Posts Tagged ‘français’

Premier mariage homosexuel franco-marocain autorisé

Saturday, October 12th, 2013

LeFigaro

La convention entre les deux pays, qui fait obstacle au mariage entre personnes de même sexe, a été écartée. La décision pourrait faire jurisprudence.

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BottinesVite une nouvelle paire !

Je craque

5/5

«C’est un vrai événement en France!», jubilent-ils. Dominique, un garagiste de 55 ans, et Mohamed, un jeune étudiant marocain, parlent de leur mariage: annulé en septembre deux jours avant la cérémonie, il vient d’être autorisé, vendredi, par le tribunal de grande instance de Chambéry. En dépit d’une convention bilatérale signée en 1981 entre la France et le Maroc, faisant obstacle à la célébration en France de mariages entre deux personnes de même sexe, l’homosexualité étant illégale au Maroc. Le parquet, «pour l’instant», n’a pas fait appel. La décision pourrait donc ­faire jurisprudence, espère Me Didier Besson, leur avocat, qui reçoit déjà «de multiples demandes similaires de couples binationaux»…

Une circulaire, publiée fin mai, après la promulgation de la loi Taubira, précise que les ressortissants de onze pays (Maroc, Tunisie, Algérie, Laos, Cambodge, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie, Kosovo, Slovénie, Pologne) ne peuvent épouser une personne de même sexe, les conventions bilatérales entre la France et ces pays ayant «une autorité supérieure à la loi» française. Face à ces «discriminations», plusieurs associations homosexuelles avaient demandé au ministère de la Justice d’élaborer une «réponse politique et rapide».

Arguments sur le fond

Il y a quelques jours, Mme Taubira avait prié son «cabinet, notamment (s)on conseiller diplomatique» de «retravailler» la circulaire. Mais, pour Me Besson, «ce jugement va régler d’un seul coup toutes les difficultés mises en avant par la circulaire!» Avec ses clients, l’avocat «en appelle à la garde des Sceaux pour qu’elle n’interjette pas appel: ainsi, il n’y aura plus besoin de tout renégocier, convention par convention…»

Pour convaincre le tribunal, Me Besson a plaidé que «le droit marocain était contraire à l’ordre public international français»: «La loi marocaine interdit le mariage entre une musulmane et un non-musulman, et pourtant ça n’est pas appliqué en France!», argumente-t-il. «Ce n’est pas sur les arguments de forme, mais sur le fond du dossier que le tribunal s’est prononcé», assure-t-il. Dans ses attendus, le jugement rappelle que la loi Taubira «a implicitement mais nécessairement modifié l’ordre public international français, de sorte qu’une discrimination à l’accès au mariage fondée sur le sexe justifie l’éviction de l’article 5 de la convention franco-marocaine».

Dominique et Mohamed veulent désormais se marier très vite, «peut-être dans huit jours», pour «mettre la pression sur la ministre de la Justice», insistent-ils. «Si on s’opposait maintenant à nouveau à notre union, ce serait de l’acharnement!, lance Dominique. Surtout qu’on n’est pas les seuls dans ce cas…» Selon Me Besson, «le jugement permet désormais d’écarter les accords internationaux au profit de la loi française». «Au-delà de mes clients, affirme-t-il, il s’applique à tous les homosexuels concernés par la circulaire».

L’Association pour la reconnaissance du droit des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour (Ardhis) assure avoir été contactée par «plus d’une trentaine de couples concernés». «Mme Taubira a reconnu que la situation n’était pas satisfaisante, regrette son président Philippe Collomb, mais depuis notre rendez-vous, le 5 septembre, à la Chancellerie, nous n’avons vu aucune avancée tangible.»

L’Affaire Damien Regnard …

Saturday, April 6th, 2013

Par Le National

Une mise à jour sera faite sur le scandale politique impliquant le harcèlement d’un candidat français, Damien Regnard, via le courriel CONFIDENTIEL des français inscrits au Consulat de France à Montréal. À suivre…

Roger-Luc Chayer

Montréal est devenue un havre de paix pour les homosexuels français

Monday, January 21st, 2013

Huffington Post

MONTREAL – “J’ai dit à ma conjointe: je ne reviendrai jamais en France”, se rappelle Alice Chrétien, rayonnante à quelques jours de la naissance de sa fille Loann, un bonheur que cette lesbienne vivant à Montréal aurait difficilement imaginé pouvoir vivre dans son pays d’origine.

“Je suis toujours très attachée à la France, j’y retourne tous les ans”, s’empresse de préciser la jeune femme, gérante de cafétéria, établie depuis trois ans et demi au Québec et dont l’enfant est le fruit d’un don de sperme d’un ami homosexuel.

