Archive for October, 2010

Des nouvelles de Céline Dion sur TVA, en rétrospective

Saturday, October 30th, 2010

Le Québec était rivé sur ses écrans de télévision cette semaine lors de la présentation de l’émission spéciale sur Céline Dion, sur les ondes de TVA, tournée à quelques jours de son accouchement.

Mon commentaire est tout à fait personnel et n’engage que moi, mais je suis persuadé que beaucoup de québécois se joindront à moi pour souligner ce moment très intense de la télé et reconnaîtront dans mon commentaire une opinion  qui fait l’unanimité.

Céline était radieuse, elle était en plein contrôle de la situation face à ses jumeaux et j’ai trouvé que le document était très bien présenté, de façon transparente et j’ai surtout découvert des aspects de la personnalité de Céline qu’on ne nous montre pas assez. Par exemple, quand elle parle tout à fait naturellement, c’est une fille de chez nous qui parle, pas une “pseudo” ou une personnalité maquillée, c’est la fille de LeGardeur qui s’exprime et c’est bon d’entendre Céline parler comme tout le monde, comme vous et moi. Autre exemple, même si on a tendance à idéaliser facilement la chanteuse et diva québécoise, elle est la première à nous permettre de réaliser que malgré son succès, elle est une fille ordinaire dans le bon sens du mot.

Cette semaine, sur les ondes de 98,5FM à l’émission de mon confrère Benoît Dutrizac, j’ai entendu Benoît se demander en quoi Céline pouvait être si importante ou unique pour motiver un tel intérêt des médias et du public face à un accouchement qui n’est pourtant pas le premier à survenir de la part d’une québécoise… J’aurais aimé lui répondre que ce n’est certainement pas l’accouchement qui intéresse les québécois mais bien le fait que cette personne, Céline Dion, partage son succès avec beaucoup de monde, beaucoup de monde… Si les québécois l’aiment c’est qu’elle est de tous nos combats en matière de santé avec la fibrose kystique ou le SIDA, qu’elle contribue à de nombreuses causes sociales et enfin, les gens l’aiment parce qu’elle est avec nous au quotidien et qu’elle a un très grand sens du partage accompagné d’une générosité qui fait exemple. Tout cela avec l’extraordinaire complicité d’un époux, René Angelil, qui sait être un père exemplaire et surtout, un homme qui sait prendre soin des choses de son épouse. Il fallait voir son sourire à chaque fois qu’il était avec René-Charles…

Merci TVA pour ce moment à la fois très intense et humain.

Le journal Métro pas si homophobe que ça…

Saturday, October 30th, 2010

Numéro
D2006-08-008 (2)

Date de la décision
2007-02-02

Plaignant
M. Damien Girard

Mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery, rédactrice en chef et le quotidien Métro

Résumé de la plainte
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir été complaisant et complice des propos  homophobes tenus dans une lettre d’opinion publiée le 8 août 2006.

Griefs du plaignant
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir publié une lettre d’opinion contenant des propos homophobes. Bien que le plaignant reconnaisse que le journal mentionne que « Les opinions exprimées dans cette tribune ne soient pas nécessairement celles de Métro », il considère que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant cette lettre au contenu homophobe, intitulée « Personnes et actes homosexuels sont deux choses ».

L’auteur de cette lettre affirmait que « l’homosexualité est une déviation » et comparait de manière tendancieuse, les homosexuels aux fumeurs qui « nuisent » à la société. Le plaignant juge que ses propos sont rétrogrades et qu’ils insinueraient que la condition des homosexuels serait inutile, voire dommageable aux autres.

Le plaignant conclut en soulignant que les propos publiés ne font qu’attiser les préjugés et le mépris à l’endroit des gais.

Commentaire du mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery fait d’abord une présentation du quotidien et souligne que bien que Métro soit un quotidien gratuit, il offre une information crédible et objective pour ses lecteurs. Leur indépendance journalistique est identique à celle des quotidiens d’information traditionnels.

Mme Lemery fait ensuite une mise en contexte des événements. La publication de la lettre de M. Lizotte faisait suite à un article publié le 25 juillet 2006 intitulé « Une voix discordante à l’approche des Outgames », concernant une conférence de presse organisée par M. Lizotte qui présentait son livre intitulé « L’Homosexualité, les mythes et les faits ». Deux jours plus tard, M. Lizotte demandait à Métro un droit de réplique en réponse à l’article qui lui aurait porté préjudice. Après quelques demandes d’ajustements, la lettre fut publiée dans la page « Opinions », le 8 août 2006. Le lendemain, Métro recevait la lettre de plainte du plaignant. Le journal aurait alors proposé à M. Girard la possibilité de s’exprimer dans les pages du journal, ce qu’il aurait refusé.

Entre temps, la mise-en-cause souligne que le journal a reçu plusieurs lettres de lecteurs en réaction à celle de M. Lizotte. Métro a décidé de les présenter en un seul bloc avec une présentation qui mettait en contexte la parution de ces lettres.

Elle ajoute que dès janvier 2005, Métro a publié plus de 50 articles en prévision des Outgames, en présentant les activités, les manifestations et les nouvelles concernant cet événement.
En conclusion, Mme Lemery souligne que le journal a effectué un travail journalistique irréprochable en publiant la réplique de M. Lizotte, en proposant un droit de réplique au plaignant et en publiant plusieurs lettres en réaction à la lettre de M. Lizotte. Selon elle, il est donc injustifié de déclarer que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant la lettre de M. Lizotte.

Réplique du plaignant
M. Damien Girard rappelle que sa plainte ne concerne pas la couverture des Outgames, mais qu’elle vise une lettre publiée dans la rubrique « Opinions » du journal Métro, le 8 août 2006.

Il mentionne qu’il ignorait l’article paru le 25 juillet 2006 faisant état d’une conférence de presse donnée par M. Lizotte, lorsqu’il a lu la lettre de ce dernier dans la page réservée aux lecteurs. Selon lui, l’article lui paraît acceptable puisqu’il rapporte les réactions d’un porte-parole du groupe visé. Il soulève qu’il est étrange que Mme Lemery, qui qualifie l’article « d’irréprochable », acquiesce à la requête de M. Lizotte. Selon lui, c’est à ce stade que la rédactrice en chef aurait manqué de discernement et que « sa négligence a[urait] fait de ce journal le support momentané des propos discriminatoires de l’auteur ».

M. Girard souligne que l’argumentaire de l’auteur se résume à propager son idée que les gais sont inférieurs sans qu’on l’accuse d’être homophobe. Et pour cela, il utilise à l’aide de sophismes et d’obscures recherches, à séparer l’homosexuel de l’homosexualité. Selon lui, il allait de soi de refuser l’offre de Mme Lemery de justifier, par écrit, comment sa sexualité ne représente pas une menace pour les autres. Selon le plaignant, son invitation ne consistait donc pas à participer à un banal échange d’opinions mais à un débat menant directement à la remise en cause de la légitimité de droits difficilement acquis.

Il termine en mentionnant que c’est avec des propos, comme a tenu M. Lizotte, qu’on ridiculise, torture, incarcère et tue même des homosexuels dans plusieurs pays. Voilà donc pourquoi il a décidé de porter plainte au Conseil de presse en se basant sur un article tiré du guide Droits et responsabilités de la presse. « Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […].

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire.

En tout temps, et en toute situation, les reporters, commentateurs et éditorialistes doivent s’obliger aux plus hauts standards professionnels en cette matière. »

Décision
M. Damien Girard reprochait au quotidien Métro d’avoir publié des propos homophobes, tels que « l’homosexualité est une déviation qui ne profite ni à l’individu ni à la société » et en comparant l’homosexualité aux fumeurs qui « nuisent » à la société, dans une lettre publiée dans la rubrique « Opinions », le 8 août 2006. La rédactrice en chef, Mme Lemery, répond que la lettre a été publiée afin d’accorder un droit de réplique à un lecteur et avait invité M. Girard à écrire lui aussi dans la section réservée aux lecteurs, mais que ce dernier aurait refusé.

La latitude dont jouit un média, ses jugements d’appréciation en matière de publication de lettres ouvertes doivent demeurer conformes à sa responsabilité d’informer le public et de veiller à ce que les lettres des lecteurs ne véhiculent pas des propos outranciers, insultants ou discriminatoires pouvant être préjudiciables à des personnes ou à des groupes. Même si la publication de lettres de lecteurs ne constitue pas toujours le meilleur moyen de réparer le préjudice causé, les médias doivent s’ouvrir aux commentaires. Le Conseil note que le journal a consacré sa rubrique « Opinions », du 14 août 2006, à la réaction de plusieurs lecteurs, permettant ainsi d’équilibrer les points de vue.

La jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication de lettres de lecteurs ne peut réparer complètement le tort causé, la publication peut libérer les mis-en-cause d’un blâme. Le grief est par conséquent rejeté.

Au deuxième point soulevé par le plaignant à l’effet qu’en publiant des propos homophobes, le journal aurait fait preuve de complaisance et de complicité. Le Conseil est d’avis qu’en ayant considéré que le journal avait respecté ses devoirs quant à la démarche à suivre concernant l’accès du public aux médias, et en ayant fait une recommandation à cet égard, ce serait faire un procès d’intention au journal que de retenir ce grief. Le Conseil estime que les éléments soumis à son analyse ne permettent pas d’établir d’intention malveillante. Le grief est donc rejeté.

Compte tenu des éléments exposés ci-haut, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Damien Girard à l’encontre du quotidien Métro.

