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Damien Regnard veut forcer son élection

Saturday, April 6th, 2013

Par Le-National

Un candidat aux élections législatives française pour le poste de représentant des français à l’étranger pour l’Amérique du Nord, Monsieur Damien Regnard, tente de forcer la porte de certaines résidences afin d’être élu en violant le droit à la vie privée des électeurs et surtout, en violant la loi française et la loi québécoise sur le droit de retrait des listes de pourriels.

Damien Regnard, se présente comme candidat d’union locale de la droite et du centre soutenus par le Rassemblement des Français de l’Étranger pour l’élection législative française de 2013 suite à l’annunation de l’élection de la candidate socialiste en 2012 pour quelques affaires irrégulières.

Selon son site Internet: Né en France il y a 47 ans, Damien a grandi entre Paris, Montréal et Lyon. Ainé de 4 enfants, il a très vite pris son indépendance lors de ses études supérieures à Aix en Provence.  Jeune diplômé, il commence sa carrière dans le développement immobilier international  en Europe. Puis, il se tourne vers le contrôle qualité des produits et marchandises. Cela l’amène à sillonner plus de 45 pays avant d’être envoyé aux Etats-Unis pour ouvrir la filiale américaine d’un grand groupe français.

Quand il s’installe en Louisiane, il y a 17 ans, le défit est de taille. Il va tout mettre en œuvre pour développer la filiale mais aussi pour que l’intégration de sa famille se fasse au mieux.  S’adapter à une nouvelle culture, passer la barrière de la langue, accomplir les démarches administratives ne sont pas des choses aisées. Père de 3 jeunes enfants à  son arrivée, il fera en sorte que leur éducation française soit maintenue et sera toujours impliqué dans les écoles françaises ou d’immersion de la Nouvelle-Orléans (conseil d’école, participation à la création d’école privée et à charte,…).

En 2001, alors que sa société est rachetée par un groupe anglais, on lui propose de rentrer en France. Amoureux du pays et de sa culture, bien intégré dans la communauté française et américaine, il décline l’offre et décide de rester aux Etats-Unis avec son épouse Bertille et ses enfants Charles, Antoine et Amaury.

Entrepreneur, il lance et développe ses propres activités dans les services au commerce international et dans l’organisation événementielle. Avec son expérience et sa connaissance de terrain en Amérique du nord, il est sollicité par plusieurs entreprises  Européennes pour les accompagner dans leur implantation sur le continent nord Américain.

Rassembleur, très actif et dévoué, Damien s’implique auprès de la communauté française et en faveur des intérêts économiques français en Amérique du Nord. Il a occupé et occupe des positions où il apporte son écoute et son énergie au service de tous.

Président de l’Union des Français de l’Etranger (UFE Louisiane) , Président de la Chambre de Commerce Franco Américaine en Louisiane de 2000 à 2010, Conseiller du Commerce Extérieur de la France de 1998 à 2010, Président fondateur du Forum Francophone des Affaires aux Etats Unis pour promouvoir une francophonie économique, il est aussi membre de plusieurs Conseils d’Administration dont l’Alliance Française, des Ecoles, l’International Business Council du World Trade Center, l’Amicale des Anciens Combattants,  et sert activement dans le “Advisory Board” du Consul Général du Canada pour la région.

Le 29 Aout 2005, un cyclone de puissance historique, Katrina, ravage sa ville, son quartier, sa maison… Il retrousse ses manches et se mobilise pour rapatrier des français restés  sur place. Damien est décidé à reconstruire et participe activement à la résurrection de La Nouvelle Orléans et de la Louisiane. En concertation avec les autorités de l’Etat et les équipes locales, l’Ambassade et les services consulaires, il initie et organise les visites de délégations politiques, culturelles et économiques Françaises.

C’est de cet engagement et de cette expérience que germe en Damien le souhait de faire plus pour les autres et de servir.

En 2009, il est élu au suffrage universel direct comme Conseiller à l’Assemblée des Français de l’Etranger et depuis, il sillonne sa circonscription qui regroupe les Etats du Sud, participe à toutes les Commissions de Bourses et aux différents comités consulaires, se rend à Paris deux fois par an pour défendre les intérêts et préserver les droits des Français de l’Etranger en commissions et en session plénière.  Il est  membre des  commissions des Affaires Culturelles, de l’Enseignement, de l’audiovisuel et de la Sécurité des Français de l’Etranger.

Cela fait quatre ans que Damien répond aux appels, parfois en grande détresse, de nos compatriotes. Un accident, un décès, un compatriote détenu, des enseignants en difficulté, des difficultés administratives (bourses scolaire, retraites, santé, justice, affaires sociales…)

Cette expérience, il l’a vécu au milieu de vous, avec vous, et c’est pour s’engager avec vous et pour vous qu’il se présente à la députation et sollicite votre suffrage pour ENFIN faire gagner la droite et le centre.

Or, Damien Regnard tente depuis quelques jours se forcer la porte des français inscrits sur les listes consulaires des consulats de France en Amérique du Nord pour forcer ses victimes à gober son discours, malgré les protestations.