Lire aussi:
» Mariage gay : les conseils du Figaro Magazine pour défiler sereinement à “la manif pour tous”
» Mariage gay: Basile de Koch, le mari de Frigide Barjot, demande le “mariage pour personne”

“Je suis venue au Québec pour découvrir Montréal, j’y ai rencontré ma partenaire. Puis j’ai découvert la facilité dont nous jouissons ici, sur le plan administratif, pour avoir des enfants en tant que couple homoparental”. Une facilité qui contraste encore, explique Alice, avec la situation en France.

Terre promise

Là-bas, “si on présente nos papiers, ma conjointe ne sera pas reconnue comme mère de notre fille. Ici, notre fille porte le nom de ma conjointe, nous l’avons décidé. Mais sur son passeport français elle devra figurer comme Loann Chrétien avec annotation “nom d’usage: Loann Tremblay”. Nous attendrons que les lois changent en France pour faire ces démarches…”.

L’attitude d’Alice illustre celle de nombreux homosexuels français, pour qui le Québec est devenu une sorte de terre promise depuis la légalisation de l’union homosexuelle il y a une dizaine d’années, puis du mariage entre personnes de même sexe, et encore plus depuis l’entrée dans les moeurs de l’adoption ouverte à leurs couples.

La crise et cette “envie de fonder une famille”

“Il y a eu une grande vague d’immigration d’homosexuels français depuis trois ou quatre ans”, indique Mona Greenbaum, directrice de la Coalition des familles homoparentales et figure de proue de la cause homosexuelle au Canada.

“C’était pour fonder une famille mais aussi en raison de l’attrait du Québec mythique, des grands espaces ouverts, et de la situation économique en France”, précise-t-elle.

Aucune statistique précise n’est disponible, mais la présence de nombreux Français dans des organismes tels que la Chambre de commerce internationale gaie et lesbienne confirme indirectement l’ampleur du mouvement.

Le recensement de 2011 a dénombré 64 575 couples formés par des personnes de même sexe, soit 42,4 % de plus que cinq ans plus tôt et presque le double par rapport au premier chiffre recueilli en 2001. Parmi ces couples, 21.015 étaient mariés, tandis que 43.560 vivaient sous régime d’union civile.

“Pour l’amour d’un homme et non d’un pays”

Pour les Français, le mariage permet aussi de régulariser leur séjour permanent au Québec. Mais le plus souvent il s’agit d’un geste pour affirmer la solidité de leur couple.

Partenaire d’un Québécois rencontré sur internet en 1997, Laurent Gloaguen, barbu quadragénaire au sourire chaleureux, a traversé l’Atlantique quelques années plus tard “pour l’amour d’un homme et non d’un pays”.

Son partenaire l’avait auparavant rejoint en France, mais n’a jamais pu obtenir de permis de travail.

“Je vivais une relation stable, mais ne pouvais pas la vivre en France, même si je n’y ai pas rencontré de manifestations d’homophobie. Ici, un pays qui ne me doit rien m’accueille à bras ouverts”, poursuit Laurent. “C’est ce qui l’a emporté. Le Québec me laissait vivre ma vie comme je l’entendais”.

Laurent et Yves se sont mariés en 2006, dans une salle lambda sans fenêtres du Palais de Justice de Montréal.

La cérémonie a été sobre, voire bureaucratique. Une juge au jabot blanc a présidé l’événement qui a duré à peine dix minutes, y compris la chanson d’amour d’une chanteuse québécoise, Clémence Desrochers: “Cet été je ferai un jardin, si tu veux rester avec moi, encore quelques mois”.

Entretemps ils ont acheté une maison et Laurent a fondé une petite entreprise. Il produit des tirages photos à l’ancienne.

 

Don de sang des gais!

Saturday, February 4th, 2012

Suite à ses propos choquants pour justifier l’exclusion des gais du don du sang, le docteur Jean-Pierre Calot vient d’être suspendu par les instances dirigeantes de l’Établissement français du sang. L’Établissement français du sang (EFS) a décidé de mettre un terme aux activités de son représentant toulousain, Jean-Pierre Calot (photo), qui s’était distingué il y a quelques jours par un argumentaire très sulfureux pour justifier l’interdiction du don du sang aux gais. Il avait pêle-mêle distingué les homos de «l’homme normal», estimé qu’ «un vagin est fait pour avoir des relations sexuelles, un anus non», et fait en outre preuve de transphobie.
Choqué par de tels propos «stupides, grossiers, en bref inadmissibles», l’Établissement du sang, par la voix de son directeur de communication Jean-Marc Ouazan, a préféré se désolidariser de Jean-Pierre Calot. «La procédure interne est en cours mais cette personne ne travaillera plus avec nous pour l’instant.»
Signataires d’un communiqué de presse commun, les as- sociations LGBT ont accueilli la nouvelle avec surprise. La fédération Arc-En-Ciel ne se satisfait pas pour autant de cette sanction: «On prend acte de la décision de l’EFS. Elle est logique, en phase avec sa situation actuelle d’ouverture. Disqualifiée, cette personne n’a pas sa place pour accom- pagner la démarche de consensus qu’est désormais celle de l’Établissement du sang.» Florence Bertocchio, présidente de l’association, se dit elle très sensible à la pédagogie et vigilante au fait que les experts gardent une distance entre leurs missions scientifiques et leur problématique person- nelle. Act’Up Toulouse estime qu’il s’agit d’«un geste très fort de l’EFS dont il faudra tenir compte pour nos prochaines ac- tions». Pour le collectif Homodonneur, «c’est une bonne cho- se mais on ne va pas s’arrêter là. On continuera nos actions pour notre combat!» A suivre dans les prochains jours..