Analyse de la décision
C08A Choix des textes; C08I Lettres discriminatoires; C18C Préjugés/stéréotypes; C18D Discrimination

Appelant
M. Damien Girard

Décision de la commission d'appel
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec a étudié l’appel que vous avez interjeté relativement à la décision rendue par le comité des plaintes et de l’éthique de l’information dans le dossier cité en titre.

Après examen, les membres de la commission ont conclu à l’unanimité de maintenir la décision rendue en première instance.

Par conséquent, conformément aux règles de procédure, nous rejetons votre appel et fermons le dossier cité en titre.

Roger-Luc Chayer: 14 février 2011

Thursday, October 28th, 2010

Tout est en place donc pour le 14 février 2011…

Roger-Luc Chayer élu à l’Association Canadienne des Journalistes

Wednesday, October 20th, 2010

Roger-Luc Chayer élu à l’exécutif de l’Association Canadienne des Journalistes
Par Gay Globe Média

Roger-Luc Chayer

Roger-Luc Chayer

Lors de son assemble générale annuelle du 18 octobre dernier, Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média, qui avait répondu à l’appel du Président du chapitre montréalais afin de se présenter, a été élu par acclamation et son élection ratifiée à l’unanimité par l’assemblée générale annuelle de l’ACJ, chapitre de Montréal. Les autres membres de l’exécutif élus sont Robert Frank, Laura Leraci, Anja Karadeglija, Raphaël Melançon, Jessica Murphy, Raj Naryansingh, Michel Rémy et Corinne Smith.
L’Association Canadienne des Journalistes regroupe plus de 1500 membres partout au Canada et est la seule organisation professionnelle de journalistes bilingue.

Le Conseil de Presse du Québec considère Guy A. Lepage comme un journaliste

Friday, October 15th, 2010

Numéro
D2010-04-072

Date de la décision
2010-09-17

Plaignant
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno

Mis-en-cause
M. Guy A. Lepage, animateur; M. Dany Turcotte, coanimateur; Mme Carole-Andrée Laniel, rédactrice en chef; Mme Louise Lantagne, directrice de la programmation et l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada

Résumé de la plainte
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno porte plainte contre MM. Guy A. Lepage et Dany Turcotte, relativement à l’émission du 11 avril 2010 de « Tout le monde en parle », diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Le plaignant dénonce que, dans le segment de l’émission où ils ont reçu l’auteur et journaliste M. Ian Halperin, les animateurs se soient livrés à une vendetta et à un règlement de comptes envers leur invité, lui manquant de respect et l’exposant à des propos discriminatoires et haineux.

Décision
Avant d’examiner plus en détail la plainte de M. Bruno, le Conseil de presse a considéré le commentaire de Mme Louise Lantagne, directrice de la télévision de Radio-Canada, selon laquelle la plainte ne serait pas recevable puisque « Tout le monde en parle » n’est pas une émission d’information, que le segment mis en cause ne relève pas d’un acte journalistique et ne serait donc pas soumis à la déontologie et à la juridiction du Conseil. Or, après avoir examiné l’extrait de l’émission mis en cause et s’être arrêté à la question de sa nature journalistique, le Conseil en est venu à la conclusion que, dans cet extrait, l’animateur effectuait bien un travail assimilable à celui d’un journaliste. À ce propos, la jurisprudence du Conseil indique clairement que « lorsqu’un employé effectue en ondes des fonctions assimilables à celles d’un journaliste (entrevue, information, commentaires), il est réputé agir dans une fonction journalistique et il est alors considéré à ce titre dans la portion d’émission consacrée à cette fonction » (D2003-12-024). Bien que certains segments de l’émission puissent relever du divertissement, le Conseil estime que le segment visé par la plainte correspondait, dans son contenu et par sa forme, à ce qu’il définit comme un « produit journalistique » et, dans sa démarche, à ce qu’il considère comme un « acte journalistique ». S’inscrivant en faux contre la position de la directrice de la télévision de Radio-Canada, le Conseil considère donc comme recevable la plainte contre ce segment d’émission. Par ailleurs, l’analyse du Conseil portera uniquement sur le contenu de l’émission tel que diffusé le 11 avril 2010, et ne portera pas sur les éléments qui n’ont pas été diffusés.

Grief 1 : discrimination, propos injurieux, atteinte à la dignité et à l’image

Commentant les agissements « inadéquats, malveillants, faits de mauvaise foi » des animateurs mis en cause, M. Bruno estime que ceux-ci seraient le fruit de propos antisémites tenus au cours de l’enregistrement de l’émission, et dont M. Halperin a fait état en entrevue au Journal de Montréal. Le plaignant déplore la façon dont les animateurs ont traité, M. Halperin, et se sont acharnés contre lui. Il estime que ceux-ci ont été irrespectueux, ont tenu des propos injurieux, voire haineux, et versé dans la diatribe. M. Bruno estime donc que les agissements des animateurs et de leurs invités, lors de l’émission, ont provoqué une atteinte à la dignité et à l’image de M. Halperin.

Le guide des Droits et responsabilités de la presse du Conseil de presse indique que « Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir des préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » (DERP, p. 41)

Selon le Multidictionnaire de la langue française, l’adjectif antisémite réfère à ce qui est « hostile au peuple juif ». Or, après avoir visionné l’ensemble de l’émission, le Conseil n’y a relevé aucun propos liés aux origines juives de M. Halperin, ni commentaire qui puisse être associé à de l’antisémitisme ou à toute forme de discrimination. Cet aspect du grief est donc rejeté.

De plus, en procédant à l’analyse de l’entrevue entre MM. Lepage, Turcotte et leur invité, le Conseil n’y a relevé aucun propos injurieux. Les questions, parfois cinglantes, de l’animateur et les remarques provocantes du « fou du roi » caractérisent le style de cette émission. En raison de la popularité de cette émission et de son format clairement défini, l’invité était en mesure de présumer du type de traitement auquel il s’exposait en y participant. Le grief est donc rejeté sur ce point.

Par ailleurs, concernant les commentaires inscrits sur la carte remise par M. Turcotte à M. Halperin et dont le plaignant critiquait la teneur, le Conseil a estimé que celle-ci ne constituait pas un acte journalistique. Pour cette raison, le Conseil ne se prononcera pas sur celle-ci.

En ce qui concerne le grief pour atteinte à la dignité et à l’image, le Conseil observe que M. Turcotte a fait quelques commentaires sur l’apparence de l’invité, en raison de son habillement, principalement dû au fait que celui-ci désirait conserver ses lunettes de soleil, afin de demeurer « undercover » (incognito), et portait une cravate et des bagues aux couleurs du Québec. Or, la fonction nettement humoristique de M. Turcotte dans le cadre de l’émission, bien qu’étant partie prenante de l’entrevue journalistique, lui permettait d’exprimer ses commentaires. La déontologie du Conseil précise, en effet,  que le journalisme d’opinion permet aux journalistes « d’adopter un ton polémiste pour prendre parti et exprimer leurs critiques, dans le style qui leur est propre, même par le biais de l’humour et de la satire » (DERP, p. 18), ce que les mis-en-cause ont fait, sans pour autant atteindre à la dignité de leur invité. La portion du grief relative à l’atteinte à la dignité et à l’image est donc rejetée.

Pour l’ensemble de ces raisons, le grief est rejeté.

Grief 2 : atteinte à la réputation

Le plaignant estime également que les mis-en-cause ont nui à la réputation de M. Halperin.

En ce qui concerne le reproche pour atteinte à la réputation, le Conseil rappelle que la diffamation, le libelle et l’atteinte à la réputation ne sont pas considérés comme du ressort de la déontologie journalistique, mais qu’ils relèvent plutôt de la sphère judiciaire. Comme le Conseil de presse ne rend pas de décisions en la matière, le grief pour atteinte à la réputation n’a pas été traité.

DÉCISION
Au vu de tout ce qui précède, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Giovanni (Wolfmann) Bruno contre l’animateur M. Guy A. Lepage, le coanimateur M. Dany Turcotte, l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada.

71- Gay Globe Média Le courrier des lecteurs…

Wednesday, October 13th, 2010

Par Gay Globe Magazine
Photo Google

Question: J’ai  remarqué les modifications de la présentation des films du Canal 2 de GGTV, j’aimais mieux la présentation d’avant car l’écran est plus petit et je vois moins bien.
D.L.
La modification a été rendue nécessaire vu la très grande popularité du Canal 2 et de la lourdeur des fichiers vidéos. Toutefois quant au format de visionnement, si l’écran est trop petit, vous pouvez cliquer sur le coin inférieur droit de l’écran et il se transformera en plein écran.
Rédaction

Question: Je suis toujours touché par les reportages que vous diffusez quand ça concerne des témoignages de jeunes qui sont atteints du SIDA. Je trouve que ça donne de bons exemples de prévention et que ça raconte une réalité qui existe toujours en 2010.

Est-ce que vous prévoyez en publier d’autres bientôt?
L.L.
La publication de dossier spéciaux de témoignages en matière de SIDA est toujours exceptionnelle d’abord parce que toutes les personnes atteintes ne souhaitent pas en parler publiquement et aussi parce que la préparation de tels articles demande beaucoup d’énergie. Le fait de discuter avec un jeune de 19 ans qui est en phase terminale demande beaucoup d’énergie car il faut rester solide et en contrôle de la situation, c’est très exigeant au niveau moral. Nous devrions toutefois offrir un nouveau témoignage d’ici les fêtes.
La Rédaction

Question: Je suis étudiant en journalisme. Est-ce que le Groupe Gay Globe offre des stages en entreprise?
Michel
Gay Globe a offert à quelques reprises des stages généralement en graphisme et Internet oui. Pour participer à un stage en journalisme à Gay Globe, que ce soit en télé ou magazine, il faut d’abord en faire la demande à votre institution d’enseignement afin de transmettre le programme et les critères du stage et ensuite faire une demande à Gay Globe.

