Posts Tagged ‘ressources’

71- Suicide d’un jeune musicien gai suite à du harcèlement homophobe Quelques ressources pour contrer l’homophobie

Wednesday, October 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Image prof.hg.free.fr
Artiste Cuneo

Suite au suicide du jeune Tyler Clementi, étudiant dans une université américaine et excellent musicien classique, des suites du harcèlement causé par son co-chambreur en résidence universitaire, de nombreuses interventions publiques se sont faites dans les médias pour dénoncer le harcèlement homophobe et pour inciter les jeunes gais et lesbiennes à faire appel aux autorités dès les premiers signes de cette forme de violence qui coûte très cher à la communauté en termes de vies.

L’homophobie est un acte criminel et les auteurs de ces actes doivent être dénoncés, jugés et doivent assumer les conséquences de ce qu’ils font, d’une point de vue global. Les victimes doivent réaliser que l’homophobie est répréhensible et qu’elles ne devraient jamais culpabiliser et retourner la situation vers elles. Le suicide n’est définitivement pas la solution car il existe des ressources très concrètes pour vaincre ce l’homophobie, ces ressources peuvent et veulent agir pour punir les auteurs de ces actes, il faut leur faire confiance et les appeler à la rescousse que ce soit pour les jeunes à l’école, ceux en milieu de travail ou en couple.

Voici d’ailleurs quelques ressources qui sont aptes à intervenir et aider en cas de harcèlement homophobe:

Service de police de votre localité ou à défaut, la Sûreté du Québec – Code criminel

C.L.S.C. de votre localité ou arrondissement – Travailleurs sociaux de garde

Suicide Action – Service téléphonique d’urgence 24h/7 jours partout au Québec 1-866-APPELLE (277-3553)
(Montréal 514-723-4000)
suicideactionmontreal.org

Gai Écoute – Service d’intervention en ligne spécialisé pour la communauté gaie
Montréal : 514 866-0103
Ailleurs au Québec : 1 888 505-1010
Abonnés de Telus : *1010
www.gai-ecoute.qc.ca

CSDM: Un départ qui fait mal…
Par Gay Globe Magazine

Nous apprenions récemment la démission de Paul Trottier, le premier conseiller scolaire gai à Montréal, pour une affaire d’absences aux réunions sur une longue période. Un départ qui fait mal alors qu’on parle plus que jamais d’homophobie dans les écoles, de condoms et d’accès à l’éducation sexuelle. M. Trottier représente maintenant le Gouvernement du Québec dans le monde.

David Fortin, 14 ans, ne se cache peut-être pas pour rien…

Saturday, February 21st, 2009

Si David souhaitait donner signe de vie, voici les ressources à sa disposition, là où on ne le jugera pas.
Revue Le Point – Roger-Luc Chayer (514) 728-6436
Jeunesse J’écoute 1.800.668.6868
Urgence juridique/Accès à un avocat gratuit 24h par jour (514) 842-2244
Urgence Hôpital Ste-Justine (ados) 514.345.4919

David Fortin, 14 ans, en fugue…
On ne nous dit pas tout!

Recherché par les autorités et ses parents suite à ce qui pourrait être une fugue, le jeune David Fortin, 14 ans, n’a pas encore révélé les raisons de sa disparition et de son désir d’être seul mais il est clair qu’on ne nous a pas tout dit.
Pourquoi une telle affirmation? Parce que je suis passé par là, en 1980, lorsque j’avais 16 ans, et si David n’a pas encore donné signe de vie ou simplement envoyé un message rassurant pour ses parents, c’est qu’il y a autre chose qu’on ne nous dit pas et surtout, on semble passer complètement à côté du vrai drame dans cette affaire, c’est-à-dire qu’on semble vouloir rechercher un individu, avant de chercher à comprendre pourquoi il se cache. Est-ce qu’il aurait raison de se cacher?
J’ai quitté la maison à 16 ans, lorsque j’étais au secondaire 4, parce que la situation familiale ne se prêtait plus à ma présence et que cela affectait mes performances scolaires et personnelles. Je me suis caché, longtemps dans les murs mêmes de l’école, les policiers me cherchant. En sécurité, protégé par le directeur, quelques professeurs et une amie de toujours, j’ai survécu sans jamais retourner à la maison. Plus on me cherchait, plus je me cachais. Ceux qui m’offraient le refuge et la sécurité savaient pourquoi je fuyais, les policiers eux, ne se souciant pas des raisons, cherchaient simplement à me mettre le grappin dessus, comme pour fermer un autre dossier sans se casser trop la tête.
Peut-être que si on se souciait un peu plus de savoir pourquoi David a tant besoin de se distancer de ses parents et de ceux qui le connaissent, on arriverait à l’aider plutôt qu’à chercher à le rattraper. David Fortin a réussi à prouver par contre, jusqu’à preuve du contraire, qu’il est capable de se débrouiller seul dans une situation de crise. Il aura réussi à passer le message qu’il souhaitait et ne semble pas trop pressé de se livrer. Peut-être que si nous pouvions l’écouter un peu mieux, il se manifesterait?

Le sida accapare des fonds au détriment d’autres maux, accusent des experts

Thursday, December 4th, 2008

Au moment où l’on souligne la Journée mondiale de lutte contre le sida, lundi, certains experts commencent à dire ouvertement que le sida accapare des fonds qui devraient plutôt être consacrés à d’autres besoins plus pressants.

Un autre expert va plus loin. Roger England, membre du groupe Health Systems Workshop, de la Grenade, avance qu’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, ne sert plus à rien et devrait être démantelé. Dans le British Medical Journal, ce printemps, il écrivait qu’il y a une «industrie» mondiale du sida, qui compte trop de gens bien payés, et trop de vedettes rock pour qui la lutte au sida est devenu un accessoire à la mode.

Mettre la clé dans la porte d’ONUSIDA dégagerait 200 millions $ – le budget annuel de l’organisme – pour lutter contre d’autres problèmes de santé comme la pneumonie, qui tue plus d’enfants chaque année que le sida, le paludisme et la rougeole réunis.

Ce point de vue est contesté par un membre d’ONUSIDA. Selon Paul de Lay, il est tout à fait légitime de s’interroger sur la place du sida dans les priorités mondiales en santé, mais le virage dans la lutte contre la maladie est très récent et on aurait tort de croire que l’épidémie est sous contrôle. «L’épidémie a causé entre 55 millions et 60 millions d’infections. Abolir subitement le financement serait désastreux», dit-il.

Les défenseurs des programmes visant à contrer le sida soutiennent que leurs projets font plus que combattre le virus: ils renforcent les autres programmes de santé en assurant des services sanitaires de base.

L’ONU estime à environ 33 millions dans le monde le nombre de personnes porteuses du VIH, le virus qui cause le sida. Des scientifiques disent que l’infection a atteint un sommet à la fin des années 1990, et qu’il est peu probable qu’elle déclenche d’importantes épidémies ailleurs qu’en Afrique.