En effet, Damien Regnard utilise les listes de français inscrits aux consulats pour leur envoyer de la publicité électorale non-sollicitée invoquant le droit à l’utilisation de ces listes en France. Or, les adresses email des personnes inscrites sur les listes sont locales, non françaises, et ce sont les lois locales qui s’appliquent. Il est donc faux de croire pour M. Damien Regnard, que la loi française s’applique au Canada comme aux États-Unis.

Les emails de M. Regnard sont des pourriels, des spams politiques et malgré les protestations, les notres du moins, auxquelles il répondait pourtant récemment, ne pouvant donc ignorer notre désir de ne pas être ainsi sollicité, Regnard persistait et nous envoyait à nouveau ce jour même une autre publicité politique sur le email qui lui a pourtant été interdit d’accès.

Ceci constitue un geste invasif qui ne fait pas honneur à la politique française ni à la cause qu’il défend puisqu’il tente de façon maladroite, de se présenter comme candidat de l’éthique et du respect alors que dans les faits, il viole nos droits les plus fondamentaux. Il agit en vulgaire vendeur d’aspirateurs qui met le pied à la porte pour empêcher les gens de refermer leur porte en sa présence, espérant ainsi faire une vente sans comprendre que son comportement est non seulement invasif mais démontre une incapacité à écouter ceux qu’il sollicite. ET IL VOUDRAIT ÊTRE ÉLU???

Est-ce qu’une personne peut sérieusement espérer être élue si elle viole les droits des électeurs qu’elle prétend vouloir représenter? Bien sur que non et pour cette raison nous demandons à l’ensemble des français vivant en Amérique du Nord, au Canada et au Québec de NE PAS VOTER pour le candidat Damien Regnard vu son refus de respecter nos lois.

À noter aussi que M. Damien Regnard est le seul candidat électoral en Amérique du Nord à utiliser les listes consulaires pour envoyer de la publicité électorale non sollicités à notre attention.

Damien Regnard non élu!

Saturday, April 6th, 2013

Par Le-National

Pour une seconde semaine, le candidat aux élections législatives françaises Damien Regnard ne sera pas élu aujourd’hui.

L’Affaire Damien Regnard …

Saturday, April 6th, 2013

Par Le National

Une mise à jour sera faite sur le scandale politique impliquant le harcèlement d’un candidat français, Damien Regnard, via le courriel CONFIDENTIEL des français inscrits au Consulat de France à Montréal. À suivre…

Roger-Luc Chayer

Le journal Métro pas si homophobe que ça…

Saturday, October 30th, 2010

Numéro
D2006-08-008 (2)

Date de la décision
2007-02-02

Plaignant
M. Damien Girard

Mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery, rédactrice en chef et le quotidien Métro

Résumé de la plainte
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir été complaisant et complice des propos  homophobes tenus dans une lettre d’opinion publiée le 8 août 2006.

Griefs du plaignant
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir publié une lettre d’opinion contenant des propos homophobes. Bien que le plaignant reconnaisse que le journal mentionne que « Les opinions exprimées dans cette tribune ne soient pas nécessairement celles de Métro », il considère que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant cette lettre au contenu homophobe, intitulée « Personnes et actes homosexuels sont deux choses ».

L’auteur de cette lettre affirmait que « l’homosexualité est une déviation » et comparait de manière tendancieuse, les homosexuels aux fumeurs qui « nuisent » à la société. Le plaignant juge que ses propos sont rétrogrades et qu’ils insinueraient que la condition des homosexuels serait inutile, voire dommageable aux autres.

Le plaignant conclut en soulignant que les propos publiés ne font qu’attiser les préjugés et le mépris à l’endroit des gais.

Commentaire du mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery fait d’abord une présentation du quotidien et souligne que bien que Métro soit un quotidien gratuit, il offre une information crédible et objective pour ses lecteurs. Leur indépendance journalistique est identique à celle des quotidiens d’information traditionnels.

Mme Lemery fait ensuite une mise en contexte des événements. La publication de la lettre de M. Lizotte faisait suite à un article publié le 25 juillet 2006 intitulé « Une voix discordante à l’approche des Outgames », concernant une conférence de presse organisée par M. Lizotte qui présentait son livre intitulé « L’Homosexualité, les mythes et les faits ». Deux jours plus tard, M. Lizotte demandait à Métro un droit de réplique en réponse à l’article qui lui aurait porté préjudice. Après quelques demandes d’ajustements, la lettre fut publiée dans la page « Opinions », le 8 août 2006. Le lendemain, Métro recevait la lettre de plainte du plaignant. Le journal aurait alors proposé à M. Girard la possibilité de s’exprimer dans les pages du journal, ce qu’il aurait refusé.

Entre temps, la mise-en-cause souligne que le journal a reçu plusieurs lettres de lecteurs en réaction à celle de M. Lizotte. Métro a décidé de les présenter en un seul bloc avec une présentation qui mettait en contexte la parution de ces lettres.