Les délais sont généralement assez courts pour une réponse.
La Rédaction

Question: Où est-ce que je peux me procurer les livres de Caroline Gréco “Julien, toi qui préfères les hommes” et “À Dieu, Julien”?
Mo

Ces livres sont incroyablement populaires depuis toujours et encore plus depuis qu’ils sont publiés gratuitement en version PDF sur le site de Gay Globe au http://www.gayglobe.us/julien/ avec l’aimable autorisation de l’auteure et de son éditeur. Toutefois, les livres ne sont plus disponibles en version papier car l’éditeur n’a pas encore réédité les oeuvres, malgré la forte demande. Un lecteur nous informait dernièrement qu’il avait réussi à les trouver en vente sur le site de Price Minister, version française, à un prix très bas. Même s’il s’agit de livres usagés, dans ce domaine, le risque est toujours minime puisqu’un livre, une fois lu, est pratiquement toujours neuf. Si vous tenez absolument à la version papier, recherchez les aubaines sur Internet. En attendant, il y a la version gratuite de GGTV…

Interdiction de communiquer en Français pour notre chroniqueur en Floride
Par Gay Globe Magazine

Notre chroniqueur Stéphane G. responsable de la chronique “Vie gaie en prison aux USA” vient de recevoir une triste nouvelle. Il ne pourra plus dorénavant recevoir de courrier ni un exemplaire du magazine dans lequel il contribue parce que rédigés en français.

Selon le système carcéral de la Floride, les gardiens doivent pouvoir vérifier le contenu du courrier et comme ils ne parlent pas français, impossible pour eux de faire leur travail. Stéphane G. demandera sous peu une exemption comme certains membres de sa famille ne parlent pas assez bien anglais pour lui écrire dans cette langue et pour recevoir son magazine comme avant.

71- Rhétorique de la survictimisation sur les déportés homosexuels Est-ce que la Fondation Émergence exagère?

Wednesday, October 13th, 2010

Enquête par
Roger-Luc Chayer
Photos Rosa Hilfe Freibourg

Cette semaine se déroulait en Europe un événement visant à honorer la mémoire des personnes déportées par le régime nazi pour cause d’homosexualité.

Les responsables de la Fondation pour la mémoire de la déportation, dans un communiqué diffusé en marge du dévoilement d’une plaque dédiée aux déportés homosexuels, déclaraient que le nombre de personnes déportées était établi à 215 pour le camp de Struthof et règle générale, on s’accorde pour dire que les déportations ne concernaient que les homosexuels des territoires annexés par l’Allemagne comme l’Alsace et non toute la France occupée qui vivait sous le code Napoléon et non la loi allemande même pendant l’occupation.

Toutefois, dans un communiqué publié par la Fondation Émergence, basée à Montréal et présidée par Laurent Mc Cutcheon, datée du 23 septembre 2010, on déclare, citant le Président Mc Cutcheon <<Si le monde entier ne pourra jamais oublier les horreurs de cette guerre et les châtiments imposés aux Juifs, il faut rappeler que 10 000 personnes homosexuelles ont aussi été envoyées dans les camps nazis et que 6 000 n’en sont jamais ressorties>> de dire le président de la Fondation Émergence, monsieur Laurent Mc Cutcheon. Et il donne comme source la United States Holocaust Memorial Museum. (Le communiqué peut être lu au http://www.fondationemergence.org/default.aspx?scheme=4017)

Encore une fois dans cette affaire, on doit se questionner sur les motifs de la Fondation Émergence à exagérer des informations factuelles pourtant reconnues. Si on vérifie la source, le site de la United States Holocaust Memorial Museum mentionne clairement à la fin de sa page réservée aux homosexuels déportés la phrase suivante: On ne dispose d’aucune donnée statistique concernant le nombre des homosexuels qui moururent dans les camps. On peut prendre connaissance de cette page à l’adresse suivante http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=74

Le chiffre avancé par M. Mc Cutcheon ne trouve donc aucun justificatif dans la source qu’il offre dans son communiqué et semble être exagéré.

De plus, un vaste débat a cours actuellement en Europe sur le nombre réel des personnes homosexuelles décédées dans des camps de concentration car si personne ne nie la déportation des homosexuels, on ne semble pas trouver les chiffres avancés par M. Mc Cutcheon à quelque endroit que ce soit.

Sur le site de l’Observatoire du Communautarisme au http://www.communautarisme.net/Manipulations-autour-de-la-deportation-homosexuelle_a337.html, on consacre un dossier bien documenté sur les manipulations autour de la déportation homosexuelle et on y affirme que les seuls français qui ont été déportés pour leur homosexualité -on estime leur nombre à environ 200- étaient originaires d’Alsace et de Lorraine, deux régions soumises au joug nazi après avoir été annexées par le IIIème Reich en 1940. On peut cependant en douter. En effet, le “conseiller historique”  recruté par la production sur ce téléfilm (Un amour à taire) était Jean Le Bitoux, un personnage pour le moins controversé. Fondateur du magazine homosexuel Gai Pied, et président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle, Jean Le Bitoux a été récemment écarté pour incompétence du projet d’archives homosexuelles de la Ville de Paris. Auparavant, il avait notamment fait paraître le livre de souvenirs de Pierre Seel, un homosexuel alsacien rescapé des camps. Bien que Pierre Seel n’ait pas porté le fameux triangle rose (il était marqué du triangle bleu des catholiques au camp de Schirmeck) et qu’il ait par la suite été enrôlé par la Wehrmacht pour combattre sur le front de l’Est, Le Bitoux a donné à son livre d’entretiens le titre ambigu de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel.

Si M. Mc Cutcheon et la Fondation Émergence exagèrent des données factuelles pourtant reconnues et multiplient le nombre réel de victimes, on peut se demander d’abord pourquoi et ensuite à qui sert cette survictimisation?

Rhétorique de la
survictimisation
Par Gay Globe Magazine

Selon les auteurs Pierre Tremblay, Éric Boucher, Louise Biron et Marc Ouimet du Journal Canadien de Criminologie #40, l’hypothèse d’une survictimisation des homosexuels semble plausible. On a peut-être exagéré la portée de cette attraction et dramatisé l’ampleur de cette forme particulière de violence. La survictimisation peut aussi être un outil pour certains militants afin de revendiquer des fonds publics sur la base d’exagérations.

71- Suicide d’un jeune musicien gai suite à du harcèlement homophobe Quelques ressources pour contrer l’homophobie

Wednesday, October 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Image prof.hg.free.fr
Artiste Cuneo

Suite au suicide du jeune Tyler Clementi, étudiant dans une université américaine et excellent musicien classique, des suites du harcèlement causé par son co-chambreur en résidence universitaire, de nombreuses interventions publiques se sont faites dans les médias pour dénoncer le harcèlement homophobe et pour inciter les jeunes gais et lesbiennes à faire appel aux autorités dès les premiers signes de cette forme de violence qui coûte très cher à la communauté en termes de vies.

L’homophobie est un acte criminel et les auteurs de ces actes doivent être dénoncés, jugés et doivent assumer les conséquences de ce qu’ils font, d’une point de vue global. Les victimes doivent réaliser que l’homophobie est répréhensible et qu’elles ne devraient jamais culpabiliser et retourner la situation vers elles. Le suicide n’est définitivement pas la solution car il existe des ressources très concrètes pour vaincre ce l’homophobie, ces ressources peuvent et veulent agir pour punir les auteurs de ces actes, il faut leur faire confiance et les appeler à la rescousse que ce soit pour les jeunes à l’école, ceux en milieu de travail ou en couple.

Voici d’ailleurs quelques ressources qui sont aptes à intervenir et aider en cas de harcèlement homophobe:

Service de police de votre localité ou à défaut, la Sûreté du Québec – Code criminel

C.L.S.C. de votre localité ou arrondissement – Travailleurs sociaux de garde

Suicide Action – Service téléphonique d’urgence 24h/7 jours partout au Québec 1-866-APPELLE (277-3553)
(Montréal 514-723-4000)
suicideactionmontreal.org

Gai Écoute – Service d’intervention en ligne spécialisé pour la communauté gaie
Montréal : 514 866-0103
Ailleurs au Québec : 1 888 505-1010
Abonnés de Telus : *1010
www.gai-ecoute.qc.ca

CSDM: Un départ qui fait mal…
Par Gay Globe Magazine

Nous apprenions récemment la démission de Paul Trottier, le premier conseiller scolaire gai à Montréal, pour une affaire d’absences aux réunions sur une longue période. Un départ qui fait mal alors qu’on parle plus que jamais d’homophobie dans les écoles, de condoms et d’accès à l’éducation sexuelle. M. Trottier représente maintenant le Gouvernement du Québec dans le monde.

71- Dans l’affaire de la corruption au Québec publiée par McCleans Est-ce que McCleans a raison sur la corruption

Wednesday, October 13th, 2010

Commentaire Par
Roger-Luc Chayer
Photo McCleans

Tout le monde connaît maintenant la controverse causée par la publication d’un article qui tente de faire la démonstration que le Québec serait, selon l’auteur de l’article, la province la plus corrompue du Canada. Il s’agit d’une conclusion très grave à faire pour un journaliste puisque l’article, même s’il est bien documenté, met en évidence un tout autre portrait.