Les ados français vont bien

Saturday, November 14th, 2009

PARIS (AP) – Les adolescents français sont plutôt satisfaits de
la vie quʼils mènent, mais ils ont une mauvaise image dʼeux-mêmes et
disent souffrir souvent de nervosité ou de maux de ventre, selon une en-
quête menée auprès des élèves de 11 à 15 ans rendue publique mercredi.
Ces données, publiées par lʼInstitut national de prévention et dʼéducation
pour la santé (INPES), correspondent au volet français dʼune vaste en-
quête européenne sur le comportement des enfants scolarisés en matière
de santé (HBSC). Les adolescents ont une «perception globale de leur vie
satisfaisante», note lʼINPES: ils donnent en effet une note de 7,5 sur 10 à
leur vie. Les deux tiers disent également aimer lʼécole, même si la moitié
des élèves trouvent le travail scolaire fatigant. Ils sont en revanche nom-
breux à souffrir de petits maux comme lʼirritabilité (71%), la nervosité
(63%) ou encore le mal de ventre (60%). Les filles se plaignent dʼailleurs
plus que les garçons à ce sujet.
Ce sont elles aussi qui ont la plus mauvaise image dʼelles-mêmes. A 11
ans, 37,1% des filles suivent un régime ou pensent quʼelles en ont besoin
et, à 15 ans, elles sont 41% à penser quʼelles pèsent «plus que le poids
idéal». En moyenne, seulement un peu plus dʼun jeune sur deux pense
être «à peu près» au bon poids.
Lʼalimentation des adolescents nʼest dʼailleurs pas assez équili-
brée, note cette enquête: moins de 20% mangent des fruits et des légu-
mes tous les jours et 42% consomment tous les jours des sucreries ou des
boissons sucrées. Pourtant, ces résultats sont relativement meilleurs que
la moyenne observée dans les pays européens.
Des progrès sont aussi observés concernant le tabac, la part dʼélèves qui
ont déjà fumé ayant baissé pour tous les âges depuis la précédente en-
quête de 1998. Ils ne sont que 12% à 11 ans et 63% à 15 ans. Par ailleurs,
plus de 83% des jeunes sont non-fumeurs.
Un adolescent sur cinq a déjà bu de lʼalcool à 11 ans et plus de 60% à 15
ans, mais à cet âge, 68% des jeunes affirment nʼavoir jamais été ivres.
Ils sont en revanche 44% à avoir expérimenté le cannabis, même si seu-
lement 6% des garçons et 3% filles sont des consommateurs réguliers,
note lʼenquête.
Lʼenquête européenne HBSC est conduite tous les quatre ans dans 35
pays européens. En France, elle a été réalisée en 2002 auprès de 8.185
élèves de 11, 13 et 15 ans scolarisés entre le CM2 et la première année du
lycée dans les établissements publics et privés sous contrat. AP

Les canadiens-français enchaînés

Saturday, November 14th, 2009

1- A croire quʼil nʼa jamais entendu parler du mélanome !
2- Vous êtes certes heureux pour lui mais vous avez hâte quʼil sʼen aille : vous avez
lʼair trop pâle à côté !
3- Décidément il a bien fait de partir : il a lʼair reposé.
Question 5 : Vous entrez dans un magasin de vêtements et vous apercevez que la
clientèle est composée dʼApollons et de Top models
1- Vous les détestez ! Hors de question de rester deux minutes de plus dans cette
boutique !
2- Vous ne pouvez vous empêcher de les envier : même avec des sacs plastiques ils
auront lʼair beau et élégants.
3- Vous les remarquez à peine : vous êtes déjà trop occupé) à rechercher le pantalon
de vos rêves !
Réponses sur ce site Internet

