décidé de revenir et de retirer l’arbre du trou. Les réparations elle devront attendre car ils ne peuvent rien y faire…

Arbre, ville, montréal, roger-luc, chayer

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L’édition 71 de Gay Globe Magazine en kiosques

Monday, November 1st, 2010

L’édition 71 de Gay Globe Magazine avec Céline en couverture maintenant disponible en kiosques et au http://www.gayglobe.us

Éditorial: Il y a tout de même des limites à l’intolérance
Photo exclusive de Céline Dion
Fidel Castro s’excuse aux gais et lesbiennes
Sous l’emprise du Tyran de Réjean Roy
Le blog découvertes SIDA en ligne
La révoltante position d’Héma-Québec
Un imam musulman prend la défense des homosexuels
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Une loi anti-porno pour combattre l’homosexualité
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Italie: cri d’alarme de la communauté gaie
L’homophobie en prison, avec humour
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Le VIH du singe beaucoup plus ancien qu’estimé
Roger-Luc Chayer élu à l’exécutif montréalais de l’Association Canadienne des Journalistes
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Est-ce que McCleans a raison sur la corruption?
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CSDM: Un départ qui fait mal
Est-ce que la Fondation Émergence exagère?
Rhétorique de la survictimisation
Le Courrier des lecteurs
Interdiction de communiquer en français pour notre chroniqueur en Floride