Comment arriver à une telle conclusion? Selon le journaliste responsable de cet article, le Québec compterait plus de scandales financiers, d’enquêtes sur la corruption des politiciens, des municipalités, dans le domaine de la construction ou sur la nomination des juges que toutes les autres provinces du Canada. Or, la différence entre le Québec et les autres provinces canadiennes est notre tradition napoléonienne de transparence et de démocratie. En effet, si au Québec on parle beaucoup plus de scandales et de corruption c’est peut-être dû au fait que nous avons des institutions qui en parlent avec plus de transparence voilà tout. Le fait de parler ouvertement de corruption ici ne signifie pas qu’en Ontario le problème soit moindre, cela signifie peut-être uniquement que le Québec est une nation plus mature et qu’elle est apte à traiter de ses problèmes internes plus ouvertement, avec plus de transparence et avec sérénité que l’Ontario.

Est-ce que McCleans a raison de dire que le Québec est corrompu?
La généralisation proposée dans l’article me préoccupe beaucoup à un point tel que je me suis demandé si, en agissant ainsi, le magazine n’enfreignait pas la Charte québécoise des droits et libertés qui interdit la discrimination en fonction de la culture, des croyances, de l’orientation sexuelle ou de la religion. La Charte québécoise protège aussi la dignité de tous les québécois, c’est dans la loi. Depuis 1993 je suis journaliste et j’ai occupé ces fonctions pour le Magazine RG, TVA, TQS, le Journal de Montréal et pour la revue Le Point devenue Gay Globe Magazine.

J’ai personnellement été le témoin d’actes de corruption pendant ces années comme observateur et je peux facilement cibler les éléments de la société qui sont les plus susceptibles d’être corrompus au Québec. Par exemple, le monde politique est probablement le plus corrompu, suivi de près du monde de la construction et dans une moindre mesure, le domaine des levées de fonds pour les causes sociales. Ce sont mes observations personnelles. Toutefois et contrairement au Magazine McCleans, je suis en mesure de cibler des éléments de la société qui sont selon moi corrompus sans cibler un peuple, une race, une minorité ethnique ou une population quelconque.

Là où échoue McCleans dans son exercice journalistique est dans le fait de cibler la nation québécoise au complet sans tempérer ou ventiler par des exemples concrets. Je ne suis pas avocat mais je connais certains éléments des lois québécoises comme la Charte québécoise des droits et libertés qui protège justement la population contre les généralisations. McCleans échoue lamentablement le test de la ventilation et en cela, il commet un geste d’une grande rareté au Canada, le racisme basé sur les préjugés et la haine d’une nation fondatrice. En ce sens, McCleans doit être condamné.

Quand j’ai su que mon fournisseur de téléphonie cellulaire, était propriétaire de McCleans, je me suis demandé si mon argent pouvait possiblement servir à financer des actes racistes. Pour trouver réponse à ma question je me suis demandé quelle pouvait bien être la réaction de Rogers à cet article et si elle était intervenue pour s’excuser ou punir les auteurs de ces propos. Malheureusement, la réponse est non. Est-ce que Rogers est une si grosse compagnie qu’elle ne peut exercer un leadership efficace dans les circonstances? Je ne le crois pas. Est-ce qu’il serait possible que Rogers puisse être d’accord avec l’article et considérer que la nation québécoise est corrompue? C’est une possibilité puisqu’elle ne dit pas “non”…

J’ai donc contacté Rogers le 28 septembre pour leur demander de rétablir la situation dans les 48 heures faute de quoi je devrais me passer de leurs services lors du renouvellement de mon contrat avec eux en décembre. Je ne voulais définitivement pas financer une entreprise possiblement raciste. Lors de mon entretien avec un superviseur de l’entreprise, Monsieur Fabrice Lajeunesse, j’ai clairement énoncé les raisons de ma décision et ma demande a été bien reçue.

Malheureusement, passé le délai de 48 heures, je n’ai pas reçu les excuses requises, je me passerai donc dorénavant des services de Rogers, une société qui a les apparences d’un racisme orienté contre la nation québécoise dans son ensemble et à ce titre, elle devra se priver de mon argent.

71- Industrie de l’automobile mondiale Les mutations s’accélèrent avec un fort rebond

Wednesday, October 13th, 2010

Par In Business
Photo Google

Avec une croissance de 19,6% de la production mondiale, 2010 est l’année d’un nouveau souffle pour le secteur automobile qui avait enregistré une chute de près de 13% entre 2008 et 2009. Selon le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers, la crise a accéléré des évolutions structurantes pour l’industrie automobile. Premièrement les piliers de la croissance sont désormais les pays émergents. Dès 2012, ces derniers pèseront plus de 50% dans la production mondiale.

La Chine, principal relais de cette croissance avec une progression moyenne de 10% par an jusqu’à 2016, est l’objet de nombreuses convoitises. D’autre part, pour investir ce marché mondial très compétitif et répondre aux enjeux environnementaux, les constructeurs ont multiplié les coopérations.

Enfin, selon PricewaterhouseCoopers, le secteur a parfaitement pris conscience du défi environnemental, incité par les normes strictes en matière d’émission de CO2 imposées par les autorités les conduisant à envisager sérieusement l’option de l’électrique. Malgré cela, les constructeurs maintiennent encore principalement leurs efforts de R&D sur l’optimisation des moteurs thermiques qui représenteront toujours en 2016 près de 95% du marché mondial tandis que les véhicules électriques devraient plafonner à 1%.

La production automobile mondiale progresse de 19,6 % en 2010
Tirée par la très forte demande de la Chine et par un marché américain qui avait atteint des points bas records en 2009, la production automobile mondiale devrait progresser de 19,6% en 2010 soit 11,2 millions d’unités supplémentaires.

La reprise est néanmoins inégalement répartie. Alors que le marché américain devrait profiter de sa forte restructuration durant la crise, avec une augmentation de sa production de 3 millions d’unités, dans l’Union Européenne, le marché reste relativement atone avec 0,4 million d’unités produites en plus par rapport à 2009.

Sur la période de 2009 à 2016, la Chine est plus le important contributeur à la croissance de la production mondiale, à hauteur de 28%. Sa production – 11 millions de véhicules produits en 2010 et 21 millions en 2016 – excède celle de tous les autres pays émergents asiatiques cumulés.

L’électrique plafonnera à 1% de la production mondiale en 2016
En l’état actuel, le marché de l’électrique restera limité, représentant 1% du marché mondial à l’horizon 2016. Parmi les cinq principales barrières au développement, le point le plus critique concerne les infrastructures de recharge alors que des progrès notables ont été réalisés dans d’autres domaines : l’approvisionnement des minerais nécessaires à la fabrication des batteries, la puissance des réseaux d’électricité, le contournement des coûts prohibitifs des batteries par de la location et enfin une autonomie suffisante pour assurer des trajets quotidiens domicile-travail.

En attendant le tout électrique, les constructeurs continuent de diminuer les émissions de CO2 des automobiles. Les véhicules les plus polluants ne sont désormais plus les plus vendus. Pour autant les efforts devront s’accentuer. D’ici 2012, 65% des immatriculations des constructeurs devront atteindre la barre des 120g/km en moyenne. A partir de 2020, la nouvelle cible sera de 95g/km de CO2. Pour atteindre ces objectifs, les constructeurs mettent en premier lieu l’accent sur l’innovation technologique des moteurs thermiques, qui représenteront toujours 95% de la production mondiale en 2016. L’hybride représentera quant à lui 4% de la production sur cette même période.

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71- Nouvelles brèves Les nouvelles du Village gai de Montréal

Wednesday, October 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photos Unmondeunvillage.com

Le 13 septembre dernier se terminait la saison 2010 de la fermeture de la rue Ste-Catherine Est, dans le Village gai de Montréal, particulièrement entre les rues Berri et Papineau. Le Point et Gay Globe Magazine parlaient par le passé de la grogne de certains commerçants qui ont pignon sur rue à l’effet que ce projet était en train d’étouffer leurs affaires et que la Ville ne semblait pas se soucier de leur cas sous l’administration du maire Labonté.

Or tout de suite à la fin de l’édition 2010, le nombre de commerçants se plaignant est devenu tel que le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est engagé à réviser la formule afin de prendre en considération les besoins spécifiques de tous les commerçants. À suivre…

Par Roger-Luc Chayer
Photos Unmondeunvillage.com

Le 13 septembre dernier se terminait la saison 2010 de la fermeture de la rue Ste-Catherine Est, dans le Village gai de Montréal, particulièrement entre les rues Berri et Papineau. Le Point et Gay Globe Magazine parlaient par le passé de la grogne de certains commerçants qui ont pignon sur rue à l’effet que ce projet était en train d’étouffer leurs affaires et que la Ville ne semblait pas se soucier de leur cas sous l’administration du maire Labonté.

Or tout de suite à la fin de l’édition 2010, le nombre de commerçants se plaignant est devenu tel que le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est engagé à réviser la formule afin de prendre en considération les besoins spécifiques de tous les commerçants. À suivre…

Parasites dans les dépôts de médias gais du Village

Les médias gais traditionnels comme Gay Globe Magazine ou Fugues sont l’objet depuis quelques années de parasitage de la part de certains groupes qui profitent des présentoirs médias pour faire circuler leurs dépliants, cela en violation avec les droits d’usage.