https://www.doctissimo.fr/test-psychologie-ENVIEUX_CHRONIQUE_

JALOUSIE.htm
Lʼhistoire du Canada est dʼune grande richesse et met en vedettes deux peuples
très caractériels, les français dʼabord et les anglais par la suite. Malheureuse-
ment, les guerres du passé ont résultées en la défaite de la Nouvelle-France
et en la domination depuis plus de 200 ans de la monarchie anglaise. Afin
de garder un juste équilibre et surtout la paix entre les deux civilisations
historiquement opposées même en Europe, les gouvernements canadiens ont
toujours voulu projeter une image plus ou moins neutre donnant lʼimpression
que les français avaient leur place au sein du Dominion.
En effectuant une petite recherche dans le cadre du dossier sur le Vatican, pré-
senté dans ces pages, quelle nʼa pas été notre surprise de découvrir que le logo
du Canada comportait une image des canadiens français digne dʼune autre
époque. La licorne royale française nous représentant porte un collier qui est
en fait la couronne de France et lʼanimal est enchaîné, ENCHAÎNÉ!
Le blason des armoiries du Canada, proclamé en 1921, suit :
Tiercées en fasces, les deux premières parties formant lʼécartelé suivant,
savoir : au 1, de gueules, à trois léopards dʼor, lʼun sur lʼautre; au 2, dʼor,
à un lion de gueules dans un double trescheur fleuré, contrefleuré du même;
au 3, dʼazur, à une harpe dʼor, cordée dʼargent, au 4, dʼazur, à trois fleurs
de lis dʼor; la troisième fasce, dʼargent, à trois feuilles dʼérable tigées, au
naturel. Timbré dʼun casque royal, au mantelet dʼargent doublé de gueules;
pour cimier, sur un tortil dʼargent et de gueules, un léopard dʼor à la couronne
impériale, tenant de sa patte dextre une feuille dʼérable de gueules. Supports:
à dextre un lion dʼor tenant une lance dʼargent, pointée dʼor, déployant à
dextre la bannière du Royaume-Uni, et, à sénestre, une licorne dʼargent, ar-
mée, onglée et à la crinière dʼor, accolée dʼune couronne de croix pattées et
fleurdelisée, attachée dʼune chaîne du même, et tenant une lance déployant
à sénestre une bannière dʼazur à trois fleurs de lis dʼor; le tout surmonté de la
couronne impériale. Sous lʼécu, sur une terrasse de roses, chardons, trèfles et
lis de jardin, un liston portant la devise A mari usque ad mare.
On comprendra les souverainistes, quand ils parlent de se séparer du Canada,
de penser à cette chaîne qui est une entrave et qui donne lʼimpression que notre
beau pays ne tient que par une lesse. Le lion britannique est libre quant à lui!

Élections Montréal 2009: en anglais dans Rosemont

Tuesday, September 15th, 2009

En ce 15 septembre 2009, coin Dandurand et 10ème avenue dans Rosemont, j’ai découvert que le français n’était plus de mise, au coeur de Montréal, au coeur du Québec.

Revenant de mon café sur Masson, je passe sur Dandurand coin 10ème avenue, un quartier pourtant réputé très français et très nationaliste (les députés fédéral et provincial sont souverainistes depuis toujours) et au coin de la rue, des travaux de pavage bloquent la circulation normale, il y est indiqué “circulation locale seulement”. Comme j’habite coin Dandurand, je décide de passer puisque je suis considéré comme local. Arrivé au coin de rue suivant, un employé de la compagnie de pavage, asiatique de toute évidence, me fait signe de faire demi-tour. Je lui explique que je suis un “local” mais il ne comprend rien, il ne parle pas français. J’insiste et lui demande de s’exprimer en français, il me fait signe qu’il ne comprend rien et continue en angais.

Je vois plus loin un autre employé de la compagnie, je lui fais signe de venir, je l’informe que son personnel ne parle pas français et que nous sommes au Québec, pas en Californie. Il me répond “vous n’êtes pas mieux, vous ne parlez pas angais”. Je lui dit en riant que je n’ai pas à parler anglais car nous sommes au Québec et il me dit, tout en m’ouvrant le passage pour que je puisse passer, qu’il ne peut rien y faire. Je lui répond que les indications routières au Québec sont toutes en français, c’est la loi, il me fait signe qu’il comprend bien la situation. Son chinois continue de faire la circulation en anglais, trop incapable d’apprendre la langue de la majorité pour pouvoir mieux nous donner des ordres.

Conclusion: N’obéissez jamais à un ordre en anglais au Québec, il est illégal. Vivement un gouvernement souverainiste à Québec et un maire de Montréal qui saura respecter la majorité des citoyens. Si on souhaite me bloquer le passage vers ma rue, qu’on le fasse en français sinon, sorry, your bullshit!