Elle ajoute que dès janvier 2005, Métro a publié plus de 50 articles en prévision des Outgames, en présentant les activités, les manifestations et les nouvelles concernant cet événement.
En conclusion, Mme Lemery souligne que le journal a effectué un travail journalistique irréprochable en publiant la réplique de M. Lizotte, en proposant un droit de réplique au plaignant et en publiant plusieurs lettres en réaction à la lettre de M. Lizotte. Selon elle, il est donc injustifié de déclarer que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant la lettre de M. Lizotte.

Réplique du plaignant
M. Damien Girard rappelle que sa plainte ne concerne pas la couverture des Outgames, mais qu’elle vise une lettre publiée dans la rubrique « Opinions » du journal Métro, le 8 août 2006.

Il mentionne qu’il ignorait l’article paru le 25 juillet 2006 faisant état d’une conférence de presse donnée par M. Lizotte, lorsqu’il a lu la lettre de ce dernier dans la page réservée aux lecteurs. Selon lui, l’article lui paraît acceptable puisqu’il rapporte les réactions d’un porte-parole du groupe visé. Il soulève qu’il est étrange que Mme Lemery, qui qualifie l’article « d’irréprochable », acquiesce à la requête de M. Lizotte. Selon lui, c’est à ce stade que la rédactrice en chef aurait manqué de discernement et que « sa négligence a[urait] fait de ce journal le support momentané des propos discriminatoires de l’auteur ».

M. Girard souligne que l’argumentaire de l’auteur se résume à propager son idée que les gais sont inférieurs sans qu’on l’accuse d’être homophobe. Et pour cela, il utilise à l’aide de sophismes et d’obscures recherches, à séparer l’homosexuel de l’homosexualité. Selon lui, il allait de soi de refuser l’offre de Mme Lemery de justifier, par écrit, comment sa sexualité ne représente pas une menace pour les autres. Selon le plaignant, son invitation ne consistait donc pas à participer à un banal échange d’opinions mais à un débat menant directement à la remise en cause de la légitimité de droits difficilement acquis.

Il termine en mentionnant que c’est avec des propos, comme a tenu M. Lizotte, qu’on ridiculise, torture, incarcère et tue même des homosexuels dans plusieurs pays. Voilà donc pourquoi il a décidé de porter plainte au Conseil de presse en se basant sur un article tiré du guide Droits et responsabilités de la presse. « Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […].

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire.

En tout temps, et en toute situation, les reporters, commentateurs et éditorialistes doivent s’obliger aux plus hauts standards professionnels en cette matière. »

Décision
M. Damien Girard reprochait au quotidien Métro d’avoir publié des propos homophobes, tels que « l’homosexualité est une déviation qui ne profite ni à l’individu ni à la société » et en comparant l’homosexualité aux fumeurs qui « nuisent » à la société, dans une lettre publiée dans la rubrique « Opinions », le 8 août 2006. La rédactrice en chef, Mme Lemery, répond que la lettre a été publiée afin d’accorder un droit de réplique à un lecteur et avait invité M. Girard à écrire lui aussi dans la section réservée aux lecteurs, mais que ce dernier aurait refusé.

La latitude dont jouit un média, ses jugements d’appréciation en matière de publication de lettres ouvertes doivent demeurer conformes à sa responsabilité d’informer le public et de veiller à ce que les lettres des lecteurs ne véhiculent pas des propos outranciers, insultants ou discriminatoires pouvant être préjudiciables à des personnes ou à des groupes. Même si la publication de lettres de lecteurs ne constitue pas toujours le meilleur moyen de réparer le préjudice causé, les médias doivent s’ouvrir aux commentaires. Le Conseil note que le journal a consacré sa rubrique « Opinions », du 14 août 2006, à la réaction de plusieurs lecteurs, permettant ainsi d’équilibrer les points de vue.

La jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication de lettres de lecteurs ne peut réparer complètement le tort causé, la publication peut libérer les mis-en-cause d’un blâme. Le grief est par conséquent rejeté.

Au deuxième point soulevé par le plaignant à l’effet qu’en publiant des propos homophobes, le journal aurait fait preuve de complaisance et de complicité. Le Conseil est d’avis qu’en ayant considéré que le journal avait respecté ses devoirs quant à la démarche à suivre concernant l’accès du public aux médias, et en ayant fait une recommandation à cet égard, ce serait faire un procès d’intention au journal que de retenir ce grief. Le Conseil estime que les éléments soumis à son analyse ne permettent pas d’établir d’intention malveillante. Le grief est donc rejeté.

Compte tenu des éléments exposés ci-haut, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Damien Girard à l’encontre du quotidien Métro.

Analyse de la décision
C08A Choix des textes; C08I Lettres discriminatoires; C18C Préjugés/stéréotypes; C18D Discrimination

Appelant
M. Damien Girard

Décision de la commission d'appel
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec a étudié l’appel que vous avez interjeté relativement à la décision rendue par le comité des plaintes et de l’éthique de l’information dans le dossier cité en titre.

Après examen, les membres de la commission ont conclu à l’unanimité de maintenir la décision rendue en première instance.

Par conséquent, conformément aux règles de procédure, nous rejetons votre appel et fermons le dossier cité en titre.