Par exemple, le bottin Pages Roses ou le guide publié par la Chambre de Commerce Gaie du Québec se servent régulièrement et sans autorisation des présentoirs de Fugues ou de Gay Globe pour inonder le Village de leurs dépliants et ce parasitage sauvage déplaît non seulement aux commerçants qui voient s’accumuler dans des présentoirs autorisés des quantités importantes de papier que personne ne semble vouloir entretenir, les lecteurs de nos publications se plaignent aussi de ne pouvoir avoir accès aux magazines qui sont submergés de dépliants.

Gay Globe Média a communiqué avec M. Janiak de la CCGQ, avec l’éditrice du Magazine Urbain ou encore avec les célébrations de la fierté gaie de Montréal afin de leur demander de respecter les présentoirs des médias gais et de cesser ces actes parasitaires. Gay Globe Média procède à un nettoyage régulier de ses présentoirs, du papier qui va directement à la récupération…

Le sauna Ste-Cath définitivement fermé
Les lecteurs de Gay Globe Média nous contactent encore aujourd’hui afin de nous demander ce qui se passe avec le Sauna Ste-Cath, auparavant situé sur Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier. Le sauna est effectivement fermé depuis l’été et l’immeuble a été vendu au Refuge de Dan Bigras. Les clients sont invités à se présenter au Sauna 5018 de la rue St-Laurent, au nord de St-Joseph.

Le resto La Mer a bien fermé ses portes
Situé au coin des rues Papineau et René-Lévesque, le resto très connu pour ses fruits de mer est fermé depuis quelques mois et cette situation semble vouloir être permanente. Ne vous fiez pas aux apparences car la poissonnerie elle est toujours bien ouverte et on y accède par le côté nord du bâtiment.

Agent de stationnement corrompu dans Ville-Marie?
Suite à quelques plaintes reçues de lecteurs concernant un agent de stationnement du Village gai oeuvrant pour la Ville de Montréal qui demanderait depuis peu 12$ cash en échange de l’annulation de contraventions de 52$, une enquête sera demandée par Gay Globe Média à l’arrondissement et en attendant, si vous vivez cette situation, n’hésitez pas à contacter le 911 afin de faire coffrer cet individu peu scrupuleux des lois municipales.

Nikko Brave en
Charlie Chaplin
Par Gay Globe Média

Photo: Mario Beauchesne
www.mariobeauchesne.com

La star du film The Secret Candle Bath, produit par Gay Globe TV et mettant en vedette l’acteur Nikko Brave (http://www.gayglobe.us/modeles/secretcandlebath.html) s’est amusé récemment à faire la preuve qu’il avait un talent foudroyant pour imiter son acteur préféré Charlie Chaplin. La ressemblance est telle que nous ne pouvions passer sous silence le talent de notre star et de son photographe. Bravo Nikko.

71- SIDA et recherches Le VIH du singe beaucoup plus ancien qu’estimé

Wednesday, October 13th, 2010

Par AFP
Photo Google

L’origine du virus d’immunodéficience simien (VIS), ancêtre présumé du VIH responsable du sida, serait nettement plus ancienne qu’estimé et daterait de 32.000 à 75.000 ans, selon des analyses génétiques publiées jeudi.

Cette découverte pourrait signifier que le VIH, apparu seulement au XXe siècle, pourrait rester virulent encore très longtemps avant de devenir relativement inoffensif comme le VIS aujourd’hui, relèvent ces chercheurs. Les résultats de cette recherche, conduite sur des souches de VIS trouvées exclusivement chez des singes de l’île de Bioko dans le Golfe de Guinée près des côtes du Cameroun, remettent totalement en question les estimations de seulement plusieurs centaines d’années faites avant cela. Bioko est une ancienne péninsule séparée du continent africain après l’âge glaciaire il y a plus de 10.000 ans.

Le VIS dont sont porteurs naturellement nombre d’espèces de singes ne provoque pas le sida chez la plupart de ces animaux.

Cette étude, publiée dans la revue américaine Science datée du 17 septembre, montre qu’il a fallu plusieurs dizaines de milliers d’années pour que le VIS évolue et devienne inoffensif chez les singes, relève Michaël Worobey, professeur au département d’écologie et de biologie de Université d’Arizona (sud-ouest).

Il est le principal co-auteur de cette communication avec le virologue Preston Marx de l’Université Tulane à la Nouvelle-Orléans (sud). Selon lui, cela signifie qu’il faudra probablement très longtemps avant que le VIH suive naturellement la même évolution.

“Le VIH est étrange, car toutes les autres espèces de virus de l’immunodéficience provoquent une mortalité beaucoup plus faible chez les singes qu’ils infectent”, dit-il. “De ce fait, si le VIS était apparu relativement récemment comme on le pensait avant, on pouvait alors en déduire qu’il perdrait sa virulence au cours d’une période plus brève”, relève Michaël Worobey. “Mais les résultats de nos analyses génétiques indiquent le contraire ce qui, appliqué au VIH, signifie qu’il va rester virulent très longtemps”, déduit le biologiste.

Cette étude soulève aussi des questions quant à l’origine du VIH dont les scientifiques pensent qu’il a évolué à partir du VIS. Si les humains ont été exposés à des singes infectés avec le VIS pendant probablement des dizaines de milliers d’années en Afrique, pourquoi l’épidémie de VIH n’a-t-elle commencé qu’au XXe siècle? s’interrogent ces chercheurs.

“Il s’est passé quelque chose au siècle dernier pour changer ce rétrovirus relativement inoffensif en un pathogène d’une plus grande virulence capable de déclencher l’épidémie”, note le Dr Marx.

“Nous ignorons le déclencheur de cette virulence mais il y en a eu un”, assure-t-il.

La découverte de ces VIS “piégés” chez les singes de l’île de Bioko, isolés du continent africain depuis plus de dix mille ans, permet de clore un débat de longue date sur l’âge de ces virus, qui pourrait même remonter à plus d’un million d’années, juge Michaël Worobey.

“Cela revient à découvrir un morceau fossilisé de l’évolution d’un virus”, selon lui.

Plaque en mémoire des victimes homosexuelles du nazisme
Par Gay Globe Média

Les «Oublié(e)s» de la Mémoire est une association mémorielle nationale, reconnue par les institutions, qui travaille à la connaissance et la reconnaissance par la République Française de la déportation pour motif d’homosexualité.

Sur le même sujet ou presque, nous vous invitons à lire notre dossier “Est-ce que la Fondation Émergence exagère” dans cette même édition, à la page 28. Les questions soulevées par la déportation des homosexuels font l’objet d’un vaste débat en France quant au nombre réel de victimes.

71- Médicaments et molécules La résistance du virus du Sida à l’AZT est enfin élucidée

Wednesday, October 13th, 2010

Par Futura Santé
Photo Worldofmolecules.com

Le mécanisme de résistance du virus du Sida face à une des molécules de la trithérapie, l’AZT, vient d’être comprise. De quoi envisager des traitements plus efficaces.

Pour lutter contre le virus du Sida, les trithérapies sont plutôt efficaces. C’est notamment grâce à des molécules comme l’AZT (aussi appelée zidovudine ou azidothymidine), que l’espérance de vie des personnes contaminées par le VIH a augmenté depuis la découverte du virus.

L’AZT est un inhibiteur de la transcriptase inverse du virus. Celle-ci est une enzyme virale qui a pour but de rétro-transcrire l’ARN génomique viral en ADN. Cette étape du cycle viral, qui se produit dans la capside, est cruciale puisque c’est elle qui lui permet ensuite de s’insérer dans le génome des cellules infectées et de se multiplier. L’inhibition de l’action de l’enzyme est donc délétère pour le virus et bénéfique pour le patient. L’AZT est notamment très efficace pour réduire la transmission du virus entre une mère et son enfant.

D’un point de vue moléculaire, l’AZT ressemble à un nucléotide  (elle dérive de la thymidine). Elle est de ce fait insérée dans la chaîne d’ADN en formation par la transcriptase inverse qui la confond avec un vrai nucléotide. Cette erreur induit l’arrêt de la synthèse d’ADN car elle ne possède pas le groupement hydroxyle (OH) sur le carbone 3’ qui sert d’hameçon pour accrocher le nucléotide suivant.

Malheureusement, comme tous les virus à ARN, le VIH est capable d’acquérir des mutations et de devenir résistant aux molécules thérapeutiques, un peu comme le font les bactéries. Ainsi, il existe des souches de VIH devenues résistantes à l’AZT.

Mais le mécanisme de résistance était encore mystérieux. Il y a une dizaine d’années, des recherches avaient montré que la molécule d’ATP (la réserve d’énergie de la cellule) était impliquée dans le phénomène. Un nouvel article paru dans le journal Nature Structural & Molecular Biology apporte aujourd’hui un éclairage supplémentaire. Les chercheurs de l’université Rutgers (New Jersey) ont réussi l’exploit de déterminer par cristallographie  la structure moléculaire de cinq complexes différents. Ces complexes impliquent l’enzyme virale de la transcriptase inverse, l’ADN, la molécule d’AZT et l’ATP.

En analysant les différentes structures obtenues, les chercheurs ont réalisé que l’AZT se fixait de la même façon aux enzymes sensibles et résistantes. La transcriptase inverse n’est donc pas dotée d’un mécanisme qui l’empêche de le confondre avec un vrai nucléotide. En fait, les mutations de l’enzyme résistante induisent une augmentation de l’affinité de l’enzyme pour l’ATP.

Plus précisément, la venue de l’ATP sur l’enzyme virale induit l’excision de l’AZT de la chaîne d’ADN en formation, sous la forme d’une molécule AZT-ATP particulière (avec quatre groupements phosphate : AZTppppA). L’ATP est donc capable d’éliminer l’AZT incorporée dans l’ADN, ce qui permet à la transcriptase inverse de reprendre la synthèse de l’ADN viral.

Cette compréhension du phénomène de résistance est importante d’un point de vue médical. Elle permet d’imaginer des traitements qui pourront inhiber la fixation de l’ATP sur la transcriptase inverse, ou d’améliorer la molécule d’AZT pour que cette excision ne puisse pas avoir lieu.

Un premier fonds de bourse dédié à la cause homosexuelle

Par Fondation Communautaire du Grand Québec

C’est suite à la lecture d’un article mentionnant le partenariat entre la Fondation
communautaire du grand Québec et la Coopérative funéraire des Deux Rives qu’un résidant de Québec s’est questionné sur la mission de la Fondation et a cherché à mieux comprendre ce qu’on qualifiait de « véhicule philanthropique ».

« En parcourant le site Internet de la Fondation communautaire, j’ai fait une découverte inattendue!

Cela faisait trois ans que je chérissais le rêve de créer un fonds de bourse pour honorer des individus, qui, par des écrits publiés, créent un impact dans la collectivité et font mieux connaître la cause des gais et lesbiennes ».

Quelques rencontres avec la directrice générale, Nataly Rae, son conseiller financier chez Desjardins et sa notaire, ont suffi pour mettre sur pied ce nouveau fonds. Un legs de bienfaisance a ainsi été notarié, ce qui assurera la pérennité de cette bourse.

71- La vie gaie en prison aux États-Unis L’homophobie en prison, avec humour…

Wednesday, October 13th, 2010

Par Stéphane G.
Photo Fondation Émergence

Nous sommes en 2010 et pourtant, l’homophobie est partout, même en prison. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne vient pas  que des détenus car ils comprennent généralement que l’homosexualité en prison est une conséquence de l’incarcération.

La majorité des prisons de la Floride est située en région rurale et bien souvent, les employés qui y travaillent sont aux prises avec une mentalité dictée par l’Église qui condamne l’homosexualité. Le personnel masculin est généralement plus homophobe et il n’est pas rare de voir les détenus gais être les victimes d’une certaine forme de discrimination de la part des gardiens.

À cause de mon orientation sexuelle, j’ai souvent l’impression que les règlements me sont appliqués plus sévèrement.

Lors de fouilles générales, je suis régulièrement appelé à justifier la présence de “Gay Globe Magazine” dans mon casier. Bine qu’il soit impossible pour eux de lire les articles en français, les gardiens cherchent en vain une photo quelconque pouvant les amener à ridiculiser les homosexuels en général, et moi en particulier.

Si certains détenus sont plus homophobes que d’autres, cela est dû à mon avis au fait qu’ils sont vivement encouragés  à l’être par l’Église qui a un pouvoir énorme en prison. L’étude de la Bible y est hautement recommandée en lieu et place des programmes de réhabilitation inexistants. Voici quelques exemples d’enseignements reçus par les prisonniers, on se demandera ensuite d’où vient l’homophobie dans la société…

Levictus 12:22 L’homosexualité est une abomination!

Levictus 25:44 On affirme que j’ai le droit de posséder deux esclaves, hommes ou femmes en autant qu’ils soient achetés de nations avoisinantes.

Exodus 21:7 Un chrétien d’ici voudrait vendre sa fille comme esclave, tel que permis par la Bible cependant il n’arrive pas à se décider à savoir quel serait le juste prix de nos jours.

Levictus 15:19-24 Il n’est pas autorisé d’être en contact avec une femme pendant ses menstruations. Comment faire pour le savoir? Est-ce une question acceptable pour une femme?

Levictus 11:10 Quelqu’un ici croit que même si manger des fruits de mer est une abomination, c’est tout de même moins grave que l’homosexualité. Est-ce qu’il y a différents niveaux d’abomination?

Levictus 1:9 Si je brûle un taureau sur l’autel du sacrifice, cela créé une odeur plaisante au Seigneur. Cependant si les voisins s’en plaignent, dois-je les ignorer?

Levictus 11:6-8 Toucher à la peau d’un cochon mort me qualifie d’impur. Dois-je jouer au football avec des gants?

Levictus 19:19 Mon oncle a une ferme et y fait pousser deux légumes différents et ma tante s’habille avec des vêtements faits de deux tissus différents (laine et polyester). Selon la Bible il faudrait les lapider! Est-ce que le Village entier doit être présent ou ne pourrions nous pas en faire une affaire familiale privée et juste les excommunier?

Les prisonniers sortent de prison avec ces enseignements en tête et doivent ainsi réintégrer la société. Est-ce qu’on se surprendra de voir le nombre d’homophobes en liberté?

On peut écrire à Stéphane à l’adresse [email protected]

Argentine : un groupe immobilier veut construire un quartier gai
Par E-Illico

Un groupe immobilier veut construire le premier quartier privé pour homosexuels d’Argentine. L’idée est de construire “un complexe de résidences pour les gens de même sexe”, a expliqué Antonio Forte, un responsable du projet qui dément toutefois que la mesure soit discriminatoire. “Ceux qui le veulent pourront y habiter”, “ce ne serait pas exclusivement pour les homosexuels”, a-t-il précisé.

Le choix de la ville où sera construit le quartier fermé, d’une centaine de logements haut de gamme, n’a pas encore été arrêté. Par ordre de préférence : Mendoza (ouest), Cordoba (centre) ou San Luis (centre-ouest). Chaque maison sera construite selon le goût du client. Les constructeurs prévoient de plus la création d’un “lac artificiel et un centre de spa et de détente”, selon Forte.

Plus d’une centaine de couples de gays et de lesbiennes se sont mariés depuis l’entrée en vigueur de la loi en Argentine, le premier pays à légaliser le mariage homosexuel au niveau de tout le pays, en Amérique latine.

71- Palmarès et nouvelles touristiques Le tourisme gai est très rentable…

Wednesday, October 13th, 2010

Par Veryfriendly.fr
Photo Cairns.com

Classement Tourisme LGBT 2010 : quelle est la destination la plus sexy ?

Paris a perdu de sa suprématie : couronnée en 2009, elle n’est pas nommée par l’édition 2010 du «TripOut Gay Travel Awards», sorte d’oscars pour les sites touristiques gays.

Les autres villes en lice : Rio, Tel Aviv ou Barcelone. Il faut dire qu’avec de telles destinations l’exotisme est au rendez-vous, mais nous allons le voir, ce n’est malheureusement pas toujours le cas pour le reste de la sélection.

Élue meilleure destination gay l’an dernier, Rio aimerait renforcer sa position comme escapade gay et branchée. C’est d’ailleurs un parti pris affirmé par Antonio Pedro Figueira de Mello, secrétaire au tourisme à Rio. Ville accueillante et festive, Rio bénéficie déjà d’une aura sexy et chaleureuse pour les hétérosexuels. Se positionner sur ce secteur, c’est assurément s’ouvrir un marché prometteur.

Rio affronte Barcelone, Tel Aviv et Key West, Las Vegas et Palm Springs, soit trois villes pour les États Unis et la très étonnante présence de Tel Aviv.

On remarque que les destinations classiques comme  Punta Cana ne sont pas sélectionnées alors que les villes représentent une très large part de la sélection.

La France a donc été tout bonnement écarté du classement bien que l’hôtel Park Hyatt , sur la place Vendôme à Paris, figure dans la catégorie «meilleur hôtel pour les gays».

Le processus de l’élection de la ville la plus sexy

Ce sont des journalistes et voyagistes LGBT qui présélectionnent les destinations et le public vote sur le site dédié Trip Out Gay Travel.

Meilleure destination internationale:
- Berlin
- Buenos Aires
- Londres
- Madrid
- Montréal
- New York

On remarquera que  Montréal  figure toujours en bonne place des classements LGBT, notamment grâce à l’attractivité du Le Village, le quartier gay le plus animé d’Amérique du Nord. A cet égard, l’absence remarquée de San Francisco surprend à plus d’un titre. Parmi ces destinations, il n’y a donc aucun lieu de villégiature tropical, pas plus que dans les nouvelles destinations dont on retrouve la liste ici.

Meilleure nouvelle destination:
- Dallas, Texas
- Mexico
- Reykjavik
- Tel Aviv
- Toronto
- Cambodge

Tourisme gay : la Nouvelle Orléans publie un guide
Par Tourmagazine.fr

La Nouvelle-Orléans lance un nouveau guide à destination de la clientèle gay baptisé “The Navigaytour New Orleans”.

Il s’agit d’un ouvrage de 32 pages présentant les principaux points d’intérêts que la ville offre et recommande aux touristes gay.

Sont  inclus en particulier des recommandations en termes d’événements, activités, restaurants, bars, boites de nuit, hôtels, et des suggestions de quartiers branchés, lieux de rencontres de la communauté.

Italie: cri d’alarme de la communauté gay
Par Lefigaro.fr

Arcigay, principale association de défense des droits des homosexuels en Italie, a lancé aujourd’hui un cri d’alarme contre “une escalade” des agressions homophobes, demandant au parlement de légiférer pour lutter contre ce phénomène.

Dans un communiqué, Arcigay dénonce “la violence quotidienne qui frappe les homosexuels, les lesbiennes et les transsexuels, leurs familles et leurs amis dans notre pays”.

“La commission Justice examine un projet de loi sur ce phénomène. Il est urgent et nécessaire que la commission auditionne les associations italiennes” de défense des droits des homosexuels, bisexuels et trans, affirme dans le communiqué le président de l’association, Paolo Patanè.

Arcigay demande “l’extension de la loi Mancino aux actes homophobes” et contre les transsexuels, “l’unique instrument adéquat pour fournir une réponse législative, car la loi Mancino dispose d’un dispositif de sanctions efficace et favorise les mesures de prévention”.

La loi Mancino, votée en 1993, condamne les gestes, actions et déclarations liées à l’idéologie nazie et fasciste, ayant pour but l’incitation à la violence et à la discrimination pour motifs raciaux, ethniques, religieux ou de nationalité.

71- Les gais bipolaires seraient plus à risque Les maniaco-dépressifs plus exposés au VIH?

Wednesday, October 13th, 2010

Par Les InRocks
Photo Cureanxiety.com

Les troubles bipolaires pourraient représenter un facteur de risque d’exposition au virus du sida. Des chercheurs isolés tentent de faire reconnaître ces malades comme une population à risque. Une démarche qui ne fait pas l’unanimité, notamment chez les acteurs de la prévention, qui craignent un amalgame.

“Ils sont l’une des populations les plus touchées par le virus du sida.”  Vincent Trybou, psychologue clinicien au Centre des troubles anxieux et de l’humeur, ne parle pas des homosexuels ou des travailleurs du sexe, mais des maniaco-dépressifs. Il est spécialisé dans la prise en charge de ces malades, désormais appelés “bipolaires”. D’après lui, cette population, victime de troubles de l’humeur, s’expose à des risques accrus de contamination par le VIH. Les bipolaires alternent en effet entre périodes de dépression et d’excitation. “Lors de cette seconde phase, le cerveau est hyper-stimulé, ce qui peut entraîner une consommation d’alcool ou de drogue et une prise de risque, avec des rapports sexuels non protégés”, explique Vincent Trybou.

Les études psychiatriques montrent que les bipolaires ont effectivement une tendance aux comportements risqués, tous domaines confondus, du fait notamment d’une intolérance à l’ennui.

“Indépendamment du virus et de ses modes de transmission, il y a des gens qui ont des profils à risque.

Et cela ne concerne pas que la problématique des gays ou des toxicos. Le problème majeur en France, c’est que les organismes de prévention font une fixation sur les toxicomanie au détriment d’autres maladies, alors que les bipolaires ont une prévalence qui est plus élevée que la moyenne”, se désole Vincent Trybou.

Un rapport du secrétariat du conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé faisait état en 2008 de l’augmentation des risques de contraction du VIH chez les personnes souffrant de troubles mentaux. Le rapport estimait la prévalence dans cette population entre 5 et 23%, contre 0,3 à 0,4% dans la population classique.

Néanmoins, son combat ne fait pas l’unanimité et les acteurs de la prévention sont encore loin de considérer les bipolaires comme une population prioritaire. Tout d’abord parce que la surexposition à la prise de risque n’est pas synonyme de contamination.

“Dans la prise de risque, il faut évaluer non seulement l’acte non protégé, mais aussi le taux d’infection d’un milieu. Dans le milieu gay, le taux d’infection est relativement élevé par rapport au reste de la population, donc une erreur est bien plus vite sanctionnée. Chez les bipolaires, mais si les comportement sont risqués, les chances de contamination restent faibles”, constate Jean-Maire Le Gall, responsable des projets de recherche à Aides.

“Il y a une corrélation, mais pas nécessairement une causalité. Il y a toute une association de facteurs qui déterminent la prise de risque. Chaque situation est particulière. Face à l’emportement et au désir, les troubles bipolaires sont bien peu de choses. Ce n’est pas le trouble qui provoque le rapport : il y est simplement associé, dans un mélange de désir, de rapports de genre, de la trajectoire particulière de chacun, etc. Ce sont des comportements humains”, analyse-t-il. Si Aides ne nie pas l’exposition à des risques supérieurs pour les bipolaires par rapport au reste de la population, l’association craint une assimilation hâtive.

Gays ou lesbiennes, gagnez votre mariage dans les nuages!
Par Yagg.com

La compagnie aérienne SAS Scandinavian Airlines a lancé un concours destiné exclusivement aux couples homosexuels: les heureux/ses élu-e-s gagneront leur mariage à bord du vol SK903 du 6 décembre entre Stockholm et New York (en business, bien sûr), puis une lune de miel à New York et Los Angeles.

Pour participer, il faut être en couple, avoir 21 ans révolus, vivre dans un pays desservi par SAS ou en Australie mais pas aux États-Unis, ne pas être déjà marié-e…

Si vous rentrez dans les cases, créez votre profil sur le site dédié (avec une vidéo ou des photos), et faites-le connaître! Mais n’espérez pas pouvoir profiter de ce mariage pour faire pression sur l’État français: les conditions du concours précisent bien que si le mariage des couples de même sexe n’est pas légal dans le pays des participants, la loi suédoise ne l’emportera pas. Le marketing a ses limites.

Pour participer au concours, il suffit de s’inscrire à partir du site Internet de SAS au www.flysas.com. Bonne chance…

71- Les nouvelles du front Nouvelles brèves et avancées sur le VIH/SIDA

Wednesday, October 13th, 2010

Traitement du sida: des chercheurs israéliens
annoncent une avancée
Par AFP

Des chercheurs israéliens ont annoncé être parvenus à détruire en laboratoire des cellules infectées par le virus du sida sans porter atteinte à des cellules saines, rapporte vendredi le quotidien Haaretz.

Les chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont précisé avoir mis au point un traitement à base de peptides (polymères d’acides aminés) qui entraîne l’auto-destruction des cellules infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Jusqu’à présent, les seules thérapies antisida visent à tuer le virus présent dans les cellules au risque d’un retour de l’infection si le traitement est arrêté ou si le virus développe une immunité.

Le chercheur israélien Abraham Loyter a expliqué au Haaretz qu’au bout de deux semaines, les cellules visées n’avaient pas réapparu –”d’où l’on peut conclure qu’elles ont été détruites”.

Dans un article publié le 19 août dernier par la revue britannique “AIDS Research and Therapy”, l’équipe israélienne –Aviad Levin, Zvi Hayouka, Assaf Friedler et Abraham Loyter– estime que ses travaux “peuvent éventuellement aboutir à une nouvelle thérapie générale” contre le VIH.

Des chercheurs américains ont annoncé en juillet la découverte de deux puissants anticorps capables de bloquer, en laboratoire, la plupart des souches connues du VIH, ouvrant potentiellement la voie à un vaccin antisida efficace.

Le comprimé unique «QUAD» de GILEAD démontre son efficacité.
Par Santé Log

Le laboratoire Gilead Sciences publie au 16 septembre les résultats d’un essai clinique de Phase II indiquant que «Quad», son comprimé unique d’elvitégravir, de Cobicistat et de Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) pour le traitement de l’infection par le VIH a maintenu un taux élevé de suppression virologique pendant 48 semaines, affichant une efficacité antirétrovirale comparable à celle de son Atripla®.

Quad à dose fixe, repose sur une seule prise quotidienne, à base de 3 principes actifs, destiné au traitement de l’infection au VIH, l’elvitegravir un inhibiteur expérimental de l’intégrase du VIH, le GS 9350 (Cobicistat) un agent également expérimental qui booste les concentrations sanguines de certains médicaments.

SIDA: La pharmaceutique Merck de Montréal placée sur la liste des compagnies irresponsables.
Par Gay Globe Magazine

La division montréalaise de la société pharmaceutique internationale Merck Froost vient d’être placée sur la liste des sociétés irresponsables face au SIDA par Gay Globe Média.

“Le porte-parole média de cette société, Vincent Lamoureux, est un être qui n’a aucune conscience de l’importance de faire de la prévention SIDA auprès des gais et lesbiennes et il est désolant de croiser le chemin d’un tel individu qui peut vous faire perdre des années en discussions sans jamais ne s’impliquer de quelque façon que ce soit”, déclare Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média.

Merck Froost vend toutefois de nombreux médicaments contre le SIDA et contre le VPH. On semble préférer vendre des médicaments plutôt que de prévenir le VIH/SIDA. “Irresponsable en 2010”, de conclure Chayer.

Une loi anti-pornographie pour combattre l’homosexualité
Selon Afrik.com

L’Ouganda s’apprête à introduire une loi contre l’utilisation de la pornographie dans les médias locaux. Le ministre pour l’éthique et l’intégrité, le Dr James Nsaba Buturo, a souligné que le mouvement visait également à réduire l’homosexualité. D’après lui, « la pornographie mène à l’homosexualité.». Le ministre a également annoncé qu’une partie de la nouvelle loi porterait sur les activités liées à Internet. «Les jours des homosexuels sont révolus. Ce projet de loi qui indique que la pornographie a contribué à la décadence morale et à l’augmentation des crimes est une bonne nouvelle pour tous les Ougandais de bonne morale», a-t-il ajouté.

Le projet de loi, qui exhortait également les parents et les autorités scolaires à dénoncer tout enfant susceptible d’être un futur homosexuel, avait été critiqué par la communauté internationale, y compris le président américain Barack Obama, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, le Canada et la Suède, qui avaient alors menacé de couper l’aide financière. Cette menace avait fait plier le président Yoweri Museveni qui avait alors fait retirer cette loi.

71- Don de sang des gais au Canada La révoltante position d’Héma-Québec!

Wednesday, October 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Héma-Québec/GGMag

Dans un jugement datant de la fin août 2010, la juge Catherine Aitken, de la Cour supérieure d’Ontario, dans l’affaire de Kyle Freeman contre la Société canadienne du sang, rendait un jugement historique confirmant que les homosexuels du Canada ont un statut différent des autres canadiens et que du simple fait de leur homosexualité, qu’ils aient des relations sexuelles ou pas, les rend totalement inaptes à donner leur sang.

Voilà qui a au moins le mérite de mettre les cartes sur la table une fois pour toutes. Les homosexuels, selon le Tribunal, sont des sous-canadiens qui, potentiellement, peuvent mettre la vie en danger des autres canadiens, supérieurs eux, alors que tous les autres groupes sociaux et culturels sont considérés comme admissibles en général au don de sang. Il faut bien comprendre ce que signifie ce jugement. Au Canada, une personne homosexuelle qui vit en couple stable depuis 30 ans ou une autre qui serait abstinente et célibataire depuis 30 ans seraient considérés comme des dangers en donnant leur sang alors qu’une personne hétérosexuelle qui aurait des relations sexuelles 5 à 7 fois par semaine avec des partenaires différents, qui n’utiliserait pas le condom et qui serait exposée quotidiennement aux risques du VIH et aux hépatites est, quant à elle, autorisée à donner de son sang, étant considérée comme sécuritaire.

Il y a certainement quelque chose d’illogique direz-vous dans ce jugement. Pourtant, c’est la réalité et selon la Canadian AIDS Society et Egale Canada, ce raisonnement est inacceptable puisqu’il perpétue la discrimination spécifiquement envers l’homosexualité alors que scientifiquement, ce sont les comportement sexuels qui constituent le vrai danger, non l’appartenance à un groupe social.

La Société canadienne du Sang et Héma-Québec trouvaient donc dans ce jugement le moyen d’exclure les personnes homosexuelles légalement du don de sang. Ce que ne disent pas les deux organisations par contre, c’est que l’argent des gais quant à lui reste important et ils ne se privent pas pour le solliciter. Il s’agit d’un abus moral qu’il faut comprendre: La Société canadienne du sang et Héma-Québec veulent l’argent rose d’un côté mais de l’autre, considèrent les homosexuels comme des sous-canadiens. Sous prétexte de venir en aide aux sinistrés canadiens et québécois, lire les “être supérieurs” qui ont droit de faire des dons de sang, les sociétés de gestion du sang mettent leurs principes d’exclusion de côté pour se livrer au plus vieux métier du monde avec l’argent rose, la prostitution financière avec leurs fondations.

Cet argent, qui provient pourtant de personnes que la SCS et Héma-Québec considèrent comme sales du fait de leur appartenance à la communauté gaie, devient soudainement propre quand c’est le temps de payer les directeurs et les employés de leurs sociétés. Masochistes les gais pour payer le personnel de sociétés qui les discrimine?

L’argent des personnes homosexuelles est pourtant sollicité par ces organisations et il est clair, particulièrement suite au jugement Aitken, que ces sociétés ont des critères incohérents face à l’homosexualité et que nous avons le devoir moral et collectif de mettre un terme à ces discriminations. Si ce n’est par la loi, ça sera par l’argent. En refusant tout don dorénavant à ces organisations, les personnes homosexuelles enverront un message puissant qui fera peut-être une différence.

71- Revirement historique à Cuba Fidel Castro s’excuse aux gais et lesbiennes

Wednesday, October 13th, 2010

Par Les InRocks
Photo Citizen Media PVT

Pour son premier entretien fleuve à la presse, Fidel Castro reconnaît sa culpabilité dans la persécution menée à l’encontre des homosexuels dans les années 60-70, après son arrivée au pouvoir. Aperçu de l’évolution d’une société qui, aujourd’hui, rembourse intégralement les opérations de chirurgie transsexuelle.

“Après mon arrivée au pouvoir, les représentants des minorités sexuelles étaient persécutés… C’étaient des moments de grande injustice…de grande injustice !”, a reconnu le leader de la révolution cubaine dans un entretien exclusif de plus de 5 heures. Le Parti Communiste est-il responsable ? “Si quelqu’un doit en assumer la responsabilité, c’est moi”, insiste le père de la révolution cubaine. “Oui, l’image de la révolution à l’international en a pâti”, a t-il encore acquiescé. Sans toutefois se priver d’expliquer qu’à cette époque, les “problèmes compliqués” de son pays l’ont détourné de ceux des minorités sexuelles : “Nous n’y faisions pas attention… il faut s’imaginer ce à quoi ressemblaient les premiers mois de la révolution : la guerre, les armes, les attentats contre moi”, faisant référence entre autres à la Baie des Cochons en 1961, à la Crise des Missiles en 1962, aux incursions militaires, aux poursuite de la CIA.

Parallèlement à ces évènements, la révolution de 1959 signe le début d’une chasse aux contre-révolutionnaires, donc aux homosexuels, perçus comme produits de la société capitaliste et “agents de l’impérialisme”.

“Au nom d’une moralité confuse et incertaine, les hippies, les homosexuels, les témoins de Jéhovah, les artistes idéologiquement « diversionnistes », sont envoyés dans des camps appelés Unités militaires d’aide à la production (UMAP) (…). Ils constituent la catégorie de citoyens dont la conduite est « impropre »”, explique le sociologue Vincent Bloch, auteur de Rôle de la terreur dans le genèse d’un pouvoir totalitaire à Cuba.

Le débat se poursuit encore aujourd’hui sur la nature des UMAP, créées en 1965 pour faire participer à la récolte de canne à sucre tous ceux qui réussissaient à échapper au service militaire.

Mais sur le sort réservé aux “maricones” (“pédés”), considérés comme déviants, les historiens s’accordent: “Il fallait les « transformer », c’était l’idée de l’époque (…). Même les psychiatres pratiquaient des thérapies pour les faire devenir hétérosexuels”, assure Mariela Castro, nièce de Fidel Castro et militante LGBT, au journal Clarin. Si elle réfute l’appellation de “camps” et justifie leur existence dans le cadre d’une “période tourmentée”, elle reconnaît la “violation des droits de ces personnes” qu’a constitué l’enfermement dans ces camps.

Un financement symbolique d’une évolution considérable des mentalités, depuis la fin des années 70. Dépénalisée en 1979, l’homosexualité “ostensible” cesse d’être poursuivie en 1988, avec le soutien de Fidel Castro qui déclare : “Il est temps de changer les attitudes négatives envers les gays dans le Parti et la société.” Les dernières références homophobes sont supprimées de la loi cubaine en 1997. La nièce de Fidel Castro, Mariela, psychologue et fille du président Raul Castro, y est pour beaucoup. Activiste de premier plan dans la défense des droits des gays et lesbiennes à Cuba, le Centre national d’Éducation Sexuelle (Cenesex) qu’elle dirige est un laboratoire actif responsable de nombreuses avancées.

71- Éditorial Gay Globe Magazine

Wednesday, October 13th, 2010

Il y a tout de même des
limites à l’intolérance…

Un juge de la Cour supérieure de la province de l’Ontario décidait en août dernier de maintenir l’interdiction des dons de sang pour les personnes homosexuelles et cela, malgré toutes les lois interdisant la discrimination contre les gais et lesbiennes que ce soit au Québec ou au Canada.

Par cette décision, un haut tribunal canadien confirmait du coup que les homosexuels sont des êtres d’une caste inférieure, des sous-êtres, des sous-canadiens et allait aussi loin que de clairement valider le fait que les putes et les drogués étaient des êtres plus pures que les gais en termes de don de sang.

Dans cette édition, nous ferons éclater la bulle une fois pour toutes et mettrons en évidence le fait que si notre sang n’est pas assez bon pour sauver les nôtres, notre argent lui aussi devra être traité de la même manière.

Même si la cause risque de se retrouver en appel ou à la Cour suprême du pays, il est temps que les québécois et les montréalais comprennent que pour la Société Canadienne du Sang, comme pour Héma-Québec, les gais sont des êtres dangereux, sans morale, qui propagent la peste et que leur sang n’est pas bon, qu’il constitue un danger mortel pour le reste du pays!

Nous mettrons en évidence un fait troublant quant à aux bonnes moeurs de ces sociétés et nous parlerons de l’arme fatale nécessaire maintenant afin que l’on cesse de nous traiter comme des sous-citoyens: le boycotte de tout don à ces deux organisations. Lisez notre texte en début de magazine.

Photo exclusive de Céline Dion dans Gay Globe Magazine
Depuis près de 7 ans maintenant, Céline Dion et René Angelil participent avec Gay Globe Magazine (Le Point à l’époque) à une campagne permanente de prévention du VIH/SIDA et nous en sommes très fiers car ce support nous permet de publier des pages de nouvelles que nous ne pourrions diffuser sans leur aide.

Dans le cadre de cette campagne, nous recevions il y a quelques jours une nouvelle photo exclusive de Céline qui n’est utilisée que dans Gay Globe Média et comme nous savons que nos lecteurs aiment beaucoup Céline, il nous fait plaisir de vous la présenter directement sur la couverture de cette édition d’abord pour la remercier pour ce qu’elle fait pour nous et ensuite pour lui rendre hommage, elle qui sera bientôt maman de deux nouveaux jumeaux. Collectionneurs, à vos ciseaux, cette photo est unique et exclusive à Gay Globe Média!

Cartouche édition 71 Gay Globe Magazine

Wednesday, October 13th, 2010

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